28 juillet 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2622 du 28.07.2007

 archives : www.tunisnews.net


Kalima :Le Sous comité des droits de l’homme verra-t-il enfin le jour ? Kalima :Khedija Cherif, présidente de l’ATFD:« Le financement public est un droit et notre indépendance est sacrée » Moncef ZID : Pourqoi le pouvoir Tunisien  est incapable de fermer complétement le dossier de 1990 ? Yahyaoui Mokhtar: Injustes congratulations Zied: El Klem Ezzayed : Un phénomène a combattre Le Temps: Pratiques d’un autre âge: La mariée fantôme Le Temps: L’une des raisons du recul du tourisme à partir des Emirats Le Monde: L' »allié » saoudien accusé à Washington d’attiser la guérilla en Irak Droit Pour Tous: L’isolement de Gaza doit cesser immédiatement

Right For All: Official statement:  The isolation of Gaza must cease immediately  


Le Sous comité des droits de l’homme verra-t-il enfin le jour ?

Sihem Bensedrine   En prévision du Comité d’association UE-Tunisie qui doit se réunir en novembre prochain, L’Union européenne est en train d’examiner le règlement intérieur du Sous-comité des droits de l’Homme prévu par le Plan d’Action Voisinage, entré en vigueur en juillet 2005 et qui n’a toujours pas vu le jour du fait du refus de la Tunisie de mettre en œuvre ce mécanisme du partenariat euromed.   Rappelons que le Parlement européen a insisté sur cet aspect dans sa résolution d’octobre 2005 où il « invite instamment le Conseil et la Commission à intensifier leur dialogue politique avec la Tunisie, fondé sur la compréhension et le respect mutuels et visant à promouvoir la démocratie, le respect des droits de l’homme, l’État de droit et la bonne gouvernance, en demandant la création d’un sous comité UE Tunisie des droits de l’homme pleinement opérationnel, afin de discuter de l’ensemble de la situation des droits de l’homme et notamment des cas individuels; ».   La partie tunisienne avait porté des réserves exigeant que le Sous comité ne devrait pas « empiéter sur les questions de souveraineté nationale, il ne doit pas soulever des cas individuels, il ne doit pas évoquer les affaires devant la justice ou sur le point d’y être portées ». La commission européenne est actuellement en train d’examiner ce projet de règlement; il y a fort à croire qu’il contient les mêmes réserves, mais on ose espérer, côté UE un début de solution de ce problème.   (Source : « Kalima » (Mensuel électronique – Tunis), N° 55 – juillet 2007)

Khedija Cherif, présidente de l’ATFD: « Le financement public est un droit et notre indépendance est sacrée »

