29 novembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3477 du 29.11.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Slim BAGGA: Ben Ali transporté d’urgence en avion médicalisé: Le roi est out? A bas la reine! Bakchich: Ben Ali transporté d’urgence à l’étranger Algerie – Focus: Tunisie. Ben Ali transporté d’urgence à l’étranger TTU Monde Arabe: L’ISOLEMENT DIPLOMATIQUE DE TUNIS Azza Zarra: Urgent: BEN ALI ISOLE BEN BRIK C.R.L.D.H. Tunisie: Transfert deTaoufik Ben BRIK – Message d’alerte Comité de Soutien aux Miltants de l’UGET: Pétition internationale Kamel Labidi: Book Review- Plundering Tunisia: La Régente de Carthage La Presse: Un fiasco ! • Un non-événement au Parlement européen Business News: La Tunisie face à la dette colossale de Dubaï Mizaanoun: Les émirs et leurs homologues, les tyrans arabes


Ben Ali transporté d’urgence en avion médicalisé: Le roi est out? A bas la reine!

Slim BAGGA L’affaire est encore tenue secrète, mais les Etat-Majors de la police et de l’armée seraient en état d’alerte. Tard dans la nuit du 27 novembre, la santé du Général-président Ben Ali se serait gravement détérioré si bien que son maintien sur place a été jugé risqué par son médecin personnel. C’est ainsi qu’il a été décidé de le déplacer en urgence vers une unité de soins encore inconnue. L’hopital militaire de la VIème Flotte américaine à Malte? L’Allemagne où il a l’habitude de se faire soigner? A cette heure, nous l’ignorons encore. Et la situation explosive que vit la Tunisie depuis de longues semaines sur fond de déchirements pour la succession ne facilite pas les choses quant à la circulation de l’information. Immobilisé pour une durée de 5 jours, officiellement pour cause « d’inflammation du pharynx », personne ne croyait à la raison officielle invoquée pour annuler, entre autres, la visite du roi d’Espagne mardi 24 novembre en Tunisie. En revanche, nous savions que le cancer dont est atteint Ben Ali a franchi une étape plus grave ces derniers temps, et des sources proches de son entourage immédiat ont ouvertement parlé de métastase. Indépendamment de sa maladie, il nous semble urgent que Carthage communique à ce sujet pour ne pas laisser s’enfler les rumeurs…et les manipulations de l’information dans lesquelles son propre staff est passé maître, et sous sa houlette. Si nous prenons le risque de dévoiler à chaud cette information capitale, c’est parce que nous craignons surtout que les tractations entre divers clans et les forces de la police ne s’accélèrent, au vu de la nouvelle donne, pour l’accaparation du pouvoir, et en dehors de ce que prévoient les institutions et la Constitution. Dans un Etat de droit ordinaire, l’état de santé du président de la République est du domaine public. Mais en Tunisie, sous la tyrannie des Ben Ali-Trabelsi, la population est toujours exclue de l’information et de tout ce qui la concerne. En attendant, prions pour que Zinochet ne soit pas tout simplement séquestré par la Bande à Leïla et que nous n’en arrivions pas à le réclamer nous-mêmes à cor et à cri… D’autant plus qu’à l’heure où nous parlons, il y a bel et bien deux célèbres tunisiens « disparus »: Taoufik Ben Brik, depuis onze jours et Zinochet depuis quatre…


Ben Ali transporté d’urgence à l’étranger

Le président tunisien Zinedine Ben Ali, réélu le 25 octobre dernier, est très affaibli par une longue maladie. Selon une information recueillie par Bakchich, son état s’est brutalement aggravé et le président tunisien a dû être transporté en urgence à l’étranger pour recevoir des soins. Les off de « Bakchich »  
(Source: « Bakchich.info » le 28 novembre 2009)


Tunisie. Ben Ali transporté d’urgence à l’étranger

 
Le président tunisien Zinedine Ben Ali, réélu le 27 octobre dernier, est très affaibli par une longue maladie. Selon une information recueillie par Bakchich, son état s’est brutalement aggravé et le président tunisien a dû être transporté en urgence à l’étranger pour recevoir des soins. Il s’agit probablement de la France où les chefs d’États des pays du Maghreb ont l’habitude de se faire soigner, mais cette information reste à confirmer. Aux dernières nouvelles, le président Tunisien touché par la grippe A a du annuler la visite du roi d’Espagne Juan Carlos à Tunis qui devait avoir lieu le 25 novembre (lire notre article). RAF avec Bakchich (Source: « Algerie  -Focus » le 29 novembre 2009) Lien: http://www.algerie-focus.com/2009/11/29/tunisie-ben-ali-transporte-durgence-a-letranger/comment-page-1/  


