2 octobre 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2324 du 02.10.2006

 archives : www.tunisnews.net


Le site de l´AMD « Le Maghrebin » victime d’attaques pirates

Le Libre Tunisien: Editorial – La tête ou le petit orteil ?

The New York Times: Spy Agencies Say Iraq War Worsens Terrorism Threat 

 
Le Site de  L’Alliance Maghrébine pour la Démocratie « Le Maghrebin » a été l’objet d’une attaque ce lundi 02 octobre
Voici  ce qu´ on peut trouver comme annonce en essayant de visiter le site:
Une inexplicable attaque a été conduite contre ce site. Nous sommes en train de faire ce qui doit être fait pour la reprise.
« Le Maghrebin ».
 

L´equipe de TUNISNEWS  exprime son entière solidarité avec l’équipe du « Maghrebin » et lui souhaite bonne continuation.

« Le Maghrébin », hebdomadaire en ligne de

« L’Alliance Maghrébine pour la Démocratie »

Sommaire de l’édition du 2 octobre 2006 Maghreb

 

Les communautés linguistiques, culturelles et religieuses au Maghreb

Difficile de parler de « minorité » quand on évoque les 10 millions de Marocains berbérophones ou encore les 5,5 million d’Algériens parlant le tamazight. Il y a 30 millions de berbères répartis dans une dizaine de pays d’Afrique . Le mot « berbère » vient du latin barbarus, terme utilisé par les romains lors de la conquête d’Afrique du Nord pour désigner les peuples qui leurs étaient étrangers. Population originelles du Maghreb, les berbères se désignent eux-mêmes par le terme imazighen (hommes libres) et parlent le tamazight (composé de plusieurs dialectes tels le chleuh, le tamashek…). Les Kabyles sont des berbères vivant dans la région algérienne de Kabylie.


 Algérie : Maintenir le régime à tout prix…par Madjid Laribi Le retour en Algérie de Rabah Kébir, ancien dirigeant du FIS (Front Islamique du Salut), soulève moult interrogations et confirme si besoin est, la gestion opaque par les décideurs du dossier de l’islamisme en Algérie. Dans quel cadre est revenu au pays le responsable du FIS à l’étranger qui, faut-il le rappeler, a été déjà  condamné à vingt ans de prison par la justice algérienne ? Si son retour s’inscrit dans le cadre de la charte pour la réconciliation nationale, les délais fixés par celle-ci sont expirés le 31 août dernier et le chef de l’Etat, seul habilité à le faire, ne les a pas prolongés.


Maroc : le parti islamiste PJD a-t-il perdu ? Que s’est-il passé pour qu’un parti comme le PJD n’obtienne aucun siège lors du renouvellement du tiers de la Chambre des conseillers ? C’est la question que l’on continue à se poser après la publication des résultats à ce scrutin. Un scrutin très controversé en raison d’un aspect qui l’a fortement marqué : l’utilisation massive de l’argent. Les principaux “gagnants” sont des partis traditionnels : l’Istiqlal, l’USFP et l’UMP. Mais au-delà de ces constats apparents qui décrédibilisent davantage l’image du politique, les observateurs s’interrogent : L’Etat a-t-il les moyens de mettre un terme à ces pratiques qui risquent par ailleurs d’affaiblir le système politique sur les plans éthique et moral ? L’Etat en a-t-il la volonté ?


Tunisie : le dirigeant islamiste Hamadi Jebali avance ses pions…par Fatima Kabba Depuis sa sortie de prison, il y a moins d’une année, Mr Hamadi Jebali, une figure de proue du mouvement islamiste tunisien Nahdha et l’un de ceux qui ont assumé l’intérim de sa présidence, fait régulièrement  des apparitions médiatiques qui ne laissent pas d’attirer l’attention. De par leur contenu, de par leur fréquence et de par leur ton. Le ton : il se veut expressif d’une maturation de la pensée nahdhaoui vers la modération, la tolérance et le réalisme.