 
Sihem Bensedrine   Kalima : L’ATFD vient de bénéficier d’une subvention publique de 50 milles dinars. Certains avancent que cela a été motivé par une modification de votre ligne de conduite. D’autres vont jusqu’à dire que le pouvoir a « acheté » l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). Qu’en est-il exactement?   Khedija Cherif: C’est totalement faux. Je déplore qu’on use de tels termes pour nous qualifier. L’indépendance de l’ATFD est sacrée et personne ne peut l’acheter, je dis bien personne. Tout d’abord je tiens à préciser que nous considérons que la subvention de 50 000DT est un droit que nous revendiquons depuis longtemps ; Nous demandons qu’il nous soit accordé de façon régulière à nous et aux autres ONG. Quand un droit revendiqué vient à être appliqué, on s’en félicite ; Il est vrai qu’aujourd’hui il est appliqué de façon conjoncturelle, ce n’est pas satisfaisant ; Nous voulons nous battre et dialoguer pour que ce droit soit institutionnalisé et généralisé à toutes les autres ONG indépendantes.   Ce n’est donc pas un privilège dont on vous a gratifiées ?   Nous ne le vivons pas comme un privilège ; Nous considérons que les ONG doivent bénéficier d’un financement public dans le respect de leur indépendance. L’ATFD en a déjà bénéficié une fois au début. Notre démarche n’a pas plu, nous avons été sanctionnés, la subvention a été suspendue. Je tiens à souligner qu’aujourd’hui on ne nous a rien demandé en échange de ce financement, contrairement à ce qui se dit. Nous n’avons rien changé à notre démarche, rien changé au contenu de notre travail et rien changé à nos objectifs. Je voudrais rappeler toutefois que nos fonds ont été bloqués (ceux accordés par la « Fondation Friedrich Naumann », dans le cadre d’un projet maghrébin financé par l’Union Européenne). Et nous n’avons jamais compris pourquoi.   Quand cela est il arrivé et quelles conséquences cela a-t-il eu sur vos activités?   Nous avons été privées du versement de la dernière tranche depuis le mois de mai 2006. Nous avons essayé de nous débrouiller pour survivre avec nos moyens propres et le soutien des adhérentes et des amis, qui accordaient des prêts à l’association. Je voudrais ici, rendre hommage aux filles qui sont salariées et qui ont accepté de rester pendant 4 à 5 mois sans être payées. On travaillait donc dans des conditions très difficiles. Face à cette situation de blocage, on a appelé à un bureau élargi en mars dernier pour tirer la sonnette d’alarme, beaucoup de militantes étaient présentes. On a exposé la situation de l’ATFD et il a été décidé par un consensus général de la marche à suivre : Dans un premier temps, saisir le Comité supérieur des droits de l’homme et informer M. Moncef Rouissi de cette situation de crise. Je rappelle que l’ancien bureau a fait la même démarche auprès de l’ancien président, Zakaria ben Mustapha, qui a même présenté un rapport sur notre situation. Et dans un second temps, fermer le local parce que nous n’avions plus les moyens de le payer et faire une grève ou une occupation de locaux avant de le fermer. Enfin, lancer une campagne internationale pour faire connaître la situation dans laquelle se trouvait l’ATFD.   Et vous avez été entendues ?   Effectivement. Nous avions eu deux agréables surprises: la première est que la « Fondation Friedrich Naumann », a pu couvrir nos frais de fonctionnement et nos arriérés -sans que pour autant les 30 000 DT n’aient été débloqués. Et nous avons été contactées par la Présidence qui nous a annoncé qu’on nous a alloué une subvention de 50 000 DT. Je nous félicite de ne pas en être arrivées à la fermeture, je crois que notre objectif et notre rôle – même si l’espace est restreint et les interdictions nombreuses – est de préserver nos acquis et de renforcer ces espaces de liberté. En ce qui concerne le blocage des fonds, rien ne justifie cette mesure que nous espérons voir lever un jour ; puisque nous avons accompli les formalités en informant le ministère de l’Intérieur à deux reprises.   L’ATFD comme les autres ONG indépendantes n’ont pas accès aux espaces publics. Est-ce que vous disposez en ce moment?   Pour le moment non, puisqu’on vient de nous interdire l’université d’été à Tabarka, organisée conjointement avec l’AFTURD, sous prétexte d’une démarche administrative incomplète. Nous estimons que cela ne justifie pas une interdiction; parce que nous avons informé le ministère de l’Intérieur de cette activité alors qu’il aurait fallu informer également les autorités locales et je pense que c’est un problème mineur par rapport à l’objectif d’accomplir une activité en toute liberté; la frustration des jeunes était vraiment très grande et je les comprends ; ça fait des mois que le club jeunes préparait ce projet. Notre souhait était de le faire dans un lieu public, et d’inviter les jeunes à faire le bilan du mouvement féministe en Tunisie, de leur faire connaître le travail de notre génération, d’avoir leurs regards sur nous. C’était vraiment un programme riche, pensé de bout en bout par les jeunes, selon leurs préoccupations; je regrette et déplore qu’on n’ait pas pu le tenir.   Comment expliquez-vous ce paradoxe? D’un côté on lève les obstacles au niveau financier et d’un autre côté on vous interdit une activité qui a été annoncée assez à l’avance?   Moi-même je n’ai pas de réponse. Ce que je constate c’est qu’il y a un dysfonctionnement ; on a envie de nous laisser travailler et en même temps on nous interdit ; je trouve que c’est dommage et je le répète, accorder ce financement n’est pas suffisant, il faut que l’on puisse bénéficier de nos libertés, de l’accès aux médias et aux espaces publics; que l’on ne subisse plus les harcèlements de la police devant notre local qui intimide nos militantes et nos invités. Par ailleurs, je pense que cet environnement de liberté devrait être généralisé à toutes les composantes de la société civile. Il est donc urgent de régler le problème des associations indépendantes comme celui de la Ligue [LTDH] et toutes les autres associations, y compris les associations non reconnues. Car les contre-pouvoirs, sont nécessaires pour la crédibilité d’un vrai processus démocratique. En attendant on se félicite d’avoir eu cette petite ouverture du financement qui ouvre une nouvelle porte et de l’espoir. Je préfère être positive et croire que ça va arriver. Et si ça n’arrive pas, on le dira. Mais je conteste le bien fondé des accusations que j’ai entendues ça et là et qui ne s’appuient sur aucun élément, ni preuves, tout en reconnaissant la liberté d’expression de chacun.   Vous avez également bénéficié d’une ouverture côté médias, sur un support officieux; Mais vous avez dit qu’on a déformé vos propos, notamment dans le titre de l’interview que vous avez donné au quotidien « Le temps ».   Cela m’a beaucoup contrariée parce que nous avons été privées de l’accès à ce média depuis des années, et je regrette que cette première expérience soit malheureuse. En relisant l’interview, je ne me suis pas retrouvée ni dans le fond ni dans la forme. Elle a été publiée avec des répétitions, des résumés d’idées, de fausses informations, et le titre trahit ma pensée. Ce que j’ai dit, c’est que, sur le fond, le pouvoir n’est pas opposé au projet d’émancipation de la femme puisque c’est sa politique officielle. Quant à nous, nous militions pour l’égalité et la citoyenneté totale et entière pour les femmes. Donc, on n’est pas dans des postures contradictoires. Là où il y a conflit, c’est dans la démarche: l’idée de l’émancipation peut être commune, mais elle diffère dans sa profondeur d’abord, parce que nous sommes pour l’égalité totale ; dans son référentiel ensuite : nous sommes pour la séparation du religieux et de la politique ; nous militons pour l’évolution de ce projet dans le cadre de la laïcité pour que les femmes puissent jouir de tous les droits sans restrictions ; enfin, et c’est essentiel, nous insérons notre projet pour les droits des femmes et l’égalité dans le cadre du combat pour la démocratie. C’est-à-dire que nous considérons que les femmes ne peuvent pas jouir totalement de leurs droits et exercer pleinement leur citoyenneté dans un espace où les libertés fondamentales et les droits humains ne sont pas respectés, donc en l’absence de démocratie. Et sur ce point, il y a conflit et c’est probablement le nœud de la tension entre nous et le pouvoir.   A qui revient la responsabilité du déficit de dialogue?     Nous en tant qu’association, nous n’avons jamais cherché la rupture du dialogue avec le pouvoir. Nous considérons que le rôle des ONG de la société civile est d’être en négociation permanente avec les institutions de l’Etat pour pouvoir avancer. Notre rôle est de servir les citoyens, en l’occurrence pour nous, les femmes ; pour avancer il nous faut une écoute. Si on prend le cas de la violence, il faut une prise en charge de l’Etat. Nous sommes actuellement impliquées activement dans la consultation nationale sur la violence contre les femmes et c’est une bonne chose. En tant qu’ATFD, nous sensibilisons, nous faisons des projets, mais nous n’avons pas de pouvoir de les réaliser. Donc, notre rôle est de dialoguer, et c’est ça la démocratie ; mais dialoguer dans le respect des différences. Je pense qu’une société ne peut avancer que lorsqu’elle est plurielle ; l’unanimisme, c’est la mort de tout.   (Source : « Kalima » (Mensuel électronique – Tunis), N° 55 – juillet 2007)


 

Pourqoi le pouvoir Tunisien  est incapable de fermer complétement le dossier de 1990 ?

