10 avril 2006

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TUNISNEWS
6 ème année, N° 2149 du 10.04.2006

 archives : www.tunisnews.net


En commémoration du 68ème anniversaire des évènements du 9 avril 1938: Rassemblement à Paris le mercredi 12 avril 2006 à 19h00 Les fondateurs de l’organisation « Les Victimes de la Torture Contre l’Impunité » en Tunisie attaqués et harcelés par la « securitate » locale La LTDH visite à la famille du Prof. Ben Salem et les autorités tunisiennes s’obstinent dans leurs persécutions AFP: Grève de la faim d’un scientifique tunisien pour dénoncer les « persécutions » AFP:Scientifique en grève de la faim: les autorités démentent toute restriction L’éditorial L’Audace: RUMEUR… Le Temps: Conseil national du PDP: Me Néjib Chebbi, le S.G ne briguera pas un nouveau mandat Le Quotidien: «Aâla wahdah wa noss» : Le corps à l’épreuve sur scène ! AFP: Les attentats de Madrid commis par une cellule « inspirée » d’Al-Qaïda AP: Un magazine estonien reproduit les caricatures de Mahomet

 
En commémoration du 68ème anniversaire des évènements du 9 avril 1938

Rassemblement à Paris le mercredi 12 avril 2006 à 19h00

Le peuple tunisien célèbre cette année le 68ème anniversaire des évènements du 9 avril 1938, ce jour là les tunisiennes et les tunisiens sont sortis dans la rue pour exiger un « Parlement tunisien ». Aujourd’hui, 68 ans après, force est de constater qu’ils sont toujours privés de liberté et d’institutions démocratiques qui les représentent. Pire encore, la situation politique est sociale n’a cessé de se dégrader, elle se caractérise ces derniers jours par :
–         Des menaces de mort lancées par la police politique à l’encontre des dirigeants de l’opposition, en particulier ceux du collectif 18 octobre pour les droits et les libertés. –         Une campagne de dénigrement et de calomnies contre l’opposition orchestrée par les journaux aux ordres de la police. –         La multiplication des grèves de la faim menées par les prisonniers politiques pour exiger leur libération, ou par des citoyens privées de leurs droits les plus élémentaires comme c’est le cas du Pr Moncef Ben Salem (privés de passeport et harcelés lui et sa famille depuis plus de 15 ans) et du journaliste Slim Boukhdhir (renvoyé de son travail). –         La dégradation de la situation sociale et l’augmentation du nombre des licenciements arbitraires et sans garantie des moindres droits. Les tentatives de lutter contre ces licenciements sont brutalement réprimées, comme en témoigne la répression policière le 4 avril dernier du sit-in des ouvrières et des ouvriers de la société « Fantasia ». –         La répression policière et les conseils disciplinaires dressés pour renvoyer les militants étudiants sont la seule réponse que les autorités opposent à leurs revendications légitimes. Récemment cinq étudiants de la faculté des sciences de Sfax ont été renvoyés. Un autre groupe d’étudiants de l’institut supérieur de l’animation culturelle de Bir El-Bay sera traduit devant le conseil de discipline suite à la grève que mènent les étudiant de l’institut depuis le 13 février dernier. En la mémoire des martyrs du 9 avril 1938, tombés sous les balles de l’occupant français pour exiger un parlement tunisien libre et représentatif, Et dans le cadre de notre engagement à poursuivre cette lutte pour l’instauration d’un régime démocratique émanant d’institutions représentatives et issues d’élections libres,
Le collectif 18 octobre de Paris pour les libertés et les droits en Tunisie appelle à un rassemblement :

Mercredi 12 avril 2006 à 19h00 Place de La Fontaine des Innocents Métro Châtelet les Halles Sortie Pierre Lescot

SOS!!!

Les fondateurs de l’organisation « Les Victimes de la Torture Contre l’Impunité » en Tunisie attaqués et harcelés par la « securitate » locale

 

Londres, le 10 avril 2006

 

Dés le premier communiqué publié le 26 Mars 2006 sur Tunisnews qui annonçait la fondation d’une nouvelle organisation qui vise la justice à l’encontre des personnes impliquées dans la pratique, la planification, l’encouragement, la propagande et l’aide de tous ceux qui sont soupçonnés d’avoir commis les crimes de la torture au sein de l’exécutif, la magistrature, la police, le corps médical, et tous ceux qui ont été ou font encore partie directement ou indirectement dans le crime de la torture à l’égard des victimes morts ou vivants, en Tunisie ou à l’étranger; Le régime de la torture en exercice n’a épargné aucun des fondateurs de notre nouvelle organisation.

