3 septembre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3755 du 03.09.2010

 archives : www.tunisnews.net 


Assabilonline: Une pétition de la population de Ben Gardane dénonce les dépassements et exige la mise en place du développement économique Maghreb Intelligence: Zine El Abbidine Ben Ali siffle la fin de la récréation pour 2014  Arab Press Network: A Treatment for the Press in Tunisia Kapitalis: Tunisie. Mehdi Ben Gaied nouveau gérant de Stafim Gros Jeune Afrique: Santé : à quand des structures d’accueil privées ? Africa Manager: Tunisie : La Tunisie se lance dans la production de gaz à partir du schiste Afrik: Tunisie : appel à la prière sur internet WMC:Tunisie : Ramadan, la télévision n’est pas innocente ! Abdel Wahab Hani: Retour volontaire du Âïd / Retornado Lotfi Tounsi : Chronique et leçons d’un Dénouement heureux Maghreb Intelligence: Kadhafi prédicateur superstar en Italie Maghreb Intelligence: Housni Moubarak écarte son fils Jamal pour 2011


Une pétition de la population de Ben Gardane dénonce les dépassements et exige la mise en place du développement économique

Assabilonline, Ben Gardane (Tunisie), spécial Les sources d’Assabilonline font état d’une pétition de la population de Ben Gardane à la suite des événements récents dont cette ville frontalière de la Libye a été le théâtre, causés par la fermeture du point de passage de Ras Jdir. La population de la région dénonce les dépassements des appareils de sécurité et la pétition comporte une série de revendications populaires liées au droit au développement, à l’emploi et aux problématiques du point de passage frontalier entre la Libye et la Tunisie. La population affirme que leurs sources de revenus sont liées au commerce avec la Libye en l’absence d’autre alternative, et en raison de la marginalisation de la région dans les programmes de développement, la dégradation des services et l’absence d’infrastructures. Elles condamnent le traitement sécuritaire de leurs problèmes et la militarisation de la ville et les dépassements des forces de l’ordre. La pétition dénonce aussi le silence des médias officiels pendant la crise et le traitement insuffisant et superficiel des événements par les responsables. La population y exprime son sentiment d’avoir été lésée par le traitement accordé aux Tunisiens et aux Libyens sur la question des frontières et exige l’égalité entre les deux parties. Elle demande aussi le droit à une existence digne, le développement économique sans marginalisation […] 3.9.2010 (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Zine El Abbidine Ben Ali siffle la fin de la récréation pour 2014  

Généralement le mois de juillet est peu propice aux manœuvres en Tunisie. Mais, le cru 2010 fera certainement l’exception. Dès le 17 juillet, le RCD (Rassemblement Constitutionnel Démocratique) au pouvoir depuis l’indépendance, donne le ton. Le comité central de l’un des plus ancien partis politiques du monde arabe, lors d’une réunion somme tout ordinaire, dégaine en douceur. Il appelle, au détour d’un paragraphe perdu dans une motion générale sans réel intérêt, le président Ben Ali à continuer à diriger la Tunisie au cours de la prochaine étape. Pour le commun des mortels, «prochaine étape» rime avec l’actuel mandat-qui dure six ans- que Ben Ali vient à peine d’entamer en 2009. Non pas pour les initiés. Par « prochaine étape », le RCD vise un sixième mandat présidentiel qui devrait normalement commencer en 2014. Pourquoi le parti au pouvoir chauffe-t-il le moteur cinq ans avant cette échéance ? Premièrement, le RCD a peu goûté les informations parues ici et là depuis une année sur l’éventuelle succession de Ben Ali. Surtout que cela se passait dans les salons et sur les colonnes de la presse. Pendant quelques mois, les noms des possibles successeurs du président ont pullulé sur le net et dans les sphères privées. Cela concernait aussi bien des membres-proches ou loin de la famille- de Ben Ali que des caciques du pouvoir. Aujourd’hui, le président et son parti remettent de l’ordre et adressent un message très clair. Exit le scénario égyptien où le parti au pouvoir, la famille du raïs et les caciques de l’armée s’étripent en public dans une ambiance de fin de règne. D’ailleurs, selon un ancien habitué du cercle présidentiel qui vit aujourd’hui entre Paris et Tunis, le régime tunisien est solide. Il repose sur un parti politique qui compte des millions d’adhérents, structure réellement le pays et dispose d’une légitimité certaine, malgré l’érosion due aux années et à quelques affaires de corruption. En plus, le président Ben Ali-qui fêtera ses 74 ans dans deux jours- affiche une santé insolente. Il peut également se targuer d’un bilan positif sur le plan économique, social et sécuritaire. La Tunisie demeure un des pays les mieux loti de la rive sud de la Méditerranée avec des agrégats qui font beaucoup de jaloux. L’opposition tunisienne qui dénonce, d’une manière cyclique, le verrouillage du système politique est restée pour le moment sans voix. Il faut dire qu’à part des faits d’armes isolée, celle-ci n’arrive ni à unir ses forces ni à dégager une figure charismatique qui ferait l’unanimité autour d’elle. Cela-dit, elle ne manquera pas de pointer le bout du nez. De sources concordantes, l’opposition tunisienne fera de la prochaine réforme de la constitution son véritable grand combat. En effet, pour pouvoir se représenter en 2014, le président Ben Ali-qui aura alors 78 ans- doit amender la loi fondamentale du pays afin de lever la limitation d’âge que l’actuelle constitution place à 75 ans. (Source: « Maghreb Intelligence » le  1er Septembre 2010 11:34 ) Lien: http://maghreb-intelligence.com/articles-gratuits/421-a421


 

A Treatment for the Press in Tunisia

 

