Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel : 71 340 860 Fax : 71 354 984
L’AISPP a appris que l’ex prisonnier politique Hichem Ben Saïd Ben Frej Saadi qui avait effectué une peine d’emprisonnement dans l’affaire connue comme celle du « groupe de l’Ariana » était tombé dernièrement dans une première affaire de « jihad », accusation qu’il avait niée lorsqu’il avait été déféré devant le juge d’instruction du 1er bureau, puis à une seconde reprise et il a été déféré ce matin devant le juge d’instruction du 10 ème bureau du Tribunal de Première Instance de Tunis pour les mêmes faits. Son avocat, Maître Abderraouf Ayadi s’est présenté et a relevé l’état de tension nerveuse extrême de son client dû aux circonstances pénibles vécues en prison qui l’avaient rendu asthmatique. Il a été pris d’une crise d’insuffisance respiratoire avant même le début de l’instruction et avait voulu se soulager en recourant à son pulvérisateur. Il s’est levé pour aller vers la fenêtre qu’il a ouverte avec force et s’est jeté du bureau qui se trouve au premier étage dans l’avenue qui longe le palais de justice.
Sa mère, madame Zohra Darboul, a donné l’information qu’il s’était cassé la jambe gauche et souffrait de contusions, que son état n’était pas encore stabilisé et qu’il était à l’hôpital en observation
Son avocat, qui avait assisté à l’interrogatoire chez le juge d’instruction du premier bureau, a dit que son client s’était plaint d’avoir été torturé sauvagement avant sa présentation à l’instruction et qu’il avait passé vingt-cinq jours dans les locaux de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur et que les investigations devraient déterminer s’il s’était jeté de lui-même dans l’intention de s’enfuir ou de se suicider.
L’AISPP qui a reçu de nombreuses plaintes de familles de prisonniers politiques désignés comme « salafistes jihadistes » pour les mauvais traitements et les provocations auxquels ils sont en butte dans les diverses prisons où ils ont été transférés arbitrairement, exige :
– l’ouverture d’une enquête sur les agressions répétées sur des prisonniers en détention préventive – que leurs familles puissent leur rendre visite – que soit mis un terme à ces procès en vertu de la loi dénommée « loi de participation à l’effort de lutte international contre le terrorisme » Le Président de l’Association Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques Tel : 71 340 869 Fax : 71 354 984
Communiqué
Monsieur Fadhel Beldi, ex dirigeant du mouvement En Nahdha, nous a informés que son fils, le prisonnier politique Sahl Beldi, avait été transféré arbitrairement de la prison du 9 avril à la prison de Gabès et qu’à deux reprises, consécutives, ces dernières semaines, sa famille n’avait pu lui rendre visite. Effectivement, son frère s’est rendu à Gabès pour le voir mais l’administration de la prison lui a fait savoir qu’il était puni.
L’AISPP, face à la recrudescence de ces situations faites aux familles de prisonniers politiques qui rendaient visite sans problème leurs enfants à la prison de Tunis et qui ont été contraints de se déplacer dans d’autres prisons dans toutes les régions de la République sans pouvoir voir les détenus et qui sont inquiètes et envahies par le doute quant à ces sanctions répétées, Exige :
– que les prisonniers soient rapprochés de leurs familles comme le prévoit la loi sur les prisons
– dénonce les mesures arbitraires (transferts et sanctions) qui leur sont imposées
Le président de l’association Maître Mohammed Nouri
Source : Tunisnews
communiqué du 2 octobre
(traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Observatoir pour la liberté de presse, d´edition et de creation en Tunisie
La nouvelle pièce de Jalila Baccar, et Fadhel Jaibi «Corps–otages» (Khamsoun) censurée en Tunisie
La commission d’orientation du ministère de la culture vient de censurer la pièce de théâtre «Corps–otages» (Khamsoun) de Jalila Baccar et Fadhel Jaibi. Après avoir tergiversé durant plus de trois mois, cette commission de censure qui contrôle la distribution de la production théâtrale dans les salles tunisiennes a refusé de délivrer le visa à cette pièce. Elle exige que le réalisateur accepte de se conformer à une liste de 100 sujets de censure à appliquer à la pièce s’il désire avoir le visa. La pièce qui traite du thème des conflits qui traversent la société tunisienne après cinquante ans d’indépendance (extrémisme religieux, terrorisme, conflits de générations, dérive politique sécuritaire…) n’a pas plus aux autorités, ils exigent d’éliminer toutes les dates, tous les noms de personnages et de lieux, d’évacuer tous les textes coraniques et d’effacer toute référence à l’histoire du pays. Les Tunisiens seront privés de ce spectacle qui a été cependant présenté en juin 2006 au théâtre de l’Odéon à Paris et connu un grand succès.