 

** Le 27 Mars 2006 Maître Abderraouf Ayadi : il a été ciblé à travers les freins de sa voiture (Une plainte contre inconnus a été déposée) mais mes soupçons se dirigent contre les outils de la torture officielle c’est-à-dire la police qui a téléphoné le même jour à Me Samir Dillou pour le prévenir qu’il lui conseille de vérifier sa voiture car il doit attendre quelque chose?!!).

 

** Le 28 Mars 2006 Maître Nejib Hosni : il a été l’objet de harcèlement  officiel de certains de ses clients au Kef dans le nord ouest du pays.

 

** Le 29 Mars 2006 Mr Lassaad Jouhri: la direction de sa voiture a été déboulonnée (il a porté plainte contre un inconnu), mais nous estimons que ce sont les actions de la police secrète principale outil de la torture en

Tunisie.

 

** Le 30 Mars 2006 Mr Ahmed Smii: Sa maison située dans son domaine agricole à Sidi Amor bouhajla prés de Kairouan, a été saccagée sans rien prendre, et les criminels sont de notre point de vue les mêmes ..

 

** Le 10- 04-2006, vers 5h du soir, la police a remis une note au nom de Mr Hassene Jouhri fils de Mr Lassaad Jouhri lui refusant le passeport et il a été insulté et intimidé par le chef de la police de Denden Mr Karim

Jebabli, tout en insistant à proférer de grosses insultes contre son père.

 

Suite à cela, Mr Lassaad Jouhri s’est déplacé lui- même au local de police pour collecter son fils.

 

Vers environ 19h de ce soir le 10- 04-06, Maitre Abderraouf Ayadi co-fondateur de l’ONG « Les Victimes de la Torture Contre l’Impunité » et avocat dans les plaintes de Mr Lassaad Jouhri, se trouve avec ce dernier dans sa  maison mais encerclés par plusieurs voitures de la police.

 

Il est à noter aussi qu’il a été reporté par Me Samir Dillou qu’un membre de la police lui a dit ouvertement que « vous ne serez plus implique’s dans des délits politiques mais dans des crimes de drogue et du même genre »…. ???

 

Le Coordinateur à l’étranger

Said Ferjani

+44 208 991 18 62

 


Comité International de Soutien au Prof. Moncef Ben Salem    Communiqué :   A Onze jours de la grève de la faim

La LTDH visite à la famille du Prof. Ben Salem et les autorités tunisiennes s’obstinent dans leurs persécutions

 

Ce matin du dimanche 9 avril 2006 le Dr. Mohamed Ahmed Aloulou, membre de la LTDH, accompagné d’un membre de son Bureau, ont effectué une visite d’inspection et d’examen de la santé des membres de la famille du Professeur Ben Salem en grève de la faim. Dans un examen préliminaire, il a été constaté chez le Prof. Ben Salem un dysfonctionnement cardiaque ce qui a poussé le Dr. Aloulou de lui demander de cesser au plus tôt sa grève de la faim, et de procéder à un examen au moyen d’un électrocardiogramme. Il a été constaté chez lui une diminution pondérale de 4 kg.   Quant à Ossama Ben Salem, il a été constaté chez lui des difficultés respiratoires dues sans doutes à des précédents asthmatiques et à sa grève de la faim.   D’un autre côté, les grévistes de la faim souffrent de vertige et de grande fatigue, particulièrement chez Mme Halima Ben Salem.   Notre Comité constate par ailleurs que la police continue son siège du domicile des grévistes de la faim, et exerce de fortes pressions sur les étudiants venus apporter leur solidarité surtout à leur camarade Oussama, allant jusqu’à les conduire aux différents postes de police de la ville.   Notre Comité, tout en informant l’opinion publique nationale et internationale de cette évolution, continue de faire appel à l’arrêt de cette grève de la faim du fait des dangers réels que courent les grévistes pour leur santé. De même nous portons toute la responsabilité sur les autorités tunisiennes pour toutes les conséquences physiques ou morales qui découlent de cette grève de la faim.   Nous appelons à nouveau les médias arabes et dans le monde ainsi que les militants des droits de l’homme les scientifiques et les hommes politiques à faire preuve de solidarité avec la cause des victimes de cette inqualifiable injustice.   Pour le Comité International de Défense du Pr. Ben Salem : Dr. Violette Daguerre, Présidente du Comité ; Morsel El Kesibi, Coordinateur   e-mail du Comité : reporteur2005@yahoo.de   Contact de Saif Ben Salem, fils du Prof. Ben Salem, Paris, Portable : +33 (0)6 11 71 08 38 e-mail: saif@ifrance.com

