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  TUNISNEWS  
  3ème année,                N° 834 du 30.08.2002  
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  LES                TITRES DE CE JOUR:  
 
 
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                                         politiques                                                                                                                            d’En-Nadha                                                                                                                            en                                                                                                                            grève                                                                                                                            de                                                                                                                            la                                                                                                                            faim                                                                                                                            dans                                                                                                                            les                                                                                                                            géoles                                                                                                                            tunisiènnes                                                                                                                            et                                                                                                                            avec                                                                                                                            Lassaad                                                                                                                            Jouhri                                                                                                                            lachemment                                                                                                                            agressé                                                                                                                             Vérité-Action:                                                                                                                            Yamina                                                                                                                            Sehimi                                                                                                                            refuse                                                                                                                            de                                                                                                                            signer                                                                                                                            un                                                                                                                            document                                                                                                                            «qui                                                                                                                            porte                                                                                                                            atteinte                                                                                                                            à                                                                                                                            son                                                                                                                            mari                                                                                                                            »                                                                                                                           
 Radhia                                                                                                                            Nasraoui:                                                                                                                            Le                                                                                                                            prisonnier                                                                                                                            Hamzaoui                                                                                                                            en                                                                                                                            danger                                                                                                                             Yahyaoui                                                                                                                            Mokhtar                                                                                                                            :                                                                                                                            Les                                                                                                                            prisons                                                                                                                            de                                                                                                                            la                                                                                                                            honte                                                                                                                             Mise                                                                                                                            on                                                                                                                            line                                                                                                                            de                                                                                                                            l’édition                                                                                                                            du                                                                                                                            mois                                                                                                                            de                                                                                                                            Septembre                                                                                                                            du                                                                                                                            mensuel                                                                                                                            «                                                                                                                            L’Audace                                                                                                                            ». –                                                                                                                            Sommaire 
 
 
 
 
 
   ÇáÌÒíÑÉ                                                                                                                            äÊ:                                                                                                                            ÇáÓæíÏ                                                                                                                            ÊÚÊÞá                                                                                                                            ÊæäÓíÇ                                                                                                                            ÈÊåãÉ                                                                                                                            ãÍÇæáÉ                                                                                                                            ÇÎÊØÇÝ                                                                                                                            ØÇÆÑÉ                                                                                                                             
 
ãÌáÉ ÍÞÇÆÞ ÇáÊæäÓíÉ ÓÈÊãÈÑ 1984: áÞÇÁ ãÚ ÚÈÏÇááå ÇáÒæÇÑí ÃÍÏ ÞíÇÏí ÇáÇÊÌÇå ÇáÇÓáÇãí 
 
 
 
 
 
 
 
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  Grève de la                faim des prisonniers politiques en Tunisie. Suite  
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                 CISPPT               
 Communiqué 
 Le 30/08/2002 est la fin de la greve mais ne devrait jamais etre la fin de l’action pour que les violations des droits humains et les injustices cessent d’exister en Tunisie. 
  Le CISPPT informe tous les defenseurs des droits                de l’homme que la greve de faim entame’ depuis le 26/08/2002                sera suspendu aujourd’hui le 30/08/2002 vers 19h ( horaire local                de Tunis) partout dans tous les prisons de la Tunisie et par                tous les prisoniers ayant avoir pri part dans cette greve et ou’                le nombre probable est plus que 800 prisoniers alors que les                grevistes confirme’s ,par nos membres operants sur terrain, sont                environ 700 ( voir les differents communique’s des 3 derniers                jours).  
 Les prisoniers grevistes ont ete’ l’objet de                maltraitement ces derniers jours a’ Bourj-Erroumi telle que la                fouille punitive ainsi que des mouvements punitives de grevistes                d’ une prison a’ l’autre. Ainsi que la violence sanguinaire par                cinq policiers a’ l’encontre du brave defenseur des droits de                l’homme Mr LASSAAD JOUHRI (membre du comite’ directeur du                CISPPT et qui a joue’ un grand role dans le soutien moral des                familles des prisoniers politiques).  
 De plus, malgre’ la souffrance continue des                prisoniers grevistes des conditions inhumaines et l’absence des                traitements medicaux adequats a’ leurs maladies ou des                graves sequelles de la torture depuis plus d’une decennie, ils ont consciemment choisi                comme but de cette greve de la faim:  
 1- La promulgation de la loi d’amnestie generale                en Tunisie.  
 2- La sensibilisation des defenseurs des droits                de l’homme et la societe’ civile nationale et international de                la magnitude sans precedent des souffrances et des                injustices, pour plus d’une decennie, qui affectent encore plus que                des centaines de prisoniers politiques et d’opinion et des                dizaines de milliers d’opposants politiques et tout les membres                de leurs familles.  
