Campagne pour la libération du camarade Ahmed Dhwib – Etudiant Tunisien
Bonjour, Nous portons à votre connaissance le message que nous a adressé un Groupe de syndicalistes Tunisiens Nous somme des jeunes syndicalistes Tunisiens, novices, et déprimés, sauvagement attaqués pour toute action entamée pour défendre nos droits fondamentaux et syndicaux. Notre seul crime c’est d’avoir voulu changer notre quotidien, et crié haut et fort, non à la discrimination antisyndicale, l’intimidation contre les représentants de la masse étudiante Tunisienne, et notre syndicat UGET. Mahmoud Dhwib, secrétaire général adjoint du bureau fédérale de l’Union générale des étudiants de la Tunisie à l’école de commerce Sfax est le meilleurs exemple de cette répression foudroyante. Le voila depuis plus de 04 mois emprisonné dans le silence général pour un seul crime, c’est d’avoir refusé de renier son engagement pour la défense des droits des étudiants en Tunisie. Nous vous implorons à nous soutenir pour la libération de notre camarade Mahmoud Dhwib, étant impuissant devant un régime zélé, et déterminé à entraver tout action syndicale et réduire au silence toute expression sur les lieux d’étude. Un groupe de syndicalistes déprimés http://campagne-dhwib.blogspot.com / http://www.facebook.com/group.php?gid=120568336208 campagne.dhwib@yahoo.fr ____________ _________ ____ contact@damnesdelaterre.com www.damnesdelaterre.com
Tunisie : La Banque Zitouna ouvrira à la fin du 1er trimestre 2010.
Aux sources de la civilisation islamique: L’épopée occultée de la mosquée Ezzitouna
Le temps/ Mardi 01 sept.-09
Une vue réductrice continue de marquer l’heureuse tradition mettant à profit le mois saint de Ramadan pour faire connaître le patrimoine civilisationnel national, à l’époque islamique, estiment certains citoyens informés qui reprochent à ce travail et à ceux qui y participent, une redondance inféconde dans les idées et les informations présentées et l’insistance démesurée sur la dimension orientale de la civilisation arabe et islamique, au détriment des contributions spécifiquement tunisiennes et maghrébines, en général. Pour eux, il s’agit là d’une occultation inexpliquée qui ne sert pas la cause de l’identité nationale, au sens profond du terme.
Des spécialistes de l’histoire rappellent, à cet égard, que sans l’effort particulier de certaines dynasties purement nationales d’origine berbère et nord africaine, comme les Almohades (Al Mouahhidoun), entre 515 et 668 de l’hégire, 1120 et 1270 de l’ère chrétienne, l’Islam aurait reculé, voire disparu de l’Afrique du Nord, face aux menaces auxquelles cette région islamique de l’Afrique du Nord était, constamment, exposée de la part des puissances chrétiennes européennes de l’époque.
Une terre consacrée
Les Tunisiens se rappellent encore, à ce propos, que la rue de la mosquée Ezzitouna dans la Capitale Tunis, où se trouve cette mosquée, s’appelait la rue de l’église, sous l’occupation française, entre 1881 et 1956, et il a fallu l’âpre combat de libération mené, durant toute cette période, par le peuple tunisien en vue de recouvrer son indépendance et restaurer les attributs de la souveraineté et de l’identité nationales, pour opérer ce changement.
Justement, pour beaucoup de citoyens, à travers cette traditionnelle présentation du patrimoine civilisationnel national, à l’occasion de Ramadan, l’accent devrait être mis, en priorité, sur tout ce qui est propre à montrer et à faire valoir l’enracinement historique de l’identité nationale, dans ses dimensions tunisiennes, maghrébines et nord africaines de façon générale
Contrairement aux conceptions réductrices de nos érudits actuels focalisant sur l’apport purement oriental, les anciennes sources et les livres et documents classiques de toutes sortes dont regorgent nos bibliothèques publiques, sont remplis d’éloges à l’égard de la Tunisie et de ses immenses mérites.
Un hommage particulier y est rendu à la ville de Tunis et ses environs, considérée comme étant une véritable terre sainte consacrée de tout temps par la main de Dieu, et devenue, de ce fait, un haut lieu de contemplation spirituelle avidement recherché par tous les amoureux de la Vérité.
Plusieurs prophètes y auraient même séjourné, selon ces écrits.
Certains traités d’histoire écrits par d’anciens auteurs tunisiens mentionnent que le prophète Mohamed aurait fait nommément l’éloge de la terre tunisienne et promis l’accès direct au Paradis à tous ceux qui auraient la chance d’y servir la Cause divine.
Deux grands symboles
Dans ce paysage, une place privilégiée est accordée à la mosquée Ezzitouna de Tunis et à la montagne du repentir (djebel attawba) ou montagne du Jellaz, à sa sortie sud, où s’élève le mausolée du grand saint de l’Islam Abou Hassen Chadli (décédé en 1258), renfermant la grotte sacrée où il se retirait, de son vivant, pour méditer et prier, lors de son séjour à Tunis.
