7 décembre 2010

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TUNISNEWS    10 ème année, N° 3850 du 07.12.2010  archives : www.tunisnews.net 


STOP TORTURE IN TUNISIA, NOW ! Ensemble contre la torture en Tunisie  Le 9 Décembre 2010 rassemblement à Bruxelles Reporters sans frontières: Verdict attendu le 8 décembre dans le procès intenté contre le journaliste Mouldi Zouabi The Committee to Protect Journalists : Tunisia should drop charges against Mouldi Zouabi AISPP: Procès des accusés d’avoir voulu réactiver le mouvement En Nahdha ANHRI/IFEX: Lebanese newspaper’s website blocked after publishing WikiLeaks documents L’Union syndicale Solidaires: Tunisie : Hassen Ben Abdallah en grève de la faim depuis le 18 novembre Adnane Hajji: Appel  à une journée de grève de la faim le 10 décembre 2010 Afef Bennaceur: Carte de visite Kalima: Vague d’arrestations à Sousse Kalima: Agression physique de Amar Amrouissa Kalima: Action de solidarité à Paris avec Abdelatif Bouhdjila TNW: Tunisia Blocks Wikileaks & Everyone Referencing it Tunisia Blocks Any Leaks – Wikileaks Tunivisions: SexyLeaks, les dossiers confidentiels de la sexualité des Tunisiens Kapitalis: Une chaîne de télévision religieuse en Tunisie pour quoi faire?


 

STOP TORTURE IN TUNISIA, NOW!   التعذيب أدات حكم النظام في تونس

9 Décembre 2010 Ensemble contre la torture en Tunisie


La torture est un des crimes des plus odieux contre l’humanité. Elle est organisée par l’Etat tunisien et pratiquée de façon systématique et massive dans des dizaines de locaux à travers tout le territoire tunisien (commissariats de police, prisons, Ministère de l’Intérieur…).
Ces dernières années des centaines de jeunes tunisiens ont été victimes de cette pratique barbare au nom de la lutte contre le terrorisme, sur la base de la loi de 10 décembre 2010. Le même traitement a été réservé aux militants du bassin minier de Gafsa suite au mouvement social de l’année 2008.
La dernière victime en date est l’étudiant Ali Ben Aoun qui a été torturé pour « avoir pensé à ressusciter une association interdite », en l’occurrence le Mouvement politique ENNAHDHA.
Pour célébrer la journée internationale de droits de l’Homme, et protester contre la pratique systématique de la torture en Tunisie, les associations signataires appellent à un :
Rassemblement Parvis des droits de l’Homme Place du Trocadéro – Paris – Métro Trocadéro *   Le Jeudi 09 décembre 2010 à 16h00
 
Mobilisons-nous contre la torture en Tunisie Afin que cesse l’impunité des tortionnaires   Signataires :
–       Solidarité Tunisienne –       Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie –       Association Ez-zeitouna en Suisse –       Association Voix Libre –       Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives –       Commission Arabe des Droits de l’Homme –       International Campaign for Human Rights in Tunisia –       SOS Tunisien –       Conseil Nationale des Libertés    *Initialement  prévu à  Bruxelles, au Rond point Schuman
 

Reporters sans frontières:

Verdict attendu le 8 décembre dans le procès intenté contre le journaliste Mouldi Zouabi


