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. LES TITRES DE CE JOUR:
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MILLE MABROUK YA MEHDI!NOS FELICITATIONS CHALEUREUSES VONT A L'EPOUSE, AUX ENFANTS ET AUX PARENTS DE MEHDI..MAIS AUSSI AUX MARSEILLAIS ET AUX CITOYENS FRANCAIS, AMIS VERITABLES DE LA TUNISIE.
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MEHDI ENFIN LIBRE !!!!Mehdi Zougah est arrivé ce matin samedi 31 mars vers 11h30 à Marseille. L’information fuse dans tous les sens, on ne sait plus qui est au courant et qui ne l’est pas. La bonne nouvelle finira bien par arriver à toutes les oreilles solidaires de son drame de ces derniers mois. D’ores et déjà mille mercis à toutes celles et ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre à cette lutte. Il reste encore beaucoup à dire, mais pour l’heure , joie et soulagement pour Mehdi et sa petite famille….. Pour le comité pour la libération de Mehdi, Youcef Mammeri. Libération du Franco-tunisien Mehdi Zougah
TUNIS, 30 mars (AFP) – Le Franco-tunisien Mehdi Zougah, condamné en février dernier à deux ans de prison, dont un avec sursis, a bénéficié d’une « libération conditionnelle » vendredi à Tunis, a indiqué à l’AFP Me Samir Ben Amor, son avocat. Mehdi Zougah a été autorisé à quitter le territoire tunisien et s’est vu remettre des documents de voyage, selon l’avocat. Il s’agit d’une mesure de grâce prise par le président Zine El-Abidine Ben Ali, a pour sa part indiqué à l’AFP une source tunisienne informée. A Paris, le président français Jacques Chirac a remercié son homologue tunisien pour sa « décision de gracier M. Mehdi Zougah », dans une lettre rendue publique par l’Elysée. L’ambassadeur de France à Tunis « vient de m’informer de votre décision de gracier M. Mehdi Zougah », indique dans sa lettre au président Ben Ali M. Chirac qui se « félicite que ce cas humanitaire douloureux (…) ait pu être résolu dans l’esprit d’amitié et de confiance qui caractérise les relations franco-tunisiennes ». Le tribunal de première instance de Tunis avait condamné Mehdi Zougah pour appartenance à une « association illégale », en référence au mouvement islamiste Ennahda, (interdit) en Tunisie. La peine de prison avait été assortie d’une peine complémentaire de « surveillance administrative » pour deux ans sur le territoire tunisien. M. Zougah, 31 ans, né en France de père tunisien et de mère française, avait été condamné par défaut en 1998 à 12 ans de prison. Il avait été arrêté et incarcéré le 11 août 2000 à son arrivée pour des vacances en Tunisie. Aucune confrontation n’a pu être faite durant le procès avec le principal témoin de cette affaire, Hachmi Helali, qui accuse Mehdi Zougah d’avoir abrité chez lui à Marseille (sud de la France) en 1991 et 1992 des réunions du parti islamiste intégriste tunisien, d’avoir participé à ces réunions et d’avoir collecté des fonds au profit de ce parti. M. Zougah a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés et avait observé une grève de la faim début février pour protester contre son jugement. Ses avocats avaient interjeté appel du jugement du tribunal de première instance et l’affaire devait être examinée le 5 avril prochain. Le Syndicat des avocats de France et la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) avaient trouvé le jugement « excessif » pour quelqu’un qui réside en permanence en France, où vivent sa femme et ses deux jeunes enfants. Une délégation du Comité de soutien à M. Zougah avait été reçue récemment à l’Elysée et au quai d’Orsay. Début mars, les Verts, qui faisaient partie de cette délégation, ont demandé « la libération immédiate » et le retour en France du Franco-Tunisien. vendredi 30 mars 2001, 20h15
Le président Ben Ali grâcie un détenu franco-tunisien
