26 juin 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3686 du 26.06.2010
 archives : www.tunisnews.net 


El Watan: Un vent de polémique souffle sur la Tunisie

WMC: Tunisie: Les produits bancaires Halal sont-ils reservés, exclusivement, aux banques islamiques?
L´Orient du jour: Hariri conclut sa visite en Tunisie : Israël est agacé par la stabilité au Liban
GlobalNet:  En visite officielle, Saâd Hariri souhaite investir en Tunisie

June Afrique:  Maghreb – Quand l’UMA ouvre un œil

AFP: Jeune homme décédé en Egypte: ElBaradei au côté de manifestants à Alexandrie

AP: Plusieurs milliers d’Egyptiens protestent contre les violences policières

AFP: Le G8 condamne la Corée du Nord, exhorte l’Iran au dialogue

AFP: Le blocus de Gaza n’est pas viable en l’état et doit être changé: G8


Un vent de polémique souffle sur la Tunisie


 
Une polémique s’est engagée en Tunisie suite à l’adoption d’une loi controversée qui est censée criminaliser les « atteintes aux intérêts vitaux » du pays et à « sa sécurité économique ». Selon certaines ONG, cette mesure est destinée à faire taire les voix critiques de la politique du gouvernement. Elle a été adoptée mardi par la quasi-totalité des 214 membres de la Chambre des députés dominée par le parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) du président Zine El Abidine Ben Ali. Seuls deux députés du mouvement Ettajdid (Le Renouveau), l’un des six partis d’opposition représentés au Parlement, ont voté contre. Selon l’agence Tunis presse (TAP), la loi vise à « réprimer quiconque s’avise intentionnellement de porter préjudice aux intérêts vitaux de la Tunisie », en établissant à cet effet « de manière directe ou indirecte, des contacts avec les agents d’une puissance étrangère ou d’une institution ou organisation étrangère ». L’allusion est clairement destinée aux opposants et militants des droits de l’homme qui font actuellement pression sur l’Union européenne. Pour que celle-ci conditionne l’octroi d’un statut particulier à la Tunisie, en cours de négociation à Bruxelles, d’une réelle avancée démocratique pour le pays de Ben Ali. Le projet de loi a suscité un mouvement de protestation parmi nombre d’organisations en Tunisie et à l’étranger, et les partis d’opposition radicaux. Des réactions rapides La première institution à réagir est la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme qui considère cette loi comme « un danger pour les libertés publiques ». Dans un communiqué, la LTDH déplore « le flou » qui entoure le texte et qui « ouvre la voie à la criminalisation de faits qui peuvent n’être simplement que l’expression d’une opinion dans des médias étrangers ou lors de tribunes organisées à l’étranger ». Le chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, opposition), le Dr Mustapha Ben Jaâfar a aussi réagi. « Au lieu d’une ouverture que tout le monde attendait, on nous gratifie de l’inverse : une loi faite pour faire peur et terroriser l’opposition », s’est-il peiné. Le militant Khémaïs Chammari, victime d’une campagne de dénigrement par des journaux proche du pouvoir, se dit « persuadé que la nouvelle loi cible les défenseurs des droits de l’homme et les opposants ». Plusieurs de ces activistes sont qualifiés de « traîtres » et de « mercenaires à la solde de l’étranger » par le gouvernement Tunisien. Le ministre tunisien de la Justice et des Droits de l’homme, Lazhar Bououni, assure, lui, qu’il n’existe « aucune relation entre ce projet de loi et les libertés publiques qui sont garanties par la Constitution ». Selon lui, « la formulation d’une opinion, même si elle entraîne un préjudice, ne saurait être criminalisée ». Par Tarek Kacha
(Source: « El Watan » (Quotidien – Algerie) le 20 juin 2010)


 

Tunisie: Les produits bancaires Halal sont-ils reservés, exclusivement, aux banques islamiques?


     

  • Après l’entrée en activité de la Banque Zitouna fin mai 2010, le paysage bancaire tunisien s’est renforcé avec de nouveaux produits fondés sur les principes de la finance islamique. En revanche, certains observateurs se sont demandés si les autres banques de la place seraient tentés de se lancer sur le marché desproduits islamiques parallèlement à leurs activités classiques.

    Le gouverneur de la Banque centrale Taoufik Baccar, lors d’une rencontre avec les journalistes, et en réponse à une question sur la possibilité de l’entrée de nouvelles banques islamiques sur le marché tunisien, a souligné que l’octroi d’agrément pour l’exercice de l’activité bancaire est régie par les textes réglementant la profession et par le code des contrats et des obligations.