Lu : « Les pays qui ont réussi leur développement sont ceux qui  n’ont pas suivi les conseils du FMI  » . JOSEPH STIGLITZ a été conseiller économique à la Maison-Blanche auprès de Bill Clinton, puis économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale entre 1997 et 2000. Prix Nobel d’économie en 2001, il vient de publier Un autre monde, un pamphlet contre la mondialisation qui propose des solutions pour qu’elle devienne profitable à tous. Dans cet ouvrage, Joseph E. Stiglitz, donne toutes les clés pour comprendre la manière dont la mondialisation est conduite aujourd’hui, et quels sont les enjeux majeurs de demain. Le sommaire en détails : Editorial  : l’AMD, « Le Maghrebin » et nous, par Samad Filali ;   Maghreb : Les communautés linguistiques, culturelles et religieuses au Maghreb;   Su : informations confidentielles ;   Politique :   Algérie: maintenir le régime à tout prix, par Madjid Laribi ;   Maroc : Le Parti islamiste PJD a-t-il perdu ? ;   Tunisie : Le dirigeant islamiste Hamadi Jebali avance ses pions, par Fatima Kabba ;   Chronique  : Les prédictions de Sidi Ammis et des djnouns, première Ziara, par Jamelelddine Benchenouf;   Monde : La photo de l’année, inimaginable ;   Lu  : Les pays qui ont réussi leur développement sont ceux qui  n’ont pas suivi les conseils du FMI « .   (Source : « Le Maghrébin », édition du 2 octobre 2006) Site web : http://www.hebdo.amd-maghreb.org/


 