 
WAN-IFRA presents the latest in an exclusive series of monthly cartoons by Michel Cambon satirizing the enemies of press freedom. Click on the link, download and publish for free. http://www.arabpressnetwork.org/download.php?type=pdf&file_name=tunisia  
President Zine El Abidine Ben Ali administers his own form of treatment for the ailing Tunisian press. The situation for journalists and the independent press in Tunisia continues to worsen, with the recent sentencing to four years in prison of Fahem Boukaddous. In serious ill health and in need of regular medical treatment, Mr Boukaddous, a journalist with Al-Hiwar Al-Tunisi satellite television station, was nevertheless convicted on 6 July on charges of « belonging to a criminal association » and « harming public order » following his coverage of demonstrations in Gafsa in 2008. His sentencing appears yet another political manoeuvre aimed at silencing criticism of the Tunisian authorities. As part of the International Freedom of Expression Exchange Tunisia Monitoring Group (IFEX-TMG), a coalition of 20 IFEX members who monitor the human rights situation in Tunisia, WAN-IFRA strongly condemns the court ruling and urges the authorities to put an end to the shameful use of the judiciary to stifle free expression. Shortly before his incarceration, Mr Boukaddous wrote an open letter from his hospital bed: « Let my life be the price to be paid for freedom and democracy. » You are all no doubt aware of what I went through this past week. Indeed, though I suffered an acute asthmatic attack that necessitated sending me to the Farhat Hached Teaching Hospital in Sousse from 3 July, the Gafsa Court of Appeals insisted on sentencing me to a four-year prison term. It took no notice of the hospitalization certificate presented to it by my lawyer, thus contravening one of the basic principles of a fair trial. In parallel, a number of policed officers have been laying siege to my room in the pneumonic section of the afore-mentioned hospital, made many attempts to have me discharged by the medical staff, and are even now stalking me so that they can throw me in jail as soon as I leave the hospital. I am making this appeal to public and international opinion, and first and foremost the journalistic profession, of which I am proud to be a member, to make them aware of my situation fraught with real danger. Indeed, it is no secret that I have been suffering from acute asthma for over twenty years, and am now at an advanced stage of the illness, whose repeated attacks have exhausted my body and reduced its capacity for resistance. My body is now dependent on urgent interventions and drug taking that would hardly be available for me in jail. Indeed, the infection now affecting both my lungs and the obstruction of my airways inevitably leads to a low rate of oxygen in the brain that makes me pass out and requires urgent artificial respiration, which indeed has ever saved me from certain death. Throwing me in a prison cell, as I well know, will only increase my suffering and further damage my health. I experienced this situation in the past, and fully know that prison means overcrowding, filth, humidity, a great number of smokers, and breathing difficulty (for all), particularly in the scorching heat of Summer. In addition any health assistance I may require will depend on the prison administration, not to mention its slowness, ineffectiveness and uselessness in most cases. Putting me in this position in my present state of health is tantamount to a death sentence. As I make this appeal to you, I hold Tunisian authorities fully accountable for the deterioration that will inevitably be cause to my health, for leaving the hospital to go to jail just means death to me. When I chose to be a journalist, I chose the side of free, decent and truthful speech, fully aware of the price to be paid by those who make that choice, and I will not be less daring or courageous than my predecessors, nothing daunted by unjust sentences, even at the cost of my own life. Let my life be the price to be paid for freedom and democracy. Fahem Boukaddous
 
(Source: « Arab Press Network » le 28 juillet 2010)


Tunisie. Mehdi Ben Gaied nouveau gérant de Stafim Gros

Mehdi Ben Gaied (fiancé de la fille cadette de Ben Ali – NDLR) , nouvel actionnaire de la société Srafim Peugeot, vient d’être désigné nouveau gérant de sa filiale Stafim Gros, suite à la démission de Moncef Jarraya. Le nouveau gérant sera assisté de  Mahmoud Abdelkéfi, en qualité de cogérant. Il est à rappeler que Mehdi Ben Gaied est entré dans le capital de la Société tunisienne automobile financière, mobilière et maritime (Stafim Peugeot), le 9 juillet, à la faveur d’une augmentation du capital à 10 millions de dinars. L’assemblée générale ordinaire, tenue le même jour, a désigné 4 nouveaux administrateurs parmi lesquels Mehdi Ben Gaied, nommé Pdg. Lire aussi : Mehdi Ben Gaied prend le contrôle de Stafim Peugeot sur ce lien : http://www.kapitalis.com/kapital/35-entreprise/912-tunisie-mehdi-ben-gaied-prend-le-controle-de-stafim-peugeot.html Source: kapitalis.com le 3 septembre 2010) lien: http://www.kapitalis.com/kapital/35-entreprise/912-tunisie-mehdi-ben-gaied-prend-le-controle-de-stafim-peugeot.html


Santé : à quand des structures d’accueil privées ?

L’offre privée des établissements d’accueil médicalisés à destination des séniors est inexistante en Tunisie. Soumises par le ministère de la Santé à « un cahier des charges contraignant basé sur des normes européennes, ces structures requièrent des investissements bien trop lourds », estime le gériatre Samy Allagui. Cette exigence réglementaire vise à séduire une clientèle occidentale qui, pourtant, n’est pas prête à finir sa vie loin de chez elle. Outre le prix du bâti, l’investisseur doit compter 800 dinars le lit (environ 415 euros). L’amortissement ne peut être envisagé avec moins de 30 lits, et les professionnels estiment à 200 lits le seuil de rentabilité idéal. Et personne ne semble prêt, pour le moment, à prendre le risque.  