L’ISOLEMENT DIPLOMATIQUE DE TUNIS

Après s’en être pris à la France (voir TTU n° 623), la Tunisie a accusé laBelgique de «néocolonialisme primaire», suite aux propos sévères tenus par son ministre des Affaires étrangères, Yves Leterme, sur l’élection présidentielle du 25 octobre. Mais l’Espagne est aussi dans le collimateur, comme le montre l’annulation surprise de la visite à Tunis du roi Juan Carlos, vingt-quatre heures avant la date prévue. Avec, comme raison alléguée, l’état de santé du président Ben Ali. Une raison qui n’a convaincu personne à Madrid. Depuis quelque temps, les signes de tension avec Tunis s’étaient multipliés, suite à un certain nombre d’articles critiques de la presse espagnole, notamment un éditorial du quotidien El País, le 28 octobre, qui a fortement déplu à Carthage. Plus généralement, les chancel leries occidentales ne ménagent pas le pouvoir tunisien. Ainsi, outre-Atlantique, le Président Obama n’a toujours pas adressé un message de félicitations à son homologue tunisien, depuis sa réélection il y a un mois. Mais, fait nouveau, Tunis se met aussi à dos un certain nombre de pays africains, comme on l’a vu lors du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire, qui s’est tenu à Rome la semaine dernière. En effet, lors de ce sommet, les chefs d’Etat africains se sont démarqués d’un prétendu communiqué de l’Union africaine (UA), critiquant la France pour son ingérence dans les affaires tunisiennes, concernant le sort du journaliste Tawfik Ben Brik. En effet, tout indique que le communiqué de l’Union africaine transmis à l’Agence France-Presse (AFP) était un faux. L’affaire avait débuté lorsque l’ambassadeur tunisien en Ethiopie avait été chargé par son gouvernement de déposer une requête auprès du secrétariat général de l’UA. Requête adressée par Carthage, dans un deuxième temps, au colonel Kadhafi, en sa qualité de président de l’UA. Ce dernier a approuvé la démarche tunisienne, sans consulter ses pairs. L’ambassadeur de Tunisie en Libye a donc envoyé un communiqué à l’AFP, au nom des dirigeants africains. Mais ces derniers ont peu apprécié le procédé et l’ont fait savoir sans ambages, lors du sommet de Rome, en affirmant qu’ils n’étaient d’accord «ni sur le fond, ni sur la forme, ni sur l’opportunité de la requête tunisienne». (Source: « TTU Monde Arabe » LETTRE HEBDOMADAIRE D’ INFORMATIONS STRATÉGIQUES 2 6 n o v emb r e 2 0 0 9 – n ° 6 2 5)


Urgent: BEN ALI ISOLE BEN BRIK

A l’instant même, je viens d’apprendre par un simple coup de téléphone que mon mari a été transféré à plus de 200 km loin de sa famille, dans la prison civile de Siliana. L’administration pénitentiaire a donc mis 11 jours pour m’informer du lieu exact de mon mari. Cette décision a été prise pour rendre la visite difficile pour ses avocats et sa famille. .. Quelqu’un frappe à ma porte, il se présenté en tant que le commissaire de police d’El Manar. N’ayant pas confiance et de peur d’être tabassée, je refuse d’ouvrir la porte et j’ exige un document officiel. Le commissaire se met à blasphémer et m’insulter. Mes enfants et ma mère sont été terrorisés. Encore une fois, nous sommes devant un déni du droit élémentaire du prisonnier : droits d’être incarcéré dans une prison proche de sa famille. Ben Ali a choisit cette prison intentionnellement pour l’éloigner de sa famille et de ses avocats, jugés trop nombreux. De toutes les façons, aucune loi dans ce pays ni ailleurs ne permet de transférer un prisonnier tant que le jugement n’est pas définitif, d’autant que nous avons informé de notre intention de faire appel à « la décision». Dans une prison comme celle de Siliana, Taoufik Ben Brik ne mettra pas longtemps pour mourir et c’est ce que cherche Ben Ali, une mort sûre sans feu tout comme un coup d’état sans bain de sang. S’il venait à mourir, la responsabilité n’incombera pas seulement à El Dictator, mais à nous tous ceux qui ne sont pas suffisamment mobilisés pour le libérer. SA FEMME AZZA ZARRA SES ENFANTS ALI ET KHADIJA

