TUNISNEWS
Nr 567 du 06/12/2001 |
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هروب إلى الأمام في الخيار الأمني
تونس- التقرير السنوي لعام 2001
Human Rights Watch
الحكومة ترفض طلب المعارضة إصدار عفو عام
مدع ايطالي يطلب توجيه التهمة الي 7 تونسيين من القاعدة
تونس تتوقع صعود عبء خدمات الدين الخارجي
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Rassemblement de solidarité et de soutien aux prisonniers politiques tunisiens.
Le samedi 8 Décembre 2001 de 13H à 15H
à les Halles place fontaine des Innocents. Métro –RER Châtelet les Halles
Les prisonniers politiques et les défenseurs des droits de l’homme en Tunisie lancent un cri d’alarme
Depuis plus de 10 ans des milliers de prisonniers politiques ont étés soumis aux infamies inqualifiables du régime en place en Tunisie.
Après une décennie de léthargie, la société civile – et derrière elle la société toute entière- commence à reprendre le dessus.
La persévérance d’un millier de prisonniers d’opinion croupissant encore dans les prisons tunisiennes, et la détermination sans faille d’hommes et de femmes résolument opposés à la dictature, ont fini par ouvrir des brèches de plus en plus importantes dans la chape de plomb du régime tunisien.
Ce dernier, profitant des événements du 11 septembre , continue de faire la sourde oreille aux grèves de la faim itératives des prisonniers politiques ,et aux injonctions des organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile à l’intérieur comme à l’extérieur de la Tunisie.
Comptant sur l’impunité totale de laquelle il a joui jusqu’à présent , et sur un appui international supposé à sa politique, il continue son étouffement systématique des défenseurs des droits de l’homme qui sont la cible de surveillance rapprochée , et d’un harcèlement permanent. Tel est actuellement le cas du Dr Marzouki , de Maître Néjib Hosni ,de Maître B.Essid, des journalistes Taoufik Ben Brik et Sihem Ben Sedrine , et de tant d’autres. Le militant Mohammed Moaada continue quant à lui de partager leur sort au millier de prisonniers d’opinion.
Des pas décisifs ont étés franchis dernièrement par les victimes de la torture pour mettre fin à cette impunité, et il nous appartient à tous de contribuer à l’aboutissement de ces efforts.
Le courage des victimes de la torture qui ont surmonté leur douleur profonde pour témoigner publiquement de ce qu’ils ont subi est exemplaire .
L’ouverture, par la justice française, d’une instruction judiciaire sur des affaires de torture doit être saluée , et considérée comme le début de la fin de l’impunité.
Halte à l’impunité des tortionnaires ,et de leurs commanditaires.
Soutenons l’action des défenseurs des droits de l’homme en Tunisie.
Pour une amnistie générale en Tunisie.
Soyons nombreux au Rassemblement de solidarité et de soutien aux prisonniers politiques tunisiens.
Le samedi 8 Décembre 2001 de 13H à 15H à les Halles place fontaine des Innocents. Métro –RER Châtelet les Halles —————– Solidarité Tunisienne, UGTEF , CDPPT , OTLD |
LE CNLT ALERTE L’OPINION PUBLIQUE : LA FUITE EN AVANT SECURITAIRE DU REGIME EST DANGEREUSE. |
Fuite en avant dans le tout-sécuritaireTunis le 6 décembre 2001
Le CNLT est vivement préoccupé par les nombreuses violations aux droits humains enregistrées durant le mois écoulé ainsi que la multiplication des procès politiques. Aucun de ces procès n’a été conforme aux standards internationaux d’un procès équitable, la loi tunisienne en matière de respect des droits de la défense a été systématiquement bafouée. Certains suspects livrés par des pays tiers (notamment l’Italie), alors qu’ils étaient candidats au refuge politique, ont été instrumentalisés pour conforter la thèse de la lutte anti-terroriste, alors que leurs dossiers ne comportaient aucune preuve à charge, sinon le délit d’opinion.Séquestration, procès préfabriqués, torture dans les prisons, déni de droits élémentaires, gangstérisme de la police politique à l’égard des dissidents et des opposants sont autant de symptômes du délabrement de l’Etat de droit
.1- Séquestration
Khaled Ben Amor Rebai, qui a fini de purger une peine de quatre ans à laquelle il avait été condamné à Sfax et qui s’est achevée le 30 mai 2001 est, depuis lors, maintenu illégalement en détention à la prison civile de Tunis. Il avait été poursuivi pour les mêmes faits devant la cour d’appel de Tunis qui l’a relaxé le 26 juin 2001, en vertu de l’autorité de la chose jugée. Mais l’administration pénitentiaire continue de le séquestrer. M.Lassaad Baroudi serait dans la même situation. Pour sa part, M.Zouhayr Yacoub vient d’être libéré le 7 novembre 2001, après avoir été séquestré, dans des conditions similaires, durant plus de quatre mois à l’expiration de sa peine.