En Tunisie, seule le théâtre est soumis à une censure préalable réglementée par un texte légal. Un visa de représentation publique est requis pour toute production. Il est délivré par la commission nationale d’orientation relevant du ministère de la Culture et où siègent des représentants des ministères de l’intérieur, des affaires religieuses et de la culture.
Rappelons que La commission exerce deux niveaux de censure, l’une directe et qui consiste à refuser de délivrer le visa de représentation ; La seconde, à travers une situation de quasi monopole du réseau de distribution, la commission peut s’abstenir d’accorder l’autorisation de distribution dans les salles publiques, même si elle a accordé le visa.
Cette dernière mesure, plus vicieuse, est une forme de condamnation de l’œuvre à ne pas être représentée, état donné que l’Etat est le principal propriétaire des espaces culturels et par conséquent le principal acheteur de ces productions.
L’OLPEC
Ø Condamne cette censure caractéristique des Etats totalitaires. Ø Rappelle que la liberté d’expression est un droit fondamental garanti à tous les citoyens par la Constitution ainsi que les instruments internationaux et particulièrement l’article 19 de la déclaration universelle et du Pacte relatif aux droits civils et politiques. Ø Estime que la création artistique n’a pas à se conformer à des exigences politiques ou religieuses et qu’elle doit pouvoir s’épanouir librement loin de toute tutelle. Ø Exprime son soutien à Jalila Baccar, l’auteur du scenario et Fadhel Jaibi, le réalisateur ainsi qu’à toute la troupe Familia. Pour l’Observatoire Le Président Mohamed Talbi
L’histoire ne pardonnera jamais aux traîtres
octobre 10th, 2006 Pendant la colonisation peut d’hommes ont oser défier le régime colonial imposé et clamer haut et fort leur revendication d’indépendance pour leur pays. Cette minorité été lâchement trahi, espionné et vendu à vil pris par les délateurs tout acabit, traître de leur pays et serviteurs soumis à leur maître français. Pendant la colonisation les hommes qui ont épousé la cause de leur pays et mener le combat pour l’indépendance de la Tunisie se sont adressé aux amis de la Tunisie dans le monde entier pour demander soutient aux homme épris justice et de liberté à la cause de leur pays. C’est ainsi que des homme comme Farhat hached, Salah ben Youcef et Habib Bourhuiba ont sillonné le monde de l’extrême orient à l’Europe et jusqu’aux Etat Unis pour sensibiliser la communauté internationale à la misère et à l’oppression subi par le peuple Tunisien sous la colonisation. Et pour demander soutient à la cause de l’indépendance qu’ils

défendaient.
Sous la dictature que subie les tunisiens les choses ne sont pas différentes aujourd’hui. Le peuple tunisien est privé de sa souveraineté, ses droits sont confisqués et sont pays est exploité par une minorité au détriment de toute la société par un régime fondé sur la violence et l’oppression. Certains agents de la machine d’oppression policière sur laquelle repose la dictature aujourd’hui dissimulés en faux journalistes et disposant même de leur propres journaux, un privilège interdit aujourd’hui aux tunisien ordinaire alors qu’il été un droit que même le régime colonial n’a pas oser leur dénier, ces collabos cherche à se positionner en défenseurs de la patrie en désignant ceux qui lutte contre la dictature en traîtres. Croyant ainsi pouvoir tromper le peuple sur ses véritables alliers et défenseurs de ses intérêts. Certes « l’histoire ne pardonnera jamais les traîtres » comme écrivait le propriétaire du journal « Al Hadath » mais la véritable question est de savoir qui sont les traîtres aujourd’hui dans notre pays.
L’article (Voir photo) revient à la rengaine préférée de cette presse de la police politique depuis quelques années et qui marque l’embarras croissant de la dictature de l’ouverture de la société civile au dialogue avec les représentants diplomatiques étrangers. Il se rapporte à une réunion tenue chez moi en présence de deux représentants de l’AISPP avec le conseillé politique de l’ambassade des Etats-Unis en préparation de la partie concernant la Tunisie dans le rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le monde publié par le département d’état américain. Il revient à nous demander de subir la répression et de se taire faute de quoi on est considérait comme traître de son pays.
