9 avril 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2512 du 09.04.2007

 archives : www.tunisnews.net


IFJ Condemns Police Assault and Ban on Aljazeera Correspondent in Tunisia

Le Temps: Plus de 50 ANS de code du statut personnel: Un bouclier contre les tendances rétrogrades Le Temps: Mohamed Lakdhar Ellala : « Nous sommes pour la séparation du politique et du religieux »

Le Monde: Les télés occidentales et arabes divisées sur le Moyen-Orient

IFJ Condemns Police Assault and Ban on Aljazeera Correspondent in Tunisia

 

08/04/2007

 

The International Federation of Journalists today protested over the exclusion of a journalist and union leader from reporting on a major political event in Tunisia.

 

“This action smacks of the censorship and intimidation which is regrettably a notorious feature of policy in dealing with independent media and dissident journalists,” said Aidan White, IFJ General Secretary.

 

The case involves Lotfi Hajji, the local correspondent for Aljazeera who is also President of the Tunisian Union of Journalists. The IFJ says it is the fifth time in the last month that he has been barred from reporting events.

 

The latest incident occurred when he turned up to cover a meeting organised by the Parti Progressiste Democratique in their new building situated in Ariana district just north of Tunis. His entrance in to the building was blocked by police in plain clothes who roughed him up as he tried to enter. This was the fifth time in the last month that he has been prevented from covering different events by police.

 

“There is a pattern of intimidation here that is completely unacceptable,” said White. “This journalist is being targeted either for his professional work or for his leadership of an independent journalists’ group – and perhaps for both.”

 

The IFJ has asked the Association of Tunisian Journalists to take up the case and to seek an assurance from the authorities that Aljazeera and other media will be able to work without interference.

 

For more information contact the IFJ at+32 478 258669

The IFJ represents over 500,000 journalists in more than 100 countries worldwide

 