 

 

Ce que je veux partager avec vous  (avec les Hommes et les Femmes libres de mon pays )  ce que je veux partager ne parait pas claire et il est plutot trouble et flou. La non clareté de ce que je dis est peut étre le reflet de la situation quotidienne de notre societé , de notre pays , de nos memes et de nos familles.

Ce que je veux partager n’est pas aussi « bien rangé » et n’est pas beau « ni bien dit » mais ca sort de moi sans « maquillage » ni de travail de « classification intellectuelle ».

Mais pour étre le plus clair  possible et pour combler le manque de lucidité dans ce que je dis je vais commencer par la conclusion et la finalité des « idées » de ce recit.

Pour mieux voir l’avenir ensemble et  pour rassembler , rassembler tous le peuple , autour de la liberté et la diginité des Hommes et des Femmes de notre pays il y a des pre-requis à remplir par plusieurs parties :

          Le peuple :

Necessite une prise en main forte et serieuse de son sort quelque soit la represession et la pression proche ou lointaine.

          l’opposition islamique :

doit admettre que le droit dans la liberté et la democratie doit se vivre partout « avec le pouvoir et l’opposition » et aussi au sein de ses propres insitutions.

          l’opposition de gauche et l’opposition laique :

Reconnaitre que l’identité islamique du peuple est le principal fondement de notre pays.

          Le pouvoir Tunisien ;

Ø        Accepter de partager l’amour et la securité du pays avec tout le peuple.

Ø       Placer l’islam dans sa vraie place comme la premiére religion reconnu dans la constitution.

Ø       Donner la liberté à ceux qui la demandent et ceux qui ne la demandent pas.

Ø       Annuler les tribunes d’exceptions et liberer tous les prisonniers politiques .

 

Et  Pour entrer dans mon « flou » article je vais lister les idées dans  des paragraphes qui peuvent apparaitres trés separés mais qui ménent vers la fin à la meme conclusion  et la meme finalité :

 

 

 

v       Les mouvements islamiques 

et spécifiquement le mouvement Ennahda ne peut pas supporter les outils d’analyses et d’études qui sont utilisées pour comprendre  ou découvrir les partis politiques classiques car le mouvement islamique  part dans ses relations avec citoyens  d’une base identité enraciné dans l’histoire  du peuple et du pays.

v      A l’opposé les partis laïques ou socialistes ou communistes  s’appuient  sur une base idéologique complètement déraciné et séparé de la réalité du peuple  et de son identité. Et tellement le décalage est énorme que si tu   rencontre  dans nos jours  un être Humain  qui  croit ou qui évangélise des idées Marxistes ou socialistes c’est comme si on a  rencontré et par hasard un dinosaure dans les rues de Paris.

v      Le mouvement d’Ennahda  n’est pas un parti ordinaire qui peut être mesurer par le nombre des adhérents ou desmémères actifs , le mouvement est tellement enraciné dans l’identité  du pays  que n’importe qui peut en faire parti et peut étre juger , torturé et emprisonné car il ressemble de loins et même de très très loin aux sympathisants d’Ennahda.

v      Celui qui regarde et qui analyse de nos jours  la situation et se basant sur des sondages « qui sont non reconnus » il se rend compte qu’Ennhda presque « elle n’existe plus  » et si elle doit exister , elle est restreinte aux memebres les plus actifs qui se comptent sur les doigts des mains !

v      Malgré tout ca le mouvement  ENNahda fait toujours peur !

Mais pourquoi fait t-il toujours peur et pourquoi le pouvoir est incapable d’aller loins dans sa démarche et déclarer  une réconciliation complète entre tout le peuple au lieu des actions douteuses et limités qui concerne telle ou telle personne en donnant l’autorisation de revenir au pays et de fermer à jamais sa bouche et de ne plus contesté meme l’arnaque ou le banditisme.

v      Mais est ce que ce monstre virtuel nommé

 « Ennahda »est une raison valide pour non pas engagé le pays , le peuple , nos parents , nos mamans et nos enfants , dans un avenir de prospérité et de paix et bien sure de liberté ?

Non la raison n’est pas et n’est plus valide et n’apporte de confort que à  certaines classes du pouvoir et de l’opposition qu vivent sur cette ambiguïté et ce flou artistique dans notre pays.

v      Comparé à ce qui s’est passé chez nos voisins , l’Algérie , le Maroc , la Libye et même la Mauritanie , le mouvement étudiante (UGTE) et le mouvement d’opposition islamique sont considérés par les organisations internationales des droits de l’Homme et par les services de sécurité des 30 pays qui accueillent les exilés politiques tunisiens , les réfugiés Politiques Tunisiens sont considérés parmi les plus modèrés et les plus  mures politiquement et sociologiquement.

v      Le Mouvement Étudiante ainsi qu’une bonne parti de l’opposition islamique s’est engagé dans une confrontation contre le pouvoir en 1990 non pas par une stratégie de « complot » comme disait le pouvoir ni pour « pécher dans les eaux troubles » comme disait le ministre de l’intérieur de l’époque , la confrontation  avec le pouvoir était le résultat normal de la répression  et du rétrécissement de l’espace de liberté et non pas par engagement dans un plan pour « arracher le pouvoir » .

