1 juin 2008

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TUNISNEWS
8 ème année, N°  2931 du 01.05.2008
 archives : www.tunisnews.net


Fathi Touzri-Hafed Jandoubi-Rami Salhi-Malek Sguaier: LA REFORME POLITIQUE ET LES QUESTIONS DE JEUNESSE

infotunisie: »Nouvelair » et  »Karthago Airlines » approuvent la parité d’échange des droits sociaux

Reuters:Banque de Tunisie net profit up 51 pct in 2007

le Temps : Harcèlement
L´Observateur :

Regards sur la ville

Libération:

Les brûleurs de frontières 

le Temps :Les braqueurs cagoulés devant la cour d’appel

TAP:Le parti démocrate tranche sur 2 primaires contestées  


 

LA REFORME POLITIQUE ET LES QUESTIONS DE JEUNESSE  

1
La Tunisie est en train d’achever sa transition démographique dans un contexte marqué par une forte représentation de la population jeune. Ainsi, la tranche d’âge (15-29) représente environ le tiers de la population, soit plus de trois millions d’habitants. Cette tendance démographique va se prolonger jusqu’à 2015. Elle coïncide avec des difficultés importantes sur le marché du travail dans un contexte économique difficile. Cette situation va peser de tout son poids sur les politiques de développement et aura certainement des conséquences sur la nature, le calendrier et le devenir des réformes politiques à engager dans lepays, des réformes tout aussi indispensables qu’inévitables. Plus éduqués, plus ouverts et en grand nombre, les jeunes sont devenus, dans ce contexte, des acteurs sociaux de premier ordre avec en plus de nouvellesattentes. Dans cette catégorie, les groupes les plus vulnérables, ceux exposés à la marginalité ou à l’exclusion, sont ceux qui profitent le moins de la croissance, de la modernité, de la globalisation et ceux dont les droits sont les moins réalisés. Ils feront entendre leur voix dans l’avenir et tout projet de réforme politique devrait intégrer leurs aspirations et leurs attentes.  
A coté de sa transition démographique, la Tunisie connaît aussi depuis plus de deux décennies une autre transition toute aussi importante et décisive, à savoir le passage d’une économie dirigiste vers une économie libérale, de plus en plus intégrée dans l’économie globalisée. Les changements ne s’arrêtent pas aux seuls réformes structurels concernant le désengagement de l’Etat, la redéfinition de son rôle et l’encouragement du secteur privé, mais vont au-delà des aspects strictement économiques aux conséquences sociales indésirables en particulier l’affaiblissement du système de protection sociale, l’aggravation du chômage et le creusement des inégalités. Ce contexte social crée des frustrations et des tensions graves, surtout parmi les jeunes en difficulté d’insertion ou issus de milieu défavorisé.  
L’accroissement dramatique ces dernières années du taux de chômage des jeunes et en particulier des diplômés de l’université en est l’exemple le plus inquiétant. A coté du chômage, d’autres manifestations de précarisation de la jeunesse se sont multipliées, comme l’immigration et surtout l’immigration clandestine avec son lot de malheurs, le recul de l’âge de mariage et la forte dépendance à la famille, le gonflement du secteur informel devenu l’unique espace d’attente d’emploi et l’expansion des symptômes de détresse social comme la violence, la délinquance juvénile de survie, la consommation de substances toxiques, en forte hausse et de plus en plus précoce, les conduites à risque et les signes de détresses psychologique.  
Ces transitions surviennent aussi dans le contexte de la mondialisation qui offre des contraintes et des opportunités. Ce contexte est marqué par une ouverture et un accès plus important au monde à travers le développement rapide et spectaculaire des NTIC, le développement de la télévision satellitaire et l’expansion du monde virtuel sur le net. A l’évidence, les jeunes semblent à l’aise avec cette nouvelle technologie et ce déferlement d’informations, d’images et de messages. La téléphonie mobile les rapproche de plus en plus ; l’Internet leur offre la possibilité de voyager, de participer, de produire, de s’amuser, d’échanger leurs expériences et leurs opinions ; et l’information satellitaire leur assure un accès au monde dans toute sa diversité. 2
Cependant, cette ouverture sur le monde n’est pas offerte à tous les jeunes. Le taux d’équipement de ménages en ordinateurs et à l’Internet demeure très faible, la connexion des jeunes et leur maîtrise de l’outil informatique s’élargit certes mais reste aussi limitée et il existe dans ce domaine, comme dans d’autres domaines liés au savoir et aux services, de grandes inégalités régionales.  
Ce contexte n’est pas dénué non plus de contraintes et de problèmes qui ont un impact sur les jeunes dans leur quête d’identité et de réponses aux questions qui les tourmentent. Les jeunes vivent aussi à travers ce paysage médiatique ouvert et intense, une conscience de fracture numérique nord-sud, et une compétition d’images, de messages et de sens. Un monde incertain et mal défini s’offre à eux, avec les inégalités, la misère des uns et le bonheur des autres, les injustices criantes, les différentes formes d’exclusion, le doute sur la légitimité du système internationale que dégage les nouvelles guerres coloniales, l’occupation de pays arabo-musulmans et les politiques des deux poids deux mesures concernant le conflit israélo-arabe.  
Par ailleurs, le contexte international actuel oppose une idéologie néoconservatrice hégémonique et arrogante face à une idéologie radicale et rebelle, mobilisant des deux côtés la religion et ravivant un climat de conflit de civilisation et une perception d’insécurité. Ce contexte nourrit des sentiments « nationalistes » à connotation religieuse, ébranle l’édifice sur lequel est érigé le système de légalité internationale et son extension idéologique, la démocratie libérale, met la pression sur les Etat-Nations, surtout dans le monde arable, et va peser de tout son poids sur la jeunesse, dont le tempérament rebelle est fortement interpellé et sollicité. Cette situation a remis de nouveau la question de la culture, de l’identité et des valeurs au coeur des préoccupations politiques et stratégiques.  
Nous avons essayé de voir dans quelle mesure ces questions stratégiques sont discutées dans le pays, à travers quels médiateurs et dans quel environnement. 3 Nous avons également analysé les opportunités offertes aux jeunes, le degré de leur implication et l’ampleur de leur participation afin de s’adapter à ce contexte particulièrement difficile et élaborer des réponses à leur quête identitaire.  