Tunisie : La Tunisie se lance dans la production de gaz à partir du schiste

 
La Tunisie est devenue le premier pays en Afrique du Nord à  s’investir dans l’’extraction d’énergie à partir des schistes bitumeux. A cet effet, elle  a conclu un contrat avec une entreprise canadienne pour lancer le processus d’extraction de gaz naturel à partir des schistes bitumeux  dans le bassin de Ghadamès. En vertu du contrat, la compagnie  Cygam , basé à Calgary, et  la société française de Perenco ont  procédé à des tests portant sur le potentiel d’un puits situé dans le centre de la Tunisie qui pourrait produire du gaz à partir des schistes bitumeux. Il ressort des premiers résultats des tests que le puits a le potentiel de doubler la production actuelle de gaz pour la porter à 10 millions de pieds cubes standard par jour], avec  la possibilité de nouvelles augmentations une fois les opérations de nettoyage terminées », a déclaré Perenco. Cygam, avec quatre concessions en Tunisie, a atteint une profondeur d’environ 4.000 mètres dans le réservoir de gaz de schistes  bitumeux du Silurien. La société, lors de sa première opération de fracturation hydraulique dans la région, a indiqué qu’elle a pompé 45 tonnes de sable pour développer une fracture dans la formation de schiste.  Cygam, with four concessions in Tunisia, has reached a depth of about 4,000 meters in the Silurian gas shales reservoir. The company, in its first hydraulic fracturing operation in the region, said it has pumped 45 tons of sand to expand a fracture in the shale formation.   
(Source: Africa Manager le 3 septembre 2010) Lien: http://www.africanmanager.com/articles/129276.html


Tunisie : appel à la prière sur internet

Wleb El Banlieue propose aux internautes d’enregistrer et poster les louanges des muezzins pendant le ramadan
 

Accéder à toutes les prières des mosquées de Tunis s’en sortir de chez soi, c’est le défi que s’est lancé le blog Wleb El Banlieue. Il invite ses fans à enregistrer les prières de ramadan dans tous les quartiers de la capitale tunisienne, histoire de varier les plaisirs.

La ferveur religieuse s’immisce sur internet. Les musulmans peuvent désormais assister « virtuellement » aux prières du ramadan de plusieurs mosquées tunisiennes grâce à Wled El Banlieue. Ce blog de « jeunes de Tunis », comme il se définit, propose aux fans de leur groupe facebook de poster des enregistrements de prières dans le quartier.

A chacun sa prière

Via leur téléphone portable, « ces infiltrés des mosquées » captent les paroles du muezzin en format MP3 ou AMR et les envoient directement à l’adresse wleb.banlieu@gmail.com. Fini donc la monotonie des prières, les fidèles peuvent, grâce cette initiative, se délecter des louanges de la mosquée Arrahma de Bordj Cedria ou de celle d’Al Ahmadi Boumhet qui propose les versets (133- 152) de la sourate « Al Imrane ». Un concept original qui n’a pas fini de faire des adeptes.

(Source: Afrik.com le 2 septembre 2010) Lien: http://www.afrik.com/article20687.html


Tunisie : Ramadan, la télévision n’est pas innocente !

 
Quand on regarde les uns, on ressent un tel élan que l’on touche les étoiles. Quand on regarde les autres, on se sent oppressé, démoralisé, comme si tout était fini ! Les feuilletons télévisés sont apparemment les nouveaux baromètres des civilisations ; là où on peut avoir une image de la société dont il est question… Un terrain d’expression où nous sommes malheureusement perdants sur toute la ligne. Définir ‘’perdants’’ ? L’écrasante majorité de la production dramatique des pays arabes où il est impossible de rater les cris stridents, les larmes, les lamentations, la maladie, la mort… qui accaparent le plus clair des épisodes ; de l’océan au Golfe. On dirait que tout ce joli monde s’est donné le mot pour véhiculer, sous toutes ses couleurs et ses formes, le désespoir et la désolation. A commencer évidemment par les feuilletons tunisiens, si vous avez pris la peine de vous intéresser à la lucarne, vous n’aurez certainement pas raté cette tendance générale. Et si vous êtes comme beaucoup de nos concitoyens qui ne regardent les chaînes arabes qu’une fois par an (au cours du ramadan), vous regrettez vos séries US et FR préférées… vous cogitez un peu, vous comparez, vous vous rappelez les sujets respectifs… Des histoires de médecins qui traquent le mal avec science et humour, ouvrant tout le temps les portes de la Recherche et invitant à saisir. Des histoires de policiers qui ont la science et l’intelligence pour toutes armes. Des histoires de mondes lointains comme autant de simulateurs de missions pour vous ouvrir les profondeurs des galaxies… C’est de la fiction… mais depuis quand la fiction n’a pas d’importance pour la construction de notre culture et de notre inconscient collectif ? Tout est question de perspectives et d’orientation psychologique… et la télévision n’est certainement pas innocente, même par-delà les théories de complot universel. Nous avons un malaise ; comme s’il y avait quelqu’un ou quelque chose qui agit sur les télévisions arabes afin de les rendre sciemment démoralisantes ! (Source: webmanagercenter.com le 3 septembre 2010)
Source: http://www.webmanagercenter.com/management/article-94655-tunisie-ramadan-la-television-n-est-pas-innocente

 

Retour volontaire du Âïd / Retornado Lotfi Tounsi  (العائد لطفي التونسي) : Chronique et leçons d’un Dénouement heureux

 

 

Par Abdel Wahab Hani

 

 

Notre ami Âïd / Retonado Lotfi Tounsi ( لطفي التونسي  العائد) est enfin LIBRE et chez lui en TUNISIE, après près de deux décennies d’Exil et de privation du pays. Il célèbre le mois sacré du Ramadan à cotés de sa maman bien aimée et des siens à la Médina de Tunis

 

Des portails d’information de la diaspora tunisienne, à la chaîne pan arabe d’information continue Al-Jazeera, aux chancelleries, en passant par radio trottoir, des milieux de la diaspora, aux partis d’opposition, aux réseaux sionistes, aux associations de défense des Droits humains… son cas a fait couler beaucoup d’ancre, engendré beaucoup d’actions, parfois utiles et bienvenues, souvent contre-productives et totalement exagérées voire infondées. Mais il a fait couler aussi beaucoup d’espoir malintentionné de pourrissement de l’espace public, qui sont tombés à l’eau.