2- Procès politiques :
* La cour d’appel de Monastir a condamné le 19 novembre 2001 Abdelmoumen Belanes, militant du Parti communiste des ouvriers de Tunisie, à trois mois de prison ferme pour “ appartenance à une association non reconnue ” (le PCOT). Rappelons que les faits reprochésà Belanes, pour lesquels il a été condamné par contumace et fait opposition en octobre dernier, remontent à 1991 et sont prescrits au vu de la loi!
* Hamdi Zouari, ancien prisonnier politique qui a purgé une peine de dix ans de prison pour appartenance à “ Ennahdha ”, a comparu le 23 novembre 2001 devant le tribunal de première instance de Tunis qui l’a condamné à une peine d’un mois de prison ferme pour “ non-respect de la mesure de surveillance administrative ”.
*Mohamed Hanachi, ancien prisonnier politique qui a purgé une peine de trois ans et 7 mois de prison pour appartenance à “ Ennahdha ”, a été réincarcéré à la prison civile de Tunis le 29 octobre 2001, après avoir été informé qu’il lui restait à purger une peine d’un an, en exécution d’un jugement prononcé contre lui par contumace.
* La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, présidée par le juge Yeferni, a condamné le 21 novembre 2001 Lassad Khemiri à 7 ans pour participation à “ association de malfaiteurs ”. Rappelons que la chambre correctionnelle de Tunis qui avait examiné en juin 2000 son opposition à une condamnation de 9 ans par contumace pour les mêmes faits, l’avait relaxé pour prescription. Mais la garde nationale de l’Ariana l’a réincarcéré peu de temps après, arguant d’autres “ jugements par contumace ” – émanant cette fois d’une juridiction criminelle, donc non sujets à prescription – à son encontre.
*Le 21 novembre 2001, Mohamed Saidani a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, présidée par le juge Yeferni dans trois affaires différentes (2994, 2995, 2996) pour répondre de l’accusation de “ participation à association de malfaiteurs ”.
La cour a décidé le report de l’audience au 10 décembre 2001 en vue de procéder à une confrontation avec ses accusateurs. Une semaine plus tard, le 28 novembre 2001, Mohamed Saidani comparait dans deux autres affaires (10304 et 10305) et pour les mêmes faits devant le tribunal militaire et il est condamné à une peine globale de 20 ans de prison ferme. Mohamed Saidani a été livré par les autorités italiennes le 17 août 2001 après leur refus de lui accorder le refuge politique.
· L’affaire de l’enquête sur les circonstances de la mort suspecte dans les locaux de la garde nationale de la ville de Tozeur, le 20 août 2001, de Ali Agueb a été classée par le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tozeur, Taha Gouja. Pourtant, plusieurs interrogations pesaient dans cette affaire sur les agissements (refus de porter assistance au défunt qui a réclamé des soins durant des heures et en vain, selon des témoins) du chef de poste Abdellatif Lamloum ainsi que l’agent Mohamed Ben Zaara. Le CNLT exige la réouverture de l’enquête et l’application des dispositions de la loi 48 du 3 juin 1966. 3- Violences dans les prisons :
· Le directeur de la prison civile de Tunis, Slah Braham, s’est rendu coupable de violences sur la personne du prisonnier politique Abdellatif Bouhjila condamné en appel à 17 ans de prison pour appartenance au groupe “ El Ansar ”, et qui vient de voir ce jugement cassé par la cour de cassation. Transféré de la prison de Borj El Amri, Abdellatif Bouhjila a été accueilli le 17 novembre 2001 à son arrivée à la prison de Tunis par une agression caractérisée de la part du directeur de la prison, assisté dans sa besogne par quatre de ses agents. Bouhjila a entamé immédiatement une grève de la faim de protestation. En représailles, son père a été privé de sa visite le 30 novembre. · Le 20 novembre 2001, le prisonnier Fethi Ouerghi a entamé une grève de la faim en signe de protestation contre les violences dont il a été l’objet de la part d’un gardien de la prison en présence du directeur de la prison centrale de Tunis, Slah Braham. Fethi Ouerghi avait été livré par les autorités algériennes en 1993 et purge actuellement une peine de 19 ans pour “ appartenance à Ennahdha ” ; il est incarcéré à l’infirmerie de la prison en raison d’une infirmité grave occasionnée par les tortures qu’il avait subies dans les locaux de la “ sûreté de l’Etat ”. · Ridha Boukadi, qui purge une condamnation à perpétuité pour “ appartenance au mouvement Ennahdha ” à la prison civile de Tunis, a entamé une grève de la faim le 20 novembre pour protester contre les mauvais traitements et exiger l’accès aux soins médicaux. · Mounir Ghaith, en détention provisoire à la prison civile de Tunis, a fait l’objet lui aussi de mauvais traitements et de privation de soins alors qu’il souffre d’insuffisance cardiaque. · Le condamné à mort (droit commun) Sayed Arfaoui est, depuis le 26 septembre dernier, maintenu nuit et jour enchaîné, dévêtu, autour d’un arbre dans une cour intérieure de la prison civile de Tunis, parce qu’il a osé protester contre ses conditions inhumaines de détention. 4- Le chantage au passeport :