v      Un pourcentage trés important des étudiants et des travailleurs qui ont subis la torture et ont passés des années dans la prison n’ont jamais fait parti des membres ni des adhérents de l’UGTE ni membres d’Ennahda et n’ont jamais participés dans un vote ni  dans une séance d’élection.

v      La police Tunisienne a puni des Hommes , des Femmes , des jeunes et des vieux , les a punis non pas par leurs engagements politiques mais à cause des sentiments d’affections et des liens d’amitiés ou  des liens familiales qu’ils ont avec  les

     « activistes» de l’UGTE ou d’Ennahda.

v      Dix Huit ans ont passés depuis les premières confrontations et malgré ces longues années qui ont passés , le pouvoir ne parait pas intéressé ni motivé pour fermé ce dossier et ouvrir une nouvelle page dans l’histoire actuelle de notre pays.

        Le pouvoir ne parait pas engagé dans une voie de reconciliation sure et solide , peut être car il n’ ya pas de vrai  projets  ni de solides propositions de la part de l’opposition , malgré qu’on entend de temps en temps des bruits de couloir sur un pardon donner à gauche et à droite , un feu vert donné de temps en temps à certains refugiés politiques qui remplissent certaines conditions pour rentrer au pays avec une demande officielle d’un pardon et d’un repenti déguisé.

v      Mais quelles conditions il faut remplir pour devenir sage et un citoyen normal ?

Personne n’est capable de définir ces conditions et de comprendre la logique du pouvoir , mais il parait qu’il faut avoir 50 ans et ne pas faire partir de la génération Étudiante de 1990 , ce sont les seules conditions pour ne pas faire peur au pouvoir et pour obtenir facilement son bon de « pardon ».

v      Mais malgré ces caravanes de retours vers le pays , le pouvoir ne montre aucun signe fort et sérieux pour fermer complètement ce dossier et donner la liberté et le respect et la dignité à tous les prisonniers politiques , à tous les réfugiés et à tous les Tunisiens qui veulent profiter de leurs pays et y vivre sans peur et sans répression.

v      Mais il parait que la  réconciliation , et  faire rentrer notre pays dans un autre age de prospérité et de confort  , n’est pas dans l’agenda d’une élite  précise du pouvoir. Ceux qui ont vécus dans l’université dans les années 86/87/88/89 et 90 peuvent facilement trouver la réponse et reconnaître cette élite même avec les noms et les prénoms.

      Au même moment que les militants de l’UGTE et d’Ennahda prenaient leurs chemins vers les prisons , les geôles et l’exile , les militants de l’UGET et des partis d’extrême gauche de l’université prenaient leurs chemins pour finir leurs études , pour travailler dans les services de torture , pour soutenir le pouvoir et récupérer la récompense  et devenir l’elite des conseillers du régime en place.

v      Une classe importante des hauts fonctionnaires des ministères et du palais présidentiel trouve sa légitimité et son pouvoir dans ce dossier.

 Et si on cherche pour trouver une raison valide qui justifie le   maintien de la répression sur le peuple et le priver de sa liberté , on va trouver uniquement une excuse « bidon » qui tourne autour du mouvement islamique , mais la vraie  raison, une raison que le pouvoir tien à la garder loin des yeux du peuple ,

v      la vraie raison c’est que notre pays est sous la domination d’une elite qui à un problème avec l’identité  musulmane du pays  et qui fait tout pour mettre en échec et en difficulté cette identité en modifiant les manuels scolaires pour supprimer des verstes coraniques , en harcelant les filles qui portent le foulard à l’école et à l’université et en transformant notre fameuse et excellente religion en folklore et en pratiques douteuses et débiles.

v      « the last » question :  jusqu’a quand le pouvoir va rester sous la domination de cette elite communiste ? et jusqu’a quand on va marcher dans le sens contraire de l’Histoire en valorisant des idéologies « it was » comme le communisme et en réprimant l’islam qui est la seule et l’unique solution pour ce monde en détresse et en difficulté?

 

                                                            Moncef ZID


 Injustes congratulations

Yahyaoui Mokhtar

Les périodes de fêtes nationales sont les périodes les plus dures qu’un prisonnier politique peut endurer

C’est-ce que m’expliquait un ancien prisonnier. Une attente de grande incertitude qui commence des semaines auparavant et à mesure que la date fatidique se précisait, la tension, le stress et l’angoisse pesaient de plus en plus sur cet univers coupé à part.

De la question de la possibilité d’une éventuelle grâce à cette occasion on passe petit à petit à celle de son étendue. Au fond de chaque prisonnier politique ou d’opinion il y’a un espoir caché au fond de son intime réalité qui martelait les longues nuits et les interminables journées de cette attente infinie.

C’est une autre forme de torture qui se répète douze à quinze fois par an ; pour certains depuis plus de 17 ans.

Hier, (24 juillet 2007) dans la maison de Med Abbou, maison qui nous est devenue familière au cours de ces deux dernières années, j’ai choisi de m’installer dans la véranda en face de la porte fenêtre tout en observant le va et vient et cette joie qui régnait avec ses interminables congratulations avec les sonneries incessantes des cellulaires et un brouhaha dans lequel on distinguait difficilement les discussions échangés par les uns et les autres.

Du déjà vu au cours de notre triste réalité tout au long de ces dernières années. Chaque fois qu’un otage est délivré on ne peut qu’oublier et se fondre dans ce bonheur éphémère de la retrouvaille d’un cher ou d’un ami alors que le prochain otage pourrait être n’importe qui parmi nous sans qu’aucun ne se pose la question s’il n’est pas la prochaine proie que la dictature choisira. Le même scénario vécu à la maison de Hamma Hammami ou de Zouheir Yahyaoui s’est répété hier chez Samia Abbou.