Publié le 7 décembre 2010 Le verdict devrait être annoncé demain, 8 décembre 2010, dans le procès intenté contre le journaliste Mouldi Zouabi, journaliste de Radio Kalima. Il risque jusqu’à deux ans de prison ferme. Le prévenu est connu pour ses reportages relatifs à des sujets sociaux dans la région défavorisée du Nord-Ouest du pays. A l’origine de l’affaire, Mouldi Zouabi avait été agressé, le 1er avril 2010 devant le poste de police central de Jendouba par Khalil Maaroufi, gérant d’un café situé en face du palais de justice à Jendouba (200 km à l’ouest de Tunis). http://fr.rsf.org/tunisie-quand-le-monde-tourne-a-l-envers-15-07-2010,37957.html « Le type est sorti d’une voiture et m’a demandé si je m’appelais Mouldi Zouabi. A peine avais-je répondu par la positive qu’il s’est jeté sur moi en me rouant de coups et me traitant de tous les noms. Il a cassé mes lunettes. Il m’a arraché mes papiers. Il m’a tout pris, mes papiers d’identité, ma carte de presse de la Fédération internationale des journalistes, ma carte bancaire, mon permis de conduire, mon dictaphone et d’autres documents personnels », avait déclaré Mouldi Zouabi à Reporters sans frontières. Mouldi Zouabi avait alors porté plainte auprès du parquet de Jendouba après avoir été examiné par un médecin qui lui a délivré un certificat médical attestant des blessures provoquées par l’agression. Alors qu’il s’attendait à être convoqué en tant que plaignant dans l’affaire où il avait été agressé par Khalil Maaroufi, Mouldi Zouabi avait reçu, le 7 juillet 2010, une convocation pour répondre de l’accusation de « violences aggravées et injures publiques » contre … Khalil Maaroufi, son agresseur. La plainte que le journaliste avait déposée a été classée pour « insuffisance de preuves », et son agresseur le poursuit depuis pour les faits dont Mouldi Zouabi avait lui-même été victime. Ce procès, monté de toutes pièces, s’est ouvert le 14 juillet dernier. Le journaliste risque jusqu’à deux ans de prison ferme. Le 6 octobre denier, lors de la cinquième audience, les avocats de la défense ont décidé de se retirer pour dénoncer les atteintes aux droits de la défense. Le collectif de défense a déclaré « refuser de servir de caution à une mascarade judiciaire où les critères élémentaires d’un procès équitable font défaut ». L’Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création et le Conseil national pour les libertés en Tunisie ont souligné, dans un communiqué datant du 6 octobre 2010, que « la cour a délibérément ignoré les demandes de la défense, notamment la demande de confrontation entre les parties qui n’a jamais eu lieu à aucune étape de l’investigation judiciaire, ainsi que la présentation des témoins devant la cour. La cour a également refusé d’ouvrir une enquête sur les faits avérés d’agression subie par Mouldi Zouabi de la part de ce même plaignant et d’entendre ses témoins. En contrepartie, le tribunal a exaucé la requête d’examen médical de l’avocat du plaignant, qui a refusé de se présenter devant la cour depuis le début de la procédure. Le plus surprenant est qu’elle ait autorisé que cet examen s’effectue en dehors de la compétence territoriale de la cour, ce qui constitue une violation supplémentaire de la procédure. » Le tribunal cantonal de Jendouba s’était désisté de l’affaire, le 6 octobre 2010, en faveur du tribunal de première instance de Jendouba, après que les avocats de Khalil Maaroufi aient présenté une expertise médicale estimant une incapacité de 6%. En outre, Reporters sans frontières dénonce la condamnation à deux mois de prison ferme du journaliste de Radio Kalima, Nizar Ben Hassen, le 24 novembre dernier, par le tribunal de Chebba. Il avait comparu le 3 novembre devant le tribunal de première instance de Mahdia, poursuivi pour « diffamation et atteinte aux bonnes mœurs », suite à une action de protestation pacifique organisée le 27 juin dernier par l’association de promotion de l’étudiant de Chebba. Le tribunal cantonal avait prononcé l’acquittement, au vu de l’absence de preuves étayant l’accusation, mais le Procureur de la République avait fait appel du verdict. L’organisation rappelle que Fahem Boukadous, journaliste pour la chaîne Al-Hiwar Ettounsi, est derrière les barreaux depuis le 15 juillet dernier. Il purge une peine de quatre ans de prison ferme, pour avoir filmé et diffusé les images relatives aux émeutes dans le bassin minier de Gafsa en 2008.  