    Il a ajouté que “la Banque centrale n’accorde pas d’agrément pour l’exercice d’une activité bancaire spécifique,… mais que ce sont les banques qui choisissent le type de produits qu’elles souhaitent mettre sur le marché“.

    A noter qu’il existe, en Tunisie, deux banques islamiques non résidentes : la banque Noor et la Banque El Baraka, ainsi que la banque islamique locale Banque Zitouna.

(Source: webmanagercenter.com – 26 Juin 2010 07:10:00)


Obeidi de retour à Tunis Mouammar Kaddafi a nommé son diplomate numéro un pour diriger le Bureau populaire libyen (ambassade) à Tunis, poste qu’il avait occupé à la fin des années 1980. Abdelati el-Obeidi devrait prendre ses fonctions prochainement, le temps que l’on mette la dernière touche à la spacieuse résidence qui l’attend à Carthage. Vice-ministre chargé des Affaires européennes avant d’être nommé à Tunis, Obeidi fut Premier ministre de 1977 à 1979.
 
(Source: Jeune Afrique le 25/06/2010 à 12h:21)


Hariri conclut sa visite en Tunisie : Israël est agacé par la stabilité au Liban


 
Visite officielle  « Il y a un consensus interne pour soutenir le tribunal spécial », a déclaré à Tunis le Premier ministre, Saad Hariri, au cours d’une visite de travail de 24 heures. Le Premier ministre est rentré hier soir de Tunis, à l’issue d’une visite de 24 heures. M. Hariri, qui était accompagné du ministre de l’Éducation, Salim Wardy, de l’ancien ministre Bassem el-Sabeh et de ses conseillers Mohammad Chatah et Hani Hammoud, a rencontré au palais présidentiel, à Tunis, le président Zine el-Abidine ben Ali, son homologue Mohammad Ghanouchi, ainsi qu’un certain nombre de ministres et de hauts responsables tunisiens. Le président Hariri et les membres de la délégation qui l’accompagnent ont ensuite été les hôtes à déjeuner du président tunisien. En quittant le palais présidentiel, le président Hariri a déclaré a salué la Tunisie qui partage, avec le Liban, « les valeurs de modération et de dialogue, de diversité et d’ouverture ». Il a également remercié la Tunisie pour être toujours restée aux côtés du Liban, aux heures difficiles, en particulier lors de la guerre de 2006. « J’ai souligné la nécessité de consolider les relations économiques, commerciales et culturelles entre le Liban et la Tunisie, et nous nous sommes mis d’accord pour activer le Haut Comité entre les gouvernements du Liban et de la Tunisie », a-t-il annoncé, tout en souhaitant le renforcement de la coopération entre les deux secteurs privés libanais et tunisien, notamment dans le domaine touristique. Et de souligner que « le Liban et la Tunisie appuient le projet d’établissement d’une zone de libre-échange arabe, sont membres de l’Union pour la Méditerranée, et ont convenu de coordonner dans ces deux domaines, parallèlement à la coordination en cours à travers la représentation par le Liban du groupe arabe au Conseil de sécurité des Nations unies ». M. Hariri a souligné les convergences de vues entre le Liban et la Tunisie sur la cause palestinienne, et sur « la recherche d’une solution globale et juste sur la base de la Conférence de Madrid et de l’initiative arabe pour la paix ». Il a enfin annoncé qu’il avait invité son hôte à visiter le Liban. Conférence de presse Avant son départ de Tunisie, le président Hariri a évoqué avec les journalistes les résultats de sa visite en Tunisie. Il a déclaré qu’il « n’est pas normal » que la communauté internationale assiste passivement au drame du peuple palestinien, mais a réaffirmé qu’il n’y aura pas de navire d’aide humanitaire voguant pour Gaza, au départ des côtes libanaises, « car nous ne reconnaissons pas l’entité israélienne ». « De plus, il s’agit de la société civile », a-t-il ajouté. Interrogé sur les menaces d’intervention proférées par Israël, en cas de prospection pétrolière dans les eaux territoriales libanaises, M. Hariri a répondu que « la stabilité actuelle au Liban agace Israël, ainsi que la diversité et le pluralisme dans notre pays ». Au sujet de la mise en accusation du Hezbollah par le TSL et des risques de réaction violente du Hezb, M. Hariri a affirmé : « Il y a un consensus national pour soutenir le tribunal spécial, à la table de dialogue, au sein du Conseil des ministres et dans la déclaration ministérielle. Nous devons attendre l’acte d’accusation et le verdict. Beaucoup de rumeurs et d’accusations ont été faites au cours des quatre dernières années, de la part de plusieurs parties contre tout le monde. Nous devons attendre, et j’ai pleinement confiance dans le tribunal spécial et la décision qu’il prendra. » Par ailleurs, M. Hariri a affirmé qu’il sera bon « de donner une chance au président Obama parce qu’il y a une volonté américaine réelle de trouver une solution juste et globale dans la région ». « Mais nous devons rester prudents en la matière », a-t-il ajouté. « Il nous faut une stratégie claire, a-t-il souligné. La communauté internationale doit constater que nous parlons de la paix alors qu’Israël parle de guerre (…), savoir qu’il y a un milliard deux cents millions de musulmans qui ont approuvé l’initiative de paix, tandis qu’Israël veut la guerre. » Enfin, M. Hariri a affirmé qu’aucune divergence de vues ne l’oppose à Nabih Berry en ce qui concerne la prospection pétrolière, et que ce problème sera réglé. « Il n’y a pas de problème avec le président Berry au sujet de la prospection offshore. Le gouvernement a fait un travail considérable à ce sujet au cours des deux dernières années, et ce sujet devrait être abordé d’une manière qui profite aux Libanais », a-t-il dit. (Source: « L´Orient du jour » (Quotidien – Liban) le 26 juin 2010)