C.R.L.D.H. Tunisie اللجنة من أجل احترام الحريات وحقوق الإنسان في تونس Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 contact@gmail.com / www.crldht.org Message d’alerte
Nous venons d’apprendre, par la famille du journaliste tunisien emprisonné Taoufik Ben BRIK que ce dernier a été transféré à la prison civile de Siliana à plus de 200 km de sa famille. Ce transfert illustre l’acharnement des autorités tunisiennes à l’encontre de Taoufik Ben Brik et ajoute à la détresse de la famille, due à l’absence de nouvelle depuis plus de 11 jours, ce qui constitue de fait une torture morale à son encontre. L’état de santé de Taoufik Ben Brik, atteint d’une maladie rare, risque de se détériorer, vu les conditions de détention déplorables dans la prison civile de Siliana. Ceci constitue une source de préoccupation supplémentaire et exige un suivi médical adapté dans des structures médicales spécialisées. Ce transfert est illégal : la loi sur les prisons stipule explicitement que chaque condamné doit être incarcéré dans la prison la plus proche de son domicile; par ailleurs le délai légal pour  faire appel du jugement en première instance, n’ayant toujours pas expiré et  Taoufik Ben Brik n’ayant toujours pas pu s’entretenir avec ses avocats depuis l’annonce du verdict le condamnant à 6 mois de prison ferme. Ce genre de décision de transfert, dont sont victimes les détenus politiques et leurs familles s’apparente en réalité à une punition collective qui au-delà de l’arbitraire judiciaire qui touche leurs proches, les plonge dans un climat d’incertitude et d’angoisse, dont les conséquences, notamment sur les enfants, peuvent être graves à tout égard. Le CRLDHT dénonce fermement cette décision de transfert qui vise Taoufik ben BRIK, sa famille et de ses avocat et appelle à intensifier la mobilisation pour sa libération. Paris, le 29 novembre 2009