Les autorités tunisiennes usent du chantage au passeport pour mettre la pression sur les citoyens tunisiens résidants à l’étranger et taire leurs voix. Ceux qui ne se soumettent pas en sont privés. C’est ainsi que Kamel Jendoubi, président du CRLDH continue d’être arbitrairement privé de son passeport. Une affaire de délit d’opinion a été préfabriquée en Tunisie à son encontre et un mandat d’amener international lancé contre lui pour justifier ce déni d’un droit élémentaire. Par ailleurs, le directeur de la chaîne TV “ Al Mustaquilla ”, s’est vu refuser dernièrement par l’ambassade de Tunisie à Londres le renouvellement de son passeport. 5- Nouvelle campagne contre “ Al Mustaquilla ”
Le journal gouvernemental “ La presse ” vient de lancer une campagne de diffamation contre la chaîne “ Al Mustaquilla ”, l’accusant sans la moindre preuve d’être financée par “ Al Qaida ”. Après leur échec à faire fermer la station par l’ITC (organe de l’audiovisuel anglais auprèsduquel une plainte tunisienne a été déposée en juillet dernier par l’intermédiaire du juge désormais célèbre Jedidi Ghani ) qui les ont déboutées en septembre 2001, les autorités tunisiennes tentent de salir cette chaîne – qui a joué un rôle exemplaire dans la promotion de la liberté d’expression en Tunisie ces derniers mois en ouvrant ses ondes aux opposants tunisiens – en l’assimilant à une association terroriste. Il est vrai que “ Al Mustaquilla ” terrorise le régime tunisien. 6- Persécution des défenseurs des droits humains, des syndicalistes et des opposants.
· Suite à la grève organisée par les étudiants de l’Institut Bourguiba des langues vivantes le 29 novembre 2001, la police a investi l’enceinte universitaire et violemment matraqué les étudiants. La chasse aux étudiants s’est poursuivie jusqu’aux ruelles attenantes à l’établissement et aux stations de bus où les étudiants cherchaient refuge. Le syndicaliste Hatem Ben Ali a été interpellé au district d’El Menzah puis relâché en fin d’après-midi. · Le journaliste Taoufik Ben Brik, membre fondateur du CNLT, fait l’objet ces derniers temps d’une persécution en signe de représailles à ses récentes déclarations dans divers médias étrangers. Le 23 novembre 2001, la voiture de son épouse a été saccagée. Ses lignes de téléphone, fax et GSM sont toujours coupées depuis. · Le Dr Moncef Marzouki, président du Parti du congrès pour la république (CPR) continue à faire l’objet de harcèlement policier. Des policiers en civil exercent sur lui une surveillance collante et le suivent dans tous ses déplacements afin de mettre la pression sur lui et de l’isoler socialement. 7- Persécution du CNLT
Le CNLT attend toujours que le Tribunal administratif statue sur sa plainte pour abus de pouvoir contre le ministre de l’Intérieur déposée en avril 1999. Ce dernier a dénié, sans motif, au Conseil son droit à l’existence légale. Les persécutions à l’encontre du Conseil des libertés et de ses dirigeants se sont multipliées ces derniers temps : · Le 18 novembre 2001, alors que se tenait une réunion des structures du Conseil, le quartier a été bouclé par plusieurs dizaines de policiers en civil qui ont empêché certains dirigeants de rejoindre la réunion. · La surveillance policière s’est renforcée devant le siège du CNLT et de nombreux policiers postés à l’entrée contrôlent et intimident les visiteurs. Les lignes de téléphone sont coupées. La correspondance ainsi que la messagerie électronique sont confisquées. · Plusieurs militants, comme maîtres Néjib Hosni et Hédi Manai subissent une surveillance policière collante. · Plusieurs militants sont toujours interdits de quitter le territoire, comme Sadri Khiari et Mohamed Ali Bédoui ou privés de passeport, comme Néjib Hosni. · Le 4 décembre au soir, la voiture de Sihem Bensedrine a été vandalisée alors qu’une garde policière étoffée surveillait la maison. Le téléphone et la ligne Internet sont toujours coupés. · Les lignes de téléphone des membres du CNLT sont abusivement coupées (Ali Ben Salem, Néjib Hosni, Omar Mestiri), ou perturbées (Sadri Khiari, Ahmed Smii, Mohamed Talbi…) Le CNLT qui s’élève avec la plus grande vigueur contre toutes ces atteintes aux libertés et au droit, alerte l’opinion publique sur les dangers que présente cette politique de fuite en avant et appelle les autorités publiques à engager une politique de restauration de l’état de droit, seul garant de la sécurité et de la stabilité.
