11 décembre 2010

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TUNISNEWS    10 ème année, N° 3854 du 11.12.2010  archives : www.tunisnews.net 


Association Ez-Zeitouna En Suisse: Les Droits de l’Homme ! Les tunisiens en sont toujours privés et subissent encore la TORTURE !!!

Assabilonline: La mort menace Hamadi Ouertatani, ex prisonnier politique

Luiza Toscane: Le 10 décembre : comment on célèbre les droits de l’homme dans le bassin minier

The Committee to Protect Journalists : After running leaked cables, websites face harassment

Kalima: De nouveaux câbles WikiLeaks sur la corruption en Tunisie.

Kalima: La justice accrédite la thèse l’agresseur présenté en victime

Kalima: Droit au passeport pour Abdelkader Zayani

Kalima: Destruction d’une construction sur la propriété de Mohamed Bouebdelli

AFP: Tunisie: 115 M EU de financement français

Le Temps: Crise de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) Sur la voie de la réconciliation


Association Ez-Zeitouna En Suisse

هل بقي للإنسان من حقوق أو كرامة في تونس؟

Les Droits de l’Homme ! Les tunisiens en sont toujours privés et subissent encore la TORTURE !!!


 

Pendant des décennies le régime dictatorial tunisien, pourtant signataire de la déclaration universelle des Droits de l’Homme,  a fait de la torture une idéologie et un moyen de gouvernement, de muselage et d’intimidation de ses opposants politiques, des défenseurs des droits humains, des journalistes, des étudiants, des avocats et des syndicalistes. Cette politique atroce et vulgaire a fait plusieurs victimes et le peuple tunisien en a souffert, en souffre encore énormément et veut en finir avec.

Pour témoignage en voici les derniers cas les plus frappants:

MM. Ali Ben Oun, Ali Hrabi, Sayfeddine Mahjoub et Ali Farhat:

Au tribunal de première instance de Tunis, le 08.11.2010, affaire numéro 19635 contre Messieurs : Ali Hrabi, Ali Farhat, Ali Ben Oun et Sayfeddine Mahjoub tous en état d’arrestation et Messieurs : Mohamed Hechmi Ben Taleb, Aymen Ben Messaoud et Mohamed Hédi Ben Abdallah en fuite.

Chefs d’accusation : Réunion non autorisée, ressuscitation d’une organisation non autorisée (mouvement Ennahdha « Renaissance »), préparation d’un lieu de rencontre et collecte de dons sans autorisation !

À la barre, M. Ali Ben Oun, Ex-prisonnier du mouvement Ennahdha « Renaissance », a spécialement précisé qu’il a été :

1.    torturé,

2.    déshabillé et suspendu à 4 reprises,

3.    violé en lui introduisant une matraque et en l’obligeant à s’asseoir nu sur une bouteille cassée,

4.    filmé par des natels et humilié,

5.    giflé par son codétenu Sayfeddine Mahjoub, ce dernier a confirmé devant le juge les déclarations de M. Ali Ben Oun et a précisé avoir été obligé par les tortionnaires de le gifler à plusieurs reprises.

M. Ali Larayedh :

Ex-prisonnier politique et ex-porte parole du mouvement Ennahdha « Renaissance »: Le vendredi 05 novembre 2010 il a été empêché de se déplacer librement dans la capitale Tunis. Un groupe de policiers civiles l’ont contraint à rester à domicile!!!!

M. Houcine Ghadhban :

Ex-prisonnier politique du mouvement Ennahdha « Renaissance »: Le samedi 6 novembre 2010 des policiers l’ont empêché de force de fêter son mariage et ont fait pression sur son voisin pour qu’il renvoi les invités qui étaient chez lui!!!

M. Bouhjila Abdellatif:

Le 11 octobre 2010 il a fait une grève de la faim de 55 jours pour exiger la restitution de ses droits civiques dont le passeport. Il en a souffert énormément surtout que son état de santé est très préoccupant vu qu’il souffre de nombreuses maladies (cardiaque, cancer de reins, paralysie partielle …). Durant sa grève de la faim une quinzaine de policiers surveillaient la maison et empêchaient toute visite. On dirait qu’on veut lui dire “DÉPÊCHES-TOI DE MOURIR”!!!!