Grève de la faim d’un scientifique tunisien pour dénoncer les « persécutions »

AFP, le 09.04.2006 à 15h33 PARIS, 9 avr 2006 (AFP) – Un scientifique opposant au régime  tunisien, le Professeur Moncef Ben Salem, 53 ans, est en grève de la  faim depuis le 30 mars pour dénoncer « les persécutions » dont il fait  l’objet avec sa famille depuis 19 ans, a-t-on appris auprès de  plusieurs associations des droits de l’Homme. « C’est le renvoi définitif de son fils de la faculté de science  de Sfax pour des motifs abusifs qui a motivé sa décision », souligne  l’association de défense des droits de l’Homme Solidarité  tunisienne, dans un communiqué reçu dimanche par l’AFP à Paris. Solidarité tunisienne « appelle les autorités à mettre fin à  cette politique de harcèlement des opposants et de leurs famille ». Dans un texte annonçant sa grève de la faim, le scientifique  écrit qu’il s’agit du seul moyen qu’il lui reste « pour protester  contre les abominables atrocités » et les « persécutions » dont lui et  sa famille font l’objet. « Depuis 1987, le Dr Ben Salem vit sans salaire, sans assurance  maladie, sans couverture sociale et est privé de ses droits aux  déplacements, aux mouvements ainsi que d’exercer une profession pour  subvenir aux besoins de sa famille », souligne pour sa part  l’association Vérité-Action. M. ben Salem, professeur de mathématique et de physique, membre  de plusieurs institutions scientifiques dans le monde, « paie le prix  de son engagement militant en faveur des droits de l’homme et de sa  réputation mondiale sur le plan scientifique et académique »,  affirme-t-elle. La présidente de la Commission arabe des droits humains Violette  Daguerre demande dans un communiqué séparé, « à toutes les forces  démocratiques dans le monde », de dénoncer « les menées répressives  exercées par les autorités contre l’opposition tunisienne ». Le fils de M. ben Salem, Saïf, rappelle que son père souffre « du  diabète, des reins, de la vue et des hémorroïdes, séquelles des  tortures subies lors des arrestations et des cinq années de prison  purgées pour des raisons politiques ». AFP REMARQUE DE TUNISNEWS Il est intéressant de remarquer que la « vénérable » Agence France Presse n’a « daigné » parler de la grève de la faim du professeur Moncef Ben Salem qu’après 10 jours de son déclenchement et à partir de … Paris, la capitale !! On se demande que fait le bureau de cette agence à Tunis ? et pourquoi cette nouvelle a-t-elle dû attendre tout ce temps avant d’être relayée à partir de la capitale française ? Mais bon, c’est toujours « mieux » que les 2 autres agences mondiales la britannique « Reuters » et l’américaine « The Associated Press » qui ont elles aussi des bureaux à Tunis et qui n’ont soufflé aucun mot de cette nouvelle!!!! On est tenté de faire des comparaisons avec d’autres couvertures de certaines « grèves de la faim » et autres « nouvelles » et « événements »…

Scientifique en grève de la faim: les autorités démentent toute restriction

 