 

Nous retraçons ici, heure par heure la chronique de ce Dénouement heureux, qu’en déplaise aux tenants du clash, aux prophètes de l’apocalypse et à leurs e-auxiliaires et autres e-snipers encagoulés et e-mercenaires de la e-plume bien rétribués, par des vacances abondamment arrosées en Espagne qui font tourner la tête de plus d’un ragoteur (que nous lui attribution la définition de : finissons comme : concepteur, producteur, diffuseur et distributeur de ragots). Mais les Châteaux d’Espagne ne durent que l’espace d’une illusion, aussi ivrogne soit-elle, aussi longue soit-elle.

 

 

Jeudi 26 août 2010 :

Escale à Amman, en route vers les lieux saints de l’Islam, pour accompli les rites de la Omra (Petit pèlerinage) des dix derniers jours du mois sacré de Ramadan, avec le projet de relier Beit Al-Maqdis à Al-Quds Al-Sharif, première Qibla des musulmans à Beit-Allah Al-Haram Al-Kaabah Al-Sharifah à Makkah Al-Moukarramah, Qibla de tous les musulmans de tous les temps et de toutes les contrées. Projet conçu avec les plus hautes autorités religieuses de Al-Quds Al-Sharif, notamment Cheikh Tayssir Al-Tamimi, Juge suprême (Qadhi Qouhdhat Al-Quds) dans le but de consacrer la centralité d’Al-Quds dans la vie de tout musulman et de soutenir la résistance des Maqdissiens à l’occupation coloniale sioniste, raciale, ségrégationniste et d’épuration ethnique et religieuse.

 

Jeudi 26 août 2010 :

Arrestation à Amman, lors d’un routinier de police des frontières du royaume Hachémite, en exécution d’un vieux mandat d’arrêt international, délivré par les autorités tunisiennes en 1992 ;

 

Jeudi 26 août 2010 :

Premiers contacts avec ses amis et ses proches à Paris

 

Jeudi 26 août 2010 :

Alerte de ses amis à Tunis, qui suivent son dossier de près depuis le dépôt de sa demande de passeport l’été 2009, notamment son ami et Conseil Maître Si Abdelfattah Mourou, Avocat au Barreau de Tunis et l’un de ses ténors les plus respectés.

 

En même temps, les amis du Âïd / Retornado Lotfi alertent des services compétents du Ministère français des Affaires étrangères afin d’activer la Protection consulaire, en prévision de tout malheur d’une région difficile où tout peut arriver, notamment dans un contexte de tensions extrêmes en Jordanie, où le projet de Âïd / Retornado Lotfi Tounsi n’a pas que des défenseurs.

 

Vendredi étant férié au royaume Hachémite, les autorités consulaires françaises avaient promis de s’enquérir de la situation du franco-tunisien, en début de semaine, samedi ou dimanche, en fonction du bon vouloir des autorités du royaume.

 

Vendredi 27 août 2010 :

Contact téléphonique avec les services consulaires tunisiens à Paris, à l’initiative de Âïd / Retornado Lotfi. L’entretien est rassurant et ouvre la voie à la perspective du retour volontaire. Lotfi étant résidant à Paris et ayant déjà engagé les démarches pour l’obtention de son passeport tunisien auprès de notre Consulat à Pantin en banlieue parisienne.

 

Le même jour, dans le respect de la démarche de notre Âïd / Retornado Lotfi et avec son consentement, nous publiâmes une alerte détallée pour informer l’opinion et  mettre en garde contre les excès et les exagérations qui en servent aucunement les intérêts de l’intéressé, ni des Âïdoun / Retornados ces compatriotes exilés qui veulent rompre l’asile et rentrer au pays, ni la cause des Droits Humains, ni les avancés  démocratiques appelées de tous bords.

 

Samedi 28 août 2010 :

Une légitime inquiétude est exprimée par les défenseurs des Droits humains. Mais une certaine agitation politicienne exagérée et infondée bat son plein. Des appels insensés et des mensonges fusent et des ‘avocats’ autoproclamés se lancent, à Tunis et à Paris, sans aucun mandat de l’intéressé ni de sa famille, dans des constitutions virtuelles de défense, sans prendre la peine de respecter l’éthique de la profession, et ce prendre la peine de contacter l’intéressé qui était joignable toute la journée sur son téléphone cellulaire français.

 

Au téléphone avec ses amis, Âïd / Retornado Lotfi exprime de plus son dégoût des conditions d’incarcération nocturne au centre de Dépôt à Amman. Le jour, il était transféré au Bureau jordanien.

 

 

Dimanche 29 août 2010 :

Entretien avec le consulaire français dépêché par l’Ambassade de France à Amman, en début d’après-midi. L’entrevue est courtoise, avec une promesse de remonter le dossier à Paris, en vu de la très longue procédure judiciaire d’extradition, sans rien promettre pour autant. Tout en remerciant le représentant des autorités de son Deuxième pays, Âïd / Retornado Lotfi annonce à ses visiteurs qu’il a l’intention de rentre, volontairement, dans son Premier pays, la Tunisie. Il signe une décharge dans ce sens.

 

Puis à notre Âïd / Retornado Lotfi de demander aux officiels jordaniens de lui acheter son billet Aller simple vers Tunis su le premier vol direct du lendemain. Il paye les frais d’émission de son propre argent.

 

Au téléphone, il déclarait à notre ami Âïd / Retornado Abdeljelil Saïdi qu’il ne peut supporter l’attente d’une très longue procédure et qu’ayant engagé depuis plus d’une année les démarches pour obtention de son passeport tunisien, il était disposé à rentrer au pays, de son propre gré.

 

Les derniers appels qu’il a pu passer à ses amis Âïdoun / Retornados dimanche en fin de journée confirmait cette volonté.

