11 septembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3398 du 11.09.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie FTCR: Un passeport pour Kamel Jendoubi ! Taoufik Ben Brik: TUNISIE: Ben Ali candidat à sa succession : « Il Divo » Lakoom: Présidentielle en Tunisie: un opposant dépose officiellement sa candidature Jeune Afrique: Tunisie : à chacun son été Webmanagercenter: Tunisie : 60 000 diplômés par an et 13000 étudiants dans le privé Kiffe Grave: Le Top 10 des choses à faire si tu veux être un Looser (selon les feuilletons de ramadan tunisiens de 2009) AFP: GB: enquête policière sur des accusations de torture signalées par le MI6 AFP: France: accusé de racisme, le ministre de l’Intérieur appelé à démissionner Reuters: Le gouvernement soutient Brice Hortefeux, accusé de racisme AP: L’Espagne va envoyer 220 soldats supplémentaires en Afghanistan AFP: Flambée de violences à la frontière israélo-libanaise AFP: Un accord d’association UE-Syrie pourrait être conclu en octobre AFP: Iran: Khamenei défendra le droit au nucléaire, met l’opposition en garde AFP: Ouïghours: Kadeer exhorte le monde à exercer une pression sur la Chine


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 11 septembre 2009 

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) la famille du prisonnier d’opinion Mohammed Saïdani privée de parloir L’administration de la prison de Mornaguia a privé jeudi 10 septembre 2009 la famille du prisonnier d’opinion Mohammed Saïdani de visite au prétexte qu’il était sanctionné par une mise au cachot. Ce prisonnier avait été amené de la prison de Nador celle de Mornaguia pour la seconde fois d’affilée pour être soumis à un interrogatoire sur des accusations en relation avec la loi, non constitutionnelle, sur le terrorisme. Le prisonnier d’opinion Mohammed Saïdani, originaire de la région de Teskraia, Bizerte Sud) a été livré par l’Italie en août 2001 et condamné lors d’un procès ne réunissant pas les conditions minima d’un procès équitable à une peine inique de 38 années.   2°) Trois mois avec sursis pour le groupe de Nabeul La chambre estivale du TPI de Tunis a rendu son jugement dans l’affaire n°17766 dans laquelle étaient déférés Sahbi Hawwet, Badil Jazi et Elies Sallam et les a condamnés à trois mois d’emprisonnement avec sursis pour tenue de réunion non autorisée. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

Un passeport pour Kamel Jendoubi !

Vendredi, 11 Septembre 2009 11:37 Depuis mars 2000, les autorités tunisiennes refusent d’accorder un passeport à M. Kamel Jendoubi, sans lequel il ne peut retourner dans son pays. Cette interdiction a notamment empêché M. Jendoubi, ancien président de la Fédération des Tunisiens Citoyens des Deux Rives, fondateur du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie, et actuellement président du Réseau Euro Méditerranéen des Droits de l’Homme, d’assister, en 2004, aux funérailles de son père. Aujourd’hui, il désire plus que jamais rendre visite aux siens en Tunisie, y revoir sa famille et ses nombreux amis. Objet de nombreuses campagnes de calomnies, il reste, sans en avoir jamais été officiellement informé, l’objet de poursuites judiciaires pour « diffusion de fausses nouvelles » et « diffamation des autorités publiques et judiciaires ». Ces accusations, sans fondement, sont la seule motivation officielle du refus obstiné des autorités tunisiennes. Le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme, le Comité Tunisien d’action pour la restitution du passeport du militant Kamel Jendoubi, la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme et l’Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), rappellent aux autorités tunisiennes que la liberté de mouvement est une liberté fondamentale garantie par la constitution tunisienne et par les conventions internationales auxquelles le pays a souscrit. En conséquence, nos organisations appellent les autorités tunisiennes à mettre fin, immédiatement aux poursuites arbitraires dont M. Jendoubi fait l’objet, à lui remettre un passeport et a garantir son droit de circuler librement, à l’intérieur comme à l’extérieur de son pays. Pour plus d’informations, prière de contacter : EMHRN : Marc Degli Esposti – + 45 32 64 17 16 OMCT : Delphine Reculeau : + 41 22 809 49 39 FIDH : Gael Grilhot : + 33 1 43 55 90 19 (Source: www.ftcr.eu Mis à jour ( Vendredi, 11 Septembre 2009 )


TUNISIE: Ben Ali candidat à sa succession : « Il Divo »