 The Committee to Protect Journalists

Tunisia should drop charges against Mouldi Zouabi


New York, December 6, 2010–A court in Jendouba is expected to rule Wednesday in a criminal case against Mouldi Zouabi, a senior reporter for the online news outlet Kalima. The Committee to Protect Journalists calls on Tunisian authorities to drop the charges, which have been brought in reprisal for Zouabi’s critical journalism. The journalist faces assault charges related to an April 1 episode. Zouabi told CPJ he was assaulted by Khalil Maaroufi, a ruling party member who called the journalist a traitor and seized his driver’s license, press card, and voice recorder. Although the journalist filed a complaint with the public prosecutor’s office, Zouabi was the one who was charged. (Khalil Maaroufi has denied the journalist’s allegations.) Zouabi also faces defamation charges related to a 2009 story criticizing the Tunisian Boy Scouts, which are headed by Maaroufi’s father. Zouabi said the piece called for fresh blood in the organization. Zouabi is known for reporting on poverty and social ills such as shortages of drinking water and electricity. The journalist said the criminal case is the latest example of harassment that started about three years ago and has included surveillance and disruption of Internet service. Zouabi was detained in 2009 along with colleague Omar Mestiri after taking pictures during the presidential elections.  Tunisian authorities have resorted to fabricated charges in the past. In November 2009, critical columnist Taoufik Ben Brik was arrested and served a six-month sentence on trumped-up charges of assault, property damage, and violating public order. In 2008, journalist Slim Boukhdhir was found guilty of « verbally assaulting a public employee while exercising his duty » and « breaching public decency » in a politicized prosecution. He was sentenced to one year in prison.  « We call on the Tunisian government to drop the charges leveled against Mouldi Zouabi, » said Mohamed Abdel Dayem, CPJ’s Middle East and North Africa Program Coordinator. « Fabricating criminal charges against journalists is a long-term practice implemented by the Tunisian government. We do not view this as a legal proceeding but rather as a state-directed campaign of harassment in which the judiciary is a willing participant. »


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques Aispp.free@gmail.com 43 rue Eldjazira, Tunis Tunis, le 6 décembre 2010

Procès des accusés d’avoir voulu réactiver le mouvement En Nahdha Des condamnations allant de six mois à deux mois avec sursis !


La sixième chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Faouzi Jebali, a rendu son jugement le 6 décembre dans l’affaire n°19635 dans laquelle sont déférés en état d’arrestation Ali Lahrabi, Ali Ferhat, en liberté : Ali Ben Aoun, Saïfeddine Mahjoub, et en fuite : Mohammed Hechmi Ben Taleb, Aymen Ben Messaoud, Mohammed Hédi Ben Abdallah, pour tenue de réunion non autorisée, mise à disposition d’un local de réunion non autorisée, collecte de fonds sans autorisation, en vertu des articles, 2, 5, 24, 23 et 7 de la loi du 24 janvier 1969 et des articles 1, 2, 3, 30, 10, 6, 5, 4, de la loi du 7 novembre 1959, ainsi que de l’article 6 du décret du 21 décembre 1944 relatif à la collecte de fonds. Voici les condamnations : Ali Lahrabi et Ali Ferhat : six mois d’emprisonnement Ali Ben Aoun et Saïfeddine Mahjoub : deux mois avec sursis Aymen Ben Messaoud : Un an et trois mois d’emprisonnement Mohammed Hédi Ben Abdallah : Un an et sept mois d’emprisonnement Mohammed Hechmi Ben Taleb : un an et neuf mois d’emprisonnement […] Pour l’association Le Président Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Alert – Tunisia 6 December 2010 