M. Rhimi Mohamed: 

Le 9 octobre 2010 M. Rhimi a entamée une grève de la faim de plusieurs jours. Il a reçu des promesses de la part des responsables policiers locaux de ne plus le déranger et de le laisser travailler et de ne plus faire pression sur son employeur!!! Espérons qu’ils respecteront leurs promesses. Il est à rappeler qu’ils lui ont déjà donné des promesses avant mais qu’ils n’ont pas respectées.

M. Boukaddous Fahem:

C’est un journaliste, il est en prison pour avoir correctement couvert les évènements du bassin minier. D’après sa femme, son état de santé est très graves (douleurs musculaires partout, maux de tête et d’estomac, fatigue et difficultés respiratoires…)

M. Adam Salah Ben Salem Boukdida :

Le 16.11.2010, à Sousse en Tunisie la police politique a fait une descente policière chez M. Adam Boukdida pour l’arrêter. Celui-ci a tenté de leur échapper et il est tombé du 2ème étage de l’immeuble où il habite.  Conséquence:

1.    Fracture des deux bras,

2.    Fracture du genou,

3.    Hémorragie interne,

4.    M. Adam Boukdida, marié et père d’une petite fille, se trouve actuellement en coma au service des soins intensifs à l’hôpital Sahloul à Sousse sous surveillance policière approchée. Les services de l’hôpital ont précisé à la famille de la victime que son séjour à l’hôpital dépend de la police politique et non des médecins et de son état de santé!

 

M. Adam Boukdida était un étudiant universitaire au Caire. Les autorités égyptiennes l’ont expulsé en Tunisie où il était jugé et condamné à plus de 3 ans de prison par la maudite loi dite antiterrorisme. Après sa libération M. Adam Boukdida a été à plusieurs reprise traqué et arrêté par la police et ont effectué plusieurs descentes policières brutales chez lui. M. Boukdida est toujours en coma à l’hôpital Sahloul après avoir subit 2 opérations chirurgicales aux poignets suite aux fractures qu’il a subites.

La famille du prisonnier a déclaré avoir pu corriger les informations citées dans le rapport médical qui disaient que M. Boukdida a été emmené à l’hôpital par les agents de la protection civile alors qu’il l’était par la police politique qui le traquait et qui a provoqué sa chute. Le rapport mentionnait que M. Boukdida est tombé d’une hauteur de 4 mètres alors qu’il a chuté du 2ème étage d’une hauteur de 12 mètres

M. Taoufik Houimdi :

Le 24.11.2010 le prisonnier Taoufik Houimdi a été traduit devant le tribunal de première instance à Sousse. M. Houimdi a été emmené à la salle du tribunal par 2 prisonniers, il ne pouvait pas marcher et ses pieds étaient gonflés. M. Houimdi a créé la surprise en hottant ses vêtements devant le juge pour montrer des traces de torture atroce sur son dos et partout sur son corps. Tout le monde était stupéfiait par ce crime commis sur M. Houimdi et le juge a promis d’envoyer un juge pour voir les conditions de détention de M. Houimdi et écouter ses plaintes. L’après-midi la famille de M. Houimdi a été empêchée de lui rendre visite et le directeur de la prison, le tortionnaire Imed El Ajmi, a argumenté cette privation de visite par le fait que M. Houimdi n’a pas respecté un accord qu’il a passé avec lui pour ne rien dévoiler de ce qu’il a subit en prison !!!

M. Houimdi vient d’entamer une grève de la faim pour double jugement pour les mêmes causes. Il est condamné à 30 ans de prison ferme. Son avocat Maître Samir Ben Amor a été agressé par le directeur de la prison et un officier de l’administration pénitentiaire de la prison de Messaadine quand il lui a rendu visite dans le cadre de son travail.