Partant de l’analyse de la politique officielle de la jeunesse et de la réalité tunisienne, nous avons essayé de voir dans quelle mesure cette politique a été « anticipatrice » sur les tensions, les problèmes (économiques, sociaux, politiques et culturels) et les défis actuels de la jeunesse.  
Nous pensons que la politique de la jeunesse, établi au début des années 90, et qui fait l’objet aujourd’hui d’une évaluation, a été une politique conjoncturelle, fortement imprégnée par la crise politique avec le mouvement islamiste. Elle était fondamentalement autoritaire, verticale, non participative, voire même antiparticipative, et orientée vers les besoins sociaux et les politiques d’appui. La dimension culturelle de cette politique a été un échec surtout en ce qui concerne la diffusion des valeurs, y compris les valeurs de modernisme, de participation et de démocratie. La diffusion d’une culture de consommation sans la capacité d’assouvir les aspirations a entraîné une addiction à l’hédonisme pour les nantis et une source de grande frustration auprès des jeunes démunis et un désintérêt total à la vie publique. L’accent mis sur le foot et la fête, afin d’écarter les jeunes des courants fondamentalistes a eu des effets inverses. Et, la dimension droit humain dans cette politique, bien que fortement représentée dans le discours, a connu des fortunes diverses sur le terrain. Enfin, la gouvernance du système médiatique, systématiquement critiqué par les professionnels, les activistes de droit de l’homme et l’opposition à cause de son cadre rigide, restrictif et monolithique, est responsable du discrédit qui pèse sur les médias officiels auprès des jeunes et leur émigration vers des médias étrangers.  
La question islamiste a pesé de tout son poids sur la marginalisation et la faible participation de l’institution religieuse dans l’effort de développement du pays et la diffusion de valeurs positives en particulier les valeurs de tolérance et de dialogue, ce qui n’a guerre favorisé l’épanouissement d’une pensée religieuse moderne ou l’émergence de leaders religieux crédibles et a totalement disqualifié l’institution religieuse devenu une administration publique qui n’a aucun impact sur les jeunes.
 Ces choix en matière de politique culturelle ont permis, d’une part l’émergence auprès des jeunes d’un retour religieux en tant que repli identitaire et d’autre part l’éclosion d’une radicalisation religieuse « sous-terraine » liée au contexte international. Ces phénomènes sont aussi liés au ressourcement culturel et médiatique, facilité par les nouvelles technologie de la communication en particulier la télévision satellitaire, ce qui n’est pas sans poser de sérieux problèmes à la culture du pays et à son identité nationale. 4 Ces choix n’étaient pas à l’évidence en faveur de la jeunesse, et il est légitime de se demander si cette politique médiatique paternaliste, autoritaire et centralisée n’a pas entraîné suffisamment de dégâts. En effet, à vouloir trop les protéger, on a participé à la création d’une génération passive, dépendante, dépolitisée, frustrée, faiblement enracinée dans sa réalité locale et peu outillée à s’adapter aux grands changements que subissent le pays et le monde sans compter l’effritement de la confiance entre gouvernant et gouvernés dramatique pour lepays.  
Avec les derniers événements de Soliman en 2006, et l’implication de plusieurs jeunes tunisiens dans des organisations « jihadistes » dans le monde, le pouvoir réalise que quelque chose n’a pas vraiment
fonctionné, du moins dans sa politique de jeunesse. La jeunesse va alors occuper le devant de la scène, elle devient une question stratégique prioritaire. Une consultation nationale « exceptionnelle » sur la jeunesse est ordonnée, trois ans après une consultation de routine et un an avant les élections de 2009.  
On donne alors la parole aux jeunes pour s’exprimer, les médias sont mobilisés et un « pacte de jeunesse » est prévu en automne et servira de cadre pour la stratégie future du pouvoir dans le domaine de la jeunesse. Il est indispensable que cette initiative puisse surtout aboutir à un pacte de participation qui habilite les jeunes et qui traduit une volonté politique d’élargir le champ de participation en levant les blocages juridiques, administratifs et institutionnels qui l’empêche de se déployer.  
L’habilitation des jeunes suppose de travailler avec les jeunes et les laisser s’organiser, cultiver leur leadership, leur sens critique, déployer leur capacité créatrice et apprendre par l’erreur et le succès et leur permettre d’influencer les politiques publiques, les orienter et les négocier et à chercher des compromis et se familiariser avec le pluralisme.  
Par ailleurs, nous avons analysé le système de protection social destiné aux jeunes, en particulier le système éducatif, les politiques d’emploi, le système de santé et de loisirs. Nous avons relevé les difficultés énormes que connaît ce système sur le plan de la qualité des services, de l’accueil des jeunes, de leur participation et la répartition régionale inégalitaire des services. L’évaluation de ce dispositif révèle que beaucoup de programmes sont tombés rapidement dans la routine, la composante évaluation est souvent rudimentaire, les indicateurs sélectionnés pour signifier les progrès sont souvent quantitatifs et peu
d’importance est accordée aux systèmes d’information et aux indicateurs qualitatifs et de satisfaction. Certains départements sont mieux outillés et font un effort évident pour communiquer leur activité en particulier le ministère de la santé et de l’éducation. De très grandes lacunes persistent au niveau du département de la justice, de l’intérieur, des affaires sociales, de la jeunesse et de l’enfance. 5 Malgré les réformes engagées dans plusieurs secteurs l’efficacité du dispositif reste limitée et le bilan reste mitigé. La centralisation est encore lourde et contraignante, le partenariat avec le secteur associatif demeure modeste et n’est pas couronné de progrès tangibles en grande partie à cause de la faible capacité de la société civile et de la culture bureaucratique.  
La politique d’appui à l’emploi et ses multiples mécanismes permet tout au plus de reporter le chômage, d’atténuer ses effets et d’améliorer l’employabilité des jeunes mais ne peut être une alternative à la formation de qualité et à la croissance soutenue.  