Lebanese newspaper’s website blocked after publishing WikiLeaks documents


SOURCE: Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI/IFEX) – On 6 December 2010, the Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI) said that the Tunisian government practiced « their favourite action of blocking serious sites to deprive citizens of access » to information. The government blocked the Lebanese newspaper « Al-Akhbar »‘s website ( http://www.al-akhbar.com ) in Tunisia after it published WikiLeaks correspondence between the Tunisian and US foreign affairs departments. This action followed on the heels of the blocking of the WikiLeaks site in Tunisia. On 4 December, « Al-Akhbar » published a set of documents pertaining to Arab countries, including Tunisia, at the following link: http://www.al-akhbar.com/ar/taxonomy/term/19375 ; as a result, the Tunisian government immediately blocked the site. Tunisia tops the list of countries that are quick to censor such information. Gamal Eid , ANHRI’s executive director said, « The Tunisian government thinks that blocking WikiLeaks and ‘Al-Akhbar’ will stop citizens from accessing these important documents. After having been criticized by many, the Tunisian government will be mocked by more for blocking these websites. They failed to succeed in concealing their human rights violations and they are sure to fail in barring these documents. Information and news have wings and are bound to reach the public. » ANHRI views Tunisian citizens as the only possible losers in this situation, as the government has deprived them of access to a distinguished newspaper. However, Tunisians know their way well through proxies and alternate routes provided by many sites on the Internet, reacting to the naïve blocking attempts of their government, says the organisation. For more information: Arabic Network for Human Rights Information 10 Elwy Street Apartment 5 Behind the Central Bank Downtown Cairo, Egypt info (@) anhri.net Phone: +20 239 64058 Fax: +20 239 64058 http://www.anhri.net


L’Union syndicale Solidaires:

Tunisie : Hassen Ben Abdallah en grève de la faim depuis le 18 novembre


 En 2008, Hassen Ben Abdallah a été condamné par contumace pour avoir participé au mouvement de protestation sociale du bassin minier de Redeyef dans la région de Gafsa. Titulaire d’un CAPES, il militait à l’époque au sein du mouvement des chômeurs diplômés. Au terme d’un an et demi de clandestinité, il s’est présenté à la justice et a alors été jeté en prison pour 4 ans. Depuis des mois, Hassen Ben Abdallah, qui souffre d’allergie et de toux, proteste contre ses conditions d’incarcération : –          sa maladie n’est pas soignée –          il souffre du  froid et de l’humidité, mais l’administration refuse de le changer de cellule, –          son courrier et la nourriture apportée par sa famille ne lui sont pas remis. Pour toutes ces raisons et obtenir sa libération, Hassen Ben Abdallah a entamé depuis le 18 novembre une grève de la faim. L’Union syndicale Solidaires soutient pleinement son action et demande sa libération immédiate, ainsi que celle du journaliste Fahem Boukadous qui a récemment fait également une grève de la faim pour des raisons comparables.  Paris, le 6 décembre 2010


Communiqué 10 décembre : Grève de la faim nationale


A l’occasion de la journée internationale de la déclaration des droits de l’homme, au vu des graves violations de ces droits que le pouvoir continue de perpétrer contre tout le peuple, et plus particulièrement à l’endroit des militants des droits de l’homme et des démocrates, au vu de l’asphyxie de la région du bassin minier en général et à Rédeyef en particulier, et face à l’entêtement du pouvoir face aux revendications légitimes des populations, à savoir : ·         la libération des prisonniers Hassen Ben Abdallah, Fahem Boukadous, Abdessalam Hilali et les jeunes de Mdhilla, ·         la réintégration des personnes libérées dans leur emploi, ·         un travail pour ceux qui sont au chômage, ·         le droit de la région à un développement juste et durable, j’appelle tous les démocrates et les consciences libres au sein de notre peuple à observer une journée de grève de la faim le 10 décembre 2010 pour protester contre ces pratiques et pour la réalisation de nos revendications légitimes Adnane Hajji Mouvement de protestation du Bassin Minier Redeyef, 6 décembre 2010 (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Carte de visite


