7 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3151 du 07.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

 

Reuters: Le parquet fait appel de la condamnation d’un diplomate tunisien AFP: Ex-diplomate tunisien condamné pour tortures: le parquet fait appel AFP: Attentat de Djerba: « l’apocalypse » de Marie-Madeleine AP: Libération de neuf marins  (parmi eux un tunisien) pris en otage sur un bateau français au large du Nigeria Amor Harouni:L’internet, ce mal aime Les blog du Diplo: Gaza, « choc et effroi » AFP: Le Venezuela expulse l’ambassadeur d’Israël AFP: Un livre fantaisiste sur l’Holocauste suscite la polémique aux Etats-Unis AFP: Obama charge le nouveau chef de la CIA d’en finir avec les méthodes du passé AFP: Les pays arabes comptent près de 70 millions d’analphabètes (rapport)


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
 
 

Le parquet fait appel de la condamnation d’un diplomate tunisien

 
Par Reuters, publié le 07/01/2009 à 11:23 STRASBOURG – Le parquet général de Colmar a fait appel de la condamnation à huit ans de prison d’un ancien diplomate tunisien pour des actes de torture commis en 1996 en Tunisie, apprend-on auprès du parquet. Khaled ben Saïd avait été jugé le 15 décembre par défaut à Strasbourg au nom du principe de « compétence universelle », s’agissant d’actes de torture commis par un étranger, dans un pays étranger, sur un ressortissant étranger. L’appel a été interjeté « à la demande de la Chancellerie », a précisé à Reuters Karine Malara, secrétaire générale du parquet. La Cour d’assises du Bas-Rhin avait jugé Khaled ben Saïd, 46 ans, coupable d’avoir ordonné à ses hommes de torturer la femme d’un opposant tunisien le 11 octobre 1996 alors qu’il dirigeait le commissariat de police de Jendouba. La victime, une femme de 44 ans qui vit aujourd’hui en France, avait porté plainte contre lui en mai 2001, après avoir appris sa nomination comme vice-consul de Tunisie à Strasbourg. Le parquet de Strasbourg avait requis un non-lieu durant l’instruction puis demandé l’acquittement lors du procès en raison du manque de preuves et de ses doutes sur la possibilité de qualifier les faits de torture. « La Chancellerie a souhaité que le parquet défende cette ligne jusqu’au bout », a expliqué Karine Malara. Khaled ben Saïd, qui a quitté la France fin 2001 et ne s’est pas présenté devant ses juges, n’avait pas la possibilité de faire appel mais aurait bénéficié d’un nouveau procès en cas de retour, forcé ou volontaire, sur le territoire français. Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse

Ex-diplomate tunisien condamné pour tortures: le parquet fait appel

 
STRASBOURG, 7 jan 2009 (AFP) – 11h57 Le parquet de Strasbourg a indiqué mercredi avoir fait appel de la condamnation de l’ex-vice-consul de Tunisie à Strasbourg, condamné par défaut à 8 ans de prison par les assises du Bas-Rhin pour complicité d’actes de torture ou de barbarie commis en Tunisie sur une compatriote. Jugeant les charges insuffisantes, le parquet avait requis à deux reprises pendant l’instruction un non-lieu en faveur de Khaled Ben Saïd, 46 ans, avant de réclamer son acquittement lors du procès le 15 décembre à Strasbourg. « Le parquet prête main forte à un criminel en fuite », a réagi Me Eric Plouvier, l’avocat de la victime qui a dénoncé un appel « plus diplomatique que judiciaire qui montre la grande dépendance du parquet au pouvoir judiciaire ». « Le parquet se substitue à l’accusé qui avait pourtant les moyens de contester sa condamnation », estime Me Plouvier qui rappelle que pour pouvoir interjeter appel, M. Ben Saïd, actuellement en fuite, aurait dû se livrer aux autorités françaises. Ex-vice-consul en poste à Strasbourg en 2000 et 2001 et ancien commissaire, Khaled Ben Saïd, absent à son procès, a été condamné pour avoir ordonné à ses hommes de torturer en octobre 1996 dans un commissariat de Jendouba (nord-ouest de la Tunisie) Zoulaika Gharbi, 44 ans, afin d’obtenir des informations sur son mari, opposant au régime et réfugié politique en France. Injoignable mercredi matin, son défenseur Me Olivier Salichon avait plaidé à l’audience l’acquittement de son client, estimant le dossier « totalement vide ». Les autorités tunisiennes avaient quant à elles dénoncé une « affaire montée de toutes pièces ». Khaled Ben Saïd a été jugé selon la procédure du « défaut criminel » (ex-contumace) et en vertu du mécanisme de « compétence universelle » prévu par la Convention des Nations unies sur la torture et entré en vigueur dans le code pénal français en 1994. Selon la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), le procès de M. Ben Saïd constituait la deuxième application en France de ce mécanisme après la condamnation en 2005 par les assises du Gard de l’ancien capitaine mauritanien Ely Ould Dah à 10 ans de prison pour torture.

