29 avril 2006

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TUNISNEWS
6 ème année, N° 2168 du 29.04.2006

 archives : www.tunisnews.net


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques: Communiqué Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme: Communiqué Syndicat des Journalistes Tunisiens: Communiqué El Maoukif: Des familles de prisonniers au siège d’El Maoukif El Maoukif: L’Italie livre un suspect à la Tunisie Arrêt du « SIT-IN » des dirigeants du PDP au siège du parti L’Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens : Déclaration du 1er Mai 2006:  « un autre monde est possible » AFP: La LTDH se félicite de l’attribution d’un passeport à sa vice-présidente Der politische Gefangene Ali Aoun bittet um Hilfe

 
Sauvez la vie de Mohammed Abbou Sauvez la vie de tous les prisonniers politiques   Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis tel : 71 340 860   Tunis, le 28 avril 2006   Communiqué  
L’AISPP est sans cesse saisie de plaintes et d’appels émanant de familles de prisonniers d’opinion, rappelant à l’opinion publique la situation des leurs, effectuant des peines multiples prononcées contre eux à plusieurs reprises pour la même accusation, essentiellement pour appartenance à une association non reconnue. (…)
L’AISPP (…) exhorte les magistrats et les autorités judiciaires à ouvrir les dossiers des prisonniers dont les noms suivent et à les libérer en vertu du principe de la jonction des affaires.
Maître Samir Ben Amor a présenté au ministère de la Justice des demandes concernant les prisonniers :
Daniel Zarrouk et le groupe du Bardo Saïfallah Ben Hassine, prison de Tunis du 9 avril Mohammed Saïdani   Liste des prisonniers condamnés à plusieurs reprises :   1 Hamadi Labidi 2 Abderraouf Bédoui 3 Hechmi Bkir 4 Khaled Drissi 5 Mondher Bejaoui 6 Sami Nouri 7 Sadok Akkari 8 Zouhaïr Ben Hassine 9 Maher Selmane 10 Frej Jami 11 Daniel Zarrouk 12 Hossine Ghodhbane 13 Ouasfi Zoghlami 14 Mohammed Bouazza 15 Abdelkarim Baalouche 16 Nabil Nouri 17 Farid Rezgui 18 Choukri Ayari 19 Hamadi Abdelmalek 20 Adel Ben Amor 21 Abdelbasset Sli’i 22 Taoufik Zaïri 23 Ali Ghodhbane 24 Abdallah Drissa 25 Béchir Laouati 26 Lotfi Snoussi 27 Chedly Mahfoudh 28 Anouar Bellilah 29 Ahmed Bouazizi 30 Mohammed Galoui   Le président de l’Association Maître Mohammed Nouri   (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


 
Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme
Tunis le, 28 Avril 2006   Communiqué (Traduit de l’arabe)
              Le Comité Directeur de la LTDH annonce que les autorités ont remis le 27 avril courant à Mme Souhayr Belhassen, vice présidente de la Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme, chargée des relations extérieures et également vice présidente de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, son passeport dont elle était privée depuis trois mois.   Bien qu’intervenue avec retard, le Comité Directeur de la LTDH se félicite de cette décision et adresse ses remerciements à tous ceux qui ont exprimé leur soutien à Mme Souhayr Belhassen et à la LTDH dans leur revendication pour l’obtention du passeport comme l’_expression d’un droit fondamental, celui de la liberté de circulation.   Le Comité Directeur de la LTDH invite par ailleurs, les militantes et les militants ainsi que les organisations nationales et internationales et tous les défenseurs des droits de l’homme à poursuivre leur solidarité avec la LTDH pour que celle-ci puisse tenir les assises de son congrès national les 27 et 28 mai prochains.     Pour le Comité Directeur Le Président           Mokhtar TRIFI
 