Dans cette maison le seul étranger était Mohammed, amaigri, on dirait rajeuni, agité, il ne s’arrête pas de se déplacer accroché à un appel ou donnant l’accolade à quelqu’un et je me demandais quand allons nous enfin les quitter pour le laisser à ses enfants.

Samia Abbou, quand à elle saisie l’occasion de trouver un siège qui vient de se vider à coté de moi pour s’asseoir, rayonnante et le visage éclatant de bonheur elle me prend par surprise en se penchant sur moi et en m’interpellant par cette étrange question : « Est ce que c’est juste que nous soyons heureux à cette occasion alors que chaque fois qu’on nous prend injustement quelqu’un pour le détenir pendant de longues années et nous le rendre ensuite , nous nous congratulons oubliant par la même les années volées injustement de la vie d’un innocent et de sa famille »

Injustes congratulations, il y’a ceux qui fêtent leurs fêtes et ceux qui fêtent leurs délivrances de prison…

(Source: le blog “Tunisia Watch”, le 28.07.2007 à 02h25)

Lien :

http://mytunisie.rsfblog.org/


El Klem Ezzayed : Un phénomène a combattre

Par : Zied ( alias Zizou)

Mon dernier passage fut pour moi l’occasion de constater de visu un phénomène qui ne cesse d’être dénoncé par beaucoup. L’emploi d’un langage vulgaire est en passe de devenir une norme en Tunisie et surtout chez les jeunes de moins de 35 ans. Filles et garçons et quelque soit leurs statuts emploient de plus en plus de noms d’oiseaux et de propos obscènes dans leur langage quotidien. Le problème c’est que ça ne choque presque plus. On l’utilise aussi entre amis proches pour montrer un certain degré d’intimité! Et même en famille pour montrer qu’on est cool ….

 

MAIS OU VA T ON ?

Comment analyser ce phénomène social ? Est-ce dû à une certaine culture prônée par une certaine élite financière du pays? Est ce dû à l’affaiblissement du niveau de l’éducation et de la culture chez les plus jeunes ? Est ce prôné par une certaine culture « stade de foot » et « virage »? Ou est ce dû à l’absence de modèles de réussite qui allient politesse, savoir vivre et réussite sociale et économique? Est ce l’effet des médias ( lesquels?). Je ne suis pas sociologue pour analyser tous ca mais je pense que ce sujet mérite une attention plus grande ! Comment ça se fait que dans des pays tels que le Liban par exemple ! On n’utilise aucun mot grossier même dans  des altercations de rue? Comment on a pu dévier de la sorte et comment revenir à une langue plus épurée? A quel niveau faut-il intervenir?

En tout cas pour ma part, ce phénomène me dérange ! surtout quand il atteint la blogosphère et pollue les sections comments d’une majorité de blogs intéressants. Ce phénomène est même plus grave au niveau de la blogosphère car il s’agit plus d’un lynchage de blogueurs à l’identité publique par une horde d’anonymes qui versent leurs venins sans aucune gène ni respect…

Je joins donc mon indignation a celle de mon ami Adam et je n’irais pas jusqu’a réclamer une action « Bouche Propre » mais je pense qu’il ne faut pas passer sous silence cette violence verbale qui pourrit notre quotidien.

(*) Qui est Zied ? (alias Zizou)

Je suis né à Tunis, passé mon enfance à Nabeul et Bizerte. J’ai fait médecine à Tunis, santé publique à Beyrouth (AUB) et actuellement santé internationale à Seattle (UW). J’ai été président de l’Association des Etudiants de la Faculté de Médecine de Tunis, membre fondateur du Leo Hannibal et membre de l’Association Tunisienne de Lutte contre le Sida depuis 1997. J’ai également été coordinateur de la région arabe pour le compte de la fédération internationale des étudiants en médecine et sélectionné par les nations unies en tant que Global Young Leader.

(Source: le blog de “Zizou From Djerba”, le 26 juillet 2007)

Lien :

http://zizoufromdjerba.blogspot.com/2007/07/el-klem-ezzayed-un-phenomene-combattre.html

 

Pratiques d’un autre âge

La mariée fantôme

– Ségrégation sexiste et misogyne dans des noces excluant la mixité… et donc, la fête !

En apparence, c’est une noce comme les autres : musique bruyante battant son plein, voix enrayées et usées débitant les éternels refrains de circonstance, sièges pour invités-spectateurs piste de danse où se trémoussent des femmes jeunes et moins jeunes toutes en formes et en transe et, pour couronner le tout, scène centrale où trône une mariée toute en paillettes et outrageusement maquillée… Quoi de plus typiquement tunisien ?! Mais la réalité est toute autre !

Seulement voilà, à y regarder de plus près, on s’aperçoit que ce spectacle, de la mariée aux invitées, en passant par les membres de la troupe musicale qui anime la soirée, est exclusivement féminin et que les organisateurs ont soigneusement triés les invités selon leurs appartenances sexuelles : pas l’ombre du moindre chromosome Y pubère, seuls sont tolérés les X et, bien entendu, les y « minuscules » qui n’ont pas encore coupé le cordon avec leurs X maternels.

Féminisme ou machisme… ?