 Notre comite’ rappelle que Mr Abdallah Zouari continue                sa greve de la faim depuis le 19/08/2002 en protestation de                son arrestation illegale pour so refus l’exil interne a’ Zarzis.  
 Le CISPPT exprime ses plus hautes                salutations a’ toutes les personalite’s et tous les ONGs                nationales et internationales, qui ont exprime’, sans                ambiguite’, leur condamnation des injustices perpetre’s par                les autorite’s Tunisiennes contre tous les prisoniers d’opinion                et surtout ceux des proce’s de 1992 de Bab Saadoun et Bouchoucha                du tribunal miltaire.  
 Le CISPPT appelle tout le monde a’ la vigilance                contre les violations accentue’es des droits de l’homme a’                l’egard de tous les defenseurs des droits humains et en                particulier les avocats actifs contre l’opression qui sont                denenus la cible prefere’e par la police secrete pour faire                aneantir toute resistance en faveur des liberte’s fondamentales                et des droits de l’homme.  
 Le CISPPT rappelle que bienque les grevistes vont                suspendre leur greve de la faim aujourd’hui, mais ils persistent encore                dans la souffrance et que la solidarite’ exprime’e en leur                faveur doit continuer et s’elargir.  
 Le CISPPT rappelle que les autorite’s                policieres sont en train de cibler les liberte’s et la                dignite’  de tous les citoyens                irrespectivement de leurs appartenances ideologiques ou                politiques, et que tous ceux qui choisissent la resistance pacifique                contre la tyranie et l’arbitraire deviennent sujet de                la violence, la torture et l’emprisonnement.  
 Le CISPPT rappelle aussi que le soutien des                prisoniers grevistes est un soutien pour les droits de l’homme                selon la declaration universelle des droits de l’homme et pour                la democratie en Tunisie; et que le soutien du regime repressif,                tout en parlant par le bout des levres les droits de                l’homme en Tunisie par nos partenaires Europeens surtout s’                il s’agit des islamistes d’Ennahdha, est similaire au                silence et soutien des nazis lors des crimes perpetre’s contre                les juifs et les gitans par certains pays Europeens.  
 Le CISPPT considere que les violations des                droits de l’homme et l’absence des liberte’s fondamentales                constitueraient les meilleurs supports du terrorisme                aveugle  couvant dans les pays des regimes autoritaires et                qui ne seront en aucun cas guarants de la paix ou de stabilite’                durable.  
 Le coordinateur du CISPPT  
 SAYYI FERJANI                
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie 
 SOLIDARITE AVEC LES DETENUS POLITIQUES D’EN-NADHA EN GREVE DE LA FAIM DANS LES GEOLES TUNISIENNES ET AVEC LASSAAD JOUHRI LACHEMMENT AGRESSE 
 Dix ans après les scandaleux verdicts du mois d’août 1992 (cf. »News release » du Secrétariat International d’Amnesty International du 28 août 2002 : www.amnesty.org) et trois jours après le jugement inique prononcé contre Abdellah Zouari (cf notamment le dernier communiqué du CRLDHT), plusieurs centaines de détenus politiques ont observé entre le 26 et le 30 août 2002 une grève de la faim dans les geôles tunisiennes pour alerter l’opinion sur les épreuves inhumaines qu’ils endurent depuis de longues années (cf. communiqué du CISPPT à Londres du 27 août 2002. Ce mouvement a été relayé dans plusieurs capitales européennes notamment à Londres et à Paris, par le mouvement « En-Nahdha ». La Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) et le Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT) ont fermement pris position en faveur de ce légitime mouvement de protestation (cf communiqué du 27 et 28 août 2002. Le CRLDHT réitère à cette occasion, l’expression de sa pleine solidarité avec le millier de détenus politiques qui condamnent dans des conditions arbitraires que l’on sait, au cours de la décennie écoulée. IL appelle à nouveau à leur libération et à la promulgation d’une amnistie générale pour toutes les victimes de la répression en Tunisie. Le CRLDHT en appelle à l’ensemble des organisations internationales de défense des droits humains pour que se renforcent les pressions à l’égard des autorités tunisiennes, afin qu’elles mettent un terme à l’acharnement répressif auquel sont confrontés les détenus politiques dans les prisons, mais aussi à leur sortie de détention, ainsi qu’aux persécutions systématisées à l’égard de leurs familles. Le CRLDHT dénonce, par ailleurs, la lâche agression dont à été l’objet en pleine rue à Tunis le 28 août, Mr Lassad JOUHRI ancien détenu politique handicapé moteur des suites de mauvais traitement subis en cours d’interrogatoire et de détention pour son appartenance au mouvement « En-Nahdha » Constamment harcelé Mr Lassad JOUHRI a été agressé à plusieurs reprises, mais selon les informations du CISPPT et du CNLT, l’agression du 28 août a été particulièrement violente engendrant de sérieuses séquelles au niveau de sa poitrine et de ses jambes. Assurés de leur impunité, les cinq agresseurs appartenant semble-t-il à la police politique se sont acharnés sur lui, brisant sa béquille et l’utilisant pour le frapper au visage, à la poitrine et sur sa jambe paralysée. La bestialité de cette lâche agression a suscité émotion et indignation dans les milieux des défenseurs des droits humains auprès desquels M. Lassad JOUHRI bénéficie d’une grande estime en raison de son dévouement en faveur de toutes les victimes de la répression et des familles de détenus politiques. 