La ville de Tunis et les anciennes villes situées dans ses environs et constituant sa proche banlieue, sont érigées, toutes, sur des montagnes autour de mausolées de saints et de lieux consacrés depuis très longtemps, à l’instar de la mosquée Ezzitouna de Tunis, ou mosquée de l’olivier, construite au sommet d’une montagne consacrée depuis très longtemps, au même titre que les montagnes voisines, à en juger par la place spéciale dont l’olivier a toujours bénéficié, jusqu’à une époque très récente, dans les milieux populaires, en Tunisie, en Algérie, et dans les autres pays maghrébins, et qui s’apparente, par certains aspects, à un véritable culte.
Les biographes de Abou Hassen Chadli rapportent que ce saint ne manquait aucune occasion pour signaler aux fidèles l’ancienneté de sa grotte comme lieu consacré et il l’appelait ” la grotte de l’ermite”.
Tous les traités d’histoire signalent que les premiers contingents de musulmans venus d’Arabie saoudite et du Proche Orient en général, au début de l’Islam, pour prêcher le Coran et la nouvelle foi en Tunisie, ont trouvé beaucoup de temples et de sanctuaires religieux élevés sur les différentes montagnes de la région de Tunis, dont des sanctuaires sur la montagne du repentir et un autre sur l’emplacement de la mosquée Ezzitouna.
De son côté, dans sa chronique universelle, le grand historien arabe et tunisien Ibn Khaldoun affirme, dans le premier livre de cette chronique, en parfaite concordance avec d’autres éminents historiens arabes classiques,que certaines grandes mosquées de l’Islam, comme la grande mosquée de Damas, en Syrie, et la mosquée du Dôme du Rocher, ou mosquée d’Omar, dans la ville d’Al Qods, en Palestine, étaient, à l’origine, des temples religieux, dédiés à la divinité, et dont certains avaient été reconvertis en églises, avant d’être transformés en mosquées par les musulmans.
Ancienneté historique
Il est communément admis que les grandes villes historiques et tous les anciens endroits habités sur la terre avaient été édifiés sur des lieux consacrés autour de quelques vieux temples et sanctuaires religieux.
En Arabie, la sainte ville de la Mecque, entourée de nombreuses montagnes garnies de grottes consacrées, avait été élevée autour du temple d’Allah, la Kâaba, appelée aussi la vieille demeure, qui est le plus ancien sanctuaire religieux construit sur la terre, à la gloire d’Allah, et encore existant, pratiquement, en l’état architectural où il avait été édifié, à ses débuts. A ce titre, la ville de la Mecque est l’un des plus anciens établissements humains sur terre, voire le plus ancien, du moins dans la région. C’est dans l’une de ces grottes consacrées des montagnes situées aux environs de la Mecque, appelée ” la grotte de H’ira”, que le Coran a été révélé au prophète Mohamed, il y a près de 14 siècles, pendant le mois de Ramadan, un des quatre mois sacrés du calendrier chez les arabes, depuis les époques reculées.
A travers la mosquée Ezzitouna et les autres anciens lieux consacrés signalés, qui jalonnent son sol, la ville de Tunis peut aussi revendiquer le statut d’être l’un des plus anciens établissements humains sur terre.
Or, elle portait de tout temps le nom de Tunis, ou Tounès, sans doute d’après le nom des premiers groupes d’hommes qui l’avaient habitée. D’autant que d’autres lieux habités, en Tunisie, portent encore, ce même nom, sous diverses formes, comme la localité de Tyna, près de la ville de Sfax, sur la côte, plus au Sud. Concordance étonnante, d’après des anciens chroniqueurs tunisiens, il existait autrefois près de la ville de Tunis, justement du côté de la montagne du repentir ou montagne du Jellaz, une rivière qui portait un nom sonnant comme celui de Sfax, et tiré probablement de l’ancien nom générique des rivières en langue libyque et berbère ( acif et souf).
Ces faits incontestables laissent supposer que la Tunisie a toujours été habitée depuis très longtemps, par des gens qui s’appelaient justement ” les Tunisiens” et que ce sont eux qui ont donné leur nom au pays.
Salah BEN HAMADI
(Source: “Le Temps” (Quotidien- Tunisie) le 01 sept.-09)
Libye: Kadhafi fête 40 ans de pouvoir sans partage
Kadhafi, 40ans qu’il «guide» la Libye
PORTRAIT | En pleine crise des otages suisses, le maître de Tripoli célèbre l’anniversaire de sa prise de pouvoir. Portrait d’un des dirigeants les plus provocateurs du monde.
GUSTAVO KUHN
Il n’est ni président ni premier ministre. Ni roi ni émir. Muammar Kadhafi règne pourtant en maître incontesté sur la Libye depuis quarante ans. Et mégalomane comme il est, cet anniversaire, il va le fêter en grande pompe. C’est en effet le 1er septembre 1969 que le jeune officier réalise un coup d’Etat et abolit la monarchie. Kadhafi a alors 27 ans, et s’autoproclame colonel. Sur le plan politique, son titre officiel est guide de la révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste. Pour faire plus court, il se fait appeler le frère guide.