Pour le Conseil,
La Porte-parole Sihem Bensedrine |
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هروب إلى الأمام في الخيار الأمني
يعبر المجلس الوطني للحريات بتونس عن عميق انشغاله من جراء تكاثر الانتهاكات المسجلة خلال الأسابيع الماضية في مجال حقوق الإنسان و كذلك نظرا لتكاثر المحاكمات السياسية التي لم تخضع لمواصفات المحلكمة العادلة المعتمدة دوليا و التي سجلتأثناءها خروقات خطيرة لحق الدفاع.وضعيات حجز بالسجن :
الاعتداءات على المساجين :
الإيقاف و المحاكمات :
اعتداءات الأمن و مضايقاته :
المساومة بواسطة جواز السفر : تواصل السلطة التونسية ضغطها علىالحقوقيين و المعارضين بالهجرة بمساومتهم في حقّهم في جواز السفر. كما رفضتالسفارات التونسية تجديد جواز سفر السيدين خميس الشماري (باريس) و الهاشمي الحامدي (لندن).
حملة جديدة على قناة « المستقلة » : شنّت صحيفة « لابراس » الحكومية حملة ضدّ قناة « المستقلة » زاعمة أنّها مموّلة من طرف تنظيم « القاعدة »، بغاية إلصاق تهمة الإرهاب بها، في مسعى كيدي واضح بأسلوب يفتقد للمصداقية – و لا تخفى المرامي الحقيقية للسلطة في سعيها للنيل من وسيلة إعلام تلعب دورا مهمّا في تمكين الأصوات المعارضة المقموعة من التعبير الحرّ. و إذ ينددّ المجلس بهذه الانتهاكات و التجاوزات في حق العديد من المواطنين والحقوقيين, فإنه يدعو السلط إلى إيقاف هذه الحملة القمعية و فتح بحث في شأنهالتتبع مرتكبيها بواسطة العدالة و سنّ قانون العفو التشريعي العام الذي ما انفكّ المجلس و عديد التنظيمات السياسية و الحقوقية تطالب به.
الناطقة باسم المجلس : سهام بن سدرين |
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مراقبة حقوق الانسان – Human Rights Watch
تونس- التقرير السنوي لعام 2001
التطورات في مجال حقوق الإنسان
احتل صدارة التطورات في تونس خلال العام المنقضي كفاح النشطاء التونسيين في سبيل إحقاق الحق في الاجتماع وفي المجاهرة بالرأي حول انتهاكات حقوق الإنسان في البلاد. وساهمت المواجهات العلنية، التي شملت إضرابات عن الطعام كان لها صدى لدى الرأي العام وقام بها سجناء سياسيون وناشطون ممن فرضت عليهم قيود قضائية، في الإفراج عن عدد من السجناء وفي قرار الحكومة إعادة جوازات السفر وحق السفر إلى محامين وناشطين بارزين في مجال حقوق الإنسان بعد سنوات من حرمانهم من هذا الحق. ولكن الحكومة ظلت ترفض أي انتقاد علني وتجرم أي أنشطة سياسية « غير مرخص بها ». وكان من أجلى مظاهر انعدام التعددية السياسية إعادة انتخاب الرئيس زين العابدين بن علي لولاية رابعة في 24 أكتوبر/تشرين الأول 1999 بنسبة 99.4 بالمائة من الأصوات، وفوز حزب « التجمع الدستوري الديمقراطي » الحاكم بأربعة وتسعين بالمائة من الأصوات في الانتخابات البلدية في 28 مايو/أيار 2000. ولا يعزى تزايد حالات الاحتجاج طوال العام إلى أي تزايد في درجة التسامح الرسمي، وإنما يُعزى إلى بروز روح جديدة من التحدي الناجم عن شعور الكبت والإحباط بسبب انعدام الحقوق الأساسية. وأخضع معظمهم لمراقبة بوليسية مشددة ومخيفة؛ إذ ألقي القبض في 28 أغسطس/ آب على السجين السابق حمادي رمضان لرفضه الخضوع لإجراءات المراقبة الإدارية. وكانت السلطات أبلغته أول الأمر أن المراقبة الإدارية على الأشخاص الذين أفرج عنهم بموجب العفو الصادر في نوفمبر/تشرين الثاني 1999 قد ألغيت؛ ولكنها قالت بعد ذلك إنها قد أصبحت سارية المفعول من جديد. وفرض عليه التوقيع يومياً لدى مركز للشرطة على بعد اثني عشر كيلومتراً من مقر إقامته. ولكن حمادي رمضان رفض الامتثال خوفا من عدم التمكن من تحصيل رزقه تحت هذه الظروف. وظلت السلطات مصممة على إحباط الجهود الرامية إلى إنشاء وتطوير جمعيات مستقلة قادرة على انتقاد الحكومة. فقد استمرت في رفض منح الترخيص القانوني « للتجمع من أجل بديل دولي للتنمية »، وهو منظمة غير حكومية، و »المجلس الوطني للحريات في تونس »، وهو جمعية لرصد أوضاع حقوق الإنسان، الأمر الذي يجعل من أنصار هاتين الجمعيتين عرضة للتوقيف والحبس بتهمة الانتماء لمنظمات « غير مرخص بها ». وقد أفرج عن جلال الزغلامي آخر الأمر في 15 مايو/ أيار بعد أن خفضت محكمة الاستئناف مدة عقوبته آخذةً في الاعتبار المدة التي قضاها رهن الاحتجاز بانتظار المحاكمة. واستمرت المضايقات خلال العام دون هوادة ضد عدد من النشطاء السياسيين وعائلاتهم. فقد بدأت نادية الهمامي، وهي في السابعة عشرة من العمر، ونجوى الرزقي إضراباً عن الطعام في 28 يونيو/حزيران للمطالبة بوقف المضايقات التي تمارسها السلطات ضدهما وضد عائلتيهما لكون الأولى ابنة حمة الهمامي والثانية زوجة عبد الجبار المدوري، وكلا الرجلين محكوم عليهما بالسجن بسبب عضويتهما في حزب العمال الشيوعي التونسي. ومن هذه المضايقات أن السلطات استمرت في حرمان نادية وشقيقتيها أسيمة، التي تبلغ من العمر إحدى عشرة سنة، وسارة، التي لم تتجاوز الشهر الحادي عشر، من جوازات سفرهن، وذلك على ما يبدو بسبب الأنشطة