L’inadéquation de l’éducation avec l’emploi oblige l’Etat à dépenser de nouveau dans la formation des diplômés ; les structures de soins de santé de base ne sont pas « amies des jeunes », elles restent inadaptées à leurs besoins et leurs difficultés ; le dispositif social scolaire ne dispose d’aucun indicateurs fiables d’efficacité à part le coté quantitatif et son efficacité est douteuse en raison de ses limites structurelles, matérielles et organisationnelles ; la protection des jeunes des IST/Sida reste modeste malgré les programmes et les multiples initiatives ; les maisons de jeunes, symboles d’une époque révolue, peinent à attirer les jeunes qui préfèrent les cafés, la rue ou la télévision. Et de nombreux mécanismes d’exclusion sont très actifs dans le domaine des loisirs. Se marier jeune est devenu un parcours de combattant et synonyme de pauvreté. Les jeunes tunisiens boudent les activités sportives structurées, la pratique physique reste faible et irrégulière ce qui est dommage pour cette génération. La culture s’est réduite à une quête de consommation non assouvie et un effort effréné pour« tuer le temps ».  
Ainsi, le dispositif actuel de protection social destiné aux jeunes apparaît comme un filet à maille large, il laisser tomber beaucoup de jeunes dans la rue, le chômage, la délinquance, la toxicomanie, les maladies et dans les barques d’immigration clandestine.  
Il y a donc des difficultés énormes sur la performance et la qualité du processus de développement, et en particulier sur son contenu et ses valeurs comme la dimension participative, l’habilitation et la redevabilité.  
Plusieurs causes profondes expliquent la qualité approximative des services et la faible performance du système de protection social malgré les investissements publics et devant les multiples problèmes auxquels sont exposés les jeunes. Les responsabilités sont certes partagées entre le pouvoir public, le secteur privé, la société civile, la famille et les jeunes, mais la responsabilité du gouvernement nous semble plus importante en raison de son champs d’action, de son pouvoir et des ressources qu’il a à gérer. Le dispositif social est lourd, fortement centralisé et manque cruellement de participation. La culture de l’administration n’est pas à l’aise avec la communication (intra et extra institutionnelle) et préfère gérer seule ses problèmes. Des systèmes tampon de l’administration privent les hauts décideurs d’un regard direct sur le terrain et les rapports 6 d’évaluation administratifs sont souvent marqué du sceau de l’autosatisfaction et les réalisations quantitatives et ne sont pas audités par des instances extra administratives.  
Le partenariat et la coopération entre divers acteurs et parfois même entre des composantes d’une même structure manque de sophistication, de complexité et d’agencement systémique. Ce qui génère des conflits, des rôles mal définis, des compétitions inutiles, des déperditions de ressource, des blocages et de l’inertie. Le tissus associatif, bien que quantitativement développé reste dans son écrasante majorité une émanation de l’Etat ou du parti au pouvoir. Il ne dispose pas de capacité réelle (autorité, leadership, ressources, communication) lui permettant de jouer un rôle de partenaire à part entière. Les associations sont consignées soit à un rôle « humanitaire » soit à un rôle d’auxiliaire de l’administration, au lieu d’être un champ de participation citoyenne, d’apprentissage, de responsabilisation et de porteur de revendications. La
gouvernance du dispositif de participation est faible et n’est pas ancrée dans une culture démocratique. De fait il est difficile dans ce contexte de parler de société civile tant les rapports entre le pouvoir et les organisations sociales sont marqués par la domination totale de l’Etat et sa culture autoritaire et paternaliste. Il n’est pas étonnant dès lors que ces organisations soient boudées par les jeunes, ce quinon plus n’est pas à leur avantage. Le secteur privé qui continuent de bénéficier des largesses de l’Etat en matière d’accompagnement, de subvention et d’incitation reste lui aussi fortement régulé. Il adhère peu aux priorités sociales du gouvernement comme en témoigne sa faible participation à l’embauche des cadres, à la formation professionnelle, à la recherche scientifique et à la protection de l’environnement pour ne citer que ces priorités. Ce secteur continu de « négocier » sa faible implication dans l’orientation politique moyennant des politiques fiscales avantageuses et la prolongation des bénéfices accordées par l’Etat. Les jeunes d’aujourd’hui appartiennent à une génération « dépolitisée », désintéressée de la chose publique, très faiblement représentée dans la société civile ou les partis politiques, quasiment désintéressée de la question syndicale estudiantine ou ouvrière et ne participe que faiblement aux élections.  
Les jeunes ne participent pas car ils ne voient pas encore dans le cadre de participation actuel une quelconque possibilité de pouvoir changer les choses ou influencer les politiques qui les concerne. Ils ont rarement l’occasion d’être reconnus et voir leurs idées approuvées.  
Malgré le nombre élevé de structures associatives et d’organisations sociales, les jeunes d’aujourd’hui ne dispose en réalité que de peu d’alternatives d’expression structurée et organisée. Dans un environnement sociopolitique marqué par une très faible participation (politique, associative et syndicale) et des règles strictes concernant l’expression de la contestation, le football demeure l’unique exutoire 7 de la frustration latente. Cet espace est sursaturé de tension comme en témoigne les débordements violents de plus en plus fréquents et de plus en plus dangereux, la phraséologie quasi martiale des chansons de stade ou les dérives régionalistes graves. La rigidité du cadre de contestation légale, la limitation de l’espace d’expression libre et l’absence de compétition politique en raison de l’hégémonie du parti au pouvoir, le RCD, pousse les jeunes à adopter des stratégies adaptatives, de plus en plus individuelles, allant du repli silencieux à la violence, en passant par l’indifférence. C’est ainsi que les attitudes de « je m’enfoutsime », le discours violents, les comportements civiques choquants, la « nervosité » juvénile, la cyberactivité caustique, l’humour piquant et la musique sont autant d’expressions individuelles et collectives d’affirmation de soi, souvent chargées de contestation.  
