29 janvier 2007

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2443 du 29.01.2007

 archives : www.tunisnews.net


Forum démocratique pour le travail et les libertés:Communiqué

AFP:La justice égyptienne décide de libérer 16 cadres des Frères musulmans

AFP:Arabie: Adel al-Jubeir, conseiller du roi, nommé ambassadeur à Washington

AFP:GB: de plus en plus de jeunes musulmans pour la charia et le voile islamique (sondage)
AFP:Premier procès devant la CPI, contre le milicien congolais Lubanga
AFP:La Cour pénale internationale en bref


Forum démocratique pour le travail et les libertés
Communiqué
 
La conférence-débat internationale  sur le « Rôle des sociétés civiles dans la construction du Maghreb uni », organisée par le nouvel hebdomadaire Mouatinoun, édité par le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL), en coopération avec la Fondation Friedrich Ebert, pour les 2 et 3 février 2007 n’aura pas lieu dans les conditions prévues. En effet, au moment de la distribution des invitations, le 26 janvier,  le responsable de la fondation a été convoqué au Ministère des affaires étrangères  et s’est vu  signifier que le« thème politique »  de la manifestation n’était pas conforme aux termes de la convention de coopération liant la fondation F.E. et le gouvernement tunisien. L’argument pour bloquer cette  manifestation paraît peu convaincant : si le thème de la conférence est important et d’une actualité brûlante, il n’a cependant rien de révolutionnaire, d’autant moins qu’ une conférence sur le « Coût du non Maghreb », vient d’être  organisée à Tunis à la mi-janvier, en association entre la fondation Temimi et la fondation Konrad Adenauer, et que chaque année, depuis dix ans, la Fondation Friedrich Ebert organise avec l’hebdomadaire « Réalités » des séminaires internationaux autour de thèmes tout à fait comparables. Le gouvernement ne pouvait l’ignorer puisque ses ministres étaient souvent à la tribune. C’est d’ailleurs ce dernier exemple qui nous a inspiré pour solliciter le soutien de la fondation F.E. à notre journal Moutinoun. La conférence prévue devait réunir des responsables politiques maghrébins représentant le parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires du Maroc, le Front des Forces socialistes d’Algérie, des représentants de la société civile et des universitaires du Maghreb. Des partis socialistes européens, appréciant l’intérêt de la conférence ont désigné  des personnalités de premier rang pour les représenter : Philip Cordery, secrétaire général du parti Socialiste européen,  Yonnec Paulet du même parti, Ottmar Schreiner, membre du bureau politique du S.p.D. allemand, les parlementaires européens Alain Hutchinson du parti socialiste belge et Harlem Désir du parti socialiste français, ont confirmé leur participation. Face à cette situation paradoxale et imprévisible, le responsable résident de la fondation FE ne pouvait qu’obtempérer et se dégager de la coopération dans un projet qui avait franchi, pourtant, des étapes décisives.  Cependant tout au long de sa préparation, les autorités tunisiennes ont été tenues au courant par les responsables de la fondation F.E. et le rappel des antécédents  avec le journal « Réalités », n’a pas ébranlé les certitudes de l’officiel du ministère des affaires étrangères qui ne se conforme  qu’aux instructions. Cette attitude discriminatoire, tant vis avis de notre parti que de la Fondation F.E.,  vise à empêcher toute activité qui échappe à la tutelle de l’Etat RCD. Il faut rappeler qu’au mois de septembre dernier la F.F.E. a dû faire face à un autre blocage similaire de la part des  autorités à l’occasion d’une conférence organisée en Tunisie en coopération avec le réseau Euro-med, le Forum syndical euro-med et la confédération syndicale espagnole. Le sujet, « L’emploi, le droit au travail et le partenariat Euromed », se situait bien dans le champ de ses activités et la participation de  la centrale syndicale tunisienne, « L’UGTT », constituait une garantie solide. Cette conférence était la dernière  d’une série  dont deux s’étaient déjà tenues, sans problèmes, en Algérie et au Maroc. Les nombreux invités, dont près de cinquante non tunisiens en provenance de vingt pays, se trouvaient  déjà à Tunis. Malgré cela, la réunion a été interdite par les autorités, provoquant la réprobation de tous les participants, choqués de recevoir un tel accueil de la part du  pays organisateur du dernier sommet mondial sur la société de l’information     ( SMSI ). Le retrait de la fondation F.E., nous prive, et c’est l’objectif visé par le gouvernement,  des moyens logistiques et financiers nous permettant d’accueillir, dans de bonnes conditions, nos invités du Maghreb et d’Europe. Nous leur présentons nos excuses. Sans le financement public, octroyé sur la base de l’allégeance, et sans le soutien privé qui met ses auteurs dans le champ des représailles, le FDTL et Mouatinoun, qui effectue ses premiers pas, ne peuvent compter que sur eux mêmes. Il ne fait aujourd’hui aucun doute que les autorités tunisiennes n’ont tiré aucune leçon, ni du précédent épisode qui leur a valu la désapprobation internationale, ni des derniers événements liés à la découverte de réseaux terroristes en Tunisie. Elles persistent dans leur politique du tout sécuritaire avec ses corollaires, vide politique et absence de débat, qui, tout en les discréditant un peu plus auprès de l’opinion internationale, creuse le lit de l’extrémisme. L’asphyxie de toute voie discordante s’inscrit dans la volonté aveugle des tenants du pouvoir RCD de monopoliser tous les espaces d’expression et de communication, et de bloquer toute opposition quelle qu’elle soit. , accordant, de temps à autre et à doses homéopathiques, titres et faveurs à ceux qui lui font allégeance. Dans ce contexte, le bureau  politique du FDTL et la direction du journal Mouatinoun réprouvent la décision arbitraire du Ministre des affaires étrangères qui  constitue, non seulement, une entrave supplémentaire à l’activité normale du parti et au développement de ses moyens d’expression et de communication, mais aussi une discrimination aussi injuste qu’inacceptable. Ils décident de maintenir la manifestation et appellent tous les démocrates à les soutenir en assistant au débat  prévu les 2 et 3 février 2007  au siège du FDTL et de Mouatinoun, à Tunis au 4 rue d’Angleterre. Le 27 janvier 2007, Mustapha Benjaafar Secrétaire général du FDTL Directeur de Mouatinoun