 

 

Lundi 30 août 2010 :

 

Le vol Royal Jordanian Airlines quitte l’aéroport International Amman Queen-Alia à destination de l’aéroport international de Tunis-Carthage, avec à son bord notre Âïd / Retornado Lotfi. L’avion accuse un léger retard.

 

Dès son arrivée, des officiers de la Sûreté d’Etat l’attendaient, son procès originaire dudit mandat d’arrestation étant lié à la Sûreté de l’Etat et non à des activités pacifistes comme prétend la propagande, lors de la dérive fellaguiste du fellaguisme (pour paraphraser feu le Zaïm Habib Bourguiba), qui eut frappé le mouvement Ennahdha à la fin des années 80 et au tout début des années 90.

 

Selon le témoignage de notre Âïd / Retornado Lotfi, l’entretien, qui ressemble plutôt à un débriefing qu’à un interrogatoire, se déroule dans le respect et la courtoisie, sans aucune contrainte aucune.

 

En même temps, l’agitation battait son plein entre Paris et Tunis, où les ‘avocats’ autoproclamés et auto-constitués, sans mandat aucun et virtuellement, fallait-il le rappeler.

 

L’un annonçait son entretien téléphonique de Madame la Consul de France à Amman qui se foutait de sa gueule en lui démontrant gentiment et diplomatiquement qu’il avait faux et qu’il était à coté de la plaque en exigeant, virtuellement, le retour en France de son ‘mandant’ alors que ce dernier confirmait, réellement et en chair et en os, sa volonté de Rentrer en Tunisie, son pays. Quelle crédibilité un consulaire français, une ONG de Défense des Droits humains ou un média qui se respecte peuvent-il donner , à l’avenir, à ce type d’affairiste marchand de malheurs sans scrupule, vaguement converti sur le tard au militantisme.

 

La seconde annonçait, mensongèrement, à Tunis, une procédure de « rapatriement » en France, prétendument engagée par la famille. Maître Mohamed Nouri, Avocat chevronné au Barreau de Tunis est pris au piège et laisse figurer sa signature en bas d’un texte insensé et totalement décalé par rapport à la réalité de la situation de l’intéressé.

 

 

Mardi 31 août 2010 :

Âïd / Retornado Lotfi est conduit très tôt aux locaux du Palais de Justice, pour y être présenté à un Juge d’Instruction, suivant la procédure habituelle, la mise en liberté n’est pas du ressort de la police mais de la justice. Il est reçu en fin de la séance unique et est resté près de deux heures, avant d’obtenir une Ordonnance de mise en liberté, en attente de la procédure judiciaire d’opposition aux jugements qui le frappent par contumace.

 

Peu avant 16h00 heure de Tunis, il est enfin LIBRE et rentre chez lui, son chez lui étant Tunis et non Paris, comme certains feignent l’ignorer. La joie fut grande et les retrouvailles émouvantes à Maaqal Al-Zaïm, la Résidence du leader (quartier où résidait feu le Zaïm Habib Bourguiba, comme un clin d’œil à celui qui fustigea la maladie du fellaguisme qui s’était emparé de l’esprit de plusieurs mouvements politiques arabes.

 

Mise en ligne du téléphone cellulaire et de l’adresse de Âïd / Retornado Lotfi. Les visiteurs présentent leurs marques d’affection à la famille et à son Âïd / Retornado.

 

A Paris comme à Tunis, le mensonge de l’exagération est tombé à l’eau et les projets de l’instrumentalisation politicienne d’une terrible épreuve humaine sont revenus en boomerangs à la figure de leurs initiateurs. Ainsi, ce qui a été conçu comme un coup médiatique de dénonciation extrême est devenu un contre-coup, laissant ainsi des traces indélébiles quant à la Crédibilité , à la Loyauté et à l’Ethique des uns et des autres.

 

 

Mercredi 1er septembre :

 

Les premières ripostes anti-Âïdoun / Retornados sont colportés par Radio trottoir dans les milieux de la diaspora, mais l’attaque la plus audible est lancé depuis l’Espagne, où les châteaux illusoires continuent à aveugler plus d’un depuis des siècles. Je n’y peux rien, personne n’y peut rien, c’est une malédiction des dieux habitants les lieux.

 

Nous reviendrons, dans une autre occasion, si le temps, nos obligations et nos actions en faveur de la réforme nous le permettent, au déluge de mensonges, d’insultes, de ragots et d’Intox dont les mauvais esprits habitants lesdits châteaux d’Espagne ont pris habitude et y ont signé un bail éternel.

 

Contrairement aux sirènes de la haine qui ont sifflé tout au long du week end, Âïd / Retornado Lotfi est donc de RETOUR VOLONTAIRE en TUNISIE. Il est LIBRE dans son pays.

 

Mardi 2 septembre 2010 :

 

Une deuxième riposte d’une extrême violence signé ledit avocat autoproclamé, nous accusant de charlatanisme, nous donnant ainsi l’occasion de revenir succinctement sur le terme d’Avocat charlatan et de Maître chanteur, définissant le cas d’espèce.

 

L’avocat charlatan, et nous venons de nommer Slim Ben Hmidan, jeuhe avocat inscrit au Barreau de Paris, manquant d’humilité à son stade de débutant tout juste à la sortie de son stage dans la profession. L’avocature  (terme cher à notre ami Maîre, pour de vrai, Mohamed Néjib Hosni, avocat au Barreau de Tunis) n’est pas un diplôme, n’est pas un stage, c’est un métier qui s’apprend et se perfectionne tous les jours.

 

Et l’avocature est une profession, régie par une déontologie, notamment en matière de la phase de constitution de la défense.

 

Primo :

Elle interdit le fantasme des constitutions virtuelles sans Pouvoir rempli en bonne et due forme prouvant l’acte de constitution par lequel le mandant donne Pouvoir à son Conseil pour accomplir se Défense. C’est un papier et non une parole en l’air, à croire sur simple parole.