En premier lieu, la profération d’une telle accusation par voie de presse est un acte grave de diffamation qui n’aurait pu se produire dans un état de droit, et s’il l’été comme c’est la cas n’aurait pu passer sans produire de grave conséquence pour son auteur et pour le journal qui l’a publié. La traîtrise est un crime grave dont personne ne peut être qualifié sans procès et décision définitive de condamnation par la justice. Sa production de cette façon est en lui-même la démonstration de l’absence de justice dans notre pays et de l’impunité dont disposent certains au dépend de l’honneur, de l’intégrité et des intérêt des restes des citoyens.
D’un autre coté, la profération de telles accusations à mon encontre, sous entend une connivence avec un pays ennemi. Si la dictature commence à considérer les Etats-Unis et les pays qui se préoccupent de la situation des droits de l’homme en Tunisie comme tel on l’a noté. Partout dans le monde les relations diplomatiques sont avec les pays et non limités aux régimes politiques au pouvoir les diplomates étrangers entretiennent des rapport aussi bien avec le pouvoir qu’avec l’opposition, la société civile, les syndicat et les médiats des pays ou ils sont accrédités. En réalité notre dictature est malade et à bout d’arguments, elle ne parvient plus à faire la distinction entre les amis de la Tunisie et ses propres amis s’il lui en reste encore d’amis. Il ne faut pas douter que les pays démocratique comme les USA et les pays européens sont des amis historique de la Tunisie et des partenaires important de son développement et qu’une dictature ne pourra jamais avoir des démocraties pour alliés même si des considérations de circonstance les amènent à traiter avec lui. On est en droit d’attendre de cette amitié qu’elle agit aujourd’hui contre la dictature comme elle nous à aidé par le passé contre la colonisation.
Si ce Flic déguisé en homme de média parle de la façon dont il fait, méprisant nos lois et nos institutions pour porter atteinte à l’honneur des gens sans s’inquiéter il ne fait que nous apporter la démonstration concrète de la réalité totalitaire et injuste de cet appareil d’oppression qui lui à fourni les donnés de son pamphlet.
Mokhtar Yahyaoui
(Source: Le Blog du juge Mokhtar Yahyaoui le 10 octobre 2006)
TUNISIE – Ben Ali barricade son pays contre l’influence islamiste
Courrier international – 10 oct. 2006 Selon des témoignages concordants, « plusieurs personnes portant une barbe et d’autres signes ostentatoires signalant une tendance islamique radicale n’ont pu franchir le poste frontalier avec la Tunisie », rapporte le quotidien algérien Liberté. De même, la police de l’air et des frontières refoule ceux qui transitent par l’aéroport de Tunis. Afin de lutter contre la poussée islamiste sur le territoire tunisien, les autorités du pays ont pris des mesures sévères pour en interdire l’accès aux voyageurs en provenance d’Algérie et qui appartiendraient à des courants intégristes. Zinedine Ben Ali, le président tunisien, s’est en effet rendu compte que les islamistes tunisiens avaient changé de stratégie ; « incapables de prendre le pouvoir par la force, ils préparent leur ascension politique en noyautant la société ». En commençant par les femmes, qu’ils considèrent comme la cible la plus vulnérable. Le gouvernement a dans la foulée lancé une campagne pour lutter contre « la déferlante du hidjab » en Tunisie, estimant que « l’indulgence exprimée à l’égard du port du voile entraîne le renoncement à tous les acquis en matière d’émancipation de la femme », ajoute le quotidien algérien, qui rappelle qu’une réglementation interdisant le hidjab dans les établissements scolaires, les universités et les hôpitaux est en vigueur depuis le début des années 1990, au moment où la chasse aux islamistes battait déjà son plein.
(Source : le Courrier international le 10 octobre 2006)
Ben Ali face aux islamistes
Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), parti au pouvoir, lance un appel à la mobilisation de l’État, des formations politiques et de la société civile contre le port du hidjab.
Tunis semble inquiète face à la poussée des islamistes. Sinon comment expliquer l’alerte donnée mercredi dernier par le secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (le parti au pouvoir) quant à l’ampleur prise par le port du voile. “Ces pratiques n’ayant aucun rapport avec l’islam, ni avec l’identité et l’authenticité du pays (…) sont de nature à porter atteinte aux réalisations et acquis accomplis en faveur de la femme tunisienne”, s’est indigné M. Heddi M’henni.