 Comité de Soutien aux Miltants de l’UGET  uget.solidarite@gmail.com http://www.jesigne.fr/petitioninternationale   Pétition internationale   
Premiers signataires Nous, signataires de cette pétition, nous exprimons notre solidarité avec les militants de la Centrale syndicale tunisienne (UGET) et nous appelons à : – La libération de tous les militants emprisonnés. – L’arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre les militants de l’UGET. – La réintégration dans leurs universités de tous les étudiants exclus. – La satisfaction des revendications syndicales et pédagogiques des étudiants. – L’arrêt de toute forme de répression contre l’UGET et lui permettre de tenir son congrès en toute liberté et de fonctionner en toute indépendance    
1 Anis Mansouri Militant indépendant, Ex Secrétaire général UGET-France France
2 Widad Akraoui Présidente de  DEFEND INTERNATIONAL Norvège
3 Raja Kousri    
4 Samir Hammouda Ancien président de l’UGET France
5 Alain Mathieu Secrétaire International du SNESUP France
6 Anouar Kousri Avocat – Ligue tunisienne des droits de l’homme Tunisie
7 Mohamed Ayadi Observatoire tunisiens des libertés et droits syndicaux Tunisie
8 Alexandre Maupin Porte parole de la Fédération Syndicale étudiante France
9 Hedi Snene Enseignant Tunisie
10 Malek Sgheiri Etudiant – membre du BF de la faculté de 9 avril Tunisie
11 Laayari Said Association des Travailleurs Maghrébins en France – ATMF France
12 Imad Daymi Organisation internationale des réfugiés tunisiens France
13 Moez Elbey Journaliste Tunisie
14 Raja Chamekh   France
15 Loumamba Mohsni   France
16 Nicole Rivière Enseignant-chercheur Université  Paris 7 et CNRS France
17 Philippe Aubry Maitre de Conférences Univ. Pierre et Marie Curie France
18 Moheiddine Cherbib Fédération  Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives France
19 Si Mohamed Baghdadi   Algérie
20 Goumani Mohamed   Tunisie
21 Abdelkader ZITOUNI Coordinateur National  Parti « Tunisie Verte » Tunisie
22 Moncef Marzouki    
23 Mohamed Bhar Artiste- Musicien France
24 Anouar Kanzari Ancien président UGET-France France
25 Rania Majdoub   France
26 Mohamed Amin Tlili Union Générale des Etudiants de Tunisie Tunisie
27 AISSANI Farid Ex secrétaire national à l’Emigration du FFS-Algérie France
28 Amal Tlili Union Générale des Etudiants de Tunisie Tunisie
29 Elhaij Ahmed Membre de l’ Association Marocaine des Droits Humains  
30 Lotfi Hammami Canal Elhiwar ettounsi France
31 Kamel GHALI Ecrivain Poète France
32 Raphaël  Granvaud Enseignant France
33 Mohamed ben Ghazi Etudiant syndicaliste Tunisie
34 Anthony Withney   France
35 Faicel Chihi Militant UGET Tunisie
36 Mathieu Lévesque Association pour une Solidarité  Syndicale Etudiante, ASSÉ Québec
37 Alejandra Zaga Mendez  ( Montréal, Québec) Québec
38 El Baz Ali Coordinateur ATMF France
39 El-Melki Ben Hamadi    
40 Hervé  Do Alto Doctorant en science politique, La Paz Bolivie
41 Jamel  Jani Porte-parole  Association des droits de la personne au Maghreb-Canada Canada
42 Jean Malifaud Maitres de conférences, secrétaire national du SNESUP-FSU France
43 Bachir Abid Ancien membre du BE de l’UGET  
44 Amira ben Mahmoud Etudiante en droits Tunisie
45 Ziad Najjar    
46 Néjib Baccouchi   France
47 Mohamed Ben Henda   Suisse
48 Jacques GUYOT Maître de conférences Université  Clermont-Ferrand France
49 FATMA KSILA Défenseure des droits humains  
50 KHEMAIS KSILA Secrétaire général de la LTDH  
51 khaled Aouainia Avocat Tunisie
52 Nebras El Bahth El Moussiki Tunisie
53 Khaoula Klai Activiste syndicale et politique Tunisie
54 Mohamed Lakhder elala Membre de la Commission politique du Mouvement Ettajdid France
55 Ghassen Ben Khlifa   Canada
56 JEMAI MOUEZ Militant politique Parti Démocrate Progressiste Tunisie
57 Rezgui Aymen Journaliste el Hiwar ettounsi et Ettajdid tv Tunisie
58 Rashid Ghannouchi Président du Mouvement Ennahda  
59 Driss Elkherchi Président ATMF France
60 Lina ben Mhenni Assistante universitaire Tunisie
61 Djamel Abdenasser Djelassi   Tunisie
62 Lamia Guizani Médecin psychiatre France
63 Jalel Matri Militant Suisse
