10 mai 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2543 du 10.05.2007

 archives : www.tunisnews.net


ZOUARI Abdallah :communique’

Abdo Maalaoui:Les Tunisiens, ont-ils encore un cœur ou une pompe à sang ?

AFP:Législatives  en Turquie: le parti au pouvoir grand favori des sondages

Reuters:Turquie – L’AKP progressera au Parlement, selon un sondage

Reuters:Turquie-Le président sera élu au suffrage universel direct

AFP:Le parlement turc adopte le suffrage universel pour la présidentielle

AFP:Les chrétiens d’Irak demandent à être protégés d’Al-Qaïda

Letter to the Bosnian Authorities on Forced Returns to Risk of Torture


ZOUARI Abdallah
communique’
 
Monsieur:
Après un mois la peine complémentaire  du  » contrôle administratif » prononcée par le tribunal militaire à mon égard prendra fin. Cette peine qui fut transformée –illégalement- par l’autorité executive à un banissement au sud Tunisien  à 500 km de la residence de ma femme et mes enfants…les abus des autorités ont connus une ampleur sans précedent telle que ma privation de visiter ma famille durant toute cette periode en plus d’une surveillance policière permanente  et la limitation  de l’espace de  mes déplacement à quelques 30 km²… Maintenant et après cette periode infernale et tout ce qu’elle represente d’ harcelements sur  tous les niveaux, rien ne preconise que les autorités vont respecter la fin de cette peine et je me trouve, le cas echeant,dans le besoin absolu, de solliciter votre soutien et d’agir de telle sorte que ces abus prennent fin.. Veuillez , Monsieur/ Madame, acceptez mes salutations distinguées ZOUARI Abdallah abzouari@hotmail.com  
 
Dear Sir: After one month the sorrow complementary to “administrative control” pronounced by the military tribunal in my connection will end. This sorrow which was transformed – illegally by the executive authority with one banissement in the Tunisian south to 500 km of the residence of my wife and my children… the abuses the authorities knew a width without precedent such as my deprivation to visit my family during all this period in addition to one permanent police surveillance and the limitation of my displacement to a few 30 km ²… Now and after this infernal period and all that it represents of harassings on all the levels, nothing recommends that the authorities will respect the end of this sorrow and I am, if necessary, in the absolute need, to request your support and to act so that these abuses end. Want, Mr Madam, accept my best greetings.  ZOUARI Abdallah


Les Tunisiens, ont-ils encore un cœur ou une pompe à sang ?