Son idéologie de départ? Le panarabisme et l’anticolonialisme. Car ce fils de Bédouin a une idole: l’Egyptien Nasser. Une fois au pouvoir, il développe une manie. Il veut absolument fusionner son pays avec d’autres nations arabes. Huit tentatives, autant d’échecs. Le seul chemin à suivre pour la Libye? Le sien: la «troisième théorie universelle», ni marxiste ni capitaliste, qu’il explique au peuple dans son célèbre «Livre vert». En 1977, la République libyenne devient ainsi la Jamahiriya, «l’Etat des masses», basé sur la «démocratie directe», qu’il «guide».
Soutien au terrorisme
Au cours des années 80, le maître de Tripoli soutient des mouvements révolutionnaires et terroristes de divers horizons. Et ses services secrets sont accusés d’organiser plusieurs attentats particulièrement meurtriers (voir ci-dessous). Vient alors l’époque des sanctions. La Libye est mise au ban des Nations. Et celui que l’ancien président des Etats-Unis, Ronald Reagan, appelait le «chien enragé» devient un paria.
Mais à l’aube du nouveau millénaire, «l’infréquentable» change radicalement. De politique étrangère en tout cas. A coups de milliards de dollars d’indemnisations aux familles des victimes, et de grande déclaration sur l’abandon de sa prétention de se munir d’armes de destruction massive, Kadhafi se rachète une conduite.
Il gagne du coup la levée de l’embargo que l’ONU lui a imposé au cours des années 90. L’Occident assoiffé de pétrole lui ouvre les bras. Pour quelques barils et des perspectives de contrats, Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy l’invitent ainsi à planter sa tente à Rome et à Paris.
Pour les organisations de défense des droits humains, Kadhafi n’a pas changé. Et il n’y a rien à fêter aujourd’hui. «La liberté d’expression, d’association et de réunion est toujours fortement restreinte. Les personnes critiques envers le régime sont réprimées», affirme Amnesty International.
«On ne peut pas parler de démocratie en Libye, confirme Moncef Djaziri, chercheur à l’Université de Lausanne et auteur de plusieurs livres sur ce pays. Le régime est sans aucun doute autoritaire. Mais nuançons, pas totalitaire. Car il ne suffit pas que Kadhafi exprime un souhait pour qu’il soit le lendemain transformé en loi».
Kadhafi joue habilement
La réforme du statut de la femme en est le meilleur exemple. Le «guide» le rêvait des plus progressistes. Car Kadhafi a beau être très religieux, il s’oppose à certaines lectures de l’islam. Ainsi, il doit lutter pendant dix ans pour faire adopter un texte donnant aux Libyennes des droits similaires à ceux des Tunisiennes. Et il a dû céder sur certains points, comme sur l’interdiction totale de la polygamie.«La structure du pouvoir est extrêmement complexe en Libye, explique Moncef Djaziri. Il y a d’un côté l’Etat «légal», avec un premier ministre et un gouvernement qui «gèrent» le pays, et il y a une structure parallèle, celle de Kadhafi et son entourage, qui donne les grandes lignes politiques. Et puis il y a les Congrès populaires, où tous les Libyens et les Libyennes de plus de 18 ans peuvent aller débattre.»
L’universitaire estime cependant que la violence et la répression ne permettent pas, seuls, de maintenir un régime pendant quarante ans. «Il y a un certain consentement d’une partie de la population.» Kadhafi joue habilement sur certaines forces présentes dans le pays, tribales et militaires notamment. «L’action sociale n’est pas non plus négligeable, souligne Moncef Djaziri. Les Nations Unies classent la Libye en tête des pays de la région en ce qui concerne les indices de développement humain. Bien sûr, Kadhafi dispose de l’argent du pétrole. Mais encore fallait-il nationaliser le secteur. Avant le coup d’Etat, la Libye ne touchait que 10% des bénéfices.»
(Source : « Tribune de Genève » (Quotidien – Suisse), le 1er septembre 2009)
Affaire Kadhafi
La rage et l’humiliation
D.S. Miéville
C’est l’histoire d’un conflit qui tourne vite très mal et qui se termine en un cauchemar diplomatique pour la Suisse et deux de ses citoyens pris en otage en Libye
Que se passera-t-il si les deux otages suisses ne sont pas revenus dans une semaine? A cette réponse posée au retour de son voyage controversé à Tripoli, le vendredi 21 août, Hans-Rudolf Merz avait répondu: «Je suis prêt à faire un deuxième voyage pour m’assurer qu’ils rentrent. Et si je n’y arrive pas, s’ils restent bloqués en Libye, alors je perdrai la face.» Le délai d’une semaine est dépassé depuis plusieurs jours. Un autre délai était en passe d’être dépassé lundi soir. Vendredi, le Département des finances affirmait détenir une garantie écrite du premier ministre libyen que les deux Suisses pourraient quitter le pays «avant la fin du mois».