 
AFP, lundi 10 avril 2006   TUNIS – Les autorités tunisiennes ont affirmé lundi que l’opposant et scientifique tunisien, Moncef Ben Salem, en grève de la faim depuis le 30 mars, était « libre de ses mouvements et ne fait l’objet d’aucune restriction ».  Moncef Ben Salem a été condamné en 1987 « dans une affaire criminelle liée à ses activités au sein du mouvement terroriste +Ennahdha+, et ce pour complicité dans la préparation et l’exécution d’un complot terroriste », a indiqué à l’AFP une source officielle à Tunis.  « Il est actuellement libre de ses mouvements et ne fait l’objet d’aucune restriction », a ajouté cette source.  Plusieurs associations des droits de l’Homme avaient indiqué dimanche que le Professeur Ben Salem, 53 ans, est en grève de la faim depuis le 30 mars pour dénoncer « les persécutions » dont il fait l’objet avec sa famille depuis 19 ans. « C’est le renvoi définitif de son fils (Oussama) de la faculté de science de Sfax pour des motifs abusifs qui a motivé sa décision », avait souligné l’association de défense des droits de l’Homme Solidarité tunisienne, dans un communiqué reçu dimanche par l’AFP à Paris.  Les autorités tunisiennes indiquent à ce sujet que le conseil de discipline de cette faculté a « décidé, le 7 avril 2006, d’adresser un blâme à l’intéressé » et assurent que celui-ci « n’a jamais été l’objet d’un renvoi ». Elles affirment aussi qu’Oussama Ben Salem « connu pour son appartenance à un courant extrémiste (…) a participé avec un groupe d’élements cagoulés à la destruction d’un mur dans l’enceinte de la faculté ». Dans un texte annonçant sa grève de la faim, M. Ben Salem écrit qu’il s’agit du seul moyen qu’il lui reste « pour protester contre les abominables atrocités » et les « persécutions » dont lui et sa famille font l’objet.  « Depuis 1987, le Dr Ben Salem vit sans salaire, sans assurance maladie, sans couverture sociale et est privé de ses droits aux déplacements, aux mouvements ainsi que d’exercer une profession pour subvenir aux besoins de sa famille », avait souligné pour sa part l’association Vérité-Action. Professeur de mathématique et de physique, M. Ben Salem a déclaré lundi que que « le renvoi de son fils n’était que la goutte qui a fait déborder le vase », affirmant poursuivre sa grève de la faim avec son épouse au domicile familial à Sfax (300 km de Tunis).
 

Remarque de TUNISNEWS

 

Comme à l’accoutumée, cette « source officielle à Tunis » prend le monde pour des imbéciles et pour des ignorants. Tout le monde sait parfaitement que le professeur Moncef Ben Salem n’a jamais été « condamné en 1987 ».

 

En fait, Il a été arrêté après le 7 novembre 1987, torturé et emprisonné jusqu’en mai 1989 et ce SANS ETRE NI JUGE, NI CONDAMNE par aucune instance judiciaire tunisienne. D’autre part, au moment de son arrestation, Il n’y avait pas en Tunisie un mouvement qui s’appelait « Ennahdha ».

 

Quant à la « complicité dans la préparation et l’exécution d’un complot terroriste », il faut que cette « source officielle à Tunis » qui n’ose pas décliner son identité aie un jour le courage de fournir les preuves de ce qu’elle avance de façon éhontée.

 