6 décembre 2010 Ce lundi, j’ai constaté que Fahem Boukadous se remettait petit à petit, si ce n’est cette infection à la gorge qui persiste. L’administration temporise toujours quant au reste : droit de la visite directe, la saisie des livres, des revues et des lettres, rien de nouveau donc qui rompe avec la politique d’isolement et de provocation. Commentant l’annonce du groupe de Jamel Kermaoui pour le 16 janvier prochain, date de la tenue du congrès du Syndicat national des journalistes, Fahem Boukadous a dit que cette date était connue depuis juillet dernier lorsque le « rassemblement » a pris la décision de cette date et l’a imposée à ses partisans, assénant un premier coup à l’accord de « Cadix » en Espagne entre les factions, sous l’égide de la Fédération Internationale des journalistes (FIJ). Boukadous a affirmé que le prochain congrès ne serait que du vernis sur le putsch contre les camarades de Néji Bghouri et le rapt de la légitimité des élections de la première instance indépendante dans l’histoire de la presse tunisienne […] Boukadous considère que l’introduction technique correcte pour sauvegarder le journalisme de l’émiettement et de la division passe par l’élimination des séquelles du putsch, la permission pour les confrères de Bghouri de terminer une période administrative du syndicat et de les charger de réaliser un congrès ordinaire […] Afef Bennaceur (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Vague d’arrestations à Sousse


Proposé par redaction le Vendredi 03 décembre 2010 La police politique a effectué une descente, le 26 novembre, à la cité Ariadh dans la ville de Soussa, et a fouillé simultanément plusieurs maisons. Environs douze personnes, dont l’âge varie entre vingt et vingt cinq, ont été arrêtées.  La raison de cette arrestation et le lieu de leur détention restent inconnus. Signalons que plusieurs régions du pays connaissent une vague d’arrestations dans les rangs des islamistes. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 3 novembre 2010) Lien:http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid–Vague-d-arrestations-a-Sousse-350.html


Agression physique de Amar Amrouissa


Proposé par redaction le Vendredi 03 décembre 2010 L’activiste politique de gauche Amar Amrouissa a été agressé, la matinée du lundi 29 novembre, par des agents de la police politique. Amar Amrouissa a déclaré à Kalima que pendant son passage par la rue principale de Gafsa, il était surpris pas deux agents de police, l’un deux s’appelle Sami El Mqadami, qui se sont jetés sur lui et commencé à l’agresser. Ce qui lui a causé plusieurs blessures surtout au niveau du dos. Selon la victime, l’agression est due essentiellement à son activité politique et sa collaboration au journal « El Badil », organe du PCOT.  Il a déclaré aussi qu’il comptait déposer une plainte, mais doute de la possibilité d’obtenir un certificat médical prouvant l’agression, bien qu’il ait été examiné par un médecin juste après l’agression. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 3 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Agression-physique-de-Amar-Amrouissa–351.html  


Action de solidarité à Paris avec Abdelatif Bouhdjila


Proposé par redaction le Vendredi 03 décembre 2010 Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont organisé une action pacifique, devant le consulat de Tunisie à Paris, le 27 novembre, pour sensibiliser l’opinion internationale sur l’affaire de l’ex prisonnier politique Abdelatif Bouhdjila en grève de la faim depuis le 11 octobre. Les protestataires ont demandé des autorités tunisiens de cesser le harcèlement des anciens détenus politiques et de leur délivrer les passeports.  Ainsi, Ils ont insisté sur l’urgence de délivrer un passeport à Abdelatif Bouhdjila pour lui permettre de voyager à l’étranger pour se soigner de plusieurs maladies contractées durant son incarcération. Plusieurs personnalités se sont exprimées lors de cette action pour rappeler l’urgence de trouver une solution à l’affaire Bouhdjila. Considérant que le but de cette grève, qui est la sensibilisation de l’opinion a été atteint, les organisations ont lancé un appel à c Abdelatif Bouhdjila à mettre fin à sa grève de la faim, qui, après 50 jours, constitue un danger réel pour sa vie. Les intervenants ont réitéré leur engagement à poursuivre leur actions de solidarité jusqu’au bout. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 3 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Action-de-solidarite-a-Paris-avec-Abdelatif-Bouhdjila-349.html


Tunisia Blocks Wikileaks & Everyone Referencing it Tunisia Blocks Any Leaks – Wikileaks


