La quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis       présidée par le juge Mehrez Hammami, a examiné aujourd’hui, samedi janvier       2008, l’affaire 14276, dans laquelle est déféré Oualid Layouni, accusé de       collecte de fonds destinés à financer des personnes ayant un rappport avec       les crimes de terrorisme. La commission de la défense était composée de       Maîtres Samir Ben Amor, Radhia Nasraoui et Semir Dilou. Le juge a décidé       de lever la séance pour délibérer de la demande de libération et fixer la       date de la prochaine audience.       Pour la commission de suivi des procès       Le secrétaire général de l’Association       Maître Semir Dilou (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de       la version en arabe, LT)
      La torture, une condamnation à 67 ans d’emprisonnement, dix-sept années de       persécutions dans les différents pénitenciers : Mohammed Salah Gsouma est       à nouveau incarcéré, pour avoir refusé d’émarger quotidiennement !       L’association a appris que la police politique de la ville de Mehdia avait       arrêté aujourd’hui 5 janvier 2008 à onze heures l’ex prisonnier politique       et dirigeant du mouvement En Nahdha Mohammed Salah Gsouma, au prétexte       qu’il ne se soumettait pas au contrôle administratif et refusait de signer       quotidiennement au poste de Saouassi. Il a été déféré devant le procureur       de la République du Tribunal de Mehdia qui a émis un mandat de dépôt à son       encontre. Il avait déjà été interpellé le 3 janvier et remis en liberté le       même jour.       […]       La police politique continue de harceler la famille Herzi              L’association a appris que deux agents de l’administration de la Sûreté de       l’Etat avaient demandé à deux prisonniers libérés, les frères Brahim et       Ali Herzi, de les accompagner dans les locaux du ministère de l’Intérieur.       Ils ont refusé et ont exigé une convocation écrite. Leur père, monsieur       Tahar Herzi, redoute qu’ils ne soient kid nappés comme cela est l’habitude       par les temps qui courent !       Pour la commission de suivi des personnes libérées       Le président de l’Association       Maître Saïda Akrami       (traduction d’extraits ni revue ni       corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
             La première chambre correctionnelle du tribunal de première instance de       Tunis, présidée par le juge Hédi Ayari, a examiné aujourd’hui, vendredi 4       janvier 2008, l’affaire n°14505 dans laquelle sont déférés Hichem Saadi,       Mohammed Taoufik Ben Abdallah, Taoufik Herzilli, Ahmed Hedhli, Oussama       Naouar, Yahya Ben Zakour, Selman Rzig, Mohammed Lafi, Ali Arfaoui, Lassaad       Hachana, Naoufel Sassi, Anis Hedhili, Rafik El Ouni, Ahmed Saadaoui, Amir       Charfeddine, Abderrahmane Tenniche, Mehdi Khlaïfia et Mouazz Ghazzaï,       accusés d’adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant       fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses objectifs, d’avoir utilisé       le territoire de la République pour mandater des personnes en vue de       commettre une action terroriste sur le territoire de la République, la       participation à l’appel à adhérer à une organisation ayant un rapport avec       les crimes terroristes, d’avoir utilisé un nom, un mot et un symbole pour       identifier l’organisation terroriste, son activité et ses membres. La       commission de la défense était composée de Maîtres Ahmed Néjib Chebbi,       Mohammed Néjib Hosni, Abdelfattah Mourou, Anouar Aouled Ali, Samir Ben       Amor, Omar Harchani et Semir Dilou. Le juge a décidé de reporter la séance       au 18 janvier 2008 à la demande des avocats. […]       La deuxième chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance de       Tunis, présidée par le juge Abderrazak Ben Mena, a rendu son jugement à       une heure tardive de la soirée, hier jeudi 3 janvier 2008, dans l’affaire       n°13607. Elle a condamné Mabrouk Khammassi à dix ans d’emprisonnement,       Ghazi Soula à cinq ans d’emprisonnement, Rached Ben Jaafar à cinq ans       d’emprisonnement, Ramzi Ouchtati à 3 ans d’emprisonnement, Haïkel Touati à       trois ans d’emprisonnement, Ryadh Mahouachi à une année d’emprisonnement       avec sursis, Abdelmajid Bouslimi à sept ans d’emprisonnement, Hichem       Marsani à trois ans d’emprisonnement, Hédi Marouani à sept ans       d’emprisonnement, Elyess Hedhli à cinq ans d’emprisonnement […]       Pour la commission de suivi des procès       Le secrétaire général de l’Association       Maître Semir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les       auteurs de la version en arabe, LT)  
               
