Une journaliste et défenseur de droits humains tunisienne lauréate du Prix danois de la paix Danish Peace Award goes to Tunisian journalist and Human Rights defender. AP: Tunisie: neuf salafistes djihadistes condamnés à des peines de cinq à quinze ans de prison Mokhtar YAHYAOUI: En défense de Fouad Mourtada Le Temps: Me Mohamed Jemour « Je déplore les règlements de compte entre des confrères et le Bâtonnier » Le Monde: Ali Benhadj “Il faut trouver, d’urgence, une solution politique en Algérie” Le Monde: Le nouveau langage de l’ex-“Grand Inquisiteur” Le Monde Diplomatique: Algérie, le retour du FIS AFP: Algérie: le tourisme une priorité nationale, selon le président Bouteflika
Fondation danoise pour la Paix (Fredsfonden)
Communiqué de presse
Une journaliste et défenseur de droits humains tunisienne lauréate du Prix danois de la paix
Le 7 février, la Fondation danoise pour la Paix (Fredsfonden) a déscerné son Prix de la paix 2008 à la journaliste tunisienne et défenseur des droits de l’homme Sihem Bensedrine. Sihem Bensedrine est co-fondatrice et porte-parole de l’organisation tunisienne des droits de l’homme Conseil National Pour Les Libertés en Tunisie (fondé en 1998), qui travaille contre la corruption dans le système judiciaire, contre l’oppression des femmes, contre l’usage de la torture, de persécution et de L’emprisonnement des opposants politiques au régime de Ben Ali. Comme journaliste, Sihem Bensedrine a écrit au sujet de violations des droits humains en Tunisie et dans la région nord-africaine pendant plus de 20 ans. « Sihem Bensedrine est une courageuse et infatigable défenseur des droits humains, de la démocratie et de la liberté d’expression. Elle est le genre de personne que tout dictateur craint et peur d’avoir parmi son peuple. Elle ne peut ni ne veut être réduite au silence. Et crontrairement à nous, elle risque quelque chose en le faisant. Elle est la preuve vivante que dans le monde arabe, une vigoureuse lutte pour les idéaux exprimés dans la déclaration des Nations unies sur les droits de l’homme, est en cours. » a déclaré Sune Skadegaard Thorsen, président de la Fondation danoise pour la Paix, à cette occasion où nous allons célébrer cette année, le 60e anniversaire de la déclaration des Nations unies sur les droits de l’homme. Sihem Bensedrine a été la co-fondatrice de plusieurs médias indépendants, qui ont été fermés ou bloqués par les autorités tunisiennes. À l’heure actuelle, elle essaie d’établir une radio indépendante dans le pays, et le journal online Kalima, que Bensedrine a lancé, est publié à partir de l’étranger. Une grande partie du travail que fait Sihem Bensedrine consiste à établir des réseaux entre les différentes organisations de droit humains dans le monde arabe. Entre autres choses, elle a lancé un réseau nord-africain pour la liberté d’expression et une presse libre. Elle a aidé à former des journalistes iraquiens, et elle est impliquée dansun réseau du PEN arabo-scandinave visant à créer davantage de centres PEN dans le monde arabe. Sihem Bensedrine vit en Tunisie, mais est forcée de passer beaucoup de temps à l’étranger parce que c’est la seule façon dont elle peut avoir accès aux médias libres et être en mesure de diffuser des informations sur la situation dans son pays d’origine, mais aussi parce qu’elle, ainsi que sa famille et ses amis, vivent sous une forte pression de la part des autorités tunisiennes qui tentent de bloquer leur travail par des menaces, des harcèlements et même l’emprisonnement. Sihem Bensedrine a séjourné à Copenhague du 6 au 9 Février 2008 pour recevoir le Prix de la paix danois . The Danish Peace Foundation est une fondation privée et indépendante dont l’objectif est d’oeuvrer pour la paix, le désarmement et les droits humains aux niveaux national et mondial. La Fondation a été créée en 1981 par les regrettés Lise et Niels Munk Plum Le prix de la Paix a été décerné 14 fois. Parmi ceux qui ont reçu cette distinction : la journaliste russe Anna Politkovskaja (2005). Le projet de réconciliation de la jeunesse Bosniaque-danoise, Open Fun Football School (1999), Aprodeh, l’organisationen péruvienne de droits humains (1997). MOSOP, L’organisation du Nigeria Ogoni (1996). Black Sash, l’organisation des femmes sud-africaines (1995). Le Cercle de Belgrade de l’indépendance Yoguslavian x-station radio B-92, ainsi que la campagne anti-guerre croate (1993). Le village de Beit Sahour, près de Jérusalem dont les citoyens ont largement usé de désobéissance civile. L’expert nucléaire israélien Mordechai Vanunu (1988) et l’écrivain hongrois György Konrad (1986). Le Prix danois de la paix est doté de 50,000 couronnes danoises. D’autres informations complémentaires peuvent être fournies par la Foundation danoise pour la paix : Mme Mille Rode (directrice exécutive): Téléphone +45 32 95 44 17
ou par courriel: fredsfonden@fredsfonden.dk
PRESS RELEASE
Danish Peace Award goes to Tunisian journalist and Human Rights defender.