Mais d’autres stratégies sont plus inquiétantes, comme la culture de quartier, les sectes sataniques, les gangs violents, l’angoisse identitaire ou l’identification à des idéologies religieuses radicales, pouvant conduire au déploiement d’un répertoire comportemental encore plus violent. La situation de la jeunesse aujourd’hui et les problèmes auxquelles elle est confrontée exigent une nouvelle approche stratégique orientée vers le renforcement de capacité des différents acteurs, l’innovation institutionnelle et la recherche de l’efficience. Pour cela nous avons identifiés plusieurs axes stratégiques. Après avoir bien défini la population cible et les priorités concernant les plus démunis, les plus vulnérables et les moins favorisées, les principaux axes identifiés concernent le développement d’un systèmed’information fiable, et transparent sur la situation des jeunes. Ainsi que le développement d’un système de protection social destiné aux jeunes qui soit performant, viable et efficient. Une participation réelle et tangible des jeunes à toutes les étapes stratégiques. Un enrichissement de notre modèle de développement de principes de participation, d’habilitation, de redevabilité et de droit humain. Et enfin, une coopération fructueuse avec les pays du Maghreb dans le domaine de la jeunesse et la mobilisation des ressources. Cette stratégie devrait s’articuler à un ensemble de réformes politiquesdémocratique, réalisées de manière progressive et crédible. 8 Conclusion Les jeunes sont devenus des acteurs sociaux de premier ordre, un poids électoral futur considérable ; ils sont aussi le porte parole le plus emblématique de l’innovation institutionnelle mais ils peinent à se faire écouter et à être pris ausérieux. Les changements qu’a connu le pays en rapport avec le défi d’intégration dans l’économie mondialisée, le « boom démographique de la jeunesse », associés à la persistance d’un système politique qui a du mal à se débarrasser de son attraction autoritaire et paternaliste ; constituent des défis majeurs pour le pays et des enjeux politiques de taille. Ces changements vont mettre la capacité des différents obligataires institutionnels à rude épreuve et vont questionner l’efficacité de l’Etat et la qualité de la gouvernance.
L’analyse des différents volets de la politique destinée aux jeunes montre qu’ils constituent aujourd’hui le groupe social qui a été le plus affecté par le tournant libéral des dernières années. Les politiques conçues pour le « protéger » du fondamentalisme l’on rendu socialement plus vulnérable. L’Etat continu de jouer son rôle social mais semble dépassé et sa réactivité demeure lente. La réponse des politiques publique aux aspirations et aux attentes des jeunes est faible, la capacité du gouvernement est plombée par des contraintes structurelles liées à la structure du pouvoir politique, à la lourdeur de l’appareil bureaucratique, à la culture autoritaire et clientéliste, aux effets négatifs de plusieurs institutions qui n’ont pas été réformées et surtout à l’absence d’efficience dans la mobilisation des ressources organisationnelles et des capacités systémiques. L’Etat dirigiste et autoritaire dans le domaine de la jeunesse, montre ses limites et son incapacité. L’autoritarisme, les politiques d’appui et le paternalisme ont montré non seulement leurs limites mais aussi leurs effets négatifs sur l’enracinement de lacitoyenneté et l’intériorisation du comportement civique. Il serait dangereux de céder à la tentation de prolonger l’encadrement stricte de la jeunesse et continuer à la distraire par le foot, comme il serait dangereux de céder à la tentation de « cloner » des « jeunes modérés » dans le moule rigide et idéologique de l’orientation dirigiste de l’appareil culturel officiel. Il ne suffit plus aujourd’huid’écouter les jeunes et les laisser s’exprimer dans un vaste champs « cathartique »pour faire appliquer ensuite une stratégie dont ils n’ont que superficiellement participé et ou ils seront écarté dans sa mise en application et son évaluation. Le contexte démographique actuel offre une excellente opportunité pour faire progresser des réformes politiques démocratiques crédibles, avec les jeunes et leur appui, en profitant de leur potentiel créateur inégalable et leur aptitude à l’innovation, afin de garantir l’émergence d’une citoyenneté solide et une croissance économique durable, plus équitable et plus participative. 9 Il est de la plus haute importance pour le pays de choisir les politiques convenables qui protègent les jeunes durant leur phase de transition vers la vie adulte. Des politiques qui les reconnaît, leur offre des opportunités, des ressources, des compétences et de l’habilitation dans un environnement qui se réfère à la citoyenneté et à l’Etat de droit, le meilleur moyen d’assurer leur loyauté et leur patriotisme. Nous pensons que les problèmes spécifiques de la jeunesse, les erreurs de certains choix politiques, les défis actuels qu’affrontent le pays et qui ont un impact négatif sur les jeunes et le contexte international difficile, tous ces facteurs ne peuvent être gérés correctement sans une révision en profondeur des modalités de gouvernance, du système politique, de la distribution des pouvoirs dans la société et de l’enrichissement de notre politique de développement par les valeurs démocratiques et des progrès substantiels dans le renforcement de l’Etat de droit. Dès lors il est indispensable de progresser sur la voie des réformes politiques afin de mieux protéger les jeunes dans leur transition et leur offrir un environnement propice pour le développement des valeurs positives d‘autonomie, de responsabilité et de patriotisme. Cela exige des progrès tangibles et lisibles dans les réformes institutionnelles, des indicateurs fiables qualitatifs et quantitatifs d’élargissement de la participation, de la liberté d’expression et d’organisation. Mais aussi des réformes qui touchent les causes profondes de la non participation des jeunes en particulier la culture de l’administration régionale et locale, les capacités systémiques et organisationnelles de la société, l’encouragement de la décentralisation et l’indépendance des partenaires ( partis politiques, société civile, secteur public). L’Etat doit continuer à améliorer dans cette répartition son leadership et un effet d’entraînement positif.Nous vivons dans un monde globalisé où l’Etat-Nation est appelé plus que jamais à être performant, efficace et capable de s’adapter aux changements rapides qui risquent d’ébranler de plus en plus les acceptations anciennes de la souveraineté. La résilience dans ce monde incertain est assurée en grande partiepar la capacité de se réformer, de s’adapter et de savoir mobiliser toutes les ressources de la société.réssumé français.pdf
Fathi Touzri
Hafed Jandoubi
Rami Salhi
Malek Sguaier  