Syndicat des Journalistes Tunisiens 11 Avenue Habib Thameur  Tunis   Tunis le 27 avril 2006   Communiqué  
Les forces de l’ordre tunisiennes ont interdit hier soir une réunion de bureau élargi du Syndicat des Journalistes Tunisiens, prévue au cabinet de Maître Chawki Tabib, siège provisoire du Syndicat.
Un nombre impressionnant d’agent en civil ont encerclé le bâtiment et interdit l’accès à tous les journaliste et ceci sans présenter une raison valable. Le Syndicat des Journalistes Tunisiens en informant l’opinion publique :
– Condamne cet acte répressif qui encercle les journalistes et leur syndicat légitime et légal. – Demande aux autorités tunisienne l’abandon  de cette manière sécuritaire de comportement vis-à-vis des journalistes, tout en annonçant que la presse est libre en Tunisie et que les journalistes ne subissent aucune forme de pression.
Le Syndicat des Journalistes Tunisiens rappelle que ceci ne constitue guère la première interdiction de réunions et activités publiques, il lui a été interdit de tenir son premier congrès en septembre dernier, et subit depuis cette date une interdiction de ses activités et fondateurs subissent un encerclement par des moyens professionnels et sécuritaires en dehors du cadre légal.
Pour le Comité fondatrice Le Président Lotfi Hajji

Syndicat des Journalistes Tunisiens 11 Avenue Habib Thameur  Tunis   Tunis le 27 avril 2006   Communiqué
  Le Syndicat des Journalistes Tunisiens condamne l’arrestation du confrère Hessine abdelgani Directeur du bureau de la chaîne Eljazeera et le considère comme étant un acte répressif réduisant la liberté de la presse et encerclant l’activité des journalistes.
Le SJT appelle les autorités égyptiennes à une libération immédiate du confrère Hessine abdelgani et de ne plus  prendre les journalistes pour cibles dans le but de leur interdire l’accomplissement de leur devoir professionnel selon ce qui convenu par la déontologie professionnelle.
Pour le Comité fondatrice Le Président Lotfi Hajji

L’Italie livre un suspect à la Tunisie

 

Les autorités italiennes ont livré le citoyen Tarek Ben Béchir Hajjam à la Sûreté tunisienne. La famille d’Hajjam dit que ce dernier est détenu dans un état de santé critique à la prison du 9 avril. La justice tunisienne avait prononcé à son encontre un jugement par contumace le condamnant à une peine d’emprisonnement de 10 ans, pour appartenance à une organisation terroriste opérant hors du territoire national.
Sa famille a dit à « El Maoukif » que leur fils, né en 1968, avait été blessé lors de la guerre de Bosnie en 1995 et qu’il avait été décoré pour son héroïsme lors de cette guerre. Il est actuellement atteint d’hémiplégie du côté gauche, en raison de fragments de mines qui l’avaient atteint lors de la guerre. Hédi Hajjam a dit que son frère était incapable de bouger et qu’il avait été livré sur un fauteuil roulant aux autorités tunisiennes. Il ne peut pas parler non plus suite à la dégradation de son état de santé. Et il a ajouté : « Mon frère n’a pas mené la moindre activité terroriste. Il est s’est engagé comme volontaire, à l’instar de nombre de musulmans, pour une cause juste ». Sa famille demande que sa santé soit prise en compte et qu’il soit libéré d’autant que sa santé nécessite un suivi.   Source : El Maoukif du 21 avril 2006   (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Des familles de prisonniers au siège d’El Maoukif

 

Quelques familles de prisonniers politiques ont fait une visite au siège du journal El Maoukif afin de sensibiliser à la situation des leurs et d’exiger leur libération, après que la majorité de ces derniers aient passé plus de quinze années en prison dans des conditions infâmes. Les familles de Nabil Nouri (condamné à 34 ans), Hechmi Bkir (26 ans), Khaled Drissi (24 ans), Anouar Bellilah (24 ans), Lotfi Jebbari (24 ans) et Chedly Mahfoudh (28 ans et trois mois) ont dit que l’état de santé de ces derniers, en grève de la faim, avait atteint un stade critique et qu’ils espéraient être libérés en vertu de l’application du principe de jonction des affaires, car certains d’entre eux ont été condamnés plus d’une fois pour la même accusation.
L’épouse de Chedly Mahfoudh a dit que son mari qui avait été condamné à plusieurs reprises pour les mêmes chefs, souffrait de diverses pathologies et de difficultés respiratoires. Elle a demandé que El Maoukif transmette les messages  de ses filles Mariam (étudiante) et Nouha (lycéenne), qui ont été privées de l’affection et de la tendresse de leur père pendant toutes ces années, exigeant la libération immédiate et inconditionnelle de leur père.   Source : El Maoukif du 21 avril 2006   (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT


Tribunal   Le citoyen Chiheb Ayari a été déféré les 22 et 27 avril derniers devant le tribunal militaire de Tunis pour s’être mis à la disposition d’une organisation terroriste en temps de paix, en vertu des dispositions de la loi antiterroriste du 10 décembre 2003. Monsieur Ayari avait été livré par les autorités italiennes à la Sûreté tunisienne ; il est accusé d’appartenance à l’organisation « Ahl essunna wel jamaa », implantée à Milan, ce qu’il nie.   (Source : El Maoukif n°357 du 28 avril 2006)   (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

Arrêt du « SIT-IN » des dirigeants du PDP au siège du parti

Après une après-midi très mouvementée et l’interdiction de la conférence publique organisée par le parti démocrate progressiste à son siège central à Tunis, prévue à 16:30 le vendredi 28 avril. Interdiction due au siège policier autour du local du PDP qui a empêché les citoyens (à part les membres du PDP) de se rendre à la conférence. Le bureau politique a appelé à un « SIT-IN » illimité au siège du parti auquel on participé des membres du bureau politique et à leur tête le secrétaire général du PDP maître Ahmed Néjb chebbi pour protester contre la détérioration des libertés en Tunisie et pour exiger la levée du siège et son droit constitutionnel à organiser des activités légitimes et garanties par la loi.

Les autorités ont pris contact avec le PDP pour exprimer que ce qui s’est passé était regrettable et qu’il n’aurait pas dû survenir et que les revendications du PDP étaient légitimes et que le PDP pouvait organiser sa conférence quand il voulait et que le siège allait être levé.

Comme suite à la levée du siège et les explications des autorités, le PDP a décidé de mettre fin au « SIT-IN » et de reporter la conférence au mardi 2 mai.

Un communiqué officiel du PDP est à prévoir demain samedi.

Correspondance spéciale de PDPinfo.

(Source: La liste de diffusion du PDP le 29 avril 2006)


L’Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT– Pidf)
 
Déclaration du 1er Mai 2006

« un autre monde est possible »

Comme chaque année, nous fêtons le 1er Mai, avec les travailleurs du monde entier, en portant les mêmes valeurs de solidarité et de progrès en affirmant qu’un monde meilleur est possible. Cette année nous fêtons le  1er Mai 2006 après une victoire, bien méritée, que viennent d’obtenir les organisation de salariés, retraités, étudiants et lycéens avec l’abrogation de l’article de loi  relatif au CPE. L’unité des travailleurs est toujours un atout décisif pour gagner ! Cette victoire doit nous servir de leçon : c’est dans l’unité et le rassemblement que nous pouvons atteindre nos objectifs et prouver que la régression et la précarisation ne sont pas une fatalité. Ces mêmes politiques de  régression sociale et de précarisation qui se sont attaqué, hier, au jeunes, via le CPE, s’attaquent aujourd’hui aux immigrés via le projet de loi « Ceseda ». Les travailleurs Immigrés, même ceux qui vivent en France depuis plusieurs  annéés subissent de plein fouet les nouvelles mesures annoncées par ce projet de loi, dans un contexte qui voit la montée des racismes et la banalisation d’un discours d’Ultradroite qui va même jusqu’à la reconnaissance des bienfaits « fictifs » du colonialisme.. Ces politiques libérales qui se servent de la monidalisation comme prétexte pour établir des nouvelles règles qui accentuent les injustices sociales et favorisent la concentration des richesses aux mains d’une minorité au détriment des  populations les plus pauvres et les plus précaires. Ces politiques libérales pillent, de jour en jour, les richesses des peuples et s’attaquent a leur droit à l’autodetermination. En effet, l’occupation de l’Irak, et de la palestine démontrent l’ampleur de la crise du modèle néo-libral et  confirment l’arrogance du capital et de l’imperialisme à l’égard des peuples. Ce contexte international, économique et social, met les travailleurs du monde entier devant le défi de défendre leurs acquis et militer pour un autre monde possible en pensant ensemble une alternative sociale à la monidalisiation libérale.

