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Cordialement, Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org)
Un Tunisien présumé proche d’Al-Qaïda vit à Zurich
ATS, le 4 juillet 2007 à 16h59
Zurich (ats) Un Tunisien de 37 ans habitant Zurich aurait des liens avec l’organisation terroriste Al-Qaïda. Il se trouve sur une liste de la Confédération comprenant 220 personnes liées au réseau islamiste. L’office des habitants de la ville de Zurich a confirmé à l’ATS l’information parue mercredi dans le « Blick » selon laquelle le Tunisien est annoncé à Zurich depuis une année. Selon le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), au moins une autre personne figurant sur la liste vivrait en Suisse. L’homme qui séjourne à Zurich a été condamné à quatre ans de prison pour participation à une organisation criminelle en 2002 à Milan. On lui avait alors reproché des liens avec l’organisation terroriste algérienne « Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) ». Le GSPC, qui a fait allégeance à Al-Qaïda, s’est rebaptisé Branche armée d’Al-Qaïda au Maghreb islamique en janvier 2007.
Marié à une Suissesse? Les raisons pour lesquelles l’homme a pu s’enregistrer à Zurich ne sont pas claires. Il se pourrait qu’il se soit marié à une Suissesse. On ne sait pas si les autorités ont l’intention de l’arrêter. Elles n’ont pas voulu s’exprimer à ce sujet. Les personnes mentionnées sur la liste « Al-Qaïda » de la Confédération n’ont normalement ni le droit de pénétrer en Suisse ni de traverser le pays. Il n’y a pas de mandat d’arrêt contre eux, mais leurs comptes peuvent être bloqués et on peut leur interdire d’acheter du matériel militaire. Selon le SECO, 56 comptes contenant quelque 25,5 millions de francs sont actuellement gelés à ce titre en Suisse. La liste a été élaborée à partir d’informations provenant du Conseil de sécurité de l’ONU. Il existe également une liste « Talibans » qui contient 142 noms. Elles sont régulièrement actualisées.
(Source : www.tsr.ch , le 5 juillet 2007)
Départ d’un vol d’une compagnie tunisienne après un blocage à Paris
AFP, jeudi 5 juillet 2007 PARIS – Un vol Paris-Djerba de la compagnie tunisienne Karthago airlines, bloqué à Paris depuis mercredi soir pour des raisons de sécurité, a finalement pu partir jeudi vers 12H00 (10H00 GMT), après un changement d’appareil, a-t-on appris de sources aéroportuaires. Le départ de l’avion, qui devait initialement quitter l’aéroport parisien d’Orly à 18H50 (16H50 GMT) mercredi, avait été annulé après que la compagnie tunisienne eut découvert un problème d’extincteur sur le moteur gauche de l’appareil, a-t-on ajouté de même source. Dans la nuit, les 138 passagers du vol ont du être transférés, à bord de trois bus, d’Orly, au sud de Paris vers l’aéroport de Roissy, au nord de Paris, pour y prendre un autre appareil envoyé de Tunis. Selon ces mêmes sources, le décollage a été encore retardé par un contrôle inopiné sur cet appareil effectué par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile). L’avion a finalement décollé jeudi peu avant midi. Un précédent incident s’était produit en vol le 12 février 2006 sur un charter Djerba-Paris de cette compagnie. Peu après le décollage, les masques à oxygène étaient tombés, la température avait chuté et une odeur de brûlé s’était fait sentir. L’avion avait fait demi-tour. Suite à cet incident, 70 des 150 passagers avaient engagé une action en justice pour faire valoir leur « préjudice d’angoisse » et obtenir réparation. Ils ont finalement conclu en avril 2007 un accord financier confidentiel et retiré leur requête.