 »Nouvelair » et  »Karthago Airlines » approuvent la parité d’échange des droits sociaux  

 
Les conseils d’administration des deux compagnies aériennes  »Nouvelair » et  »Karthago Airlines », réunis pour étudier l’état d’avancement du processus de rapprochempent, ont approuvé la parité d’échange des droits sociaux des deux compagnies (actions et parts dans la société). Actuellement, les conseillers juridiques des deux compagnies travaillent sur les termes du scénario juridique le mieux adapté à la finalisation de l’opération de rapprochement, qu’ils vont devoir remettre dans les prochains jours. Aussi, il a été décidé d’introduire le nouvel ensemble qui naîtra de ce projet de rapprochement, à la Bourse de Tunis. Dans ce nouveau contexte de rapprochement, une demande de lancement d’une offre publique de retrait (OPR) des actions de la compagnie  »Karthago Airlines », a été déposée auprès du conseil du marché financier (CMF). Parallèlement, un comité ad-hoc travaille sur l’exploitation efficiente des synergies déjà recensées au niveau opérationnel, et pour s’assurer que le relais sera correctement passé dans une logique de coopération et de coordination, afin de concrétiser les objectifs escomptés d’un tel rapprochement stratégique, dicté par l’émergence des alliances dans un secteur en perpétuelle mutation. Source : infotunisie.com  30 mai 2008  


 