 
RUMEUR…
Nombre de nos lecteurs ignorent peut-être que depuis quelque temps, des tractations, des arrangements, voire des accords seraient en cours entre des envoyés très spéciaux du pouvoir et certains militants de l’opposition tunisienne. La chose est à ce point intrigante qu’il était impératif d’y regarder de plus près. Ce que nous savons à coup sûr c’est qu’une personne se présentant comme chargée de mission de Carthage a pris contact avec certains opposants à l’intérieur du pays et leur a proposé de « tourner la page » : ils rejoignent la politique gouvernementale en cessant leur activité politique contre l’arrêt du harcèlement dont ils font l’objet, une petite indemnisation et- plus si affinités ;;; Fort de quelques succès à l’intérieur, les promoteurs de la démarche traversent la Méditerranée. Des opposants sont contactés et certains acceptent de jouer le jeu. Le tout dans un mutisme qui ne pouvait qu’accentuer l’impression de diplomatie parallèle frisant l’action de renseignement. Les Tunisiens approchés s’accordent sur un point : les deux personnes du palais qui mènent cette entreprise, ne proposent aucun projet à caractère politique. En d’autres termes, ils auraient pour unique mission d’isoler puis de neutraliser le maximum de militants possibles. Les personnes fatiguées après tant d’années de lutte et de sacrifices sont recherchées en priorité. Les personnes abordées sont sollicitées, à l’occasion, en vue d’introduire nos deux intrépides émissaires auprès d’autres militants susceptibles de tendre l’oreille aux sirènes. Comme nous n’avons pas la candeur de croire aux coïncidences, il nous semble nécessaire de placer cette nouvelle action du pouvoir dans le contexte tunisien actuel. En effet, à la suite du fiasco du Sommet mondial de Tunis, le général Ben Ali semble ne pas désespérer de trouver un moyen pour réinstaurer le climat magique qui lui avait permis de s’incruster au pouvoir durablement et confortablement à partir de 1987. Cette nouvelle démarche est accompagnée d’une « tolérance » relative à l’égard des opposants et des détracteurs. Les modes d’intervention de la milice et de la police semblent plus souvent assez softs et soucieuses de ne pas laisser de traces,. Mais d’un autre côté, M. Ben Ali doit monter à tous que c’est lui qui mène le jeu, d’une part, et que, sur le fond, rien ne doit bouger d’autre part. C’est ce qu’il semble avoir signifié en rappelant aux affaires le tortionnaire de service Mohamed Ali Ganzoui. Nul ne pourra prétendre une seconde que le retour des anciens modes opératoires les plus abjects du service secrets soit sans lien avec ce sinistre personnage. Le montage photo et autres attaques visant l’honneur et la réputation de victimes sont une signature qui ne trompe pas. Les modes d’action, les personnalités visées ainsi que les conséquences prévisibles, montrent à l’évidence que l’agent Ganzoui n’est encore une fois que l’exécutant des œuvres de Ben Ali en personne ; En effet, que peuvent avoir en commun Om Zied et Neila Charchour Hachicha ? Rien d’autre que leur attitude réfractaire… (Source : l’éditorial de «L’Audace », du mois d’avril 2006)

Forum social maghrébin – Prochaine Réunion à Paris le 25 avril 2006

 

Cher(e)s ami(e)s ,

 

Le processus du Forum Social Maghrébin a connu une nouvelle étape le 18 mars dernier à l’occasion d’une réunion du Comité de suivi provisoire à Tunis.

 

Cette rencontre a été l’occasion d’échanges concernant le bilan de l’Assemblée préparatoire de Bouznika et d’une réflexion commune quant à l’avenir de cette aventure humaine désormais résolument en marche.

 

Comme elle l’a montré à l’occasion de la rencontre de Bouznika, la dynamique de l’émigration en France et en Europe a un rôle important à jouer dans ce processus de construction d’un Maghreb des Peuples. A ce stade, il s’agit désormais pour nous de réfléchir ensemble aux modalités de notre implication commune.

C’est donc pour avancer vers de nouvelles étapes que nous avons le plaisir de vous proposer de nous retrouver le :

 

 

Mardi 25 avril 2006 à 18 h 30

au local d’IDD, 130 rue des Poissonniers (sur rue – après l’espace bénévolat)

75018 Paris

Métro : Marcadet-Poissonniers (Ligne 12 ou 4)

 

 

 

Ordre du jour :

 

–         Compte-rendu de la réunion de Tunis

 

–         Réflexion et échanges sur la structuration de la dynamique de l’émigration en Europe (notamment relation entre la dynamique en France et en Europe).

 

–         Propositions de fonctionnement du secrétariat technique en France (élargissement aux jeunes et aux femmes, coordination…).

 

Comme à l’accoutumée, cette rencontre est ouverte à toutes celles et tous ceux qui s’intéressent au processus et aux dynamiques alter mondialistes au Maghreb

 

 

Au plaisir de vous retrouver,

 

 

Amicalement,

 

 

Pour le comité de suivi provisoire,

 

Mouhieddine Cherbib et Abdallah Zniber

 

Merci de confirmer votre participation à l’adresse suivante : violainelaurens@idd-reseau.org

 

