Parti « Tunisie Verte »: A sidi bouzid (Tunisie) un jeune diplôme en chômage s’immole par le feu
FTCR: Apres Redayef et Bengardanne la vile de Sidi Bouzid se révolte contre la misère et l’injustice brutale des autorités tunisiennes Assabilonline: Sidi Bouzid sous un siège policier oppressant – Les manifestations continuent Observatoire tunisien des droits et des libertés syndicaux: Sidi Bouzid : cinq libérations
TAP: Des précisions d’une source officielle concernant l’incident survenu à Sidi Bouzid
Reporters sans frontières: Zouheir Makhlouf passé à tabac par un policier en civil
The Tunisian Observatory of Union Rights and Freedoms : The homes of judges members of the legal executive committee under siege Jeune de solidarité avec Fahem Boukaddous
Kalima: Le leader de la troupe « El Bahth El Musiqi» privé de passeport
Nawaat: Deconstructing Tunileaks: An Interview with Professor Rob Prince, University of Denver
El Imparcial: Los efectos del fenómeno en el Magreb – Wikileaks favorece las alternativas democráticas AfricanManager: Tunisie : Les femmes de plus en plus nombreuses à diriger des entreprises WMC: Tunisie: Peut-on encore enrayer la fuite de nos compétences?
Kapitalis: Tunisie. Quand le rap devient prêche islamiste
A sidi bouzid (Tunisie) un jeune diplôme en chômage s’immole par le feu
Mohamed bouazizi, jeune diplôme en chômage s’est immolé par le feu devant le gouvernorat (préfecture) le 17 décembre 2010. Agé de 26 ans maitrisard en chômage depuis qu’il a quitté l’université, mohamed bouazizi a choisi de se mettre à son compte en vendant à la sauvette quelques légumes et des bricoles afin de subvenir à sa famille et son frère handicapé. La police municipale a essayé depuis quelques jours de le déloger de cet endroit et lui a enlevé la bascule et lui a renversé son étalage !! Le 17 courant, la police municipale en grand renfort s’acharne contre lui (le récidiviste !) Lui renverse l’étalage de ses légumes et le gifle en public. Mais, mohamed, après cette nouvelle agression se dirige vers le gouverneur représentant du président de la république, dans l’espoir d’être reçu et informer l’autorité régionale de ce qui s’est passé. La garde l’a empêché et lui a refusé tout accès. Face à ce refus, mohamed s’immole par le feu devant la préfecture et actuellement il est dans un état très grave entre la vie et la mort au centre des grands brulés à Tunis. L e lendemain 18 décembre toute la société civile décide de manifester et des centaines de jeunes en chômage ont saccagé la maison du parti au pouvoir mais ont réussi à sauvegarder les grandes surfaces situées tout prés !! Aujourd’hui la ville est déserte et est occupée par la brigade anti-émeute renforcée par des troupes de police des régions limitrophes. Nous rappelons que la ville de sidi bouzid a connu d’autres événements cette année. Des centaines de petits agriculteurs de la ville de regueb (sidi bouzid) ont manifesté contre la mise en vente de leurs terres hypothéquées par une banque. La réponse du pouvoir a été de les disperser par les bombes lacrymogènes Notre parti « Tunisie Verte » déclare sa solidarité avec le jeune mohamed bouazizi et sa famille et demande l’ouverture d’une enquête pour traduire en justice ses agresseurs. Nous demandons au pouvoir d’ouvrir un dialogue responsable avec l’opposition démocratique, les jeunes et toute la société civile pour changer sa politique sclérosée et engager le pays vers plus de libertés, de démocratie et moins de chômage, de corruption et de népotisme. Abdelkader Zitouni, Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » Membre du Parti Vert Européen, Membre de la fédération des verts africains, Membre de « Global Greens ». E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907
APRES REDAYEF et BENGARDANNE LA VILE DE SIDI BOUZID SE RÉVOLTE CONTRE LA MISÈRE ET L’INJUSTICE BRUTALE DES AUTORITÉS TUNISIENNES
Le jeune diplômé chômeur Mohamed BOUAZIZI originaire de la ville Sidi BOUZID a tenté de s’immoler par le feu devant le gouvernorat pour protester contre l’injustice des autorités locales de la ville qui ont confisqué ses fruits et légumes qu’il s’apprêtait à vendre sur le marché. Atteint de brulures graves le jeune Bouazizi a été admis à l’hôpital des grands brulés de Ben Arous. Face à cet acte de désespoir et face au refus consternant des autorités de répondre aux problèmes de ces jeunes chômeurs diplômés, des habitants de la ville se sont réunit devant le gouvernorat et ont organisé un sit-in pacifique. Le lendemain samedi 18 des heurts ont opposé des forces de l’ordre à des manifestants qui protestaient contre le silence ahurissant de tous les dirigeants tunisiens ainsi que des médias officiels et proches du pouvoir. Les incidents se sont étendus à plusieurs zones de la ville et se sont poursuivis durant le samedi en fin de journée et jusqu’à la nuit du dimanche lundi. Les forces de l’ordre aidées par de grand renforts ont procédé à une grande vague