        Cas TUN 171207.1         Suivi du cas TUN 171207         
Condamnations/ Peine de mort/         Absence de garanties d’une procédure régulière/ Allégations de torture
                   Genève, le 4 janvier 2008          
         
        Le Secrétariat international de l’Organisation Mondiale Contre la         Torture (OMCT) a reçu de nouvelles informations concernant la situation         suivante en Tunisie.                   Nouvelles informations
                 Le Secrétariat international de l’OMCT a été informé par le Conseil         National pour les Libertés en Tunisie (CNLT), organisation membre du         réseau SOS-Torture de l’OMCT, de la condamnation à la peine capitale, le         30 décembre 2007, par la 4ème chambre du Tribunal de première instance         de Tunis, de deux des 30 individus[1] accusés de terrorisme, à savoir M.         Imed Ben Amer et M. Saber Rakoubi. Huit individus ont été condamnés à la         prison à perpétuité et le reste des prévenus à des peines allant de 30 à         cinq ans de prison ferme (voir en annexe).                    Selon les informations, ces 30 individus ont été arrêtés entre la         deuxième quinzaine de décembre 2006 et la première semaine de janvier         2007 dans plusieurs villes du pays, suspectés d’avoir des liens avec le         groupe responsable des confrontations armées avec les forces de l’ordre         qui ont eu lieu dans la banlieue sud de Tunis fin décembre 2006 et qui         se sont soldées par la mort de 12 d’entre eux et de membres de l’armée.         Selon les informations, leurs avocats ont affirmé qu’ils ont été         systématiquement torturés dans les locaux du Ministère de l’Intérieur et         que les procès verbaux (PV) de garde à vue ont été falsifiés. Ils         auraient été transférés en prison après plus d’un mois de détention et y         auraient été à nouveau torturés ainsi que soumis à des traitements         dégradants. Ils auraient été cagoulés et passés à tabac et obligés de         dormir à même le sol, privés de couvertures, en plein hiver. Par         ailleurs, leurs avocats se sont plaints qu’ils arrivaient au parloir         pour la visite les yeux bandés et les mains et les jambes entravées. Ils         seraient actuellement toujours privés de promenade.                   Le Secrétariat international de l’OMCT exprime sa plus vive inquiétude         quant à ces condamnations, en particulier à la peine capitale et aux         conséquences inhumaines induites. L’OMCT rappelle qu’elle est fermement         opposée à la peine de mort en tant que forme extrême de traitement cruel,         inhumain et dégradant ainsi que comme violation du droit à la vie tel         que proclamé dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et         par d’autres instruments internationaux de protection des droits de         l’homme. L’OMCT est d’autant plus préoccupée suite aux allégations de         torture en détention et les irrégularités dans la procédure[2]. L’OMCT         rappelle que la Tunisie est partie à la Convention des Nations Unies         contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou         dégradants ainsi qu’au Pacte international relatif aux droits civils et         politiques (PIDCP) qui prohibent la torture et les mauvais traitements.         En lien avec leurs obligations sous ces traités, les autorités         tunisiennes doivent veiller à ce que les autorités compétentes procèdent         immédiatement à une enquête impartiale chaque fois qu’il y a des motifs         raisonnables de croire qu’un acte de torture a été commis sur tout         territoire sous sa juridiction. Par ailleurs, l’article 15 de ladite         Convention stipule que «tout Etat partie veille à ce que toute         déclaration dont il est établi qu’elle a été obtenue par la torture ne         puisse être invoquée comme un élément de preuve dans une procédure, si         ce n’est contre la personne accusée de torture pour établir qu’une         déclaration a été faite». L’OMCT rappelle également les autorités         judiciaires à se conformer à tous les principes internationaux reconnus         en matière de procès équitable et de garantir en toutes circonstances la         liberté de leurs ressortissants, en se conformant à l’article 9.1 du         PIDCP qui stipule que « nul ne peut faire l’objet d’une arrestation ou         d’une détention arbitraire ». L’OMCT est également vivement préoccupée         par les conditions de détention de ces individus. L’OMCT prie les         autorités tunisiennes de garantir en toutes circonstances leur intégrité         physique et psychologique, en se conformant à l’article 10.1 du PIDCP         qui dit que « toute personne privée de sa liberté est traitée avec         humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne         humaine » et à l’Ensemble de règles minima pour le traitement des         détenus.                    