TUNIS/PARIS (AP) — Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a grâcié vendredi un ressortissant franco-tunisien, Mehdi Zougah, qui avait été condamné en février dernier à un an de prison ferme pour appartenance au groupe islamiste interdit Ennahda, a-t-on appris de bonne source à Tunis. »Je souhaite vous exprimer sans attendre toute ma gratitude pour cette mesure de clémence. Je suis sensible à l’attention personnelle que vous avez portée à cette affaire comme à la diligence avec laquelle vous y avez répondu positivement », a écrit le président français. Le chef de l’Etat s’est aussi félicité que »ce cas humanitaire douloureux sur lequel le maire de Marseille, le Sénateur Jean-Claude Gaudin, était intervenu auprès de moi, ait pu être résolu dans l’esprit d’amitié et de confiance qui caractérise les relations franco-tunisiennes ». Interpellé le 11 août dernier à l’aéroport de Tunis alors qu’il venait passer des vacances dans le pays, M. Zougah avait été condamné en février dernier à deux ans de prison, dont un avec sursis, par le tribunal de première instance de Tunis pour »appartenance à une association illégale ». La justice tunisienne l’avait une première fois condamné par contumace pour cette même raison en 1998, lui infligeant alors 12 ans de prison. On lui reprochait d’avoir assisté à une réunion d’Ennahda en 1991 à Marseille. Mehdi Zougah a toujours clamé n’avoir jamais participé à cette réunion et se dit apolitique
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APRES L’AFRIQUE DU SUD, LE GHANA, LE SENEGAL….VOICI LE BURKINA FASO! UNE FOIS DE PLUS, NOS FRERES AFRICAINS DONNENT L’EXEMPLE AU RESTE DU TIERS MONDE ET AUX ARABES SURTOUT!!. SERONS-NOUS CONDAMNES, NOUS AUTRES TUNISIENS, A ATTENDRE L’APRES 2012(!?) POUR QUE LE 3éme (?) PRESIDENT DU « ROYAUPUBLIQUE » TUNISIEN DEMANDE PARDON AU PEUPLE POUR TOUS LES CRIMES DES REGIMES DESTOURIENS!
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OUAGADOUGOU, 30 mars (AFP) – Le président burkinabè Blaise Compaoré a demandé « pardon » à ses compatriotes, vendredi à Ouagadougou, et leur a exprimé ses « profonds regrets » pour les « tortures, les crimes, les injustices commis depuis 1960 ».
« Peuple du Burkina Faso, en cet instant solennel, en notre qualité de président du Faso, assumant la continuité de l’Etat, nous demandons pardon », a déclaré le président Compaoré, dans un discours à l’occasion de la « journée nationale du pardon ». Le régime du président Compaoré, confronté à une grave crise socio-politque depuis l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998, a initié l’organisation de cette journée pour une « introspection collective ». « Nous exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustice, les brimades et tous les autres tords commis sur des burkinabè par d’autres burkinabè agissant au nom et sous le couvert de l’Etat de 1960 à nos jours », a poursuivi M. Compaoré sous les ovations de près de 30.000 personnes, lors d’une cérémonie au principal stade de Ouagadougou. Le « Collectif contre l’impunité », qui a refusé de s’associer à cette « journée du pardon », a parallèlement organisé une cérémonie de recueillement sur les tombes de Norbert Zongo et de Thomas Sankara, leader de la « révolution » burkinabè de 1983 à son assassinat en 1987, lors d’un putsch qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir. Le président burkinabè a également pris l' »engagement ferme et solennel » de la création d’un fonds d’indemnisation en faveur de toutes les familles de victimes de la violence. Il a annoncé l’érection de monuments, « témoins de notre devoir de mémoire à l’égard des martyrs et des Héros nationaux ». Le 30 mars sera désormais commémoré comme « une journée de souvenir et de promotion des droits de l’Homme et de la démocratie au Burkina Faso, a-t-il aussi annoncé. Lors de la cérémonie du Collectif contre l’impunité, le président de cette structure, Halidou Ouédraogo, a dénoncé la « prime à l’impunité (qui) est en train d’être accordée aux régimes, aux commanditaires, aux bourreaux et aux assassins qui ont endeuillé notre pays à travers cette journée » du pardon. « Ces personnes vont continuer à tuer et assassiner froidement, si nous ne redoublons pas d’efforts », a souligné, M. Ouédrago. Une commission de réconciliation nationale, créée par le pouvoir pour tenter de désamorcer la crise actuelle, avait notamment recommandé au président Compaoré de condamner les crimes politiques impunis (176 depuis 1960, selon la commission) et « d’assumer toute la responsabilité de ces actes au nom de l’Etat » en demandant pardon.