Banque de Tunisie net profit up 51 pct in 2007  
 
TUNIS, May 29 (Reuters) – Banque de Tunisie BT.TN, Tunisia’s biggest bank by stock market capitalisation, said on Thursday its net profit rose 51 percent last year thanks to strong consumer credit gains. Net profit expanded to 83.1 billion dinars ($71.39 million) from 55.1 million dinars in 2006, the bank said in a statement on the bourse website. Revenue grew 10 percent to 137.4 million dinars. The bank’s interest income was up 14.3 percent at 134.9 million, and operating costs stood at 46.3 million in 2007 versus 41.2 million a year earlier. BT, like the country’s other leading lenders, benefited from the country’s economic growth of 6. 26 percent last year. (Reporting by Sonia Ounissi, editing by Will Waterman)   Source: Reuters le 29 mai 08  


 Harcèlement ·    
 
  
 Prostitution clandestine ·       Atteinte aux biens d’autrui  Une dame divorcée de 32 ans s’est présentée au poste de police de l’une des banlieues de Tunis pour porter plainte contre son patron l’accusant de ne pas arrêter de lui faire des avances.    Elle a accompagné sa plainte par l’enregistrement d’une prétendue séquence de harcèlement où l’on entendait une voix masculine draguer une femme et une voix féminine se refuser à ces avances. La police a interpellé le patron en question qui a nié toute malversation de ce genre. Confronté à l’enregistrement, il s’est effondré et on a dû l’emmener à l’hôpital pour des soins urgents. Une enquête a été ouverte et le patron sera entendu à sa sortie d’hôpital.   Prostitution clandestine Une ronde de garde nationale a arrêté un homme et une femme qui faisaient l’amour au milieu d’une estafette dans la forêt juxtaposant la plage d’Arrimel à Bizerte. L’enquête a révélé que la femme avait des antécédents de racolage et de prostitution clandestine alors que l’homme était marié et père de trois enfants. La femme a avoué s’adonner au plus vieux métier du monde et a reconnu être avec cet homme contre une rétribution financière qu’elle avait déjà perçue. Son partenaire du moment n’avait pu que confirmer ses dires. Les deux ont été arrêtés et l’affaire a été transmise à la justice.   Atteinte aux biens d’autrui Un groupe de cinq jeunes ont été arrêtés par la police suite à une communication téléphonique d’un citoyen leur reprochant d’avoir cassé le pare-brise de sa voiture et saccagé le garage de sa maison où ils s’étaient introduits en défonçant la porte. Au cours de l’enquête, les jeunes concernés ont reconnu les faits qui leur sont reprochés justifiant leurs gestes par le fait que le propriétaire les avait insultés et arrosés d’eau alors qu’ils étaient en train de bavarder dans la rue. Ils ont même affirmé que la prétendue victime avait essayé de renverser l’un d’eux par sa voiture et les avait menacés d’un fusil. Ce dernier a nié tout en affirmant qu’il était sorti pour leur demander de s’éloigner du devant de chez lui parce qu’ils faisaient beaucoup de bruit. Les accusés ont été traduits devant le tribunal pour atteinte aux biens d’autrui.  

(Source: « le Temps » (Quotidien – Tunis), le 1er juin 2008)‏


 

 Regards sur la ville

 

 
Petits commerces Certains Tunisiens n’ont pas le sens de la fidélité. Lorsqu’ils ont des difficultés de fin de mois, ils s’adressent à l’épicier du coin pour subvenir à leurs besoins. Et, en plus, à crédit. Lorsque leur situation matérielle s’améliore, ils s’adressent aux grandes surfaces pour leurs achats. Un fait est indéniable. C’est la convivialité qui existe dans les rapports entre petits épiciers et clients. Mieux, l’épicier du quartier connaît tout le monde. Il est le mieux placé pour savoir qui est solvable et qui ne l’est pas. Annonce dépassée A la délégation de Bab Souika, une annonce du centre de formation professionnelle dans l’artisanat d’Ezzayatine, datée de 2004, est encore affichée. Il s’agit d’une annonce s’adressant aux jeunes qui ont arrêté leurs études et voudraient bien suivre un cursus de formation dans les métiers de l’artisanat. Ils devaient présenter leurs candidatures avant septembre 2004. S’agit – il d’une annonce renouvelable par tacite reconduction ? Salles de cinéma Selon certaines sources, le nombre de salles de cinéma est en baisse continue. Il semble que leur nombre était de l’ordre de 160 salles, au lendemain de l’indépendance. Aujourd’hui, elles sont à peine dix – huit salles. Où sont passées les autres ? Il est temps de sauver les salles existantes pour qu’elles ne soient pas à leur tour fermées. Une étude minutieuse est à faire pour comprendre cet état de fait. Est – ce un problème de programmation ? Est – ce un problème de prix d’accès ? Lorsqu’on se rappelle combien les salles de cinéma sont fréquentées à chaque cession des journées cinématographiques de Carthage, on comprend que le cinéma a ses amoureux. A priori avec un tel nombre de cinéphiles, les propriétaires de salles doivent trouver le moyen de fidéliser leur public. Transport La ligne 20 reliant la Marsa à Tunis pose de plus en plus de problèmes aux usagers. Prendre ce bus est devenu un vrai calvaire. Si déjà au niveau de la station Habib Thameur à Tunis, le bus sort plein à craquer que faire pour les stations intermédiaires ? N’oublions pas que la qualité des services de transport est une première condition pour la qualité de la vie dans une ville comme Tunis. Foot et bus Encore une fois, à l’occasion du match qui avait opposé la semaine dernière l’Espérance Sportive de Tunis à Jendouba Sport, les bus et le métro – léger ont pris une pause incompréhensible. Pourquoi perturber les déplacements des non-amateurs de foot à cause d’une minorité d’usagers ? Il serait plus opportun de réprimer l’équipe dont le public se comporterait de façon incivique avec des actes de vandalisme. Ainsi, les bons ne payeraient pas pour les mauvais.   Source: L´Observateur le  01 juin 08  