Rappel des faits                    Le Secrétariat international de l’OMCT avait été informé des mauvais         traitements subis par 30 prévenus au cours d’une audience par plusieurs         agents de la Brigade d’intervention rapide à Tunis, le 15 décembre 2007.                           Selon les informations reçues, le 15 décembre 2007, les 30 jeunes âgés         entre 21 et 36 ans, comparaissant dans l’affaire N° 14502/4 en vertu de         la loi anti terroriste, ont été battus avec des matraques par plusieurs         agents de la Brigade d’intervention rapide qui ont fait irruption dans         la salle au cours de l’audience présidée par le juge Mehrez Hammami.                    Cette intervention se serait produite juste après que les avocats         eussent demandé le rapport de l’affaire afin de permettre aux avocats,         ayant été commis d’office par le Conseil de l’ordre, de prendre         connaissance du dossier et de rendre visite à leurs clients. Le         Bâtonnier aurait demandé le report en formulant plusieurs requêtes au         nom de la défense et parmi elles, l’accès au dossier original de         l’affaire, parce que les dates de l’arrestation auraient été effacées de         la copie remise aux avocats qui avaient pu accéder au dossier. Toutefois,         selon les mêmes informations, le président aurait rejeté en bloc les         demandes de la défense et annoncé qu’il allait entamer l’interrogatoire         des prévenus tout en procédant à la lecture de l’acte d’accusation suite         à quoi la défense aurait protesté contre cette atteinte à ses droits         avec l’appui des prévenus. Plusieurs agents de la Brigade d’intervention         rapide auraient ensuite fait irruption dans la salle d’audience et se         seraient jetés sur les prévenus en les frappant violemment de leurs         matraques et en les évacuants de la salle sous les coups. Malgré les         protestations des avocats, le président aurait poursuivi la lecture de         l’acte d’accusation provoquant le retrait en bloc de la défense.                    Par ailleurs, selon les informations, le père d’un prévenu, M. Moncef Al         Jaziri, aurait été arrêté et détenu plusieurs heures dans le palais de         justice, accusé d’avoir perturber l’audience.                   Actions requises                    Merci d’écrire aux autorités de la Tunisie, afin de leur demander de:                   i.  Garantir, en toutes circonstances, la sécurité et         l’intégrité physique et psychologique de tous les individus mentionnés         ci-dessous, mettant à leur disposition des soins médicaux appropriés si         nécessaire;          ii. Garantir l’accès inconditionnel à leurs avocats et         à leur famille;          iii.  Annuler les condamnations à mort et déclarer la         nullité des jugements fondés sur des éléments de preuve obtenus par la         torture ou d’autres contraintes;          iv.Garantir une réparation adéquate;          v.Garantir une enquête exhaustive, indépendante et         impartiale sur ces évènements, en particulier sur les allégations de         torture et mauvais traitements, et ce afin d’identifier les responsables,         de les traduire devant un tribunal civil indépendant, compétent et         impartial et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou         administratives prévues par la loi;          vi. Instituer un moratoire sur les exécutions en vue de         l’abolition de la peine de mort (tel que prévu par la Résolution de l’AG         A/C.3/62/L.29 intitulée ‘Moratoire sur la peine de mort’);          vii. Garantir le respect des droits de l’homme et des         libertés fondamentales à travers le pays selon les lois nationales et         les instruments internationaux des droits de l’homme.                   Adresses                    ·