 
Abdo Maalaoui, Montréal, Canada Il est minuit, laissez moi écouter Nass El Ghiwane pour mieux comprendre le régime de mon pays la Tunisie. Je pense que le pouvoir tunisien vient de franchir le Rubican.  Imaginez ! Que demain on vous convoque pour venir voir votre propre fils à la fleur de l’âge enchainé à un lit à l’hôpital Razi après avoir était torturé parce qu’il a osé «exprimer» sa volonté d’utiliser la violence pour se débarrasser d’un régime complexe où il sent malheureux et étranger dans son propre pays. Peut-être votre «rejeton» a tort d’avoir ces pensées destructrices, mais pourtant c’est ce que votre «sang» croit comme fer que son avenir n’est plus, que la vie est finie et que la clé est au bout du fusil ! Le pouvoir tunisien où lieu d’utiliser son intelligence et son amour envers les jeunes pour mieux les comprendre, il a décidé d’utiliser ses muscles, sa haine et ses instruments sophistiqués pour les torturer, les humilier, les briser, les écraser et les détruire physiquement et psychiatriquement. Cette histoire n’est pas passée en Argentine dans les années 77, cette histoire n’est pas l’histoire d’une mère qui faisait partie des mères de la place de Mayo au Santiago de Chili à l’époque du général Pinochet.  Cette histoire est arrivée en avril 2007 dans mon beau pays : La Tunisie. C’est l’histoire d’une maman tunisienne, «Om Walid Layouni» qui est entrain de regarder son fils enchainé sur un lit à l’hôpital Razi, mentalement : complètement bousillé. Walid, jeune ingénieur qui est âgé de 27 ans, marié et papa déjà de quatre enfants dont la plus âgée a 3 ans. Ingénieur que l’État tunisien a investi pour le former durant au moins 20 ans et voilà que la Sûreté de l’État l’a réduit en loque humaine en un seul mois. Ce que Bourguiba et Ben Ali ont essayé de bâtir en 27 ans, voilà ce que les «Rambo» de la Sécurité tunisien l’ont réduit en mort-vivant au nom d’une Loi dite antiterroriste de décembre 2003. Les régimes arabes pensent qu’on créant des Lois antiterroristes vont être des amis des américaines et avec une partie de l’argent des « yakees », ils seront capables d’éradiquer le terrorisme. Erreur monumentale, la preuve aujourd’hui nos jeunes sont prêts de payer «cash» pour faire partie de la liste des «combattants», ils sont convaincus jusqu’à l’os de leur mission. Ils préfèrent mourir en martyres que subir la dictature d’un régime impitoyable, inhumain perdu, foutu et pourri. Une fois poigné par la police, notre jeune est convaincu que la police ne lui donne aucun cadeau, il sera torturé, brisé et écrasé, alors notre jeune a décidé pour se protéger de porter la mort à la ceinture. Demander à un psychiatre d’analyser un jeune être humain vivant au quotidien accroché à la mort. Il va vous confirmer que le dialogue avec le pouvoir est mentalement rompu. Il est prêt  hypnotiquement à se faire sauter ! Est-ce que le pouvoir tunisien est capable de comprendre que c’est assez ! Quand le pouvoir tunisien va comprendre qu’il faut changer de stratégie ! Quand le pouvoir tunisien de mon pays va comprendre que ce n’est pas en torturant nos jeunes, que nous les parents, seront sécurisés au contraire, vous nous terrorisez ! Quand le pouvoir tunisien va comprendre qu’il est entrain de planter la peur maintenant, le pouvoir tunisien est entrain de récolter la mort. Pourquoi la Sécurité tunisienne veut détruire l’espoir que Ben Ali nous a promis le samedi 7 novembre,  Ben Ali nous a certifié la dignité. Pourtant la Sécurité tunisienne continue de torturer. Walid fait partie d’une longue liste de jeunes tunisiens paumés et Om Walid fait partie d’une longue liste des mères tunisiennes brisées à jamais. Walid a 4 enfants que le régime tunisien les condamne de vivre orphelins. Triste à dire, je veux assurer le gouvernement tunisien que chaque fois que vous arrêtez à tort ou à raison un jeune tunisien vous créez 100 nouveaux ennemis qui vous sourient artificiellement mais au fond ils ne vous aiment pas, ils vous haïssent. Membres de la Sécurité tunisienne, est-ce que vous êtes encore des êtres humains ou vous êtes devenus des machines ? Pourtant vous avez des enfants et une mère qui vous chérirent ! Comment vous pouvez regarder dans les yeux votre maman et vos enfants après avoir torturé l’enfant de l’autre ! Comment vous voulez que votre enfant reste fière de vous comme papa quand un jour il saura que vous étiez un tortionnaire ? Om Walid a décidé publiquement de faire la grève, elle nous interpelle publiquement, elle nous montre sa peine, ses douleurs et son impuissance. Om Walid nous appelle : Frères et Sœurs tunisien(ne)s, Aidez moi ! Faites quelque chose ! Sœur «Om Walid» malheureusement, du Canada à dix mille km, je sens au fond de mes tripes ta souffrance, ta grande peine ! Sœur Om Walid, je préfère te dire la vérité, je ne sais pas si nos frères et sœurs tunisien(ne)s ont encore du sang qui coule dans leur veine, je pense qu’ils sont devenus des robots, des sans cœurs, des moutons. Ils sont devenus l’ombre d’eux même. Ils passent à tes côtés mais ils ne te voient pas ! La peur est devenue leur burka. De loin je pleure avec toi, j’ai décidé de partager ta peine et je te promis que je fais le jeûne avec toi. Je lance un appel à mes frères et sœurs tunisiens de l’intérieur et de la diaspora de continuer de fermer vos yeux, d’être complaisants jusqu’au jour où la tornade sécuritaire du régime vous balaiera par surprise, ce jour là, il sera trop tard ! Il est temps de se lever, de se mettre débout comme des Hommes libres et de dire que c’est assez !!! Il est temps de sortir ensemble avec nos casseroles, comme elles l’ont fait les braves mamans chiliennes durant 30 ans, pour crier notre rage contre un pouvoir malade et sourd. Il est temps de sortir avec nos casseroles pour  dire à ce gouvernement en langage des tintamarres que nous avons assez ! Qu’une partie de notre peuple veut parler ! Que nos jeunes ont assez sacrifié ! Que le sang de nos jeunes tunisiens a assez coulé ! Abdo Maalaoui Montréal, Canada maalaoui@yahoo.com  