Attentat de Djerba: « l’apocalypse » de Marie-Madeleine

AFP Mercredi 7 janvier, 18h21  Michel MOUTOT  Le dernier souvenir que garde Marie-Madeleine Sauvage de son mari Paul, mort en avril 2002 dans l’attentat contre la synagogue de Djerba, c’est un regard bleu sur un corps carbonisé. Lire la suite l’article A la barre de la cour d’assises spéciale de Paris, qui juge depuis lundi trois hommes accusés de complicité avec le kamikaze qui s’est fait sauter ce jour-là au volant de sa camionnette piégée, cette grand-mère de 76 ans, touriste ce jour-là, a revécu les minutes d’horreur qui ont suivi la déflagration. Protégée du souffle et du feu parce qu’elle était dans une pièce du fond de l’édifice, elle a cherché son mari, resté dans l’entrée. D’une voix ferme, elle raconte: « En sortant, je crois l’avoir reconnu: il était entièrement carbonisé, mais j’ai reconnu son regard… Il avait les yeux bleus. J’étais avec mes deux petits enfants, je ne me suis pas arrêtée, je m’en veux ». « J’y suis retournée plus tard, quand j’ai été soignée pour mes pieds brûlés, mais les services de secours l’avaient déjà enlevé. Je ne l’ai jamais revu: son corps est arrivé chez nous, au Mans, deux semaines plus tard dans un cercueil plombé ». Vingt-et-une personnes (14 touristes allemands, cinq Tunisiens et deux Français) ont trouvé la mort ce jour-là, quand le jeune Tunisien Nizar Nawar, qui s’est réclamé d’Al Qaïda, a fait exploser la camionnette dans laquelle il avait installé une bombe incendiaire artisanale, une citerne remplie de gaz butane. « Dehors, c’était l’apocalypse » se souvient Mme Sauvage. « Les Allemands étaient en flamme, ils se roulaient par terre. Les gens brûlaient sur place. Il y avait des mamans avec des enfants morts. Un homme avec son bébé mort, tout noirci, dans les bras, sa femme morte à ses pieds ». En prenant place à la barre, elle s’est ostensiblement arrêtée devant le box des accusés, où est assis, à côte de Walid Nawar, frère du kamikaze, l’Allemand converti à l’islam Christian Ganczarski, accusé d’avoir donné le feu vert à l’attaque lors d’une conversation téléphonique quelques minutes avant l’explosion. En allemand, traduit par un interprète, il a demandé la parole et s’est adressé à la veuve de Paul Sauvage: « Je suis vraiment désolé, madame. Je peux comprendre. J’ai un enfant handicapé. J’ai perdu ma mère pendant que j’étais en prison. Je veux dire ici que je n’ai rien à voir avec cet attentat honteux. Je ne suis pas d’accord avec ces attentats ». « On n’a pas le droit d’attaquer des églises ou des synagogues. Tous les savants de l’islam les désapprouvent, surtout ceux qui sont en Arabie Saoudite où j’ai été formé. Et je suis d’accord avec eux. Je ne peux réparer votre douleur, mais je la comprends », a-t-il ajouté. A son tour Walid Nawar a pris la parole pour déclarer: « Madame, je me dois de vous regarder et de vous expliquer ma tristesse et ma désolation pour le crime et le mal causé par mon frère à ces personnes… Mais il faut faire la différence entre lui et moi ».