Le cadre de cette protestation était un colloque justement intitulé “Authenticité et identité”, organisé à l’initiative du RCD à l’occasion du mois de Ramadhan. À travers son discours, le n°2 du parti a voulu marquer le début d’une campagne contre la déferlante du hidjab. “Les Tunisiens, réellement imbus des principes de la sublime religion islamique (…), constatent avec étonnement l’émergence de nouveaux phénomènes sociaux étrangers à leur identité, à leur authenticité, à leurs traditions et au mode de vie de leurs ancêtres”, a-t-il reproché appelant à la mobilisation des institutions, des partis politiques et de la société civile.
Faisant écho de “la volonté constante” du président Ben Ali à “diffuser les nobles valeurs de l’islam” comme un “facteur de civilisation et un attribut fondamental de l’identité”, M. M’henni s’est employé à démontrer que le port du hidjab est un mode vestimentaire étranger aux us locaux, une hétérodoxie. Alarmant, le SG du RCD craint que l’indulgence exprimée à l’égard du port du voile entraîne le renoncement à tous les acquis en matière d’émancipation de la femme. “Si nous acceptons aujourd’hui le port du hidjab, nous serons amenés demain à accepter que le droit de la femme au travail, au vote et à l’enseignement lui soit dénié et qu’elle soit confinée dans un rôle de procréation”, prévient-il.
Aussi, appelle-t-il au respect de la réglementation interdisant le hidjab, notamment dans les établissements scolaires, les universités, et les hôpitaux. Cette législation date du début des années 1990. Elle a été promulguée sous forme de circulaire. Elle est entrée en vigueur au moment où la chasse aux islamistes battait son plein.
Mais, avec le temps, ayant exagéré sa capacité de réduire à néant le mouvement islamiste, Zineddine Ben Ali s’est rendu compte que la stratégie de ces derniers a changé. Ayant abandonné leur ambition de prendre le pouvoir par la force, les émules de Guanouchi, chef du parti Ennahda en exil à Londres, préparent leur ascension politique en noyautant la société. Les femmes sont les cibles les plus vulnérables.
Un demi-siècle après “leur libération” par Habib Bourguiba, beaucoup adoptent le voile par conviction ou par militantisme. Cette pudibonderie préoccupe au plus au point les organisations de promotion des droits de la femme. L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) a dénoncé ce qu’elle considère comme une régression. Ayant mené sa propre campagne, elle a affiché dans les rues de Tunis, il y a deux ans, des copies d’un vieux timbre édité par Bourguiba montrant une femme qui arrache son voile. Au cours d’un séminaire tenu en Tunisie, l’ATFD avait souligné l’influence des chaînes satellitaires arabes, dont les prédicateurs, à l’instar du célébrissime cheikh égyptien Amr Khaled, sont des sermonneurs redoutables.
Le regain du courant islamiste est également palpable dans le secteur de la justice. Des juges, gagnés par les idées extrémistes, occultent allègrement les dispositions du statut personnel. Dans les écoles, le travail élaboré pendant les années 1990 visant à expurger les manuels scolaires des évocations intégristes est remis en cause aujourd’hui par la proportion grandissante des écolières qui s’aventurent en classe habillées d’un hidjab. Souvent, leur ténacité donne lieu à des conflits. À l’occasion du déroulement à Tunis du Sommet mondial des sociétés de l’information (SMSI), il y a un an, des militants islamistes et de l’extrême gauche avaient tenu un rassemblement de protestation ensemble.
Ayant été élargis en février dernier (90 libérés), des acolytes de Guanouchi se joignent volontiers aux différentes actions organisées par les militants communistes, dont les grèves de la faim. Il y a quelque temps, la Tunisie passait pour être un modèle de lutte contre le terrorisme.
Mais, l’attentat contre la synagogue de Djerba le 11 avril 2002 a montré des failles dans le dispositif. Régulièrement, les services de sécurité européens citent la présence de ressortissants tunisiens au sein de cellules terroristes démantelées dans le Vieux continent.
SAMIA LOKMANE
Tunisie :
Des Algériens refoulés de la frontière tunisienne
Ils portaient une barbe, des Qamis et des tenues afghanes. La déferlante du voile inquiète les tunisiens
Les autorités tunisiennes viennent de prendre des mesures sévères contre des voyageurs algériens portant une barbe, appartenant aux courants islamistes qui veulent entrer en Tunisie ou y transiter, apprend-on de sources bien informées.