 Paris, le 29 août 2002 
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  Vérité-Action  
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 Yamina                Sehimi refuse de signer un document  «qui porte                atteinte à son mari »   Madame Yamina Sehimi, femme de Mohamed Tahar Mohamed ne s’est pas rendue aujourd’hui 29 août au poste des services de renseignement de Gafsa comme prévue. Cependant, c’est les agents de police qui sont venus la chercher. Ils ont débarqué chez elle pour l’emmener avec ses deux enfants Amani ( 2 ans) et Amine (5 ans) sans pitié.   Une fois au commissariat, les agents lui ont demandé de lire un document qui porte atteinte à son mari., puis de le réécrire par ses propres mains et de le signer. Mme Yamina Sehimi a exprimé son refus total à signer ce papier et elle fut relâchée à 16h de l’après-midi.   Les agents lui ont demandé de revenir demain 30 août et si elle ne le fait pas, c’est eux qui viendront la chercher.   Vérité-Action suit cet affaire de prêt et exprime son indignation face à ce traitement inhumain et humiliant pour une mère de 6 enfants et vivant seule loin de son mari et sans aucun soutien.   Nous                appelons, également, les autorités tunisiennes à cesser ses                pratiques de vengeance vis-à-vis des familles des prisonniers                et des exilés.    Fribourg,                le 29 août 2002    Pour                Vérité-Action Service de l’information  | 
Le prisonnier Hamzaoui en danger | 
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                                                                                 L’administration pénitentiaire                continue d’accorder peu d’importance à l’état de santé                des prisonniers. Plusieurs cas de décès dus à la négligence,                au manque de soins ou aux mauvais traitements ont été                enregistrés ces dernières années dans les prisons                tunisiennes.                                              Mon client Mr Mohamed Kamel                Hamzaoui, entrepreneur de Bâtiment à Kasserine (sud ouest de                la Tunisie),ex maire de Kasserine, ex membre du comité central                du RCD(parti au pouvoir),a été transféré  le 17 Août                courant ,malgré son état critique, de l’hôpital Charles                Nicolle à Tunis, à la prison civile de Tunis.                                         Mr Hamzaoui a été                hospitalisé durant environ 10 mois en raison des maladies                graves dont il est atteint et notamment une hyper tension                maligne. Son état ne s’étant pas amélioré, il a lancé un                appel au Ministre de la justice lui demandant tout simplement «                un espace de liberté pour pouvoir se faire examiner par des spécialistes.                Cet appel a été publié sur les colonnes de l’hebdomadaire                « Akhbar Al Joumhouria » du 16 Août 2002.                                               La réponse du Ministère n’a                pas tardé :la décision a été prise de le ramener de suite à                la prison ,contre avis médical et malgré son état grave.                       Mon télégramme adressé le soir                même au ministre de la justice, l’appelant à intervenir pour                sauver la vie de mon client est resté sans suite.                                              Selon la famille de Mr Hamzaoui,                l’état de santé de celui-ci s’est détérioré encore plus                ces derniers jours ;il a été victime d’un accident                vasculaire cérébral avec trouble de la motricité au niveau de                l’émis corps droit(tremblement des membres)et baisse de                l’acuité visuelle au niveau d’un œil. Il présente également                un œdème au niveau d’un membre supérieur.                                              Face à cette attitude inhumaine                des autorités, je réitère ma demande d’hospitalisation immédiate                de mon client, et considère l’administration pénitentiaire                et le Ministère de tutelle Entièrement responsables de tout ce                qui peut atteindre sa santé morale ou physique.                                                                                  Fait à Tunis ,le 29 Août 2002                                                                    Radhia Nasraoui  
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  Le message suivant a été posté par l’oncle de Zouhair                Yahyaoui, le juge Mokhtar Yahyaoui sur le forum TUNeZINE (http://www.tunezine.com).  