Législatives  en Turquie: le parti au pouvoir grand favori des sondages

 
AFP, le 10 mai 2007 à 14h02 ANKARA, 10 mai 2007 (AFP) – Le parti de la Justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie, issu de la mouvance religieuse, est donné largement en tête, avec entre 29 et 41% des voix, aux élections législatives anticipées du 22 juillet, dans deux sondages publiés jeudi L’AKP récolterait 29% des suffrages, suivi du principal parti d’opposition Républicain du peuple (CHP) avec 14% des voix, selon un sondage réalisé par l’institut Sonar auprès de 3.101 personnes, publié par le quotidien Vatan. L’AKP est crédité de 41,3% des voix, sur 1.283 personnes interrogées les 5 et 6 mai, après l’annonce de la tenue des législatives, et le CHP de 13,6%, selon un sondage publié par l’hebdomadaire Tempo et réalisé par l’Institut de recherche A&G. Le sondage de Sonar a été effectué juste après le 27 avril, date de l’intervention de l’armée turque, sous forme de communiqué, pour manifester son hostilité à la candidature à la présidence de la République du chef de la diplomatie Abdullah Gül, qui a finalement jeté l’éponge après deux échecs au parlement. Ce sondage prévoit le retour au parlement des ultra-nationlistes du parti de l’Action nationaliste (MHP) avec 12,18% des vois, talonné par le parti de centre-droit de la Juste voie DYP, avec 12,07% des voix Le sondage de l’institut de recherche A&G crédite les deux partis de centre-droit DYP et de la Mère patrie Anap, qui ont récemment annoncé leur fusion, de 10,7% des voix, ce qui leur permet de franchir le seuil fatidique des 10% des voix requis pour qu’un parti puisse siéger au parlement. En outre, 42,7% des sondés condamnent l’intervention de l’armée, tandis que 39,3% l’approuvent. Pour mettre fin au bras de fer sur l’élection du président, l’AKP a convoqué des législatives anticipées. AFP

Turquie – L’AKP progressera au Parlement, selon un sondage

 
Reuters, le 10 mai 2007 à 13h25 ANKARA, 10 mai (Reuters) – Le Parti pour la justice et le développement (AKP), au pouvoir en Turquie, progressera au parlement lors des législatives du 22 juillet et pourrait même être en mesure de former à nouveau un gouvernement seul, à en croire un sondage rendu public jeudi. L’AKP, issu de la mouvance islamiste, a dû se résoudre à des législatives anticipées après un conflit avec les élites laïques du pays – dont fait partie l’armée – au sujet d’un scrutin présidentiel organisé au Parlement. Publié dans l’hebdomadaire Tempo, le sondage crédite l’AKP de 41,3% des intentions de vote. La formation islamiste avait recueilli 34% des voix en 2002. Les résultats de cette étude contredisent ceux d’une autre enquête, publiée mercredi, qui créditait la formation au pouvoir de 29% des intentions de vote. Les sondages en Turquie ne sont pas toujours fiables. Outre l’AKP, seuls le Parti républicain du peuple (CHP, centre droit) et la formation issue de la fusion entre deux petits partis de centre droit – la Mère Patrie (Anap) et la Juste Voie (Dyp) – franchiraient le seuil de 10% des voix requis pour entrer au Parlement, selon le sondage pour Tempo. Il a été réalisé les 5 et 6 mai auprès d’un échantillon de 1.283 personnes. REUTERS