Il est exclu, après les péripéties de la semaine écoulée, que Hans-Rudolf Merz se déplace une nouvelle fois à Tripoli, d’autant plus que les Libyens paraissent bien déterminés à continuer à rouler les Suisses dans la farine. L’émission de la TV alémanique 10 vor10 faisait état lundi soir des déclarations au Times de Londres d’un membre du gouvernement libyen, Mohammed Sial, responsable des relations internationales. Lequel assurait le quotidien britannique que les deux Suisses devraient passer en jugement devant une cour libyenne, pour avoir enfreint la législation locale sur les visas.
La procédure, formellement ouverte il y a plus d’une année au moment de l’arrestation des deux Suisses, pourrait se prolonger des jours, des semaines ou des mois. A moins que le clan Kadhafi considère qu’il a assez joué avec le gouvernement et l’opinion helvétiques et décide d’inclure les deux otages dans la grande amnistie du quarantième anniversaire de la révolution..
Alors que la Suisse a de son côté tenu scrupuleusement tous ses engagements et s’est en plus empressée de souscrire aux dernières exigences formulées par Tripoli en rappelant immédiatement l’appareil qui attendait vainement les otages sur place, la Libye n’a apparemment pas le même sens du respect
de ses engagements contractuels. Si elle a manqué à la promesse de son premier ministre, elle a également d’ores et déjà failli aux engagements contenus dans l’accord signé par Hans-Rudolf Merz.
Elle n’a toujours pas désigné son représentant au tribunal arbitral dans le délai prévu, qui expirait dimanche soir. Eu égard à la situation des otages, la Suisse ne pourra même pas stigmatiser trop vivement la duplicité d’un gouvernement libyen qui renie ses engagements.
Les Libyens, relève un observateur que le Temps a interrogé à Tripoli, jouissent pour le moment de l’embarras des Suisses. Ils ont apparemment même pris la main dans le domaine de la communication. Alors que le DFAE et les Finances, comme tétanisés, se murent dans le silence, eux s’expriment. Dans une interview diffusée lundi par la TSR, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaim, expliquait lundi que les deux Suisses devaient revoir le procureur avant de pouvoir quitter le pays, mais qu’aucune démarche ne pouvait être faite à Tripoli en raison de deux jours fériés.
Plus les Libyens continuent à se moquer de la Suisse, plus les concessions signées à Tripoli par Hans-Rudolf Merz apparaissent exorbitantes. Mais le président de la Confédération n’est pas le seul à être en mauvaise posture. Toutes les investigations relatives à la façon dont cette affaire a été menée depuis le début s’étendront nécessairement à Micheline Calmy-Rey, à laquelle une large partie de la classe politique n’a pas l’intention de faire de cadeaux.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Suisse), le 1er septembre 2009)
La Libye d’avant Kadhafi
Olivier Perrin / mardi1 septembre 2009
A la fin de 1951, la Libye devenait une monarchie indépendante. Rappel d’une naissance difficile après la colonisation italienne.
L’axe italo-libyen. La Tripolitaine et la Cyrénaïque, contrairement aux autres provinces ottomanes d’Afrique du Nord, sont demeurées sous la domination de l’empire jusqu’en 1911. C’est l’année où les Italiens, qui entretenaient des relations commerciales avec la Libye depuis plus d’un siècle, déclarent la guerre à Constantinople. Ils obtiennent en 1912 les provinces susmentionnées et le Dodécanèse. Avec l’arrivée au pouvoir de Mussolini commence alors une longue période de colonisation et de résistance.
Le roi Idriss Ier (ci-dessus). Né le 12 mars 1889 à Jaghboub et mort le 25 mai 1983 au Caire, reconnu comme émir de Cyrénaïque par le Royaume-Uni en 1946, il était le petit-fils de Muhammad ibn Ali al-Sanussi, auquel il succéda comme chef de la confrérie religieuse des Sanussi en 1916, avant d’être contraint de s’exiler en Egypte en 1923 pour échapper au fascisme. Il fut souverain de Libye dès le 24 décembre 1951, lorsque celle-ci fut le premier pays du Maghreb à accéder à l’indépendance, votée par l’ONU: un échafaudage rapide d’une «effarante fragilité», commente alors le Journal de Genève. Sévère pour la construction, par ce «sympathique forum sans compétence», d’une nation avec «une économie de désert et de chameaux» et «des institutions prébibliques». Ce, après «la destruction presque totale des œuvres de la colonisation italienne» qui avaient fait de la Libye «le territoire le plus retardé d’Afrique du Nord».