En effet, dès l’arrivée, à l’entrée de la salle des fêtes, les invités subissent cet examen génétique minutieux et sont immédiatement et méticuleusement triés : si les femmes sont autorisées à voir la mariée, qui est du reste voilée, et à assister au spectacle, les hommes, eux, n’ont droit qu’aux échos et sont emmenés loin, en coulisses, derrière un rideau dont la fonction est d’interdire tout regard, discret ou indiscret, qui serait par malheur tenté de s’aventurer en territoire adverse.  D’ailleurs deux ou trois familles qui n’ont pas pu digérer cette séparation forcée se sont vues « priées » de quitter la cérémonie… Elles seraient, selon les dires des concepteurs de la noce, coupables d’outrage à un mariage voulu « islamique », comme quoi ceux qu’on a toujours eu l’habitude de voir dans nos traditions matrimoniales tunisiennes seraient moins musulmans que « la Norme » ! Et l’on est vraiment en droit de se demander laquelle …

Car, dans cette nouvelle vague qui a tendance à s’immiscer sournoisement dans les noces tunisiennes, on veille de près à prohiber toute forme de mixité et à limiter au maximum tout contact entre les deux sexes jusqu’à celui des mariés eux-mêmes. Ainsi par exemple, l’épisode, oh combien symbolique, de l’échange des anneaux et dans lequel la présence simultanée des deux partenaires, les yeux dans les yeux, en gage d’union, de complicité et de consentement réciproque est incontournable ; cet épisode est presque galvaudé car le marié ne doit pas trop s’attarder sous les regards de la gente féminine présente, sous peine de s’attirer les foudres d’on ne sait quelle colère sacrée. De plus, les yeux « virils » du photographe, supposé immortaliser la scène, contraignent la mariée à se couvrir le visage d’un voile totalement opaque qui l’aveugle en même temps qu’il la rend invisible, et c’est présente absente à la fois, en mariée fantôme, qu’elle vit ce moment phare  de sa propre noce et qu’elle « comparait » en photos souvenirs.

Et, pour comble de l’ironie, si par malheur vous êtes porteuse du redoutable chromosome X et que vous avez la témérité de tendre la main au marié pour le féliciter, c’est une pauvre manche de veste que vous allez devoir serrer et qu’il vous tend de mauvaise grâce, en vous regardant de travers comme pour vous reprocher de vouloir le souiller irrémédiablement et le mener illico-presto au purgatoire !

Religion ou pure misogynie… ?

Or, même « les moins musulmans » d’entre nous savent que l’Islam n’a jamais interdit la mixité publique ni contraint la femme à se dissimuler, des pieds jusqu’à la tête, derrière mille et un voiles. Par ailleurs, cette forme sévère de ségrégation sexiste est parfaitement étrangère à nos traditions et à notre culture arabo-musulmane et tunisienne avant tout. D’ailleurs, il faut bien le dire, nous ne nous en sommes pas plus mal portés jusque-là. Pire encore, Cette tendance accrue à l’enfermement et à l’extrémisme et cette volonté de se montrer plus royalistes que le roi, « plus musulmans que l’Islam », devrait-on dire, sont même dangereuses en ce qu’elles représentent une menace aux acquis dont notre pays peut se prévaloir en matière de droits de la femme et d’égalité des sexes, autant de valeurs progressistes et modernes qui s’exercent et s’actualisent, entre autres, à travers la mixité.

Car cette ségrégation sexiste et misogyne qui s’affirme au nom de la religion  et qui se donne à voir à travers ces parodies matrimoniales, dont malheureusement bon nombre de femmes sont complices, est en réalité une véritable négation du mariage et du couple. C’est une destruction pure et simple du schème dual, binaire de la société, à l’occasion même où ce schème est consacré et fêté et exactement là où l’on devrait voir concrétisées les valeurs du partenariat et de la complémentarité entre les sexes. Cela devrait inciter à s’interroger sur le rôle attribué à la femme dans le couple et sur l’image qu’on donne d’elle, de la famille et de la société en général, dans ce tableau obscur et défiguré de la culture arabo-musulmane. L’on devrait également s’interroger sur les moyens qu’il faudrait déployer pour prévenir et contrecarrer cette menace décadente  et rétrograde.

Sana MAHJOUB

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 28 juillet 2007)


Courrier des lecteurs du journal « Le Temps »

« L’une des raisons du recul du tourisme à partir des Emirats »

Nous avons reçu ce mail émanant de Madame Yamina, résidente à Dubaï, où elle raconte les tribulations des Emiratis qui veulent se rendre en Tunisie :

« Une ambassade est censée refléter dignement l’image de chaque pays auprès de ses hôtes. Son service d’accueil est appelé à incarner l’hospitalité et le sens de bienveillance de ses concitoyens. Elle est là pour faciliter les mesures d’accès à chaque pays. Telle est la règle à laquelle personne ne peut déroger sous peine d’atteinte à la notoriété de son pays d’origine.

Pourtant, et étant une tunisienne résidente à Abou Dhabi, quand je me suis rendue à notre ambassade, j’ai été choquée par la façon avec laquelle les employés à l’accueil traitent les visiteurs et ceux qui viennent pour des services consulaires. Ils semblent ignorer tout des ABC de l’hospitalité.

Au bout de leurs nerfs, cigarette aux lèvres et vêtus d’un tee-shirt et d’un jean, ils harcèlent les demandeurs de services par des questions déplacées et les offensent par des réponses impolies. Ceci m’a touché profondément et mon sens de patriotisme m’a poussé à vous écrire pour que leurs supérieurs sachent à quoi s’en tenir si jamais ils reçoivent des réclamations par la voie diplomatique. Car, à la manière avec laquelle j’ai vu l’employé du guichet demander à un visiteur – qui demandait la durée nécessaire pour l’obtention d’un visa – de se taire et d’attendre, l’incident diplomatique n’est pas loin. J’ai été même ahurie en le voyant balancer au visage d’un agent du ministère émirati de la santé le dossier de visa de son directeur qui veut visiter la Tunisie.