Le 11 sept. 09 C’est fait. Sous l’insistance des composantes du peuple, Ben Ali a déposé le 26 août sa candidature à l’élection présidentielle de 2009. Suspense garanti. Les Tunisiens, poussière d’individus, voient le monde tel qu’il est et disent : « Pourquoi ? ». Seul le général Ben Ali, descendant direct d’Hannibal Barka, soixante quinze ans et soixante quinzième du nom, voit le monde tel qu’il pourrait être et dit : « Pourquoi pas ? »Est-ce que ce Général a dit ça, la nuit du 6 novembre 1987, cloîtré dans son cagibi, en fomentant son coup d’état médical contre Bourguiba ? Est-ce qu’il a dit ça, le 26 mai 2002, lorsqu’il a modifié la constitution et a dépecé ce qui reste de la république pour se maintenir au pouvoir jusqu’à la mort et instaurer sa Dictature 1ère en catimini ? Le pouvoir mort ou vif. Bien sûr, on aurait pu vous présenter des « pourquoi pas » des plus saignants. Des plus salauds, des plus bourreaux, des plus corrompus, des plus pornos, des plus torturés, des plus masos, des plus ensanglantés. On en reste là. Sur votre faim. Car la question qui torture les Tunisiens, depuis que Ben Ali a eu un héritier mâle, est ailleurs : on a cassé des œufs pour faire une omelette, mais avec cette omelette, comment faire des œufs ? Ben Ali est dans le secret. Ce n’est pas parce qu’il est l’élu, mais parce qu’il est le seul. Le dernier des Mohi… Un président d’Avant les présidents. Un président qui vit dans des palais de Gulliver et dépense en une heure ce que dépensent en une décennie les gens de Gafsa. On lui doit tout : les ponts, les prisons, les moutons, sauf peut-être les guerres puniques. Ben Ali un homme parmi les hommes ? J’en doute. Il est initié à camoufler ses atours, ses goûts. Il avance affublé d’un faux nez. Un prédateur qui ricane. Cet homme est un mutant, une menace pour notre race. Il se suffit à lui-même, telle une cellule qui s’engendre d’elle-même. Son monde est à mille bornes au-dessus de nos têtes et à vingt mille lieues sous la mer, un Atlantide, un sixième lieu où on ne fait que des rencontres du troisième type. Un autiste qui ne partage rien avec nous, peut-être l’ennui. Puis ? Un point d’interrogation qui est en soi, déjà, une aventure. Le désert ? L’au-delà de l’errance ? S’en contenter ? Oui ! Puisque ce vers d’un poète inconnu que Thomas Harris aime citer le rappelle assez : « Vous auriez pensé que pareil jour frémirait de se lever… » Pour refaire des oeufs à partir d’une omelette, ce n’est pas sorcier. Il suffit d’avoir la bonne posture. C’est comme dans l’Ombre du Guerrier d’Akira Kurosauva, ce sosie du seigneur (shogun), cet imposteur, ce voleur de poules qui a régné sans demander son reste. Dites Chiwawa… Ben Ali le dit à merveille. Il a commis l’acte en 87, 89, 94, 99,2004. 2009 est une simple formalité. La montagne ne bouge pas. Qui dit mieux ? Par sa prouesse il a ameuté la terre entière, tendu toutes les ondes, convoqué tous les diseurs de louanges et d’aventures peu ordinaires, déployé les milles feux de toutes les étoiles. Un slogan qui lui va comme un gant : « Chérissez votre Usein Bolt local ». Et puis et puis… Tunisie lasse. Les résultats, les gros titres ronflants, tout est prévu. L’après Benalisme a commencé non pas avec Ben Ali, mais sous Ben Ali. La Tourbe veut un autre tour : faire une omelette sans casser les œufs. Le beurre et l’argent du beurre. Caprice des récalcitrants. « Pourquoi ? », dit Ben Ali. « Le pourquoi pas ? » ne vient pas . Les acclamations aussi tardent à venir. Quelle déconvenue ! Ben Ali croyait parler la langue de toutes les langues. Et voilà que personne ne le comprend. Il éructe, il jappe, il aboie. Il voulait expédier tous les exploits de tous les temps dans l’au-delà et ‘ya personne pour s’évanouir d’extase. Pas de concurrent. Ou si. Des prétendants qui soutiennent sa candidature. Pas d’adversaire, pas de règle, pas de public. Il joue seul à seul. Pour lui tout seul. Ca l’excite. Au rancart, les hordes de va-nulle-part, les pédés, les allumés, les dinosaures, les fouineurs, les vendus, les casse pieds et les malappris. Il veut son fin de règne qui s’éternise racé, propre, intégriste, ciblé, friqué. Un rêve de Pacha le chat. Il a décidé : la Tunisie a raté son épopée, elle sera dézinguée. Il a choisi une date brûlée, comme on choisit un trou de cul perdu pour mieux mirer sa quincaillerie, son blabla et ses éclats de cinglé. Rien ne doit le distraire de la contemplation de sa superbe. Avant même le coup d’envoi, il disqualifie tout le pays. Que faire de plus pour garder la chose ? Viva Ben Avi. Taoufik Ben Brik (Source: »nouvelobs.com » le 11 sept. 09) Lien:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/20090911.OBS0794/ben_ali_candidat_a_sa_succession__il_divo.html


 

Présidentielle en Tunisie: un opposant dépose officiellement sa candidature

vendredi 11 septembre 2009 TUNIS, Ahmed Inoubli, secrétaire général de l’Union démocratique unioniste (UDU, opposition parlementaire), a déposé mercredi officiellement sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre. « Le Parti démocratique unioniste dont j’assume le secrétariat général, a choisi de me présenter comme candidat aux élections présidentielles d’octobre 2009 », a indiqué M. Inoubli au siège du Conseil constitutionnel Le scrutin présidentiel aura lieu le 25 octobre et le président Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, est candidat à sa propre succession pour un cinquième quinquennat. « Je suis candidat avec pour objectif d’inviter (..) notre peuple à rester sur la ligne du rejet politique de toutes formes de réformisme et de fondamentalisme et de refuser d’adhérer à tous les projets d’aliénation et de déracinement », a déclaré M. Inoubli. Cet avocat a appelé également les Tunisiens à « combattre les forces » qui menacent « la souveraineté nationale » et à « s’attacher profondément à nos choix progressistes qui reposent sur les valeurs de l’égalité (..) et sur les principes de la modernité ». Ahmed Inouli, 51 ans, est le deuxième opposant à déposer sa candidature au Conseil constitutionnel, une procédure déjà effectuée par Mohamed Bouchiha, secrétaire général du Parti de l’Unité populaire (PUP, 11 sièges). Il dirige l’UDU depuis 2004, succédant Abderrahmane Tlili, fondateur et ancien secrétaire général, condamné en 2003 à neuf ans de prison pour abus de pouvoir Lien: http://www.lakoom-info.com/news/news_septembre2009/news_id09204.php