Just as the stories are starting to get interesting, the Tunisian authorities block Wikileaks and every other form of leaks that mention Tunisia based on cables from the whistleblower site. Soon after the cables surfaced activists around the world started creating websites to tackle specific topics and countries drawing from the plethora of information the cables provide. Tunisian activists didn’t waste time, Tunileaks was born. Tunileaks was created by Nawaat to offer a central place for Tunisians and everyone one else interested in discussing and unraveling information related to the Tunisian government found in the US diplomatic cables released by Wikileaks. But being the oppressive regime they are, the Tunisian government found this an opportunity to whip out that blacklist and add Tunileaks to the mix. But it turned out to be a bit more complicated than they had anticipated. First reported by GlobalVoicesOnline Tunisian authorities first blocked http://tunileaks.appspot.com. One day later, they blocked Google App Engine’s IP address (209.85.229.141) to block Tunileaks under https, making appspot.com partially unavailable in the country. If you think it ends there you’re sadly mistaken. It turns out Al-Akhbar newspaper, a Lebanese publication was also blocked after it picked up on some of the cables from the US Embassy in Tunisia released by Wikileaks and published them online. So if you can read this post in Tunisia, it means Tunisian authorities haven’t yet gone on a Firewall frenzy. It means that Tunisian authorities haven’t resorted to putting up a cyber great-wall-of-China to block the world its citizens from getting access to some of its dirty laundry. (Source:”TNW” Le 07-12-2010) Lien :http://thenextweb.com/me/2010/12/07/tunisia-blocks-wikileaks-everyone-referencing-it/  