Ce n’est sûrement pas de cette manière qu’on procède à la vulgarisation du produit touristique tunisien. D’ailleurs, ceci explique, en partie, le recul tangible de l’arrivée de touristes des Emirats. Sans oublier le fait qu’une demande de visa prend plus de dix jours alors que les visas pour l’Egypte, le Maroc, le Liban, la Syrie ou encore la Turquie ne prennent qu’un maximum de trois jours. Les gens, ici à Abou Dhabi, trouvent que c’est compliqué d’aller en Tunisie. Ces complications commencent à l’ambassade, et ceci l’a été davantage depuis la décision de fermer les services consulaires tunisiens à Dubaï. Car, ce bureau ouvrait ses portes, précédemment, chaque jeudi et la population intéressée à Charja et Dubaï y résolvait ses problèmes consulaires.

En espérant que ma lettre trouve écho auprès de votre rédaction et qu’elle puisse avoir des suites favorables auprès des services concernés, je souhaite à l’équipe de Dar Assabah, et notamment Le Temps, bonne route sur le chemin d’un journalisme objectif. »

Yamina – Dubaï

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 28 juillet 2007)


L' »allié » saoudien accusé à Washington d’attiser la guérilla en Irak

WASHINGTON CORRESPONDANTE

Avant de recevoir dans les prochains jours les ministres américains de la défense et des affaires étrangères, Robert Gates et Condoleezza Rice, les autorités de Riyad auront pu prendre connaissance par la presse des termes du débat.

Vendredi 27 juillet, le New York Times a fait état du mécontentement de Washington face à certaines initiatives intempestives de son « allié » saoudien, accusé d’encourager la guérilla sunnite en Irak. Un officiel de haut rang a raconté sous couvert d’anonymat au New York Times comment les Saoudiens avaient présenté, en janvier, à leurs homologues américains des documents prouvant que le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki était « un agent de l’Iran ». Documents que les Américains ont estimé être des faux.

Samedi, le même quotidien a révélé que l’administration Bush avait l’intention de proposer un important contrat de ventes d’armes aux Saoudiens mais qu’elle craignait que le Congrès ne le rejette en raison du rôle « contre-productif » joué par Riyad en Irak. La proposition porterait sur 20 milliards de dollars en dix ans. Le projet, qui prévoit la livraison des bombes guidées par satellite, aurait inquiété les autorités israéliennes. Selon le quotidien, le Pentagone envisagerait d’offrir parallèlement une augmentation de l’aide aux Israéliens.

 « TRÈS FORTE » RELATION

Robert Gates et Condoleezza Rice se rendent au Moyen-Orient à la demande du président Bush. Ils ont pour mission de rechercher l’appui des Arabes modérés contre l’Iran, en leur présentant à quel point le soutien au gouvernement irakien, bien que chiite et pro-iranien, est essentiel à cette stratégie. Mme Rice, qui se rendra seule en Israël et en Cisjordanie, tentera ensuite de faire avancer le projet de conférence internationale sur le problème israélo-palestinien lancé par M. Bush le 16 juillet. A Riyad, les deux responsables entendent demander au régime saoudien de faire plus pour couper les sources de financement du terrorisme ou pour démanteler les filières qui aboutissent en Irak. Selon le Los Angeles Times, près de la moitié des 60 à 80 combattants étrangers qui entrent chaque mois en Irak sont saoudiens.

Le régime saoudien, inquiet de la tournure du débat sur le retrait des troupes à Washington, a-t-il décidé de prendre ses distances? La liste des sujets d’irritation n’a cessé de s’allonger entre Washington et Riyad. Il y a eu l’accord de La Mecque, en mars, lorsque le roi Abdallah a entrepris de réconcilier Mahmoud Abbas et Ismaïl Haniyeh deux jours avant un déplacement de MmeRice où elle devait souligner l’isolement du Hamas. Un peu plus tard, le même roi a fait une critique remarquée de « l’occupation » américaine en Irak.

Interrogée sur l’impatience américaine, la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, a souligné que les Etats-Unis avaient une « très forte » relation avec Riyad dans le domaine de la lutte antiterroriste.

Corine Lesnes

(Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 29 juillet 2007)


 
 

 

Droit Pour Tous

 

 

                                                                                                            Genève, le 28 juillet 2007

 

Communiqué:        

L’isolement de Gaza doit cesser immédiatement

Les dirigeants israéliens ont de nouveau choisi l’escalade en Palestine occupée et en particulier dans la Bande de Gaza. Aujourd’hui au moins 6 palestiniens ont été tués au même moment où la délégation officielle palestinienne aux Nations-Unies a bloqué une initiative du Conseil de Sécurité visant à exprimer les inquiétudes de l’organisation au sujet de la crise humanitaire dans la Bande de Gaza.

 

Ces événements surviennent alors que le blocage inhumain de la Bande de Gaza se poursuit  provoquant la mort quotidienne de plusieurs palestiniens retenus sur l’autre côté du Passage de RAFAH et menaçant d’affamer près de deux millions de personnes habitant dans la Bande de Gaza.

 

La semaine dernière encore, Israël a fourni une preuve supplémentaire de son mépris des droits inaliénables du peuple palestinien en libérant, à la carte, 250 prisonniers de la mouvance de FATAH après la signature d’un engagement pour abandonner la résistance contre Israël. 

 

Le nombre de palestiniens arrêtés, dans l’intervalle, dépasse largement ce nombre insignifiant de prisonniers libérés alors qu’ils ne leur restaient que de courtes périodes à passer. Le geste qui se voulait humain n’est en fait qu’une manœuvre pour s’immiscer dans la crise inter-palestienne pour imposer la solution américano-israélienne au conflit. Cette intervention israélienne dans la crise inter-palestinienne ne servira qu’à faire durer cette crise et à l’aggraver. 