d’arrestations et ont organisé un blocus autour de la ville. Le journaliste Zouhaïer Makhlouf correspondant du site d’Assabilonline qui s’apprêtait à se rendre à Sidi Bouzid pour couvrir les événements a été victime d’une agression sauvage, perpétrée par des agents de la police politique qui l’ont attaqué devant sa maison, sous les yeux de son épouse et de sa petite fille qui a été traumatisée même après le départ des agents. Face à la brutalité des forces de l’ordre et les dizaines d’arrestations, les manifestations de protestations ont continué le dimanche surtout dans les quartiers populaires. Les syndicalistes ont tenus une réunion au local de l’Union Régionale du Travail. Il a été décidé dans la foulée d’organiser une marche de protestation afin d’exiger la libération des personnes arrêtées. Cette marche s’est dirigée vers le gouvernorat. Un comité régional de suivi de la situation à Sidi ouzid a été crée. La FTCR présente tous ses vœux de rapide guérison et de rétablissement à Mohame Bouazizi , diplômé de l’université chômeur, et seul soutien de famille, la région de Sidi Bouzid compte un taux élevé de chômage parmi les promus de l’enseignement supérieur. Elle lui exprime tout son soutien. Elle dénonce la brutalité des forces de l’ordre qui continuent à maltraiter la jeunesse de la Tunisie ; elle demande la libération de tous les emprisonnés à la suite de ce mouvement. La FTCR est solidaire de la lutte des habitants de Sidi Bouzid pour l’emploi, la dignité et le développement durable. La FTCR salue la lutte de la jeunesse et des syndicalistes qui refusent la politique ultra sécuritaire du pouvoir tunisien, incapable de mettre en place des plans de développement dans les régions oubliées comme Sidi Bouzid. La FTCR considère que la persistance chômage des jeunes diplômés est une honte pour les gouvernants.
OUVERTURE D’UNE ENQUÊTE SUR LES CIRCONSTANCES DE L’IMMOLATION DE MOHAMED BOUAZIZI VIVE LA LUTTE DES HABITANTS DE SIDI BOUZID ET DE SA JEUNESSE HALTE A LA RÉPRESSION ET AUX SOLUTIONS SÉCURITAIRES
LEVÉE DU BLOCUS DE SIDI BOUZID LIBÉRATION IMMÉDIATE DES EMPRISONNES SOLIDARITÉ AVEC LA LUTTE DES JEUNES CHÔMEURS Paris le 20 décembre 2010 Pour LA FTCR le président Tarek BEN HIBASidi Bouzid sous un siège policier oppressant
Les manifestations continuent
Assabilonline, Tunisie Une source locale d’Assabilonline a affirmé que la ville de Sidi Bouzid était soumise à un blocus policier oppressant, notamment d’un dispositif d’agents équipés de gourdins et de bombes lacrymogènes, témoignage corroboré par d’autres. Le militant politique Atia Othmani a fait état d’une tension extrême et d’accrochages permanents entre les forces de police et les citoyens dans les quartiers populaires. Othmani a fait état de la constitution d’un comité régional de suivi de la situation à Sidi Bouzid et il a dit que le secrétaire général de l’Union Régionale du Travail s’était engagé à faire libérer les détenus. Il a ajouté que le nombre de ces derniers était inconnu mais qu’il était évalué à soixante dix ou quatre vingt personnes au minimum. Une autre source a affirmé que les citoyens en colère avaient détruit hier le local du comité de coordination du Rassemblement Démocratique Progressiste de la ville et avait mis en pièces des voitures des membres du comité. La source a ajouté que de nombreux chômeurs avaient escaladé hier un poteau électrique et menacé de se suicider collectivement. Pour sa part, Atia Othmani, membre du bureau politique du Parti Démocratique Progressiste, a affirmé que le déclenchement des événements à Sidi Bouzid reflétait la crise politico-économique de la région. On se rappelle que les régions du bassin minier de Gafsa, et de Ben Gardane avaient connu des événements similaires respectivement en 2008 et 2010. Le comité régional de suivi de la situation à Sidi Bouzid est composé du Docteur Omar Zaafouri qui est son porte parole, de Salah Bouazizi, un représentant de la famille de Mohammed Bouazizi qui a tenté de se suicider, du professeur Khaled Aouinia, du chercheur universitaire Lamine Bouazizi, du docteur Bouderbala Nsiri, du docteur Habib Gamoudi, du chercheur universitaire Mastouri Khadhraoui, du professeur Ali Bouazizi, et de nombre de syndicalistes et de politiques, tels Slimane Rouissi, Mahjoub Nsiri, Adel Lifi, Ridha Abdellaoui, Mahmoud Ghazlani et Sami Harchani. 19-12-2010 (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Sidi Bouzid : cinq libérations
Le département de l’information de l’Union Régionale du Travail de Sidi Bouzid nous a informés que depuis peu, en ce dimanche 19 décembre, à 7 H 30, 5 personnes gardées à vue avaient été relâchées à la suite de l’intervention de l’URT de Sidi Bouzid. Nous avons appris également que l’Union porterait plainte demain auprès du Procureur de la République contre les agents de la Sûreté qui ont attaqué le syndicaliste Mongi Ghanimi, membre du syndicat de base de l’enseignement secondaire de Sidi Bouzid, qui a été agressé violemment et sauvagement par des agents en civil au district de la Sûreté de Sidi Bouzid hier samedi 18 décembre. Observatoire tunisien des droits et des libertés syndicaux (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Des précisions d’une source officielle concernant l’incident survenu à Sidi Bouzid