 Je peux confirmer les nouvelles qu’il donne, les ayant                obtenues aussi de mon côté. Comme vous pourrez le lire, le précédent                communiqué est désormais caduque.    
 Pour le CLE,  
 Sophie Elwarda  
 cellulait : +33 (0)6 70 52 10 71  
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Les prisons de la honte
                                      Zouhair Yahyaoui dit ettounsi de TUNeZINE détenu à la                  prison de Borj el Amri a été visité par sa famille jeudi                  dernier son état physique et moral est excellent il                  passe ses chaleureuse salutation à tous ses amis et à                  tous les gens qui l’ont soutenu et leur affirme sa détermination                  de résister et leur demande de continuer.                                      Les conditions de détention sont encore inhumaines. L’eau                  reste coupée et quand elle est rétablie tard dans la                  nuit c’est à un très faible débit, la plupart des détenus                  sont infectés par des maladies épidermique contagieuses.                  Quand le médecin de la prison est venu et qu’ils lui ont                  demandé de les soigner, il leur a répondu qu’il suffit de se                  laver alors qu’il savait que l’eau est coupée.                   Les déchets et les ordures ne sont pas ramassées pendant                  plusieurs jours : les prisonniers sont obligés de les amasser                  dans une couverture, ce avec des toilettes sans chasse d’eau                  et plus de 80 prisonniers dans la même chambre cela donne des                  odeurs suffocantes et des conditions invivables avec la                  chaleur. Les cafards et tous genres de puce et moustique se                  propagent dans la chambre dans des proportions inimaginables;                  on passe les journées à les chasser et la nuit, il                  circulent sur le visage et le corps ce qui empêche                  de dormir.                   Ces conditions de saletés ne sont pas à cause de négligence                  ou d’un simple manque d’entretien, elles sont sciemment                  et intentionnellement provoquées pour imposer aux prisonniers                  des conditions d’humiliation et de torture continues.                                      Les repas des prisonniers, indignes même pour des bêtes,                  sont servis dans une vaisselle qui n’a jamais été lavée, si                  crasseuse qu’on ne trouve même pas où la toucher et ne                  font qu’accumuler les restes et les déchets avariés. Les                  repas que les familles amènent aux prisonniers ne leur sont                  livrés qu’en fin de journée quand ils deviennent avariés.                  La plupart du temps ils n’ont pas où les garder au froid                  comme dans d’autres prisons ;on s’est rendu compte que le                  contenu des couffin est systématiquement volé sur 12 pommes                  il n’en a reçu que trois. Les morceaux de viande et les                  légumes de garniture sont toujours enlevés. Tout ce qui a de                  la valeur nutritive est volé par les gardiens. On croyait                  faire les sacrifices pour subvenir aux besoins alimentaires de                  notre fils et de ses amis prisonniers et on s’en rend compte                  qu’on ne fait qu’engraisser leur geôliers.                                      La prison de Borj el Amri a été inspectée sans préavis                  mercredi dernier par le procureur général de la cour d’appel                  de nabeul Ridha Boubaker sur ordre direct de la présidence.                  Il a pu vérifier par lui-même la situation telle qu’elle                  est. Le directeur du prison a été immédiatement limogé, et ce                  jeudi un nouveau directeur un certain Amari a pris ses                  fonctions mais rien n’a encore changé pour les prisonniers.                                      Zouhair a reçu deux cartes de Sophie mais aucun autre message                  ne lui a ete livré même ceux de sa sœur de paris. Il n’a                  aucun moyen de repondre on ne lui permet pas d’écrire peut être                  qu’ils ont peur de ses « Proxies ». Les livres qu’on a                  amené pour lui être livrés depuis 2 semaines ne lui sont                  pas encore arrivés bien qu’ils ne soient que de simples                  livres littéraires.                                      Nous somme horrifiés par ses conditions de détention sans                  rien à ajouter.                                       le 30 – 8 – 2002                   Yahyaoui Mokhtar  
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  Mise                on line de l’édition du mois de Septembre du mensuel «                L’Audace ».   