On February 7th the Danish Peace Foundation (Fredsfonden) gives their 2008 Peace Award to the Tunisian journalist and human rights defender Sihem Bensedrine.
Sihem Bensedrine is a co-founder and spokesperson for the Tunisian Human Rights organisation Conseil National Pour Les Libertés En Tunisie (founded in 1998), which works against corruption in the legal system, against oppression of women, against the use of torture, persecution and imprisonment of political opponents to the Ben Ali-regime.
As a journalist for more than 20 years Sihem Bensedrine has been writing about human rights abuses in Tunisia and in the North African region.
”Sihem Bensedrine is a brave and indefatigable defender of human rights, of democracy and of freedom of expression. She is the kind of person that any dictator would hate and fear to have among his people. She cannot and will not shout her mouth. And opposite to us, she is risking something by doing so. She is a living proof, that also in the Arab world a strong fight for the ideals expressed in the UN-declaration on Human Rights, is taking place.” says Sune Skadegaard Thorsen, chair of the Board in the Danish Peace Foundation. This year it is the 60 anniversary of the UN declaration on Human Rights.
Sihem Bensedrine has been the co-founder of several independent Medias, which has been closed or blocked by the Tunisian authorities. Right now she is trying to establish an independent radio in the country, and the internet based newspaper Kalima, which Bensedrine has initiated, is to day produced from abroad.
A large part of the work Sihem Bensedrine is doing consists in establishing networks between various different human right organisations in the Arab world. Among other things she has initiated a North African network for freedom of expression and a free press. She has been lecturing Iraqi journalists and she is involved in an Arab-Scandinavian PEN-network aiming to establish more PEN centres in the Arab world.
Sihem Bensedrine is living in Tunisia but is forced to spend a lot of time abroad because that is the only way she can get access to free Medias and be able to circulate information about the situation in her home country, but also because she, as well as her family and friends, are living under a heavy pressure from the Tunisian authorities who are trying to block their work through threats, harassment and even imprisonment.
Sihem Bensedrine is in Copenhagen to receive the Danish Peace Award on February 6th – 9th 2008
The Danish Peace Foundation is a private, independent foundation which aims is to work for peace, disarmament and human rights nationally and globally. The Foundation was established in 1981 by the late Lise and Niels Munk Plum
The Peace Prize has been awarded 14 times. Among those who have received the award is the the Russian journalist Anna Politkovskaja (2005). The Bosnian-Danish reconciliation youth-project, Open Fun Football School (1999), The Peruvian human right organisationen Aprodeh (1997). The Nigerian Ogoni-organisation MOSOP (1996). The South African women organisation Black Sash (1995). The Beograd Circle and the independent x-Yoguslavian radio station B-92, together with the Croatian anti-war campaign (1993). The village Beit Sahour near Jerusalem in which the citizens has made extensive civil disobedience. The Israeli nuclear technician Mordechai Vanunu (1988) and the Hungarian writer and debater György Konrad (1986).
The Danish Peace Award consists in 50.000 Danish kroner.
Further questions and information can be provided by the Danish Peace Foundation, Ms. Mille Rode (executive director): Phone +45 32 95 44 17 or email: fredsfonden@fredsfonden.dk
Tunisie: neuf salafistes djihadistes condamnés à des peines de cinq à quinze ans de prison
AFP, le 10 février 2008 à 20h35
CAN-2008: le palmarès de la Coupe d’Afrique
ACCRA, 10 fév 2008 (AFP) – Palmarès de la Coupe d’Afrique des nations de football, dont l’Egypte a remporté l’édition 2008 dimanche:
1957: Egypte (au Soudan)
1959: Egypte (en Egypte)
1962: Ethiopie (en Ethiopie)
1963: Ghana (au Ghana)
1965: Ghana (en Tunisie)
1968: Congo-Kinshasa (actuelle RDC) (en Ethiopie)
1970: Soudan (au Soudan)
1972: Congo (au Cameroun)
1974: Zaïre (actuelle RDC) (en Egypte)
1976: Maroc (en Ethiopie)
1978: Ghana (au Ghana)
1980: Nigeria (au Nigeria)
1982: Ghana (en Libye)
1984: Cameroun (en Côte d’Ivoire)
1986: Egypte (en Egypte)
1988: Cameroun (au Maroc)
1990: Algérie (en Algérie)
1992: Côte d’Ivoire (au Sénégal)
1994: Nigeria (en Tunisie)
1996: Afrique du Sud (en Afrique du Sud)
1998: Egypte (au Burkina Faso)
2000: Cameroun (au Ghana et Nigeria)
2002: Cameroun (au Mali)
2004: Tunisie (en Tunisie)
2006: Egypte (en Egypte)
2008: Egypte (au Ghana)
. Ont gagné la compétition:
Six fois: Egypte
Quatre fois: Cameroun, Ghana
Deux fois: Nigeria, République démocratique du Congo
Une fois: Afrique du Sud, Algérie, Congo, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Maroc, Soudan, Tunisie.