 M. Zine el-Abidine Ben Ali, Président de la République, Palais de         Carthage, 2016 Carthage, Tunisie, Fax: +216 71 744 721 ou +216 71 731         009         · M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre, Secrétariat Général du         Gouvernement, Rue de la Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax: +216 71 562         378         · M. Rafik Belhaj Kacem, Ministère de l’Intérieur et du Développement         local, Avenue Habib Bourguiba, 1001 Tunis, Tunisie, Fax: ++ 216 71 340         888; Email : mint@ministeres.tn         · M. Kamel Morjane, Ministère de la Défense Nationale, Avenue Bab Mnara,         La Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax: +216 71 561 804         · M. Bechir Tekkari, Ministère de la Justice et des Droits de l’homme,         57, Boulevard Bab Benat, 1006 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 568 106 ;         Email : mju@ministeres.tn         · Ambassadeur, S.E M. Samir Labidi, Mission permanente de la Tunisie         auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, 58 Rue Moillebeau, Case         postale 272, 1211 Genève 19, Suisse, Fax : +41 22 734 06 63 ; Email :         mission.tunisia@ties.itu.int         · Ambassade de la Tunisie à Bruxelles, 278 avenue de Tervueren, 1150         Woluwe-Saint-Pierre, Belgique, Fax : + 32 2 771 94 33; Email :         amb.detenusie@brutele.be                   Prière d’écrire également aux représentations diplomatiques de la         Tunisie dans vos pays respectifs         ***         Genève, le 4 janvier 2008                   Veuillez nous informer de toute action entreprise en citant le code de         cet appel dans votre réponse.                             Annexe          
 Ahmed Mrabet (23 ans), condamné à 30 ans         Ali Arfaoui (43 ans), condamné à perpétuité         Ali Sassi (22 ans), condamné à 30 ans         Amine Dhiab (29 ans) (handicapé mental), condamné à 20 ans         Amine Jaziri (28 ans), condamné à 30 ans         Badreddine Ksouri (25 ans), condamné à 30 ans         Fethi Salhi (24 ans), condamné à perpétuité         Hatem Ryabi (29 ans), condamné à 10 ans          Imed Ben Amer (34 ans), condamné à mort          Jamal Mellakh (24 ans), condamné à 10 ans          Jawhar Kassar (30 ans), condamné à 15 ans          Jawhar Salam (29 ans), condamné à 20 ans          Kamel Omhani (24 ans), condamné à 15 ans          Khalifa Garraoui (26 ans), condamné à 7 ans          Khelil Zendah (22 ans), condamné à 5 ans          Marouane Khelif (30 ans), condamné à 8 ans          Mehdi Haj Ali (27 ans), condamné à 12 ans          Mejdi Latrach (24 ans), condamné à 30 ans          Mohamed Bekhiti (22 ans) (non voyant), condamné à 12 ans          Mohamed Ben Latifa (24 ans), condamné à perpétuité           Mokhless Ammar (26 ans), condamné à perpétuité           Nafti Bennani (31 ans), condamné à 6 ans          Osama Abadi (25 ans), condamné à perpétuité           Ramzi Aifi (25 ans), condamné à perpétuité           Saber Rakoubi (24 ans), condamné à mort          Sahbi Nasri (26 ans), condamné à perpétuité           Taoufik Houimdi (29 ans), condamné à 30 ans         Wael Ammami (22 ans), condamné à perpétuité           Zied Esid (26 ans), condamné à 30 ans          Zouhayr Jridi (27 ans), condamné à 5 ans                           [1] Voir l’annexe pour la liste des noms.          [2] – L’acte d’accusation aurait été lu avant même que les avocats         constitués n’aient eu connaissance du dossier et en l’absence des         accusés, contrairement aux règles de procédure.         –  Refus systématique de la cour d’examiner les requêtes préalables         formulées par les avocats de la défense, notamment les demandes d’examen         médical (particulièrement pour un accusé handicapé mental), et refus         systématique de permettre à la défense de poser des questions aux         accusés par l’intermédiaire du tribunal.         –  Des accusés risquant la peine de mort auraient eu droit en moyenne à         6 minutes chacun pour répondre aux 9 accusations pesant sur eux devant         la Cour.         –  Les PV de police auraient été falsifiés et les avocats auraient         produits des rapports établissant la falsification (témoignages de 14         témoins qui ont assisté à l’arrestation, alertes d’ONG sur ces         arrestations antécédentes à la date figurant sur les PV).         –  Les pièces saisies n’auraient pas été exposées à l’audience. Face aux         réclamations de la défense, le président aurait produit des photos,         l’une d’elle montrant des boites en métal.         –  La torture aurait été pratiquée systématiquement sur les prévenus qui         ont montré à la cour les traces encore visibles de leurs tortures après         12 mois de détention. L’un d’eux aurait affirmé avoir subi le supplice         du bâton dans l’anus en présence du Ministre de l’Intérieur en personne,         Rafik Bel Haj Kacem. La cour aurait refusé systématiquement de consigner         ces déclarations, interrompant les accusés afin qu’ils n’achèvent pas         leurs phrases. 