 
 

La LTDH se félicite de l’attribution d’un passeport à sa vice-présidente

AFP, samedi 29 avril 2006 TUNIS – Une dirigeante de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) a obtenu un passeport après en avoir été « privée » durant trois mois, a indiqué samedi cette organisation.
La LTDH a indiqué dans un communiqué que les autorités avaient remis le 27 avril un passeport à Souhayr Belhassen, vice-présidente de l’organisation et de la Fédération internationale des droits de l’homme.
« Bien qu’intervenue avec retard, le Comité directeur de la LTDH se félicite de cette décision », est-il indiqué dans le communiqué.
La Ligue avait accusé les autorités de « priver » Mme Belhassen de son passeport. Celui-ci lui avait été volé durant un séjour en Espagne en janvier dernier. Elle avait déposé, le 30 janvier, une demande pour établir un nouveau passeport. Les autorités tunisiennes avaient indiqué début avril que « pour toutes les demandes similaires de remplacement de passeport perdu à l’étranger, la demande de Mme Belhassen fait l’objet de vérifications d’usage dans ce genre de cas, comme partout dans le monde ».
 

Der politische Gefangene Ali Aoun bittet um Hilfe

www.aktion18oktober.com

 
    Mein Name Ali Ben Salem Ben Aoun,  geboren am 03/07/1962 in Tembib Kebili Süd Tunesien,  von Beruf Techniker, Vater von 3 Kindern ( Zeineb, Khaled und Rihab ) wurde am 4. Oktober 1991 gegen 14 Uhr verhaftet. Wurde ich jedoch 3 Monate lang bei der Polizeizentrale von Gabes brutal gefoltert, bis zu dem Punkt, wo sie mich mit  dem Unfallwagen ins Krankenhaus bringen mussten. Im Mai 1992 wurde ich vom Berufungsgericht von Gabes  in einem unfairen Gerichtsprozess zu 21 Jahren Freiheitsstrafe verurteilt.  Alle Hauptanklagepunkte betrafen die politische Meinung: Zugehörigkeit zu einer nicht anerkannten Vereinigung, Verteilen von Flugblättern, Verbreiten falscher Nachrichten mit dem Ziel die öffentliche Ordnung zu stören und zum Aufstand anzustiften. Seit Juni 1992 wurde ich von einem Gefängnis zum anderem verlegt, offenbar um mich und meine Familie zu bestrafen, zu erst war ich in Gabes- Gefängnis dann Elgassrine- Gefängnis dann Elhouareb- Gefängnis dann Groumbalia- Gefängnis dann 9 April-Gefängnis dann Bourdj- Erroumi- Gefängnis dann erneut ins 9 April- Gefängnis dann Harboub- Gefängnis und ich befinde mich zurzeit im Gabes- Gefängnis.  ich leide an einer Reihe von gesundheitlichen Beschwerden, unter anderem an Magengeschwür, Sehschwäche, Unterleibsbeschwerden, Schmerzen an Urogenitalsystem und Zahnfäule Es ist mir eine Ehre, ich der am Ansatz dieses Dokuments genannte und diesen unterzeichne, mich an Ihnen den Menschenrechtler dieser Welt zu wenden, wobei ich mich an einem Ort der Misshandlungen, Missachtungen als auch Demütigungen befinde und Sie mit der Stimme eines lebendig Begrabenden aufrufe, der jeder Art des Unrechten, der Überwältigung aber auch der Verachtung geliefert ist. Ich wende mich an Sie den Ehrlichen dieser Welt, wobei jedes Zeichen am Aufbruch der Hoffnung steht, wovon ich auch schätze, das sie von Ihnen dargestellt wird, und dies jederzeit, wenn Sie jemanden hören, der Ihre Hilfe benötigt und sich mit Ihrer Entschlossenheit behilft um das Unrechte und die Misshandlung zu bekämpfen.  