9 octobre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3061 du 09.10.2008

 archives : www.tunisnews.net  

 


FTCR: Non à l’escalade raciste en Corse et ailleurs Député Patrick Braouezec: Mort de  Hakim Ajimi – Lettre au Ministre de l’Intérieur Webmanagercenter: Rapport Compétitivité globale 2008 : la Tunisie 1ère en Afrique et 5ème dans le monde arabe AFP: Un Airbus fait demi-tour en raison d’une fissure dans le cockpit Le Temps: Législatives de 2009 – Le PDP présentera des listes dans toutes les circonscriptions AFP: Suspension de la libération de détenus de Guantanamo: les avocats très déçus AFP: Terrorisme: Tripoli envoie un premier versement au fonds d’indemnisation Reuters: Terrorisme/USA – La Libye contribue au fonds d’indemnisation AFP: Libye/USA: le fonds d’indemnisation des victimes sera de 1,8 md Nadia Omrane: Tariq Ramadhan interdit d’entrée en Tunisie ? Petites et grandes impostures ELKHADRA: Les janissaires alternatifs  Ou  les TARTARIN de l’ère nouvelle.

Sami Ben Abdallah: Les Statistiques du Blog


Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives – FTCR  3, rue de Nantes 75019 – Paris – Tel 01 46 07 54 04 – Fax : 40 34 18 15 43,  : mail : ftcr2@anadoo.fr – www.ftcr.eu  

Non à l’escalade raciste en Corse et ailleurs

 

Trois jeunes d’origine maghrébine ont été la cible d’une fusillade à Ajaccio alors qu’ils fêtaient tranquillement la fête de l’Aïd, vendredi 3 octobre. L’une des trois victimes est grièvement blessée et risque d’être mutilée à vie. Le caractère raciste de l’agression semble avéré selon le Procureur. On sait depuis longtemps que l’Île de Beauté est rongé depuis longtemps par le racisme. Beaucoup d’immigrés, notamment des Maghrébins en ont fait les frais à maintes reprises. Au-delà de la Corse, cette agression survient à la suite d’une série de bavures et d’actes racistes meurtriers. Alors que les autorités des « pays d’origines » sont, à leur habitude aux abonnés absents, les autorités françaises donnent l’impression de se contenter de prendre acte de ces « faits divers » sans s’en émouvoir outre mesure.  LA FTCR dénonce cet acte ignominieux ; appelle les autorités à une réaction à la mesure de la gravité des événements et exhorte l’opinion et tous les démocrates et antiraciste à réagir collectivement pour donner l’alerte et mettre un terme à cette grave escalade. Pour la FTCR Mouhieddine CHERBIB Paris le 08 Octobre 2008  

Lettre au Ministre de l’Intérieur, de l’outre-mer et des  Collectivités territoriales

 

 
Michèle Alliot-Marie Ministre de l’Intérieur, de l’outre-mer et des  Collectivités territoriales Paris, le 4 juillet 2008 Hakim Ajimi, jeune de 22 ans, est mort le vendredi 9 mai 2008 vers 15h30 au centre ville de la ville de Grasse. Il a succombé à une interpellation effectuée par des policiers de la BAC avec le soutien de policiers municipaux, devant nombre de témoins, dont des policiers et des pompiers. Son immobilisation au sol s’est faite avec «une prise genre clé d’étranglement», reconnue par l’un des policiers ayant procédé à son arrestation. L’autopsie a20d’ailleurs révélé «de possibles signes d’asphyxie». Cette technique d’interpellation, reconnue dangereuse, est interdite par certains pays et a valu à la France une condamnation de la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour le décès, en novembre 1998 à Toulon, de Mohamed SAOUD dans de semblables circonstances. Le parquet de Grasse a annoncé l’ouverture, le 13 mai, d’une information judiciaire pour homicide involontaire. Une fois encore, de fortes interrogations s’expriment quant aux raisons de l’utilisation d’une violence disproportionnée alors que Hakim Ajimi était seul et dépourvu de tout objet dangereux. Face à l’émotion, à la douleur de sa famille et de ses amis et à la révolte suscitées par cette mort tragique, il est urgent que toute la lumière soit faite sur les causes du décès de ce jeune homme et que les responsabilités soient identifiées. Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Madame le ministre, en ma considération. Patrick Braouezec Député de Seine Saint-denis
 
 

Rapport Compétitivité globale 2008 : la Tunisie 1ère en Afrique et 5ème dans le monde arabe

La Tunisie se maintient en matière de compétitivité. Selon le «Rapport de la compétitivité globale 2008» du Forum de Davos, la Tunisie (36ème à l’échelle mondiale) maintient son leadership (1ère) dans ce domaine, en Afrique (devant l’Afrique du Sud, qui est passée de la 44ème à la 45ème place), et arrive 5ème à l’échelle arabe, derrière Qatar (26ème), l’Arabie Saoudite (27ème), les Emirats Arabes Unis (31ème), et le Koweït (35ème). A l’exception de ces pays, Bahreïn et Oman, tous les autres pays arabes (Jordanie, Maroc, Syrie, Egypte, Libye, Algérie, et Mauritanie) ont reculé d’au moins une place. C’est le cas également pour la quasi totalité des pays africains figurant à ce classement (Afrique du Sud, Ile Maurice, Maroc, Namibie, Egypte, Libye, Kenya, Nigeria, Sénégal, Algérie, Bénin, Zambie, Tanzanie, Cameroun, Mali, Ethiopie, Lesotho, Madagascar, Burkina-Faso, Ouganda, Mauritanie, Burundi, Zimbabwe et Tchad). A l’échelle internationale, le TOP10 est le même qu’en 2007 et il est composé des Etats-Unis, du Danemark, de la Suède, de Singapour, de la Finlande, de l’Allemagne, des Pays-Bas, du Japon et du Canada.