NB : Nous profitons de cette occasion pour vous informer qu’IDD a le plaisir d’héberger jusqu’au 22 avril l’exposition « Bleu clandestin » sur la situation des sub-sahariens et des «Harragas », réalisée par un artiste marocain à partir de matériaux de récupération. Vous êtes tous invités à venir voir cette exposition, du lundi au vendredi entre 10h et 18h, au local d’IDD (130, rue des Poissonniers – 75018 Paris)

 

Conseil national du Parti Démocratique Progressiste (PDP)

Me Néjib Chebbi, le S.G ne briguera pas un nouveau mandat

« Le prochain congrès du parti sera celui de l’alternance démocratique, je ne briguerai pas un nouveau mandat. Il faut laisser la place aux jeunes compétences », a déclaré Me Néjib Chebbi, secrétaire général du Parti Démocratique Progressiste (PDP) à l’ouverture des travaux du Conseil national du parti qui s’est tenu samedi et dimanche à l’hôtel Le Diplomate de Tunis. Me  Chebbi a  ainsi  confirmé sa décision de ne  pas se représenter  comme candidat pour le poste  de secrétaire général. Décision annoncée lors du premier congrès du PDP qui s’est tenu en juin  2001, Me  Néjib Chebbi a occupé ce poste depuis le 13  décembre 1983, date de la fondation du parti qui, à l’époque s’appelait le  Rassemblement Socialiste Progressiste (RSP). Le parti a obtenu son visa le 12 septembre 1988. Propositions « Le prochain congrès   du PDP  se tiendra   avant la fin de 2006, probablement en automne et ses motions, outre le volet   et le programme  politique du parti, seront axées sur le volet  social. Parce que si les partis de l’opposition  traitent seulement l’aspect politique, les gens  se désintéressent d’eux. Car, les citoyens sont principalement préoccupés par les problèmes sociaux et économiques,  comme la cherté de la vie,  la dégradation du pouvoir d’achat et   le chômage. Déjà, la fédération  du PDP  de Sousse a  préparé  un document sur le sujet qui sera  discuté par les membres  du Conseil national », a souligné le secrétaire général  du parti qui a ajouté que la base du PDP s’est élargie  et d’autres fédérations, comme celles  de Tataouine, Médenine, viennent d’être  créées. Pour nous,  le bilan du parti  est positif ». Réformes Abordant  le thème sous  lequel s’est  tenu le Conseil national « L’instauration  de la démocratie », le secrétaire général du PDP,  Me Néjib Chebbi a  affirmé que « quand nous revendiquons des réformes  en ce sens, nous ne répondons pas à un appel  des Etats-Unis ou d’autres parties étrangères. La revendication de la réforme politique ne date pas d’aujourd’hui. Déjà Tahar Haddad, Kacem Amin, Boucheïra Ben Mrad ont revendiqué cette réforme  et notre  génération n’a pas attendu Georges Bush pour le faire ». M. Rachid Kechana, membre du bureau politique qui a présidé les travaux du Conseil national a donné ensuite la parole aux représentants des partis et des organisations. Les travaux du Conseil national du PDP devaient se terminer hier. Environ 150 membres du Conseil ont participé à ces travaux. Néjib SASSI (Source : « Le Temps » du 10 avril 2006)  

«L’indépendance de la Tunisie» par Mitterrand

«En printemps 96, premier épisode : l’indépendance de la Tunisie» tel est l’intitulé du documentaire de Frédéric Mitterrand, programmé pour la clôture du festival «Doc à Tunis». Réalisé par Frédéric Mitterrand, ce film est le premier épisode de deux films qui tentent d’esquisser les mouvements nationalistes qui ont donné le jour à l’indépendance de la Tunisie et du Maroc. Durant cinquante-deux minutes, Frédéric Mitterrand, cet amoureux de la Tunisie, nous racontera cette histoire bouleversante de l’indépendance. Pour découvrir ce film, rendez-vous, ce soir, à 20h00, au cinéma Le Colisée. (Source : « Le Quotidien » du 10 avril 2006)  


«Aâla wahdah wa noss» : Le corps à l’épreuve sur scène !