Tunisie : à chacun son été

10/09/2009 | Jeune Afrique | Par :Samir Gharbi, envoyé spécial Si pour une grande partie de la population citadine saison estivale rime avec dolce vita, tel n’est pas le cas pour les citoyens issus des bourgades reculées. Reportage. Les grandes vacances sont, en Tunisie comme partout ailleurs, assez révélatrices. Les gens se laissent aller… pour le meilleur et pour le pire. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter et d’observer. L’été 2009 est plus particulier que les précédents. Ramadan oblige – le mois de jeûne a commencé le samedi 22 août –, les familles ont dû boucler tous les grands événements avant cette date. Fiançailles, mariage, circoncision, réussite scolaire ou universitaire, anniversaire de naissance ou de mariage, construction de la dalla (le toit d’une maison), toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête. On se rencontre, on boit, on danse, on discute et on devise sur la Tunisie (Ben Ali au pouvoir depuis 1987, l’élection présidentielle et les législatives d’octobre 2009) et sur le reste du monde (l’Irak, la Palestine et, surtout, Barack Obama). C’est la Tunisie « festivale » qui vit, qui bouge et qui dépense sans compter des millions de dinars chaque jour. Un « petit déj’ » dans un café à la mode coûte entre 5 et 10 dinars par personne (entre 2,6 et 5,20 euros), une table dans une boîte de nuit « plein air » avec une bouteille d’alcool, entre 150 et 300 dinars (entre 80 et 160 euros), une location de voiture, 100 à 150 dinars par jour et une nuitée de salle de fêtes, sans les boissons et les pâtisseries (entre 1000 et 3000 dinars). Ajoutez à cela les frais de coiffure (les salons ne désemplissent pas) ou de location de robes de soirée, etc. et vous comprendrez que ces Tunisiens-là vivent largement au-dessus de leurs moyens. Certains aux dépens de leurs riches parents, mais la plupart à crédit. Les banques ont appris à prêter sans rechigner, mais non sans garantie (retenue sur les salaires à venir). Même l’État a vu ses dépenses augmenter: mobilisation des forces de sécurité (des barrages routiers partout dans les villes et près des plages), organisation de nombreux festivals régionaux, en particulier celui d’Aoussou (24 juillet), une fête païenne célébrant le dieu de la Mer et qui a été récupérée pour fêter la gloire de la République (25 juillet). Image d’Epinal Des milliers de drapeaux ornent les rues et autant de banderoles louent les « grandes réalisations » du « Changement » (qui dure depuis 1987), avec force portraits géants du président de la Répu­blique, imprimés sur du vinyle, dressés le long des avenues et sur les façades des immeubles… Pour les deux millions de touristes venus en juillet et en août, la Tunisie offre l’image d’un pays prospère, qui connaît la joie de vivre et une totale sécurité… Hormis quelques accidents de la route, qui ne peuvent pas passer inaperçus, et des noyades, signalées par l’arrivée des ambulances, on ne sait pas grand-chose de ce qui se passe dans le pays. Les informations se limitent aux activités présidentielles, aux matchs de foot et aux galas. Trois cents touristes tchèques bloqués à l’aéroport de Djerba par la faute d’une agence de voyages? Ils ne méritent pas une citation dans le journal télévisé. Même si ce n’est pas la faute du gouvernement, ce n’est pas bon pour l’image du pays, doit-on estimer en haut lieu. De même pour une touriste décédée après une chute sur le bord d’une piscine… Les informations sont filtrées, mais Internet fonctionne et alimente le bouche à oreille. Les rumeurs gonflent démesurément et inutilement. Quid de l’autre Tunisie, celle qui ne festoie pas mais qui trime? Il suffit de se rendre dans les villages reculés pour voir les femmes récolter les pommes et les tomates, ou les bergères faire ­paître leurs maigres troupeaux de moutons ou de chèvres… Il suffit aussi de jeter un coup d’œil sur les bas-côtés des autoroutes et des routes express pour apercevoir des femmes et des hommes courbés, en train de ramasser les déchets jetés par des automobilistes pas très civilisés (paquets de cigarettes vides, tasses de café, bouteilles d’eau en plastique, serviettes en papier, etc.). D’autres arpentent les plages sous un soleil de plomb, suant à grosses ­gouttes, pour ramasser les détritus abandonnés à même le « sable d’or » (dixit la publicité) par des baigneurs pas très civilisés non plus (sacs en plastique, canettes de boissons gazeuses et de bière, bouteilles en verre, restes de sandwichs, écorces de pastèque et de melon, couches bébé…). Ces agents de nettoyage des temps modernes viennent des bourgades de l’intérieur. Ils perçoivent 5 dinars par jour, moins que le prix d’un petit déj’. D’autres forçats des temps modernes récoltent tout au long de la journée les bouteilles en plastique jonchant les rues pour quelques millimes le kilo. Des sociétés organisées gagnent bien leur vie en centralisant la collecte et le recyclage. La loi du mâle Dans les zones rurales, les femmes vivent sous la coupe de leurs maris, qui bien souvent ignorent ou se moquent du code instituant l’égalité des sexes et les droits de l’épouse. Quand celle-ci se plaint au poste de gendarmerie du village, le mari indélicat est certes arrêté. Mais l’épouse rebelle subit aussitôt la pression de ses propres enfants. Elle retire alors sa plainte et tout repart comme avant. La loi du mâle est ici plus forte que celle de l’État. Rencontrée dans un village, près de Kasserine, à 250 km au sud-ouest de Tunis, une jeune fille de 17 ans raconte, en pleurant, les malheurs de sa mère et la tyrannie de son père, un commerçant de détail. « Il ne veut plus que j’aille à l’école pour poursuivre mes études. Il exige que je travaille été comme hiver comme “bonne” (femme de ménage) à Tunis et que je lui envoie une partie de mon maigre salaire (200 dinars par mois). Si je ne le fais pas, il fera des misères à ma mère. » Jusqu’à présent, elle ne travaillait que pendant les deux mois d’été pour aider la famille et payer ses fournitures scolaires. Elle n’est pas sûre de retourner au lycée le 22 septembre prochain, date de la rentrée scolaire. Que son père puisse échapper aux lois du pays est la preuve que beaucoup reste à faire pour que les droits de la femme et de l’enfant deviennent une réalité dans la Tunisie profonde. (Source: »jeuneafrique.com) le 11 sept. 09) Lien:http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2538p042-043.xml0/-ramadan-pollution-condition-feminine-fete-Tunisie—a-chacun-son-ete-.html  