64 Wael Naouar SG du BF de l’UGET à la faculté  de lettres à Sousse Tunisie
65 Hichem Osman   Tunisie
66 Naceur Rdisi Poéte, Militant de gauche, membre de el Bahth el Mousiki Tunisie
67 Sami Tahri Syndicaliste Tunisie
68 Khaled Dali   France
69 Imen Dali   Tunisie
70 Saied Mabrouk Liberté – équité Tunisie
71 Jamel Miladi Médecin syndicaliste Tunisie
72 Lina Ben Jannette   France
73 Haddaoui Abderraouf Syndicaliste Tunisie
74 Fatma Aloulou Etudiante Tunisie
75 Kiri Dai Photographe France
76 Sana Hamaza    
77 Assabil on line Direction de Assabil on line  
78 Amel Mathlouthi   France
79 Lobna Noomeme Comédienne et chanteuse  
80 Inès ben Sadok    
81 Hanani Sartre   Tunisie
82 Kais Mrabet   France
83 Anget Brel   France
84 Rahma Rebelle   Tunis
85 Pasquale Navarra   Italie
86 Yacine Zaid Syndicaliste Algérie
87 Najeh Saghrouni SG du BF FSEGS Tunisie
88 Sarah RS   Maroc
89 Joseph Antonios   Liban
90 Aymen Jaoua   Tunisie
91 Imed Daimo Ingénieur France
92 Wassim Elmahrsi   Tunisie
93 Maram Barka Etudiante Tunisie
94 Moez Lajmaï Activiste politique Tunisie
95 Maya Kilani   Tunisie
96 Sirin ben Abdesslem   Tunisie
97 Hamed Bchir   Tunisie
98 Oumayma Chérif   Tunisie
99 Hedi Moalla   Tunisie
100 Najet Nabli   Tunisie
101 Ali Fareh Etudiant exclu, ancien prisonnier politique pour syndicalis Tunisie
102 Sami Zouari Syndicaliste Tunisie
103 Amal Hadhili Etudiante Tunisie
104 Zino Baghdad   Algérie
105 Monia Abid   Tunisie
106 Karim Hakiri UGET Sfax Tunisie
107 Essam Shapan    
108 Med Iheb Amri   Tunisie
109 Romdhane Ben Amor Institeur à Redeyef Tunisie
110 Feryel Mbarki UGET Tunisie
111 Kais Bouzouzia Syndicaliste UGET Tunisie
112 Shiraz Zmerli Etudiante Tunisie
113 Bochra Belhaj Hmida Avocate Tunisie
114 Zied Hedi Etudiant Tunisie
115 Khouloud Athmy   Tunisie
116 Fida Hammami Etudiante Tunisie
117 Zahira Dris   France
118 Beyram Chommakh   Tunisie
119 Jamel Mokni Réalisateur de cinéma France
120 Gharaibeh Mothanna    
121 Tewfik Allal   France
122 Ghassen Marzouk Security Expert it – Tunisia Host Corp Président Directeur Génerale Tunisie
123 Bilal ben Fraj   Tunisie
124 Syrine belhadjsalem Etudiante et activiste politique Tunisie
125 Sami ben Ghazi   Tunisie
126 Amina Ayedi Etudiante et militante Nacirite Canada
127 Mohmed ben Jannette   Tunisie
128 Belkiss Reagaya   Tunisie
129 Phiras Zayoud Etudiant Tunisie
130 Yara Habibi Militante, panarabiste progressiste Liban
131 Hbib Ammar   Tunisie
132 Ahmed Mounir   Egypte
133 Haifa Bousrih Etudiante Tunisie
134 Colette Dugard   France
135 Halim Ayeche   France
136 Naim A Kobrosly Professional USA
137 Ahmed Bushra    
138 Ali Balhas   Liban
139 Wissem fersi   Tunisie
140 Skander Zidi Etudiant Tunisie
141 Nidhal Hedhili    
142 Lamine Bouazizi Chercheur universitaire Tunisie
143 Hamdi Bechir   Tunisie
144 Ridha Chtioui Conseiller en information Tunisie
145 Hamza Elfil Chercheur universitaire Tunisie
146 Souayeh Rachid Instituteur Tunisie
147 Samir Wnifi Militant panarabiste Tunisie
148 Mohamed Gargouri   Tunisie
149 Abdelwaheb ben Rejeb   Tunisie
150 Dris Elkherchi Président ATMF France
151 Selim x   Tunisie
152 Dhia Jerbi   Tunisie
153 Seddik Ferchichi Ancien Uget refugié politique France
154 Mohsen Maatoug Cadre educatif Tunisie
155 Tahani Shakhshir    
156 Marwan Mrag   Tunisie
157 Kais Doghri Doctorant en politique France
158 Antonio M. Humanitaire France
159 Nazih Hachaichi   Tunisie
160 Caillaud Bouron   France
161 Renée Le Mignot Membre du collège de la présidence du MRAP France
162 Marwen Fehri Doctorant France
163 Françoise Thomas militante du MRAP-Nantes et membre du collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef France
164 Y Louis Daniel   France
165 Guenneteau Christiane Membre du MRAP , Syndicaliste France
166 Jocelyne Din webbläsare kanske inte stöder visning av den här bilden. Mouriesse MARTINIQUE (ANTILLES FRANCAISES) France
167 Noureddine Ouertatani   Tunisie
168 Alexis Fleury MCF France
169 Arbia Kousri    
170 Maxime Bourdon   France
171 Hadili Nibras Syndicaliste,journaliste, CA association d’étudiants chebien Tunise