Au moins 20 clandestins subsahariens périssent au large des côtes tunisiennes
Associated Pres, le 4 juillet 2007 à 19h05 TUNIS (AP) — Les corps d’au moins 20 migrants clandestins originaires d’Afrique subsaharienne ont été repêchés ces derniers jours après le naufrage de leur embarcation le week-end dernier au large des côtes tunisiennes, a rapporté mercredi le quotidien tunisien « Achourouk ». Selon le journal, le drame qui serait dû à une surcharge, s’est produit non loin de la localité de Ben Guerdane, dans le sud tunisien, près de la frontière libyenne. Parmi les victimes se trouvent des hommes et des femmes de divers âges. Les corps des naufragés, qu’il a été impossible d’identifier, ont été repêchés sur plusieurs jours par les gardes-côtes tunisiens et enterrés dans le cimetière de la ville. Le ratissage de la zone se poursuit à la recherche d’éventuels autres cadavres. Ces derniers mois, les unités de la marine tunisienne ont intercepté ou secouru plusieurs embarcations en proie aux intempéries dans les eaux internationales, en raison soit de leur vétusté soit de leur surcharge ou des intempéries. Les clandestins, dans leur majorité des ressortissants de pays maghrébins et subsahariens, partent généralement du littoral libyen pour gagner les côtes italiennes. En Tunisie, la presse locale fait fréquemment état, surtout depuis l’amélioration des conditions climatiques, de tentatives avortées de jeunes sur le point de prendre la mer pour gagner les îles italiennes de Lampedusa et Linosa, proches du littoral tunisien et cibles préférées des embarcations de clandestins. Associated Press
Que peut faire le nouveau bâtonnier ?
Par: Ridha KEFI L’élection de Me Béchir Essid au poste de bâtonnier de l’Ordre des avocats a été, pour beaucoup, une réelle surprise. Et pour cause : l’heureux élu a déjà occupé ce poste pendant trois ans, entre 2001 et 2004, et son mandat fut marqué par une rupture du dialogue entre l’organisation professionnelle et le pouvoir politique. Sa réélection, qui plus est par un écart de 108 voix par rapport à son principal concurrent, Me Charfeddine Dhrif, candidat proche du RCD (parti au pouvoir), ne risque-t-elle pas de tendre davantage les relations, déjà assez tendues, entre la profession et les autorités publiques ? Celles-ci, qui ne cessent de reprocher aux avocats la politisation excessive de leur mouvement, ne risquent-elles pas de voir dans la réélection de Me Essid, qui est une figure de l’opposition radicale, une réaction de dépit voire un acte de protestation ? Certains le craignent sérieusement. Nous ne voulons pas porter de jugement sur la personne de Me Essid. Ce dernier est un vieux routier de la profession. Et même si nous ne partageons pas certaines de ses positions politiques, notamment son panarabisme désuet et anachronique, nous ne pouvons que louer sa rigueur morale, souvent soulignée par ses pairs. En votant pour lui, beaucoup de ses jeunes collègues ont peut-être vu en lui le modèle de l’homme qui ne transige pas avec les principes. Ils ont peut-être voulu aussi rendre hommage à son parcours politique, qui l’a amené plusieurs fois en prison, sous l’ancien et le nouveau régime. Mais ces qualités humaines et professionnelles que l’on attribue à Me Essid, et dont on peut estimer qu’elles existent aussi chez d’autres de ses collègues, suffiraient-elles à justifier sa réélection à un poste aussi important, aussi «exposé» et qui exige autant de probité que de modération, autant de flexibilité que de sens du compromis. Car, le nouveau bâtonnier va devoir prendre part bientôt à des négociations avec les autorités publiques sur des sujets aussi délicats que le statut de l’avocat, l’élargissement de son champ d’activité, sa prise en charge par le système d’assurance maladie, l’amélioration de sa situation matérielle, etc. Me Essid est-il le mieux placé pour faire avancer la cause des avocats et obtenir les meilleurs avantages pour eux, sachant que son prédécesseur, Me Abdessatar Ben Moussa, longtemps présenté comme un homme du compromis, n’y est pas parvenu ? Certains en doutent sérieusement… L’élu a certes eu l’intelligence – et le doigté – de placer son second mandat sous le signe du «dialogue profond, objectif et global avec toutes les instances officielles», affirmant, dans sa première déclaration à la presse, que «le dialogue est (sa( conviction et la négociation (sa( méthodologie» (voir »Le Temps » du 3 juillet). Mais, au-delà des bonnes intentions de Me Essid, dont nous n’avons aucune raison de douter, ne pourrait-on pas craindre que les circonstances moyennement agitées de sa réélection et la rigidité intellectuelle que beaucoup lui reprochent ne braque davantage ses détracteurs, qui sont nombreux à l’intérieur et à l’extérieur du Conseil ? Cela n’aurait-il pas pour conséquence de renvoyer aux calendes grecques les négociations tant attendues sur l’avenir de la profession d’avocat, qui traverse aujourd’hui une double crise d’identité et de croissance ? Est-ce là l’objectif recherché par les électeurs de Me Essid ? Ces questions doivent être posées, ne fut-ce que pour essayer de comprendre les motivations qui ont présidé au vote des avocats et d’anticiper les évolutions à venir, si tant est que celles-ci puissent être prévisibles. On peut espérer cependant que le profil des autres membres du Conseil, dont cinq sur sept sont considérés comme des professionnels modérés – en attendant de connaître les six autres membres qui seront élus dimanche – , permettrait d’arrondir les angles et de mettre de l’huile dans les rouages, de manière à maintenir les passerelles du dialogue entre les hommes en robe noire et les autorités publiques. Je ne saurais conclure cette chronique sans dire aussi un mot sur les conditions dans lesquelles s’est déroulée la dernière assemblée générale du Conseil de l’ordre des avocats. Je n’y ai certes pas assisté personnellement. Mais à en croire les confrères qui ont suivi ses travaux, ceux-ci se sont déroulés dans une atmosphère relativement démocratique. Cela a permis à toutes les parties de s’exprimer librement selon des règles établies d’avance et acceptées de tous. Le dépouillement des bulletins de vote s’est déroulé également dans le respect des règles de la transparence. Résultat: les élus ont été, pour ainsi dire, «bien» élus. Ce qui, sous ces latitudes, constitue une sacrée réussite. Les avocats peuvent en être fiers. Ne montrent-ils pas ainsi la voie à d’autres corps de métier ? Cela dit, on doit à la vérité de ne pas passer sous silence les écarts de conduite, notamment les violences verbales et physiques qui ont émaillé les travaux de l’assemblée et qui ont vu certains avocats, à court d’argument, recourir aux coups de poing et aux croche-pieds pour faire taire certains de leurs collègues qui ne partageaient pas leur point de vue ou empêcher un journaliste de faire son métier. On se consolerait cependant en pensant que ces excès ont été le fait de quelques éléments de choc, extrémistes de chaque camp, qui ne font pas honneur à leur métier. Ils seraient donc à mettre sur le compte du dur apprentissage de la démocratie… (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 5 juillet 2007)
PARLONS DE LAICITÉ
Tarak Mekki Au grand plaisir de beaucoup d’occidentaux, certains opposants tunisiens font campagne pour l’instauration d’un Etat laïque. Ils croient que la laïcité de l’Etat demeure le meilleur moyen pour garantir l’Etat de droit tout en le soustrayant à la religion. Pour mieux étayer leurs convictions, ces défenseurs acharnés de la laïcité n’hésitent pas d’évoquer l’instauration d’un Etat musulman laïque, appellation astucieuse pour apaiser les vives craintes que peuvent éveiller leurs théories farfelues auprès d’une population viscéralement attachée à sa religion. Il est vrai que ses derniers temps, ces pseudos penseurs sont relayés dans leurs manoeuvres par l’intervention sur les chaînes télévisées européennes de ‘’personnalités’’ arabes se définissant comme musulmanes laïques. Face à cette dangereuse dérive qui ne correspond guère ni à notre environnement ni encore moins à notre identité, je ne peux m’empêcher de condamner avec la plus grande virulence, la propagation de ces théories absurdes par une infime minorité que je désignerai en tunisien de ‘’moutafakhijines et moutalaghmijines’’. Ces adeptes de concepts étrangers aux réalités de notre pays sont en fait des extrémistes aussi dangereux que les charlatans religieux qui essayent de nous faire adhérer à un Islam dénaturé. Je suis convaincu que la majorité écrasante de mes compatriotes opposeront une fin de non recevoir aux tenants des deux bords de ces théories. Des extrémistes en apparence opposés, mais en réalité