M.Ali Klii

      Le prisonnier d’opinion Ali Klii fait l’objet de harcèlements et de violences continus de manières humiliantes à la prison de Borj Erroumi par l’agent Nabil Zemzmi. Les plaintes portées par M. Ali Klii à l’administration pénitentiaire sont restées sans suite et le harcèlement et la torture continuent !

 M. Hafedh Ben Mohamed Nacer

       Le 16.11.2010, le citoyen Hafedh Ben Mohamed Nacer, porteur de la carte d’identité nationale N° 05676500 a été violenté par le nommé Moize, agent de la police de secours, alors qu’il rentrait chez lui à 10H du soir en compagnie de son frère M. Sahbi Nacer. L’agent de la police a commencé par insulter et frapper M. Sahbi qui est un handicapé et quand son frère Hafedh a demandé à l’agent d’arrête de les insulter et de frapper son frère celui-ci s’est tourné vers lui et a commencé à le frapper violemment et l’a obligé à monter dans la voiture de la police avant de lui demander de descendre. M. Hafedh a refusé de descendre et lui a dit qu’il va porter plainte, l’agent Moize l’a descendu de force.

 M.Omar Ben Ramdhan

       Le dimanche 11 novembre 2010 à 14H à l’Avenue Bourguiba à Bizerte, le citoyen Omar Ben Ramdhan, porteur de la carte d’identité nationale N° 01412409 a été agressé par un officier de la garde nationale alors qu’il rentrait chez lui avec sa charrette. L’officier qui conduisait la voiture N°16030 l’a surpris et a faillit écraser son cheval. M. Omar a contesté et a dit à l’officier qu’il a faillit écraser son cheval, sa seule source de revenu. L’officier l’a insulté et lui a dit :  « Je tuerai le cheval et te tuerai toi-même. Vas te plaindre et tu ne pourras rien contre moi et je pourrai même te coller une fausse inculpation et te mettre en prison» !!!

M. Ali Rabah, étudiant à Sfax :

Il a été violenté par les étudiants du parti au pouvoir ce qui a nécessité son transport d’urgence à l’hôpital pour de profondes cicatrices à la tête. Les agresseurs l’ont poursuivit impuniment jusqu’à l’hôpital où ils l’ont agressé verbalement et menacé de le violenter encore une fois quand il quittera l’hôpital! 

Les ex-prisonniers du mouvement Ennahdha « Renaissance » :

Plusieurs ex-prisonniers du mouvement Nahdha « Renaissance » vivent sous embargo et sont privés de tous leurs droits civiques. Ils ne peuvent ni travailler ni se déplacer ni même se soigner !!! Certains ont même été arrêtés, frappés violemment et traduits en justice sans motifs valables tels MM Salah Ben Abdallah, Ali Hrabi et Ali Farhat …

Loi du 3 septembre 2003, prétexte de lutte antiterrorisme :

Plusieurs centaines de jeunes sont arrêtés, torturés et condamnés par la maudite loi du 3 septembre 2003 sous le faux prétexte de « lutte contre le terrorisme ». Les procès en groupe, se sont multipliés sans la moindre garantie des droits des détenus et la torture reste le bon moyen pour arracher de faux aveux et en faire des procès verbaux sur mesure.

La terreur, la mutilation, la torture, l’humiliation, l’incarcération, la privation des droits fondamentaux … sont toutes d’énormes crimes, le VIOL va bien loin au-delà de tout ça.

La perte d’honneur est certes une grosseperte ; mais la perte de courage d’agir est la perteirréparable. L’oppression d’un simpleindividu est l’oppression de tous et l’on ne peutvioler la liberté d’un seul sans violer la liberté de chacun. Les moyens et manières utilisés par le régime dictatorial tunisiens contre ses opposants reflètent clairement son vrai visage sanguinaire et urgent à les combattre.

C’est la pratique de la torture qui permet de distinguer à coup sûr l’Homme de l’animal, bien que l’animal n’a jamais torturé son congénère, et c’est la réaction vis-à-vis de cette pratique qui distingue la bravoure et le courage de la complicité.