Turquie-Le président sera élu au suffrage universel direct

 
Reuters, le 10 mai 2007 à 16h08 ANKARA, 10 mai (Reuters) – Le Parlement turc a approuvé en seconde et dernière lecture, jeudi, un amendement constitutionnel de première importance, en vertu duquel le président sera désormais élu au suffrage universel direct et non plus par les députés. La réforme adoptée prévoit que le chef de l’Etat sera élu pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois, alors qu’à présent, il ne pouvait exercer qu’un seul septennat. Cet amendement, approuvé par 370 des 550 députés, doit encore être signé par le président Ahmet Necdet Sezer, fervent laïque, pour avoir force de loi. Le chef de l’Etat, qui est souvent en désaccord avec le gouvernement actuel, a laissé entendre qu’il pourrait opposer son veto à cette loi, en invoquant le fait qu’elle a été adoptée dans la précipitation, sans le débat qu’elle méritait. L’AKP au pouvoir, classé au centre droit mais soupçonné de penchants islamistes par les élites laïques, dispose de 352 députés au Parlement. Mais il a obtenu le soutien d’un parti de centre droit, l’Anap, qui compte 20 députés, ce qui a permis de franchir de justesse la barre des deux tiers des députés nécessaire pour modifier la Constitution. L’AKP a décidé de faire adopter cette réforme après avoir perdu face à l’opposition laïque la bataille de l’élection présidentielle au Parlement. Pas plus au second tour qu’au premier, le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, unique candidat en lice, représentant les couleurs de l’AKP, n’a obtenu le quorum nécessaire des députés. Il a, de ce fait, retiré sa candidature. Le Parlement a reporté le scrutin présidentiel après les élections législatives anticipées, qui seront disputées le 22 juillet. L’AKP est donné gagnante à ces élections. L’AKP déclare que la réforme constitutionnelle rendra la Turquie plus démocratique qu’elle n’est actuellement. Les détracteurs de la réforme estiment qu’elle a été préparée à la va-vite et qu’elle pourrait bouleverser l’équilibre des pouvoirs prévu en l’état par la Constitution. Selon l’opposition, le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, sait qu’il y a peu de chance que la réforme acquière force de loi avant les législatives, et il ne fait là que chercher à s’attirer les faveurs des électeurs. L’opinion publique, au vu des sondages, est très favorable à l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel. Le mandat de Sezer expire le 16 mai, mais il restera en fonctions à titre intérimaire le temps que soit élu son successeur. REUTERS

Le parlement turc adopte le suffrage universel pour la présidentielle

 
AFP, le 10 mai 2007 à 15h45 Par Burak AKINCI ANKARA, 10 mai 2007 (AFP) – Le parlement turc a adopté jeudi une réforme controversée de la constitution prévoyant l’élection du président au suffrage universel, après l’échec essuyé par le candidat du parti au pouvoir lors du scrutin au parlement. La réforme, adoptée par 370 voix pour et une contre, doit encore être entérinée lors d’un vote final sur l’ensemble des amendements dont elle fait partie. Elle prévoit l’élection du président au suffrage universel à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois, au lieu d’un septennat unique actuellement. Le projet du parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) apparemment soutenu par un petit parti de centre droit, –l’AKP ne totalisant que 351 voix sur 550–, prévoit en outre la tenue d’élections législatives tous les quatre ans au lieu de cinq. Le paquet d’amendements avait été adopté en première lecture mardi. En cas d’adoption finale, il devra encore être soumis à l’approbation du président sortant Ahmet Necdet Sezer qui devrait le rejeter, estiment les observateurs. Le président Sezer, un laïc rigoureux qui a déjà renvoyé plusieurs fois devant l’Assemblée des lois votées par l’AKP, a 15 jours pour promulguer une loi ou y mettre son veto. S’il rejette ce projet, le Parlement devra à nouveau voter le texte dans le mêmes termes, le président ne pouvant plus alors s’opposer à sa promulgation. Mais il a encore l’ultime ressource de convoquer un référendum. Le principal parti d’opposition (CHP) est contre cette réforme, à l’instar  de la puissante organisation patronale Tüsiad, estimant qu’un débat au sein de la population est indispensable avant de modifier les équilibres institutionnels. Cette réforme intervient après deux échecs au Parlement pour élire le nouveau président, faute de quorum en raison d’un boycott de l’opposition. L’unique candidat, le chef de la diplomatie Abdullah Gül, s’est du coup retiré de la compétition. La perspective de voir un ancien islamiste comme M. Gül accéder à la magistrature suprême avait déclenché de vives protestations des milieux laïques, dont l’armée, qui avait menacé dans un communiqué d’intervenir en cas d’atteinte à la laïcité du régime. Pour sortir de l’impasse, l’AKP, qui n’a pu faire élire son candidat malgré sa majorité à la chambre, a convoqué des législatives anticipées le 22 juillet. Deux sondages ont révélé jeudi que l’AKP était le grand favori de ce scrutin, crédité de 29% à 41% des voix. Les députés ont en outre voté un autre amendement à la loi fondamentale visant, selon les observateurs, à empêcher l’entrée au parlement d’élus indépendants pro-kurdes en compliquant la tâche des électeurs du sud-est majoritairement kurde du pays. Jusqu’ici, l’électeur glissait un bulletin avec le nom d’un seul candidat, tandis que la réforme réunit les noms de tous les indépendants sur un même bulletin. Les auteurs du projet comptent ainsi apparemment sur la confusion créée dans l’esprit de l’électeur, issu d’une zone où le taux d’analphabétisme est le plus élevé du pays, qui doit choisir l’un des nombreux noms. Le parlement turc compte de nombreux députés kurdes mais les partis préconisant plus de droits pour les Kurdes n’arrivent généralement pas à réunir les 10% des voix nécessaires pour y siéger, même s’ils remportent généralement les élections locales. Selon les médias, l’ex-députée et militante pro-kurde Leyla Zana, qui a passé dix ans en prison pour collusion avec les rebelles séparatistes kurdes de Turquie, pourrait être l’un des candidats indépendants présentés par la principale formation pro-kurde, le parti pour une Société démocratique (DTP). AFP