Le coup d’Etat. Le 1er septembre 1969, alors qu’il était en traitement médical en Turquie, le roi de Libye fut déposé par le jeune capitaine Mouammar Kadhafi. Le 4 août 1969, il avait transmis au Sénat une lettre d’abdication en faveur de son neveu et héritier, le prince Hassan Reda, qui avait déjà commencé à exercer la plupart des prérogatives royales. Sa renonciation devait prendre effet début septembre, mais la monarchie fut de fait immédiatement abolie par le coup d’Etat de Mouammar Kadhafi.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Suisse), le 1er septembre 2009)
Libye : le colonel Kadhafi fête avec faste ses 40 ans de pouvoir
LE MONDE | 01.09.09
Des années durant, il a été traité comme un terroriste et un pestiféré. C’est pourtant en patriarche respectable, entouré de nombreux invités, que le colonel Kadhafi devait fêter mardi 1er septembre à Tripoli ses quarante ans de pouvoir sans partage sur la Libye. Une cérémonie grandiose,“digne de l’ouverture d’un Mondial de football ou des Jeux olympiques”, selon les organisateurs. Le clou des festivités devait être, mardi soir, un grand spectacle : scène immense, un millier de danseurs, jets d’eau et feux d’artifice. Thème : la Libye de la préhistoire à nos jours, en passant par la révolution du 1er septembre 1969, qui vit un fils de berger de la tribu des Kadhafa renverser, à 27 ans, le vieux roi Idriss et prendre le pouvoir, sans effusion de sang.
La France devrait être représentée par Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la coopération, et non par le chef de l’Etat, comme l’avait affirmé Tripoli jeudi 27 août, avant d’être démenti par l’Elysée. Etre présent en Libye me parait de bonne stratégie”, explique M. Joyandet dans les colonnes du Parisien de mardi, soulignant que l’Europe “a besoin de l’influence” de Kadhafi “pour stabiliser” le Sahel, “menacé” par Al-Qaida.
Pour cette journée de fête, Kadhafi, 67 ans, doyen des chefs d’Etat africains, s’était assuré la présence d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement du continent noir, dont le Soudanais Omar el-Béchir, sous le coup de poursuites internationales, en convoquant, la veille, un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA).
Que ces festivités du 1er septembre soient destinées à marquer les esprits, et même à amuser la galerie, cela ne fait guère de doute. Kadhafi “peut se payer le luxe d’être impertinent”, comme le dit François Burgat, chercheur au CNRS et auteur d’un Que sais-je sur la Libye (PUF). Avec ses fabuleuses ressources en hydrocarbures, la Libye est redevenue un partenaire incontournable des Occidentaux. Elle dispose aujourd’hui d’un fonds de 136 milliards de dollars (94,7 milliards d’euros), grâce à ses exportations de pétrole et de gaz, contre 8 milliards seulement en 2002. Les années d’embargo (1992-2003) paraissent déjà loin. Le paria est rentré dans le rang en annonçant, en 2003, le démantèlement de ses programmes d’armement et en endossant la responsabilité de deux attentats qu’on lui imputait, celui de Lockerbie, en Ecosse (270 morts en 1988), puis celui du Niger (170 morts en 1989).
Kadhafi s’est-il vraiment assagi, comme on l’entend souvent dire ? “Non, il n’a pas changé. C’est toujours le même animal politique. Fondamentalement, il reste un bédouin : s’il ne trouve pas son chemin par la piste A, il empruntera la piste B pour aboutir à ses fins”, répond Jean-François Galletout, qui travaille en Libye depuis vingt ans comme consultant indépendant dans le domaine des hautes technologies.
Un point de vue que partage M. Burgat, pour qui Kadhafi, après avoir sous-estimé les conséquences de la fin de la guerre froide, a su “avaler son chapeau” et prendre conscience du fait qu’il ne pouvait “s’exonérer totalement des règles de la diplomatie”. Mais il fait payer à la Suisse ou à la Bulgarie, notamment, “le prix de l’humiliation” qui lui est infligée par la première puissance mondiale.
“EXCELLENT ÉQUILIBRISTE”
Quarante ans après avoir pris le pouvoir, Kadhafi est-il seul maître à bord ? “Sa force, c’est au contraire d’avoir su partager le pouvoir – en particulier l’administration et l’armée – avec d’autres tribus, tout en maintenant le leadership des Kadhafa”, répond Luis Martinez, du Centre d’études et de recherches internationales (CERI). Pour cet universitaire, (auteur notamment du Libyan Paradox, Columbia University), cette stratégie de partage du pouvoir a garanti à Kadhafi la stabilité. “Grâce à la rente pétrolière, le régime a pu se doter d’appareils de sécurité et de répression extrêmement performants, explique-t-il. C’est ainsi qu’a été neutralisée ou éliminée toute contestation : les monarchistes, les islamistes et les démocrates.” Si les Libyens perçoivent ce régime comme autoritaire, ils ont le sentiment qu’“ils ne peuvent pas le modifier, tant l’appareil sécuritaire est efficace “, analyse M. Martinez.