AFP
Nouveau site
Bonjour,
Je vous écris ce message pour vous signaler la naissance cette année d’un nouveau site
Plus de 10 000 documents sur la naissance de l’islam. Dans un but de dévoilement, scientifique et critique, et parfois moqueur. Il s’agit de la plus grosse ressource documentaire sur le sujet, au contenu souvent inédit.
C’est une petite équipe d’universitaires qui s’en est chargé.
Une nouvelle version est en préparation, revue et augmentée. Elle comptera 2450 pages et sera disponible au début de 2008.
Allez voir.
(Source: Message reçu de M. “Gilles COURTIEU” <courtieu.gilles@wanadoo.fr > , le 10 février 2008)
En défense de Fouad Mourtada
par Mokhtar YAHYAOUI
Au Maghreb, comme dans tout le monde arabe en général, il y a une différence de degrés et non de genre sur tout ce qui se rattache au chapitre de LIBERTE. La prohibition, l’interdiction et la censure sont la règle dont la répression est l’unique résultat. Parfois on se réjouit de quelques aspects de permission « dites ouverture » mais ce n’est qu’un leurre la liberté est antinomique avec les systèmes de gouvernance en vigueur. L’actualité n’arrête pas de nous le rappeler matin et soir par les méthodes d’intervention des appareils de répression. La prison reste le dernier lieu ou sont condamnés à échoués les accusés de mal penser.
Avec l’affaire Mortada le Maroc aura enfin son prisonnier d’internet. Fouad Mortadha c’est Zouhair Yahyaoui en Tunisie, c’est Kareem Amer en Egypte, c’est FOUAD AL-FARHAN en Arabie Saoudite pour ne citer que des victimes devenus célèbres par le sort qui leur avait été réservés à cause de la facilité d’expression qu’Internet leurs leur avait donné. Toutes les affaires que symbolisent les cas de ces jeunes individus conduisent à se poser les mêmes questions : Pourquoi ce qui est toléré ailleurs se trouve paradoxalement interdit chez nous ? Pourquoi on a tant peur de ce qui peut être exprimé ? Pourquoi tant de brutalité dans les réaction de nos autorités ? En Réalité on n’a pas besoin de se poser plus de question pour savoir qui est à l’origine de la situation que vie toute notre région marquée par l’intolérance et le terrorisme dans ce lien de cause à effet.
Fouad Mortadha est accusé d’usurper l’identité du prince Moulay Rachid frère du roi sur « Facebook », Un espace fictif ou tout un chacun peut rêver en adoptant le portrait qui lui plait.
Est-il criminel d’usurper l’identité d’un Prince royal? Se demandait « Ibn Kafka » sur son blog avant d’entrer dans une discussion détaillée d’interprétation des textes sur la question : Le délit d’usurpation d’identité est certes réprimé par l’article 385 du Code pénal, mais dans des termes qui excluent son application dans le cas présent: ” quiconque, dans un acte public ou authentique ou dans un document administratif destiné à l’autorité publique, s’attribue indûment un nom patronymique autre que le sien, est puni d’une amende de 200 à 1.000 dirhams “. Pour les non-juristes, un acte public est un acte émanant de l’autorité publique. Aucun des éléments de cette infraction ne sont donc réunis dans ce cas précis…
Pour « L’ARBI » qui se positionne d’emblée « En défense de Fouad Mourtada » En prenant soin de préciser « ceci n’est pas, bien évidemment, un mémoire juridique mais un simple rappel de faits et du contexte » il fait étayer sa position en 18 points ou on pouvait lire qu’« Un profil Facebook est une page identifiant une personne, réelle ou fictive, et lui permettant d’entrer en contact avec d’autres internautes. » qu’ « On dénombre plusieurs faux profils de chefs d’Etats et de gouvernement, de personnalités du monde de l’art de la culture et du sport sur Facebook. » et que « Facebook permet sur simple demande d’annuler ces faux profils.
Ainsi en Novembre 2007 Facebook a annulé le profil de l’ancien premier ministre français Alain Juppé sur demande de son entourage. Mais à ce jour aucun chef d’Etat ou de gouvernement et aucun membre d’une famille royale n’a demandé l’annulation de son faux-profil, bien que ces derniers prolifèrent, préférant les ignorer et faire la part des choses. » et en fin que « Les faux profils de personnalités célèbres sont souvent crées par des fans ou des inconnus, parfois par insouciance et par malice. Ils nuisent rarement à l’image et la réputation des personnalités concernées et ne sont jamais suivis par des effets au delà des frontières internet. Encore moins de procédures judiciaires. »
Ses efforts didactiques d’expliquer un monde régit par la liberté à des adeptes d’une conception totalement opposée de l’autorité sont digne d’intérêt.