(Source : webmanagercenter.com (portail économique – Tunis), le 09 octobre 2008)

Un Airbus fait demi-tour en raison d’une fissure dans le cockpit

AFP Mis en ligne le 09/10/2008 Les passagers de l’Airbus A320 ont pris un autre vol plus tard dans la journée. Un Airbus A320 de la compagnie Swiss, avec à son bord 167 passagers, a fait demi-tour mercredi entre Zurich et Monastir (Tunisie) après la découverte d’une fissure dans la vitre du cockpit, a indiqué jeudi la compagnie aérienne suisse. « Alors que l’avion survolait Rome, à mi-parcours, le pilote a découvert une légère fissure dans la vitre du cockpit et a décidé de repartir vers Zurich », a expliqué un porte-parole de Swiss, Franco Gullotti. « A aucun moment, les passagers ou les membres de l’équipage n’ont été en danger », a-t-il assuré. Le pilote a pris la décision de retourner à son point de départ car il n’y avait pas moyen de réparer la vitre à Monastir, a ajouté M. Gulloti. La fissure, qui n’était pas présente au moment du décollage, « a été probablement faite par un choc avec un oiseau », a-t-il ajouté. Les passagers de l’Airbus A320 ont pris un autre vol plus tard dans la journée, a encore précisé M. Gulloti.  


Législatives de 2009 Le PDP présentera des listes dans toutes les circonscriptions

* Report de l’affaire du journal « Al Mawkef » Le bureau politique du Parti Démocratique Progressiste (PDP)  s’est réuni le dimanche 5 octobre sous la présidence de la secrétaire générale du  parti Maya Jribi. A cette occasion, il a décidé la  participation du PDP aux prochaines élections   législatives dans toutes les circonscriptions. A cet effet, le  bureau politique a constitué une commission qui se chargera d’établir des listes électorales et le manifeste  du parti pour ces législatives. Concernant l’ « affaire » Goumani le bureau politique a invité la commission de discipline  du parti à se réunir  pour statuer sur cette « affaire ». Rappelons que Mohamed Goumani qui est membre du bureau politique du PDP a assisté en avril à Doha à un forum auquel a participé la  ministre israélienne à l’époque chargée  des Affaires étrangères  Tzipi Livni. Une participation qui lui a été reprochée par la direction du parti. Mais Goumani a publié  en réponse aux reproches un communiqué   dans lequel il  défend sa participation. Une attitude qui a été qualifiée d’indiscipline par le bureau politique  du PDP qui a ainsi décidé  de le traduire devant la commission de discipline. « Affaire » El Mawkef Par ailleurs, le tribunal de première instance de Tunis a décidé  samedi de reporter au 25 octobre 2008 l’examen de l’affaire du journal « El Mawquef » organe  de presse du PDP. Cette affaire a été portée en justice par 5 sociétés de distribution  d’huile de table qui reprochent à la direction d’El Mawkef «  la publication d’un article affirmant que (l’huile en question est frelatée et demandent chacune 500 mille dinars de dommages et intérêts pour selon ces sociétés le préjudice causé par l’article ». Pour la  direction d’El Mawquef « l’article publié en mars en 2008 n’a fait que reprendre une information parue dans un journal algérien ». Le tribunal a donc reporté « l’affaire » pour permettre une expertise de l’état de l’huile en question. Néjib SASSI (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 9 octobre 2008)

 


Suspension de la libération de détenus de Guantanamo: les avocats très déçus

AFP 09.10.08 | 16h45 vocats et associations se sont dits jeudi très déçus après la suspension en appel de la libération sur le sol américain de 17 Chinois Ouïgours détenus à Guantanamo depuis sept ans mais blanchis de toute accusation. « Il s’agit d’un développement extrêmement décevant pour nos clients, des hommes innocents qui une fois encore ne peuvent que se demander s’ils connaîtront un jour une vie loin des barbelés », a déclaré un de leurs avocats, Neil McGaraghan dans un communiqué. Mercredi, une cour d’appel fédérale de Washington a donné raison à l’administration Bush, en suspendant temporairement la libération de ces Chinois turcophones et musulmans, arrêtés en Afghanistan fin 2001 alors qu’ils y séjournaient pour fuir la Chine où ils sont persécutés. Elle a assuré que cette suspension ne valait pas décision et a demandé aux parties de fournir leurs argumentaires d’ici une semaine. « Ce sont des êtres humains réels, qui respirent, je ne sais pas comment je vais leur expliquer que leur libération a encore été repoussée sine die. Je ne sais pas comment ils peuvent encore croire qu’un tribunal américain va leur rendre leur liberté », a ajouté Wells Dixon, un autre de leurs avocats, actuellement présent sur la base navale américaine située à Cuba. « Nous ne sommes plus à l’époque des oubliettes », s’est exclamée une des avocates, comme lui, du Centre pour les droits constitutionnels (CCR), une organisation new-yorkaise à but non lucratif qui a été la première à fournir des avocats aux détenus de Guantanamo en 2004. Les 17 détenus, qui ont passé pour la plupart de longues périodes à l’isolement, devaient être accueillis à leur arrivée à Washington, initialement prévue vendredi, par des familles de la communauté Ouïgoure installées dans la capitale fédérale. L’Office luthérien de l’immigration et des réfugiés qui s’apprêtait à les accueillir a par ailleurs estimé que « les Etats-Unis sont un symbole de l’espoir pour les populations les plus vulnérables qui, comme les détenus ouïgours, ont fui les persécutions qu’ils subissaient dans leur pays ». Déclarés « transférables » depuis 2004 par le gouvernement américain, les 17 hommes n’ont pas été renvoyés en Chine de peur qu’ils y subissent des tortures, voire qu’ils soient exécutés. A l’exception de l’Albanie qui en a accueilli cinq en 2006, le gouvernement n’a jamais réussi à convaincre d’autres pays de leur donner asile, trop inquiets de leurs relations avec Pékin. Fin septembre, il a achevé de les blanchir de l’accusation de « combattant ennemi » qui justifiait leur emprisonnement et s’est trouvé bien en peine de convaincre qu’ils devaient restés enfermés quoique totalement innocents. La décision d’un juge fédéral mercredi de les libérer dans le pays qui les a gardés détenus aussi longtemps constituait donc un épilogue cinglant pour l’administration sortante.