Plus de 50 ANS de code du statut personnel

Un bouclier contre les tendances rétrogrades

Une garantie contre la régression des mentalités qui marquent la région arabe en ce moment. Me Sassi Ben Halima : « Après des années de vacillement et malgré la réticence de certaines personnes par rapport à cette loi en faveur de l’enfant illégitime, la pratique jurisprudentielle aujourd’hui tend toujours vers la préservation de l’intérêt de l’enfant en lui accordant la paternité, lui évitant ainsi la vie tracée d’un  » bâtard « . C’est un point fort de notre législation, un sérieux avantage par rapport aux législations arabes. » La Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, a abrité une conférence autour du thème : le code du statut personnel , 50 ans après.  Alors que l’on commémore en ce moment la septième année de la disparition du leader Habib Bourguiba, cette conférence a eu le mérite de se pencher sur l’une des plus illustres réalisations du Leader : le code du statut personnel. Ce trésor promulgué avant même la République ( Août 1956)  a introduit  une révolution  dans les lois sur la famille et la femme et  a changé pour toujours la société tunisienne. Il  continue jusqu’à aujourd’hui d’être un bouclier contre les tendances rétrogrades ultra-conservatrices et notre  garantie  contre la régression des mentalités qui marque le monde arabe en ce moment. Grâce aux interventions d’éminents juristes, nous avons pu constater les apports de ce code et  ses lacunes tout au long de 50 ans d’existence, mais  aussi sa fragilité… Le statut personnel  concerne la famille sous ses différents aspects : lien conjugal, rapports parents /enfants, adoption,  succession…C’est un terrain délicat où la jurisprudence a souvent oscillé entre modernisme et esprit conservateur. Les points forts  Mme la doyenne, Kalthoum Mziou, a présenté un précieux exposé sur l’évolution de la législation sur le statut personnel depuis la promulgation du code et surtout son influence sur le concept de la famille. La famille est désormais celle où le mariage est monogame, les époux tenus d’obligations réciproques, la femme a un pouvoir de décision et peut demander le divorce qui n’est plus le  monopole de l’époux, les conjoints peuvent adopter un enfant… De réforme en réforme,   » le législateur  franchit le seuil du foyer pour s’intéresser aux relations des époux et dans une logique associative où sont représentées les relations entre époux et les relations parents/ enfants. La famille conjugale est le centre autour duquel gravitent les autres relations « , explique Mme la doyenne. En 1998, le régime de la communauté des biens des époux entre en scène en même temps que la loi sur l’attribution d’un patronymique aux enfants abandonnés. Les enfants nés hors mariage  ont désormais droit aux effets de la filiation  au même titre que les enfants légitimes. Me Sassi Ben Halima a expliqué comment la jurisprudence a été séparée en deux courants : celle qui essaie tant bien que mal d’établir la filiation et celle qui évite de l’admettre en se prévalant d’un hadith du prophète. Après des années de vacillement et  malgré la réticence de certaines personnes par rapport à cette loi en faveur de l’enfant illégitime, la pratique jurisprudentielle aujourd’hui  tend toujours vers la préservation de l’intérêt de l’enfant en lui accordant la paternité, lui évitant ainsi la vie tracée d’un  » bâtard « . C’est un point des plus forts  de notre législation, un sérieux avantage par rapport aux législations arabes. Mr le professeur Lotfi Chedli a expliqué à son tour les dispositions du code relatives à l’obligation des époux et les charges. En fait, depuis que le législateur a emprunté une logique associative, les obligations sont réparties entre les deux époux et les charges pécuniaires partagées. Il y a une égalité des charges certes, mais la participation de la femme semble encore facultative. L’intervention du Doyen Yadh Ben Achour nous  a fait comprendre que famille et Etat de droit sont en relation étroite. La famille est le noyau central de la société, si elle est bien équilibrée, démocratique, la société le sera. Le doyen  a établi un parallélisme  entre la situation des relations familiales et la situation de l’Etat. S’il y a violence et oppression  au sein des familles, l’Etat le sera aussi, s’il y a  mépris pour l’ordre et la loi dans la famille, ça sera le cas au niveau étatique. L’Etat est la représentation agrandie de la famille.  L’intervention de Mr Ben Achour a montré que la notion de famille dépasse le cadre du statut personnel et s’étale sur plusieurs terrains. C’est pour cela que la législation sur le statut personnel a une portée plus large et profonde que l’on croit. Les failles  Il est indéniable que le code en lui-même est une révolution, mais comme le dit si bien Mme Mziou,  »  le code est un élan réformateur qui s’essouffle, une modernité inachevée « . Le code ne réunit pas toutes les questions relatives à la personne,  » il ne semble concerner que la famille légitime, non pas la famille « . Il y aurait donc des parachèvements à accomplir pour que le code garde encore son caractère réformateur et moderniste. D’ailleurs, Mr Chedly reproche au code une incohérence dans l’idée de la participation de la femme. Cette dernière ( la participation) est encore  facultative à cause notamment de la notion de chef de famille qui minimise le rôle de la femme au niveau des charges pécuniaires. Sur un tout autre plan, l’accent a été mis par le Professeur Ben Achour sur l’idée que le code n’est toujours pas entré dans notre vécu, dans notre vie quotidienne.  » Que ce soit au niveau des émissions télévisées ou radiophoniques, le code n’est pas assez présent « . On ne le présente pas comme une référence alors qu’il régit la quasi-totalité des questions relatives à la personne. Face à la déferlante d’émissions télévisées des chaînes arabes qui véhiculent leur vision conservatrice de la famille et de la femme, il est impératif d’imposer notre code et le faire connaître. Il faut préserver les acquis, et écarter le menace d’une régression. Une menace qui n’est pas irréelle. Un fait pour le  moins étrange a été mis en cause pendant cette conférence : le mariage Ourf ( selon la coutume, en dehors des normes du mariage civil).Mme Kalthoum Mziou a signalé que ce phénomène est en pleine expansion sous nos cieux, un fait symptomatique d’une régression   au niveau culturel et juridique. Après 50 ans de révolution, il semble que le temps se fige et laisse revenir des vieux démons qu’on pensait à jamais évanouis. La polygamie sous ses différentes formes a été farouchement combattue pendant plus d’un demi-siècle pour revenir aujourd’hui, en  2007, sous sa forme la plus archaïque. Confirmé par tous les intervenants et l’audience, ce phénomène inquiète.  Le pire : la famille de la deuxième épouse  accepte la situation, c’est cette reconnaissance sociale qui rend ce mariage illicite largement admis. Reconnaissance sociale ou pas, le mariage  »  ourf  » n’est qu’une forme politiquement correcte de l’adultère, une relation extra conjugale justifiée par une institution inexistante dans notre législation depuis près de 50 ans. Alors que le débat sur l’égalité successorale entre l’homme et la femme tient encore, ce sérieux indice de régression rend plus éloignée l’idée d’introduire plus de modernité dans le code. Face aux menaces, notre code doit rester intouchable.  Hager ALMI (Source : « Le Temps du Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 9 avril 2007)  