TUNIS, 20 déc 2010 (TAP) – Une source officielle a donné les précisions suivantes concernant les rumeurs infondées propagées par certaines parties au sujet de l’incident survenu, à la fin de la semaine écoulée, dans la ville de Sidi Bouzid: « Il s’agit d’une procédure suivie par les services des règlements municipaux de la ville de Sidi Bouzid, dans le cadre de ses opérations de contrôle ordinaires, en attirant l’attention d’un vendeur ambulant qui exerçait son activité commerciale dans un lieu non autorisé. Les services en question lui ont demandé de déplacer son activité ailleurs. Toutefois, la personne concernée a refusé de se conformer aux règlements sus-indiqués et a insisté à rester dans cet endroit. Lorsque les agents municipaux ont tenu à appliquer la loi, le vendeur s’est obstiné dans son refus et a tenté de se suicider en s’immolant par le feu. Les premiers secours lui ont été immédiatement apportés, avant d’être transféré vers le Centre de Traumatologie et des Grands brûlés de Ben Arous. » La même source ajoute: « Autant nous regrettons ce douloureux incident, autant nous nous indignons des tentatives de certaines parties d’instrumentaliser cet incident isolé, de le dévier de son véritable contexte et de l’exploiter à des desseins politiques malsains, en en faisant, dans un objectif de manipulation et de provocation, une affaire de droits de l’Homme et de libertés, et en mettant en doute les acquis de développement de la région; Région qui a connu, à l’instar de tous les gouvernorats du pays, des efforts de développement qui ont touché l’ensemble des secteurs dans ce gouvernorat, moyennant un investissement de l’ordre de 2350 millions de dinars, depuis l’avènement du Changement et contribué, ainsi, à la réduction et à la maîtrise du taux de chômage qui ne dépasse pas, aujourd’hui, la moyenne nationale, y compris pour les diplômés du supérieur. Ces efforts, ajoute la même source, se poursuivront de manière à favoriser, au cours des années à venir, l’accélération du rythme de développement dans la région, en vue de développer et de diversifier son assise économique, dans le cadre de la concrétisation du programme présidentiel et du XIIe Plan de développement. »
Witnesses report rioting in Tunisian town
Agression sauvage Zouheir Makhlouf passé à tabac par un policier en civil
Le 17 décembre 2010, le journaliste Zouheir Makhlouf a été sauvagement agressé par la police politique, devant son domicile, à Tunis. Correspondant pour le site en ligne assabilonline (www.assabilonline.net) et cadre du Parti démocrate progressiste (PDP), Zouheir Makhlouf s’apprêtait à se rendre dans la ville de Sidi Bouzid (265 km au sud de la capitale), pour y couvrir les événements en cours. Reporters sans frontières condamne fermement cette agression. Une telle attitude est inacceptable de la part des forces de l’ordre. Nous constatons une fois de plus l’acharnement des autorités publiques à réduire les journalistes au silence. Le pouvoir politique doit s’ouvrir aux libertés publiques, et non recourir systématiquement à l’intimidation et à la violence. « Je venais d’apprendre l’immolation par le feu d’un jeune homme (Mohamed Bouazizi, jeune diplômé au chômage, qui venait de se faire saisir son étale de fruits et légumes par la police, ndlr) devant la municipalité de Sidi Bouzid. J’ai voulu faire des images et traiter le sujet pour le site Assabilonline. Je suis sorti de chez moi avec ma caméra à 15h00. Un policier en civil, armé d’un bâton, m’a frappé aux jambes et au visage. Tout celà devant ma femme et ma fille, qui ont essayé de s’interposer et de me défendre. Il a réussi à me voler ma caméra et s’est enfui », a déclaré Zouhair Makhlouf, à Reporters sans frontières. Depuis l’immolation de Mohamed Bouazizi, des émeutes secouent Sidi Bouzid. Les environs sont bouclés par les forces de sécurité. Plusieurs personnes ont fait l’objet d’agression de la part de membres de la police. 80 personnes auraient déjà été arrêtées. Battu devant sa femme et sa fille, Zouhair Makhlouf a été emmené d’urgence à l’hôpital militaire de la capitale pour y subir des examens et passer des radios. Le journaliste est couvert de contusions graves au visage, aux bras et aux jambes du côté droit. Reporters sans frontières rappelle que, de son côté, Fahem Boukadous, journaliste pour la chaîne El-Hiwar Ettounsi, est détenu depuis le 15 juillet dernier à la prison de Gafsa. Il purge une peine de quatre ans de prison ferme. Son épouse Afef Bennaceur est quotidiennement harcelée par des policiers en civil (pour information :http://fr.rsf.org/tunisie-triste-anniversaire-pour-la-06-11-2010,38762.html).