qui se joignent dans la transgression des valeurs communes et séculaires de tout un peuple. Les adeptes de la nouvelle religion musulmane laïque doivent définitivement saisir que les Tunisiens sont et seront musulmans et seulement musulmans jusqu’à la fin des temps. Il en sera de même pour leur pays, terre incontestée d’Islam et d’arabité. La démarche des adeptes de la laïcité en Tunisie ne doit nullement éloigner mes compatriotes de leur désir de démocratie et de justice. Nous devons nous armer de confiance et démontrer qu’un Etat musulman peut veiller à l’instauration d’un régime démocratique. La laïcité a certainement réussi à d’autres nations dans l’édification d’un état de droit, respectueux des différences ethniques et culturelles de leurs sociétés. La France en est le meilleur exemple, cela n’empêche que cette valeur de laïcité ne sied aucunement aux réalités de notre Tunisie musulmane. Comme je l’ai mentionné dans mon programme de politique intérieure, si je suis élu président de notre pays, je soumettrai par voie référendaire au Tunisiennes et Tunisiens de munir notre constitution de quatre amendements. Le premier d’entre eux soulignera que la Tunisie est un pays musulman et arabe. Une telle démarche ne doit nullement laisser penser que notre pays sera islamiste, terme qui signifie de plus en plus l’appartenance à un Islam dénaturé. Bien au contraire, nous sommes des musulmans authentiques, respectueux des droits humains et du premier d’entre eux, le droit sacré à la vie. Nous croyons fermement à l’Islam et devons faire preuve de respect envers les autres religions et croyances. En Europe, des politiciens se définissant comme chrétiens démocrates ont pris la pleine mesure de l’enjeu démocratique et ont fortement contribué à l’enracinement de la démocratie dans leurs pays. L’Islam n’a rien à envier aux autres grandes religions monothéistes, ses fondements sont compatibles avec les valeurs démocratiques à condition que des pseudos laïques ou extra religieux n’essayent de leur donner un sens à leur guise. Je militerai à ce qu’une deuxième république tunisienne veille à préserver notre vrai islam des vilités de religieux devenus savants par le seul fait d’avoir laissé pousser leurs barbes. Le nouvel Etat tunisien devra assumer pleinement ses responsabilités envers de ce que nous avons de plus sacré. Il lui incombera d’encadrer nos mosquées par des imams compétents. La prise en charge financière des lieux de culte et de leur personnel sera exclusivement assurée par l’Etat. Je rêve d’une Tunisie ou nuit et jour ses portes de mosquées nous seraient ouvertes afin que nous y trouvions refuge et réconfort. Des mosquées, lieux de paix ou chaque citoyen pourrait se sentir en paix avec soi même, en pleine sérénité pour mieux assimiler les valeurs de paix de notre religion. Pour atteindre cet idéal, le futur Etat tunisien ne pourrait se permettre de laisser les portes de nos mosquées ouvertes à des politiciens fanatiques déguisés en défenseurs de l’Islam. Nos mosquées ne doivent nullement servir de lieux de propagation d’idéologie haineuse et de préparation d’actes terroristes à l’encontre des fondements de notre religion. Pour mieux assimiler ce point de vue, je conseille aux adeptes de la laïcité en Tunisie d’observer les agissements des intégristes dans les mosquées en Europe ou ils ne se gênent pas de profiter pleinement de la laïcité des institutions. Notre pays ne peut se permettre d’être mis devant le fait accompli au nom de la laïcité et de Dieu par ses religieux fanatiques. Notre vécu religieux diffère de celui des occidentaux ou l’hiérarchie du clergé catholique régule la pratique religieuse. Pour ses raisons et par conviction surtout, je refuse que la Tunisie soit laïque ou autre. Elle est et demeurera musulmane par la volonté de son peuple et la grâce de Dieu. (Source : « Votre blog Tunisie » de Tarak Mekki, le jeudi 26 avril 2007) Lien : http://www.tunisiedeuxiemerepublique.org/blog/2007/04/parlons-de-laicit.html
L’Algérie va saisir tribunaux espagnols et UE de son conflit sur le gaz