Combien de temps Kadhafi compte-t-il rester à la tête du pays ? C’est la grande inconnue. Deux de ses fils, Seif el-Islam (37 ans) et Saadi (36 ans), sont présentés comme de possibles successeurs. Le premier est crédité d’une volonté d’ouverture, à l’inverse du second, qui dirige les forces spéciales. Pour M. Martinez, Kadhafi joue en fait de ces deux images pour rassurer tour à tour les réformistes et les conservateurs. “Seif el-Islam améliore sa réputation. Saadi lui permet de tenir. Kadhafi est un excellent équilibriste”, résume-t-il.
Pour M. Burgat, une autre succession, non familiale, se prépare peut-être, dans les rangs de l’armée par exemple : “Dans ce cas, elle ne peut se faire que dans l’ombre. Sitôt connue, elle serait décapitée. C’est pourquoi il est si difficile de faire des pronostics
Florence Beaugé
(Source: “Le Monde” (Quotidien- France) le 01 sept.-09)
Courrier International: Kadhafi, quarante ans de polémique
01.09.2009 Angélique Mounier-Kuhn | (d’après le quotidien suisse: Le Temps)
En ce 1er septembre, le Guide libyen entame sa cinquième décennie au pouvoir. Toujours en grande forme, il reste incontesté en interne et revigoré sur la scène internationale par la zizanie qu’il sème au Royaume-Uni, en Suisse et ailleurs.
Sur son site Internet, florilège de déclarations hardies, il a repeint toute la planète en vert. De la même nuance que celle du Livre vert, l’évangile selon Kadhafi publié dans les années 1970, qui jette en trois chapitres les bases de la “troisième théorie universelle” et annonce l’avènement de la “démocratie directe”, sa vision très personnelle d’un socialisme arabe. Le 1er septembre, le “Guide de la révolution” libyenne commémore le quarantième anniversaire de son arrivée au pouvoir. C’était en 1969. Jeune officier de 27 ans, avec une poignée de compagnons, il balayait le règne d’Idriss Ier et se propulsait colonel. Sans effusion de sang. La suite est une autre histoire… Celle notamment, dénoncée par l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, d’une éradication sans relâche de l’opposition, en recourant systématiquement à l’emprisonnement, au meurtre si besoin.
A 67 ans, le doyen des chefs d’Etat africains a noyé de longue date sa beauté d’antan dans les boursouflures de son visage. Mais il aborde sa qurante et unième année de pouvoir en grande forme : sans le moindre compte à rendre à son peuple sur le plan intérieur, et ragaillardi sur la scène étrangère par la zizanie politique qu’il est parvenu à semer en France ou en Italie, et tout récemment en Grande-Bretagne et en Suisse.
Cyclothymique, extravagant dans le verbe comme dans le vêtement, mégalomane. Insaisissable. Qui est vraiment le colonel Kadhafi ? “Toute son existence a été dominée par une préoccupation”, explique François Burgat, auteur d’un Que sais-je ? sur la Libye. “Celle de laver l’affront de la présence coloniale en terre arabe. Admirateur fervent du leader égyptien Nasser, il a repris à son compte la portée nationaliste du nassérisme. Et il a bien sûr toujours jugé illégitime l’Etat hébreu, dans lequel il voit une réminiscence des occupations coloniales.” “Son obsession perpétuelle a été d’abord la réunification du monde arabe, fragmenté par la colonisation. Il y a renoncé à la suite de ses échecs successifs [toutes les formes d’associations qu’il a proposées à l’Egypte, à la Syrie ou à la Tunisie ont été rejetées] pour embrasser, dans les années 1990, le concept encore plus ambitieux de l’Union africaine (UA) qu’il souhaite quasi fédérale. Ses échecs ne l’ont jamais freiné”, ajoute Jean-François Daguzan, de la Fondation pour la recherche stratégique. Ni rogné ses rêves de grandeur : élu en février pour un an par ses pairs à la tête de l’organisation panafricaine, il s’était aussitôt autoproclamé “roi des rois traditionnels d’Afrique”.
Le “roi des rois” revient de loin. Dans les années 1980, la Libye apporte un soutien débridé au terrorisme : IRA, ETA, Brigades rouges ou OLP, rares sont les organisations qui rentrent les poches vides de leurs visites à Tripoli. Kadhafi s’impose en adversaire le plus malfaisant de l’Occident, et devient le “chien fou” que Ronald Reagan bombarde en 1986. Deux ans plus tard, un avion de la PanAm explose au-dessus de Lockerbie, en Ecosse, puis un vol de la compagnie française UTA s’abîme dans le désert nigérien. Tripoli est accusé, et le Conseil de sécurité de l’ONU impose des sanctions en 1992, dont l’embargo sur les installations pétrolières. Elles ne seront levées qu’en 2003, lorsqu’il apparaît que le colonel est redevenu fréquentable. Car, depuis quelques années, la Libye s’efforce de renouer les fils avec l’Occident. “Il n’est pas sûr que ce soit Kadhafi, mais le cercle de pouvoir autour de lui a pris conscience que jouer au grand perturbateur n’était pas forcément payant. L’Irak en a été la démonstration”, explique Jean-François Daguzan. Le ticket de réinsertion dans le concert des nations a un prix : l’indemnisation des victimes de Lockerbie et l’abandon du programme d’armes de destruction massive. La Libye remet les clés de ses installations nucléaires à l’Agence internationale de l’énergie atomique. Elle rend aussi service en activant ses réseaux régionaux pour obtenir la libération d’otages capturés par des islamistes.