19 December 2010 The homes of judges members of the legal executive committee under siege
JEUNE DE SOLIDARITE AVEC FAHEM BOUKADDOUS
Le 19 décembre 2010 Fahem Boukadous, journaliste tunisien a été condamné à une peine d’emprisonnement de quatre ans pour avoir couvert le mouvement de protestation du bassin minier de 2008. Il effectue sa peine d’emprisonnement à la prison de Gafsa dans des conditions inhumaines. Atteint d’asthme, il devrait être soigné et sa place est à l’hôpital et non en prison. Chaque lundi, son épouse, Afef Bennaceur, lui rend visite en prison. Nous annonçons que nous observerons, comme chaque lundi, une nouvelle journée de jeûne demain lundi 20 décembre, et tous les lundis qui suivront jusqu’à sa libération. Dalel Zaïbi, Ghezala M’hamedi, Zakia Dhifaoui, Catherine Charlot, Hélène Legeay, Hélène Kim, Faten Khlifa, Ahlem Ben Jaffal, Najoua Rezgui, Monia Abid, Radhia Nasraoui, Zina Nooman, Najet Hosni, Samia Abbou et Marguerite Rollinde ont annoncé qu’elles se joindraient à cette action en observant demain une journée de jeûne de solidarité.
Les préparatifs de la privatisation de Tunisie télécom s’intensifient
Proposé par redaction le Samedi 18 décembre 2010 Les préparatifs pour l’introduction de Tunisie Télécom, premier operateur téléphonique du pays, en bourse se poursuivent. Le ministre des télécommunications a déclaré devant l’Assemblé nationale qu’il a été fait appel à un bureau d’études international pour l’introduction de pas moins de 120 actions en bourse à l’horizon 2013. Selon des sources journalistiques, le PDG de Tunisie Télécom (TT), Montassar Ouali, conduira, fin janvier, un road-show qui le mènera à Paris, Londres, Dubaï et New York. Il présentera l’introduction en bourse de 20% du capital du groupe sur la place de Tunis et sur Euronext Paris. Ces actions visent, selon certaines sources, à privatiser la TT ; des rumeurs font état d’une prise de participation de Belhassen Trabelsi, frère de Leïla Ben Ali, et d’un investisseur américain. La fédération générale des postes et télécommunications, dans sa commission administrative réunie le 10 décembre a passé en revue la situation sociale de Tunisie télécom, et examiné la perspective de l’administration de licencier une partie des employés. La commission a critiqué l’introduction d’une partie des actions de la société en bource, et considère cette action comme étant le début de sa privatisation. Un appel à une grève générale, pour le 19 janvier a été lancé à l’issue de cette réunion. Par ailleurs le ministre a nié toute intention de licenciement des employés. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 18 decembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Les-preparatifs-de-la-privatisation-de-Tunisie-telecom-s-intensifient-407.html
Le leader de la troupe « El Bahth El Musiqi» privé de passeport
Proposé par redaction le Samedi 18 décembre 2010 Le leader de la troupe «El Bahth El Musiqi», Nibras Chemam, a déclaré, le 16 décembre, que les autorités lui ont refusé la délivrance de passeport en dépit de sa demande déposée depuis plusieurs mois à Gabes. Monsieur Chemam a déclaré Radio Kalima que les autorités locales lui ont signifié que l’affaire les dépasse et qu’il devait prendre attache avec la Direction générale des frontières et des étrangers à Tunis. Il a déclaré, également, qu’il est déterminé à mener des actions de protestation jusqu’à l’obtention de son passeport. Il a lancé un appel à la Ligue tunisienne des droits de l’homme et à toutes les composantes de la société civile pour le soutenir et défendre ce droit élémentaire. Signalons que la troupe «El Bahth El Musiqi», subit un boycott des autorités depuis des années à cause de son indépendance d’esprit, elle est souvent exclue des différents festivals et voit parfois ses présentations tout simplement annulés. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 18 decembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Le-leader-de-la-troupe-El-Bahth-El-Musiqi-prive-de-passeport-406.html
- Most just gossip, ie, that Nesrine Ben Ali El Materi is “naive and clueless”,
- or that her husband Mohammed Sakia El Materi feeds his pet tiger in Hammamet four chickens a day (but are the chickens organic!),
- or that Imed and Moaz Trabelsi are addicted to stealing yachts from French bankers and painting them over, the way that mafia’s here in the USA steal and dissemble cars, etc, etc.