Terrorisme: Tripoli envoie un premier versement au fonds d’indemnisation

 
AFP, le 9 octobre 2008 à 21h35 Par Sylvie LANTEAUME WASHINGTON (AFP) – Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir reçu un premier versement de la Libye au fonds de 1,8 milliard de dollars destiné à indemniser les victimes des confrontations entre les deux pays dans les années 1980, dernière étape avant une normalisation complète de leurs relations. « Nous avons reçu un montant substantiel sur le compte que le gouvernement américain a créé pour les plaignants américains », a déclaré le secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, David Welch, au cours d’une conférence de presse. Ce fonds, créé en août dernier, peu avant la rencontre historique de la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, se montera à 1,8 milliard de dollars, a précisé M. Welch. « L’accord que nous avons conclu avec les Libyens prévoit la création d’un fonds humanitaire pour régler tous les litiges des deux côtés », a déclaré M. Welch au cours d’une conférence de presse. « La valeur totale de ce fonds humanitaire sera de 1,8 milliard, dont 300 millions sont destinés aux victimes libyennes et 1,5 milliard aux victimes américaines », a-t-il ajouté. Le responsable américain a refusé de préciser le montant déposé par la Libye, mais la Libye a fait savoir qu’il s’élevait à 300 millions de dollars. « La Libye a déposé 300 millions de dollars dans le fonds », a indiqué le journal privé libyen Oea citant une source officielle libyenne. « Ce montant provient de contributions de pays frères et amis et de sociétés », a précisé le quotidien proche de Seif Al-Islam, l’influent fils du colonel Kadhafi, ajoutant qu' »aucune contribution ne provenait des caisses de l’Etat libyen ou américain ». M. Welch a précisé que le montant n’était pas suffisant pour permettre aux Etats-Unis d’annuler toutes les plaintes en justice existant encore contre la Libye, comme le prévoit l’accord conclu avec Tripoli. Mais il a souligné que ce dépôt avait été fait dans la nuit, directement sur le compte américain et non sur le compte prévu pour les deux parties. « Nous considérons cela comme la preuve qu’ils sont réellement engagés à vraiment appliquer l’accord dans son ensemble, une preuve substantielle de leur engagement », a-t-il noté. L’accord prévoit l’indemnisation des victimes américaines de l’attentat de Lockerbie, en Ecosse, qui avait fait 270 morts en 1988, ainsi que de l’attentat visant la discothèque berlinoise « La Belle », en 1986, fréquentée par des soldats américains. Cet attentat avait fait trois morts et 260 blessés. Le fonds d’indemnisation couvre également les victimes britanniques de l’attentat de Lockerbie, selon M. Welch. L’accord prévoit aussi l’indemnisation des victimes libyennes des raids américains lancés contre la Libye le 16 avril 1986, tuant 41 personnes, dont une fille adoptive du colonel Kadhafi. Des plaintes ont été déposées et des jugements rendus dans les deux pays et ces contentieux juridique empêchent encore une normalisation complète des relations avec la Libye, ancienne bête noire des Etats-Unis devenue une alliée dans la lutte contre le terrorisme depuis qu’elle a renoncé à ses armes de destruction massive en 2003. En 2006, les Etats-Unis avaient annoncé la pleine normalisation des relations avec Tripoli, retirant la Libye de la liste des Etats soutenant le terrorisme et relevant les relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. Mais la nomination d’un nouvel ambassadeur à Tripoli ainsi que les fonds nécessaires à la construction d’une nouvelle ambassade n’ont toujours pas été approuvés par le Congrès américain, qui exige que le fonds d’indemnisation ait d’abord été complètement financé.