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 « L’Audace »              n°91 – Septembre 2002 Sommaire   Editorial               Informations              politiques Deux              assassinats suspects:le garde du corps de Ganzoui à Damas etle              responsable de la sécurité à l’ambassade d’Alger 
 Rumeur de décès d’Omar S’habou : Mensonge, voici ta vérité                         Le              retour en Tunisie de Mohamed Mzali: les réactions de Moncef              Marzouki et de Rached Ghannouchi 
 Corruption              : les insolentes extravagances du mariage de Sofiène Ben Ali
Document              de l’Union Européenne : la Tunisie au devant de tensions              sociales 
 Interview              presque imaginaire avec Leila Ben Ali : “El Marichala” Leila              fait de la glose sans le savoir Droits              de l’homme : l’affaire Abdallah Zouari et l’arrestation de              Mme Hamrouni et de ses deux enfants 
 Droits              de l’homme : les avocats dans le collimateur
Opinion              : Kamel Chaabouni 
 Internet              : les mercenaires de Ben Ali envahissent le Forum du”Monde”
jugeons-les Parutions               Presse Internationale 
 La vie de l´Audce | 
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  FLASH INFOS  
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 procès en cassation de Hamma Hammami Maitre Radhia Nasraoui a été                informé aujourd’hui jeudi 29 aout 2002 que les autorités                judiciaires ont fixé la date de la comparution de  Hamma                devant la cour de cassation pour le 2 SEPTEMBRE 2002.   
 Source: alrazi21@netcourrier.com  
  
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Tunisie: un « record » de 237 candidats à l’immigration clandestine arrêtés | 
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  vendredi 30 aout 2002, 19h29  
TUNIS (AP) – Les garde-côtes tunisiens ont opéré en début de semaine un grand coup de filet en arrêtant 237 candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe, rapporte vendredi le journal « Achourouk » (L’Aurore). Selon le quotidien, ce nombre constitue « un record » en la matière. Depuis plusieurs mois, les tentatives d’embarquement illégal vers les rives européennes, et particulièrement italiennes, sont devenues fréquentes. Toutefois, le nombre des candidats à l’exil dépassait rarement la centaine. D’après un témoin oculaire cité par le journal, des vedettes rapides et des hélicoptères ont été déployés pour maîtriser l’embarcation, un « grand bateau de pêche », qui devait transporter les clandestins. Outre ces derniers qui ont dû débourser l’équivalent de 460 à 610 euros pour faire le voyage, les services de sécurité ont arrêté les « organisateurs du voyage » et les membres de l’équipage. Le quotidien ne précise pas cependant la ou les nationalités des candidats à l’exil, notant que dans la matinée de jeudi, « un grand nombre de personnes, notamment des mères étaient venues demander des nouvelles de leurs enfants ». Lors de précédentes tentatives avortées, de nombreuses personnes arrêtées étaient originaires de pays du Maghreb, d’Afrique subsaharienne, voire d’Asie. AP  | 
L’épouse de Nizar Trabelsi mise en examen fin juillet | 
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  vendredi 30 aout 2002, 11h22  
PARIS (AP) – L’épouse de Nizar Trabelsi, un footballeur tunisien arrêté en septembre dernier à Bruxelles dans le cadre de l’enquête sur d’éventuels projets d’attentats terroristes en France, a été mise en examen le 26 juillet dernier par le juge antiterroriste parisien Jean-François Ricard, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires. Amal H., âgée d’une vingtaine d’années, est poursuivie pour « complicité d’association de malfaiteurs en relations avec une entreprise terroriste », a-t-on précisé de mêmes sources. La jeune femme d’origine marocaine avait déjà effectué quatre jours de garde à vue du 15 au 19 septembre 2001 à Bastia, en Corse. Enceinte de six mois à l’époque, elle avait été relâchée sans que des charges soient retenues contre elle. Son numéro de téléphone avait été retrouvé au domicile de Nizar Trabelsi interpellé le 13 septembre 2001 à Bruxelles et depuis détenu en Belgique. Avant les attentats du 11 septembre, Amal H. et son compagnon avaient séjourné en Afghanistan. Nizar Trabelsi aurait notamment été en contact avec Djamel Beghal, un Franco-algérien de 35 ans, arrêté en juillet dernier aux Emirats arabes unis, qui a reconnu devant les juges d’instruction français avoir voulu faire sauter l’ambassade des Etats-Unis à Paris sur ordre de l’organisation d’Oussama ben Laden. Selon les premières déclarations de Beghal, c’est Nizar Trabelsi qui devait pénétrer