 

Plundering Tunisia
La Régente de Carthage: Main Basse sur la Tunisie Nicolas Beau and Catherine Graciet La Découverte, Paris 2009 €14 ISBN: 9782707152626 No book seems to have spurred Tunisian President Zine el Abidine Ben Ali’s notorious enmity towards critical journalists as much as this timely compilation of accounts of his second wife’s rise to politicaland economic influence and alleged involvement in corruption, at a time when, according to the two French investigative journalists who wrote it, his autocratic rule “nears its end” for health reasons. Leila Trabelsi, a former hairdresser who Ben Ali supposedly befriended when he was a top security officer and married five years after he took power in 1987, filed a lawsuit in Paris against the authors fordefamation. The French courts rejected her request for an immediate ban and permitted the release of the book shortly before Ben Ali’s unsurprising re-election in October to a fifth five-year term in office. Although not as richly documented as Notre Ami Ben Ali, which Beau co-authored with Le Monde’s Jean-Pierre Tuquoi and was published a few weeks before Ben Ali’s Orwellian re-election 10 years ago with 99% of the votes, La Régente de Carthage has attracted more media attention and caused more anger in the presidential palace. The book, together with critical articles and remarks by beleaguered Tunisian journalists and dissidents, is widely credited with having helped cut Ben Ali’s tally from nearly 95% in 2004 to 89.62% in the last election. International press freedom groups reported a surge in attacks on journalists in Tunisia following the publication of the book in France. Their baggage was searched for copies on arrival at Tunis’ Carthage airport. Websites posting or reporting it were blocked. Local journalists, particularly those quoted by the authors or suspected of cooperating with their foreign colleagues, were assaulted or jailed, amid an unprecedented smear campaign against critical Tunisian and foreign reporters. The authors note that without the rights – unique in the region – granted to Tunisian women by former President Habib Bourguiba a few months after independence in 1956, neither his second wife, Wassila Ben Ammar, nor his successor’s would have been able to exert as much political influence or enjoy such limelight as both have done. But Leila Trabelsi is portrayed as much more voracious and dangerous to the country’s future than the “Glorious Wassila”, who was divorced by the elderly and erratic Bourguiba a year before his eviction for “senility” by Ben Ali. According to the authors, Trabelsi is not only in great health at 52, but has also been privy to all state secrets since 1987. She has placed her cronies and mercenaries everywhere, and, along with an extended family that has demonstrated flawless solidarity, accumulated a war chest of treasure that can “buy the docility of any hesitant person”. Hence, allegedly, the infamous 2005 law that granted huge “retirement benefits” to former presidents upon leaving office or to their families in the event of their death. The law was quickly passed, approved and published at a time when rumours about the president’s health were on the rise. Beau and Graciet argue that if Ben Ali, 73, were to suddenly die or become incapacitated his manipulative wife might become “the regent of Carthage” and transform Tunisia from a “soft dictatorship” into a “banana republic”. Their only son, Mohamed, is still under 10 years old. The authors echo intensifying rumours among Tunisians that the first lady’s favourite candidate for succession is her son-in-law, the rising businessman and politician Sakher Materi, 29, who emerged as one of the country’s richest industrial and media tycoons after his marriage to her daughter Nesrine. The first lady’s younger brother, the ubiquitous businessman Belhassan Trabelsi, is another leading figure in what Tunisians refer to as the “ruling family”. The authors also recount how nephews Imed and Moez Trabelsi were protected from prosecution in France after being implicated in the theft of luxury yachts. One of the stolen vessels, seen anchored in May 2006 near the Carthage Presidential Palace, is owned by Bruno Roger, a banker close to former president Jacques Chirac and his then interior minister Nicolas Sarkozy. Both men earned reputations for praising Ben Ali’s leadership skills. Sarkozy was the first head of state, after Col Qadhafi, who has ruled neighbouring Libya since 1969, to congratulate Ben Ali on his latest re-election. Beau and Graciet make much of the ability of Ben Ali’s lobbyists in Paris to widen the circle of his supporters among French politicians of different leanings. They include an “hospitable man” who often invites journalists covering Tunisia to dine at the best Parisian restaurants and “to spend their holidays with their families at one of his clubs in Tunisia, at the princess’ expense.” The authors go on to contrast France’s kowtowing with the way the US has been raising its voice to criticise Ben Ali’s worsening human rights record and urge an end to attacks on the press. Washington also encourages its diplomats to meet with Tunisian dissidents “to the great fury of the presidential palace in Carthage”. In the absence of “a coherent and genuine political dialogue” with Tunisia, they conclude, “Paris is reduced to flattering a dictator on his way out.” Kamel Labidi
 
(Source: Middle East International  Vol. II, Issue 2: 20 November 2009 )


Un fiasco !

Un non-événement au Parlement européen

 

De notre envoyé spécial à Strasbourg Mouldi M’BAREK

En marge des travaux de la session ordinaire du Parlement européen, qui se sont déroulés à Strasbourg du 23 au 26 novembre, l’eurodéputée Hélène Flautre, Me William Bourdon et Jean-François Julliard, secrétaire général de «Reporters sans frontières» ont tenu une conférence de presse sur le procès de Taoufik Ben Brik pour tenter vainement d’influencer la justice tunisienne.