Les brûleurs de frontières  
 
Pas un jour sans que de jeunes Algériens ne perdent la vie, noyés en mer, dans leur tentative de rejoindre les côtes européennes. Depuis des mois, ils font la une des journaux indépendants. Dans la région d’Annaba, décrétée par les médias capitale des «harragas» («brûleurs» de frontières et d’ordre), la plupart des familles sont concernées. A Maghnia, ce sont des enfants de 13 ans, dont des filles, qui ont été arrêtés sur le point d’embarquer. Les enterrements des jeunes morts tournent à l’émeute comme dernièrement à Tiaret où un ministre fut pris à partie par des jeunes qui ne comprennent pas que, dans une Algérie aussi riche, des pans importants de la population tombent en dessous du seuil de pauvreté. Mais ce phénomène, devenu massif, concernant des jeunes dont les deux tiers occupent un emploi et près de la moitié est de niveau universitaire, révèle un désarroi sociétal encore plus grand. L’Algérie, mobilisée à l’instar des autres pays maghrébins dans la répression des migrants subsahariens, avait réussi à focaliser la question migratoire sur ces derniers et à occulter le drame culpabilisateur de ses propres migrants, faisant de sa répression une «rente géographique» de protection de l’Europe. La réalité la rattrape aujourd’hui avec violence. Mais ce n’est pas d’aujourd’hui que les jeunes Algériens fuient leur pays même si désormais ils sont contraints à le faire plus dangereusement. Au moment même où l’Algérie s’employait à refouler les migrants africains, les jeunes Algériens étaient, après les Marocains, la première nationalité africaine par le nombre des expulsés d’Espagne. Alors, cette réalité n’était pas dérangeante parce qu’elle se déroulait loin du pays, depuis les côtes des pays voisins. Mais aujourd’hui, les Algériens ne peuvent plus utiliser les passages fonctionnels et moins dangereux dans ces pays et sont donc amenés à prendre plus de risques en partant depuis l’Algérie. C’est un résultat paradoxal de la répression exercée par les Maghrébins, dont l’Algérie, contre les migrants subsahariens. Des familles ont interpellé le gouvernement pour les morts suspectes de leurs enfants au large, voire à l’intérieur des prisons, de la Tunisie et de la Libye. Tripoli détient selon un rapport de la Frontex (agence européenne pour le contrôle des frontières), 60 000 migrants dans ses prisons dont un millier de Marocains. Après avoir fait décréter des fatwas par les imams officiels assimilant les «harragas» à des apostats s’adonnant au suicide collectif, puis avoir prévu contre eux des peines de prison allant jusqu’à cinq années, le pouvoir algérien prend la mesure d’un phénomène qui, plus que l’opposition et les mouvements sociaux cassés par la répression et le débauchage permis par la rente pétrolière, menace de le déstabiliser. Pourtant il ne tombe pas du ciel. Si les jeunes Algériens ont recouru plus tardivement aux formes «aventureuses» de cette migration, c’est tout simplement parce qu’ils disposaient d’un exutoire migratoire supplémentaire tenant aux liens tissés avec l’ancienne métropole. L’Algérie a eu la plus importante communauté émigrée en France (où se trouvait alors l’essentiel de l’émigration maghrébine en Europe) et qui a permis des opportunités de migration grâce notamment aux stratégies familiales et matrimoniales. Par ailleurs, il y a une interpénétration plus forte entre les sociétés algérienne et française offrant des interstices de mobilité aux individus dont l’acquisition de la double nationalité. La fermeture des frontières françaises à l’immigration a donc été mieux amortie, et sur un temps plus long, par la société algérienne. C’est ce qui explique que l’immigration algérienne fonctionne encore dans un «couple migratoire» avec la France (97 % des immigrés algériens en Europe sont en France) à la différence des immigrés marocains qui forment une véritable diaspora dispersée à travers l’Europe car n’ayant pas eu cet exutoire, ont du plus tôt se frayer d’autres chemins, le plus souvent irrégulièrement. Jusqu’en 2000 alors qu’il y avait respectivement 150 000 Marocains en Espagne et 150 0000 Tunisiens en Italie, les Algériens représentaient moins de 10 000 immigrés dans chacun de ces deux pays. Or, cet exutoire s’est tari avec le temps car les stratégies matrimoniales ne peuvent plus participer à la reproduction de la mobilité vers la France : les femmes algériennes ont maintenant, le même taux de fécondité que les femmes françaises et mettent donc moins de jeunes sur le marché matrimonial, mais surtout les jeunes issus de l’immigration se détachent des stratégies communautaires. Alors que les Portugais continuent à pratiquer pour l’essentiel un mariage dans leur communauté, la moitié des jeunes Algériens et le tiers des jeunes Algériennes se marient en dehors de la leur même si les médias véhiculent surtout les images de filles mariées de force au «bled». L’épuisement de cet exutoire intervient au moment où l’Algérie est rattrapée par la régression sociale. Plus que la pauvreté qui gagne le pays, c’est le creusement des inégalités, rapidement, qui déstabilise l’ensemble d’une société qui y est moins habituée que ses voisines. Plus que le rigorisme moral imposé aux jeunes et même plus que l’absence de démocratie, c’est la déliquescence du sens de l’Etat et la certitude qu’il n’existe plus de contrat social, même injuste, qui alimente le sentiment d’insécurité et souffle un vent de panique sur les couches moyennes. Or ce sont elles, en Algérie comme ailleurs, qui fournissent, aujourd’hui, la part importante des aspirants à la migration. Ce phénomène est paradoxalement exacerbé par l’interdit de mobilité dont sont frappés les jeunes Maghrébins alors que ces flux, malgré leur forte charge symbolique et émotionnelle, restent minimes (moins de 1 400 jeunes Algériens ont débarqué en Sardaigne, leur première destination, pendant le pic des neuf premiers mois de 2007) et que leur répression est contreproductive. Celle-ci renforce plutôt la pression migratoire aux portes de l’Europe et la fixation précaire de ceux qui ne peuvent plus repartir. Plus on ferme les frontières, plus les migrants s’installent alors que l’ouverture facilite la circulation comme ce fut le cas pour l’Est. Un million d’Algériens, par an, se rendaient librement en France lors des années 80 sans que l’on ait à s’inquiéter de «l’immigration clandestine» alors que la question des mobilités est devenue, aujourd’hui, le dossier noir des relations euroméditerranéennes : sur le seul canal de Sicile, passage privilégié des Algériens, le nombre de morts était de 302 en 2006. Il a atteint le chiffre de 502 dans les neuf premiers mois de 2007 Le projet d’Union pour la Méditerranée pourra t-il avoir une viabilité alors que la mort continue à creuser le fossé entre ses deux rives ? A-t-il un sens sans l’instauration au Sud d’un Smic démocratique et de juste gouvernance qui puisse réduire l’autisme de régimes qui contraignent leurs enfants au suicide ? 