dans l’ambassade des Etats-Unis à Paris avec une ceinture d’explosifs. Des substances explosives avaient été retrouvées par les policiers belges à l’un des domiciles de l’ancien joueur de football. Selon « Le Parisien » qui révèle l’information vendredi, Amal H., entendue comme témoin en avril dernier, aurait déclaré que son mari « avait pour mission de poser une bombe et qu’il devait finir comme un martyr ». Le parquet de Paris a ouvert le 10 septembre 2001, veille des attentats à New York et Washington, une information judiciaire contre X pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », après avoir reçu des renseignements selon lesquels des intérêts américains en France pourraient être la cible d’attentats. AP  | 
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ÇáÊÕæÑ                ÇáãØÑæÍ ÃãÇã ÇáÍÑßÉ ÈÚÏ ÈÑÌ                ÇáÑæãí¿ ããÇ                áÇ Ôß Ýíå Ãä ÇáÍÑßÉ ÚáíåÇ Ãä ÊÍÓä                ÇáÊÚÇãá ãÚ ãÑÍáÉ « ÈÑÌ ÇáÑæãí »                ÇáÊí äÃãá Ãä áÇ ÊÊßÑÑ¡ æáÊÍÞíÞ Ðáß                áÇÈÏø ãä ÊÞííã ÇáãÑÍáÉ ÇáÓÇÈÞÉ                æÇáÓÚí Åáì ÊÏÇÑß ÇáÓáÈíÇÊ.. ÕÍíÍ                áÞÏ ÚÒÒÊ ÇáÍÑßÉ ãæÞÚåÇ Úáì ÇáÓÇÍÉ                ÇáæØäíÉ æßÓÈÊ ãæÇÞÚ äÖÇáíÉ ÌÏíÏÉ¡                ÈÇáÅÖÇÝÉ Åáì Ãä ÇáÓÌä ÓÇåã Ýí                ÇáÊÚÑíÝ ÈÞÖíÊäÇ Ãæ Úáì ÇáÃÞá                ÈÅËÇÑÉ ÇáÊÓÇÄá Íæá ÃåÏÇÝ ÇáÍÑßÉ                æÃÝßÇÑåÇ¡ æåæ ÃãÑ íæÌÈ ÇáÊÓÇÄá Íæá                ÌÏæì ÇáÚäÝ ÇáÝßÑí¡ Çáãåã Ãä ÇáÍÑßÉ                ÓÊÚãá Úáì ãæÇÌåÉ ÇáãÑÍáÉ ÇáÌÏíÏÉ                æãÍÇæáÉ ÇáÅÌÇÈÉ Úáì ÇáÚÏíÏ ãä                ÇáÃÓÆáÉ. åÐÇ æáÇ ÈÏø ãä Íáø ÅÔßÇá                ÇáÊæÇÌÏ ÈÕÝÉ ÌÐÑíÉ ÍÊì íÊÓäøì                ááÍÑßÉ ãäÇÞÔÉ ÃãåÇÊ ÇáÞÖÇíÇ¡                æÇáÚãá Úáì ÅËÑÇÁ ÇáÍæÇÑ æÊäÞíÉ                ÇáÌæ ÇáÓíÇÓí.  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  ãÌáÉ                ÍÞÇÆÞ ÇáÊæäÓíÉ ÇáÚÏÏ 46/ ÇáÌãÚÉ 21-                ÓÈÊãÈÑ 1984  
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Odieux assassinat du bijoutier Hattab Kasraoui | 
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 Den Den sous le choc ! Dix-sept coups de couteau, tous mortels à              plus ou moins longue échéance, mais dont un qui élimine sur le              champ la moindre chance de survie : il est asséné en plein cœur              d’un homme qui avait jusque-là le tort d’être… bijoutier. Un              crime horrible commis par deux jeunes garçons qui venaient juste              d’échouer… au bac. Qui comprendra cette jeunesse ?                
 Mohamed Bouamoud 
 
 Source: Réalités N° 870 Semaine du 29 au 4/09/2002 
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 Prétendre              que Den Den est une ville toute sage et calme, où il fait si bon              vivre et qui reste surprise devant l’horreur qui vient d’indigner              ses habitants, serait masquer la réalité. Dans l’intérêt de              tout le monde, il faudrait dire les choses telles qu’elles sont.              Les habitants de Den Den sont indignés, révoltés, excédés.              Ils regardent, impuissants, une jeunesse qui ne dit pas ce qu’elle              veut au juste, une jeunesse livrée à elle-même, qui s’adonne à              tous les vices imaginables, et qui ne recule devant rien, Que font              les parents ?… Et que voulez-vous qu’ils fassent ? Ils ont perdu              les rênes, la maîtrise et le contrôle de leurs enfants. Que              fait la police ?… Et que voulez-vous qu’elle fasse ? Il faudrait              une brigade criminelle dans chaque rue, derrière chaque garçon.              La ville de Den Den est une zone chaude, incroyablement chaude,              horriblement chaude. On n’y parle plus de délinquance, le mot est              vain. On parle depuis déjà de longues années de banditisme qui              donne parfois la trouille aux bandits eux-mêmes. C’est à qui              mieux mieux. C’est à qui le titre. Et le titre est tout le temps              remis en jeu. Pour un rien, la bagarre éclate. Elle commence              entre deux adversaires pour finir entre la bande de la cité X              contre celle de la cité Y. Et les coups de poing sont devenus              quelque chose de risible, de comique, de très drôle. Tout comme              les injures, les gros mots et le blasphème qui sont devenus la              littérature de chaque instant. Non. On utilise les pierres, les              chaînes et les couteaux.                              Déjà bien chaude, la région de Den Den l’est davantage en été.              