Condoléances
 
Slim Bagga et Sophie Vieille présentent leurs sincères condoléances à Mondher sfar à l’occasion du décès de sa mère. Nos condoléances s’adressent à la famille de Mondher également. Sophie et moi gardons une image d’une femme exceptionnelle, cultivée, ayant beaucoup d’humour et de répartie. Que Dieu l »accueuille dans sa vaste miséricorde ! Slim et sophie Bagga

La justice égyptienne décide de libérer 16 cadres des Frères musulmans

 

AFP, le 29 janvier 2007 à 15h04

LE CAIRE, 29 jan 2007 (AFP) – La cour d’assises du Caire a décidé lundi la libération de 16 cadres des Frères musulmans, dont le numéro 3, Mohammed Khaïrat al-Chater, ont indiqué à l’AFP une source judiciaire et la confrérie islamiste. « La cour a décidé la libération des 16 cadres après avoir jugé que les motifs invoqués pour leur maintien en détention n’étaient plus valables », a précisé la source judiciaire. « Nous espérons maintenant que le Parquet respectera cette décision », a affirmé à l’AFP Mohammed Habib, le porte-parole des Frères musulmans. Le Parquet maintient généralement des islamistes en détention en dépit de la décision de la justice sans invoquer de raisons. Les 16 hommes avaient été arrêtés le 14 décembre lors d’une rafle dans les rangs de la confrérie. Ils font partie des 29 membres des Frères musulmans dont les avoirs ont été gelés dimanche pour « blanchiment d’argent et financement d’une organisation interdite », a précisé la source judiciaire. C’est la première fois que des membres de la confrérie sont frappés par cette décision généralement réservée aux personnes accusées d’escroquerie, de corruption et de détournement de fonds. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une campagne lancée par les autorités contre le mouvement en décembre, après une démonstration de force d’étudiants membres de la confrérie dans l’enceinte de l’université islamique d’Al-Azhar. Plus de 150 membres ont été arrêtés ces dernières semaines. Les Frères musulmans, officiellement interdits en tant que parti politique mais tolérés dans les faits, contrôlent un cinquième des sièges du Parlement. Ils sont le principal groupe d’opposition en Egypte. AFP


Arabie: Adel al-Jubeir, conseiller du roi, nommé ambassadeur à Washington

 
AFP, le 29 janvier 2007 à 16h28     DUBAI, 29 jan 2007 (AFP) – Adel Al-Jubeir, conseiller du roi et ex-porte-parole de l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington, a été nommé ambassadeur aux Etats-Unis, succédant ainsi au prince Turki Al-Fayçal, qui avait démissionné, selon un décret royal publié lundi à Ryad. « Conformément à une demande du prince Turki Al-Fayçal ben Abdel Aziz, notre ambassadeur aux Etats-Unis, d’être déchargé de ses fonctions et conformément à une proposition du ministre des Affaires étrangères, nous avons ordonné la nomination de M. Adel ben Ahmed Al-Jubeir, ambassadeur aux Etats-Unis avec rang de ministre », selon le décret, reproduit par l’agence officielle SPA. AFP

GB: de plus en plus de jeunes musulmans pour la charia et le voile islamique (sondage)