Quand le gouvernement tunisien viole les droits du peuple, et viole physiquement les activistes et les opposants, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs est de dénoncer et d’agir contre et de ne pas laisser passer sous silence et se répéter ces atrocités et cette barbarie à l’abri de toute impunité.

Il est du devoir de tout un Humain de se battre farouchement contre la torture afin de l’éradiquer définitivement et de trainer les tortionnaires et les commanditaires devant les instances juridiques compétentes nationales et internationales (la Cour pénale Internationale de La Haye, La cours européenne des Droits de l’Homme, les juridictions européennes …).

À l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme l’Association Ez-Zeitouna en Suisse appelle tous les hommes et femmes LIBRES, et sollicite toutes les instances et personnalités politiques, diplomatiques et juridiques à agir pour faire respecter les droits de l’Homme en Tunisie et stopper la torture et l’éradiquer définitivement.

AGISSONS DONC D’URGENCE AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD, LE SILENCE EST COMPLICE.

Notre reconnaissance et notre gratitude à toute personne physique ou morale qui soutient notre cause.

VIVE LA TUNISIE LIBRE, DÉMOCRATE ET SANS TORTURE.

Neuchâtel, le 09 décembre 2010

Président Association Ez-Zeitouna(*) – Suisse

Larbi Guesmi 

(*): L’Association Ez-Zeitouna (l’Olivier) est une ONG qui rassemble plusieurs dizaines de familles victimes de la dictature tunisienne. Elle milite pour la promotion des Libertés d’Expression et d’Organisation et pour le respect des Droits de l’Homme en utilisant des moyens pacifiques sans autres.


 La mort menace Hamadi Ouertatani, ex prisonnier politique


Assabilonline, Tunis, spécial L’état de santé d’Hamadi Ouertatani, ex prisonnier politique, a franchi un grave seuil, la mort le menaçant, en raison de la terreur provoquée sur lui et sa famille par les descentes de police, la torture au poste de Bouguetfa et ensuite en prison, et aussi à cause de la négligence sanitaire délibérée dont il a fait l’objet en prison. Hamadi Ben Abdallah Ben Abderrahmane Ouertatani est né le 7 juin 1952. Il est originaire de Menzel Jmil dans le gouvernorat de Bizerte. Il est marié et père de trois enfants. Il est atteint d’un cancer à un stade avancé du foie et du colon, il souffre également de problèmes cardiaques et de diabète. Ouertatani a été arrêté une première fois en 1987, et condamné à trois ans et neuf mois d’emprisonnement, dont il effectuera six mois et quinze jours, avant d’être libéré dans le cadre de l’amnistie générale à la suite de la prise du pouvoir par Ben Ali. Il a été arrêté de nouveau en 1991 à la suite d’une descente à son domicile, au prétexte que monsieur Ali Neffati, dirigeant du mouvement En Nahdha, se cachait chez lui. Il a été soumis à de dures méthodes de torture au poste de Bouguetfa dans le gouvernorat de Bizerte, comme l’arrachage de sa barbe, les coups de poing et de pieds, les coups de bâton, avant d’être relâché, mais cela s’est répété à plusieurs reprises, allant jusqu’à son arrestation pendant plusieurs jours. Puis, il a été arrêté encore le 8 juillet 1995 lors d’une descente à son domicile, soumis à une torture extrême, écroué et soumis à la torture en prison, privé de médicaments et de la visite de sa famille, tout cela à la prison civile de Bizerte. Il a été condamné à neuf ans d’emprisonnement pour appartenance au mouvement de la Nahdha. L’ex prisonnier a dit dans un enregistrement vidéo pour Assabilonline qu’il avait laissé une fortune avant son emprisonnement, évaluée à 400 000 dinars. Lorsqu’il a quitté la prison il s’est trouvé endetté vis-à-vis de sociétés. Il avait été mis en liquidation dès son incarcération et condamné pour chèque sans provision à une peine de plus de 61 ans. Il a été privé de visite pendant plus de quatre ans et a eu une maladie aux jambes qui n’a pas été soignée par un médecin. Ces circonstances, sociales ou sanitaires, ont eu des répercussions psychologiques, au point que lorsque sa fille Sarra lui a rendu visite en prison, il l’a prise pour sa sœur Chérifa. Il a passé toute sa peine en prison malade et non soigné, si ce n’est par des calmants lorsque les douleurs étaient très aigues. A sa sortie de prison il a entrepris un traitement sur ses propres deniers et on a découvert qu’il avait un cancer au colon et au foie. En 2008, il a subi une intervention chirurgicale, puis a commencé une chimiothérapie de douze séances. Il a subi une seconde intervention chirurgicale après que son médecin ait constaté que la maladie s’était étendue de façon inattendue, d’où une nouvelle chimiothérapie de 12 séances complémentaires (il en a fait neuf aujourd’hui). Il est sous valium et morphine actuellement, sans compter qu’il souffre de diabète et de problèmes cardiaques. Hamadi Ouertatani accuse l’administration de la prison d’avoir négligé son traitement et sa santé de façon délibérée, ce qui a rendu possible les métastases. […] De notre correspondant à Tunis, Zouhaïer Makhlouf Vidéo ; www.youtube.com/watch?v=ZKkJEqe4s80&feature=player_embedded (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par l’auteur de la version en arabe, LT)