« Motic » quant à lui il commence son plaidoyé « En défense de Fouad Mourtada » par un lucide rappel de la réalité :
Le Maroc se distingue de tous les autres pays du monde par le blocage de l’accès au service Google Earth (depuis août 2006) et aux images de Google Maps (depuis l’été 2007). Le Maroc bloque l’accès à la plate-forme Live Journal (depuis deux ans). Le Maroc a bloqué l’accès à Youtube en 2007. Le Maroc bloque en permanence l’accès à plusieurs autres sites dont des sites proposant une navigation anonyme sur Internet comme Multiproxy et Anonymiser.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le Maroc semble être sur la voie de créer un autre précédent mondial pour se distinguer encore davantage et persister dans cette maladresse de la gestion des nouvelles technologies et d’Internet. Le Maroc est sur la voie de briser la carrière d’un Ingénieur d’État, diplômé de l’École Mohammedia d’Ingénieurs, apparemment uniquement pour avoir créé un profil sur le site Facebook au nom d’un membre de la famille royale.
Pour conclure que « L’utilisation de pseudos sur divers sites ou forums est très courante. La plupart du temps elle ne vise que l’utilisation du site plus librement sous couvert d’anonymat. C’est d’ailleurs l’une des particularités d’Internet. Souvent, ceux qui choisissent des pseudos optent pour ceux de personnages favoris de films ou de romans. Il n’est pas du tout rare que des internautes utilisent les pseudos de personnalités connues et de célébrités. Généralement, il s’agit de personnalités auxquelles l’internaute s’identifie le plus ou de personnalités qu’il admire. »
Si Mortada n’a fait que rêver par le portrait qu’il a choisi d’endosser, le cauchemar auquel son rêve l’a amener ne doit pas nous dissuader de continuer à rêver de voir un jour nos pays débarrassés à jamais de cette police qui ne se contente plus de censurer l’avenir et la vie de toute une génération mais veut censurer ses rêves aussi. On le défendons c’est notre propre rêve qu’on défend : chacun de nous veut se sentir prince dans son pays.
(Source : Le blog « TunisiaWatch » le 11 février 2008)
Lien : http://tunisiawatch.rsfblog.org/
Ce malaise persistant au sein du corps des Avocats…
Me Mohamed Jemour, ex-secrétaire général du Conseil de l’Ordre des Avocats :
« Je déplore les règlements de compte entre des confrères et le Bâtonnier »
Interview réalisée par : Néjib SASSI
Plus de cinq mille avocats vivent actuellement une ambiance mitigée avec, d’un côté, une vague de contestation de la gestion du Conseil de l’Ordre, élu en juin 2007 et à sa tête le Bâtonnier Me Béchir Essid et de l’autre, une effervescence quant à la campagne électorale du Comité directeur de l’Association Tunisienne des Jeunes Avocats (ATJA) dont les élections se tiendront le 8 mars 2008.
La contestation s’est transformée en un règlement de compte notamment entre le Bâtonnier et des avocats qui lui reprochent des dépassements dans la gestion des finances du Conseil. L’assemblée générale informative du Conseil de l’Ordre du 19 janvier dernier, a été le cadre d’altercations entre les deux parties sur fond de la campagne électorale du Comité directeur de l’ATJA qui bat son plein. Les deux parties étant en train de nouer des alliances pour former leur liste respective.
Pour en savoir plus nous avons invité Me Mohamed Jemour, ancien secrétaire général du Conseil de l’Ordre des Avocats qui s’est présenté à l’élection de la présidence de la section de Tunis du Conseil de l’Ordre, en juin 2007. (Interview)
• Le Temps : Maître, l’Assemblée générale informative du Conseil de l’Ordre des Avocats tenue le 19 janvier dernier, a connu des altercations entre certains intervenants et le Bâtonnier Me Béchir Essid. Quelles sont, d’après vous, les causes ?
-Me Mohamed Jemour : Apparemment, le Bâtonnier n’a pas apprécié que des avocats aient signé une pétition pour appeler à la tenue d’une assemblée générale du Conseil de l’Ordre pour les informer des négociations en cours avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Le Bâtonnier a aussi appris les critiques émanant de certains avocats et qui concernent la gestion du Conseil de l’Ordre, notamment sur le plan financier. Des critiques parfois acerbes. Ce fut des causes de la tension qui a régné lors de cette assemblée. En plus, il y avait malheureusement, des confrères qui voulaient régler leur compte avec Me Béchir Essid et avec le président de la section de Tunis du Conseil de l’Ordre, Me Abderrazak Kilani. Ce sont des règlements de comptes électoraux surtout en ce qui concerne la présidence de la section de Tunis. Donc, la tension est nourrie de part et d’autre.