L’opposition face aux nouveaux défis : Mohamed Lakdhar Ellala membre de la commission politique d’Ettajdid et délégué général de l’association des Tunisiens en France

« Nous sommes pour la séparation du politique et du religieux »

* Il y a aujourd’hui des salariés qui vivent des conditions très proches de la classe des ouvriers et même les conditions de ces derniers ont changé. * Défendre l’idée du socialisme ce n’est pas retomber dans l’idéologilisation du nouveau parti. C’est plutôt donner une âme et un contenu à notre action. * Je ne revendique pas dans cette étape historique la laïcité à la française. Ettajdid est en train de préparer son congrès. Un congrès auquel vont participer des personnalités démocrates et indépendantes. L’objectif est la constitution d’un pôle démocratique et progressiste. Pour en savoir plus nous avons invité le secrétaire général d’Ettajdid Mohamed Harmel, le président du Conseil national Mohamed Ali Halouani et un indépendant Abdelaziz Mzoughi. Aujourd’hui notre invité est Mohamed Lakdhar Ellala membre de la commission politique d’Ettajdid. Interview. Le Temps : Quels sont les objectifs de la constitution par Ettajdid et des personnalités indépendantes démocrates et progressistes d’un mouvement démocrate et progressiste ? Mohamed Lakdhar Ellala : Il faut avant tout distinguer entre deux structures et deux démarches même si elles sont liées. Il y a d’un côté la refondation du mouvement Ettajdid. • C’est-à-dire ? A mon avis la refondation se fait à partir des acquis du parti. C’est une continuité et en même temps une innovation surtout au niveau des concepts pour adapter le parti aux nouvelles donnes notamment l’émergence de nouvelles catégories du salariat qui n’existaient pas avant. Il y a aujourd’hui des salariés qui vivent des conditions très proches de la classe des ouvriers et même les conditions de ces derniers ont changé. Elles ne sont plus ce qu’elles étaient il y a 20 ans. Ce nouveau salariat se caractérise par un niveau intellectuel élevé. Le parti doit en tenir compte et répondre aux aspirations de ces nouvelles catégories et épouser leurs revendications concernant notamment la liberté de parole, de choix et de décision. Cette refondation doit donc tenir compte des acquis du mouvement communiste marxiste et du mouvement démocrate progressiste et syndical tout en s’adaptant aux exigences nouvelles. • Et la 2ème démarche ? Elle se situe dans le cadre de l’initiative Démocratique qui a été constituée à l’occasion des élections présidentielles d’octobre 2004. Cette alliance rassemble Ettajdid et d’autres formations. Son objectif est de faire émerger un grand mouvement démocratique et progressiste qui, sans lui on ne peut pas changer le rapport des forces. Ce mouvement ne peut être constitué si les formations qui le composent et en particulier Ettajdid ne s’enracinent pas dans la société et ne s’élargissent pas. Mais là on peut regretter qu’actuellement l’Initiative Démocratique est en quelque sorte en veilleuse. Cet état s’explique, entre autres, par le processus de préparation du congrès d’Ettajdid. Mais tous les dirigeants et les cadres d’Ettajdid restent attachés à l’Initiative Démocratique. • Mais aujourd’hui Ettajdid prépare son congrès seulement avec des indépendants ? Il y a effectivement des indépendants qui ont annoncé leur volonté de participer au congrès et il y a d’autres qui ont exprimé d’autres choix, ces derniers ne voient pas la nécessité de participer au congrès. Pour eux le plus urgent est de renforcer l’Initiative Démocratique. • Il y a donc contradiction entre les deux ? Non. L’élargissement et la refondation d’Ettajdid ne peuvent que renforcer le mouvement démocratique progressiste et en particulier l’Initiative Démocratique. Une fois le congrès d’Ettajdid terminé les démocrates qui n’ont pas intégré Ettajdid resteront présents au sein d’Initiative Démocratique. • Revenons au congrès