Und so schreibe ich, der bereits 15 Jahre Gefängnis mit sämtlichen Arten der Überwältigung, Unwissenheit und Verachtung in den Gefängnissen seines Heimatlandes, das gefälschte Zeichen der Menschenrechte schätzt und trägt, hinter sich bringen musste und heute noch darunter leiden muss. Fünfzehn Jahre Gefängnis und ich weiß heute immer noch nicht zu welcher Kategorie der Gefangenen ich zugeteilt wurde. Bei jeder Gelegenheit an der ich mich an die Gefängnisbehörde wende, erinnere Sie dass ich ein politischer Gefangener bin und wegen meinen politischen  Aktivitäten verhaftet wurde und sie bitte dass sie  mich wie einen politischen Gefangenen zu behandeln, wird mir damit geantwortet, das es keine politischen Gefangenen in Tunesien gibt. Vielleicht bin ich ein normaler Gefangene, warum werden mir denn seine Rechte verweigert. In Wirklichkeit weiß jeder dass ich ein politischer Gefangener bin aber das will die tunesische Regierung nicht zugeben.   Trotz all den schlechten Behandlungen und der Konfrontation mit der Ausgeschlossenheit und der Verzweiflung aber auch dem unbeschreiblichen Aufenthaltsort, konnte ich in dieser Zeitspanne mit keinerlei Gnade des Präsidenten profitieren. Das ist doch ein weitrer Beweis dass ich ein politischer gefangene bin. Was mit meiner Familie geschah, ist wiederum eine lange Geschichte, denn diese muss sich zahlreichen schlechten Behandlungen u. a. Hungern, Ausgeschlossenheit, Unrecht und Zurückgebliebenheit stellen. Sie, geehrte Damen und Herren, wie ich Sie vor fünfzehn Jahre kannte, bereit  jedem zuzuhören. Und somit verkünde ich meine begrabene Stimme, damit sie Sie hinter dem Schweigen und der Vergessenheit erreicht. Vielleicht hören Sie und verkünden bzw. verbreiten das Gehörte an jeden Ehrlichen, der für die Rechte kämpft und die Lügen über den angeblichen Menschenrechtsparadies Tunesiens oder gar den Grundrechten des Menschen meines Landes aufdecken will. Und somit lade ich jeden Interessierten herzlich ein, sich meine unbeschreibliche Lage anzusehen. Hiermit habe ich Ihnen meine Geschichte erzählt, aber es gibt noch weitere Betroffene in den tunesischen Gefängnissen, die von der Regierung unterdrückt werden und sogar schlimmeres als ich erlebt haben. Und zuletzt grüße ich Sie als Kämpfer für die Achtung der Menschenrechte und für die Freiheit, was Ihnen als Bezeichnung auch zusteht, und es bleibt mir angesichts dieser Verzweiflung nichts anderes übrig, als in einen unbefristeten Hungerstreik zu treten, um meine Stimme zu verbreiten und meine schreckliche Lage zu verbessern. Nehmen Sie meinen herzlichen Dank an, und seien Sie weiterhin Kämpfer der Wahrheit und Gerechtigkeit. Nachdem Sie dies gelesen haben, appelliere ich an Sie schnellstmöglich zu reagieren und alles was in ihren Kräften steht durch zu setzen um mich aus diesen Grab zu retten Ali Ben Salem Ben Aoun Zivil Gefängnis Gabes Tunesien Adresse von der Frau Zohaira Bent Abdelhafidh Ben Aoun 4232 Tembib Kebili  Tunesien    http://www.aktion18oktober.com/deutsch/modules.php?name=News&file=article&sid=282


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