Terrorisme/USA – La Libye contribue au fonds d’indemnisation

Reuters 09.10.08 | 19h38 La Libye a versé une part « substantielle » de sa contribution financière à un fonds d’indemnisation des victimes du terrorisme, notamment de l’attentat de Lockerbie (1988), a annoncé jeudi un responsable américain. Il n’a pas indiqué le montant exact versé par Tripoli. L’attribution des indemnités ne pourra s’effectuer qu’une fois que la Libye aura acquitté la totalité de sa contribution à ce fonds, dont le montant est appelé à atteindre 1,8 milliard de dollars environ. Au mois d’août, les Etats-Unis et la Libye s’étaient entendus sur un règlement des affaires de terrorisme remontant aux années 1980. « Nous avons reçu un montant substantiel sur un compte américain qui doit servir à indemniser les victimes américaines et leurs familles dans les procédures liées au terrorisme et visant la Libye », a dit le responsable. Cet argent est destiné à indemniser les victimes de l’attentat contre le Boeing 747 de la Pan Am qui avait explosé au-dessus de Lockerbie en Ecosse en 1988, faisant 270 morts. Il doit aussi être distribué aux victimes d’un attentat contre une discothèque de Berlin-Ouest qui avait entraîné la mort de trois personnes et en avait blessé 229 autres en 1986. Ce fonds doit également dédommager les familles de 40 Libyens tués lors des bombardements américains sur Tripoli et Benghazi en 1986, opérés en représailles à l’attentat de Berlin. La fille du président libyen Mouammar Kadhafi avait été tuée dans ces bombardements.


Libye/USA: le fonds d’indemnisation des victimes sera de 1,8 md

WASHINGTON – Le fonds d’indemnisation pour les victimes américaines et libyennes des confrontations entre les deux pays dans les années 1980 s’élèvera à 1,8 milliard de dollars, dont 1.5 pour la partie américaine, a indiqué jeudi le secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, David Welch. « L’accord que nous avons conclu avec les Libyens prévoit la création d’un fond humanitaire pour régler tous les litiges des deux côtés », a déclaré M. Welch au cours d’une conférence de presse. « La valeur totale de ce fond humanitaire sera de 1,8 milliard, dont 300 millions sont destinés aux victimes libyennes et 1,5 milliard aux victimes américaines », a-t-il ajouté. (©AFP / 09 octobre 2008 20h05)


Tariq Ramadhan interdit d’entrée en Tunisie ? Petites et grandes impostures

 
Nadia Omrane Son charisme crève l’écran et époustoufle les plus réfractaires. Ses adversaires le reconnaissent hyper brillant. Les enfants de Descartes envient son rationalisme. Tariq Ramadhan, proscrit des chaînes françaises, était samedi 6 octobre chez FOG, Franz-Olivier Giesbert, dans son émission qui «met l’écran au service de l’écrit ». Si, il y a quelques mois, il y avait pour partenaire presque consensuel, en tout cas convivial, Régis Debray, cette fois-ci son contradicteur était l’économiste Alain Minc. On hésite à qualifier d’intellectuel ce conseiller de la haute finance et des Princes, tout particulièrement du président Sarkozy. Un intellectuel n’escroque pas son monde, Alain Minc oui, puisqu’il reconnaît lui-même avoir fait trois ans de traversée du désert pour un malheureux petit plagiat de Spinoza. Le plagiat, c’est l’équivalent du dopage pour un intellectuel de haute voltige. Pas un mot de cette tricherie de la part des hôtes de celui qui revient sur les plateaux pour la promotion de son livre, une nouvelle et particulière histoire de France. Libre à lui de regarder le passé comme il l’entend, mais aussitôt le voilà en train d’agresser sur son propre passé l’intellectuel musulman Tariq Ramadhan, venu pour sa part présenter une retouche fondamentale de sa doctrine Islam, le réformisme radical. Pas un mot de cette évolution non plus dans la bouche d’Alain Minc, qui n’a certainement pas lu le livre et qui, visiblement, ne connaît rien à l’Islam. Mais son job, c’est d’agresser, de réduire, d’humilier, de déstabiliser : que pensez vous de l’annulation du mariage d’une jeune française musulmane non vierge, pour mensonge (on aurait envie de dire sur le produit, si l’affaire n’était si triste) ? Tariq Ramadhan répond en juriste, comme l’élite des juristes français : Il sait lire et dire le droit dans sa procédure. Oui, il y a eu un mensonge et donc, conformément à la loi, annulation ; autant qu’en Angleterre, un jeune homme, ayant menti à sa jeune épouse au sujet de la détention d’un doctorat, a vu son mariage annulé. Un diplôme vaut-il un hymen, attestation de virginité ? Sans doute, du point de vue du droit qui sanctionne le mensonge et l’abus de confiance et non pas le manquement à une qualité académique ou sexuelle ! Là où Ramadhan s’échappe, c’est quand il ne dit mot de l’exigence virginale imposée aux jeunes musulmanes, de cet archaïsme qui les chosifie, renvoyant au tout du fondamentalisme, à son essence même : l’appropriation du corps des femmes. Grande imposture de celui qui se présente désormais en réformiste radical de l’Islam, dont il voudrait convertir les ouailles en des citoyens modernes d’Occident ? Ou simple stratégie du positionnement qui est le sien, réformer de l’intérieur la citadelle islamique ? Dès lors, se comprendrait le fait qu’il demande un moratoire pour l’exécution des châtiments corporels et pour l’application de la peine de mort, sans demander l’annulation des premiers ni l’abolition de la sentence capitale. Le décalage est là : arrogant et ignorant, absurde, Alain Minc demande la disparition de ces (sans doute, monstrueuses) exigences des textes sacrés. Mais Ramadhan ironise : expurge-t-on la Bible ? Prophète en son pays, Ramadhan plaide pour l’évolution de ces textes, en somme pour l’Ijtihad en un « réformisme radical ». Surprenant Ramadhan qui anticipe même sur les nouvelles modernités, il réclame lui aussi plus d’humanité dans le traitement des animaux et une éthique écologique en terre d’Islam. Comme on l’attendrait aussi vibrant, aussi novateur, à l’égard des femmes, des laïcs, des athées, des homosexuels, de tous les iconoclastes qu’une stricte observance de l’Islam proscrit ! Car n’est-ce pas dans son pays d’origine, l’Egypte où a pris naissance sa généalogie des Frères musulmans, que ces « marginaux » sont sévèrement punis et qu’il est même prévu une peine capitale pour certains d’entre eux ? Ramadhan évolue en équilibriste entre deux mondes, sur le fil du rasoir. Interdit de séjour en Arabie saoudite pour avoir demandé le moratoire, il l’est aussi, dit-il, en Tunisie. Mais les raisons ne sont pas les mêmes, venues d’un pays modèle en matière de droits des femmes et qui a suspendu depuis des années l’application de la peine de mort. Tariq Ramadhan, subtil tricheur, entretient la confusion. Or, s’il est interdit d’entrer en Tunisie, c’est surtout parce qu’il accuse de déficit démocratique la patrie des droits des femmes musulmanes, le pays musulman champion de la féminitude, et c’est surtout parce qu’on redoute en Tunisie son aura et son efficacité prosélyte d’ingénieux rhétoricien. Pourquoi donc ne pas l’affronter directement en l’incitant à venir débattre sous nos cieux de son réformisme radical, afin qu’on ne puisse pas conclure : à féminité émancipée, citoyenneté aliénée et à imposture, imposture et demie.