Libération de neuf marins  (parmi eux un tunisien) pris en otage sur un bateau français au large du Nigeria

 

Associated Press, le 7 janvier 2009 à 14h08 PARIS (AP) — La compagnie maritime française Bourbon a annoncé mercredi la libération des neuf membres d’équipage du « Bourbon Leda » enlevés dans la nuit du samedi à dimanche au large des côtes nigérianes. Ces marins sont tous en bonne santé et vont rejoindre rapidement leurs familles et leurs proches.  Par ailleurs, vingt membres d’équipage d’un cargo turc dont des pirates s’étaient emparés le 29 octobre dans le Golfe d’Aden ont été libérés en échange d’une rançon, a annoncé la société Yasa Holding mercredi.  Bourbon a annoncé la libération des neuf membres d’équipage du « Bourbon Leda » sur son site Internet et remercie de leur soutien et de leur implication l’ensemble des personnes qui ont contribué au dénouement heureux de cette situation, et notamment les autorités nigérianes.  Le « Bourbon Leda », un navire de type FSIV (Fast Supply Intervention Vessel), avait à son bord neuf membres d’équipage dont cinq Nigérians, deux Ghanéens, un Camerounais et un Indonésien.  Le 31 octobre dernier, dix marins de la société Bourbon -sept Français, deux Camerounais, un Tunisien- naviguant sur le remorqueur « Bourbon Sagitta » avaient été pris en otages au large de la presqu’île de Bakassi par un groupe armé camerounais. Ils avaient été relâchés le 11 novembre.  Le Cameroun a pris le contrôle de Bakassi, riche en pétrole, en août 2007 après la signature d’un accord de paix avec le Nigeria qui avait été très difficile à conclure. Cependant, des milices, dont le Conseil de sécurité et de défense du Delta du Niger, continuent depuis de perpétrer des attaques de petite envergure contre les troupes gouvernementales. Associated Press 

 

10 Janvier mobilisation internationale pour protester contre l’offensive israélienne à Gaza

Le Collectif National pour une Paix Juste entre Palestiniens et Israéliens appelle à une grande manifestation

 
Samedi 10 janvier A 15h00 Place de la République Samedi dernier, près de 100.000 personnes ont défilé à travers la France pour dénoncer la politique de guerre israélienne. Cette semaine, nous serons encore plus nombreux de part le monde à réclamer : •    L’arrêt du massacre •    La protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien •    La levée immédiate et totale du blocus •    Des sanctions contre Israël •    La suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël. Parmi les premiers signataires de l’appel du Collectif pour une Paix Juste entre Palestiniens et Israéliens :                                                                                                                       Américains contre la guerre (AAW) France, Agir contre la guerre (ACG), AFD France, AFPS, AJPF, ATF , Association des Marocains de France, Associations des travailleurs Maghrébins de France, CCIPPP, Collectif des musulmans de France, Collectif Faty Koumba, Ettajdid France, FTCR, Génération Palestine, GUPS France, LCR, MIR, MIB, MRAP, NPA,Parti communiste français (PCF), PCOF, PDP, Solidarité tunisienne, Union juive française pour la paix, UTIT, Femmes en noir, CPPI Saint Denis, La Courneuve Palestine, Association Républicaine des Anciens Combattants, Les Verts, Les Alternatifs, CVPR PRO, ASHDOM, Farrah-France, Handicap-Solidarité, AIPPP, Civimed Initiatives, Coordination de l’Appel de Strasbourg, Collectif judéo arabe et citoyen pour la paix, Cedetim, CNCU : Coordination Nationale des Collectifs Unitaires…  

L’INTERNET, CE MAL AIME

 
Ecrit par Amor Harouni (à l’occasion de son 77 ème anniversaire) Tunis le 7 Janvier, 2009 Avant tout, je voudrais adresser mes sincères condoléances aux familles de nos martyrs à Gaza tout en exprimant à HAMAS mon soutien indéfectible et je prie ALLAH de bénir la résistance et d’infliger une défaite cuisante des sionistes dont la barbarie n’a pas de limites. En Tunisie, il y a un nombre assez appréciable de la population qui récolte les informations par voie de l’internet pour connaitre ce qui se passe dans le monde, politique, science, sport, le savoir en général malgré que la majorité a la bourse limitée, néanmoins elle se tire d’affaire avec l’achat d’ordinateurs à des prix étudiés et facilités de paiements. Parallèlement, malgré le tapage publicitaire des fournisseurs et la stratégie des officiels qui laissent entendre que le système internet actuel est l’un des meilleurs services qu’ait connu le pays en moyen d’information, seulement où est la liberté de la parole du fait que certaines personnes ont été sanctionnées pour avoir exprimé leurs idées dans la légalité des droits de l’homme. Actuellement, nous sommes sous la coupe du bon vouloir de certains décideurs qui jonglent avec ce que l’on appelle les coups de ciseaux (censure) ces responsables ont tous les moyens (spécialistes et matériel dernier cri) acquit  pour la circonstance et nul n’ignore qu’en premier lieu c’est le contribuable qui en fait les frais (achat de matériel, paiement de l’abonnement etc …) et ne peut se permettre de naviguer librement  et choisir quoi que se soit malgré qu’il s’agit d’un droit acquis, comme la déconnexion, brouillage, coupures intermittentes selon les évènements du jour. Parallèlement, la spécialité des écoutes téléphoniques sans oublier évidemment les harcèlements, filatures, surveillances collantes et quotidiennes des domiciles des anciens détenus politiques récemment libérés (allusion à mon fils ainé) Il ne s’agit pas de bobards, cela m’est arrivé personnellement et ce à partir du 16.9.2008 avec une surveillance quotidienne matin et soir , reste que la nuit pendant leur absence, certaines âmes charitables du quartier prennent le relais et veillent au grain. Un seul coup de téléphone et la mission est accomplie dans la règle de l’art, digne de la réputation des agents de la CIA de l’oncle Sam. Espérons toutefois que ces procédés soient bannis à jamais pour plus de liberté d’expression, de sincérité et de justice.