 SexyLeaks, les dossiers confidentiels de la sexualité des Tunisiens


1ère partie : Adultère et homosexualité Dans une étude scientifique menée au sujet de la sexualité des Tunisiens, le docteur Fakhreddine Haffani, chef de service de psychiatrie adulte à l’hôpital Razi de la Manouba et le docteur Hichem Troudi du centre médical les Parcs de l’Ariana, ont rendu publics des statistiques très intéressantes. Comportement, préférences, opinions, habitudes et autres traditions de la pratique la sexualité chez les Tunisiens sont décortiquées par les deux spécialistes qui n’hésitent pas à plonger dans un sujet assez épineux, que nos compatriotes ne sont que très peu habitués à évoquer en public.   L’omerta et la fuite En effet, les réactions publiques à telle émission, film ou dossier ne cessent de le rappeler : au sein de notre société, le sexe n’est pas un tabou. C’est LE tabou par excellence. On le vit, on en parle, mais jamais en public. C’est à se demander carrément si son degré de confidentialité n’est pas supérieur ou égal à celui des documents secrets d’Etat.   En même temps, les évènements récents à l’échelle internationale viennent de nous montrer qu’aucun secret n’est inaccessible. Les documents qui sont supposés être les mieux gardés du monde, à savoir les correspondances secrètes de la diplomatie américaine, ont subi une fuite, et se sont vus publiés par Wikileaks.   Nous avons décidé de publier quelques extraits de l’étude évoquée plus haut, et de décortiquer quelques aspects assez significatifs de ses résultats. Nous avons donné au dossier développé à partir de là –dont voici la première partie-  le nom de « SexyLeaks » en référence à l’organisation de Julian Assange, non sans ironie. Enfin, peut être qu’un jour, nous pourrions discuter ouvertement et sans complexes de l’une des plus importantes composantes de la vie de l’être humain, comme le monde entier le fait actuellement avec les secrets de la diplomatie mondiale.   SexyLeaks Dans cette recherche des docteurs Fakhreddine Haffani et Hichem Troudi, intitulée « La sexualité des hommes tunisiens », on apprend que seulement 12% sont contre l’adultère alors que  77,3% condamnent l’homosexualité. Certes, dans une société arabo-musulmane comme la nôtre, ces deux pratiques sont considérées comme des péchés (haram), condamnables et complètement contraires à nos lois et traditions. Néanmoins, le grand écart entre les taux porte aux questionnements.   Comment expliquer cette grande différence entre les taux face aux deux sujets ? Pourquoi l’adultère est beaucoup moins condamnable que l’homosexualité par les hommes en Tunisie ?   Certains expliquent ceci par le fait que l’homosexualité soit contre la religion, et contre toutes nos traditions ». En effet, ces 77 % d’hommes affirment, sans hésitation, qu’être musulman exige qu’on y soit radicalement opposé. Pourtant, ce qui est bizarre, c’est que lorsqu’on aborde la question de l’adultère (relation sexuelle extraconjugale), ces mêmes hommes, qui se référent à la religion et aux traditions, deviennent paradoxalement moins attachés à l’islam. Le fait qu’il n’y ait que 12% seulement contre la trahison conjugale relève beaucoup d’interrogations et une constatation alarmante : 88% des hommes tunisiens tolèrent l’adultère   Homosexualité et l’adultère dans la loi et l’islam Si on se réfère à la législation, l’article 230 du code pénal nous informe que l’homosexualité masculine et féminine est punissable de 3 ans de prison alors que l’adultère du mari ou de la femme est puni d’un emprisonnement de 5 années et d’une amende de 500 dinars selon l’article 236. En conséquent, on remarque bien que la punition d’emprisonnement de l’adultère est plus lourde que celle infligée aux homosexuels. Par ailleurs, si on se réfère à l’islam- puisque la majorité des Tunisiens se disent musulmans, le mari et/ou l’épouse qui trompent leur conjoint sont, généralement, tous deux condamnés à mort (selon les conditions vérifiées au préalable par la jurisprudence islamique), de même pour l’homosexuel (homme ou femme). Cela est confirmé par les deux grands éminents imams Malik Ibn Anas et Al Chafiî, qui classent les homosexuels au même statut que les adultérins. Si on récapitule : la loi est plus sévère envers l’adultère que l’homosexualité, alors que l’islam traite les deux péchés de la même manière.   Au-delà de la loi et de l’islam : un troisième avis, mais quelle référence ? En conclusion, on peut constater que ces hommes interrogés constituent en fait un troisième avis qui n’a aucun rapport ni avec la loi ni avec la religion. Ces hommes, moins scandalisés de l’adultère que de l’homosexualité, représenteraient pratiquement une certaine mentalité patriarcale qui défierait les principales normes qui régissent la société tunisienne. Par ailleurs, si 12% des hommes tunisiens seulement sont contre l’adultère, cela signifie que  88% tolèrent cette pratique. Ce taux aurait-il un rapport avec les 60 % de cas de divorces en Tunisie ? Loin de tout jugement moral et, sachant que la science des statistiques ne peut rendre d’une manière impartiale une  image fidèle à la réalité d’une société, il y a un fait notable qu’on pourrait en induire : le résultat des taux qui renvoie, grosso modo, à la conclusion que l’opinion des hommes tunisiens ne se réfère ni à la législation ni à la religion, mais à une mentalité où l’homme réfléchit et juge non selon un principe ou une éthique bien déterminées et auxquelles ils s’identifie, mais plutôt en pesant le pour et le contre vis-à-vis de ses intérêts personnels voire instinctifs, inhérents à la sacro-sainte virilité et au pouvoir de domination.    (Source: “Tunivisions” Le 07-12-2010) Lien: http://www.tunivisions.net/sexyleaks-les-dossiers-confidentiels-de-la-sexualite-des-tunisiens,10857.html  


Une chaîne de télévision religieuse en Tunisie pour quoi faire?