- the general state of the country
- the corruption of the economic sector that seems to know no bounds of those closest to the Ben Ali and Trabelsi families in economic matters,
- the intensified levels of repression against journalists, social movements (students, trade unions) that has reached epidemic proportions
- the impact of the social uprising in Redeyef in 2008.
- that the place is corrupt today almost beyond belief,
- that the human rights abuses are getting worse – the torture, the forced detention, the atmosphere of fear that permeates the countries beyond the hotels and beaches of Sousse,
- that the “economic miracle” is something less than that.
- Or put another way, that the U.S. State Department has become aware of the many-sided crisis which has been perculating in Tunisia for a long time, and which has these past few years exploded into a general crisis of society, so much so that not even the U.S. State Department – which has known about it all along – can any longer avoid. The cat is out of the bag. The cables substantiate this.
- In the cables there is open admission of the overall crisis in Tunisian society, and the opposition to Ben Ali and the Trabelsi family.
- The events of Redeyef in 2008 are noted with the fear that it might just be the opening salvo of a deeper social crisis that the US should prepared for
- There are several notes that the US “cannot do anything” until the “post Ben Ali’ era opens. That relations with Ben Ali are jog jammed at present
- But in its own way, the dinner with Sakhi and Nesrine Ben Ali Materi was not as vapid, or empty as I suggested above. It seems that the U.S. ambassador was feeling Materi out…as a possible replacement for his father in law. Materi impresses the ambassador that the censorship of the Tunisian media is “too much”, he suggests that his media (he owns one of the country’s two radio stations) is not afraid to hear critical voices. On Middle East policy – Israel-Palestine, Iran, Iraq – he basically follows U.S. foreign policy to the letter. Even the comments about Nesrine are interesting. If she is “naive and clueless” perhaps she will not play the kind of nefarious role of running her husband as Leila Trabelsi has with Ben Ali!
Los efectos del fenómeno en el Magreb Wikileaks favorece las alternativas democráticas
Las revelaciones que ha lanzado a la red el portal Wikileaks están favoreciendo la formación de alternativas democráticas en los países del Magreb. Los escándalos de corrupción y las políticas ocultas de los gobiernos en el norte de África sirven de detonante para la unificación de los movimientos democráticos que se posicionan frente a los regímenes dictatoriales o corruptos.