 Tunis Le :         05/01/2008
          Camarade : Jose
 Nous,         acteurs du mouvement social tunisien, apportons notre soutien à la          grève de la faim à durée indéterminée que mène José Bové et quinze          militants depuis le 3 janvier 2008.                  Nous sommes solidaires de leur action non violente qui vise d’obtenir         du  gouvernement français la mise en place rapidement de la clause de          sauvegarde concernant les OGM comme il s’y est engagé lors du Grenelle          de l’environnement au mois de novembre dernier.                  Cette clause de sauvegarde permettra de garantir le droit et la liberté         de produire et consommer sans OGM
 Ahlem         Belhaj         (Medecin Univers – ATFD) / Saïda Garrach (Avocat – ATFD) /         Haji Lotfi (Journalist – Syndi – Journalistes) / Mustafa Ben         Ahmed (FSMag) / Massoud Romdhani (Prof – LTDH – Kairouan) /        Maher Hanine (Prof) / Monji Ben Salah (Prof – Synd – LTDH)         / Mohamed Jmour (Avocat) / Monjia Hedfi (Factionnaire –         ATFD) /
 Ayachi         Hamami         (Avocat – LTDH) / Anouar El Kosri (Avocat – LTDH) / Fredj         Chebeh (Prof – Syndi) / Jaloul Azouna (Ecrivain) / Tarek         Mahdawi (Prof – Synd) / Abdeljalil Bedoui (Universitaire –         CNLT) / Safia Mestiri (Prof – LTDH) / Khalil Zaouia         (Médecin Univers – LTDH – Synd – CNLT) / Khaled Krichi (Avocat) /        Haithem Tabassi (Chomeur Diplômé) / Ali Falah (Etudiant)          / Hamida Dridi (Médecin – LTDH) / Abdelmajid Mselmi         (Médecin Univers – LTDH) / Mohamed Atia (Dr – LTDH) / Nacer         Ajili (S.G. UGTT Kairouan) / Wassila Ayachi (Prof – Syndi –         ATFD) / Salem Haddad (LTDH) / Malek Kefif (Dr  – LTDH) / (Chokri         Belaid (Avocat) /  Lamjad Jamli ( Syndi) / Abderrahmane         Hedhili (Prof – Synd – LTDH).