Des dizaines d’Algériens venus de différentes wilayas du pays rebroussent chemin depuis quelques jours à partir des postes frontaliers tunisiens.
Ceux transitant par la Tunisie, afin de bénéficier notamment des facilités qu’offre le hub de l’aéroport Bourguiba et qui réussissent à échapper au contrôle au niveau des frontières terrestres sont vite refoulés par les “pafistes” de l’aéroport.
Selon des témoignages, plusieurs personnes portant une barbe et des qamis afghans et d’autres signes ostentatoires signalant leur tendance islamiste radicale n’ont pu franchir le poste frontalier. “Les procédures de contrôle de nos fichiers étaient très lentes par rapport aux autres Algériens non barbus. Après des heures d’attente, les autorités tunisiennes nous ont affiché un refus catégorique”, nous-a-t-on précisé.
Face à cette situation, des dizaines d’Algériens transitent chaque jour par les frontières algéro-libyennes après le refus signifiés par Tunis. Selon des sources concordantes, ces mesures de vigilance et de prévention ont été prises dernièrement par les autorités tunisiennes après la poussée islamiste en Tunisie et la recrudescence d’attentats en Algérie. Les mêmes sources ont ajouté que les appréhensions des autorités tunisiennes sont aussi justifiées par le fait que le GSPC ait rejoint Al-Qaïda.
Khaldi B.
Cycles de séminaires « histoire croisée des luttes de femmes maghrébines pour les droits » Programme détaillé de la deuxième rencontre du samedi 21 octobre à 14h00. entrée libre
Les féministes et les mouvements politique et syndicalistes
Le samedi 21 octobre 2006 à 14h00 Mairie du 10ème 72, rue du faubourg St Martin Métro : Château d’eau / Gare de l’Est Dans les trois pays du Maghreb, les mouvements féministes revendiquent l’égalité des droits, qui au-delà du statut personnel, touche les droits politiques, sociaux et économiques. La situation est contrastée dans les pays du Maghreb sur le plan normatif. C’est en Tunisie que l’égalité juridique est la plus avancée mais tout comme en France, l’égalité effective des droits demeure formelle quand elle est prévue. Cette revendication des droits interpelle avec plus d’acuité les mouvements politiques et syndicaux dans des pays dominés par des pouvoirs autoritaires. Avec la participation de : – Malika Bounab de l´UGTA (Union générale des travailleurs algériens) – Azza Ghanmi, féministe, co-fondatrice de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates – Saïda Rahal Sidhoum, chercheure en science sociale – Marguerite Rollinde, chercheure à l’Institut Maghreb-Europe et le témoignage de – Akila Aissat (militante politique et féministe) – Anssaf Ouazzani (ancienne militante syndicaliste et des droits de l’homme)…… Pour tous renseignements téléphoner à l’ATF au 01 45 96 04 06 / atf@free.fr
Israël craint un transfert de technologie de la Corée du nord à l’Iran
AFP, le 9 octobre 2006 à 08h33
JERUSALEM, 10 oct 2006 (AFP) – Un haut responsable israélien s’est inquiété mardi du risque d’un transfert de technologie nucléaire de la Corée du nord à l’Iran, suite à l’annonce d’un essai nucléaire par le régime de Pyongyang.
« A présent que la Corée du nord a prouvé ses capacités nucléaires, elle risque de collaborer avec l’Iran et l’aider à accélérer son programme nucléaire », a déclaré au quotidien Haaretz l’ambassadeur d’Israël à Washington, Danny Ayalon.
« Dans ce contexte la question des sanctions devient de plus en plus critique », a ajouté l’ambassadeur dans une interview à la radio militaire, en allusion à de possibles sanctions contre Téhéran.
Le vice premier ministre Shimon Peres a pour sa part établi un parallèle entre les programmes nucléaires de l’Iran et de la Corée du nord, soulignant la nécessité pour la communauté internationale de les freiner au moyen de sanctions économiques.
« Il faut frapper économiquement. C’est l’hésitation à infliger des sanctions économiques qui ouvre la voie à des actions militaires », a mis en garde M. Peres, dans une interview à la radio militaire.
Il a réaffirmé que cette question « concernait toute la communauté internationale » et qu’Israël n’avait aucune raison de se mettre en avant. Israël a dénoncé lundi « l’essai nucléaire nord coréen », le qualifiant de « provocation irresponsable menaçant la stabilité régionale en Asie du nord-est et la sécurité internationale.
AFP