 

Tunisie : 60 000 diplômés par an et 13000 étudiants dans le privé

11-09-2009    H.T Le nombre des diplômés en Tunisie atteint annuellement 59,900 dont 5,000 ingénieurs. Dans les universités tunisiennes, le taux de réussite a atteint pour l’année universitaire 2008/2009 les  73,4%, soit un point de croissance par rapport  à l’année qui l’a précédée. Ces chiffres ont été présentés par Lazhar Bouaouni ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, qui a aussi précisé en marge de la conférence de presse qu’il a tenue au siège du ministère que le nombre des étudiants ayant été orientés a atteint 75,000. Les services du ministère ont traité  15,000 demandes de réorientation dont le taux de réponse a atteint 75%. Le nombre des étudiants ayant opté pour des  études dans l’un des établissements privés en Tunisie a presque doublé en une seule année en atteignant cette année la barre des 13.000 étudiants. Le nombre des étudiants dans le secteur public continue à croître à son tour, puisqu’à 370.000 étudiants cette année, on enregistre 10.000 nouveaux étudiants. Le ministre a souligné, au cours de cette conférence, que « des efforts sont consentis pour le bon déroulement de cette année universitaire ». Selon  lui, le coût total des services universitaires avoisine les 250 millions de dinars, ainsi que d’autres 100 millions de dinars qui sont alloués  sous forme d’aides aux étudiants issus de familles nécessiteuses et d’autres dont les familles sont installées à l’étranger. 50 millions de dinars vont aux repas dans les restaurants universitaires qui servent 21 millions de repas durant une année universitaire, a encore souligné L. Bouaouni. Pour ce qui est des foyers, le ministre a souligné que quatre villes souffrent d’un manque dans leurs infrastructures, dont la ville de Sfax. Ppar ailleurs, 93 foyers publics sont disponibles et offrent l’habitat   pour 57.000 étudiants alors que 144 foyers privés sont en activité et disposent d’une capacité de 11.000 étudiants.   (Source: »webmanagercenter.com » le 11 sept. 09) Lien: http://www.africanmanager.com/articles/124479.html  

Le Top 10 des choses à faire si tu veux être un Looser (selon les feuilletons de ramadan tunisiens de 2009)

Par : Kiffe Grave Je voudrais juste vous faire par de la souffrance que je me suis infligé pour réaliser ce top 10. Regarder de la merde quand on vient de rompre le jeûne ce n’est vraiment pas la meilleur des choses à faire. Mais que voulez-vous, c’est notre récompense et puis faut bien voir ou passe tout l’argent de la redevance télé!!! Voici donc le Top 10 des choses à faire si tu veux être un Looser (selon les feuilletons de ramadan tunisiens de 2009) –       Fumer le cigare et rire à gorge déployée: ça donnera aux autres l’impression que tu as tout pigé alors qu’en vérité t’es qu’un gros con qui investit dans un cancer de la gorge et/ou des poumons –       Jouer au poker et miser sur tout. Si tu n’as plus d’argent, que les caisses de ta société sont vides, tu peux te rabattre sur ta copine. ça ne coûte rien et tu y gagnes un max! –       Tu échanges ton bureau pour un fauteuil en plastic dans un café idéalement situé. Tu payes des cocktails à tes amis temporaires qui te rappellent à tout bout de champs qu’ils ne couleront pas seuls! –       Prends de la drogue, surtout de la cocaïne. Ne t’inquiète pas, si tu décide d’arrêter, t’as qu’à rester une semaine chez un ami et tout ira bien. C’est comme une grosse grippe. Mais attention, ce n’est pas remboursé par la CNAM, la CNSS,… –       Sois lâche et ne penses qu’à toi. Et s’il y a quelqu’un derrière les barreaux à ta place dis-toi qu’au moins lui n’aura pas à se soucier pour son avenir. Il sera bien nourri, logé,… et plus si affinités –       Si tu cherches a te marier, choisis une femme d’expérience et de préférence soutenue, ça t’évitera à devoir la dresser et puis tu n’auras rien à débourser. Mieux, si tu arrives à te faire soutenir, tu auras gagné le jackpot! –       Achètes-toi un pin’s avec écris -14, tu deviendras alors un vrai « Bad Boys ». Les filles adorent! –       Roules de préférence en voiture américaine. Plus c’est gros, plus ça consomme et plus la planète te remercieras. Je t’expliquerai un jour. –       De temps en temps souffle un bon coup: Pfou. Tu fera naitre en ton interlocuteur une frayeur profonde qui te servira plus tard. Tu peu augmenter l’impact de ce soufflement avec quelques gousses d’oignon ou d’ail. –       Essaye de trouver un rôle même petit dans « Choufli Hall » Bien sûr cette liste n’est pas complète et je vous invite à l’enrichir. (Source : le blog tunisien « Kiffegrave », le 10 septembre 2009) Lien : http://www.kiffegrave.com/  