(Source : « Alternatives citoyennes » – Journal en ligne – censuré en Tunisie), le 9 octobre 2008) Lien : http://www.alternatives-citoyennes.sgdg.org/2008-10/091008-w.html

 


Voici le numéro 116 d’ELKHADRA. Bonne lecture

http://elkhadra.over-blog.com/ elkhadra@hotmail.com µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ

 

    * World Economic Forum    * LIZERBOU Métou          * LEGITIME DEFENSE..    * Les janissaires alternatifs       * Géo-économie mondiale :    * CHEZ NOUS COMME CHEZ NOS VOISINS???    * LA BALLADE DES HYPOCRITES    * Le salafisme s’implante en douce dans la société….     * LA TUNISIE D’ENTRE LES LIGNES.         * Bonnes feuilles de IMED.    * Une voix du CPR …    * MARZOUKI SUR LA BRECHE …    * LE DEAL DES VOLEURS.    * AVOUS DE VOIR….    * POINT DE VUE « CHINOIS » CONTRE RSF


 

Les janissaires alternatifs Ou  les TARTARIN de l’ère nouvelle.

Par SONIA.D L’humiliation du repentir pour s’ absoudre vis à vis de ses ”crimes” contre la dictature de ben Ali, car militer pour la liberté et les droits de l’homme dans cette Tunisie formatée par  la dictature, est considéré comme un crime d’état; cette humiliation,  parce qu’elle engage immédiatement un désir , une nécessité inextinguible de justifications et de haine de soi et  aussi des autres, est sans nul doute, entre autres sentiments de culpabilité et de désarroi, la sensation qui recueille le plus directement notre désemparé politologue en son ombilic, et nous le montre sous son vrai visage et sa nouvelle “identité”. Mais que lui répondre  à cet homme qui ne sait plus quoi inventer pour donner un sens à  ses faiblesses et sa suffisance,  que lui conseiller à titre d’aumône ou de bienséance? Le silence, l’humilité ? Je ne crois pas , à le voir ainsi ramer à contre courant, dériver vers l’affubulation l’excommunication des uns et des autres, d’une façon injuste et zélée, qu’il soit aujourd’hui maître de son esprit ou de son destin, il parlait  depuis toujours  du marché de dupes, c’est à coup sûr, son titre prophétique par excellence,  il y’ est jusqu’au cou, et payé en monnaie de singe en plus, lamentable. il doit vivre  une profonde douleur et une solitude sans nom , déchiré  par un dilemme qui le dépasse, alors, comme tous les faibles,  il choisit la facilité , et  engager une stratégie , qui n’avère pas au bout du compte que  son inconsistance, elle, qui relève d’un agencement qui tourne mal, qui entretient,  ce dont il s’agit de se déprendre, pour être vraiment  dans sa propre vérité . Pour un politologue, c’est vraiment léger et incohérent, que  de vouloir coûte que coûte passer pour une victime de sa propre débauche, une claustrophobie qui l’étouffe, victime de qui ? De la dictature de ben Ali qui a le pouvoir absolu, de vie et mort, au propre comme au figuré, sur tous les tunisiens ? Absolument pas, pour lui comme une révélation divine, maintenant et dans ce marché de dupes, où il est dans l’obligation de se vendre, cette dictature a toutes les qualités, ses bons offices pour son rachat, c’est la diabolisation  de ses anciens amis, ses engagements, tout simplement son passé, or un homme qui se renie, en reniant son passé, ne peut être dans la vérité, ni même avoir un avenir crédible, qui peut encore lui faire confiance? Ses anciens amis le méprisent, la dictature de BEN ALI aussi, car cette dernière, sa seule “qualité”, c’est qu’elle ne fait pas de sentiment à ce sujet, à bien réfléchir, elle se sert des janissaires comme de vulgaires Kleenex, notre politologue, comme tous les tunisiens, le sait, mais c’est cela son destin, une âme en peine qui sombrera vite dans l’indifférence générale. Hamrouni  est l’exemple type du politicien calculateur et carriériste, qui limite les risque à ses propres subordinations, c’est d’une façon imagée,  celui qui est sur la photo pour dire j’y étais, pas pour dire,  j’ai fait! Je crois que son  besoin de justifications par tous les moyens, mêmes les plus creux et les plus vils, sont assez révélateurs de l’état d’esprit formaté de cet individu, et plus généralement de ces nouveaux personnages  conditionnés par les services spéciaux de la dictature, pour se payer à moindre frais un lifting trompeur, et ridicule pour la même occasion, Ben Ali a vraiment de plus en plus de mal à recruter du personnel  valable, comme lui, les recrutés  sont dans le court terme et l’urgence, et ne s’encombrent pas de procédures et autres respects  des règles politiques les plus élémentaires, tout dans le coup de boule, tout dans le coup de force, c’est tellement plus facile quand on possède la force pour certains, et pas de conscience pour d’autres  de jouir dans la désinformation et l’ignominie, qu’il aille au diable, BEN ALI,  il a les collaborateurs qu’il mérite, que sa sagacité, et ses horreurs méritent, tout le reste n’est que de l’intendance. Ce genre de personnage , notre politologue,  sera toujours dans l’obligation de « rachat » de dette, vis à