est-ce qu’il y a des conditions pour y participer ? Non aucune des parties n’a imposé des conditions le tout doit être discuté et débattu. Rien n’est tabou. Les congressistes que ce soient d’Ettajdid ou parmi les indépendants seront sur le même pied d’égalité. Mais il y a des questions qui ne sont pas encore tranchées. Il faut continuer à en discuter. • Par exemple lesquelles ? Il y a la question du socialisme. Je suis parmi ceux qui croient qu’Ettajdid est un parti de gauche porteur des valeurs de la gauche à savoir la démocratie, la citoyenneté, l’égalité entre les hommes et les femmes, la justice sociale etc. Nous avons tiré les leçons de l’effondrement de l’URSS. Je crois que la Révolution d’octobre est arrivée à ses limites historiques. Mais l’idéal socialiste reste et c’est à nous de le redéfinir. Un socialisme débarrassé de tout totalitarisme. Un socialisme où la démocratie est essentielle. Mais un socialisme qui lutte contre la monopolisation des richesses. C’est à nous de redéfinir ce socialisme en ne se basant pas sur le matérialisme historique qui a engendré des dégâts, et des déviations qui ont provoqué des catastrophes. Donc je suis parmi ceux qui défendent que la charte du mouvement démocratique progressiste revendique le socialisme. En fait le capitalisme n’est qu’une étape dans l’histoire de l’humanité et ne pourrait pas être un modèle ou un système perpétuel. En tant que mouvement qui se veut de gauche attaché à la justice sociale le nouveau parti doit inscrire dans sa charte, Le socialisme en tant qu’idéologie. Nous sommes conscients de l’étape historique dans laquelle nous vivons qui est fondamentalement caractérisée par la globalisation et que le monde est devenu un village. Nous sommes conscients aussi que le capital privé à un rôle à jouer. Mais c’est à l’Etat de jouer son rôle en tant que régulateur pour orienter l’investissement, instaurer une politique industrielle et corriger les effets négatifs du capitalisme. S’il faut renationaliser pour sauvegarder l’emploi et les intérêts stratégiques du pays, l’Etat doit le faire. Les grandes puissances n’hésitent pas à le faire. Défendre l’idée du socialisme ce n’est pas retomber dans l’idéologilisation du nouveau parti. C’est plutôt donner une âme et un contenu à notre action politique en refusant nous deviendrons des gestionnaires, les affaires du capital. Notre objectif est la construction d’un système démocratique et social aussi. • Il y aura des élections au congrès ou ça sera le recours au consensus ? Les postes de direction seront soumis au vote et tous les congressistes ont le droit de se présenter à ces postes. • Et pour ce qui est de celui de secrétaire général ? M. Harmel a décidé de ne pas briguer un autre mandat c’est une décision courageuse et qui donne un nouvel élan au parti. Mais M. Harmel continuera de jouer un rôle de premier plan à Ettajdid et à l’Initiative Démocratique. • On parle de créer pour lui le poste de président ? Les postes vont être crées par la commission nationale. Lors de ce congrès il y aura même une nouveauté celle de permettre aux personnalités qui n’y participent pas d’y assister comme observateur. • Il y a l’autre alliance dite du 18 octobre pourquoi Ettajdid ne l’a pas rejoint ? Tout autant que nous défendons tous les citoyens tunisiens, nos alliances nous les concevons qu’avec les mouvements démocratiques qui acceptent la sécularisation des lois autrement dit la séparation du politique et du religieux et là je précise, qu’en ce qui me concerne, je ne revendique pas dans cette étape historique la laïcité à la française. Nous avons le droit et le devoir en Tunisie à être attaché aux acquis de notre peuple. Je suis pour que l’Etat en tant que garant continue à gérer les institutions religieuses dans notre pays. Interview réalisée par Néjib SASSI (Source : « Le Temps du Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 9 avril 2007)