Ce que je déplore, c’est que plusieurs intervenants aient placé leurs interventions dans ce cadre et peu d’intervenants ont évoqué les revendications de la profession et les problèmes des avocats et surtout les pourparlers avec le ministère alors que cette assemblée devait avant tout examiner les questions en cours de discussion entre le Conseil de l’Ordre et le ministère, notamment celle de la couverture sociale des avocats, de l’Institut Supérieur des Avocats et du champ d’intervention de l’avocat.
• Une pétition a circulé lors de cette assemblée qui accuse le Bâtonnier des dépassements dans la gestion des finances du Conseil de l’Ordre. Qu’en pensez-vous ?
-Je crois que les critiques relatives à la gestion des affaires du Conseil de l’Ordre devaient être, à supposer qu’elles soient fondées, adressées à tout le Conseil de l’ordre et non seulement au Bâtonnier. Toutes les décisions ont été prises par la majorité des membres du Conseil de l’Ordre même si le Bâtonnier a une autorité plus influente que les autres membres. Je crois aussi que l’évaluation de la gestion du Conseil se fait par une assemblée générale ordinaire. L’assemblée du 19 janvier a pour ordre du jour d’informer les avocats sur les négociations avec le ministère.
• Concernant ces négociations, vous évoquez la question de l’Institut Supérieur des Avocats, alors que les textes relatifs à cet Institut ont déjà été publiés.
-Il est vrai que le texte fondateur, c’est-à-dire, la loi de mai 2006, n’a pas été révisée malgré l’opposition du Conseil de l’Ordre précédent présidé par l’ex-Bâtonnier, Me Abdessattar Ben Moussa et, à ma connaissance, l’actuel Conseil de l’Ordre et Me Béchir Essid, n’ont pas reconsidéré cette opposition. Bien entendu, les textes d’application en récurrence le décret n°2699, du 31 octobre 2007, et l’arrêté du 9 novembre 2007, ne pouvaient pas contredire la loi de mai 2006. Ils sont élaborés dans la même logique de mainmise des ministères sur cet institut. Les deux textes ont confirmé d’une manière plus prononcée la marginalisation du Conseil de l’Ordre quant à la direction et à la gestion de cet institut. Les projets du décret et de l’arrêté n’ont pas été soumis au Conseil de l’Ordre même pour avis, avant leur adoption et leur publication alors que le Conseil de l’Ordre et les avocats sont les premiers concernés.
Ce que les avocats attendent du Conseil de l’Ordre actuel et du Bâtonnier, c’est une position claire à l’égard de ces textes d’application comme l’a fait le précédent Conseil et l’ex-Bâtonnier, Me Ben Moussa, lorsque la loi de mai 2006 a été adoptée.
• Mais, les négociations sont en cours avec le ministère et le Bâtonnier a souligné lors de l’assemblée l’état d’avancement de ces pourparlers.
-Il me semble que le Conseil de l’Ordre et le Bâtonnier ne font que négocier et ce, sans limiter une durée pour ces négociations. Toute négociation quel que soit l’objet sur lequel elle porte, doit avoir une limite dans sa durée afin que les parties concernées puissent dresser un bilan de ces négociations, pour évaluer et décider les mesures à prendre. Cette attitude est contraire à celle adoptée par Me Essid, lors de son premier mandat.
• Mais en ce qui concerne la question de la couverture sociale, le Bâtonnier a dit clairement que le projet de loi est en cours de finition.
-Je souhaite sincèrement que les avocats bénéficient d’une couverture sociale qu’ils réclament depuis des années. Mais jusqu’à présent il n’y a pas de projet de texte, ni un accord préalable. Lors de l’assemblée du 19 janvier, les avocats présents se sont rendus compte qu’il n’y a rien de concret en ce sens. Le Bâtonnier a fait état de la disposition des autorités pour trouver une solution à cette question sans plus. Je déplore qu’on n’implique pas dans ces négociations les avocats qui connaissent parfaitement ce dossier. Le Conseil de l’Ordre a intérêt de profiter de l’expérience de ses confrères pour faire avancer les négociations avec le ministère et arriver à obtenir la meilleure couverture sociale qui assure une protection des avocats contre les risques de la vie.
• La campagne électorale pour les élections du Comité directeur de l’Association Tunisienne des Jeunes Avocats (ATJA) bat son plein. Parlez-nous de ces élections…
-Je ne fais plus partie des jeunes avocats et je n’ai pas de leçons à, leur donner. J’espère seulement que ces élections se dérouleront dans une ambiance démocratique et sereine qui respecte les statuts de l’Association sans aucune influence. J’espère aussi qu’on ne vivra pas les conditions dans lesquelles se sont déroulées les dernières élections de mars 2006, j’espère que les jeunes avocats choisiront ceux qui, tout en défendant leurs aspirations, sauvegardent l’indépendance de l’ATJA de toutes les parties (partis politiques), y compris, le parti au pouvoir.