  
Emission de TV           allemande
           
          +++Mi. 09.01.2008+++                      13.15h..14.00h 3Sat           *Schätze des Islam am Mittelmeer: Tunesien*           Doku über das nordafrikanische Land  
 
         
 Immobilier • Tunisie         
Le projet Sama Dubaï fait rêver la         Tunisie
 
                 La « cité du siècle », comme le nomment les Tunisiens, est un immense         projet immobilier de la société émiratie Sama Dubaï conçu pour créer un         centre d’affaires et attirer les investisseurs.                  Le début de l’année 2008 verra le lancement, sur les bords du lac sud de         Tunis, des travaux d’un chantier monumental, financé par la société         immobilière émiratie Sama Dubaï, filiale de Dubaï Holding, déjà implanté         en Tunisie, depuis le rachat l’an dernier de 35 % du capital de         l’opérateur de téléphonie historique, Tunisie Télécoms, au moment de sa         privatisation.         La « cité du siècle », comme se plaisent déjà à la nommer les Tunisiens,         est un immense projet immobilier conçu pour aménager les 830 hectares du         lac sud de Tunis, propriétés de l’Etat. Signé le 6 août par le président         tunisien Zine el Abidine Ben Ali et le vice-président des Émirats arabes         unis, également président du conseil des ministres et gouverneur de         Dubaï, Cheikh M’hamed Ben Rached Al Maktoum, l’accord d’investissement         porte sur une enveloppe globale de 18 milliards de dinars (environ € 10         milliards). C’est à ce jour le plus gros investissement immobilier en         Tunisie.         Eminemment ambitieuse, la « cité du siècle » a vocation à devenir un         centre d’affaires régional au sein duquel seront édifiées dans un style         architectural futuriste, plusieurs tours dédiées à l’immobilier de         bureaux ; l’objectif avoué étant de convaincre les entreprises offshore         d’implanter leurs sièges et leurs activités à Tunis. Aux côtés de ces         ouvrages de plusieurs dizaines d’étages, seront agencés divers complexes         d’habitation, de commerces et de services ainsi que des appartements et         plusieurs hôtels de luxe autour d’une large marina et d’un port de         plaisance ; enfin, de nombreuses infrastructures culturelles et         sportives viendront agrémenter cet environnement tourné vers les         affaires. L’ambition clairement affichée à la fois par les investisseurs         émiratis et par le gouvernement tunisien est de faire de la capitale         tunisienne une véritable plate-forme économique et financière attirant         un grand nombre d’investisseurs venus à la fois de l’Europe, du         Moyen-Orient et d’Afrique.           Éblouis par le nouveau visage que le projet confèrera à leur capitale,         les Tunisiens sont également totalement séduits par l’apport économique         du projet pour le pays. Sama Dubaï promet la création de 15 000 emplois         pendant toute la période des travaux qui devrait s’étendre sur une         dizaine d’années, emplois que le promoteur s’est engagé à réserver         exclusivement à la main d’œuvre locale. Il est clair que les 26 millions         de m2 couverts que représente le projet vont majorer de 50 % la moyenne         annuelle de la construction immobilière en Tunisie, qui plafonne         aujour-d’hui à environ 5 millions de m2 par an. Cela devrait donc créer         une forte demande de ressources humaines dans des corps de métiers         touchés de plein fouet par les problèmes d’emplois. Sur le plan de la         croissance économique, le gouvernement tunisien table sur 0,6 % de         croissance annuelle supplémentaire sur les cinq prochaines années. Une         fois le projet opérationnel, Sama Dubaï promet 130 000 emplois         permanents directs et indirects et une croissance supplémentaire de 0,6         % du PIB par an. De quoi séduire les Tunisiens touchés par un taux de         chômage avoisinant les 15 à 20 %.          Néanmoins, certains observateurs économiques relèvent qu’un tel boom         d’activités ne manquera pas d’exercer une forte pression sur la demande,         en premier lieu de matériaux de construction mais aussi à terme sur         d’autres postes dont les biens de consommation. Pression qui devrait se         traduire par une inflation accrue qui pourrait peser lourd sur le niveau         de vie des catégories les moins aisées. Mais au-delà des retombées         économiques directes, la Tunisie renforcera aussi avec ce projet son         image de pays doté d’importantes opportunités d’investissements. Au         Forum économique de Tunis, en novembre, Farhane Fraidouni, président         exécutif de Sama Dubaï, affirmait que « la Tunisie [se positionnait         comme] une des locomotives de l’investissement arabe ». Le projet         émirati devrait capter l’intérêt d’entreprises étrangères désireuses de         se positionner sur de nouveaux marchés : les européennes lorgnant         l’Afrique et celles du monde arabe, l’Europe. De quoi faire de la « cité         du siècle » un véritable carrefour d’affaires à la croisée des         continents.             Joëlle Vauthier (Source: Le magazine « Marchés tropicaux et         méditerranéens » le 21 decembre 2007)