Les chrétiens d’Irak demandent à être protégés d’Al-Qaïda

 
AFP, le 10 mai 2007 à 10h29 BAGDAD, 10 mai 2007 (AFP) – Des responsables de la communauté chrétienne d’Irak ont lancé jeudi un appel au gouvernement pour être protégés des attaques des groupes extrémistes sunnites liés à Al-Qaïda. « Les chrétiens sont victimes de chantage, d’enlèvements et de déplacements forcés dans de nombreuses régions d’Irak, tout particulièrement dans celles sous le contrôle de +l’Etat islamique en Irak+ », ont affirmé le patriarche Mar Dinka IV, qui dirige l’Eglise assyrienne, et le patriarche de Babylone Emmanuel Delly, de l’Eglise chaldéenne, dans un communiqué commun. L’Etat islamique en Irak, autoproclamé, regroupe plusieurs groupes extrémistes sunnites chapeautés par la branche irakienne d’Al-Qaïda. Les deux hommes ont aussi fait état de leur surprise face à l’extension de l’influence d’Al-Qaïda, qui « atteint désormais des quartiers de Bagdad, alors que le gouvernement reste silencieux et ne prend pas de mesures fermes pour stopper cette expansion ». Quelque 800.000 chrétiens vivaient en Irak avant l’invasion du pays par l’armée américaine en mars 2003, soit près de 3% de la population, selon des estimations. Bien que quelques églises aient été attaquées, notamment après la chute de Saddam Hussein, les chrétiens d’Irak n’ont jusqu’à présent pas été systématiquement visés, alors que la lutte entre musulmans sunnites et chiites a pris les allures d’une guerre civile. La majorité des chrétiens, une communauté influente et relativement aisée, aurait cependant quitté le pays ou se serait installé dans la province autonome du Kurdistan (nord), relativement épargnée par les violences. AFP

 

 