 

Secundo :

L’éthique de l’avocature interdit le racolage et le harcèlement des proches de l’intéressé pour arracher un ‘oui’ du bout des lèvres au bout d’une line de téléphone, par des moments de stress et de souci.

 

Ces deux conditions n’ont pas été respectées. Pire encore, la volonté de l’Intéressé n’a pas été respectée. Nous mettons au défit l’avocat charlatan de Paris et la jeune avocate, frais émoulue de l’association  Liberté Equité, de contredire la stratégie de défense adoptée par notre ami Âïd / Retornado Lotfi, dès les premières heures de son arrestation et consistait à chercher une solution de Retour en Tunisie.

 

Tertio :

Lorsque le Consulaire vous répond au nez : « Maître, votre mandant que vous dites représentez ses intérêts, en demandant son rapatriement en France par risque d’un renvoi forcé en Tunisie, où il serait selon vous dire objet à des risques de torture, a bel et bien été visité par nos services. Je dois vous annoncer, Maître, que l’intéressé  a expressément exprimé son souhait de rentrer chez lui en Tunisie, confient dans le dénouement digne et rapide de sa situation ». Face à ce camouflet, tout Avocat, digne de ce nom, et qui comprend le français et les subtilités de la langue française, notamment celle des diplomates, doit comprendre qu’il s’agit d’une giffle.

 

En gros et dans le langage des petits épiciers djerbiens : « Vous n’êtes pas sérieux, Maître », sans préciser si Maître renvoi à ‘Avocat Charlatan’ ou à ‘Maître chanteur’.

 

Quarto :

Comment un Avocat respecté peut-il écrire, dans un communiqué non signé qui évoque sa propre action concernant une ‘action’, somme toute virtuelle, en cour, que son Mandant a été Déporté (Tamma Tahjirouhou), alors que l’avocature set la profession de la procédure. Et il n’y a jamais eu de Déportation, ni de fait sans Décret, ni de Droit par Décret, tout simplement parce que ladite peine est prescrite par le législateur tunisien, et ce pour deux raisons :

 

1-Le bannissement de la peine de Déportation, de Bannissement et d’Eloignement par grand nombre de Nation dont la Notre , après la barbarie de la seconde guerre mondiale. La Déportation et le Bannisssment (Attahjir, Al-Ibaad) est d’ailleurs un Crime Contre l’Humanité, au regard du Droit international des Droits de l’Homme . Et tout avocat doit être sérieux et attentif à l’usage des mots qu’il utilise et qu’il pèse.

 

2- Le respect de la mémoire du mouvement nationale où nos aïeuls furent violement Déportés et Eloigné par les pouvoirs militaire de l’occupation coloniale française, comme l’a très judicieusement remarqué  Si Béchir Takkari, Avocat, Magistrat et Académicien du Droit, notre ancien Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, dans l’enceinte des deux Chambres du Parlement de la Nation. Et qu’aucun gouvernement ne l’a pratique depuis l’Indépendance, comme nous l’avons souligne dans notre étude-cadre de septembre 2009 et notre Appel du 3 Novembre de la même année. Certes le terme de mouhajjarine ne choque personne au Liban o`l’Avocat charlatan a fait ses études de droit, mais il choque notre Mémoire collective, il choque notre conscience, il insulte notre Intelligence. Il ne faut qu’éterniser la souffrance des Exilés.

 

Quinto :

La cohérence de notre Avocat chanter qui fait défaut, est consultable facilement par out un chacun qui a dix minutes de temps à perdre pour comprendre comment l’usage de l’arabe et du français, ne serait ce que pour qualifier la situation de son prétendu ‘mandant, de Mouhajjar (Déporté) en arabe et de ‘réfugié politique’ en français, en dit long sur un état d’esprit des plus tordus de la diaspora.

 

Sexto :

Le Maître chanteur nous dit ensuite que l’Initiative AIDOUN RETORNADOS est une tache noire dans la mémoire de l’asile tunisien. Et la mémoire de ‘asile tunisien saura dire qui était et qui est le militant Abdel Wahab Hani et qui est l’affairiste Slim Ben Hmidane. En témoigne juste un petit rappel de l’histoire, d’un certain matin de juillet 1997 où le premier, notre modeste personne, appela le second, le Maître chanteur, pour lui annoncer l’accord de son statut de réfugié. Tout simplement, parce que nous faisons le siège de l’OFPRA, deux fois par semaine. En témoigne, les centaines de nos compatriotes Demandeurs d’asile que nous avions accompagnés à l’OFPRA, aux autres pays, devant le Tribunaux, dans les zones de transit des aéroports français où ils étaient détenus, Lillah Fi Sabil Allah.

 

Septimo :

Nous faisons le siège, comme l’a bien reconnu le Ragot-journaliste Bagga, des consulats et Ambassades pour assurer le retour digne de ceux que nous avions défendu, pendant que Maitre-Chanteur Ben Hmidane vaquait a la constitution de son patrimoine.

 

La Nouridou Minkom Jazaan Wa La Choukouran. Mais nous ne voulons pas non plus d’ingratitude et des ingras.

 

Octavo :

Pourquoi les deux poids deux mesures, pourquoi personne n’ouvre la bouche lorsque le Aamel de Nahdha caid du Royaume de Grande Bretagne, d’Irlande du Nord et des territoires du Commenwolth, Ali Kerdi prenne attache avec l’Ambassade a Londres et rentre sans encombres. Pourquoi les contacts officiels de Ahmed Gaaloul avec les services de l’Ambassade, l’obtention de son passeport et son retour n’ont pas fait réagir ni l’Avocat-Charlatan ni le Ragot-Journalistes ni les têtes bien pensantes nous dit-on de la diaspora. Pourquoi la corruption avérée d’un fonctionnaire Akkari, de Zarzis, membre du Comite central du RCD a Paris par un membre de l’état Major d’Ennahdha a Paris, originaire de la même ville, pour l’obtention du passeport de son fils, nécessitant une enquête de l’inspection consulaire et le rappel dudit Attache scientifique a Tunis, mais surtout le durcissement des conditions d’obtention des passeports, n’a pas été relaye par le ragot-journaliste dont les nouvelles du Consulat semble lui parvenir, avec une très grosse déformation et au détail trompeur, mais aussi révélateur prés.