Les télés occidentales et arabes divisées sur le Moyen-Orient

 

DOHA (Qatar) ENVOYÉ SPÉCIAL

 

Les conflits au Moyen-Orient, et particulièrement la guerre en Irak, ont été au coeur des débats organisés par la chaîne Al-Jazira dans le cadre d’un forum sur « Les médias et le Moyen-Orient », qui s’est tenu dans la capitale qatarie, du 31 mars au 2 avril. De nombreuses télévisions étrangères et arabes étaient représentées, à l’exception des chaînes françaises qui ont brillé par leur absence. Et notamment France 24, la chaîne française d’informations internationales, qui a lancé, le 2 avril, un décrochage quotidien de quatre heures en langue arabe, à destination des téléspectateurs du Maghreb et du Moyen-Orient…

 

« Au moment où la nécessité d’un dialogue entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest est devenu de plus en plus urgent, le rôle du journaliste comme catalyseur de ce dialogue est devenu indispensable », a déclaré en ouverture des débats Wadah Khanfar, directeur général d’Al-Jazira. La chaîne qui, dix ans après sa création par la monarchie qatarie, est devenue « la » télévision de référence dans le monde arabe, ainsi qu’en Occident grâce à sa déclinaison en langue anglaise, n’entend pas, pour autant, « détenir le monopole de la vérité ».

 

VÉRITÉ ET OBJECTIVITÉ

 

Quelle vérité ? Quelle objectivité ? Ces questions furent au centre des diverses sessions qui ont souligné le clivage entre les médias occidentaux et panarabes dans le traitement des conflits. Entre la raréfaction des sources officielles, la généralisation des journalistes embarqués, ou « embedded », par les militaires, la propagande des gouvernements engagés dans les différents conflits et l’information continue et souvent invérifiable déversée sur Internet, tous les participants ont souligné qu’il est devenu de plus en plus difficile de pratiquer le métier de journaliste.

 

« La vérité vient du terrain, les reporters doivent être dans le réel et surtout « embedded » dans la société », a insisté Martin Bell, correspondant de guerre pour la BBC pendant trente-quatre ans. Mais « la vérité coûte chère », lui a répondu Samir Aitan, rédacteur en chef de l’édition arabe du Monde diplomatique, en rappelant les réticences financières des journaux à envoyer des reporters sur place, et le nombre élevé de journalistes kidnappés et même tués pour avoir tenté d’approcher la vérité au plus près.

 

Seul représentant américain à avoir fait le déplacement à Doha, Seymour Hersh, grand reporter au New Yorker et Prix Pulitzer pour ses révélations du massacre de My Lai, au Vietnam en 1969, s’est déclaré « pessimiste » sur l’amélioration des relations entre l’Occident et l’Orient. Il en a profité pour pointer « les erreurs de l’Amérique », comme la guerre en Irak et les menaces sur l’Iran, ainsi que « les censures collectives » de certains puissants médias américains. Un discours très apprécié par les nombreux représentants des chaînes arabes régionales qui, depuis plusieurs années, tentent, tant bien que mal, de faire entendre leurs voix face à Al-Jazira devenue toute-puissante.

 

Daniel Psenny

 

(Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 10 avril 2007)


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