El impulso para la reunión de fuerzas de la oposición democrática ha aumentado con las revelaciones hechas por el portal wikileaks acerca de la corrupción en Argelia, que toca a las más altas esferas del Estado, a los hermanos del presidente Abdelaziz Buteflika y a círculos militares. En ocasiones anteriores ya se habían reunido miembros de las diferentes corrientes de la oposición en París, en Ginebra y en Londres. Pero esta es la primera vez que lo hacen en público y abiertos a un debate en directo. Este nuevo paso en la formación de una alternativa democrática en Argelia, coincide con las iniciativas tomnadas por miembros de la cúpula de las Fuerzas Armadas, que han tomado contacto últimamente con los lideres de diversas formaciones políticas. El general Mohamed Medien, alias Tawfik, que dirige desde hace 20 años los servicios secretos militares, verdadero motor del poder en Argelia, habría mantenido reuniones con varios dirigentes dentro del pais para sondear las posibilidades de una alternancia en el poder “respetando el equilibrio del sistema imperante”. El general habló con Said Saadi, líder de la Reagrupación por la Cultura y la Democracia (RCD) asi como con los dirigentes del Movimiento Social por la Paz (MSP-Hamas) y En Nahda, dos formaciones islamistas moderadas presentes en el Parlamento de Argel. Sin embargo, estos movimientos no corresponden ni al conjunto de la oposición, ni a los sectores más representativos. Es así como la cúpula militar ha enviado varios oficiales de alto rango a una capital europea para reunirse con dirigentes del antiguo FIS y con otros representantes de la oposición democrática, según han confirmado a El Imparcial fuentes de la oposición argelina. En el seno de las Fuerzas Armadas, así como de sus servicios de inteligencia, es creciente la preocupación por el futuro a corto plazo del país, dada la precaria salud del Presidente Buteflika y el alto nivel de corrupción reinante en el aparato de la Administración, tal como lo han reflejado los cables de sus conversaciones enviados por el embajador norteamericano en Argel y sus principales consejeros, al Departamento de Estado. Unidad democrática Fenómeno similar se está produciendo en Túnez, donde las diferentes corrientes de la oposición buscan un acuerdo para hacer frente al anquilosamiento policial del régimen y la creciente corrupción en las altas esferas del poder. Las revelaciones de wikileaks han convencido a varios sectores democráticos a reunirse para encontrar alternativas. En una capital europea van a encontrarse próximamente representantes del movimiento tunecino Ennahda, cuyo líder Rachid Ghanuchi se encuentra exiliado en Londres, con miembros de las otras formaciones opositoras como el Consejo Nacional por las Libertades (CNL) que dirige el médico Moncef Marzouki. En la oposición intransigente se sitúan además del CNL, el Partido Obrero Comunista tunecino, el Congreso por la República, y varias asociaciones de defensa de las libertades. Sin embargo la novedad está en el hecho de que otros movimientos mas moderados, algunos de ellos legales en Túnez y con representación parlamentaria, como el Tajdid, el Partido Democrático Progresista o el Foro Democrático por el Trabajo y las Libertades, comienzan a tener el mismo lenguaje que la oposición radical. El nivel de corrupción que afecta a la cúpula del Estado y la crisis económica que está desmoronando el modelo social del que Túnez se ha alardeado durante años, no dejan lugar a las ilusiones reformistas. Mientras que en el seno del movimiento islamista Ennahda, se está imponiendo la tendencia moderada, entorno al dirigente Moncef Marzouki se nuclea la oposición intransigente. “Yo soy partidario de una ruptura radical con el sistema. Hace falta una revplución integral en Túnez, un cuestionamiento del régimen. Y eso sólo se puede hacer con una movilización pacífica pero radical”, declaró a El Imparcial Marzouki. En un tono más moderado se han expresado los líderes islamistas de Ennahda en Francia, que han confesado a este periódico que no quieren repetir los errores del pasado. “Ennahda es el movimiento que tiene más capacidad de movilización y de arrastre en el país, y no queremos que el poder vuelva a reprimir a nuestros militantes como lo hizo en los años 90”. Ennahda es partidario de un gran frente de alternativa democrática, abierto a la posibilidad de presentarse a las Elecciones políticas en Tunez. “Sabemos que el régimen no lo va a permitir. Pero si aceptase que nos presentemos legalmente a las Elecciones, estaríamos dispuestos a hacerlo”. De cualquier manera, la oposición tunecina es consciente de su poco peso debido a la fragmentación entre ellos y a la omnipresencia del aparato policial del régimen. Sin embargo comienzan a revelarse las fisuras en el seno del poder. Cuatro años antes de que se organicen nuevas Elecciones presidenciales, en el entorno del Presidente Zine el Abidine Ben Ali, se acentuan las divergencias sobre el alcance de las mismas y las modalidades de modificación de la Constitución necesaria para que el actual Jefe del estado repita mandato. En 2014 Ben Ali tendra 78 años, y la Constitución fija la edad máxima en 75. Aunque sobre la necesidad de revisar la Carta Magna