Le 10 décembre : comment on célèbre les droits de l’homme dans le bassin minier


Hassen Ben Abdallah, prisonnier d’opinion, actuellement à la prison de Gafsa, a été hospitalisé samedi 4 décembre. On lui a prescrit du sirop pour sa toux et il a mis un terme à sa grève de la faim le dimanche 5 décembre. Toutefois, sa famille qui lui a rendu visite jeudi 9 décembre l’a trouvé très affaibli, ses problèmes allergiques, notamment à la gorge, lui rendant très pénible l’absorption de nourriture. Le siège du domicile d’Afef Bennaceur à Gafsa se poursuit pour la seconde journée d’affilée. Pour rappel, Afef Bennaceur est l’épouse de Fahem Boukadous, journaliste emprisonné pour avoir couvert les manifestations du bassin minier de 2008. De la même manière, la police encercle le domicile de Ridha Raddaoui à Gafsa. Ridha Raddaoui a été, et est toujours l’avocat des militants et des jeunes du bassin minier déférés pour leur participation aux événements de 2008. Luiza Toscane


The Committee to Protect Journalists 
 

After running leaked cables, websites face harassment


New York, December 10, 2010–The Committee to Protect Journalists condemns harassment of the Lebanese news website Al-Akhbar after it published U.S. diplomatic cables that were first disclosed by WikiLeaks. The website was hacked this week by unknown attackers, while the Tunisian government blocked domestic access to the site. Saudi officials also blocked access to the independent website Elaph, which also published some of the cables. “We condemn efforts to restrict news coverage of the diplomatic cables obtained by WikiLeaks,” said CPJ executive director Joel Simon. “We call on the Saudi and Tunisian governments to allow access to media outlets covering these newsworthy developments.” Tunisian authorities blocked access to Al-Akhbar on Sunday after it published U.S. cables that depicted President Zine El Abidine Ben Ali and his government in an unflattering light, according to news reports. The diplomatic cables, released by WikiLeaks, described a corrupt and out-of-touch leadership. In the published cables, U.S. Ambassador Robert Godec wrote that the president and his administration “have lost touch with the Tunisian people” and that “they tolerate no advice or criticism, whether domestic or international.” The ambassador said the government increasingly relies on “police for control” and that “corruption in the inner circle is growing.” He said “Tunisians intensely dislike, even hate, first lady Leila Trabelsi and her family.”  The website, the online version of the Lebanese daily Al-Akhbar, was hacked early Thursday morning, the newspaper said. Readers attempting to access the website were redirected to other sites, one of which showed pictures of the Saudi royalty. Al-Akhbar, which has been publishing translations of cables involving a number of Arab leaders, posted one missive that described extravagant Saudi parties with alcohol and drugs. The cable said the parties were organized under the patronage of Saudi princes. Omar Nashabe, a member of the editorial board of Al-Akhbar, said the newspaper’s website was operable again today. “We are still investigating the matter,” he told CPJ. Nashabe said the paper welcomes different opinions that can be published online or in the print edition, “but destroying our website will not work.” After the website was hacked, the paper immediately established a substitute website.   On Monday, Saudi authorities blocked access to Elaph, the popular news website based in London, after it published some of the leaked cables, according to Al-Quds al-Arabi, a pan-Arab daily also based in London. Saudi authorities did not provide a reason or any comment. News reports said the suspension was likely connected with Elaph’s publication of the leaked documents. Elaph could not be reached for a comment.