 Les pays du sud devront mettre 157 ans         pour se rapprocher du niveau de vie de l’Europe
Le Maghreb otage de son arrimage         à l’Europe
        Le processus de Barcelone est revenu au devant de la scène régionale, à         la faveur d’une étude comparative qui vient d’être effectuée entre les         pays de l’Union européenne et ceux de la rive sud de la Méditerranée.         Critique vis-à-vis des politiques de coopération envisagée, certes, mais         l’étude en question défend toujours la nécessité de conjuguer les         efforts sur la consolidation de la coopération dans le cadre du         programme Meda, (coopération euro-méditerranéenne).          Tout en reconnaissant l’écart entre les deux rives de la Méditerranée,         en soulignant notamment que « avec 6 209 dollars de PNB par tête, la         région sud est au niveau de l’Europe des années 50. Au rythme actuel,         les pays du Sud devront mettre 157 ans pour se rapprocher du niveau de         vie de l’Europe, là où l’Irlande a mis moins de 20 ans (…) ».          Faisant le point de ce processus de coopération, l’étude en question         souligne que Barcelone a assaini les finances des pays partenaires de la         rive sud. Mais, tout en se faisant attribuer les défis relevés par les         économies du Sud même en dehors de la coopération avec l’Union         européenne.          Ce qui se comprend vite en lisant que « Barcelone a assaini les finances         des pays partenaires (…) l’inflation est passée de 20% durant les années         1990 à moins de 5%, la dette publique de 80% à 60% du PIB (…) ». La même         étude défend également le processus en question en concluant que c’est         Barcelone qui a eu à préparer les conditions institutionnelles, légales         et commerciales pour garantir le développement et la consolidation de la         croissance de la rive sud.          Sur la même lancée, il est conclu que c’est le processus de Barcelone         qui a servi d’élément catalyseur pour les IDE (investissements directs         étrangers) dans la rive sud de la Méditerranée. Sur ce dernier volet,         (IDE) la même étude conclut que le processus de Barcelone a contribué au         développement des IDE dans la région Meda. Toutefois, il a été         explicitement mentionné que les pays de l’est de la rive sud (à savoir         le Proche-Orient et la Turquie) ont bénéficié beaucoup plus des IDE en         provenance de l’Europe par rapport aux pays du Maghreb.          En effet, l’est de la région (Proche-Orient, Turquie) progresse plus         vite  que le Maghreb, lequel semble payer son arrimage plus net à un         partenaire économique (Europe de l’Ouest) moins dynamique que les         partenaires de la Méditerranée orientale (Golfe, Asie, Etats-Unis, pays         émergents).La même étude s’interroge sur le rôle de l’accélération des         IDE dans une croissance plus forte.          Elle estime que le lien entre IDE et développement économique, ou         croissance,  n’est pas facile à démontrer. La période récente de fort          niveau d’IDE semble correspondre à une phase de stabilisation de la         croissance à un niveau respectable (6%), mais il faudra davantage de         recul pour s’en assurer.         Les IDE apportent certes une contribution directe à l’accroissement de         la production, dans la phase de construction de chaque projet comme dans         sa phase d’exploitation, mais cela ne représente qu’un pourcentage         limité du PNB. Les effets indirects dépendent du multiplicateur (effet         de levier) de  l’investissement, donc de l’insertion de l’IDE dans la         chaîne locale de valeur (clients, fournisseurs,         sous-traitants).Concernant Meda, on peut craindre que la plupart des IDE         dans l’énergie (près du cinquième des montants), utilisant des         équipements importés et des travailleurs en grande partie étrangers, et         exportant des produits souvent peu transformés, apportent peu de valeur         ajoutée locale (en dehors de la rente payée par l’opérateur). Idem pour         certains formes d’immobilier (résidences secondaires pour les         diasporas). Au contraire, l’industrie légère (agroalimentaire, mécanique,         mobilier, etc.), bien intégrée aux autres secteurs (mais trop peu         représentée dans les IDE) peut démultiplier assez largement ses effets         dans l’économie.         