En visite officielle, Saâd Hariri souhaite investir en Tunisie


 middle-east-online – Saâd Hariri, Premier ministre libanais, a entamé hier (jeudi) une visite officielle en Tunisie de deux jours. Le chef du gouvernement libanais s’entretiendra avec le Président Ben Ali, ainsi qu’avec son homologue tunisien, Mohamed Ghanouchi, et de hauts responsables de l’Etat, selon des sources tunisiennes et libanaises. Les discussions porteront sur la situation au Moyen-Orient, et la consolidation des relations  bilatérales entre les deux pays. Saâd Hariri examinera avec les responsables tunisiens les moyens de renforcer les relations économiques, à travers des projets d’investissements. Le Premier ministre libanais cherche à étendre ses investissements en dehors  de la région du Golfe, marché traditionnel des investissements de la famille Hariri, en mettant le cap sur les pays d’Afrique du Nord, à commencer par la Tunisie, étant une destination d’investissements pour les grandes sociétés arabes et étrangères. Au niveau politique, la visite de Saâd Hariri s’inscrit dans le cadre de la nature de la politique de la Tunisie, et ses positions envers les affaires arabes. Le pays suit, en effet,  une diplomatie pragmatique, et bénéficie du respect des pays arabes qui voient en la Tunisie une voix de modération. La Tunisie accorde un grand intérêt à instaurer des relations arabo-arabes fondées sur l’échange des intérêts communs, et à affranchir les relations économiques de l’emprise des différends politiques. La visite du chef du gouvernement libanais en Tunisie comprend un ordre du jour chargé, avec la signature de 13 conventions et mémorandum d’entente dans différents secteurs, touchant l’enseignement supérieur, le tourisme, la santé, l’aviation, outre un projet d’investissement touristique dans la région de Mehdia. La visite sera couronnée par la mise en place d’une commission conjointe tuniso-libanaise pour consolider les relations entre les deux pays. La visite de Hariri intervient dans la foulée d’une tournée ayant englobé de nombreux pays dont les Etats-Unis, l’Egypte et la Turquie. Cette visite est la première du Premier ministre libanais en Tunisie, depuis la formation de son gouvernement en novembre dernier. Selon des experts économiques, la Tunisie sera la première destination pour Hariri afin qu’il lance ses investissements en Afrique du Nord, ce qui est à même de lui ouvrir de nouveaux marchés d’investissements. Hariri qui compte parmi les personnalités les plus riches dans le monde arabe concentre la majorité de ses investissements dans les pays du Golfe. Le fils du défunt Rafik Hariri investit spécialement dans les domaines de l’immobilier et des communications. Au cours des dernières années, les investisseurs arabes, issus notamment des pays du Golfe, ont manifesté un intérêt accru pour la Tunisie, en tant que destination privilégiée d’investissements, qui se prévaut de nombreux atouts, dont la paix et la stabilité. (Source: GlobalNet  le Vendredi 25 Juin 2010 à 16:46)