 

Gaza, « choc et effroi »

Voici un article d’Alain Gresh, du mensuel Le Monde diplomatique, qui, pour la deuxième fois en quelques jours sur le site du Diplo, donne un éclairage très fourni sur le vif du nouveau conflit guerrier israélo-palestinien. A lire. Dans la nuit du samedi 3 janvier 2009, l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre à Gaza, prenant ainsi le relais de ses attaques aériennes commencées le 27 décembre. Elle utilise tous les moyens à sa disposition : chars, tirs d’artillerie, bombardements, etc. La situation est d’autant plus inquiétante que, malgré une décision de la Cour suprême, Israël interdit l’entrée du territoire aux journalistes. Human Rights Watch, dans un communiqué daté du 5 janvier à Jérusalem, a demandé aux autorités israéliennes de laisser entre à Gaza les journalistes et les observateurs. Selon des sources palestiniennes, au moins 12 personnes ont été tuées à la suite de tirs d’artillerie dans la ville de Beit Lahiya. Une ambulance envoyée sur place a été aussi frappée, ce qui a paralysé les secours. Une vidéo diffusée par Sabbah-TV montre quelques victimes de « bavures » israéliennes sur un marché. Il est déjà clair que le nombre de victimes civiles palestiniennes sera élevé. Dans son livre Guerres justes et injustes, le philosophe américain Michael Walzer notait : « Le tir aux pigeons n’est pas un combat entre combattants. Lorsque le monde se trouve irrémédiablement divisé entre ceux qui lancent les bombes et ceux qui les reçoivent, la situation devient moralement problématique. » On est, à Gaza, dans la situation soulignée par Michel Warschawski sur son blog sous le titre « Blaming the “Two Sides” : Worse than the Killers » (30 décembre). Renvoyer dos à dos les deux adversaires, c’est faire comme si nous avions face à face deux armées. Cette vision est d’autant plus fausse que le cessez-le-feu négocié entre le Hamas et Israël sous l’égide de l’Egypte, et qui a été en vigueur à partir du 19 juin dernier, a été violé par Israël, comme le prouve un graphique publié par le ministère des affaires étrangères israélien et reproduit par Paul Woodward sur son blog « War in context », « Silence has become complicity » (29 décembre). Alors qu’en juin, il y a eu 87 attaques, celles-ci sont tombées à 1 en juillet, 8 en août, 1 en septembre, 2 en octobre. Le 5 novembre, en violation de l’accord, Israël effectuait un raid contre des militants du Hamas à Gaza, en tuant 4. Résultat : 126 attaques du Hamas. D’autre part, Israël n’a jamais respecté l’autre volet de l’accord : l’ouverture de tous les points de passage entre Israël et Gaza. Par ailleurs, Israël viole le droit humanitaire et commet des crimes de guerre, comme le démontre Gilles Devers sur son blog « Actualités du droit », le 30 décembre, dans un envoi intitulé « Qu’est-ce qu’un crime de guerre? ». « Chacun peut avoir l’analyse qu’il veut des évènements de Gaza, dans leurs implications militaires, diplomatiques, et de politique interne. Ce n’est pas mon propos. En revanche, il y a des réalités objectives qui sont sont sous nos yeux. Je précise que si Israël contrôle les images, la chaîne Al Jazeera diffuse toute l’information suffisante pour dire l’évidence : Israël commet ces jours-ci des crimes de guerre à Gaza. » « Et il y a récidive. La convention de 1949 sanctionne également à l’article 49 la construction de colonies dans des terres occupées, et à l’article 53 la destruction de propriétés en l’absence d’impératifs militaires. L’installation des colonies et l’édification du mur en territoire palestinien sont ainsi contraires à la convention, comme la Cour internationale de Justice l’a affirmé dans un avis du 9 juillet 2004. Et le massacre de Sabra et Chatila en septembre 1982 — pour ne citer que lui — n’a encore jamais été jugé. Alors, j’entends déjà : mais c’est le Hamas qui a commencé ! et que faites-vous des tirs de roquettes sur Sderot ! et