Chez lui, Kadhafi continue de régner en maître. “Il est impossible de rationaliser le système politique libyen. Le terme Jamahiriya lui-même [le nom officiel de la Libye, institué par la Constitution de 1977] repose sur la traduction du mot “république” par un jeu de mots signifiant que le pouvoir appartient au peuple. C’est le populisme sauce Kadhafi”, explique Barah Mikaïl, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). François Burgat décrit un système de pouvoir “plastique”, qui voit “coexister en parallèle plusieurs légitimités politiques (tribale, militaire, institutionnelle), dont l’une peut à tout moment prendre le pas sur l’autre”. Le “Guide se définit comme au-dessus du système, quelles que puissent être les révolutions de palais”, poursuit Barah Mikaïl. “Pourquoi voulez-vous que l’on me critique ? Moi je ne dirige rien, je n’ai pas de compétence politique ou administrative. C’est le peuple qui gère les affaires”, assénait-il sur France 2 lors de son passage controversé à Paris fin 2007. Obnubilé par la grandeur de la Libye et la trace qu’il entend laisser dans l’Histoire, “il a du mal à accepter qu’on ne le prenne pas au sérieux. Mais la Libye n’est pas un poids lourd, comme l’Egypte, l’Algérie ou l’Arabie Saoudite, où ses frasques ne sont pas appréciées. Et Kadhafi n’est pas Nasser, Boumediene ou Hassan II”, relève Akram Belkaïd. Selon ce journaliste spécialiste du Maghreb, cet ostracisme encourage Kadhafi au désordre et à la menace. Qu’importe la normalisation de ses relations avec l’Occident, il cultive l’ambiguïté et les exemples de transgressions aux balcons des capitales occidentales sont légion, comme autant de gages nationalistes donnés à son peuple. Au point de faire, sous nos latitudes, gloser sur sa santé mentale, comme lorsqu’il appelait en juillet à “démanteler” la Suisse. “Il est d’une extraordinaire mobilité intellectuelle”, rectifie pourtant le sociologue suisse Jean Ziegler, invité aux fastueuses célébrations du 1er septembre à Tripoli, pour la sixième fois au moins. “En tant que Berbère, il a un sens aigu de la famille et du clan. Le côté affectif est très fort chez lui”, poursuit l’auteur de La Haine de l’Occident. Fou ?“Non, estime Jean-François Daguzan. Mais il a des idées fixes.” François Burgat discerne une forme d’“autisme intellectuel” engendré par sa conviction d’être l’auteur d’une pensée politique originale (le Livre vert) et sa lutte permanente pour la survie. “Il s’est maintenu au pouvoir depuis quarante ans, dans un environnement hostile [il a réchappé à une bonne dizaine de tentatives d’attentats] et donc des conditions évidentes de stress.” Mais, dans les querelles qui l’ont opposé dernièrement aux capitales d’Europe, à la Suisse aujourd’hui, “ce n’est pas la personnalité de Kadhafi qui est déterminante, mais nos propres faiblesses. La Libye n’a pas changé”,martèle Luis Martinez, chercheur au Centre d’études et de recherches internationales (CERI). “C’est l’Europe qui est devenue beaucoup plus cynique que les discours politiques ne le laissent entendre aux opinions publiques.” “Reliftée” par le boom pétrolier et gazier, la Libye sait très bien jouer de cette dichotomie, ajoute le spécialiste. “Car il y a eu maldonne sur la conversion libyenne de 2003. On a voulu croire à une histoire hollywoodienne. La Libye n’a fait qu’un calcul rationnel. Indemniser les familles des victimes de Lockerbie lui coûtait moins cher que la persistance de l’embargo.” Faire miroiter l’accès à ses champs pétrolifères, rallier la lutte antiterroriste, “Kadhafi pensait qu’en faisant le premier pas pour rejoindre le giron international, il serait en position de force”, confirme Barah Mikaïl. La Suisse en fait aujourd’hui l’amère expérience.