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PEUT ÊTRE QUE QUELQUES UNS D’ENTRE VOUS ONT DEJA ENTENDU CETTE BLAGUE PUREMENT TUNISIENNE. CETTE « NOUKTA », PUR PRODUIT DE LA VOX POPULI A TUNIS, EST L’UNE DES EXPRESSIONS LES PLUS REPANDUES, CES DERNIERS TEMPS, DU DEGOUT GENERAL DE TOUT UN PEUPLE! |
Lors d’une croisière de tous les chefs d’état à l’occasion du millénaire , le bateau échoue et coule .Une grosse baleine s’approche et avale 3 chefs d’état en une seule gorgée : les présidents américain , français et tunisien . L’un d’eux dit à la baleine : mais tu ne me connais pas ? je suis le président des USA le pays le plus puissant de la terre , il faut que tu me laisse partir . Et la baleine , ne se fait pas prier une deuxième fois , ouvre sa bouche et le laisse partir .Il commence alors à nager rapidement pour gagner la côte. Le 2° dit à la baleine : je suis le président de la France , pays des lumières , de la démocratie et de l’égalité , laisse moi partir . Là aussi elle ouvre sa bouche pour que le français se sauve en regagnant les côtes avec son homologue américain . Mais dès qu’ils ont atteint les côtes ils trouvent ZBA devant eux . Mais comment se fait-il ? on t’a laissé derrière nous au fin fond du ventre de la baleine . Comment es-tu arrivé ici plus rapidement que nous ? Eh bien parce que dès que j’ai commencé – comme vous – à me présenter en disant : je suis zine ben ali, la baleine m’a interrompu et a fait « tfouuuuuuuu « N.B: Cette blague doit être racontée en imitant la baleine…c’est à dire en crachant comme la baleine!!!
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MAGHREB CONFIDENTIEL # 504 – 29/03/01
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TUNISIE : UNE NOUVELLE GARDE PRESIDENTIELLE
Est-ce à la suite de rumeurs de dissension dans son entourage « sécuritaire » que le président Ben Ali a totalement renouvelé sa garde rapprochée ? Deux gardes auraient été neutralisés. Le chef de l’Etat semble en tout cas extrêmement tendu à ses visiteurs. TUNISIE : OFFENSIVE US DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Du 27 au 30 mars se tient à Tunis une conférence sur le partenariat tuniso-américain axée sur les nouvelles technologies de la communication. 30 entreprises américaines (Microsoft, Lucent Technologies…) et 60 entreprises tunisiennes examinent les opportunités de renforcement des investissements américains en Tunisie. |
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DANS LE DERNIER NUMERO D L’HEBDOMADAIRE LONDONIEN » AL-MUSTAKILLAH « , BORHAN BESSAIES, CORESPONDANT à TUNIS DU JOURNAL, PRETEND QUE LES AMIS DE MOADA A PARIS L’AURAIENT CONVAINCU QUE SON ACCORD AVEC RACHED GHANNOUCHI ETAIT UNE FAUTE!
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VOIR LES PAGE 2 ET 3 DU JOURNAL SUR LE SITE: www.almustakillah.com
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DIMANCHE 1er AVRIL 2001, AL MUSTAKILLAH TV PROGRAMME LA 2éme PARTIE DE L’EMISSION ENREGISTREE AVEC Me MOKHTAR TRIFI ET SLAHEDDINE JOURCHI. heure de l’émission: 13h45 (heure de Tunis) et 14h45 (heure de Paris).
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LES PRINCIPAUX SUJETS TRAITES:
1- Le Futur de la LTDH.
2- La Liberté de la presse en Tunisie.
3- Le dialogue entre le gouvernement et la LTDH.
4- Les procés que continuent à subir les Islamistes.
Tous ces sujets seront discutés au courant du débat du dimanche au courant du programme hebdomadaire « Al-Maghrib Al-Kabeer », sur l’ecran de la chaîne satellitaire « ALMUSTAKILLAH TELEVISION », à 13h45 ( heure de Tunis ).