Kaouthar Bardi dans un nouveau rôle d’actrice-chorégraphe et en danseuse une chevronnée et Jaleleddine Saâdi en charmant accompagnateur. Tel est le duo que les fans du «Quatrième art» découvriront dans : «Aâla wahdah wa noss», une nouvelle pièce mise en scène par Zouhaïr Raïs. Les moments forts et les particularités de cette nouvelle production théâtrale ont été explicités vendredi lors d’une conférence de presse donnée par Kaouthar Bardi et Jaleleddine Saâdi en présence de Zouhaïr Raïs. Chacun des acteurs a mis en évidence son rôle dans cette nouvelle pièce qui réunira des tableaux chorégraphiques et comiques à la fois… Dans son nouveau rôle d’actrice, Kaouthar Bardi se produira en véritable «chaire bougeante» , en un mot, dans un nouvel habit de danseuse expérimentée sur scène. Loin des clichés du théâtre populaire, Kaouthar Bardi et Jaleleddine Saâdi évolueront dans une ambiance spécifique d’un couple soudé, mais où des querelles intestines peuvent apparaître dans l’interprétation de leur rôle. Cherif et Cherifa (les prénoms de Jaleleddine Saâdi et de Kaouthar Bardi dans cette pièce), unis pour le meilleur et pour le pire, le couple même une vie normale et modeste où on assiste aux rituels de don de cadeaux, de bonté au quotidien. Mais dans cette pièce toute l’histoire de la vie de ce couple tourne autour de l’argent qui sera omniprésent dans tous les tableaux. Il y aura quelques querelles, des joutes et des conflits. Le tout sera réalisé dans le cadre d’un «humour noir», où la comédie et la dramaturgie se joignent à tous les niveaux. La danse orientale en vedette L’une des particularités de «Aâla wahdah wa noss»» est qu’elle intègre la danse comme un moyen d’_expression et de véhicule du message. Dans certains de ses tableaux, les acteurs s’y livreront à des gammes de danse orientale. En effet, et afin de mener à bien cette nouvelle tâche, le duo a fait appel à un professeur de conservatoire et de percussion dont le rôle était d’initier les acteurs à la danse rapide, qu’on qualifie dans le jargon artistique d’une danse qui s’effectue «sur un rythme et demi» d’où ailleurs le titre de la pièce. Dans l’exécution de ce nouveau rôle de danseuse et de chorégraphe, les fans du «Quatrième Art» découvriront Kaouthar Bardi, dans une nouvelle dynamique corporelle. Son poids ne l’empêchera pas de se livrer à des envolées patinantes dans les bras de Jaleleddine Saâdi comme une princesse révoltée. Le décor sera conçu de façon à mettre en exergue les différents tableaux et le scénario. Subventionnée par «Tunisiana» et l’ERTT, cette pièce sera présentée les 14, 15 et 16 avril prochain à la salle «Le Colisée» de Tunis. D’une durée d’une heure et trente minutes, sa réalisation a duré une année et trois mois. «Sa réalisation n’a pourtant pas influé sur la collaboration des acteurs avec d’autres pièces, comme le «Maréchal», a noté Kaouthar Bardi. La seule difficulté que les acteurs ont rencontrée, c’est celle de la mise en scène qui demande une lumière spéciale au niveau du décor. «Mais tout est rentré dans l’ordre et le travail a été réalisé dans un esprit de groupe», a conclu Zouhaïr Raïs metteur en scène de cette pièce. Ousmane WAGUE (Source : « Le Quotidien » du 10 avril 2006)  