Le Libre Tunisien

Editorial  

 
Octobre 2006 La tête ou le petit orteil ? Il est vrai et pour être honnête, dans notre pays, les théories révolutionnaires sont servies à toutes les assiettes et cuisinées à  toutes les sauces idéologiques. Chacun mijote son petit plat sur le feu doux de la phraséologie qui, comme chacun la sait, ne mange pas de pain. Mais de toutes les recettes la mixtion servie par les gamelles gauchistes demeure certainement la plus dépourvue de goût. La grande famille de notre gauche nationale croit dur comme fer que la solution miracle à tous les maux de la société tunisienne, qu’ils soient politiques, économiques ou sociétaux, consiste à s’attaquer directement àla tête du régime. Un soulèvement populaire généralisé, « une révolution», pour utiliser un terme à la mode, qui ébranlerait le pays et décapiterait d’un seul coup le pouvoir en place. Toujours selon les mêmes, sans tête, le régime est sensé s’effondrer comme un château de carte. Le pays se débarrasserait alors, comme par magie, de ce qui fait notre malheur depuis des décennies. Nos institutions joueraient pleinement leurs rôles et un vent de pluralisme et de démocratie soufflerait sur notre belle Tunisie ! Bien évidement, à première vue cette croyance peut paraître séduisante, surtout pour les partisans du moindre effort et tous ceux qui espèrent, le moment venu, être portés par la vague. Cette idée l’aurait été encore plus si les élans révolutionnaires de notre « élite » bien pensante seraient le fruit d’une profonde réflexion nourrie par les spécificités tunisiennes et non mue par les résidus poussiéreux des idéologies par lesquelles ils justifient leurs existences. On aurait certainement  adhéré à cette «vision » si on ne connaissait pas, depuis le temps qu’on le subit, la nature profonde du système en place qui, justement, pour se préserver donne l’illusion de tirer sa force de sa tête alors que ce qui fait sa pérennité se sont ses rouages. Enfin, et c’est de loin le facteur le plus déterminant, cette idée aurait gagné en crédibilité si elle aurait  acquis, depuis le temps qu’ils l’a professent, une once de crédit aux yeux des tunisiens, premiers concernés par « un soulèvement » dont ils sont censée être la composante principale. Pour ce « combat », pour le moins ambitieux pour de si minuscules formations politiques, aucun mode d’emploi n’est fourni. Pire encore, rien de se qui prépare un tel événement, à savoir des objectifs clairs élaborés aux seins de structures crédibles et en interaction avec les citoyens et leurs réalités…, n’a été jusqu’alors entrepris. Ils crient à tous ceux qui veulent l’entendre qu’il faut  couper la tête mais ils ne savent toujours pas comment ! Quant au pourquoi…évitant les sujets sensibles ! Alors devant l’impuissance de ces « guides révolutionnaires » et de leurs camarades à faire émerger une prise de conscience généralisée de cette nécessité et compte tenu de l’échec cuisant des actions jusqu’alors entreprises à ce titre, il leur est nécessaire de revoir leurs  pompeuses prétentions à la baisse. Alors pour exorciser, ne serait-ce qu’un moment, cette obsession de la décapitation, et à défaut de pouvoir atteindre la tête, ils pourraient bien commencer par se poser la question de savoir à quoi pourrait bien servir le petit orteil ? La question est essentielle en elle-même ! A rien,  me direz-vous et vous auriez sans doute raison dans le cas où celui-ci se porte bien et ne soufre d’aucune anomalie. Supposant maintenant que sur ce petit orteil si méprisé, une grosse ampoule c’est formée. Une de celles qu’on développe après une semaine de marche avec  des chaussures de fabrication tunisienne, surtout celles qui portent des  noms à consonances italiennes. Les atroces souffrances que vous inflige le  mal qui affecte cet orteil vous obligent à marcher en vous appuyant sur la partie gauche du pied. Du coup vous attrapez mal sous le gros orteil et sous son coussinet, qui supportent tout le poids du corps au moment de l’appui pour lancer le pas. Conséquences, terribles mais inévitables, de ce qui précède, vous vous collez une tendinite à la voûte plantaire et une autre au tendon  d’Achille en essayant de soulager l’avant du pied. Cela fait si vite si mal que votre cheville en est toute endolorie, tout comme l’extérieur du mollet qui ne tardera pas à souffrir de crampes. Ce qui vous incite à mois appuyer sur la jambe endolorie et vous oblige à marcher en vous déhanchant! Evidemment vous le ressentez au niveau des genoux et des reins. Aussi tôt se sont les côtes et en suite la nuque qui en souffrent. C’est forcément le moral qui en prend un coup et vous cessez, alors, d’avancer ! Vous l’aurez sans doute compris, loin de vouloir dissuader les amateurs de randonnée pédestre ni ceux des chaussures de fabrication tunisienne aux noms à consonances italiennes, il serait utile et même salutaire pour cette opposition d’admettre que faire la révolution c’est avant tout révolutionner leurs approches du problème. Sur ce sujet malheureusement ils leurs restent beaucoup à apprendre. D’autres, par contre, l’ont  déjà compris et se retrouvent par conséquence aux premiers rangs pour  récolter, le moment venu, les fruits de leur longanimité… Pour des raisons d’organisation au sein de la rédaction du Libre  Tunisien, la publication de votre mensuel se fera désormais chaque premier Lundi du mois. Merci pour votre compréhension. EDITORIAL………………page 3 SOCIETE – Chronique d’une violence ordinaire Leila Fourati & Chiheb Lakhoua………………….……page 4 – Censure ! Vous avez dit censure
Leila Fourati………………………page 8 – Crédit express, conséquences allongées Selma Alouani…………………..page 9 TRIBUNE…………….… page 10 AFFAIRES INTERNATIONALES – La main du Mossad derrière un réseau d’espionnage au Liban Walid Snoussi………….….…page 11 REFLEXIONS ET OPINIONS Hypocratie : Le mal tunisien Malek Khadhraoui…………….page 13 – Corps A, corps B… l’œcuménisme menacé par une autonomie fantasque Wafa Khlif………..……….….page 17 – L’option du logiciel libre pour le développement en Tunisie Sadri Sarray…………………… page 18 HISTOIRE ET CIVILISATIONS – Le lourd héritage de « la traite orientale » Selma Alouani……….……….page 20 CULTURE – Jean Michel Basquiat : Le peintre maudit Chiheb Lakhoua…………….page 22 PINCE-SANS-RIRE……page 24