 

Nono :

Quant a la reunion de Geneve, notre position est connue depuis longtemps. Lorsque vous entendez Rached Khriji (alias Rached Ghannouchi, je suis désolé, j’appelle les gens par leur nom d’état civil et non par les pseudos et autres alias et chouhira) vomir sa haine et ses discours de non sens insultant toutes les luttes des défenseurs des droits humains pour libérer les siens, l’entendre dire que tout ce la ne sert a rien… Lorsque ladite association mort-né portant le germe de l’incohérence entre son arabe Mouhajjaroun/Déportés et latin Exiles et restant inactive et vivant dans une spirale implosive interne…

 

Decimo :

Doit-on prendre l’autorisation de quiconque pour lancer une Initiative que l’on croit Juste, Utile et Nécessaire au soulagement d’une souffrance qui n’a que trop duré.

 

Undecimo :

L’avocat-Charlatan et le Ragot-Journaliste sont hantes semble-t-il par notre Initiative qui a accompagne le Retour de nombre des nos compatriotes Aidoun / Retornados. Ce qui est en soi une attestation de réussite de l’Initiative AIDOUN RETRNADOS qui a permis de dépolitiser la revendication, d’affranchir nos compatriotes des chaines partisanes d’un autre âge de nationalisation stalinienne de l’Etre, faire bouger les lignes stériles et ouvrir des brèches sur la voix des reformes attendues par notre peuple.

 

Duodécimo :

La Cohérence, la cohérence, la cohérence, la crédibilité, la crédibilité, la crédibilité, la cohérence, la cohérence, la cohérence, entre ce qu’on écrit de révolutionnaire sur le net et ce qu’on dit de mesquin a la télé ; entre le jour et la nuit, l’arabe et le français, le dit public et le di prive, les hurlements insensés d’insultes a l’endroit du Chef de l’Etat et ce que l’Avocat-Charlatan lui écrit en cachette…

 

 

Pour les autres griefs indignes et la défense de la dérive affairiste et clientéliste de son port politique et familial d’attache, l’avocat charlatan n’aura fait que ce lui dicté son mouvement, en pleine déroute et en pleine faillite morale, la pire des fins qu’un parti peut avoir, malgré son feu de pailles, ses paillettes et ses pétrodollars.

 

Mais nous y reviendrons, plus en détail, sur le parti de la haine continue son entreprise indigne et immorale..

  

Qui a gagné lors de ce week-end?

Loin de tout esprit de compétition, nous pouvons dire que c’est l’intéressé lui même qui a gagné, sa famille, se proches, ses amis, sans doute ; le régime en place, certes ; mais c’est surtout la Tunisie qui a gagné.

 

Une Tunisie Une pour Unie pour Toutes et pour Tous. Une Tunisie qui sait apaiser les tensions, qui sait tourner les pages douloureuses de son histoire, douloureuse des victimes des deux bords.

 

Une Tunisie qui se définie comme NATION, et non comme déchirure entre pouvoir d’un coté et oppositions de l’autre, comme si nous autres le PEUPLE n’existions pas.

 

Une Tunisie de la Citoyenneté , où RENTRER au pays est un des droits les plus élémentaires, qui ne peut faire l’objet d’interférence ni des partis rigides vivant sur le modèle stalinien de la nationalisation de l’Etre (الذَّات تأميم), ni d’un quelconque service dépositaire de l’autorité publique, beaucoup moins d’u ragot-journaliste ou d’un sniper encagoulé de l’Etat major d’un parti en déroute et en faillite morale chronique et désespéré.

 

 

Les leçons de Dénouement heureux :

 

Les premiers renseignement sont le courage, le patriotisme et le sens de la mesure.

 

Nous répétons par l’occasion ce que nous avions écrit le jour de la libération de notre ami Âïd / Retornado Lotfi Tounsi:

  

Certes, les associations de défense des Droits humains sont dans leur droit de s’inquiéter, d’alerter les autorités et l’opinion, mais elles ont l’obligation de le faire, primo : dans le respect de la victime et avec son accord et non contre sa volonté ; secondo : dans la juste qualification des faits et sans exagération ; tertio : dans la volonté de soulager la souffrance de la victime et du recouvrement de ses droits et loin de toute surenchère politicienne.

  

Tout en saluant l’effervescence de la scène associative et la multiplication des initiatives citoyennes de défense des Droits humains, nous ne pouvons que regretter les écarts de langage et condamner les dérapages politiciens, qui ne servent aucunement la cause des victimes, ni celle du combat universel pour la consécration de Tous les Droits pour Tous.

 

Les militants-du-dernier-quart-d’heure et les Moudjahidin-de-1961 qui pullulent, le virtuel aidant, notamment dans la disapora, après avoir construit villas et situation, réelle, de rêve matériel et immoral sur le dos des victimes et de la cause, doivent respecter les Victimes et ne pas s’en servir de leurs souffrances pour rattraper un retard de preuves de militance ou soigner un curriculum vitae vaguement militant et profondément mercantile et affairiste.

  

Un jour très proche Inchallah :

Âïd / Retornado Lotfi obtient son passeport national tunisien et recouvre son droit de circuler librement de et vers son pays la Tunisie , dans les plus brefs délais inchallah,

 

Âïdoun / Retornados obtiennent tous leur passeport national tunisien, retrouvent leur Familles et la Patrie et se réunissent inchallah sur sa noble terre pour engager une démarche constructive d’apporter leur contribution à l’essor et au développement de la Nation.