Chez lui, Kadhafi continue de régner en maître. “Il est impossible de rationaliser le système politique libyen. Le terme Jamahiriya lui-même [le nom officiel de la Libye, institué par la Constitution de 1977] repose sur la traduction du mot “république” par un jeu de mots signifiant que le pouvoir appartient au peuple. C’est le populisme sauce Kadhafi”, explique Barah Mikaïl, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). François Burgat décrit un système de pouvoir “plastique”, qui voit “coexister en parallèle plusieurs légitimités politiques (tribale, militaire, institutionnelle), dont l’une peut à tout moment prendre le pas sur l’autre”. Le “Guide se définit comme au-dessus du système, quelles que puissent être les révolutions de palais”, poursuit Barah Mikaïl. “Pourquoi voulez-vous que l’on me critique ? Moi je ne dirige rien, je n’ai pas de compétence politique ou administrative. C’est le peuple qui gère les affaires”, assénait-il sur France 2 lors de son passage controversé à Paris fin 2007. Obnubilé par la grandeur de la Libye et la trace qu’il entend laisser dans l’Histoire, “il a du mal à accepter qu’on ne le prenne pas au sérieux. Mais la Libye n’est pas un poids lourd, comme l’Egypte, l’Algérie ou l’Arabie Saoudite, où ses frasques ne sont pas appréciées. Et Kadhafi n’est pas Nasser, Boumediene ou Hassan II”, relève Akram Belkaïd. Selon ce journaliste spécialiste du Maghreb, cet ostracisme encourage Kadhafi au désordre et à la menace. Qu’importe la normalisation de ses relations avec l’Occident, il cultive l’ambiguïté et les exemples de transgressions aux balcons des capitales occidentales sont légion, comme autant de gages nationalistes donnés à son peuple. Au point de faire, sous nos latitudes, gloser sur sa santé mentale, comme lorsqu’il appelait en juillet à “démanteler” la Suisse. “Il est d’une extraordinaire mobilité intellectuelle”, rectifie pourtant le sociologue suisse Jean Ziegler, invité aux fastueuses célébrations du 1er septembre à Tripoli, pour la sixième fois au moins. “En tant que Berbère, il a un sens aigu de la famille et du clan. Le côté affectif est très fort chez lui”, poursuit l’auteur de La Haine de l’Occident. Fou ?“Non, estime Jean-François Daguzan. Mais il a des idées fixes.” François Burgat discerne une forme d’“autisme intellectuel” engendré par sa conviction d’être l’auteur d’une pensée politique originale (le Livre vert) et sa lutte permanente pour la survie. “Il s’est maintenu au pouvoir depuis quarante ans, dans un environnement hostile [il a réchappé à une bonne dizaine de tentatives d’attentats] et donc des conditions évidentes de stress.” Mais, dans les querelles qui l’ont opposé dernièrement aux capitales d’Europe, à la Suisse aujourd’hui, “ce n’est pas la personnalité de Kadhafi qui est déterminante, mais nos propres faiblesses. La Libye n’a pas changé”,martèle Luis Martinez, chercheur au Centre d’études et de recherches internationales (CERI). “C’est l’Europe qui est devenue beaucoup plus cynique que les discours politiques ne le laissent entendre aux opinions publiques.” “Reliftée” par le boom pétrolier et gazier, la Libye sait très bien jouer de cette dichotomie, ajoute le spécialiste. “Car il y a eu maldonne sur la conversion libyenne de 2003. On a voulu croire à une histoire hollywoodienne. La Libye n’a fait qu’un calcul rationnel. Indemniser les familles des victimes de Lockerbie lui coûtait moins cher que la persistance de l’embargo.” Faire miroiter l’accès à ses champs pétrolifères, rallier la lutte antiterroriste, “Kadhafi pensait qu’en faisant le premier pas pour rejoindre le giron international, il serait en position de force”, confirme Barah Mikaïl. La Suisse en fait aujourd’hui l’amère expérience.
(Source:”Courrier International” (Hebdomadaire- France) le 01 sept.-09)
Lien: http://www.courrierinternational.com/article/2009/09/01/kadhafi-quarante-ans-de-polemique
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Libération de deux personnes arrêtées pour appartenance à l’organisation Al-Qaïda
Publié le 2009-09-01
NOUAKCHOTT, 1er septembre (Xinhua) — Le parquet de Nouakchott a ordonné, lundi soir, la remise en liberté de deux personnes précédemment arrêtées pour appartenance à l’organisation Al-Qaïda dans le Maghreb Islamique (AQMI) dans le cadre d’une affaire de terrorisme, par la Sûreté de l’Etat, apprend-t-on de sources judiciaires.
Le procureur de la République près la cour de Nouakchott a, en même temps, mis en examen judiciaire deux autres personnes accusées d’appartenance à une organisation terroriste.
Ces mêmes sources ont indiqué que sur trois personnes arrêtées en août dernier à Kobonni, Wilaya du Hodh Gharbi (province de l’est du pays), soupçonnées d’appartenance à Al-Qaïda, deux, dont un ressortissant malien, ont été libérées sans suite par le parquet pour insuffisance de preuve. La troisième personne est mise en examen judiciare pour appartenance à une organisation terroriste.
Il faut noter que malgré les actions terroristes perpétrées sur le territoire mauritanien depuis 2005, les autorités du pays continuent à exclure toute présence de base d’entraînement ou d’organisation terroristes structurées sur le sol mauritanien.
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