AFP, le 4 juillet 2007 à 19h17 ALGER, 4 juil 2007 (AFP) – L’Algérie va saisir les tribunaux espagnols et la Commission européenne de son contentieux avec l’Espagne sur la part de gaz qu’elle a été autorisée à commercialiser dans le projet de gazoduc commun Medgaz, a annoncé mercredi le ministre algérien de l’Energie Chakib Khelil. « Nous allons faire un recours aux instances supérieures en Espagne, c’est-à-dire devant les tribunaux espagnols, ainsi qu’à la Commission européenne », a déclaré M. Khelil à la presse en marge de la signature des contrats de deux projets de dessalement d’eau. M. Khelil réagissait au « silence » opposé par le ministère espagnol de l’Industrie et du tourisme à un recours qui lui avait été adressé le 8 juin par la société publique algérienne d’hydrocarbures Sonatrach, contre une décision de la commission espagnole de l’énergie. La commission espagnole avait notamment exigé de Sonatrach de limiter à 1 milliard de M3/an au lieu de 3 milliards de M3/an, le volume de gaz qu’elle est autorisée à commercialiser en Espagne, en échange de l’augmentation de ses droits de vote dans la société Medgaz, à la suite de sa montée de 16% dans le capital. « Puisque normalement, c’est au niveau du ministère espagnol de l’Industrie et du Tourisme que la décision devait être prise. Pour nous, officiellement, son silence constitue une réponse négative », a dit le ministre algérien. Le ministère espagnol de l’Industrie devait donner sa réponse mardi à Sonatrach. La commission de l’énergie espagnole (CNE) avait par ailleurs imposé à Sonatrach de ne pas baisser en dessous de 80% les fournitures de gaz à travers Medgaz, d’une capacité théorique de 9 milliards M3/an et qui doit être mis en service en 2009. Sonatrach est actuellement actionnaire majoritaire de Medagz avec 36% du capital, suivie de Cepsa et Iberdrola (20% chacune) et de Endesa et Gaz de France (12% chacune). « Nous demandons à être traités comme n’importe quel opérateur, espagnol ou autre, que ce soit pour la commercialisation du gaz ou pour les actions » dans le projet Medgaz, a souligné le ministre algérien. Un autre contentieux entre l’Espagne et l’Algérie sur l’augmentention du prix du gaz vendu par Sonatrach sur le marché espagnol, est soumis à l’arbitrage international à Genève, a indiqué M. Khelil. L’Algérie, qui exporte en Espagne pour environ 9 milliards de dollars par an de gaz, veut augmenter son prix de 20% en deux étapes sur une année, pour le porter au niveau de ses concurrents en Espagne. Selon M. Khelil, l’impact d’une telle augmentation graduelle du prix du gaz algérien sur les consommateurs espagnols serait de seulement 6%. Sonatrach a négocié pendant plus de deux ans avec la société espagnole Gas Natural le règlement de ce contentieux, avant le soumettre à l’abritrage international. Le ministre a cependant souligné que les négociations entre Sonatrach et Gaz Nutral se poursuivaient parallèlement à l’arbitrage. « Si nous arrivons à un accord acceptable pour les deux parties avant que l’arbitrage soit mis en vigueur, c’est tant mieux », a-t-il dit, en indiquant que le maintien du prix actuel ferait « perdre à l’Algérie environ 300 millions de dollars par an ».
Cri d’alarme d’un responsable du HCR face à la situation des réfugiés irakiens
Associated Press, le 4 juillet 2007 à 19h59 TUNIS (AP) — Un haut responsable du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a lancé mercredi à Tunis un nouveau cri d’alarme sur la situation des réfugiés irakiens, une « catastrophe humanitaire ». En marge d’un séminaire organisé dans la capitale tunisienne par le HCR et l’Université Naief des sciences sécuritaires d’Arabie saoudite, le directeur du département Afrique du Nord et Moyen-Orient du HCR, Radhouane Nouicer, a rappelé que plus de deux millions de réfugiés ont fui l’Irak vers les pays limitrophes dont 1,5 million en Syrie et 500 à 600.000 en Jordanie. Les réfugiés irakiens en Syrie et en Jordanie représentent près de 10% de la population de ces pays et constituent « un lourd fardeau » pour eux, a-t-il insisté. « Une aide internationale est pressante et impérative pour venir en aide à ces masses de réfugiés au plan de la santé, de l’éducation et autres commodités vitales ». « Nous avons enregistré jusqu’ici 150.000 réfugiés et nous œuvrons à en réinstaller, pour ceux qui le veulent, en moyenne 20.000 par an dans des pays comme le Canada, l’Australie, la Suède, la Nouvelle-Zélande », a-t-il précisé, soulignant que l’action du HCR n’est qu’une « goutte d’eau » dans l’océan. Outre les réfugiés, les violences en Irak ont également fait deux millions de déplacés. Associated Press