parece haber acuerdo, no lo hay sobre la duración del mandato. El ministro consejero presidencial Abdelaziz Ben Dhia es favorable a mantener el quinquenio actual, mientras que la estrella montante, el consejero político Abdelwaheb Abdalá, aliado del clan de la esposa del Presidente, propone prolongarlo hasta siete años; y en caso de que el Jefe del Estrado no pueda seguir ejerciendo el poder, se forme un Directorio de transición. Segín la Constitución actual esta tarea incumbe al presidente del Parlamento. Los rumores sobre la posible incapacidad para ejercer el poder por parte del Presidente — similar al caso que cesó a Habib Burguiba con el consentimiento de los médicos — se han disparado, tras conocerse que el palacio de Cartago ha enviado una nota a los directores de los medios de comunicación oficiales, prensa, radio y televisión, para que “de manera regular hagan aparecer la foto, o la noticia, de Leila Ben Ali en portada de sus ediciones. Hasta ahora, la esposa del Presidente ocupaba de vez en cuando un espacio importante en el sector audiovisual y en las informaciones cotidianas. Sin embargo esta vez la directiva es que se la de mas relieve que al propio Presidente. Lo que no ha hecho sino aumentar los temores a una sucesión a corto plazo. (Source: « El Imparcial » (Quotidien – Espagne) le 20 decembre 2010) Lien: http://www.elimparcial.es/nacional/wikileaks-favorece-las-alternativas-democraticas–75886.html#
Tunisie : Les femmes de plus en plus nombreuses à diriger des entreprises
Le nombre total des femmes chefs d’entreprise en Tunisie est estimé, selon une étude élaborée par la Chambre nationale des femmes d’entreprise (CNFCE) à 18000, exerçant dans les secteurs de l’artisanat (11%), des services (41%), de l’industrie (25%) et du commerce (22%). La majorité des femmes chefs d’entreprises sont des quadragénaires. Les diplômés du supérieur montrent un engouement certain pour la création de projets, notamment, dans le cadre du partenariat université-entreprise. La femme tunisienne investit dans plusieurs domaines :les technologies de l’information et de la communication (TIC), les services, le consulting, la publicité, l’audiovisuel, les logiciels, les bureaux d’études. Selon, la même étude, la plupart des chefs d’entreprises sont des femmes mariées ayant au moins deux enfants (70%). Plus de 74,5% des FCE, ont un niveau supérieur et plus de 87% d’entre elles ont réussi à réaliser leurs projets sans compter sur le patrimoine familial. Les entreprises gérées par des femmes sont caractérisées par une productivité plus élevée, une politique de financement réfléchie, un positionnement stratégique adapté à la conjoncture économique et une capacité de maîtrise des TIC, révèle cette étude. (Source: “AfricanManager” Le 20-12-2010) Lien: http://www.africanmanager.com/articles/130916.html
Tunisie: Peut-on encore enrayer la fuite de nos compétences?
Les émigrés sont un précieux capital pour leurs pays d’origine. Les Tunisiens Résidents à l’Etranger (TRE) ne dérogent pas à cette règle, puisqu’ils constituent la quatrième source de devises pour notre pays –après les industries textiles et électriques et mécaniques et le tourisme. Les 2,3 milliards de dinars qu’ils ont transférés en Tunisie représentent 4,9% du produit intérieur brut (PIB) et 22% de l’épargne nationale. N’empêche, certains pensent que les TRE peuvent faire plus et, surtout, mieux en faveur de leurs villages, régions et pays. L’Union européenne et les Nations unies sont du nombre et c’est pour cette raison que les deux organisations ont conjugué leurs efforts en Tunisie afin d’en faire la démonstration. Avec ce vœu avouable et avoué de contribuer ainsi à améliorer les conditions de vie des populations des populations émettrices d’émigrés et réduire, ainsi, la tentation migratoire. «La fuite des compétences est actuellement la forme dominante de migration et elle est pénalisante pour les pays émetteurs», souligne Adrianus Koetsenruitjer, ambassadeur chef de la Délégation de la Commission européenne en Tunisie. Une fuite également difficile à digérer pour les pays européens, principale destination des émigrés maghrébins. D’où cette initiative est conduite par l’Union européenne, le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Bruxelles en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Pour «optimiser la valeur ajoutée de la migration pour le développement» -dans 16 pays de la région, dont la Tunisie et le Maroc-, en encourageant les diasporas «à contribuer au développement socioéconomique de leur pays d’origine», en atténuant la fuite des cerveaux, et en facilitant les transferts de fonds et le retour des migrants qui décident de rentrer, ces organisations ont mis sur pied un programme baptisé «Initiative Conjointe Migration et Développement» (ICMD), et doté d’un budget de 15 millions d’euros sur trois ans (2008-2010). En Tunisie, deux projets ont été retenus qui sont mis en œuvre avec deux acteurs locaux. Le premier baptisé «Action Verte», mis en œuvre avec l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), en collaboration avec le Centre de recherches et d’études sur les sociétés méditerranéennes (CRESM, Italie). Concrètement, il s’agit de «valoriser les ressources