(Source : « Le Temps Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 11 février 2008)
Ali Benhadj, cofondateur du Front islamique du salut (FIS, dissous)
“Il faut trouver, d’urgence, une solution politique en Algérie”
ALGER ENVOYÉE SPÉCIALE
L’Algérie est secouée depuis plusieurs mois par des attentats kamikazes revendiqués par Al-Qaida au Maghreb islamique. Comment réagissez-vous à ces attaques ?
Rien n’assure qu’il s’agisse d’Al-Qaida. Plusieurs membres du gouvernement algérien disent qu’ils ont eux-mêmes des doutes. Je crois, pour ma part, qu’Al-Qaida a une existence dans les médias en Algérie, non sur le terrain. Mais cela arrange le pouvoir de le faire croire, comme les Etats-Unis qui lui donnent une importance surdimensionnée.
Qu’il s’agisse ou non d’Al-Qaida, vous ne condamnez donc pas explicitement ces attentats kamikazes ?
La solution n’est pas de critiquer ou de condamner. Il faut régler le problème à la racine, c’est-à-dire trouver une solution politique. On ne peut pas se contenter d’une réponse strictement sécuritaire et transformer Alger en une gigantesque caserne. J’ai transmis des propositions au président Bouteflika. Il ne m’a pas répondu. Je suggère un congrès qui rassemblerait tous les partis politiques, FIS compris, pour discuter des problèmes de l’Algérie. Et si le pouvoir refuse de discuter avec moi, qu’il le fasse avec d’autres, des personnalités qui ont une dimension nationale ou historique.
A qui pensez-vous ?
Je pense à des figures comme Aït Ahmed (dirigeant du Front des forces socialistes, FFS), ou Taleb Ibrahimi (président du parti Wafa, non légalisé), Mouloud Hamrouche (ex-premier ministre, réformateur), Abdelhamid Mehri (ex-secrétaire général du Front de libération nationale, FLN, ancien parti unique), ou encore Ali Yahia Abdenour (avocat et ex-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme). Il y a des points communs entre ces hommes : ils appellent tous à une solution politique, et ce sont de vrais démocrates. Ils veulent que tous les partis et le peuple participent à la conduite de l’Algérie, et pas seulement un petit groupe qui s’est accaparé toutes les richesses.
Si vous arriviez au pouvoir aujourd’hui, seriez-vous toujours favorable à la création d’un Etat islamique ?
Nous croyons toujours à une république islamique, basée sur les préceptes du Coran et de la sunna du Prophète, selon lesquels le pouvoir doit être choisi par le peuple. Nous sommes pour le multipartisme et voulons combattre l’injustice sociale ainsi que les atteintes aux libertés. Quant aux relations avec les pays étrangers, elles doivent se faire sur la base d’intérêts réciproques, dans la transparence et le respect.
A ce propos, j’ai été très choqué d’entendre le président français déclarer, il y a quelques jours, qu’il soutenait ceux qui avaient commis le coup d’Etat de 1992 en Algérie, alors que le FIS (Front islamique du salut) avait gagné démocratiquement, par les urnes. Selon M. Sarkozy, l’Algérie menaçait d’être dirigée par les talibans ! C’est une insulte et de la provocation ! On ne peut pas transposer en Algérie ce qui se passe en Afghanistan. Le président français commet une ingérence dans les affaires intérieures algériennes et est mal renseigné sur le FIS : ceux qui ont été élus sous notre étiquette en 1990 et 1991 étaient des intellectuels, pas des talibans ! Quand il est allé en Arabie saoudite – pays où l’on coupe la main des voleurs -, M. Sarkozy n’a pas traité le roi Abdallah de taliban !
Beaucoup tentent d’assimiler le FIS à Al-Qaida. Mais le FIS a été créé en 1989, donc bien avant Al-Qaida, qui est né en 1998. Nous ne nous en sommes donc pas inspirés et n’avons pas le même cheminement.
Qu’est devenu votre fils Abdelqahar, âgé de 19 ans ? L’année dernière, vous soupçonniez la Sécurité militaire algérienne de l’avoir enlevé. Mais une vidéo circulant sur Internet le montre en armes, au maquis…
Il faudrait s’assurer de l’authenticité de cette vidéo. Mon fils a disparu en octobre 2006. Tous les scénarios sont possibles. Je n’exclus rien. Je ne sais même pas s’il est vivant. Mais s’il était vrai qu’il soit monté au maquis, j’en rendrais le pouvoir responsable, de façon directe ou indirecte. Les jeunes Algériens sont manipulables, en l’absence de perspectives. C’est le désespoir qui les pousse à prendre le maquis ou à mourir en traversant la mer à bord d’embarcations de fortune…
Que pensez-vous du projet de révision de la Constitution dont il est actuellement question en Algérie ?