Maghreb

Quand l’UMA ouvre un œil


 
 Par Samir Gharbi L’Union du Maghreb arabe (UMA), qui existe sur le papier depuis 1989, poursuit inlassablement son travail de fourmi, en attendant d’entrer dans les faits. Son secrétaire général, le Tunisien Habib Ben Yahia, a ainsi signé, le 16 juin, à Rabat, un « protocole d’entente » avec le Qatari Abdulrahman Ibn Hamad Al Attiyah, patron du Conseil de coopération du Golfe (CCG). En cette première quinzaine de juin, plusieurs jalons sur le chemin de l’intégration entre les cinq pays membres de l’UMA (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) ont été posés. Le 7 juin, le Conseil des ministres maghrébins chargés du Commerce a paraphé, à Tripoli, un projet de convention sur la création d’une zone de libre-échange qui, après ratification, devrait être mise en œuvre d’ici à dix ans avec le démantèlement total des barrières douanières (les échanges intermaghrébins ne représentent actuellement que 3 % des échanges extérieurs de ces cinq pays). Trois jours après, le 10 juin, à Alger, le Conseil consultatif maghrébin, qui réunit une fois par an 150 parlementaires (30 par pays), a lancé un appel pour « dynamiser » la marche de l’UMA. « L’unité du Maghreb est devenue aujourd’hui non seulement une nécessité stratégique, mais aussi le seul moyen de faire face aux mutations que connaît le monde », a déclaré son nouveau président, l’Algérien Aïssa Kheiri. En signe de bonne volonté, le gouvernement algérien a fait don d’un terrain pour que le Conseil se dote enfin d’un siège. Prochaine étape : l’approbation d’un document sur la création d’une « Communauté économique maghrébine » lors de la réunion, en septembre prochain, à Tunis, de la commission qui réunira les ministres de l’Économie et des Finances. Ce document est le fruit d’une étude exhaustive qui a coûté 450 000 dollars (365 000 euros), financée à 95 % par la Banque africaine de développement (BAD).
 
(Source: jeuneafrique.com le 24/06/2010 à 16h:53)

Jeune homme décédé en Egypte: ElBaradei au côté de manifestants à Alexandrie


AFP / 25 juin 2010 18h23 ALEXANDRIE (Egypte) – Plusieurs milliers de personnes, avec à leur tête la principale figure de l’opposition égyptienne Mohamed ElBaradei, ont manifesté vendredi à Alexandrie (nord) contre les violences policières, à leurs yeux à l’origine de la récente mort d’un jeune homme. Accompagné de son épouse, M. ElBaradei, ancien patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), s’était auparavant rendu auprès de la famille de Khaled Saïd, 28 ans, mort à Alexandrie le 6 juin après son interpellation par la police, selon une journaliste de l’AFP. Après avoir participé à la prière du vendredi, l’opposant de 68 ans a éprouvé le plus grand mal à se frayer un passage dans le cortège de nombreux manifestants cherchant à lui embrasser les mains ou lui donner une accolade. Dans le calme et au milieu d’un imposant dispositif de sécurité, la foule -qui comptait aussi en son sein des représentants de partis d’opposition et des militants des droits de l’Homme- a scandé « Changement » et brandi des portraits de Saïd. La diffusion sur internet d’images difficilement soutenables d’un visage sans vie couvert de plaies -présenté comme celui du jeune homme après avoir été violemment frappé- a fait de ce décès un symbole de la brutalité policière. Se basant sur une double autopsie pratiquée sur la dépouille de Khaled Mohamed Saïd, le procureur général Abdel-Méguid Mahmoud a répété mercredi que celui-ci était mort d’une « asphyxie après ingestion d’un corps étranger, un sachet plastique contenant une substance verte, (…) de la marijuana ». Mais des témoins et des associations ont rejeté ces conclusions, réaffirmant que le jeune homme avait été traîné par des policiers en civil en dehors d’un café internet, puis battu à mort dans la rue. Les Etats-Unis avaient annoncé avoir contacté le gouvernement égyptien à ce sujet, lui demandant de « demander des comptes à quiconque est responsable ». Cette affaire avait déjà donné lieu à des manifestations, notamment dimanche dernier au Caire, où des heurts avaient éclaté entre la police et des manifestants. Une trentaine de personnes au moins avaient été arrêtées. Lors du rassemblement de vendredi, des participants ont également brandi des banderoles « Nos condoléances à la liberté », scandé « A bas Hosni Moubarak » et réclamé le limogeage du ministre de l’Intérieur, Habib al-Adly, d’après une journaliste de l’AFP. « Nous nous sommes réunis aujourd’hui pour pleurer la perte de Khaled Saïd et pour pleurer le destin de cette nation », a expliqué à l’issue de la manifestation Hassan Nafaa, responsable de l’Association nationale pour le changement, initiée par M. ElBaradei afin d’appeler à des réformes politiques. « Il y avait plusieurs milliers de personnes, et encore quelques autres milliers dans les rues proches de la mosquée », s’est-t-il néanmoins félicité.