et l’expérience des Tunisiens expatriés en Sicile» en les incitant à investir dans l’agriculture et la pêche –spécialités de la plupart d’entre eux-, explique Mme Fatma Ben Rejeb, chargée de la coopération internationale à l’UTAP. A ce jour, une vingtaine de projets ont été identifiés qui vont faire l’objet d’études de faisabilité, comme l’a suggéré l’APIA. Le deuxième projet est intitulé «Projet T-28» et ayant pour chefs de file l’Association de Zarzis pour le développement durable et la coopération internationale, présidée par Fayçal Dchicha, et Jasmin d’Orient, une association de Montpellier. Cette initiative a pour finalité d’«assurer des services d’information, d’accompagnement, de formation et de médiation, en France et en Tunisie», explique M. Dchicha. Ce projet a notamment permis, outre la création d’un foyer de l’émigré, «Dar El Mouhajir», à Zarzis et à Montpellier, de dispenser des formations en langue et en TIC «pour faciliter l’intégration de nouveaux immigrants dans la société française», et créer deux entreprises –un centre de formation en esthétique, et un centre d’animation touristique, alors qu’un projet agricole est en préparation. Enfin, un dispensaire à Msaken et un tronçon de route à Souk Al Ahad vont voir le jour grâce à un financement mixte d’émigrés originaires de ces régions, et d’ADOMA, une association française qui y a injecté 50.000 euros. Source: “webmanagercenter.com” Le 20-12-2010 Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-99473-tunisie-peut-on-encore-enrayer-la-fuite-de-nos-competences
Tunisie. Quand le rap devient prêche islamiste
Un rappeur opposé à l’émancipation féminine s’attaque, nommément, dans l’une de ses chansons, à des artistes et des intellectuels qu’il juge trop libéraux? Où finit la libre d’expression et où commence la diffamation? Le tribunal tranchera… L’affaire a commencé lorsqu’un obscur rappeur, Mohamed Jendoubi, alias Psyco.M., a écrit une chanson intitulée ‘‘Manipulation’’, où il s’en prend nommément à des intellectuels et des artistes, qu’il accuse de s’être éloignés de la voie de l’islam. La vidéo de la chanson mise sur sa page Facebook provoque un buzz monstre. Les commentaires sur le réseau social dépassent le cadre de la simple expression d’opinion. Des facebookers lancent des menaces de mort à l’encontre des artistes et des intellectuels nommés dans la chanson, notamment le cinéaste Nouri Bouzid, l’écrivain et universitaire Olfa Youssef, la comédienne Sawssen Malalej et le mannequin Rym El Banna. Des photos et des vidéos de ces derniers sont diffusées sur Facebook, les montrant dans des postures jugées répréhensibles (en train de boire du vin, par exemple). Le rappeur dresse sa black-list Les black-listés sont terrifiés par l’ampleur du mouvement de haine déclenché par la chanson. Leur vie privée est étalée sur la Toile. Bientôt, c’est toute la scène artistique et intellectuelle qui s’émeut de la tournure inquiétante prise par l’affaire. Un comité de soutien aux artistes et intellectuels attaquées est constitué. Une avocate, Me Bochra Belhaj Hamida, est appelée à la rescousse. Vendredi dernier, une plainte allait être déposée au tribunal pour diffamation contre le rappeur déclencheur de la tempête. Dans une dernière tentative visant à éviter le recours au tribunal, Wajdi, le rappeur du groupe Mascott, propose de réconcilier les deux parties. Tout ce beau monde se retrouve donc samedi à l’Espace El Teatro, à El Mechtel. Les longs conciliabules n’apportent rien de nouveau, chacun campant sur ses positions. Sawen Maalej et les autres black-listés exigent du rappeur qu’il présente des excuses publiques et retire la vidéo de la chanson de sa page Facebook, de manière à réparer le mal qu’il a fait. «La justice dira son mot !» L’auteur des faits, Psyco.M., qui est venu lui aussi accompagné de son avocate et des membres de son groupe, ne l’entend pas de cette oreille. Il oppose un refus catégorique, invoquant la liberté d’expression. «Je n’ai fait qu’exprimer la voix de la société», dit-il. «Quant aux photos et vidéos balancées sur le réseau social par les facebookers, je n’en assume pas la responsabilité», argumente-t-il. A la vérité, la chanson incriminée l’a fait passer de l’ombre à la lumière: de rappeur quasi-anonyme, n’est-il pas devenu, à la faveur d’un buzz, une célébrité comptant des milliers de fans? «Je représente la société et il n’est pas question de décevoir les milliers d’amis qui m’ont fait confiance. Je ne peux pas être contre eux et encore moins contre mes convictions. Notre société est musulmane, et en tant qu’artiste, je suis le porte-parole de cette société. Je m’exprime en son nom et je dois continuer, c’est mon droit et mon devoir…», argumente-t-il. Tout un programme. C’est à se demander s’il n’a pas l’attention de se présenter à une prochaine élection… Il ne fallait pas tant pour que Sawssen Maâlej, son avocate et ses amis mettent fin à un dialogue de sourds qui ont dégénéré en un prêche fondamentaliste. «La justice dira son mot !», lance alors Me Ben Hmida. (Source : « Kapitalis » Le 20-12-2010) Lien : http://kapitalis.com/polemik/55-debat/2058-tunisie-quand-le-rap-devient-preche-islamiste.html
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