Letter to the Bosnian Authorities on Forced Returns to Risk of Torture

No: 02-05/2007    May 10, 2007    Council of Ministers  Bosnia and Herzegovina  Ministry of security  Mr. Tarik Sadoviæ  Minister    Re: Safeguarding the Fundamental Rights of Individuals Subject to Removal from Bosnia and Herzegovina    Your Excellency,    Amnesty International, the Helsinki Committee for Human Rights in Bosnia and Herzegovina and Human Rights Watch are writing to ask you to exercise your leadership to ensure that every person in Bosnia and Herzegovina subject to deportation, extradition or other removal is protected against return to countries where they would be at risk of serious human rights abuses, including torture or other cruel, inhuman or degrading treatment or punishment (refoulement). The concern arises particularly in the context of the current process of reviewing the citizenship of naturalized citizens of Bosnia and Herzegovina. In this respect, we are concerned about recent public comments made by officials in Bosnia and Herzegovina encouraging individuals whose presence or citizenship is being reviewed to “voluntarily leave the country before they are deported.”  Based on concerns expressed by individuals subject to the citizenship review process, as well as past treatment of individuals deemed to be a threat to the security of Bosnia and Herzegovina, we urge you to ensure that existing remedies function properly and provide adequate safeguards against extrajudicial transfers and refoulement. We recall the 2002 case of six men of Algerian origin handed over by the authorities in Bosnia and Herzegovina to the US military in the face of a determination by the Federation of Bosnia and Herzegovina Supreme Court that there was no basis for their detention, as well as an interim order by Human Rights Chamber of Bosnia and Herzegovina for provisional measures to prevent the deportation, expulsion or extradition of four of the men. The six men were subsequently transferred to the Guantánamo Bay detention facility. This case is documented in the June 2006 report by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe’s Special Rapporteur on “Alleged secret detentions and unlawful inter-state transfers involving Council of Europe member states” (AS/Jur (2006) 16 Part II).    As the European Court of Human Rights has repeatedly affirmed, any transfer to a country where the individual concerned would be at risk of torture or inhuman and degrading treatment or punishment, is a violation of Article 3 of the European Convention for the Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms, to which Bosnia and Herzegovina became a state party on July 12, 2002.    Any procedure that puts a person at risk of deportation, extradition or other removal, including arising from the citizenship review process, should safeguard their human rights. Particularly, it is imperative to ensure that asylum procedures and existing domestic remedies in Bosnia and Herzegovina are sufficient to safeguard against the risk of torture or ill-treatment, or the application of the death penalty to individuals subject to removal.    To ensure that those subject to removal have access to an effective remedy against human rights violations, it is critically important that appeals against removal on human rights grounds have suspensive effect, in order to allow individuals to remain in Bosnia and Herzegovina while their appeal is being determined.    It is also imperative that the authorities in Bosnia and Herzegovina do not rely on diplomatic assurances to remove persons at risk of torture and other ill-treatment. Research by our organizations indicates that such assurances are an ineffective safeguard against torture and ill-treatment. Reliance upon diplomatic assurances circumvents the states’ obligations under the principle of non-refoulement undermining the absolute obligation not to return a person to a place where he or she is at risk of such human rights violations. That view is widely shared among international human rights experts including the UN High Commissioner for Human Rights, the UN Special Rapporteur on Torture, and the Council of Europe Commissioner for Human Rights. We urge the authorities in Bosnia and Herzegovina not to seek or rely on such assurances where persons are at risk of torture or other ill-treatment.    We urge you to take appropriate steps to safeguard the fundamental rights of every person in Bosnia and Herzegovina subject to removal, including those whose citizenship is under review.    Thank you for your attention to this important matter.    Sincerely,    Holly Cartner  Executive Director  Europe and Central Asia division  Human Rights Watch    Srðan Dizdareviæ  President  Helsinki Committee for Human Rights  in Bosnia and Herzegovina    Nicola Duckworth  Director  Europe and Central Asia Programme  Amnesty International    Cc: Nebojša Radmanoviæ, Chairman of the Presidency, Bosnia and Herzegovina    Cc: Haris Silajdžiæ, member of the Presidency, Bosnia and Herzegovina    Cc: Željko Komšiæ, member of the Presidency, Bosnia and Herzegovina    Cc: Nikola Špiriæ, Chairman of the Council of Ministers, Bosnia and Herzegovina    Cc: Beriz Belkiæ, Chariman of the House of Representatives, Bosnia and Herzegovina    Cc: Bariša Èolak, Minister of Justice, Bosnia and Herzegovina    Cc: Vjekoslav Vukoviæ, Chairman of the State Commission for the Revision of Decisions on Naturalization of Foreign Citizens    Cc: Christian Schwarz-Schilling, High Representative, Office of the High Representative and EU Special Representative, Bosnia and Herzegovina 


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