 

INVITATION

 

La Fédération Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherchze Scientifique (FGESRS) célèbre la Journée Mondiale de l’Enseignant ce jeudi 5 octobre 2006 à 21h00 au siège de l’UGTT place Med Ali, Salle Souk Hrass, et ce en partenariat avec tous les syndicats de l’éducation et de l’enseignement ( Secondaire, primaire, hospitalo-universitaire et encadrement pédagogique). Cette rencontre est dupliquée régionalement notamment à Sousse et Sfax :

 
Jeudi 5 octobre :
21h00 : Les problématiques des réformes éducationnelles en Tunisie : Prof. Salah Mosbah 
21h30 : Les impacts du LMD sur le système éducatif : Prof : Omar    Belhédi
Débat et rapport de synthèse
 
Vendredi 6 octobre : 13h-14h30 :  Rassemblement à la place Med Ali à 13h00 avec prise de paroles des 5 syndicats organisateurs.


Spy Agencies Say Iraq War Worsens Terrorism Threat

By MARK MAZZETTI

WASHINGTON, Sept. 23  — A stark assessment of terrorism trends by American intelligence agencies has found that the American invasion and occupation of Iraq has helped spawn a new generation of Islamic radicalism and that the overall terrorist threat has grown since the Sept. 11 attacks.   The classified National Intelligence Estimate attributes a more direct role to the Iraq war in fueling radicalism than that presented either in recent White House documents or in a report released Wednesday by the House Intelligence Committee, according to several officials in Washington involved in preparing the assessment or who have read the final document.   The intelligence estimate, completed in April, is the first formal appraisal of global terrorism by United States intelligence agencies since the Iraq war began, and represents a consensus view of the 16 disparate spy services inside government. Titled “Trends in Global Terrorism: Implications for the United States,’’ it asserts that Islamic radicalism, rather than being in retreat, has metastasized and spread across the globe.   An opening section of the report, “Indicators of the Spread of the Global Jihadist Movement,” cites the Iraq war as a reason for the diffusion of jihad ideology.   The report “says that the Iraq war has made the overall terrorism problem worse,” said one American intelligence official.   More than a dozen United States government officials and outside experts were interviewed for this article, and all spoke only on condition of anonymity because they were discussing a classified intelligence document. The officials included employees of several government agencies, and both supporters and critics of the Bush administration. All of those interviewed had either seen the final version of the document or participated in the creation of earlier drafts. These officials discussed some of the document’s general conclusions but not details, which remain highly classified.   Officials with knowledge of the intelligence estimate said it avoided specific judgments about the likelihood that terrorists would once again strike on United States soil. The relationship between the Iraq war and terrorism, and the question of whether the United States is safer, have been subjects of persistent debate since the war began in 2003.   National Intelligence Estimates are the most authoritative documents that the intelligence community produces on a specific national security issue, and are approved by John D. Negroponte, director of national intelligence. Their conclusions are based on analysis of raw intelligence collected by all of the spy agencies.   Analysts began working on the estimate in 2004, but it was not finalized until this year. Part of the reason was that some government officials were unhappy with the structure and focus of earlier versions of the document, according to officials involved in the discussion.   Previous drafts described actions by the United States government that were determined to have stoked the jihad movement, like the indefinite detention of prisoners at Guantánamo Bay and the Abu Ghraib prison abuse scandal, and some policy makers argued that the intelligence estimate should be more focused on specific steps to mitigate the terror threat. It is unclear whether the final draft of the intelligence estimate criticizes individual policies of the United States, but intelligence officials involved in preparing the document said its conclusions were not softened or massaged for political purposes.     Frederick Jones, a White House spokesman, said the White House “played no role in drafting or reviewing the judgments expressed in the National Intelligence Estimate on terrorism.” The estimate’s judgments confirm some predictions of a National Intelligence Council report completed in January 2003, two months before the Iraq invasion. That report stated that the approaching war had the potential to increase support for political Islam worldwide and could increase support for some terrorist objectives.   