Condoleezza Rice qui impute la responsabilité au Hamas ! et Mahmoud Abbas qui déplore la rupture de la trêve ! et les forces de tous les dangers qui soutiennent ce Hamas ! et ce Hamas qui divise le monde arabe… Ce n’est pas le problème. Israël n’a pas le droit de fouler au pied la convention qu’il a signée. Convention qui, pour que les choses soient bien claires, indique qu’elle est rédigée pour les temps de guerre, et que les règles fixées ne peuvent être remises en cause pour des motifs de sécurité. L’armée d’Israël est forte, mais elle viole le droit international. Auteur de crimes de guerre, le gouvernement d’Israël, conduit par un homme destitué pour cause de corruption, en sursis car les forces politiques sont dans l’incapacité de former une coalition majoritaire, s’enfonce dans la violence sans être capable d’offrir la moindre solution diplomatique. » Soixante parlementaires britanniques de toutes tendances ont appelé à l’arrêt immédiat des massacres dans un texte publié par le quotidien The Guardian (31 décembre). Cet appel a été lancé par Richard Burden, député travailliste. En France, la sénatrice Nathalie Goulet a lancé elle aussi un appel en ce sens. Le président Nicolas Sarkozy est en visite dans la région à partir du lundi 5 janvier. Il s’est d’abord rendu au Caire. Tout comme la France condamne l’offensive terrestre israélienne, a déclaré le président dans un entretien à la presse, « elle condamne avec la même fermeté la poursuite des tirs de roquettes (sur Israël) qui sont une provocation inadmissible », renvoyant ainsi dos à dos les deux protagonistes. Dans un entretien publié lundi dans les quotidiens libanais, il a accusé le Hamas de porter « une responsabilité lourde dans la souffrance des Palestiniens de Gaza ». Ces positions confirment le virage de la diplomatie française perceptible depuis trois à quatre ans — virage en faveur de la politique israélienne. Pour avoir une idée du niveau de racisme inconscient (?) dans lequel tombent certains sites, on lira avec stupéfaction, ou amusement, le texte de Jean-Paul de Belmont, « Vertige de la paix » (Primo-Europe). En voici un extrait : « La création d’un Etat palestinien est le dernier souci des… Palestiniens ! Ce peuple de bric et de broc souffre d’une pathologie contre laquelle aucun remède n’a vu le jour : le vertige de la Paix. La Paix signifie la fin de l’essence même qui a fait exister artificiellement ce “peuple” depuis 1967. C’est à cette date que Gamal Abdal Nasser a sorti de la naphtaline une OLP jusque-là inconnue pour la substituer à son rêve de panarabisme englouti dans les sables du Sinaï lors de la Guerre des Six Jours. » (Notons que l’OLP a été créée en 1964, mais qu’importe…) « Certes, aujourd’hui, les principaux dirigeants de l’Autorité palestinienne ont choisi le chemin du pragmatisme pour parvenir à la création d’un Etat palestinien. Leur bonne volonté et leur sincérité ne font aucun doute. Mais que peuvent-ils face à la vacuité essentielle de l’idéal palestinien ? Comment bâtir une nation avec un “peuple” protéiforme qui n’a que la haine de l’Autre pour le cimenter ? Un “peuple” qui, à chaque fois que l’occasion lui a été présentée, a eu le vertige de la Paix et n’a su que dire NON. » (…) « Il y a pourtant une solution. Ce n’est pas parce qu’un mensonge dure depuis 42 ans qu’il faut continuer à le proférer. Ces Arabes de Palestine doivent commencer leur propre psychanalyse, se regarder sans se mentir, réaliser à quel point ils ont été manipulés par des idéologues depuis si longtemps. C’est le seul moyen pour eux d’envisager un avenir serein, en se débarrassant de cette identité factice tournée vers la guerre et la haine. Encore faut-il que les médecins qui se penchent sur leur cas ne les encouragent pas dans leur délire, cessent de sublimer la “justesse de leur cause”, “la splendeur de leur identité”. » (Source : blog.mondediplo.net, le 5 janvier 2009)