Malgré leur grande mobilisation visant à attirer le maximum de journalistes et de députés européens, les trois organisateurs de ladite conférence ont été lamentablement déçus par la quasi-absence d’hommes de médias et de parlementaires européens. Uniquement trois journalistes ont assisté à cette rencontre. «Une mascarade !», a qualifié l’un des trois journalistes européens, les propos des trois conférenciers.

Quant au deuxième journaliste, correspondant d’une agence de presse européenne accrédité à Strasbourg, il s’est levé pour protester contre la réponse du secrétaire général de «Reporters sans frontières». Celui-ci a tenté de ridiculiser les journalistes qui ont émis des doutes sur les allégations contre la Tunisie : «Comment voulez-vous d’un côté tenir une conférence de presse pour défendre les journalistes et, de l’autre, vous vous permettez de les intimider lorsqu’ils ne partagent pas vos points de vue ! Curieuse façon de concevoir et de percevoir la liberté d’expression», s’est exclamé le journaliste tout en quittant furieusement la salle de conférence.  

Déstabilisée par un journaliste qui l’a interrogée sur les raisons profondes de sa fixation et de son acharnement contre la Tunisie, l’eurodéputée Flautre avait du mal à trouver ses mots, avouant l’échec de toutes ses tentatives visant à convaincre les parlementaires, les journalistes et les gouvernements européens qui, selon ses propres dires, soutiennent la Tunisie, pays arabe et musulman le plus tolérant, le plus moderne et le plus ouvert aux autres cultures, religions et civilisations.

L’eurodéputée et son petit groupe n’ont fait que dévoiler leur vrai visage. Ils auraient aimé voir la Tunisie sombrer dans l’obscurantisme, le terrorisme, la négation de l’autre et le sous-développement. La réussite et la performance de la Tunisie les dérangent. Rêveurs d’une autre époque révolue et nostalgiques d’une ère caduque, ils refusent de voir accéder un pays du Sud et de surcroît un pays arabo-musulman souverain, indépendant, libre et émergent au même titre que leurs nations.

Venus pour tenter de porter préjudice à la Tunisie et à ses acquis civilisationnels, les trois organisateurs de la conférence de presse ont essuyé un échec cuisant.

«Un fiasco !», a qualifié un conseiller au sein du département de l’information du Parlement européen. La conférence de presse et ses organisateurs qui, faute de preuves concrètes et d’arguments convaincants, ont été totalement discrédités. Aucun média européen ou autre n’a donné suite à ce non-événement.

N’en déplaise aux uns et aux autres, la Tunisie, pays le plus stable, le plus prospère, le plus heureux et le plus épanoui dans sa région et même au-delà, porte en elle-même les germes de son immunité pour résister face à tous les aléas, à toutes les conjonctures et toutes les hostilités. Avec Ben Ali, les Tunisiennes et les Tunisiens ont appris à relever tous les défis.

 

 

M.M

 
(Source: « La Presse » (Quotidien – Tunisie) le 29 novembre 2009)
 