Documents released by the White House timed to coincide with the fifth anniversary of the Sept. 11 attacks emphasized the successes that the United States had made in dismantling the top tier of Al Qaeda.   “Since the Sept. 11 attacks, America and its allies are safer, but we are not yet safe,” concludes one, a report titled “9/11 Five Years Later: Success and Challenges.” “We have done much to degrade Al Qaeda and its affiliates and to undercut the perceived legitimacy of terrorism.”   That document makes only passing mention of the impact the Iraq war has had on the global jihad movement. “The ongoing fight for freedom in Iraq has been twisted by terrorist propaganda as a rallying cry,” it states.   The report mentions the possibility that Islamic militants who fought in Iraq could return to their home countries, “exacerbating domestic conflicts or fomenting radical ideologies.”   On Wednesday, the Republican-controlled House Intelligence Committee released a more ominous report about the terrorist threat. That assessment, based entirely on unclassified documents, details a growing jihad movement and says, “Al Qaeda leaders wait patiently for the right opportunity to attack.”   The new National Intelligence Estimate was overseen by David B. Low, the national intelligence officer for transnational threats, who commissioned it in 2004 after he took up his post at the National Intelligence Council. Mr. Low declined to be interviewed for this article.   The estimate concludes that the radical Islamic movement has expanded from a core of Qaeda operatives and affiliated groups to include a new class of “self-generating” cells inspired by Al Qaeda’s leadership but without any direct connection to Osama bin Laden or his top lieutenants.   It also examines how the Internet has helped spread jihadist ideology, and how cyberspace has become a haven for terrorist operatives who no longer have geographical refuges in countries like Afghanistan.   In early 2005, the National Intelligence Council released a study concluding that Iraq had become the primary training ground for the next generation of terrorists, and that veterans of the Iraq war might ultimately overtake Al Qaeda’s current leadership in the constellation of the global jihad leadership. But the new intelligence estimate is the first report since the war began to present a comprehensive picture about the trends in global terrorism.   In recent months, some senior American intelligence officials have offered glimpses into the estimate’s conclusions in public speeches.   “New jihadist networks and cells, sometimes united by little more than their anti-Western agendas, are increasingly likely to emerge,” said Gen. Michael V. Hayden, during a speech in San Antonio in April, the month that the new estimate was completed. “If this trend continues, threats to the U.S. at home and abroad will become more diverse and that could lead to increasing attacks worldwide,” said the general, who was then Mr. Negroponte’s top deputy and is now director of the Central Intelligence Agency.   For more than two years, there has been tension between the Bush administration and American spy agencies over the violence in Iraq and the prospects for a stable democracy in the country. Some intelligence officials have said the White House has consistently presented a more optimistic picture of the situation in Iraq than justified by intelligence reports from the field.   Spy agencies usually produce several national intelligence estimates each year on a variety of subjects. The most controversial of these in recent years was an October 2002 document assessing Iraq’s illicit weapons programs. Several government investigations have discredited that report, and the intelligence community is overhauling how it analyzes data, largely as a result of those investigations.   The broad judgments of the new intelligence estimate are consistent with assessments of global terrorist threats by American allies and independent terrorism experts.   The panel investigating the London terrorist bombings of July 2005 reported in May that the leaders of Britain’s domestic and international intelligence services, MI5 and MI6, “emphasized to the committee the growing scale of the Islamist terrorist threat.”   More recently, the Council on Global Terrorism, an independent research group of respected terrorism experts, assigned a grade of “D+” to United States efforts over the past five years to combat Islamic extremism. The council concluded that “there is every sign that radicalization in the Muslim world is spreading rather than shrinking.”   (Source: The New York Times, le 24 Septembre 2006)


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