Plusieurs milliers d’Egyptiens protestent contre les violences policières


 
AP 25/06/10 21:10 ALEXANDRIE, Egypte (AP) — Plusieurs milliers d’Egyptiens, parmi lesquels le chef de l’opposition Mohamed ElBaradei, ont manifesté vendredi à Alexandrie pour protester contre les violences policières, après le décès d’une jeune homme qui aurait été battu à mort par la police le 6 juin. La mort de Khaled Saïd a rassemblé des militants réformateurs et des défenseurs des droits de l’homme qui affirment que les violences policières sont endémiques dans leur pays. « C’est un message clair pour dire au régime que le peuple égyptien en a assez de pratiques qui sont inhumaines », a déclaré Mohamed ElBaradei après la manifestation, en qualifiant la mort de Khaled Saïd de « crime haineux ». Selon des témoins, des policiers ont sorti Khaled Saïd, un homme d’affaires de 28 ans, d’un café Internet dans lequel il se trouvait à Alexandrie et ils l’ont frappé dans la rue. Le gouvernement affirme pour sa part qu’il est mort par asphyxie, après avoir avalé un paquet de médicaments. AP ALEXANDRIE, Egypte (AP) — Plusieurs milliers d’Egyptiens, parmi lesquels le chef de l’opposition Mohamed ElBaradei, ont manifesté vendredi à Alexandrie pour protester contre les violences policières, après le décès d’une jeune homme qui aurait été battu à mort par la police le 6 juin. La mort de Khaled Saïd a rassemblé des militants réformateurs et des défenseurs des droits de l’homme qui affirment que les violences policières sont endémiques dans leur pays. « C’est un message clair pour dire au régime que le peuple égyptien en a assez de pratiques qui sont inhumaines », a déclaré Mohamed ElBaradei après la manifestation, en qualifiant la mort de Khaled Saïd de « crime haineux ». Selon des témoins, des policiers ont sorti Khaled Saïd, un homme d’affaires de 28 ans, d’un café Internet dans lequel il se trouvait à Alexandrie et ils l’ont frappé dans la rue. Le gouvernement affirme pour sa part qu’il est mort par asphyxie, après avoir avalé un paquet de médicaments. AP

Le G8 condamne la Corée du Nord, exhorte l’Iran au dialogue


AFP le 26 jnuin 2010 18:26 TORONTO — Les dirigeants du G8 ont condamné samedi la Corée du Nord pour le torpillage d’une corvette sud-coréenne en mars et exhorté l’Iran à un « dialogue transparent » sur son programme nucléaire. Le groupe des huit pays les plus industrialisés a aussi appelé Téhéran au respect de « l’état de droit » et de « la liberté d’expression », dans son communiqué publié à l’issue de son sommet annuel à Huntsville (Canada). Les dirigeants du G8 ont en outre affirmé que le blocus de Gaza « ne peut pas continuer et doit être changé ».  

Le blocus de Gaza n’est pas viable en l’état et doit être changé: G8


AFP / 26 juin 2010 18h35 TORONTO (Canada) – Le blocus de Gaza n’est pas viable en l’état et doit être changé, ont affirmé les dirigeants des huit pays les plus industrialisés dans une déclaration commune publiée samedi à l’issue de leur sommet annuel à Huntsville (Canada). « Les dispositions actuelles ne sont pas viables et doivent être changées », indique le texte de ce communiqué final, au sujet du blocus imposé à la bande de Gaza par Israël. « Nous demandons instamment à toutes les parties de travailler ensemble pour mettre en oeuvre la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations unies et pour assurer l’aide humanitaire et la circulation des biens commerciaux et des personnes, en provenance et à destination de Gaza », ajoutent les dirigeants du G8. « Nous regrettons profondément les morts violentes et les blessures subies au cours des événements qui ont eu lieu le 31 mai au large de Gaza », indique encore ce texte, qui se félicite toutefois de « la décision prise par le gouvernement israélien de créer une commission publique indépendante pour enquêter sur ces événements, avec une participation internationale ». Cet assaut par des commandos de la marine israélienne contre une flottille humanitaire internationale se rendant à Gaza avait fait neuf morts parmi les passagers.

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