Doit-on créer, en Tunisie, une chaîne de télévision spécialisée dans les questions religieuses, une sorte de Télévision Zitouna, à l’instar de la radio homonyme lancée en 2007? L’idée a été soutenue par un député, lors de la discussion du budget du ministère des Affaires religieuses, le mardi 30 novembre. Avant de faire sa proposition, ce dernier n’a pas manqué de saluer la grille des programmes de la Radio Zitouna pour le Saint Coran. Une manière de se dire: pourquoi pas une Télévision Zitouna? Bonne question. Et la réponse va de soi : Radio Zitouna a réussi, une chaîne de télévision montée selon le même concept a donc toutes les chances de réussir. Mieux: Radio Zitouna a acquis une grande audience tout en respectant le principal engagement contenu dans son cahier des charges, qui est de diffuser les valeurs de modération et de tolérance, caractéristiques de la société tunisienne. Grande audience? Oui, si l’on s’en tient aux résultats de l’enquête d’audience media réalisée par Sigma Conseil pour le mois de novembre. Selon cette enquête, Radio Zitouna est la radio la plus écoutée dans l’ensemble du territoire national. Elle est créditée de 27,4% d’audience au centre-ouest, 22,1 dans le Grand Tunis. 19,1 au centre-est, 20,3 dans la région de Sfax, 18,1 au sud-est et 15,2 sud-ouest. La religion au défi de la télévision Ces valeurs, qui ont dangereusement été mises à mal par des groupes extrémistes, ne sont peut-être jamais assez défendues. Une radio seule n’y suffirait sans doute pas. Une télévision totalement consacrée à la diffusion de psalmodies du Coran, de prêches religieux voire de talk-shows animés par les imams télégéniques, pourrait aussi y contribuer précieusement. Une telle télévision pourrait également aider à enraciner davantage la société tunisienne dans l’identité arabo-musulmane, qui est le credo de l’écrasante majorité des Tunisiens – sachant qu’il existe aussi des Tunisiens appartenant à d’autres confessions –, et à immuniser cette société contre l’extrémisme, le repli sur soi et le rejet de l’autre. Le projet de création d’une télévision chaîne de télévision islamique en Tunisie, pour contrecarrer l’influence de chaînes similaires diffusant, à partir des Moyen-Orient, un Islam ombrageux, imprécatoire et parfois franchement rétrograde, est donc a priori très défendable. Cependant, la religion est une affaire très sérieuse et ne saurait être considérée comme un banal produit de communication, qui plus est, destiné à faire de l’audience. C’est une affaire qui doit être considérée avec beaucoup de rigueur et de doigté. Le passage d’un support médiatique à un autre, de la radio à la télévision, n’est pas un changement purement technique. Il exige un effort d’adaptation, de recadrage et de reformatage des contenus. On peut aussi se demander si la création d’une télévision islamique est aujourd’hui vraiment une nécessité en Tunisie, d’autant que l’Islam, en tant que foi, loi et rite, est déjà relativement bien traitée par les chaînes de télévision généralistes tunisiennes existantes. Tunis 7 et Hannibal TV présentent, en effet, des émissions religieuses de haute tenue. Ces émissions sont d’ailleurs bien encadrées par les autorités religieuses nationales. Elles mettent en avant le référentiel religieux en Tunisie, qui se caractérise par l’Ijtihad, l’esprit rationnel, le juste milieu, la modération, la tolérance et le dialogue avec l’autre. Concurrencer les chaînes du Moyen-Orient Dans la plupart de ces émissions, la défense des dogmes de l’Islam est toujours conjuguée à l’esprit d’ouverture, à l’exigence de modernité et à l’élan de progrès, qui sont la marque du tempérament et même de l’identité des Tunisiens. Leurs producteurs font des efforts louables, notamment en affectant aux prêches des imams capables de rationaliser le discours religieux, de le moderniser et de le mettre au diapason des exigences des médias audiovisuels et des nouvelles technologies de la communication et de l’information. Que pourrait donc apporter de plus une chaîne de télévision qui serait spécialisée dans ce créneau? C’est la question que devraient se poser les promoteurs d’un tel projet avant de se lancer dans l’aventure : car il ne s’agit pas de dupliquer un concept, mais de l’adopter, de le développer et de l’améliorer de manière à ce qu’il soit suffisamment crédible et attractif. La nouvelle chaîne religieuse que l’on se promet de créer doit être capable de réellement concurrencer celles du Moyen-Orient, qui, on le sait, sont très suivies sous nos latitudes. (Source : « Kapitalis » Le 07-12-2010) Lien : http://www.kapitalis.com/kanal/61-medias/1923-une-chaine-de-television-religieuse-en-tunisie-pour-quoi-faire.html  

 

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