 

Le Venezuela expulse l’ambassadeur d’Israël

AFP Mercredi 7 janvier, 07h48 Le Venezuela a ordonné mardi l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël à Caracas, en solidarité avec le peuple palestinien et pour protester contre l’offensive israélienne à Gaza, qualifiée de « génocide » par le président Hugo Chavez. « Le Venezuela a décidé d’expulser l’ambassadeur d’Israël (Shlomo Cohen) et une partie du personnel de l’ambassade d’Israël, réaffirmant son attachement à la paix et son exigence de respect du droit international », a annoncé le ministère vénézuélien des Affaires étrangères dans un communiqué. Caracas a accusé l’Etat hébreu de se livrer à de « flagrantes violations du droit international » et d’avoir mis en oeuvre une « utilisation planifiée du terrorisme d’Etat » contre le peuple palestinien. Chef de file de la gauche radicale en Amérique latine, le président Chavez avait fustigé dès lundi l’offensive terrestre dans la bande de Gaza, qualifiant l’Etat hébreu d' »assassin » et de « génocidaire ». Dans son communiqué, le gouvernement vénézuélien a également indiqué qu’il ferait pression aux Nations Unies « pour que le Conseil de sécurité prenne des mesures urgentes pour arrêter l’invasion d’un territoire palestinien par l’Etat israélien ». « En cette heure tragique et qui suscite l’indignation, le peuple du Venezuela manifeste sa solidarité sans faille avec l’héroïque peuple palestinien », ajoute le texte qui souligne « l’horreur de la mort d’enfants et de femmes innocents ». L’offensive lancée le 27 décembre contre la bande de Gaza par l’armée israélienne a coûté la vie à au moins 660 Palestiniens et fait plus de 2.950 blessés, selon les services d’urgence palestiniens. Le communiqué souligne que le Venezuela s’est « toujours opposé à l’antisémitisme comme à tout type de discrimination et de racisme », et adresse un « appel fraternel au peuple juif ». Il lui demande de « s’opposer aux politiques criminelles de l’Etat d’Israël qui rappellent les pires pages de l’histoire du XXe siècle ». Cette expulsion « brise un lien profond qui a toujours existé entre le Venezuela et Israël », a regretté dans une interview télévisée le président de la Confédération des Associations israélites du Venezuela (CAIV), Abraham Levy, estimant cette décision « démesurée car elle ne prend pas en compte la position d’Israël ». Peu avant l’annonce de l’expulsion du diplomate, M. Chavez avait lancé que le président israélien devrait être « traduit devant la Cour pénale internationale » (CPI) de La Haye: « Le président d’Israël devrait être traduit devant la Cour pénale internationale, aux côtés du président des Etats-Unis, s’il y avait des scrupules dans ce monde », a-t-il déclaré à la presse. Il n’a pas cité nommément le président israélien Shimon Peres, alors qu’Israël a un régime parlementaire où le pouvoir exécutif incombe au Premier ministre. M. Chavez, qui dénonce les raids aériens sur Gaza depuis leur déclenchement, a encore jugé « lâche » l’armée israélienne pour avoir « attaqué un peuple sans défense, endormi, innocent ». Israël agit « comme le bras armé de l’empire yankee », a-t-il dit en accusant les Etats-Unis de « soutenir et impulser » les attaques sur Gaza. Ce n’est pas la première fois que le président vénézuélien intervient avec fracas dans le conflit au Moyen-Orient, où il a renforcé ses liens avec l’Iran, dont il est l’un des rares dirigeants à soutenir le programme nucléaire. En août 2006, M. Chavez avait retiré son représentant diplomatique à Tel Aviv pour exprimer son « indignation » devant les bombardements de Tsahal au Liban. Ses propos avaient alors provoqué le départ de l’ambassadeur israélien à Caracas.