GB: enquête policière sur des accusations de torture signalées par le MI6

AFP, le 11 septembre 2009 à 15h28 LONDRES – Scotland Yard a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête concernant des accusations de torture contre le MI6, les services de renseignements extérieurs britanniques. L’affaire concerne un Britannique qui n’a pas été identifié et n’est pas liée aux tortures que l’ex-détenu de Guantanamo Binyam Mohamed dit avoir subies, a indiqué un porte-parole de la police britannique, précisant que l’enquête avait été ouverte à la demande du MI6. « Nous pouvons confirmer que l’Attorney general (la baronne Patricia Scotland, principal conseiller juridique du gouvernement, ndlr) a demandé à la police métropolitaine d’enquêter sur un dossier qui a été signalé par les services de renseignements » MI6, a indiqué Scotland yard. Cette enquête « n’est pas liée à Binyam Mohamed mais examine les conditions dans lesquelles un citoyen non britannique a été détenu et l’éventuelle implication de personnel britannique », a ajouté vendredi la police sans plus de précisions. Binyam Mohamed a été détenu à Guantanamo pendant plus de quatre ans avant d’être transféré début février en Grande-Bretagne, pays où il avait résidé à partir de 1994. L’Ethiopien, 30 ans, a affirmé qu’un membre du MI5, les services de renseignements intérieurs britanniques, avait fourni les questions lors des interrogatoires assortis de tortures qu’il a subis dans un site secret au Maroc, après son arrestation au Pakistan en 2002. La police a lancé fin mars une enquête sur le rôle du MI5 dans les tortures présumées infligées à Binyam Mohamed. Evoquant la nouvelle enquête, qui concerne elle le MI6, le ministre des Affaires étrangères David Miliband a confirmé son ouverture dans une lettre à William Hague, porte-parole pour les Affaires étrangères pour le parti conservateur (opposition). « Comme vous le savez, la police enquête déjà sur des accusations liées à Binyam Mohamed. Un cas supplémentaire a par la suite été signalé par l’Attorney general à la police », a écrit le ministre. Selon lui, le MI6 avait agi « de sa propre initiative, sans que que cela soit suscité par une quelconque accusation contre le service de renseignements ou la personne concernée ». Le chef du MI6 John Scarlett a affirmé début août que ses agents n’avaient pas recours à la torture: « Nos officiers attachent autant d’importance que n’importe qui d’autre aux valeurs des droits de l’homme ». « Ils ont également la responsabilité de protéger le pays contre le terrorisme et ces problèmes doivent être débattus et compris dans ce contexte », a-t-il ajouté, soulignant qu’il n’y avait eu « ni torture ni complicité de torture ». L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a appelé « à une enquête complète, impartiale et indépendante » sur toutes les allégations contre des Britanniques de complicité de torture.  


France: accusé de racisme, le ministre de l’Intérieur appelé à démissionner

AFP, le 11 septembre 2009 à 12h44 PARIS, 11 sept 2009 (AFP) – Brice Hortefeux, ministre français de l’Intérieur et fidèle du président Nicolas Sarkozy, se trouvait vendredi au coeur d’une tempête politique, appelé à la démission après la diffusion sur internet d’une vidéo dans laquelle il tient des propos jugés racistes. Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon a jugé que ces déclarations étaient « inqualifiables ». « Beaucoup de voix socialistes se sont élevées pour demander la démission immédiate de Brice Hortefeux », a-t-il ajouté sur la chaîne i-Télé. Sur la vidéo tournée le 5 septembre lors de l’université d’été du parti UMP (droite, au pouvoir) et diffusée sur internet, Brice Hortefeux déclare que « c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes », parlant apparemment des immigrés. L’affaire est d’autant plus malvenue pour le ministre qu’il a récemment sanctionné un préfet, mis mercredi à la retraite d’office parce qu’il était accusé de propos racistes. « Je me dis que le plus raciste des deux, ce n’est pas moi », a d’ailleurs réagi vendredi le haut fonctionnaire, Paul Girot de Langlade, visé par une enquête judiciaire pour « injures publiques à caractère racial ». La dirigeante socialiste Martine Aubry à demandé au ministre de s’appliquer la « même règle », c’est à dire le départ du gouvernement. « Il faut s’appliquer à soi-même ce que l’on fait aux autres : suspension et mise à la retraite d’office », a abondé l’ex-candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal. Une sénatrice Verte, Alima Boumediene-Thiery, s’est dite « scandalisée par les propos proprement racistes de Brice Hortefeux » et elle a demandé « son éviction immédiate du gouvernement ». Du côté des associations, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) a accueilli avec « stupeur mais sans surprise les propos racistes » de Brice Hortefeux. SOS Racisme a exprimé sa « consternation » et demandé au ministre de « s’expliquer publiquement ». Face au tollé, la majorité de droite a organisé la riposte pour défendre le ministre, fidèle parmi les fidèles de Nicolas Sarkozy. Le chef du gouvernement François Fillon a déclaré dès jeudi soir que son ministre de l’Intérieur était « victime d’une campagne de dénigrement assez scandaleuse ». La ministre de la Santé Roselyne Bachelot s’est dite « révoltée par un procès médiatique absolument misérable », tandis que son collègue de l’Education, Luc Chatel regrettait une « polémique ridicule ». Au centre malgré lui de la controverse, le jeune militant UMP d’origine maghrébine qui figure sur la vidéo a assuré que les phrases du ministre avaient été « entièrement sorties du contexte ». Brice Hortefeux, lui même, a assuré qu’il ne parlait pas des immigrés mais des Auvergnats, la région dont il est un élu. Sur la vidéo, diffusée jeudi sur le site internet du journal Le Monde, on peut voir et entendre une militante du parti UMP déclarer à propos d’un jeune d’origine immigrée, prénommé Amine: « Il mange du cochon, il boit de la bière ». Alors qu’il pose pour une photo avec le jeune homme, Brice Hortefeux enchaîne: « Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes ». Collègue de Brice Hortefeux dans un ancien gouvernement français, Azzouz Begag, d’origine algérienne, dit ne pas être surpris. « C’est un vrai bon dérapage franchouillard raciste qui n’a rien d’étonnant venant d’un ministre qui mène une politique xénophobe », a-t-il expliqué. Brice Hortefeux a été, de mai 2007 à janvier 2009, le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale de Nicolas Sarkozy, chargé de mener une politique d’immigration plus stricte qu’auparavant.