السياسية التي يمارسها والدهن حمة الهمامي ووالدتهن محامية حقوق الإنسان راضية النصراوي. وكان حمة الهمامي، وهو من النشطاء السياسيين المسالمين، تعرض للتعذيب وسوء المعاملة أثناء قضائه عقوبات سابقة في السجن. وقد توارى عن الأنظار منذ أن حوكم غيابياً وحُكم عليه في يوليو/ تموز 1999 بالسجن أكثر من تسعة أعوام بعدة تهم، منها ثلب النظام العام، وترويج أنباء زائفة وعقد اجتماعات بدون رخصة. وقد أوقفت نادية الهمامي إضرابها عن الطعام بعد ثلاثة عشر يوماً عملاً بنصيحة الأطباء. أما نجوى الرزقي، التي اختبأ زوجها أيضا بعد الحكم عليه بعقوبة مماثلة لعقوبة حمة الهمامي في المحاكمة ذاتها في يوليو/ تموز 1999، فقد سبق أن ألقي عليها القبض عدة مرات؛ وقد اضطرت لوقف إضرابها عن الطعام بعد عشرين يوماً. وفي يونيو/حزيران انتقد الرئيس بن علي مؤسسة التلفزة الرسمية بسبب تقصيرها في الاستجابة لمشاغل المواطنين وفي مواكبة تطلعاتهم، وعدم إتاحتها مجالاً للتعددية الفكرية ولتنوع الآراء. إلا أن التلفزيون والإذاعة، وهي أيضا ملك للدولة، ظلا مجرد لسان حال للنظام، ولم يحدث أن أتاحا فرصة التعبير لمنتقدي الحكومة أو لدعاة حقوق الإنسان. |
Le Congrès Pour la République |
Dépêche urgente
Face à l’intensification des opérations militaires et des attaques massives et systématiques contre le peuple palestinien, le Congrès Pour la République consterné par le sort tragique de ses frères palestiniens : -condamne fermement le terrorisme d’Etat pratiqué à grande échelle par « Israël » qui s’est arrogé illégitimement le droit de classer les autorités palestiniennes comme une entité soutenant le terrorisme, – s’indigne du silence coupable des gouvernements arabes qui ne fait qu’encourager les exactions commises en Palestine, – appelle les peuples arabes et musulmans à soutenir leurs frères palestiniens dans cette tragique épreuve, – demande l’intervention de l’ONU et la mise en place des mesures indispensables à la protection du peuple palestinien. Pour le CPR Le responsable de l’information : Chokri Hamrouni Contacts : 06 10 83 07 44 / 01 39 84 24 80 |
LA TAP SE MET A LA LECTURE DES « OUVRAGES » PUBLIES A L’ETRANGER…
LA « TASS » DE CARTHAGE RENOUE AVEC LES METHODES EXCECRABLES DU DEBUT DES ANNEES 90…ET RE-PUBLIE DES EXTRAITS « BIEN CHOISIS » D’UN DES CENTAINES DE LIVRES PUBLIES EN OCCIDENT APRES LES EVENEMENTS TRAGIQUES DU 11 SEPTEMBRE. LES SCRIBES DE CETTE « AGENCE DE PRESSE OFFICIELLE » ONT PONDU DERNIEREMENT LE TORCHON SUIVANT :
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Rached Ghannouchi, inspirateur d’actes terroristes(TAP) 05/12/2001– « Au nom d’Oussama Ben Laden », tel est le titre d’un ouvrage de Roland Jacquard, expert auprès de l’ONU et président de l’Observatoire International du Terrorisme. L’auteur analyse dans cet ouvrage la mouvance de l’internationale terroriste islamiste, citant notamment, parmi les six principaux chefs intégristes et inspirateurs d’actes terroristes, Rached Ghannouchi, qu’il présente comme étant le « guide des islamistes nord-africains » et « l’un des promoteurs du panislamisme maghrébin ». Ghannouchi a »aidé le FIS algérien à rencontrer des bailleurs de fonds au sein des monarchies arabes à la veille de la guerre du Golfe ». Soulignant que la mouvance et l’internationale terroriste islamiste « ont des exigences aussi vagues que leurs structures apparentes », l’auteur note que les leaders intégristes qui »refusent de s’affirmer en tant que chefs », usent du double langage et « feignent souvent hypocritement d’ignorer la violence qu’ils suscitent… ». Auteur de nombreux autres ouvrages de référence dont entre autres « les dossiers secrets du terrorisme », Roland Jacquard souligne à cet égard que dans la plupart des pays sous développés, la référence a des valeurs religieuses non discutables ou dites universelles rend Il n’existe aucune échéance électorale, aucun projet concret. Les militants eux-mêmes n’ont en général aucune exigence politique quant à leur avenir si ce n’est celle que leur soufflent leurs chefs, notamment des thèmes sommaires comme l’instauration d’un régime islamiste dans les pays arabes. Ce flou qui n’a rien d’artistique et qui est entretenu à dessein, écrit-il, est à l’origine de la docilité et de la soumission des activistes islamistes. (SOURCE : www.tunisie.com) Commentaire : Nous attendons impatiemment la suite des « lectures choisies » des fonctionnaires de la TAP et bien sûr, la réponse de M. Ghannouchi à cette dépêche. |