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Dans un message adressé au président Zine el-Abidine Ben Ali à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la Tunisie (20 mars 1956), le président Jacques Chirac s’est félicité de voir les deux pays poursuivre « un dialogue dense et confiant » et a constaté « une volonté, de part et d’autre, de renforcer à tous les niveaux une concertation et une coopération que nous souhaitons fortes et exemplaires ». Face aux enjeux de la mondialisation, « il est très opportun que nous développions nos échanges sur les grands dossiers internationaux d’intérêt commun », a ajouté le chef de l’État français, saluant au passage le « succès économique » de la Tunisie. S’adressant, le 20 mars, au cours du meeting au Parc des expositions du Kram, dans la banlieue nord de Tunis, à un millier de militants du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, le parti au pouvoir), Ben Ali a réaffirmé sa volonté d’accorder à la langue arabe « la première place dans la formation de nos filles et fils, tout en encourageant la maîtrise des langues étrangères » et, surtout, du français, considéré comme « la première langue étrangère dans notre système éducatif » et comme « un trait d’union avec une civilisation à laquelle nous unissent des relations historiques ancestrales ». Cet échange apparemment anodin et convenu prend une autre signification quand on le replace dans le cadre des relations actuellement délicates entre Tunis et Paris. Les raisons de ce refroidissement ? Les attaques de certains journaux français contre le régime tunisien sur le thème des droits de l’homme et des libertés publiques sont mal perçues (c’est un euphémisme) par Tunis, qui y voit l’expression de l’hostilité d’une partie de la classe politique française. Réagissant à ces attaques, certains confrères tunisiens n’ont pas hésité à accuser la France de menées néocolonialistes et d’ingérence dans les affaires de leur pays. Les porte-parole des ministères des Affaires étrangères des deux pays ont eu, de leur côté, des échanges fermes sur le sujet. Mais sans atteindre le point de non-retour. La célébration de l’anniversaire de l’indépendance de la Tunisie ne pouvait donc mieux tomber. Dans son discours du Kram, Ben Ali a critiqué cette « insouciance complaisante à l’égard de certaines formes nouvelles d’ingérence dans les affaires intérieures des États ». La critique vise, à l’évidence, certains opposants et militants des droits de l’homme qui s’attaquent à son régime à partir de l’étranger. Les militants présents attendaient, certes, des éclaircissements sur les projets futurs du chef de l’État, à trois ans de la fin de son mandat, mais celui-ci a préféré ne rien révéler de ses intentions. Explication d’un responsable du RCD : « Parler aujourd’hui de succession, c’est ouvrir une véritable boîte de Pandore. Il y a d’autres urgences. » Dans un texte diffusé à cette occasion, quatre-vingt-treize personnalités indépendantes ont appelé d’urgence à une « transition démocratique » qu’ils souhaitent « pacifique et négociée ». Le responsable du parti au pouvoir, qui ne veut pas entendre parler de « transition » et, moins encore, d’« alternance », préfère, quant à lui, souligner « l’hommage appuyé que le président Ben Ali a rendu au défunt leader Habib Bourguiba. C’est le signe fort d’une continuité historique dont notre parti est le principal moteur », estime-t-il. |
JEUNE AFRIQUE/L’INTELLIGENT
TUNISIE : GÉNÉR@TION INTERNET
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TUNISIE : GÉNÉR@TION INTERNET
Par Le débat politique agité – droits de l’homme, démocratisation, liberté de la presse – qui marque l’actualité tunisienne depuis deux ans pourrait masquer une réalité tout aussi importante. Malgré un contexte interne complexe, le modèle tunisien continue de fonctionner. Éducation, université, recherche, création d’entreprises, émancipation des femmes, croissance économique, protection sociale… la Tunisie reste un cas à part, un modèle de modernisation à peu près unique dans le monde arabe et sur le continent. On y vit mieux, plus longtemps, que partout ailleurs dans la région. On y « pense » aussi plus qu’il n’y paraît : dans la littérature, le théâtre, le cinéma, des auteurs, des créateurs ont su s’émanciper des dogmes de la pensée unique, du conformisme si fréquent dans les cultures arabes modernes. L’intensité du débat politique prouve, d’ailleurs, l’existence d’une société civile, économique, culturelle bien vivante. La tradition de réformisme, qui remonte au milieu du XIXe siècle avec Kheireddine Pacha, reste propre à l’identité tunisienne. Malgré de nonchalantes apparences, la Tunisie cherche en permanence son équilibre intérieur et sa place dans le monde qui l’entoure. Peuple de commerçants lettrés aux origines phéniciennes, les Tunisiens ont toujours eu le sens de l’adaptation… Ce « Plus » part donc à la découverte de cette autre Tunisie, de ses nouveaux acteurs, des défis économiques et sociaux auxquels elle doit faire face, de l’ouverture à l’Internet comme à une autre pensée culturelle, religieuse et politique. Dans ce voyage, on rencontrera les entrepreneurs de la nouvelle génération, ceux qui surfent sur