 

Le gouvernement soutient Brice Hortefeux, accusé de racisme

Reuters Le 11 sept.-09 Le gouvernement fait bloc derrière Brice Hortefeux, dont l’opposition demande la démission à la suite de la diffusion de propos qu’elle juge racistes dans une vidéo sur internet.  Le ministre français de l’Intérieur se défend d’avoir eu des paroles douteuses à l’endroit d’un jeune militant UMP d’origine maghrébine, affirmant qu’il parlait des Auvergnats. Mais ses explications n’ont pas convaincu les organisations de défense des droits de l’Homme, qui soulignent qu’il n’en est pas à son premier « dérapage. » La vidéo à l’origine de la polémique avait été vue vendredi matin par plus de 566.000 personnes. Après le Premier ministre François Fillon jeudi soir, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a dénoncé sur France Info un « harcèlement » à partir de vidéos sur internet et de propos « sortis de leur contexte » et a écarté toute idée de démission. Plusieurs ministres ont défendu ce fidèle de Nicolas Sarkozy, nommé en juin dernier à l’Intérieur pour relancer la lutte contre l’insécurité après un passage à l’Immigration puis aux Affaires sociales. « Je connais bien Brice Hortefeux, et je trouve complètement incongru d’imaginer qu’il puisse avoir du racisme dans son coeur. C’est pas un type comme ça, c’est un type qui est drôle, qui blague tout le temps », a dit la ministre de l’Economie Christine Lagarde sur Canal+. Pour elle, il s’agit d’une polémique orchestrée par l’opposition. « Ce sont des gens qui sont hostiles (…) et qui veulent le casser, qui sont en train de faire monter une sauce ». « Je suis révoltée par un procès médiatique absolument misérable », a renchéri la ministre de la Santé Roselyne Bachelot sur France 2. C’est une vidéo diffusée sur internet qui est à l’origine de l’affaire. Tournée le 5 septembre sur le campus d’été des Jeunes UMP, à Seignosse, dans les Landes, elle montre Brice Hortefeux s’adressant à un jeune militant d’origine maghrébine, qui sollicite une photo en sa compagnie. Le ministre dit, aux côtés de Jean-François Copé, président du groupe UMP de l’Assemblée nationale, hilare : « Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes. » On entend également l’entourage dire : « Il boit de la bière et mange du cochon ». « ABSOLUMENT EFFRAYANT » Le militant UMP présent sur cette vidéo a défendu le ministre, affirmant ne pas s’être senti insulté. Brice Hortefeux a assuré qu’il faisait référence au « prototype auvergnat » du jeune militant et non à une origine ethnique supposée, ainsi qu’au nombre de personnes qui souhaitaient être photographiées avec lui. La diffusion de cette séquence intervient après la mise à la retraite d’office du préfet Paul Girot de Langlade, soupçonné d’avoir prononcé des propos racistes, à la mi-août, lors d’un contrôle dans un aéroport parisien. L’ex-préfet a estimé qu’après ce « dérapage verbal », Brice Hortefeux devait être lui aussi mis à la retraite d’office. Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, se dit « consternée » par un commentaire « absolument effrayant ». Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, demande la démission du ministre, ainsi que le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot. L’ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a estimé que Brice Hortefeux devait s’appliquer à lui-même « la jurisprudence » concernant le préfet Paul Girot de Langlade. L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) se déclare choquée par des propos « indignes d’un ministre de la République ». Le Mouvement contre la racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) souligne qu’à plusieurs reprises la conversation a porté sur les origines du jeune homme, révélant une « véritable obsession chez ce ministre. » La Ligue des droits de l’homme (LDH) a jugé peu crédible l’explication du ministre disant parler des Auvergnats, soulignant qu’il l’avait déjà utilisée pour justifier des propos similaires sur la secrétaire d’Etat à la Politique de la ville Fadela Amara. « Que répondrons-nous à ceux qui construisent leur fonds de commerce électoral en répétant qu’il y a trop d’Arabes en France ? », demande-t-elle dans un communiqué. Brice Hortefeux avait été chargé au ministère de l’Immigration d’obtenir des résultats chiffrés en matière d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière. Thierry Lévêque et Gérard Bon, édité par Sophie Louet

L’Espagne va envoyer 220 soldats supplémentaires en Afghanistan


Le 11 sept. 09   Le gouvernement espagnol a accepté d’envoyer 220 soldats supplémentaires en Afghanistan, portant à environ un millier le nombre total de ses soldats dans ce pays.   Cette décision doit encore être entérinée par le Parlement, ce qui devrait être fait. La vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, a annoncé cette décision après le conseil des ministres vendredi. Elle a expliqué que l’Espagne voulait contribuer davantage à la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’OTAN pour ramener la stabilité en Afghanistan, alors que les attaques des talibans se poursuivent dans le pays. Les Etats-Unis ont exhorté leurs alliés à envoyer davantage de soldats. L’Espagne dispose de soldats en Afghanistan depuis 2002. Il y en a actuellement environ 1.200 dans le pays, mais 450 d’entre eux ont été envoyés pour contribuer à la sécurité dans le cadre de l’élection présidentielle du mois dernier et doivent rentrer en Espagne quand les résultats définitifs seront connus. AP The Associeted Press: La France poursuivra son « combat contre la barbarie » en Afghanistan Le 11 sept. 09   Rendant hommage aux deux soldats français tués en Afghanistan la semaine dernière, le président Nicolas Sarkozy a répété vendredi que la France y poursuivrait son « combat contre la barbarie », même si elle n’avait pas « ‘vocation à (y) rester indéfiniment ».   Le chef de l’Etat assistait à Vannes (Morbihan) aux obsèques des deux sous-officiers du 3e RIMa tués en Afghanistan. Le sergent Thomas Rousselle et le caporal-chef Johan Naguin sont tombés dans une embuscade le 4 septembre au nord-est de Kaboul. La Légion d’honneur leur a été remise à titre posthume au cours de cet hommage. Les deux soldats ont également été promus au grade supérieur. Rappelant que la France se trouvait en Afghanistan pour aider la population locale « à trouver le chemin de la paix, de la sécurité et du développement », Nicolas Sarkozy a noté qu’il s’agissait d’un « combat contre la barbarie, contre l’obscurantisme ». « La France poursuivra ce combat parce que c’est son devoir, parce que c’est sa responsabilité, parce que c’est son honneur », a-t-il poursuivi. « La France n’a pas vocation à rester indéfiniment en Afghanistan », a-t-il ajouté. « Mais nous resterons le temps nécessaire à l’avènement d’un Etat afghan souverain, librement choisi par les Afghans, respectueux des droits fondamentaux des personnes, capable de prendre en main son destin sans être une menace pour le reste du monde ». Alors que 31 soldats français ont été tués en Afghanistan depuis 2001, le chef de l’Etat a souligné que « ce sacrifice n’aurait aucun sens si nous laissions le terrorisme, si nous laissions des factions moyenâgeuses, des barbares, triompher ». « Ce sacrifice n’aurait aucun sens si nous abandonnions le peuple afghan à ce qu’il faut bien appeler ses bourreaux », a-t-il conclu. AP  