Les attentats de Madrid commis par une cellule « inspirée » d’Al-Qaïda

    AFP, le 10.04.2006 à 08h56 MADRID, 10 avr 2006 (AFP) –  Le juge Juan del Olmo chargé de  l’enquête sur les attentats de Madrid (191 morts) les attribue à une  cellule islamiste locale « inspirée » d’Al-Qaïda, dans l’acte  d’inculpation qu’il devrait publier cette semaine, a rapporté lundi  El Pais. Selon le journal espagnol, le juge inculpera « probablement  mardi » une trentaine de suspects actuellement en prison, dont quatre  comme auteurs matériels directs: Jamal Zougam, Basel Ghayoun, Otman  el Gnaout et Abdelmajid Bouchar. Le juge de l’Audience nationale considère que les dirigeants de  cette cellule sont Jamal Ahmidan « Le Chinois » et Serhane Ben  Abdelmajid Fakhet « Le Tunisien », qui se sont suicidés à l’explosif  avec cinq autres membres du commando le 3 avril 2004 à Leganès, dans  la banlieue de Madrid. Les deux hommes se seraient inspirés de recommandations d’un  « comité de sages » d’Al-Qaïda conseillant de perpétrer un attentat en  Espagne avant les élections du 14 mars 2004 pour forcer le retrait  des troupes espagnoles d’Irak, et qu’ils auraient trouvées sur le  site internet Global Islamic Media. Les attentats du 11 mars 2004 auraient ainsi été « inspirés » par  le réseau dirigé par Ben Laden, mais non « exécutés » par lui, une  conclusion proche de celle des enquêteurs britanniques dans le cas  des attentats de Londres, selon la presse britannique. Del Olmo écarte une implication directe ou indirecte de  l’organisation séparatiste basque ETA, telle que suggérée par le  gouvernement espagnol de l’époque, dirigé par le conservateur José  Maria Aznar, et toujours insinuée à ce jour par le Parti populaire  (PP, droite) et le quotidien libéral El Mundo. Le texte qui a inspiré la cellule terroriste espagnole, comptant  42 pages et écrit en arabe, s’intitule: « Jihad irakien, espoir et  dangers ». Il a notamment été retrouvé par les enquêteurs espagnols  sur les ordinateurs du « Chinois » et du « Tunisien ». Il affirme qu’il est « nécessaire » d' »utiliser le plus possible  les élections générales de mars de l’année qui vient (ndlr: 2004).  Nous croyons que le gouvernement espagnol ne pourra pas tolérer plus  de deux, trois attaques maximum après quoi il devra se retirer  d’Irak ». Les élections législatives espagnoles du 14 mars 2004, tenues  trois jours après les pires attentats jamais commis en Espagne, ont  été remportées par les socialistes, qui ont annoncé dès le lendemain  le retrait des troupes espagnoles d’Irak, conformément à une  promesse électorale faite un an auparavant. « Les services secrets du monde entier soulignent que le 11 mars  a ouvert la voie à une nouvelle méthode de fonctionnement  d’Al-Qaïda: il n’est pas nécessaire que le commando reçoive un ordre  direct du réseau, il suffit qu’il commette l’attentat et ensuite le  revendique au nom d’Al-Qaïda », écrit El Pais. Dans son acte d’inculpation, le juge attribuera à la cellule qui  s’est suicidée à Leganès les attaques du 11 mars 2004 contre quatre  trains de banlieue ayant pour terminus la gare madrilène d’Atocha,  ainsi que deux tentatives d’attentats contre des trains à grande  vitesse (TGV) commis le 2 avril, veille du suicide collectif de Léganès.

 
 

Un magazine estonien reproduit les caricatures de Mahomet

Associated Press, le 10.04.06 à 18h57

 

TALLINN (AP) — « Keskus », un magazine estonien, a reproduit lundi les 12 caricatures controversées du prophète Mahomet, qui ont provoqué en début d’année de violentes manifestations dans le monde musulman.

 

Le mensuel, dédié à l’art et la culture, a annoncé avoir imprimé les dessins, publiés pour la première fois en septembre par le quotidien danois « Jyllands-Posten », pour permettre aux Estoniens de juger par eux-mêmes s’ils sont ou non offensants. « Si tout le monde parle des dessins mais que personne ne les a vus, cela pose problème », explique le rédacteur en chef Juku-Kalle Raid. « Il faut que les gens voient les images pour faire leur propre analyse. »

 

Il a précisé que « Keskus » avait déjà décidé en décembre de publier les dessins, mais avait décidé d’attendre que les troubles provoqués par ces images « se calment« .

 

Les caricatures avaient été reproduites par des journaux européens en janvier, déclenchant une vague de protestation dans le monde arabe et musulman. Des rassemblements avaient dégénéré, faisant plusieurs morts parmi les manifestants en Libye, Afghanistan et au Pakistan tandis que plusieurs représentations européennes avaient été attaquées.

 

Le ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Paet a averti que « Keskus » serait entièrement responsable si « quelque chose devait arriver » à l’Estonie suite à la publication des dessins. Mais il a précisé que le magazine avait le droit de les publier en vertu des lois sur la liberté de la presse.


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