la vague des nouvelles technologies. Et même si le secteur high-tech reste modeste par rapport au poids de l’économie traditionnelle (textile, tourisme, agriculture), le succès de certaines entreprises, en particulier à l’exportation, montre que l’émergence progressive d’une Silicon Valley au sud de l’Europe, quelque part entre Tunis, Sousse et Sfax, n’est plus un rêve inaccessible. L’arrimage de la Tunisie au club fermé des nations développées passe par le succès de ses jeunes entrepreneurs et par leur capacité à s’adapter aux contraintes du monde moderne. Le XXIe siècle sera global et libéral, et chaque pays devra vivre avec moins d’État plutôt que plus. Enfin, l’expérience de toutes les autres nations émergentes montre que le progrès économique implique le développement progressif d’une société démocratique. En Tunisie, in fine, modernisations politique et sociale devront aller de pair. TUNISIE : GÉNÉR@TION INTERNET
Par La Tunisie a réalisé, en quarante-cinq ans, des progrès considérables. Elle a réussi à « décoller » et est en passe de rejoindre le peloton des pays « émergents ». Elle s’en sort mieux que ses voisins, et mieux que la plupart des jeunes nations africaines. Nous nous plaisons à répéter que « nous vivons dans le pays le plus développé d’Afrique ». Admettons. Là où le bât blesse, c’est que nous ne détestons rien tant que nous remettre en question ! En réalité, nous sommes certes doués, mais tellement indolents et paresseux ! Apprenons à regarder ailleurs. Prenons l’exemple de la Corée du Sud. Cette demi-péninsule sinistrée par la faute de l’occupation japonaise, et saignée par la faute de la guerre froide, s’est réveillée exsangue par un calme matin de 1953. Avec des indicateurs de développement humain désastreux, autrement plus catastrophiques que ceux de la Tunisie de 1956. Quarante-huit ans plus tard, cette nation incomplète, dépourvue de ressources naturelles, et qui n’avait même pas la chance d’avoir de belles plages, est pourtant devenue un pays riche et a rejoint le « club select » des membres de l’OCDE. La réussite sud-coréenne est impressionnante. Sans mettre en danger les fondements de leur modèle de développement, et sans l’aide de quiconque, les Coréens sont parvenus à imposer à la junte qui les a longtemps gouvernés de rendre le pouvoir aux civils. Alors que dans un pays menacé directement dans son existence par « la subversion communiste », perpétuellement infiltré par les agents ennemis, on aurait pu comprendre – à défaut d’accepter – que la liberté d’expression puisse être muselée. Et que l’avènement de la démocratie soit renvoyé aux calendes grecques – la chute du régime de Kim Il-sung… La Corée du Sud est devenue un géant économique et une démocratie. Et elle ne s’en porte pas plus mal, bien au contraire. Est-ce vraiment un hasard si, à la différence de l’Indonésie des Suharto, Habibie et consorts, la Corée du Sud est parvenue à maîtriser rapidement la crise asiatique de 1997-1998 qui menaçait de ruiner quatre décennies de progrès ? N’est-ce pas plutôt parce que ses dirigeants ont su garder le cap dans la tourmente et ont bénéficié de la confiance de leurs concitoyens ? On peut concevoir qu’en période de vaches grasses, quand l’ensemble du corps social bénéficie du partage des fruits de la croissance, la démocratisation s’apparente à un luxe. Mais aucune nation émergente, aussi correctement administrée soit-elle, ne peut être considérée comme à l’abri du risque de contagion. Alors ? Si, un jour, la situation dérape ? Si, un jour, le pays est contaminé par une crise, et plongé dans la récession ? Quelle sera la capacité d’autorités, qui ne seraient légitimées que par leur réussite gestionnaire, à imposer un plan d’austérité, à obtenir de la population les sacrifices nécessaires ? Cette question, tout le monde s’abstient prudemment de la soulever… Méditons l’exemple sud-coréen ! La démocratie est nécessaire et urgente, ce n’est pas une question de confort. C’est tout simplement la condition de la stabilité d’une société en période de vaches maigres… VOICI LE DOSSIER PUBLICITAIRE PARU CETTE SEMAINE SUR L’HEBDO DE BECHIR BEN YAHMED:
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CHEIKH SALAH KAMEL CONSOLIDE SA POSITION SUR LE MARCHE FINANCIER TUNISIEN.
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(SOURCE: JEUNE AFRIQUE/L’INTELLIGENT DU 27 MARS 2001)
Confidentiel
economie : Assurances
La compagnie de réassurance Best-RE, qui fait partie du groupe al-Baraka (du Saoudien Cheikh Salah Kamel) va racheter Lloyd-Tunisien. Première compagnie privatisée à la suite d’un appel d’offres dans le cadre de la réforme du secteur des assurances, cette dernière est la huitième (sur dix-huit) compagnie opérant en Tunisie. Best-RE, qui s’efforce de développer son réseau de réassurance parallèlement aux intérêts économiques de Cheikh Kamel au Moyen-Orient et en Asie, devrait payer environ 5 millions de dinars (25 millions de FF) pour son acquisition. |
السعودية: معرض «صنع في تونس» أختتم فعالياته أمس في جدة بمشاركة 50 مؤسسة في قطاع الخدمات والإنتاج |
السعودية: معرض «صنع في تونس» أختتم فعالياته أمس في جدة بمشاركة 50 مؤسسة في قطاع الخدمات والإنتاج
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