 

 

Avons nous, Pouvoir, Oppositions et Indépendants, le courage de quitter la prison intellectuelle de 1991-1992… Nous continuons à le souhaiter et à oeuvrer pour notre libération collective, en tant que Nation, des démons du passé… Que Allah le Tout puissant nous y aide en ce début des dix dernières nuits du mois béni de Ramadhan Al-Moubarak.

 

 

Pour rendre visite à Âïd / Retornado Lotfi Tounsi à Tunis:

 

-6, Rue de la Vérité (نهج الحقيقة), Impasse Ben Massaouda (زنقة بن مسعودة),  Maaqal Al Zaïm (معقل الزعيم), à Tunis-Médina,

 

-Tél : +216 20 191 185 begin_of_the_skype_highlighting              +216 20 191 185      end_of_the_skype_highlighting (et non 195 comme écrit précédemment, nos sincères excuses à notre compatriote porteur / euse du numéro inscrit par erreur, sous l’emprise de la joie)

 

 

اللهم اصرف عنه كل سوء ومكروه  ..اللهم أعده إلى أهله سالما غانما معافى وقر به عين والدته

 

Paris, Genève, Jiddah, Makkah Al-Moukarramah, le 3 septembre 2010  

Âïd / Retonado Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun

Abdel Wahab Hani

7145 jours : soit 19 ans, 6 mois et 24 jours, d’Exil et de Privation du Pays ;

411 jours : soit 1 an, 1 mois et 15 jours, d’Attente du Passeport national tunisien;

3652 jours : soit 10 ans, de Privation des voix du pays via l’opérateur étatique Tunisie Telecom ;

تَحْيَى تُونِس

تَحْيَى الجُمْهُورِيَّة

العائِد بإذن الله تعالى، أحبَّ المُحِبُّون وكَرِهَ الكارِهون

عبد الوهَّاب الهاني

awhani@yahoo.fr

+00 33 6 17 96 37 (en repos pendant 10 jours au Haram a Makkah Al Mukarramah)

 


 

Kadhafi prédicateur superstar en Italie

  

Comme à son habitude, le guide de la révolution libyenne aura réussi à faire une quasi unanimité contre lui lors de sa visite en Italie, suite à ses déclarations relatives à son souhait de voir l’Europe se convertir massivement à l’islam. Le bouillonnant colonel aurait ainsi affirmé que « L’islam doit devenir la religion de toute l’Europe », et ce dans « un cadre privé » s’est hâté de nuancer l’entourage du chef de l’Etat libyen, afin probablement de tenter de tempérer la tempête qui allait suivre. C’est désormais devenu un cycle habituel, suite à chaque sortie provocatrice de Mouammar Kadhafi, l’un des membres de sa garde rapprochée, le plus souvent Ahmed Kaddaf Eddam se presse afin de « ré exprimer » et « interpréter » les paroles du guide de la révolution. Sauf que dans le cas d’espèce, Mouammar Kadhafi s’est exprimé devant près de 500 jeunes femmes triées sur le volet par une agence d’hôtesses, et rémunérées 80 euros pour assister au discours du colonel libyen. Ce dernier a publiquement invité les 500 demoiselles à se rendre en Libye afin d’ « approfondir les liens culturels entre les deux pays » et à assister à al fête nationale de son pays. Or, derrière le folklore, l’incontournable tente traditionnelle plantée dans le jardin de la résidence de l’ambassade de Libye à Rome, une affaire de gros sous se jouerait autour de contrats de défense et d’intensification du partenariat avec le conglomérat ENI, qui a prévu d’investir près de 25 milliards de dollars en 5 ans en Libye. L’ensemble de la classe politique italienne s’est émue de l’attitude provocatrice de Mouammar Kadhafi, estimant que ce dernier serait en train de ridiculiser le pays. Curieusement, l’hôte de Kadhafi, Silvio Berlusconi, a paru très détaché par rapport à toute cette bronca, estimant qu’il ne s’agissait là que de « folklore ». (Source: « Maghreb Intelligence » le  1er Septembre 2010 11:36 ) Lien: http://maghreb-intelligence.com/libye/422-a422


Housni Moubarak écarte son fils Jamal pour 2011

Le vieux raïs égyptien (82 ans) vient de céder à la pression des généraux de l’armée et des cadors du PND (parti au pouvoir). Il a décidé, malgré la maladie qui le ronge, de briguer les élections présidentielles 2011. C’est Safwat Cherif, secrétaire général du parti national démocratique, qui vient de le confirmer aux cadres du parti qui n’arrivent pas à comprendre la bataille qui fait rage entre les différents hommes d’affaires, proches du PND, pour amasser le maximum se signatures en faveur de la candidature de Jamal Moubarak. En effet, la vieille garde du parti ne voit pas forcément d’un bon œil le forcing fait par le clan de Jamal Moubarak constitué de quadragénaires aux dents très longues (Ahmed Ezz, Ibrahim Kamel et Alieddine Hilal). Safwat Cherif a concédé, en comité restreint, que l’option Jamal Moubarak ne tenait la route qu’au cas où un malheur arrivait au président. Sinon, tout le monde serait prêt à attendre l’ultime mandat de Housni Moubarak avant de se prononcer sereinement sur le candidat à la succession. Il est à signaler que la première dame d’Egypte, Suzanne Moubarak multiplient les pressions sur l’entourage de son mari de président pour que son fils Jamal soit déjà candidat en 2011. Ces pressions ont fini par exaspérer les dignitaires du régime qui ont pu, in fine, obtenir du raïss qu’il se représente. L’avenir de Jamal Moubarak s’assombrit un peu plus.
 
(Source: « Maghreb Intelligence » le  30 Août 2010 09:54)

 

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