Le Mouvement Contre l’Oppression et la mauvaise gouvernance en Tunisie: Tunisie/appel/action Afef Bennaceur: Fahem Boukaddous toujours opprimé au pénitencier de Gafsanamo Kalima: Verdict dans l’affaire de Mouldi Zouabi reporté au 8 décembre Kalima: Condamnation du correspondant de radio kalima à deux mois de prison avec sursis Kalima: WikiLeaks révèle des informations secrètes sur la Tunisie Espace Manager: Les rapports de Wikileaks touchent aussi la Tunisie Le Monde: Wikileaks : l’embarras de Washington au sujet des anciens détenus de Guantanamo Biju: Wikileaks sur la TUNISIE mauve de BEN ALI
AFP: Tunisie: Jean-Claude Junker en visite officielle à Tunis, après Tripoli
Xinhua: Sida : la Tunisie oeuvre à garantir une prévention optimale
Rencontre avec Sana Ben Achour, présidente de l’ATFD
(Association Tunisienne des Femmes Démocrates) Inscription obligatoire
Cher (e)s ami(e)s, Nous avons le plaisir de vous inviter à Une rencontre avec Sana Ben Achour, Présidente de l’ATFD (association tunisienne des femmes démocrates) le jeudi 2 décembre 2010 de 19h à 22h au siège de l’association, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris Sana ben Achour traitera de la situation des droits humains et des libertés démocratiques, de la question du genre et du féminisme en Tunisie, des résultats de la 47ème session du Comité des Nations Unies pour l’élimination des discriminations à l’égard des femmes …. Il y sera aussi question de dossiers brulants tels que ceux de l’égalité face à l’héritage et des violences faites aux femmes… La rencontre se faisant sur invitation, il vous est demandé de vous inscrire et de vous munir de la présente pour pouvoir accéder à la salle. Nous comptons vivement sur votre présence. Amitiés. Kamel Jendoubi Président
J’ai vu aujourd’hui que Fahem avait passé une semaine pénible tant étaient évident le coût de la grève de la faim qu’il a menée dernièrement. Il a souffert d’une infection intestinale associée à une diarrhée aigue et des douleurs gastriques, pour lesquelles il est encore traité. Le médecin qui l’a examiné lundi dernier lui a prescrit des médicaments supplémentaires pour traiter une surinfection de la gorge et l’a averti du danger d’une rechute. Quant aux romans et aux périodiques que je lui avais apportés lors de la dernière visite, il a dit qu’on ne lui avait pas encore transmis alors que des choses similaires ont été remises à d’autres prisonniers dans cette prison et d’autres prisons. Il s’agit de publications en vente dans les librairies et les kiosques et dont le contenu ne peut troubler l’ordre public.
En ce qui concerne la visite directe sans barrières à laquelle ont droit les personnes mariées tous les trois mois et les célibataires tous les quatre mois, Boukaddous a affirmé qu’on ne lui avait pas encore octroyée alors que cinq mois ont passé et qu’il a adressé deux courriers à Noureddine Chaabani, le directeur général des prisons et de la rééducation. Il s’agit d’une manipulation évidente de ce droit et une consécration de la mentalité de coercition. Fahem a déclaré que cela ne le vise pas lui seulement mais toute sa famille dans le cadre du châtiment collectif pratiqué en contradiction avec les lois, les législations, la moralité et le sens de la justice, puis il a ajouté que « les prisons de ce type ne sont qu’un outil de perpétuation de la vengeance contre les personnes critiques du pouvoir et des opposants, aussi la tutelle du ministère de la justice au lieu de celle du ministère de l’intérieur est une mesure fourbe et formelle car la police politique continue à gérer complètement la situation en utilisant tous les moyens pour briser le moral des prisonniers d’opinion et leur santé » et il a conclu en disant que « un régime qui traite ses citoyens comme des otages dans la grande prison, ne peut les supporter que comme des esclaves dans la petite prison, mais la poigne des tortionnaires et le tintement des clés ne peuvent me dompter ni me mettre à genoux, mais ne font au contraire que renforcer ma détermination à briser mes chaînes »
Liberté pour Fahem Boukaddous
Pour que son moral continue d’être plus haut que les murailles
Afef Bennaceur
(traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
WikiLeaks révèle des informations secrètes sur la Tunisie
Verdict dans l’affaire de Mouldi Zouabi reporté au 8 décembre
Proposé par redaction le Dimanche 28 novembre 2010 La chambre correctionnelle auprès du tribunal de 1ere instance de Jendouba a examiné le 4 novembre le procès du journaliste Mouldi Zouabi, accusé « d’agression aggravée et de diffamation »et a reporté au 8 décembre prochain le prononcé du verdict. La défense a pu démontrer à la Cour dans ses plaidoiries que l’affaire a été montée de toutes pièces et vise à réduire au silence le journaliste. D’autre part, la défense a surpris le tribunal, en présentant une pièce prouvant que le plaignant avait récemment subi un accident de la route qui lui a causé une incapacité permanente de 5% pour laquelle il a déjà obtenu réparation et qui prouve sa mauvaise foi. La défense a donc demandé une autre expertise médicale indépendante et comme mesure conservatoire la non recevabilité de la requête. Fait surprenant, le président de la cour a demandé à Mouldi Zouabi s’il accepterait une peine alternative à une condamnation privative de liberté ! Une question