APRES LA TAP, VOICI « LA PRESSE »… |
Les intégristes tunisiens dans le collimateur des services antiterroristes étrangers
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LES PIRES ZELATEURS DE STALINE, ENVER KHOUJA, CEAUCESCOU, KIM IL SUNG ET AUTRES SADDAM FONT PALE FIGURE DEVANT « LES ELUS DU PEUPLE TUNISIEN » DE CE MOIS DE DECEMBRE 2001…. PERLES PARLEMENTAIRES TUNISIENNES SANS PRECEDANT… Mmes ET Messieurs, RETENEZ BIEN LES NOMS DE CES ZELATEURS… Ben Ali est un acquis national et même l’acquis national le plus cher», dira M. Abdellatif Ben Mekki. |
Des députés appellent à une nouvelle candidature de Ben Ali
Vingt-huit députés devaient prendre la parole pour débattre du projet de budget de la Présidence de la République. Les députés ont exprimé leur fierté quant à la marche résolue de la Tunisie sur la voie du progrès et de la prospérité, se félicitant des choix judicieux du Président Ben Ali et de la réussite sans pareille dont se prévaut notre pays sous sa conduite éclairée. Relevant le niveau de stabilité, de sécurité et de quiétude atteint, les députés ont rendu hommage à l’action menée par la Présidence de la République à tous les niveaux, au profit de toutes les catégories sociales et de toutes les régions du pays. Tous les intervenants ont rendu grâce à l’action sans relâche menée par le Chef de l’Etat dans tous les domaines économique, politique, social, culturel, sur la base du programme présidentiel d’avenir, réaffirmant leur attachement à sa personne et l’exhortant à continuer à diriger le pays pour le mener à bon port. Les députés ayant pris la parole ont, un à un, appelé le Président Ben Ali à accepter de se présenter pour un nouveau mandat lors de la prochaine élection présidentielle, afin de poursuivre l’œuvre de développement engagée avec réussite, depuis le Changement, sur la voie de l’excellence et de la modernité. Marquant l’importance de la bataille nationale menée en faveur de l’emploi, sous la houlette du Président Zine El Abidine Ben Ali, les députés ont salué avec force l’action du Fonds national de l’emploi «21-21», qui ouvre, devant d’importantes franges de la jeunesse, l’opportunité d’accéder à un emploi digne ou la possibilité de fonder une entreprise, tout en mettant en place des programmes de formation en faveur des demandeurs d’emploi, ce qui en a déjà fait un modèle à l’échelle internationale. Plus jeune député, Mlle Lobna Ghayaza a rappelé l’importance de l’emploi pour ceux de sa génération dont c’est le premier souci, souhaitant voir le FNE mettre sur pied une véritable banque d’idées de projets à la disposition des candidats promoteurs. Plusieurs députés ont loué l’expérience du Fonds de solidarité nationale pour relever les importantes réalisations qu’il a permis dans toutes les régions du pays. Allant plus loin, le député Mohamed Tr o u d i, enregistrant le nombre important de demandes d’intervention adressées au «26-26», propose de lui assurer une meilleure alimentation grâce à un plus grand appel aux donateurs. Le député lance l’idée de deux journées nationales annuelles de solidarité. Les députés se sont, dans la foulée, posé des questions sur la suite donnée au projet présidentiel de Fonds mondial de solidarité, se félicitant à nouveau de l’unanimité qu’il avait recueillie auprès des Nations unies. «Oasis de paix et de sécurité, notre pays est devenu un modèle à l’échelle internationale», lancera Mme Saïda Agrebi à propos du FMS, avant de rendre hommage à l’initiative du Président Ben Ali de fonder une chaire universitaire de dialogue des civilisations et des religions, initiative, dira-t-elle, qui vient matérialiser les choix présidentiels de pondération, d’ouverture et de tolérance. M’hamed JAIBI (Source: Journal “la Presse” du 5 décembre 2001)
http://www.tunisie.com/LaPresse/pr051201.pdf
TRADUCTION
«Ben Ali est une catastrophe nationale et même la catastrophe nationale le plus grave depuis l’indépendance», dira M. Abdellatif Ben Mekki.