 

L’Union Européenne, et la Suisse en particulier, ont un rôle à jouer pour mettre un terme à cette escalade qui menace tout espoir de stabilité dans l’ensemble de la région. Il est donc urgent d’en prendre acte. Il est urgent également de lever les sanctions économiques et financières imposées à la Bande de Gaza. Ces sanctions injustes étouffent la population et menacent la pérennité des institutions palestiniennes démocratiquement élues.

 

Nous demandons que la communauté internationale prenne ses responsabilités et impose des sanctions à Israël pour la dissuader de poursuivre ses crimes dans les Territoires Palestiniens.

 

« Droit pour Tous » rappelle l’urgence de la situation et appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités envers le peuple palestinien en se mobilisant et les autorités suisses à briser le silence et dénoncer ce massacre programmé du peuple palestinien.

 

« Droit pour Tous » encourage les dirigeants palestiniens pour  engager des négociations rapides afin de sortir de l’impasse et de faire cesser les violences inadmissibles qui prennent pour cibles des civils.

 

 

 

Droit Pour Tous

Rue des Savoises 15

CH-1205 Genève

Téléphone: +41 227852143, +41223211255

Contacts : Anouar Gharbi : 0794187505, Xavier Carlo : 0786156991 info@droitpourtous.ch

Site: www.droitpourtous.ch

 

 

 

Right For All

 

Geneva, July 28, 2007

 

Official statement:  The isolation of Gaza must cease immediately

 

The Israeli leaders chose again the escalation in the occupied Palestine and in particular in the Gaza Strip. Today, at least 6 Palestinian were killed at the same time when the Palestinian official delegation in the United Nations blocked an initiative of the Security Council aiming at expressing concerns of the organization about the humane crisis in the Gaza Strip. These events occur whereas the inhuman blocking of the Gaza Strip continues causing daily the death of several Palestinians retained on the other side of the Passage of RAFAH and threatening to starve nearly two million people living in the Gaza Strip. Last week still, Israel provided an additional proof of its contempt of the inalienable rights of the Palestinian people by releasing, 250 prisoners of the FATAH movement, previously chosen, after the signature of an engagement to give up resistance against Israel. The number of Palestinian new prisoners, in the interval, largely exceeded this unimportant number of released prisoners. The gesture which wanted to be human is in fact only a maneuver on the part of Israel to involve itself in the inter-Palestinian crisis to impose the American-Israeli solution on the conflict. This Israeli intervention in the inter-Palestinian crisis will only be used to making this crisis last and become worse. The European Union, and Switzerland in particular, have a role to play to put a term at this escalade which threatens any hope of stability as a whole in the area. It is thus urgent to take note of it. It is urgent also to cease the economic and financial sanctions imposed on the Gaza Strip. These unjust sanctions choke the population and threaten the continuity of the democratically elected Palestinian institutions. We ask that the international community take its responsibilities and impose sanctions on Israel to dissuade it to continue its crimes in the Palestinian territories. « Right for All » recalls the urgency of the situation and invites the international community to take its responsibilities towards the Palestinian people and the Swiss authorities to break this silence and to denounce the programmed massacre of the Palestinian people. « Right for All » encourages the Palestinian leaders to engage in negotiations as soon as possible in order to get out of  the dead end and to put an end to inadmissible violence which takes for target the civil population.

 

Right For All Street of Savoises 15 CH-1205 Geneva Telephones: +41 227852143, +41223211255 Contacts: Anouar Gharbi: 0794187505, Xavier Carlo: 0786156991 info@droitpourtous.ch Site: www.droitpourtous.ch

 

 

Geneva, July 28, 2007

 

Official statement:  The isolation of Gaza must cease immediately

 

The Israeli leaders chose again the escalation in the occupied Palestine and in particular in the Gaza Strip. Today, at least 6 Palestinian were killed at the same time when the Palestinian official delegation in the United Nations blocked an initiative of the Security Council aiming at expressing concerns of the organization about the humane crisis in the Gaza Strip. These events occur whereas the inhuman blocking of the Gaza Strip continues causing daily the death of several Palestinians retained on the other side of the Passage of RAFAH and threatening to starve nearly two million people living in the Gaza Strip. Last week still, Israel provided an additional proof of its contempt of the inalienable rights of the Palestinian people by releasing, 250 prisoners of the FATAH movement, previously chosen, after the signature of an engagement to give up resistance against Israel. The number of Palestinian new prisoners, in the interval, largely exceeded this unimportant number of released prisoners. The gesture which wanted to be human is in fact only a maneuver on the part of Israel to involve itself in the inter-Palestinian crisis to impose the American-Israeli solution on the conflict. This Israeli intervention in the inter-Palestinian crisis will only be used to making this crisis last and become worse. The European Union, and Switzerland in particular, have a role to play to put a term at this escalade which threatens any hope of stability as a whole in the area. It is thus urgent to take note of it. It is urgent also to cease the economic and financial sanctions imposed on the Gaza Strip. These unjust sanctions choke the population and threaten the continuity of the democratically elected Palestinian institutions. We ask that the international community take its responsibilities and impose sanctions on Israel to dissuade it to continue its crimes in the Palestinian territories. « Right for All » recalls the urgency of the situation and invites the international community to take its responsibilities towards the Palestinian people and the Swiss authorities to break this silence and to denounce the programmed massacre of the Palestinian people. « Right for All » encourages the Palestinian leaders to engage in negotiations as soon as possible in order to get out of  the dead end and to put an end to inadmissible violence which takes for target the civil population.

 

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