Un livre fantaisiste sur l’Holocauste suscite la polémique aux Etats-Unis

AFP, le 7 janvier 2009 à 06h11 Par Luis TORRES DE LA LLOSA NEW YORK, 7 jan 2009 (AFP) -livre sur les camps nazis, écrit par un survivant de l’Holocauste mais relatant une réalité fantaisiste, suscite la polémique aux Etats-Unis, où un éditeur a annulé sa publication alors qu’un autre propose de le faire paraître comme une oeuvre de fiction. « Angel at the Fence » (Un ange aux barbelés, non traduit en français) retrace l’histoire, présentée comme étant vraie, d’Herman Rosenblat, un juif rescapé du camp de concentration allemand de Schlieben, qui dépendait de Buchenwald. Rosenblat, aujourd’hui âgé de 79 ans, raconte que pendant sa captivité en 1945 une petite fille lui jetait quotidiennement des pommes par dessus les barbelés du camp pour l’aider à survivre. Douze ans après, après avoir émigré aux Etats-Unis, il rencontre à New York une jeune Polonaise, Roma Radzicki, qui dans le livre n’est autre que l’enfant aux pommes, et l’épouse. Après cinq décennies de mariage, le couple vit en Floride. Rosenblat avait d’abord remporté en 1995 un concours littéraire organisé par le tabloïd New York Post avec un premier récit, une version plus brève de la même histoire qui a inspiré un livre illustré pour enfants et un scénario acheté par un producteur de cinéma qui s’apprête à tourner bientôt. Le rescapé des camps a été invité de l’émission très populaire de la présentatrice vedette Oprah Winfrey, qui garantit des ventes record aux ouvrages présentés. « C’est la plus belle histoire d’amour que j’aie connue en 22 ans de télévision », a dit « Oprah ». La maison d’édition Berkley Books, une filiale de Penguin, devait publier le livre le mois prochain, mais s’est rétractée après la révélation le 25 décembre par la revue New Republic, se fondant sur les témoignages de rescapés de l’Holocauste et de membres de la famille de Rosenblat, que l’histoire des pommes était fausse. Historiens et spécialistes ont souligné qu’il était impossible de lancer des pommes au dessus des barbelés vu la configuration des lieux. Rosenblat a admis par l’intermédiaire de son agent que ce détail était sorti de son imagination. Dans un communiqué publié la semaine dernière, Berkley Books a annoncé annuler la publication de l’ouvrage et avoir l’intention de demander « à l’auteur et à son agent de rembourser les sommes reçues à titre d’à-valoir ». Le film, lui, est maintenu mais sera présenté comme un film de fiction. L’affaire a fait naître un débat sur l’impact du faux témoignage sur la mémoire de l’Holocauste. « Il est malheureux que les gens inventent des histoires, et ce n’est pas la première fois que cela se produit », a indiqué à l’AFP Michael Friedman, président de l’organisation Brandon Public Relations qui vient en aide aux rescapés de l’Holocauste, dont 60% vivent actuellement à New York, souvent à Brooklyn. « Oprah Winfrey devrait mieux vérifier les ouvrages qui se réfèrent à cette période de l’histoire. Dans son programme, les livres se transforment momentanément en best-sellers », a-t-il ajouté. Emanuel Ringelblum, historien et expert du ghetto de Varsovie, estime de son côté qu’il « n’y a pas de raison pour agrandir ou exagérer quoi que ce soit concernant l’Holocauste ». Cependant, un petit éditeur de White Plains (New York), York House Press, se propose de publier le livre avec quelques modifications. « Nous comprenons l’indignation des historiens qui travaillent sans relâche pour vérifier les faits (…) mais nous pensons que les motivations de Rosenblat sont humaines, et pardonnables », indique York House Press dans un communiqué. L’éditeur a « entamé des négociations pour publier une oeuvre de fiction dont le titre provisoire est ‘Une fleur sur la barrière’, sur la vie et l’histoire d’amour d’Herman Rosenblat ». Selon l’historienne Deborah Lipstadt, spécialiste de l’Holocauste, « l’histoire des pommes va sans doute disparaître de cette nouvelle version ».  