De nouveaux câbles WikiLeaks sur la corruption en Tunisie.


Proposé par redaction le Jeudi 09 décembre 2010 De nouveaux câbles obtenus par WikiLeaks, révèlent que le régime tunisien est gangrené par la corruption selon l’ambassadeur américain en poste à Tunis. Dans un câble daté de juin 2008, intitulé “Ce qui est à vous est à moi”, l’ambassade américaine décrit la corruption organisée par l’entourage familial de Ben Ali. L’ambassade qualifie la famille de Ben Ali de “quasi-mafia”. Le câble rapporte que l’épouse du président a bénéficié d’un terrain attribué gratuitement par l’Etat, et viabilisé à charge de contribuable, pour construire un établissement scolaire privé, mais revendu par la première dame juste après. Un autre câble datant de l’été 2009, traite le problème de la succession de Ben Ali qui avance dans l’âge, et dont le mandat prend fin en 2014, “Le président Ben Ali prend de l’âge, son régime est sclérosé, et il n’y a pas de successeur avéré » peut-on lire dans ce mémo. Plus loin l’embrassade américaine parle de la situation des libertés en Tunisie, « Beaucoup de Tunisiens sont frustrés par le manque de liberté politique et en colère contre la corruption de la famille de la première dame, le taux de chômage élevé et les disparités régionales. L’extrémisme reste une menace. Confronté à ces problèmes, le gouvernement n’accepte ni critique ni conseil, qu’il vienne de l’intérieur ou de l’extérieur. A l’inverse, il ne cherche qu’à imposer un contrôle plus strict, souvent en s’appuyant sur la police. Résultat : la Tunisie est à la peine et notre relation [avec elle] également. »  Dans le même câble, les américains parlent des conditions de leur travail en Tunisie qui deviennent de plus en plus difficiles à cause des contrôles mis en place par le ministre des Affaires étrangère, les contraignent à avoir une permission écrite avant tout contact avec un officiel. « Les Etats-Unis devraient exiger des pays occidentaux de mettre la pression sur le régime tunisien pour le persuader d’accélérer les réformes politiques » lit-on dans le même câble. Le télégramme ajoute que « Des pays comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne sont convaincus de la nécessité d’une telle action, mais des pays-clés comme la France et l’Italie hésitent à faire pression sur la Tunisie. »  Signalons que les autorités tunisiennes ont procédé à la censure des sites internet qui traitent les câbles en relation avec la Tunisie. Ainsi les sites lemonde.fr, le Guardian et le libanais Al Akhbar sont devenus inaccessibles à partir de la Tunisie. Pour contrecarrer cette censure, un site internet appelé « Tunileaks » a été lancé. Créé par Nawaat, ce site publie tous les câbles diplomatiques des États-Unis publié par Wikileaks et qui mentionnent la Tunisie. (Source: Le Site de “Radio Kalima” le 9 decembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-De-nouveaux-câbles-WikiLeaks-sur-la-corruption-en-Tunisie–371.html