La Tunisie face à la dette colossale de Dubaï

30/11/2009

  Un véritable séisme a été enregistré jeudi dernier, à la veille du long congé de l’Aïd, dans le monde financier. L’Emirat de Dubai a annoncé son incapacité d’honorer à temps une partie de sa dette. L’émirat, touché de plein fouet par la crise financière après des années de boom, avait annoncé en ce jeudi (noir ?) son intention de demander aux créanciers de son conglomérat Dubai World, le plus large et le plus endetté, de surseoir de six mois au paiement de la dette arrivée à maturité. La dette totale de Dubaï était estimée à 80 milliards de dollars en 2008, dont 70 milliards de dollars à la charge des compagnies publiques. Dubai World accapare, à lui seul, 59 milliards de dollars de ce montant. Un montant colossal, comparé aux 18 milliards de dinars (14 milliards de dollars) que prévoit l’Etat tunisien pour son budget 2010. Quel est donc l’impact de la crise violente que vit actuellement Dubai sur l’économie tunisienne ? L’Emirat possède plusieurs projets et a annoncé beaucoup d’investissements dans notre pays, ces dernières années. Parmi les conglomérats émiratis pesant des dizaines de milliards de dollars, on enregistre les noms de Bukhatir Group, Dubai Holding et Dubai Group. Le premier groupe, Bukhatir, semble bien avancer dans son projet de construction d’un mégaprojet sportif et urbain sur les Berges du Lac de Tunis. Ce projet, au nom de Tunis Sports City, prévoit cinq milliards de dollars d’investissements, dont 90% provenant de l’étranger. Le démarrage des travaux de réalisation de la première phase de Tunis Sports City, baptisée «Cedar» sont entamées. Se dressant sur une superficie globale de 257 hectares, le projet sera réalisé en trois étapes devant s’achever dans les cinq ans. L’ouverture de son bureau de vente, sis aux Berges du Lac de Tunis a eu lieu en juillet dernier et en grandes pompes. Le deuxième investisseur émirati d’envergure, Dubai Holding, a annoncé au moins deux gros projets en Tunisie, via ses deux filiales, Tecom et Sama Dubai. Le premier de ces projets a été l’investissement, via sa filiale Tecom, de trois milliards de dinars dans l’acquisition des 35% de Tunisie Telecom. L’acquisition s’est bien déroulée et, si l’on se tient aux sources officielles, cet investissement ne pose aucun problème pour les Emiratis. Des rumeurs, ni confirmées, ni démenties, prétendent cependant que Tecom chercherait à céder sa participation et n’aurait pas trouvé repreneur proposant un bon prix pour les 35% de Tunisie Telecom. Le deuxième méga-projet de Dubai Holding en Tunisie est promu par Sama Dubai, sa filiale d’investissement et de développement immobilier. En septembre 2008, Sama Dubai a dévoilé officiellement son méga projet immobilier et touristique, portant le nom de Porte de la Méditerranée. Ce projet prévoit un investissement de 25 milliards de dollars divisés en 14 étapes devant durer, pour l’ensemble des travaux, 25 ans. (cliquer ici pour lire notre article à ce sujet) Un mois plus tard, octobre 2008, Sama Dubai ouvre son Centre de marketing et ventes pour commercialiser les différentes composantes du projet « Porte de la Méditerranée » (cliqurer ici pour lire notre article à ce sujet). Il était alors question que le démarrage des travaux du premier lot ait lieu avant la fin de l’année 2008. La Tunisie a adopté les lois nécessaires visant à faciliter cet investissement, mais le démarrage des travaux a été, maintes fois, reporté sans qu’aucun communiqué officiel ne vienne indiquer les raisons et la date effective de ce démarrage. Il est vrai que le monde a été frappé, entre temps, par une violente crise financière. Le projet de Sama Dubai enregistre donc un an de retard et on ne sait toujours pas quand il va démarrer et si l’on va maintenir les 14 lots prévus initialement. Le troisième méga projet annoncé par les Emiratis en Tunisie est celui de la société Emaar. Cette société fait partie de la holding Dubai World et c’est ce conglomérat qui a cherché jeudi dernier à surseoir de six mois au paiement de sa dette. Avec sa dette de 59 milliards de dollars, on doute fort que sa filiale Emaar puisse concrétiser, à moyen terme, ses projets, aussi bien en Tunisie qu’ailleurs. En avril 2006, la société Emaar a annoncé un investissement de 1,8 milliard de dollars (2,5 milliards de dinars) pour le projet Marina el Qoussour de Hergla. En Algérie, le groupe compte pas moins de cinq projets touristiques et immobiliers qui devraient transformer la capitale Alger et ce pour un coût total estimé à 20 milliards de dollars. Au Maroc, il a une série de projets estimés à 5 milliards de dollars. Où en est-on aujourd’hui ? Tout est gelé depuis deux ans ! Il paraît certain qu’Emaar abandonne son projet tunisien, bien que rien d’officiel ne vienne encore confirmer cette probabilité. Sa maison-mère, en tout cas, est dans de mauvais draps. Le conglomérat, qui contrôle le géant immobilier Nakheel (dont on connaît ses célèbres îlots en forme de palmier et de planisphère), traîne une dette de 59 milliards qui risque d’ébranler tout l’économie de Dubai. Il ne faut cependant pas se tromper, l’Etat de Dubai n’est pas en faillite, il a seulement quelques difficultés à cause de celles enregistrées par quelques unes de ses plus grandes entreprises. Quand bien même il serait en sérieuses difficultés, l’Etat fédéral des Emirats Arabes Unis viendrait à son secours au cas échéant. Comme l’a fait remarquer un économiste, ce n’est certainement pas un palmier qui va menacer l’économie mondiale. De même, ce ne sont pas les investissements émiratis (et encore moins Emaar) qui vont menacer l’économie tunisienne qui dépend (heureusement) de plusieurs secteurs d’activité (industrie, tourisme, agriculture et services) et de la matière grise des Tunisiens.

Nizar Bahloul

 (Source: « Business News » le 29 novembre 2009)  

 

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