Source : « Libération » (Quotidien – France), le 28 mai 2008) 


 
 

Les braqueurs cagoulés devant la cour d’appel

 

 
Tunis, Le Temps : Dans cette affaire, dont nous  avons déjà relaté les péripéties   il y a   quelques temps, il s’agit d’un braquage dans un centre de taxiphone  dont le propriétaire fut violemment  attaqué par deux individus qui étaient cagoulés et qui l’obligèrent  sous la menace de leur remettre une mallette  contenant  la somme de 45 mille dinars. Pour l’immobiliser, ils l’aspergèrent de gaz paralysant  et prirent la fuite  après avoir commis leur forfait. Ils purent être  identifiés et arrêtés. Ils furent inculpés de vol qualifié et de violences graves. Ils écopèrent de condamnation pénales, en première  instance et auxquelles ils interjetèrent appel. Ils comparurent dernièrement  devant la cour et  persistèrent dans leurs dénégations et la cour renvoya l’affaire à une date ultérieure  aux fins  d’entendre les témoins. (Source: « le Temps » (Quotidien – Tunis), le 1er juin 2008)‏


 

 Le parti démocrate tranche sur 2 primaires contestées

 

 
Le parti démocrate a décidé, samedi, de sanctionner partiellement deux Etats, la Floride et le Michigan, ayant organisé leurs primaires au mépris du règlement, une décision qui pourrait être encore contestée par Hillary Clinton. Ces compromis ont, en revanche, été acceptés par le rival de Mme Clinton, Barack Obama, bien plus près qu’elle d’être en mesure de revendiquer la victoire de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de novembre.  » Mme Clinton m’a donné pour instruction de lui réserver le droit de faire appel de cette décision », a déclaré son conseiller Harold Ickes, qui participait à la réunion d’une commission du parti dans un hôtel de Washington. La commission a décidé à l’unanimité de faire siéger à la convention du parti fin août, où sera officiellement désigné le candidat démocrate à la présidentielle, tous les délégués élus lors de la primaire de Floride le 29 janvier. Mais chacun n’aura droit qu’à une demi-voix. Pour le Michigan, des délégués répartis selon une solution avancée par des élus influents de l’Etat auront également droit à une demi-voix, selon une solution adoptée par 19 voix contre 8. Le Michigan et la Floride avaient organisé leurs primaires en janvier au mépris du règlement du parti démocrate national. Aucun candidat n’y avait fait campagne, et le nom de M. Obama n’apparaissait pas sur lesbulletins de vote du Michigan. Mme Clinton, qui avait remporté ces deux scrutins, réclamait qu’ils soient pleinement reconnus. Source :agence TAP  le 01 juin 2008

 

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