vis de ses créanciers, même pas de la compassion ou de la pitié, tout juste de l’indifférence et du mépris pour ce genre de pratiques qui perpétuent  le vice de forme et de fond, le vice tout court, de certains voyous qui se disent démocrates, et activistes  de l’opposition démocratique . Je voudrais dire une bonne fois pour toute à ce monsieur que , pour les tunisiens en général et lui en particulier, l’engagement politique est une affaire récente, toute de confusions faite, il s’agit avant tout de faire ses choix et d’assumer, assumer , tout assumer de ses choix, c’est cela la grandeur de l’homme.et que  naître à la politique, que l’on soit   né de rien, sans privilège, sans statut, sans talent, ou avec une cuillère d’argent dans la bouche , ce sont  la sincérité des convictions qui comptent, et affronter  une barbarie comme la dictature tunisienne, c’est souvent d’abord une affaire d’humiliation, c’est le cas de presque tous les  opposants tunisiens à la dictature, cela ne diminue personne, ça diminue les traîtres, les tortionnaires et les tyrans.  nous sommes un pays jeune, et c’est normal que ses jeunes s’émancipent de toutes les formes d’archaïsmes politiques, qui rouillent leurs rêves les plus intimes , qu’ils ruent dans les brancards, et qu’ils s’offusquent de toutes les usurpations et de toutes les impostures, et vous remettre d’équerre , monsieur le politologue, n’est pas une question de personnes, mais la pratique politique normale de tunisiens  élevés dans le respect de leur patrie, et de ce qu’ils sont, voilà le pourquoi de ma colère et de mon article;   autrement,  et si tout allait bien en Tunisie, comme vous semblez le soutenir, pourquoi  s’opposer et dénoncer quoique ce soit au paradis de la révolution des orties ?  moi à ma très petite échelle, les miens , mes amis et la très grande majorité des statures ou pas  de l’opposition démocratique tunisienne, nous n’avons pas besoin de la politique pour vivre, statistiquement, matériellement et intellectuellement , on se situe vraiment en haut du panier social, en Tunisie ou à l’étranger; notre engagement  est dans l’amour pour notre pays, pour la justice, la vérité et le progrès, il est dans l’éthique et les valeurs, et dans l’assistance humanitaire, l’engagement auprès d’un pays et d’un peuple, d’une civilisation et d’une Histoire  en danger mortel  de dégénérescence et de mort. peut-être un jour, s’il vous avez  encore un semblant de conscience et de lucidité, vous comprendrez  la sensation originelle de tout engagement politique, en tout cas la sensation la plus immédiatement politique , plus publique,  que la honte qui se ressent sous le regard de l’autre mais pas des autres, et plus marquante, car plus intime, que l’opprobre. Pour ce qui est de la haine et les coups bas, ce monsieur  politologue  de la quatrième dimension, qui veut que l’opinion tunisienne soit à ses petites mesures, et non plurielle et réactive, il semble qu’il soit un véritable maître en la matière. Je lui répond, non pas que le cas HAMROUNI soit  intéressant du point de vue humain, il n’est l’est pas,  parce que  ce genre de tribulations, forfaitures  et de tour de passe- passe  est le lot  de toute opposition qui se respecte, parce qu’ elle respecte les fondamentaux et l’éthique  qui impose l’écoute, la tolérance et le débat avec l’autre, dogmes  démocratiques que semble ignorer notre petit politologue,  qui s’égare dans l’ego des considérations personnelles et la diabolisation  de toute pensée ou , juste,  refus contradictoires; non je réponds  parce que je crois  que ce cas, encore une fois, d’un point de vue général, j’allais dire génétique,  dépasse le cadre  des affects individuels, c’est un mal profond  qui sclérose certaines émulations  de l’opposition démocratique tunisienne. “Les casseurs et autres haineux ont proliféré et vu leurs marchandises prospérer au fi de l’honneur, la dignité, le respect et le sens de la responsabilité que réclame l’engagement pour la défense des intérêts de la patrie et de son image dans le monde”. QUI sont les haineux et les casseurs? Ceux qui portent atteinte à l’image de leur patrie la Tunisie ? Rester dans  le vague et l’opacité  décrédibilisent toute démarche politique qui se veut intelligente, MONCEF MARZOUKI quand il critique  tout le système politique et social et économique , spéculatif et maffieux de la dictature de ben Ali, Quand le juge MOKTAR YAHYAOUI dénonce , preuves à l’appui les carences institutionnelles, la défaite du droit en Tunisie, la médiocrité policière et clanique de la magistrature, la paupérisation de la société tunisienne, l’éclatement du noyau familial ect.., quand maître ABBOU compare la TUNISIE de BEN ALI à l’horrible ABOU GHARIB, le désespoir incroyable de la jeunesse tunisienne, le harcèlement contre  les ONG, les filles voilées, les élections truquées, quand RADIA NASROUI, MAATAR, AYADI, HOSNI contestent  les pratiques de l’administration