Et particulièrement le soir. Dans chaque rond-point, un groupe de              jeunes. Ce qu’ils font ? Rien. Ce qu’ils se disent ? Une seule              musique :  » Il m’a regardé d’une certaine manière et alors              je lui ai cassé la gueule « . Tout un chacun raconte ses              exploits pour que le tout Den Den sache à qui il a affaire. Faute              de diplôme et de travail, c’est une jeunesse qui se fait un moi              et une personnalité construits sur la violence et la crainte              qu’elle inspire aux autres.                              C’est ça Den Den. Une ville où tous les commerçants – ou              presque – ferment boutique dès 21 heures. Ou presque : car              quelques-uns ne voient pas pourquoi fermer de sitôt. Ils ne              veulent même pas entendre parler de ce banditisme qui règne sur              leur région, ils se disent à l’abri de tout puisqu’ils ne se mêlent              de rien. Tout comme Am Hattab. 56 ans, il n’a jamais mis les pieds              dans un café. Sa vie, c’est dans son magasin et chez lui. Il est              bijoutier. Hélas ! il était… Très peu d’hommes le              connaissent. Sa clientèle, c’étaient les femmes, la bijouterie              étant une affaire de femmes. Il lève le rideau de son magasin dès              8 h 30 du matin pour ne le baisser que vers 22 h 30, voire 23              heures. Sa passion, c’est le travail. Quand il n’a pas une cliente              à négocier ceci ou cela avec lui, il se met devant son marbre              pour réparer une bague ou des boucles d’oreilles. Un artiste de              l’orfèvrerie plus qu’un commerçant ordinaire. Sa seule passion              est l’orfèvrerie. Même quand la Tunisie, comme en ce mercredi 21              août, doit disputer un match de grande importance, quoique              amical, contre la France, eh bien Am Hattab ne regarde même pas              la télévision qu’il a depuis toujours installée dans son              magasin. C’est un ami à lui, ce soir-là, qui suit attentivement              le match.                              Et soudain, la Tunisie entière se lève comme un seul homme pour              crier de joie : le Onze national vient d’égaliser, un but              partout. C’est l’euphorie totale et générale. Et c’est le moment              propice. On ne peut choisir un moment meilleur. Deux jeunes garçons,              N. et M., âgés de 20 et 21 ans, qui venaient en juin dernier de              rater le bac, pénètrent dans le magasin. Leur plan est préétabli.              Dévaliser la boutique de Am Hattab et ne rien laisser, pas un fil              en argent. Mais voilà : cet ami de Am Hattab est là, c’est plus              qu’un témoin oculaire. Le plan tombe à l’eau. Néanmoins, les              deux garçons en profitent pour repérer tous les coins et recoins              de l’échoppe. Surtout la vitrine vue de l’intérieur, le comptoir              et le moyen d’y accéder, l’arrière-boutique et le marbre.              Pendant que l’un examine, l’autre fait semblant de s’enquérir des              prix des bagues de fiançailles. C’est ce deuxième dont on              rapporte qu’il a, il y a quelques mois, poignardé d’un coup de              couteau son… (devinez…, mais non, vous ne trouverez pas…)              propre professeur !… Et ce professeur qui a dû finir, sous les              supplications (ou la menace ?) par pardonner et retirer sa              plainte. Allez comprendre quelque chose. Passons. Ils sont donc,              ce soir-là, rentrés bredouilles.                              Ils reviennent à la charge le lendemain. Nous sommes jeudi 22 août.              Le soir, au grand bonheur des deux jeunes gens, un crachin a arrosé              la ville, avec même quelques coups d’orage. Les rues sont quasi désertes.              Ils ne peuvent espérer mieux. Seul le néon de la bijouterie              scintille. Ils entrent dans le magasin et, sans crier gare ni              annoncer la couleur, l’un d’eux, tout de go, agresse Am Hattab              d’un coup de pied, le terrasse, lui muselle la bouche, sort un              couteau et lui assène un coup largement suffisant à lui seul              puisqu’il atteint la victime au cœur. Pendant ce temps-là, le              deuxième commence à arracher les bijoux de leur étalage quand              son ami s’inquiète : il lui ordonne de baisser d’abord le rideau              de la boutique. La victime a-t-elle bougé en ce moment, toujours              est-il que son agresseur se prend à lui distribuer des coups de              couteau sur tout le corps. A la morgue, plus tard, le frère de la              victime comptera… 17 coups dont deux d’une atrocité, d’une              sauvagerie inqualifiable.               