Flambée de violences à la frontière israélo-libanaise

(AFP) – le 11 sept. 09 TYR, Liban — Des roquettes ont été tirées vendredi du sud du Liban sur le nord d’Israël, suscitant une riposte immédiate de l’Etat hébreu qui a bombardé un village libanais, selon des sources de sécurité. Deux roquettes ont été tirées sur le nord d’Israël à partir du village de Qlailé, situé à 15 kilomètres de la frontière avec l’Etat hébreu, a indiqué un responsable des services de sécurité. En Israël, l’armée a fait état de la chute en territoire israélien de plusieurs roquettes tirées à partir du sud du Liban, et confirmé y avoir riposté. « Plusieurs roquettes tirées depuis le Liban ont explosé cet après-midi sur le secteur-ouest de la Galilée sans faire de blessé », a déclaré à l’AFP un porte-parole. « Nos forces ont riposté à ces tirs », a-t-il ajouté sans autre précision. « Nous considérons cet incident comme très grave, et estimons que le gouvernement et l’armée libanaise ont pour responsabilité d’empêcher de telles attaques », a-t-il encore dit. « Des débris d’au moins une roquette Katioucha ont été découverts dans le secteur de la ville de Naharyah et du kibboutz Guesher Aziv », dans l’ouest de la Galilée, a indiqué pour sa part une source policière. Des témoins ont indiqué avoir entendu « des explosions ». Dans une riposte immédiate, l’armée israélienne a tiré au moins huit roquettes sur le village de Qlailé, a indiqué l’armée libanaise. Des ambulances se sont dirigées sur les lieux à partir de la ville côtière de Tyr, distante de quelques kilomètres de Qlailé. La route côtière du sud-Liban était vide, à l’exception de patrouilles de la Force de l’ONU au Liban (Finul), selon un correspondant de l’AFP sur place qui a fait état d’un retour au calme 10 minutes après le bombardement du village. Les tirs de roquettes sur Israël n’ont pas été revendiqués. Ils surviennent en pleine crise gouvernementale au Liban, au lendemain de la décision du chef de la majorité parlementaire Saad Hariri de renoncer à former un gouvernement d’union en raison de divergences avec la minorité menée par le Hezbollah chiite. En janvier et en février derniers, plusieurs roquettes se sont abattues sur le nord d’Israël, faisant un blessé. Le Hezbollah, contre lequel l’Etat hébreu a mené une guerre en 2006 après l’enlèvement par le mouvement de deux soldats israéliens qui sont morts, a nié toute implication. Le 14 août, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait dit qu’il se tenait prêt pour un affrontement militaire avec Israël tout en écartant la possibilité d’une guerre dans un avenir proche. Avant lui, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti le gouvernement libanais qu’il « serait tenu pour responsable de toute attaque provenant de son territoire ». En juillet-août 2006, l’Etat hébreu a mené contre le Hezbollah une guerre de 34 jours au terme de laquelle il n’est pas parvenu à le neutraliser. Le conflit a fait plus de 1.200 morts, en majorité des civils, côté libanais, et 160 morts côté israélien, pour la plupart des militaires. Il a détruit une grande partie de l’infrastructure au Liban. Après la guerre, l’armée libanaise s’est déployée dans le sud du Liban aux côtés de la Finul. 2009 AFP.  

Un accord d’association UE-Syrie pourrait être conclu en octobre

AFP, le 11 septembre 2009 à 15h40 BRUXELLES – L’Union européenne pourrait décider en octobre de conclure un accord d’association avec la Syrie, dernier pays méditerranéen avec la Libye à ne pas être lié à l’UE par un tel texte, ont indiqué vendredi des sources diplomatiques à Bruxelles. Alors qu’une première mouture d’un projet d’accord attend depuis 2004 d’être approuvée par les gouvernements européens, la présidence suédoise devrait en soumettre prochainement une version actualisée aux ministres des Affaires étrangères de l’UE, a indiqué un diplomate européen. « J’ai bon espoir que ce soit en octobre », a-t-il précisé. Pour le moment, les Pays-Bas émettent encore des réserves liées notamment aux questions de droits de l’Homme dans le texte, mais une solution pourrait être trouvée prochainement, selon plusieurs sources diplomatiques. L’UE souhaite à travers cet accord envoyer « un signal » susceptible d’encourager Damas à jouer un rôle constructif au Proche-Orient, souligne une autre source diplomatique, et ce au moment où les Etats-Unis tentent de relancer les négociations de paix israélo-israéliennes. Les Syriens peuvent compter sur le soutien de Paris qui souhaite « parvenir au plus tôt à un accord », indique un diplomate européen. Selon une autre source diplomatique, la France, qui avait été l’initiatrice de l’Union pour la Méditerranée, souhaite aussi « remercier Damas de son rôle d’intermédiaire » dans la libération sous caution en août de Clotilde Reiss, cette Française de 24 ans arrêtée en Iran pendant les manifestations de juillet et accusée d’espionnage. Les accords d’association permettent à l’UE d’octroyer des aides financières moyennant l’engagement des pays signataires à poursuivre certaines réformes. La conclusion d’un accord d’association UE-Syrie a été bloquée pendant plusieurs années, à la suite de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en février 2005, imputé malgré ses démentis à Damas, à la suite duquel l’UE avait gelé ses contacts avec la Syrie. Mais l’établissement de relations diplomatiques entre Damas et Beyrouth, la participation de la Syrie à l’Union pour la Méditerranée et surtout le rôle que pourraient jouer les Syriens dans les négociations de paix au Proche-Orient ont permis de relancer les pourparlers sur un accord d’association. AFP  