pénitentiaire , parlent de violence, de torture, de viol à l’intérieur des prisons remplies de prisonniers d’opinion,  quand HAROUNI à travers sa personne dénonce sans relâche la condition des centaines de prisonniers politiques tunisiens , quand NABIL EL OUAER expose dans des plaintes et des écrits son corps mutilé par le viol, quand SFAR s’étrangle d’impuissance et de mutisme, lui qui n’a même pas pu rendre un dernier hommage à sa propre mère défunte, lorsque les plumes libres tunisiennes refusent d’être les « nègres” qui recopient les communiqués du ministère de l’intérieur, veulent avoir un esprit critique  qui respecte leur déontologie, lorsque les syndicalistes tunisiens refusent  les directions parachutées par le RCD, le parti unique, veulent faire respecter les revendications ouvrières à GAFSA, METLAOUI, REDAYEF  ou ailleurs , lorsque  la majorité des tunisiens plongent dans un désespoir sans nom, et se réveillent avec un dictateur élu à 99, 92 %, certains d’entre eux écrivent sur le net ou ailleurs et alertent l’opinion universelle, et réclament la démocratie et le droit; sont-ils ceux là vos haineux et vos casseurs qui salissent l’image de leur pays la TUNISIE ???? Malheureusement pour vous, vous employez à outrance et avec outrance la même dialectique que tous les ”retournés” du monde, celle des MEZRI, BESSIS, celle des technocrates propagandistes de la dictature. Tous ceux que j’ai nommé  sont l’honneur de la TUNISIE réelle, pas celle écrasée et soumise au joug de BEN ALI, ce sont ceux qui tiennent le pouvoir en Tunisie, leurs messager et leurs faux prophètes qui salissent  la Tunisie profonde, la Tunisie des valeurs et de l’excellence, ce sont eux les véritables haineux et casseurs, ce sont eux notre honte indélébile. Oui les banques tunisiennes sont  en déroute, les détournements de fond,  les trafics de devises et de situations sont une évidence en Tunisie, un des pays les plus endettés du monde, et le pire c’est que ces dettes, tous les tunisiens sont  dans l’obligation de  les supporter et d’assumer leurs retombées, malgré qu’ elles ont servis des intérêts privés, antinationaux, les fuites capitaux et autres  faillites frauduleuses sont monnaie courantes  chez nous, où en voit des fortunes apparaître du jour au lendemain, rien que par des alliances politiques ou consanguines, oui le système de santé  est en perdition, il est à deux vitesses, l’un performant pour les riches et les familles régnantes, l’autre  vétuste, tiers-mondiste, horrible pour les pauvres, la très grande majorité des tunisiens, allez voir la différence honteuse et inhumaine qu’il y’ a  entre la maternité d’AZIZA OTMANA par exemple et les cliques  pour riches d’ENNASSER ou EL MANAR;  oui l’éducation est en échec, elle est aussi à deux vitesse, celle pour les privilégiés qui peuvent payer, et qui n’ont même pas besoin de diplômes pour avoir les meilleurs postes, et une qui sert de parking à une jeunesse  qui termine  dans les bas-fond, le chômage et les cafés, le nihilisme, le suicide, la drogue, la prostitution et  la clandestinité misérable   à l’étranger,  en traversant les frontières et les mers, beaucoup meurent sans sépultures et sans adresse, oui  la morale est en faillite, plus aucune forme de solidarité, aucune convivialité, aucun respect des devoirs et des droits, aucune forme de civisme , aucun sens des responsabilités (vous en êtes une preuve vivante) aucun rêve  de surpassement et d’acquisition citoyenne, oui  l’économie est  en ruine, le pays est vendu en morceaux, il est dépendant  du bon vouloir d’usuriers internationaux, l’agriculture qui était  l’essentiel  de l’économie du pays a été mis en ruine par la spéculation immobilière, le déficit est général et l’endettement est colossal, c’est une sorte de néolibéralisme maffieux, qui fait de la Tunisie,  un satellites du FMI et de l’OMC, c’est à dire du néocolonialisme…. Et pour terminer , oui, c’est  un pays à l’agonie, sur tous les plans, il suffit pour cela  d’avoir un peu de rigueur dans l’analyse et limiter  ses réflexions sur les seuls réalités pratiques du quotidien des tunisiens, pour cela il faut  être  conscient des enjeux, et des rapports de force et choisir son camp, je crois vraiment que vous êtes conscient, très conscient des rapports de force et que vous avez choisi votre camp,  votre malhonnêteté  tient  au fait simpliste de ne pas oser appeler les choses par leur nom, appeler un chat un chat, et assumer votre condition, votre nouvelle condition, dans la vie on ne peut être au four et au moulin. C’est votre mythomanie et votre prétention qui est structurées et structurelle, vous êtes tombé ,  et vous êtes pris comme un rat dans le piège d’un pouvoir scélérat qui fait justement de la FITNA, de la division, du mensonge et du pourrissement  une règle de conduite et de survie, un système de gouvernance  qui n’a rien à voir avec l’idéologie ou la politique, mais qui tient du grand banditisme.