Munis de deux sacs pleins de billets de banque (1.990 dinars en              espèces) et de bijoux divers qu’ils ont pris le temps de se              partager, les deux garçons lèvent le rideau, sortent, et ne              savent plus que faire : un jeune homme d’une trentaine d’années,              du nom de Y. , et qui n’est autre que le voisin immédiat du              bijoutier, les observe sans pourtant se douter de rien. Quelques              minutes auparavant, il a seulement entendu un petit bruit quelque              peu anormal et vu le rideau métallique vibrer un peu. Les deux              agresseurs simulent le sang-froid et s’en vont sans se presser. Y.              s’approche de la boutique et entend des gémissements. Il réalise              que son voisin a certainement été dévalisé. Il fonce aux              trousses des deux garçons en criant  » Au voleur ! « .              C’est alors que les deux garçons prennent leurs jambes à leur              cou. A son tour, Y. se prend à les poursuivre et tente d’attraper              les deux fugitifs. A un grand rond-point, ces derniers s’engagent,              chacun, dans un chemin. Y. pourchasse l’un d’eux. C’est N. Qui est              arrivé dans sa propre cité, mais pour ne pas être identifié,              franchit la clôture d’une maison au hasard et tombe dans le              jardin. Y. fait de même. C’est la maison d’un chauffeur de taxi.              Pendant que la femme de ce dernier range les bijoux et les billets              dans le sac qui a éclaté dans la chute du garçon, Y. supplie le              chauffeur de taxi de les emmener, lui et N. , au poste de police.              D’abord hésitant, le chauffeur, qui a réalisé la gravité de la              circonstance, accepte. Une tierce personne vient à leur              rescousse. Le quatuor fonce en voiture vers le commissariat quand,              à un moment, N. force la poignée de la portière et parvient à              sauter à terre mais en entraînant avec lui Y. qui ne l’a pas lâché              une seconde. Nous sommes dans un endroit où la bande de N. est              beaucoup plus importante que le chauffeur de taxi et ses passagers              qui finissent par disparaître. Une bagarre est engagée au corps              à corps et à même le sol entre N et Y . Quelques-uns crient à              Y. de lâcher N. Il finit par s’exécuter de peur que toute la              bande ne lui tombe dessus. Il prend le sac et va alerter la              police.                              De retour chez lui, N. trouve son oncle qui semble être lui-même              de la police. Il lui dit :  » Nous avons tué un homme, mon              ami et moi, et avons pris son argent et ses bijoux, dis-moi ce que              je fais… « . Et l’oncle de se montrer si sage et si              responsable :  » Bien…, c’est déjà pas mal que tu avoues ;              va te rincer le visage, change-toi et viens avec moi… « . Il              l’amène au poste de police de la région et le prie de tout              rapporter…               Quant à M., il fait une drôle de scène dans son propre              quartier. Les vêtements ensanglantés, il rentre dans une hystérie              qu’il ne peut pas contrôler. Il crie à ses amis :  » Je n’ai              pas tué, c’est N. qui a tué, je n’ai rien fait, j’ai seulement              pris ma part, non ! je vous dis, je n’ai pas tué, je n’ai pas tué              !… « . Ses amis parviennent à le calmer et même à lui              donner un conseil : partir tout de suite quelque part et ne pas              passer la nuit ici. M. passe la nuit quelque part à Hammamet-Sud              d’où il téléphone, le lendemain, à ses parents pour leur              annoncer sa volonté de partir à l’étranger, donc de revenir le              jour même chez eux afin de chercher son passeport. La police              l’accueille à bras ouverts.                              Ironie des événements, le héros central, c’est-à-dire Y. , qui              a risqué carrément sa vie pour faire la lumière sur l’affaire,              et qui s’est fait interroger pendant des heures, ne s’est même              pas entendu dire le moindre petit merci. Par personne. Comme s’il              était de son devoir d’agir de la sorte alors qu’il n’a même pas              été dans la situation de quelqu’un devant assister une personne              en danger ; il a agi après coup et sans même savoir que son              voisin était déjà mort.                              Le vendredi 23 août, une foule immense accompagne Hattab Ben Amor              Kasraoui à sa dernière demeure. Il laisse derrière lui une              femme qui n’a à la bouche qu’une seule question :  » Pourquoi              ?… « , et quatre enfants. Dont le plus jeune a 6 ans et l’aîné              19. Environ l’âge de l’assassin de son père…