Iran: Khamenei défendra le droit au nucléaire, met l’opposition en garde

AFP, le 11 septembre 2009 à 13h26 Par Siavosh GHAZI – TEHERAN, 11 sept 2009 (AFP) Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a affirmé vendredi que son pays resterait ferme pour défendre ses droits nucléaires et prévenu l’opposition que le régime agirait également avec détermination contre ceux qui le combattent en Iran. « Il faut rester ferme pour défendre ses droits au nucléaire. Y renoncer, que ce soit dans le domaine nucléaire ou autre, signifie le déclin », a-t-il déclaré lors de la prière du vendredi à Téhéran. « Nous emprunterons le chemin du déclin si (…) au lieu de résister aux oppresseurs, nous nous montrons faibles face à eux et que nous reculons », a-t-il expliqué. Cette déclaration intervient alors que l’Iran a remis son « paquet de propositions » aux puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne), qui mènent depuis plusieurs années des négociations en vue de régler la crise nucléaire. A ce sujet, un porte-parole du diplomate en chef de l’Union européenne Javier Solana a estimé vendredi que l’Iran n’avait pas répondu aux questions posées. La veille, les grandes puissances s’étaient déjà montrées sceptiques. Publicité   Téhéran veut « un cadre international » contre la menace que constituent les armes nucléaires, avait pour sa part noté jeudi Mojtaba Samareh Hachemi, un proche conseiller du président Mahmoud Ahmadinejad, dans un entretien au Washington Post. « Nous pouvons concevoir, avec la coopération de tous les pays, un cadre international empêchant la recherche, la production, la détention et la multiplication des armes nucléaires, et qui aille aussi vers la destruction des armes nucléaires actuelles », avait-il expliqué. L’Iran refuse toujours de suspendre son programme d’enrichissement d’uranium, comme l’exige le Conseil de sécurité, qui a voté une série de sanctions contre Téhéran. Vendredi, l’ayatollah Khamenei, tout en affirmant qu’il ne fallait pas céder sur le nucléaire, a parallèlement mis en garde l’opposition du pays. « Le régime islamique agira avec détermination contre ceux qui ont sorti leur épée pour le combattre », a dit le numéro un iranien. AFP  

Ouïghours: Kadeer exhorte le monde à exercer une pression sur la Chine

 
AFP, le 11 septembre 2009 à 15h53 PRAGUE, 11 sept 2009 (AFP) – PRAGUE – La dissidente ouïghoure Rebiya Kadeer a exhorté vendredi à Prague les pays démocratiques à exercer une pression sur la Chine et « autres dictatures », en faveur du respect des droits de l’Homme et des minorités. « J’exhorte la communauté internationale et les pays démocratiques (…) à accélérer la pression en vue de sauvegarder la culture et l’identité uniques des minorités ethniques en Chine », a-t-elle déclaré, au cours d’une conférence à Prague « La Chine ne peut pas s’isoler du reste du monde, donc une pression de la communauté internationale et des pays démocratiques est d’une grande importance », a souligné la dissidente ouïghoure. Mme Kadeer participe dans la capitale tchèque à la conférence « Paix, Démocratie et Droits de l’Homme en Asie », organisée par la fondation Forum 2000 co-fondée par l’ex-président tchèque Vaclav Havel, artisan de la « révolution de velours » en 1989. Les autorités de la Chine accusent Rebiya Kadeer d’avoir fomenté les violences qui ont éclaté en juillet dans le Xinjiang, que les Ouïghours appellent Turkestan oriental. Pékin a aussi vigoureusement protesté contre l’arrivée de la dissidente ouïghoure à Prague. Mme Kadeer, âgée de 62 ans, rejette catégoriquement les accusations de Pékin. Selon elle, « le gouvernement chinois tente d’assimiler voire de détruire la culture des minorités, le plus rapidement possible ». « Mais j’espère qu’un jour, la Chine (…) et aussi d’autres dictatures, seront obligées d’accepter l’appel de la communauté internationale au respect des droits des minorités », a-t-elle dit. De son côté, le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, également présent à la conférence pragoise, a déclaré que la démocratie en Chine « doit être apportée par le peuple lui-même, et non par une force externe ». « Notre vrai espoir, ce sont les peuples et non les gouvernements », a-t-il ajouté, avant de souligner que le peuple chinois a surtout besoin de l’information correcte sur la situation en Chine. « Le peuple chinois a le droit de connaître la réalité. Le gouvernement dirige le peuple sur une mauvaise voie », a indiqué le dalaï-lama. Mais Rebiya Kadeer a insisté sur la nécessité d’une pression externe. « La Chine ne permet aucune opposition, aucune groupe politique organisé, aucun mouvement politique », a-t-elle dit. « Si les efforts du peuple local épris de démocratie et la pression venant de l’étranger s’unissent, la démocratie s’imposera en Chine », a souligné la dissidente ouïghoure. Mme Kadeer a également demandé aux autorités chinoises d' »essayer de comprendre nos bonnes intentions » et de s’asseoir à la table des négociations. « Le temps est venu pour le gouvernement de la Chine de s’asseoir et de parler avec moi, avec sa sainteté le dalaï-lama et avec toutes les communautés chinoises non-Hans, victimes de persécutions pour ne pas être d’accord avec la politique officielle d’une seule Chine », a-t-elle souligné. AFP

 

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