 
AFP, le 29 janvier 2007 à 01h01 LONDRES, 29 jan 2007 (AFP) – Un nombre croissant de jeunes musulmans en Grande-Bretagne sont favorables à la charia, au voile islamique pour les femmes et aux écoles confessionnelles, selon un sondage publié lundi. L’étude, réalisée auprès de 1.003 musulmans pour l’institut de réflexion Policy Exchange, révèle également un soutien politique de plus en plus important pour les organisations islamistes radicales parmi les jeunes. « L’émergence d’une identité musulmane forte en Grande-Bretagne est, en partie, le résultat des politiques multi-culturelles mises en place dans les années 80, qui ont mis l’accent sur la différence au détriment d’une identité nationale partagée et ont divisé les gens selon des lignes de partage ethniques, religieuses et culturelles », a commenté Munira Mirza, qui a dirigé la rédaction du rapport. Selon l’enquête menée par internet et par téléphone, 37% des 16-24 ans affirment qu’ils préfèreraient vivre selon la loi de la charia, contre seulement 17% des plus de 55 ans. Le même pourcentage de jeunes musulmans disent préférer envoyer leurs enfants dans des écoles musulmanes publiques, et 74% préférer que les musulmanes portent le voile islamique en public. Parmi les plus de 55 ans, ces chiffres sont respectivement de 19 et 28%. Par ailleurs, 7% des personnes interrogées tous âges confondus déclarent « admirer des organisations comme al-Qaïda qui sont prêtes à combattre l’Occident ». Le chiffre est de 13% parmi les jeunes, et de 3% parmi les plus âgées. Enfin, 71% des personnes de plus de 55 ans indiquent avoir autant ou plus de choses en commun avec les non-musulmans de Grande-Bretagne qu’avec les musulmans hors du pays, mais ce chiffre n’est que de 62% parmi les 16-24 ans. « Il y a clairement un conflit au sein de l’islam britannique entre une majorité modérée qui accepte les règles de la démocratie occidentale et une minorité croissante qui ne les accepte pas », a affirmé Munira Mirza. « Le sentiment religieux parmi les jeunes musulmans ne consiste pas à suivre les traditions culturelles de leurs parents mais leur intérêt pour la religion est plus politisé », a-t-elle ajouté. AFP

Premier procès devant la CPI, contre le milicien congolais Lubanga

 
AFP, le 29 janvier 2007 à 16h00 LA HAYE, 29 jan 2007 (AFP) – Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont confirmé lundi les charges d’enrôlement forcé d’enfants soldats contre l’ancien chef d’une milice de République démocratique du Congo (RDC), Thomas Lubanga, ouvrant la voie au premier procès devant cette cour. « Il existe des motifs de croire que Thomas Lubanga Dyilo a engagé sa responsabilité pénale (… par) l’enrôlement d’enfants de moins de quinze ans. Dès lors la chambre confirme les charges et décide (qu’il) doit être renvoyé devant une chambre pour jugement », a déclaré le juge français Claude Jorda. Cette décision ouvre la voie au premier procès devant la CPI jugeant crimes de guerre et contre l’humanité, et génocide. L’accusé, habillé d’une robe traditionnelle verte, a écouté la confirmation des charges pesant à présent contre lui en prenant des notes. Attentif, il n’a pas montré d’émotion particulière. AFP

La Cour pénale internationale en bref

 
AFP, le 29 janvier 2007 à 16h05 LA HAYE, 29 jan 2007 (AFP) – La Cour pénale internationale (CPI), qui a décidé lundi la tenue de son premier procès, contre le milicien congolais Thomas Lubanga, est le premier tribunal permanent chargé de juger les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. La CPI, dont le siège est à La Haye, est devenue une réalité le 1er juillet 2002, après la ratification du traité de Rome par soixante Etats. Elle comptait au 1er janvier 104 Etats parties. La CPI est présidée par le juge canadien Philippe Kirsch. Le procureur général est l’Argentin Luis Moreno-Ocampo. Elle compte 18 juges. Son champ de compétence et ses modalités de fonctionnement sont les suivantes : COMPETENCE Les crimes qui entrent dans la compétence juridique de la Cour sont le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, parmi lesquels l’extermination, la mise en esclavage, la torture, le viol, les persécutions pour motifs raciaux, ethniques ou religieux, la déportation ou l’apartheid. Le crime « d’agression » figure également dans son statut, mais sa définition doit encore être précisée. FONCTIONNEMENT
La Cour peut être saisie par des Etats signataires du traité de Rome. Son procureur peut également prendre l’initiative de se saisir d’une affaire. Dans ces deux cas, la juridiction de la Cour ne peut s’exercer que sur le territoire d’un Etat partie prenante au statut de Rome. Sa juridiction s’exerce quelle que soit la nationalité de l’auteur supposé des crimes. Le Conseil de sécurité de l’ONU peut également saisir la Cour. Dans ce cas, la juridiction de la CPI peut s’étendre à un Etat qui n’est pas partie prenante au statut. Un Etat n’ayant pas ratifié le traité peut accepter la juridiction de la Cour dans un cas particulier. En vertu du principe de complémentarité, la Cour ne pourra intervenir que si la justice nationale ne peut pas ou ne veut pas traiter de manière adéquate les crimes tombant sous la juridiction de la CPI. La juridiction de la Cour n’est pas rétroactive. La CPI ne peut donc juger que des crimes commis après le 1er juillet 2002. AFP

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