La Constitution n’est pas un jeu. Ce n’est pas à une minorité dictatoriale de décider de sa révision, mais au peuple. Et le but doit être de renforcer le pouvoir de la population, non celui du président. Ceux qui poussent M. Bouteflika à faire un troisième mandat sont ceux qui dirigent le pays. Mais le peuple en a assez du “système”. Il faut d’urgence trouver une solution politique, sinon ce sera l’explosion. Et celle-ci débordera les frontières de l’Algérie.
Propos recueillis par Florence Beaugé
(Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 9 février 2008)
Le nouveau langage de l’ex-“Grand Inquisiteur”
ALGER ENVOYÉE SPÉCIALE
Le langage d’Ali Benhadj, cofondateur du Front islamique du salut (FIS, dissous), a changé. Celui qui fustigeait autrefois “le socialisme, le communisme, la démocratie et la dictature, ces fientes parmi les immondices de l’esprit humain”, se réclame aujourd’hui de la démocratie. Bien sûr, on pourra toujours dire que le loup s’est transformé en grand-mère. Il n’empêche… Pour sortir de la crise interminable qui ravage l’Algérie, Ali Benhadj prône le dialogue avec le pouvoir et fait appel à d’authentiques démocrates, pourtant très éloignés de lui.
Celui que l’on surnommait autrefois le “Grand Inquisiteur” a aujourd’hui 51 ans (dont dix-huit passés en prison). Depuis son élargissement, en 2005, Ali Benhadj, ancien professeur d’arabe et ex-imam, qui enflammait les foules par ses prêches dans les mosquées d’Alger à la fin des années 1980, est privé de ses droits civiques et politiques et subsiste grâce à l’aide de ses frères. Il s’octroie pourtant, de temps à autre, le droit de prendre la parole dans les mosquées ou d’accorder un entretien – ce qui lui est interdit – quitte à passer ensuite vingt-quatre heures au poste de police. “La liberté se prend, elle ne se donne pas”, affirme-t-il tranquillement.
Quelle est sa popularité aujourd’hui ? Difficile de le savoir, puisque le FIS a été dissous. Une partie de la société algérienne exècre M. Benhadj et ne lui accordera jamais sa confiance. Elle le tient pour responsable de la “décennie rouge” qui a ensanglanté l’Algérie, après que l’armée eut confisqué la victoire électorale du FIS, en janvier 1991. D’autres continuent de le vénérer et de penser qu’Ali Benhajd pourrait être la solution, en cas d’élections libres. Une chose est sûre : le pouvoir le craint. D’où la surveillance étroite dont il est l’objet.
Florence Beaugé
(Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 9 février 2008)
Algérie, le retour du FIS
Dans le quotidien Le Monde (9 février), M. Ali Belhadj, l’ancien numéro 2 du Front islamique du salut (FIS) a donné un entretien à Florence Beaugé, « Il faut trouver, d’urgence, une solution politique en Algérie » (1).
Cet important entretien appelle quelques commentaires.
1. Le moment choisi pour sa publication est important, marqué par la marche vers un troisième mandat (ce qui nécessite une révision de la Constitution) du président Abdelaziz Bouteflika et la relance du terrorisme.
2. M. Ali Belhadj ne condamne ni les attentats, ni les kamikazes. Mais il se démarque d’Al-Qaida dont il dit qu’elle est née en 1998 alors que le FIS a été créé en 1989. Il critique les talibans et l’Arabie saoudite…
3. Il réfute la thèse du pouvoir (discours présidentiel de Batna en septembre 2007) selon laquelle le terrorisme est le fait de l’étranger (Al-Qaida). Il serait donc algérien…
4. Pour mettre fin au terrorisme, affirme-t-il, l’approche sécuritaire ne marche pas, il faut une solution politique. Le FIS, explique M. Belhadj, est toujours pour une République islamique, mais le pouvoir doit être choisi par le peuple, le multipartisme respecté, l’injustice sociale et les atteintes aux libertés combattues. « Les relations avec les pays étrangers doivent se faire sur la base d’intérêts réciproques, dans la transparence et le respect. »
5. M. Belhadj, pour y contribuer, affirme avoir fait des propositions à M. Bouteflika (il ne dit pas lesquelles), mais le président n’a pas répondu.
6. Il a proposé notamment la réunion d’un Congrès où tous les partis politiques algériens, dont le FIS, seraient représentés afin de relancer le dialogue politique entre Algériens.