 

PS: Réponse à un article lu sur TUNISIAWATCH du 06-10-2008

http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/10/06/les-allies-objectifs.html

(Source : le blog « ELKHADRA » N° 116 du 9 octobre 2008)  


 

Les Statistiques du Blog

www.samibenabdallah.com   Par Sami Ben Abdallah   Voir les captures d’écrans sur www.samibenabdallah.com   Deux semaines après le lancement de mon blog personnel, j’ai enregistré 1961 de connections dont 1557 connections uniques. Au lendemain de la publication de ces chiffres, les statistiques de mon blog hébergé par RSFblog ont disparu.   Il a fallu toute mon insistance auprès de l’hébergeur blogspirit (partenaire de RSFblog) chez qui, j’ai pris un abonnement pro, pour que les statistiques me soient communiquées de nouveau à partir du 1 octobre 2008. ( du 23/09 jusqu’au 1/10, blogspirit ne m’a communiqué aucun chiffre)   En somme, en 23 jours (du 08/09/2008 jusqu’au 22/09/2008 et du 01/10/2008 jusqu’au 08/10/2008), mon blog a enregistré 3037 connections dont 2378 visites uniques. Autrement, j’arrive à convaincre 1 lecteur sur 4 de revenir visiter mon blog.   Le blog « personnel » a « contenu principalement politique », le plus lu ? Je n’ose pas comparer mon blog aux sites d’informations tels Tunisnews, Tuniswatch qui sont sous-tendus par un concept différend ni aux sites comme Alternatives Citoyennes de Madame Nadia Omrane, une journaliste professionnelle et talentueuse. Mon blog est un blog « personnel et à contenu politique ». C’est « un blog d’opinions politiques » et dans ce segment (blog personnel à contenu politique), sauf si les statistiques des hébergeurs d’autres blogs me démentent, les chiffres disent que –sans aucune publicité- le blog samibenabdallah.com est peut être le plus lu. On attire régulièrement mon attention sur les fautes de frappes, les fautes d’orthographe et de construction. Oui, c’est vrai, mais c’est comme ça, je n’ai pas le temps pour tout relire et tout faire. Je ne suis pas un journaliste et je n’ai pas l’ambition de l’être ou de le devenir. J’ai une vie professionnelle assez chargée (une Societé en France que j’ai créée et qui me prend tout mon temps). C’est encore une très petite boite, mais elle grandira avec le temps, le reste de mon temps, je l’investis dans ce blog quand je ne profite pas pour visiter une capitale européenne. Pourquoi j’écris ? Car je crois en des idées politiques et je souhaite les défendre. Quelles idées ? Si j’étais Français, je serais un Gaulliste centriste. Je crois en la liberté, en l’ordre, en l’autorité de l’Etat, en une justice sociale fondée sur l’égalité de chance, en la liberté du marché avec des mécanismes de correction et redistribution de revenus pour les plus faibles, je ne crois pas en des idéologies dogmatiques, mais je crois au pragmatisme. Quant à la religion, si je crois en l’identité arabo-musulmane de la Tunisie, je crois aussi que la religion est un sujet qui relève de la vie privée de chacun et de chacune. Mon modeste parcours personnel illustre ces valeurs auxquelles je crois : je ne dois rien à personne, on ne m’a fait aucun cadeau, parti à l’étranger pour continuer mes études, je n’ai pas bénéficié du moindre centime de l’Etat .Il fût un temps où je n’ai connu que les problèmes de tout genre, je me suis débrouillé tout seul. J’ai appris à me battre pour avoir ce que je veux. Et quand je veux quelque chose, quel que soit le prix que je paye, tôt ou tard, …. je l’obtiens. Ce blog diffuse principalement des articles d’opinion sur la Tunisie. Oui je réside en France, pays où je me suis toujours considéré comme un invité de la République tenu de respecter l’hospitalité de mes hôtes. Mais je suis un Tunisien. J’ai préféré me contenter de ma nationalité tunisienne car j’ai l’ambition d’être un jour « utile » à mon pays. En France ou à travers des voyages professionnels que j’ai fait en Europe, j’ai appris beaucoup de choses  et j’espère qu’en Tunisie, nous nous inspirons des expériences d’autres pays pour pouvoir résoudre nos problèmes . D’autres pays y compris même la France ont connu la censure, la torture, les bavures, la corruption, ils ont eu le courage de poser le problème et d’y apporter les solutions. Rien ne nous interdit de nous inspirer de leurs expériences. Il n’y a pas de fatalité dans la vie. Il y a toujours des marges de manœuvre et quand elles sont absentes, elles sont à inventer. Mon rêve ?c’est que mon entreprise s’agrandisse et que je puisse implanter un jour une filiale en Tunisie. Mon plus grand rêve, c’est que la Tunisie progresse sur le chemin de la liberté et que nous nous séparons de cette culture de la peur et de l’indifférence qui rongent la majorité et qui prive notre pays de l’énergie de ses enfants. Pour y arriver, c’est aux Tunisiens et aux Tunisiennes de faire quelque chose pour leur pays.Et, nous pouvons compter sur l’amitié précieuse d’autres pays dont la France.   www.samibenabdallah.com  

 

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