Destruction d’une construction sur la propriété de Mohamed Bouebdelli


Proposé par updater le Jeudi 09 décembre 2010 Les autorités ont procédé, le samedi 4 décembre, à la destruction d’un mur et d’un local agricole situés sur une propriété de la famille de Mohamed Bouebdelli. Mohamed Bouebdelli a été convoqué par la Garde nationale le jeudi 2 décembre à 17h pour être informé de la décision de destruction sans que la date ne soit précisée.  Une cinquantaine de policiers en uniforme et en civil et des gardes nationaux ont quadrillé les accès à la piste agricole conduisant à la propriété de Mohamed Bouebdelli. Les ouvriers agricoles travaillant sur la propriété ont fait l’objet d’une fouille minutieuse. Beaucoup d’observateurs pensent que cette action, revêtue d’un caractère politique, vient en signe de représailles au livre paru en septembre 2009 « Le jour où j’ai réalisé que la Tunisie n’est plus un pays de liberté » écrit par Mohamed Bouebdelli après la fermeture de son Lycée Louis Pasteur en 2007 et la mise sous tutelle de l’Université Libre de Tunis en février 2010 en vue de laisser le champs libre à Leila Ben Ali qui avait investi dans le secteur. (Source: Le Site de “Radio Kalima” le 9 decembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Destruction-d-une-construction-sur-la-propriete-de-Mohamed-Bouebdelli–372.html


La justice accrédite la thèse l’agresseur présenté en victime

 


Proposé par redaction le Jeudi 09 décembre 2010
En Tunisie, si un individu vous agresse, vous insulte et vous vole, ne vous consolez pas en pensant que vous le traînerez devant les tribunaux. Un tour de magie de juges prestidigitateurs, et les rôles peuvent très bien être échangés. La victime devient le coupable, tandis que le délinquant est présenté comme un honnête citoyen.  C’est ce qui est arrivé au journaliste Mouldi Zouabi, condamné le 8 décembre 2010 par le tribunal de première instance de Jendouba à une amende de 900 dinars pour “violences aggravées” et “injures publiques” à l’encontre de son propre agresseur, le gérant d’un café situé en face du Palais de justice de Jendaouba, du nom deKhalil Maaroufi.  Tous les observateurs nationaux et internationaux ont naturellement dénoncé un procès monté de toutes pièces destiné à intimider un journaliste courageux. Mouldi Zouabi, collaborateur de la radio dissidenteKalima est connu pour ses écrits audacieux sur la situation sociale dans les localités reculées du nord-ouest défavorisé du pays. Heureusement pour Mouldi Zouabi, qui risquait 2 ans de prison, le verdict est plutôt léger. Il semble que cette fois-ci, les juges n’ont pas voulu pousser le bouchon trop loin, comme ils l’avaient fait pour les journalistesTaoufik Ben Brik etSlim Boukhdhir, condamnés respectivement à 6 mois et 1 an de prison pour des agressions simulées. Le procès de Mouldi Zouabi, qui s’était ouvert le 14 juillet 2010, a présenté tous les signes d’atteinte aux droits de la défense.  Le 6 octobre, lors de la cinquième audience, les avocats de la défense ont décidé de se retirer pour les dénoncer. Le collectif de défense avait déclaré « refuser de servir de caution à une mascarade judiciaire où les critères élémentaires d’un procès équitable font défaut ». L’OLPEC (Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création) et le CNLT (Conseil National pour les Libertés en Tunisie) ont par ailleurs souligné dans un communiqué du 6 octobre que « la cour a délibérément ignoré les demandes de la défense, notamment la demande de confrontation entre les parties qui n’a jamais eu lieu à aucune étape de l’investigation judiciaire, ainsi que la présentation des témoins ». Plusieurs ONG internationales, comme Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), ont réclamé l’abandon des poursuites contre le journaliste, estimant qu’il était puni pour ses écrits.
 