qui a fait réagir la défense en protestant contre cette prédisposition de la cour à condamner le journaliste avant même que le procès ne soit achevé et laisse deviner à l’avance le verdict réservé au journaliste. L’accusé a refusé la proposition du juge qui repose sur une reconnaissance de culpabilité et demandé son acquittement, étant innocent des accusations portées contre lui. Plusieurs avocats et observateurs ont pris part à ce procès, parmi eux maître Kousseila Zerguine, membre de la Ligue algérienne des droits de l’homme, mandaté par le groupe de travail sur la liberté d’expression en Afrique du nord (WGFENA) ; De nombreux représentants de la société civile tunisienne étaient également présent à l’audience, tels que le représentant de l’Union régionale du travail (UGTT), de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, du Conseil national pour les libertés en Tunisie, de l’Association tunisienne contre la torture, de l’Association liberté et équité et de l’Association pour les prisonniers politiques. Des représentants des partis politiques ont également assisté à ce procès, à l’instar de la Secrétaire générale du Parti démocrate progressiste, le mouvement Ettajdid et le Forum démocratique pour le travail et les libertés. Quelques représentants des ambassades occidentales en poste à Tunis ont fait le déplacement au tribunal pour assister au procès. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 28 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Verdict-dans-l-affaire-de-Mouldi-Zouabi-reporte-au-8-decembre-346.html
Condamnation du correspondant de radio kalima à deux mois de prison avec sursis
Proposé par redaction le Dimanche 28 novembre 2010 Le tribunal de première instance de Mahdia a condamné mercredi 24 novembre, à 2 mois de prison avec sursis Nizar Ben Hassen, correspondant de la radio kalima à Chebba. Le journaliste, membre dirigeant de l’association de promotion de l’étudiant de Chebba, avait comparu le 3 novembre devant le tribunal de première instance de Mahdia pour répondre d’accusations de « diffamation et d’atteinte aux bonnes mœurs » suite à une action de protestation pacifique organisée le 27 juin dernier, par l’Association de promotion de l’étudiant de Chebba, devant la mairie pour demander leur droit au financement public. Le tribunal cantonal avait prononcé son acquittement au vu de l’absence de preuves étayant cette accusation (le témoin à charge s’étant rétracté et témoigné de l’innocence de Nizar), mais le Procureur de la république a fait appel du verdict. Signalons que le tribunal, était encerclé par un important nombre d’agents de sécurité. Comme toujours, les journalistes persécutés ne sont pas poursuivis pour les faits relatifs à leur travail, mais accusés de délits de droit commun pour masquer cette tendance des autorités à réduire au silence les journalistes sans oser en assumer publiquement la responsabilité . Les faits reprochés à Nizar sont à mettre en lien avec son activité professionnelle sur la corruption. Il faut rappeler que le déclenchement de ces poursuites a coïncidé avec la publication d’un reportage réalisé par Nizar Ben Hassen à la cité « Al Bratel » de la ville de la Goulette sur une expropriation abusive et une expulsion menée à coup de bulldozers, de citoyens qui sont propriétaires de leurs logements, sur fond d’usurpation de terrains lorgnés par des proches du président. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 28 novembre 2010) Lien:http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Condamnation-du-correspondant-de-radio-kalima-a-deux-mois-de-prison-avec-sursis-345.html
Les rapports de Wikileaks touchent aussi la Tunisie
Wikileaks : l’embarras de Washington au sujet des anciens détenus de Guantanamo
La décision annoncée par le président Barack Obama dès après son élection, de fermer « aussitôt que possible » le centre de détention controversé à Guantanamo (Cuba), a suscité d’autant plus de réactions diplomatiques à travers le monde que Washington a approché plusieurs pays susceptibles d’accueillir des détenus en instance de libération.
Selon un télégramme classé « secret » et daté du 5 février 2009, obtenu par WikiLeaks et révélé par Le Monde, le ministre de l’intérieur du Koweït, cheikh Jaber Al-Khalid Al-Sabah, donne un conseil fatal au diplomate américain qui le reçoit : « Laissez-les mourir. » Il reste à ce moment-là quatre prisonniers koweïtiens à Guantanamo. « S’ils sont pourris, ils sont pourris », note le ministre qui ajoute : « Il vaut mieux s’en débarrasser. Vous les avez capturés en Afghanistan, renvoyez-les là-bas en pleine zone de guerre. »
A propos de sept trafiquants iraniens de haschisch capturés dans le Golfe quelques semaines plus tôt par la marine américaine alors que leur bateau faisait naufrage, le prince-ministre « sourit largement », et dit : « Dieu voulait les punir et vous les avez sauvés. Ils sont maintenant votre problème. Vous auriez dû les laisser se noyer. » Tous les diplomates approchés par leurs homologues américains ne sont heureusement pas sur cette ligne brutale. En février 2009, environ 500 des 800 détenus « originaux » ont été libérés et rapatriés dans leur pays d’origine. Les Américains cherchent des pays d’accueil pour une soixantaine de détenus libérables, mais qui ne souhaitent ou ne peuvent rentrer chez eux.