Un autre aspect est l’accumulation de capital permise par les IDE. Si         les dividendes sont réinvestis localement, il est clair que         l’investissement étranger fera boule de neige, au bénéfice de la         croissance. Or, l’une des faiblesses actuelles des IDE vers Meda est le         faible taux de réinvestissement par les firmes étrangères (5 à 10%         seulement des IDE sont des « extensions » d’unités existantes, selon         l’observatoire Mipo d’Anima.         M. Amani (Sorce: le journal « Le Maghreb » (Quotidien         – Algerie) le samedi 5 janvier 2008)           
         
 
Appel sur internet à des         attentats à Paris et menace contre son maire
  
                 DUBAI – Un appel à des attentats à Paris et contre son maire, Bertrand         Delanoë, pour provoquer la chute du président français Nicolas Sarkozy a         été lancé sur un site internet islamiste utilisé par Al-Qaida, a         rapporté samedi un centre américain spécialisé dans la surveillance des         communications du réseau d’Oussama ben Laden.         Selon SITE Intelligence Group, l’appel a été lancé par un internaute         sous le pseudonyme de Murabit Muwahed — qui signifie « Militant de         l’Unicité » (de Dieu)–, sur le site Al-Ekhlass dont se sert souvent         Al-Qaida, mais son authenticité et sa portée ne peuvent être établies.         Il s’adresse aux « Moujahidine, notamment ceux de la branche d’Al-Qaïda         au Maghreb islamique (BAQMI, ex-Groupe salafiste pour la prédication et         le combat, GSPC) » dans le but de provoquer « la chute du président         Nicolas Sarkozy » et « un effondrement économique » en France.         « Les opérations peuvent être divisées en deux catégories: l’une         matérielle et prenant pour cible les sites les plus populaires et les         plus importants économiquement (…) et l’autre dirigée contre de         prestigieuses personnalités parisiennes, en tête desquelles le maire de         Paris », ajoute l’auteur de l’appel.         Al-Ekhlaas, dont l’accès semble être bien protégé, est utilisé         généralement, outre Al-Qaïda, par des groupes islamistes radicaux, dont         ceux d’Irak, de Somalie et d’Afghanistan, pour la diffusion de leurs         communiqués, vidéo ou messages sonores, dont l’authenticité a été         confirmée dans la plupart des cas.         Des dirigeants et parfois de simples militants islamistes mettent aussi         en ligne sur ce site des messages sur la fabrication et l’emploi d’armes         ou explosifs pour des attentats ou y publient des appels à des         attentats.         L’internaute, qui dit être des « environs de Bait Al-Maqdis » (Jérusalem),         dresse une liste des principaux sites de Paris comme la Tour Eiffel,         l’Arc de Triomphe, le musée du Louvre ou encore les aéroports d’Orly et         de Roissy-Charles de Gaulle, qu’il qualifie de cibles d' »une importance         stratégique pour les moujahidine », selon SITE.         Outre « un effondrement économique de la France », les attentats         préconisés sont destinés à « juguler et à faire taire Sarkozy, mettre fin         à son avidité au Maghreb islamique » mais aussi à « donner des leçons aux         pays voisins en Europe, notamment l’Allemagne et tous ceux qui         participent à la guerre en terre d’islam », toujours selon SITE.         Depuis plus de cinq ans, l’ex-GSPC rebaptisé menace régulièrement de         s’en prendre à la France. Il entend enrôler sous sa bannière les groupes         armés islamistes de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, ainsi que ceux du         Sahel.         Un message d’Al-Qaïda menaçant de frapper des Français en Mauritanie est         à l’origine de l’annulation du Rallye Paris-Dakar 2008. Selon des         sources proches des services secrets français, des interceptions         d’écoutes de groupes de la mouvance d’Al-Qaïda en zone sahélienne ont         révélé ces dernières semaines des projets d’attaques contre des Français         sur son parcours en Mauritanie.         (©AFP / 05 janvier 2008 10h09)