(Source: Le Site de “Radio Kalima” le 9 decembre 2010)


Droit au passeport pour Abdelkader Zayani


Proposé par redaction le Jeudi 09 décembre 2010 L’ancien prisonnier politique Abdelkader Ziani a déclaré à Kalima qu’il n’arrive pas à se faire délivrer un passeport depuis 10 ans malgré ses dizaines de demandes auprès des services concernés appuyés par des contrats de travail à l’étranger. Zayani a lancé un appel à la société civile de le soutenir et l’aider à obtenir un passeport. Rappelons que Zayani a effectué ses études en Algérie où il a reçu le prix de meilleur étudiant étranger en langue anglaise décerné par le président Zeroual. Il a été arrêté le 15 juillet 1997 par la police des frontières alors qu’il s’apprêtait à regagner le pays puis condamné à un an et demi de prison ferme pour ses activités politiques. (Source: Le Site de “Radio Kalima” le 9 decembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Droit-au-passeport-pour-Abdelkader-Zayani–373.html
 

Tunisie: 115 M EU de financement français


 

AFP / 10 décembre 2010 18h28 SOUSSE – La France a accordé à la Tunisie un financement global de 115 millions d’euros environ consentis par l’Agence française de développement (AFD) pour des projets dans les secteurs de l’eau, du transport et de l’emploi, a indiqué vendredi le directeur général de l’AFD. La principale convention porte sur 50 M EU destinés à aider Tunis à se doter d’un premier réseau ferré rapide (RFR) pour desservir la banlieue, a précisé Dov Zerah en marge d’une rencontre économique à Sousse (140 km de Tunis). Le premier tronçon de ce réseau représentera une offre additionnelle de transport de 350.000 personnes/jour sur le grand Tunis par où transitent 4,3 millions de personnes quotidiennement. L’AFD est chef de file du projet qui mobilise aussi la Banque européenne d’investissement (170 M EU), le groupe allemand KfW (77 M EU) et l’Union européenne via la “Facilité d’investissement pour le voisinage” (28 M EU), soit 60% du coût global estimé à 550 millions EU pour 18 km de lignes. Un prêt de 40 M EU a également été accordé pour mettre en place des infrastructures de production et d’adduction d’eau potable vers des régions touristiques ou enclavées. Deux conventions pour favoriser l’emploi et réduire le chômage des diplômés d’université ont été signées, la première sur un prêt de 15 M EU pour l’Ecole d’ingénieurs de Bizerte (nord) et la seconde sur un don de 7,8 M EU pour un centre de formation aux métiers de l’aéronautique. Deux autres subventions de 1,85 M EU ont été accordées à des petits projets. Avec ces accords, l’AFD aura engagé en 2010 un financement record de plus de 220 M EU en Tunisie, confortant la position de la France en tant que premier investisseur dans ce pays.

Crise de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) Sur la voie de la réconciliation


Les discussions entre les parties concernées dans l’affaire de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) qui se sont déroulées jeudi en présence des 5 médiateurs, semblent être sur la bonne voie.

Le fait que les deux parties, les membres du comité directeur et les plaignants présents ont renoncé à la fusion des sections de Nabeul et de Hammamet et celles de Sbeitla et Kasserine, facilite la suite des négociations et débloque la situation et le désaccord sur cette question.

Le fait aussi que les deux parties se soient mises d’accord sur le nombre des membres à renouveler dans les 8 sections contestataires est un pas en avant sur le chemin de la réconciliation totale au sein de la Ligue. Ainsi ils vont procéder en respectant les spécificités de chaque section à renouveler 4 membres dans 4 sections et 3 membres dans les 4 autres sections et « cela sur la base du consensus, en respectant l’équilibre de la représentativité garant de l’indépendance de la Ligue », a souligné un adhérent de la LTDH.

 

Propositions

Les 8 sections concernées sont celle de Montfleury, Séjoumi, Hammamet, Nabeul, Le Kef, Kasserine, Sbeitla et Tataouine. Quant aux 2 autres sections celle de Bab Bhar et de la Médina de Tunis, on croit savoir que les présidents de ces 2 sections seraient invités par la commission nationale de médiation, la semaine prochaine, pour connaître leurs positions et leurs éventuelles propositions.

N. S.

(Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunisie) le 11 decembre 2010)

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15 avril 2006

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