UNE PUCE ÉLECTRONIQUE SUR LES ANCIENS DÉTENUS
La Lituanie a accepté de prendre deux Ouzbeks. La France, la Suède et d’autres pays européens ont également accepté de recevoir une poignée d’ex-détenus non-nationaux. C’est que, conformément aux ordres du président Obama, il n’est pas question de renvoyer chez eux des prisonniers qui auraient à craindre pour leur santé, voire leur vie. L’une des conditions posées par l’administration américaine aux pays « receveurs » est la latitude qui doit être laissée aux autorités américaines de pouvoir rencontrer, voire réinterroger, les détenus libérés. Le 11 juillet 2007, le Libyen Mohammad AbdallahMousour Al-Rimi, qui a été renvoyé chez lui dix mois plus tôt, est retrouvé avec plusieurs dents en moins et une mauvaise blessure à la main gauche.
Un autre, Abou SoufianeIbrahim Ahmed Hamouda, également libéré le 26 septembre 2006, demeure introuvable. L’attaché diplomatique américain à Tripoli soupçonne le pire et envoie une note à Washington : « Le gouvernement libyen réclame un accès aux détenus libyens qui sont encore à Guantanamo. Nous devons explicitement conditionner cette demande aux visites d’anciens prisonniers que nous réclamons. »Le 15 mars 2009, John Brennan, le conseiller antiterroriste de M. Obama, est reçu en son palais de Riyad par le roiAbdullah d’Arabie saoudite.
Un détenu de la prison de Guantanamo est escorté par deux soldats américains, le 6 décembre 2006.AFP/PAUL J. RICHARDS
Pour ne pas perdre la trace des anciens détenus élargis, le roi a « une idée » qu’il propose aussitôt à son visiteur. Il s’agit d’implanter sur les intéressés une puce électronique contenant plusieurs informations sur eux et permettant de les pister via Bluetooth. On fait ainsi avec les chevaux et les faucons, dit le roi. Brennan, qui a de l’humour, rétorque que certes, c’est une idée, mais « les chevaux n’ont pas de bons avocats ».
MAUVAIS TRAITEMENTS ET TORTURES EN TUNISIE?
La Tunisie, outrée par le projet américain d’obtenir, pour 12 prisonniers tunisiens de Guantanamo, des pays d’asile en Europe plutôt que de les rapatrier chez eux, réagit différemment. Le 19 juin 2009, le ministère des affaires étrangères tunisien convoque les ambassadeurs d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne. Un diplomate de haut rang n’y va pas quatre chemins : la Tunisie veut récupérer ses nationaux et demande poliment aux trois pays cités de rejeter la demande américaine. Washington craint ouvertement que ses « libérables » soient maltraités dès leur retour chez eux.
Le 22 juin, le chef de la mission américaine à Tunis reçoit ses trois homologues européens plus le Français, le Britannique et le Canadien. Sa mission ? S’informer sur la pratique de la torture dans son pays de résidence. Selon le télégramme américain du lendemain, ni le Français ni l’Espagnol n’ont rien dit. L’Italien ne « voit pas pourquoi » les rapatriés seraient torturés.
L’ambassadeur du Canada, soutenu par celui du Royaume-Uni, est plus net : les dénégations tunisiennes sur la pratique de la torture sont« des conneries ». Il a, personnellement, des preuves directes de mauvais traitements et de tortures pratiquées, pendant des mois, précise-t-il, sur un détenu. L’Allemand est d’accord avec lui : quiconque se retrouve en prison en Tunisie pour terrorisme « risque la torture ».
(Source: ”Le Monde” (Quotidien – France) Le 29-11-2010)
Wikileaks sur la TUNISIE mauve de BEN ALI;
Tunisie: Jean-Claude Junker en visite officielle à Tunis, après Tripoli
AFP | 30.11.10 | 18h15 Le Premier ministre et ministre du Trésor luxembourgeois Jean-Claude Junker est arrivé mardi soir à Tunis pour une visite officielle de trois jours, a indiqué l’agence gouvernementale TAP. M. Junker est arrivé à la tête d’une délégation en provenance de Tripoli, où il a participé aux travaux du sommet Europe-Afrique. Le président de l’Eurogroupe aura des entretiens avec le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, avec le gouverneur de la Banque centrale, ainsi qu’avec le président de la Chambre des députés (parlement) Fouad M’bazaa. A son programme figure également la visite d’un institut de l’environnement et de sites archéologiques près de Tunis. La Tunisie et le Luxembourg sont liés notamment par une convention fiscale et coopèrent dans le cadre de l’accord global de partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne.
Sida : la Tunisie oeuvre à garantir une prévention optimale
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