7. A défaut, il propose que le président négocie avec cinq leaders politiques qualifiés de « démocrates » : M. Hocine Aït Ahmed (Front des forces socialistes) ; M. Ahmed Taleb-Ibrahimi, ancien ministre, dirigeant du parti Wafa non autorisé) ; M. Mouloud Hamrouche, un ancien premier ministre ; M. Abdelhamid Merhi, ancien secrétaire général du FLN, ancien ambassadeur à Paris ; M. Abdennour Ali Yahia, ex-président de la Ligue de défense des droits de l’homme, avocat.
On peut noter que ni le Rassemblement national démocratique (RND), ni le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), pas plus que les partis islamiques « légaux » (notamment le Mouvement de la société pour la paix, l’ancien Hamas) ne sont représentés dans cette « délégation ».
Une question se pose : les cinq personnalités démocrates ont-elles donné leur accord à la proposition de M. Belhadj ?
8. La base de l’accord est le refus de la révision de la Constitution par une « minorité dictatoriale » et donc le refus d’un troisième mandat pour M. Bouteflika qui est cependant personnellement ménagé. M. Belhadj ne veut pas exclure l’hypothèse que le président ne se représente pas et il le distingue de « ceux qui dirigent le pays » et qui le « poussent » à un troisième mandat.
9. Paris est prié de se tenir à l’écart de la succession de M. Bouteflika. M. Belhadj fait allusion à une déclaration du président Nicolas Sarkozy (qui soutient l’interruption du processus électoral en 1992). Mais la « délégation » est composée d’une façon qui ne peut que plaire à Paris, trois de ses cinq membres ont un passé « francophile » et ont des appuis dans la capitale française.
10. Si on ne fait rien, explique M. Belhadj, la crise algérienne éclatera parce que le peuple ne supporte plus le « système » et « le petit groupe qui s’est accaparé toutes les richesses ». L’explosion « débordera » d’Algérie. La menace est claire, la France ne sera pas épargnée…
11. Quelle sera la réponse de M. Bouteflika ? Poursuivre et réformer la Constitution sans discuter avec la « délégation » ? C’est le plus probable. Mais il risque de se retrouver avec un candidat unique de l’opposition disposant d’un large soutien politique à l’intérieur et d’amitiés à l’extérieur.
12. Que vont faire la France et l’Europe ? M. Nicolas Sarkozy a peu de raisons de soutenir le président algérien qui s’est fait le champion du « french-bashing » (dénigrement de la France). Il peut, au minimum, lui compliquer la tâche sur la réforme constitutionnelle pour monnayer au prix fort son appui (au projet d’Union méditerranéenne, à un nouvel accord sur le gaz) ; il peut également soutenir un candidat choisi parmi les cinq : M. Taleb ou M. Hamrouche ?
13. Cet entretien marque un retour en force du FIS. Il utilise son « enfant terrible » pour contrer habilement le pouvoir et revenir dans le jeu. Marche-t-il sur les deux jambes (terrorisme et dialogue) ? Ou exploite-t-il une révolte qui se fait sans lui ? Dans ce dernier cas, rien n’assure que la « solution politique » fera rentrer le fleuve dans son lit et interrompra les actions terroristes.
14. La presse algérienne du samedi 9 février 2008 ne fait pas état des propos d’Ali Belhadj.
Jean-Pierre Séréni
(1) « Il faut trouver, d’urgence, une solution politique en Algérie », propos recueillis par Florence Beaugé, Le Monde, 9 février 2008.
(Source : le site du « Le Monde Diplomatique » (Mensuel – France), le 10 février 2008)
Algérie: le tourisme une priorité nationale, selon le président Bouteflika
AFP, le 11 février 2008 à 12h59
ALGER, 11 fév 2008 (AFP) – Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a appelé lundi à faire du tourisme “une priorité nationale” en Algérie, dans un message adressé aux participants des
assises nationales et internationales du tourisme ouverts à Alger.
“Le tourisme doit être une priorité nationale”, a déclaré le président algérien dans ce message. “Il y a une attente des Algériens” dans ce domaine.
“Il est devenu impératif de pousser le développement du secteur touristique”, a dit le président Bouteflika, en relevant que l'”Algérie exporte plus de touristes qu’elle n’en reçoit”.
Le chef de l’Etat algérien a affirmé “l’engagement de l’Etat en faveur du développement du tourisme”, notamment dans le domaine des investissements.
Les assises du tourisme, qui rassemblent 1.200 opérateurs nationaux et étrangers, selon les organisateurs, doivent déboucher sur une stratégie nationale à l’horizon 2025 pour ce secteur, dont
le potentiel est important, mais les résultats médiocres.
Les responsables souhaitent que le tourisme puisse à terme faire contrepoids aux hydrocarbures, quasi-unique sources de revenus extérieurs en devises à l’heure actuelle. Ils souhaitent développer
les partenariats avec l’étranger et créer des “pôles d’excellence” touristique dans différentes régions, notamment au Sahara, où l’Algérie bénéficie d’un avantage concurrentiel par rapport à ses voisins.