«Un quatrième mandat pour le général Ben Ali, a lancé Mme Faouzia Chakroun Abid, nuit à l’intérêt supérieur de la patrie». Vingt-huit députés devaient prendre la parole pour débattre du projet de budget de la Présidence de la République. Les députés ont exprimé leur colère quant à la marche résolue de la Tunisie sur la voie du sous-développement politique et de la médiocrité, fustigeant les choix policiers du général Ben Ali et de la dictature sans pareille que subit notre pays sous sa conduite despotique arriérée. Relevant le niveau de corruption, de népotisme et de brutalité policière atteint, les députés ont condamné la répression féroce menée par la Présidence de la République à tous les niveaux, contre tous les militants des droits humains et toutes les organisations indépendantes du pays. Tous les intervenants ont crié halte à l’action policière sans relâche menée par le chef de l’Etat dans tous les domaines économique, politique, social, culturel, sur la base du programme dictatorial d’avenir, réaffirmant leur rejet de sa personne et l’exhortant à quitter le pays qu’il est en train de mener au précipice. Les députés ayant pris la parole ont, un à un, appelé le président Ben Ali à démissionner et de ne pas se présenter pour un nouveau mandat lors de la prochaine élection présidentielle, afin de mettre fin à l’œuvre de destruction de la société civile engagée depuis le Coup d’Etat du 7 novembre 1987, une voie qui ne mène qu’à la corruption et à la médiocrité. Le député, Hédi Chaïr a, dans cette optique, proposé que la Chambre des Députés se charge concrètement de procéder à la destitution du président. «Un quatrième mandat pour le président Ben Ali, a lancé Mme Faouzia Chakroun Abid, nuit à l’intérêt supérieur de la patrie». «Ben Ali est une catastrophe nationale et même la catastrophe nationale la plus sévère depuis l’indépendance», dira M. Abdellatif Ben Mekki. Marquant la férocité de la bataille policière menée contre les opposants et les militants pour les libertés civiles, sous la houlette du général Zine El Abidine Ben Ali, les députés ont condamné avec force le manque de transparence dans la gestion du soi-disant « du Fonds de solidarité nationale «26-26», qui ouvre, devant d’importantes franges de la mafia au pouvoir l’opportunité d’accéder à un statut « digne » ou la possibilité de fonder une entreprise, tout en mettant en chantier de nouveaux palais présidentiels, ce qui en a déjà fait une honte à l’échelle internationale. Plus jeune députée, Mlle Lobna Ghayaza a rappelé l’importance de la lutte pour les libertés civiles pour ceux de sa génération dont c’est le premier souci, souhaitant voir le CNLT mettre sur pied une véritable banque d’idées de projets à la disposition des candidats à la présidentielles 2004. Plusieurs députés ont regretté l’expérience du soi–disant “Fonds de solidarité nationale » pour condamner les importantes malversations qu’il a permis dans toutes les sphères du pouvoir. Allant plus loin, le député Mohamed Tr o u d i, enregistrant le nombre important de demandes adressées au «26-26» par les familles mafieuses qui gouvernent le pays, propose sa liquidation pure et simple. Le député lance l’idée de deux journées nationales annuelles de protestation contre la torture et la dérive sécuritaire du régime. Les députés se sont, dans la foulée, posé des questions sur la suite donnée au projet présidentiel de liquidation de toute forme d’opposition à son régime soulignant les inquiétudes exprimées par la commission des droits de l’homme des Nations unies. «Pays de répression, gouverne par les services de sécurité, notre régime est devenu une honteuse exception à l’échelle internationale», lancera Mme Saïda Agrebi à propos des agressions subies par certains opposants, avant de condamner l’initiative du général Ben Ali de briser toute tentative et toute forme de contestation, initiative, dira-t-elle, qui vient matérialiser les choix sécuritaires du président, son refus de la moindre ouverture et son intolérance. M’hamed JAIBI (traduit de la langue de bois par Omar Khayyam) Source le forumde TENeZINE
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Sept terroristes islamistes présumés vont être inculpés par la justice italienne
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mercredi 5 décembre 2001, 12h50
MILAN (AP) — Un procureur italien a demandé à un tribunal d’inculper sept terroristes islamistes présumés soupçonnés d’être lié à Al-Qaïda, le réseau terroriste d’Oussama ben Laden.