Obama charge le nouveau chef de la CIA d’en finir avec les méthodes du passé

AFP, le 7 janvier 2009 à 08h17 Par Jim MANNION WASHINGTON, 7 jan 2009 (AFP) – Le président élu américain Barack Obama compte charger le prochain directeur de la CIA de mettre fin aux méthodes controversées de l’agence de renseignement en matière de lutte antiterroriste, tout en prenant le soin d’éviter une « chasse aux sorcières ». Selon des sources démocrates, Leon Panetta, 70 ans, ancien proche collaborateur de Bill Clinton sans réelle expérience dans le domaine du renseignement, va être désigné à la tête de la CIA, provoquant des remous à Washington. M. Obama, qui pourrait officiellement annoncer sa décision mercredi, a cherché mardi à justifier ses choix. « Vous allez découvrir une équipe déterminée à mettre fin aux anciennes pratiques et aux problèmes qui ont terni l’image des services de renseignement et de la politique étrangère américaine », a fait valoir le futur locataire de la Maison Blanche mardi. Au nom de la guerre contre le terrorisme lancée après le 11-Septembre par le président George W. Bush, la CIA a reconnu avoir eu recours à la simulation de noyade pour interroger certains suspects, une pratique généralement considérée comme de la torture. L’agence a également admis avoir envoyé des détenus subir des interrogatoires dans des pays réputés pratiquer la torture, ou encore les avoir enfermés dans des prisons secrètes. Certains défenseurs des droits de l’homme appellent à la création d’une « commission de la vérité » pour juger ces politiques controversées. Mais M. Obama a mis en garde mardi contre la tentation d’une « chasse aux sorcières », en soulignant que les services américains de renseignement comptaient des professionnels « remarquables », et que son administration s’efforcerait de « ne pas regarder derrière nous mais devant nous ». Les déclarations de M. Obama sonnaient comme une justification à la désignation de M. Panetta à la CIA, un choix critiqué par certains qui dénoncent son inexpérience en matière de renseignement et de lutte antiterroriste à l’heure où Washington est engagé dans deux guerres et continue de se battre contre Al-Qaïda. « Ma position a toujours été que la CIA est mieux servie par un professionnel du renseignement », avait déclaré lundi la sénatrice démocrate Dianne Feinstein (Californie) qui doit présider la Commission des renseignements du Sénat. Elle s’est toutefois radoucie mardi après une conversation avec le futur président. « J’ai hâte de parler à M. Panetta des problèmes critiques auxquels le renseignement est confronté et de ses projets pour y remédier ». M. Obama a loué de son côté les qualités de l’ancien secrétaire général de Bill Clinton à la Maison Blanche, qui enseigne aujourd’hui la politique publique à l’Université de Santa Clara (Californie). Sous Bill Clinton, « il était profondément impliqué dans les affaires internationales, la gestion de crise, et devait évaluer quotidiennement les rapports du renseignement », a-t-il fait valoir. « Le choix d’une personne extérieure donne la perception d’une rupture nette avec les controverses des dernières années », estime de son côté Paul Pillar, un ancien haut responsable de la CIA. « Il s’agit d’inspirer confiance au public, d’être fidèle au thème du changement », poursuit-il. La CIA a déjà été dirigée par des non-spécialistes, avec succès dans le cas de George Bush père sous la présidence de Gerald Ford, dans l’impopularité pour John Deutch sous Clinton. Quoiqu’il en soit, la désignation d’un membre de la CIA aurait également suscité la polémique. John Brennan, ancien responsable de la CIA membre de l’équipe de transition de Barack Obama, a fait un temps figure de favori avant d’être écarté, a priori en raison de son implication dans le programme contesté de détention et d’interrogation de l’Agence.

 

Les pays arabes comptent près de 70 millions d’analphabètes (rapport)

 

AFP Mercredi 7 janvier, 19h52 Les pays arabes comptent près de 70 millions d’analphabètes adultes, dont les deux tiers sont des femmes, pour une population estimée à 320 millions d’habitants, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) publié mercredi à Tunis.    « L’analphabétisme touche près de 40% des personnes âgées de plus de 15 ans, ce taux représentant 70 millions des personnes », indique le rapport diffusé à l’occasion d’une conférence régionale sur l’enseignement aux adultes.    Les deux tiers des illettrés sont des femmes et près de 6 millions d’enfants d’âge scolaire –dont environ 60% de filles– ne sont pas scolarisés, ajoute le rapport établi sur la base des données fournies par les pays de la région.    Le fléau touche en particulier les pays à forte densité démographique comme l’Egypte, le Maroc et le Soudan, selon l’Unesco, coordinatrice de la réunion arabe préparatoire à la 6e conférence internationale sur l’éducation des adultes prévue en mai prochain au Brésil.    Le déficit de savoir et de ressources humaines, la faible participation des femmes et le manque de liberté sont les principaux défis qui se posent à la région, note le rapport.    La région affiche en outre « le plus faible taux d’accès aux technologies de l’information et de la communication du monde », environ 0,6% seulement de la population ayant accès à l’Internet.    Les défaillances de formation et les faibles niveaux de rémunération, la pauvreté et le manque d’infrastructures seraient à l’origine de « la médiocrité des programmes d’alphabétisation et d’éducation des adultes dans la région », ont en outre indiqué les participants.    A l’issue de leur réunion, les représentants des Etats arabes ont plaidé « la mise en oeuvre d’un plan d’action d’urgence » et des investissements pour un apprentissage adéquat permettant un recul de l’analphabétisme.

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