مدع ايطالي يطلب توجيه التهمة الي 7 تونسيين من القاعدةميلانو – ا ب – طلب مدع إيطالي من محكمة ان توجّه الاتهام الي سبعة تونسيين، مُمهّداً للمحاكمة الأولي في ايطاليا لناشطين إسلاميين يُشتبه في انتمائهم الي الشبكات الارهابية المرتبطة بإسامة بن لادن.واعتُقل التونسيون، وبينهم شخص يعتقد مسؤولون انه اُرسل من أفغانستان للإشراف علي العمليات الإرهابية لبن لادن في أوروبا، بين نيسان (ابريل) وتشرين الأول (اكتوبر) الماضيين. ووجّهت اليهم اتهامات بصلات بعمل إجرامي، وتزويد وثائق مزورة والسعي الي الحصول علي أسلحة ومتفجرات ومواد كيماوية ونقلها. ويعتبر المدعي في مدينة ميلانو ستيفانو دامبروسو – الذي يتولي التحقيق وطلب توجيه الاتهامات – ان الرجال السبعة لم يكونوا علي علاقة مباشرة باعتداءات 11 ايلول (سبتمبر)، ولكنهم جميعاً جزء من القاعدة . وورد اسم مُشتبه فيه ثامن، وهو ليبي اعتُقل في المانيا ورُحّل الي ايطاليا الشهر الماضي، في التحقيق الذي يُشرف عليه دامبروسو. لكن الليبي لم يرد في لائحة الاتهام المطلوبة ضد التونسيين السبعة. ولم يكن المدعي في مكتبه أمس وتعذر الحصول علي توضيح منه. لكن وسائل إعلام ايطالية كتبت ان الليبي مُنح مزيداً من الوقت لتحضير دفاعه بعدما رُحّل الي ايطاليا في 32 تشرين الثاني (نوفمبر) الماضي. وحُدد 02 كانون الاول (ديسمبر) موعداً لجلسة أولية لتقرير موضوع توجيه الاتهام وتحديد موعد المحاكمة. وبين الذين سيُحاكمون السيد سامي بن خميس، الذي يُزعم انه زعيم الخطط الارهابية لبن لادن في أوروبا. ويُعتقد انه قابل في اسبانيا في وقت سابق من هذه السنة الخاطف الانتحاري محمد عطا. ويقول محققون ايطاليون انهم كشفوا أدلة علي تعاون بين خلايا القاعدة في دول أوروبية عدة، بينها المانيا وفرنسا واسبانيا وبلجيكا. واشتكي دامبروسو من ان بلجيكا رفضت ان تعتقل تونسياً يحمل الجنسية البلجيكية وترحّله الي ايطاليا علي رغم انه يُعتقد انه جزء من الشبكات الاوروبية لبن لادن (المصدر: صحيفة الحياة ليوم الخميس 6 ديسمبر 2001) |
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تونس: محمد علي القليبي (نقلا عن الشرق الأوسط ليوم 6 ديسمبر 2001) رئيس الوزراء التونسي ينفي وجود سجناء سياسييننفي رئيس الوزراء التونسي محمد الغنوشي وجود سجناء سياسيين، في رد علي نواب المعارضة في البرلمان الذين طلبوا سن عفو اشتراعي عام . واعتبر الغنوشي، الذي كان يتحدث أمس في اطار المناقشات السنوية للموازنة الجديدة، ان كل من قاضتهم المحاكم التونسية كانوا متورطين في قضايا الحق العام، في اشارة غير مباشرة الي ناشطي حركة النهضة المحظورة الذين حوكموا في مطلع التسعينات.وتساءل: من المقصود بهذا المطلب (العفو العام)؟ هل هم الذين حوكموا من أجل جرائم الحق العام وترويع الناس واستخدام مواد كيماوية لتشويه الأجساد؟ . وتقدر منظمة العفو الدولية عدد السجناء السياسيين بنحو ألفي سجين غالبيتهم من الإسلاميين. وأثار موضوع العفو العام تراشقاً بين نواب المعارضة ونواب الحزب الحاكم الذين عارضوا فكرة العفو، وقال أحدهم: لا يعقل والعالم يقاوم الارهاب ان نقوم نحن بإطلاق الارهابيين من السجون . كذلك حمل نواب التجمع الديموقراطي الدستوري علي الدعوات الرامية للفصل بين الدولة والحزب الحاكم واعتبروا انها تخطط لإبعاد الرئيس بن علي عن رئاسة التجمع . (المصدر: صحيفة الحياة ليوم الخميس 6 ديسمبر 2001)
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تونس تتوقع صعود عبء خدمات الدين الخارجي |
تونس ـ رويترز: أظهرت بيانات رسمية أمس ان قيمة مدفوعات الدين الخارجي المستحقة على تونس في العام المقبل سترتفع بنسبة ثماني في المائة الى 420.2 مليار دينار (678.1 مليار دولار). ومن المنتظر ان تبلغ نسبة خدمة اعباء الدين 9.16 في المائة في عام 2002 مقارنة مع نسبة 8.16 في المائة في عام 2001 عندما قدرت قيمة مدفوعات الدين بنحو 240.2 مليار دينار. وتعبر نسبة خدمة اعباء الدين عن اجمالي مدفوعات الفائدة المستحقة على الدين ومدفوعات اصل الدين كنسبة مئوية من عائدات التصدير. وغالبا ما يرى الاقتصاديون ان تلك النسبة مقبولة لمديونية البلاد عندما تكون اقل من 20 في المائة. |
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