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Québec le 23/09/2008
Mohamed Larbi SAIDI: A Monsieur le Président Zine El-Abidine Ben Ali
Objet. Demande pour mettre un terme à l’abus de pouvoir de la part vos autorités et à sa couverture.
Monsieur le Président,
Je vous écris en ma qualité d’ex-ingénieur Principal au Ministère de l’Industrie et ayant été impliqué à plusieurs niveaux dans les réformes industrielles en Tunisie. Ce que je vous raconte ci-après ressemble en quelque sorte à la science fiction mais c’est une réalité que j’ai bien vécue dans l’administration tunisienne sous votre gouvernance Monsieur le Président et à l’ère dite du changement du 7 Novembre 1987.
Dans votre discours officiel vous ne cessez de répéter que vous n’empêchez pas ceux qui ont des idées et souhaitent les appliquer pour aider à réussir les réformes économiques et le dernier était celui que vous avez prononcé le 18 juillet 2008. Et le saviez-vous Monsieur le Président que je suis l’un de ces réformateurs qui a non seulement essuyé un refus total par les autorités tunisiennes dont vous êtes le chef suprême pour que les réformes se fassent de l’intérieur de la Tunisie mais aussi qui a subi les traitements les plus cruels par ces autorités sous votre gouvernance. Le dernier est le refus de renouvellement de mon passeport par vos autorités parce que j’ai refusé de renoncer à mes droits légitimes d’accuser pour négligence dans la gestion des affaires publiques et mauvaise gouvernance ceux qui était impliqués de m’avoir empêché d’exercer mes droits de cadre de l’état afin de faire mon travail dans les réformes selon les règles de l’art reconnues par toutes les institutions gouvernementales modernes dans le monde… et parce que aussi j’ai demandé encore une autre fois une audience auprès de vous en date du 4 janvier 2008 qui est restée lettre morte comme les précédentes.. Il est à constater que durant mon récent séjour en Tunisie, mon téléphone était sous surveillance et je ne recevais pas d’appels en provenance d’outremer et que je n’avais pas accès a mon courrier électronique. Et voila à l’issue de ces types de comportement bien particuliers et trop spéciaux des autorités, il ne me reste qu’a dire ‘’Bienvenue au pays des miracles (!!!) la Tunisie où on pourchasse officiellement les réformateurs et on protège les abuseurs de leur pouvoir!’’.
Il est à rappeler que les faits de mes différends professionnels au Ministère de l’Industrie remontaient à dix (10) ans quand j’ai du être forcé de démission et d’exil après avoir eu l’audace de le dire haut et fort dans une requête adressée au Ministre de l’Industrie l’informant de la situation catastrophique dans laquelle les réformes se déroulaient et les années qui l’ont suivie ont montré la justesse de ce que j’ai relevé dans cette requête. Fort malheureusement le Directeur de Cabinet Ridha Touiti l’actuel Ministre du Commerce l’a cachée à son Ministre qui a enfin réussi à la récupérer après que je l’ai contacté pour m’enquérir sur cette requête..!!!! Et que dire des harcèlements, de l’abus de pouvoir et souvent des menaces que j’ai subis lors de l’exercice de mes fonctions au Ministère parce qu’aux yeux des responsables et cadres de ce dit Ministère je suis un intrus et que le fait que je faisais un travail d’excellence de l’aveu même des experts internationaux qui connaissent l’importance de mes interventions dérangeait certains responsables et leurs subordonnés cadres du Ministère…
Vu que ces pratiques menées par les responsables au Ministère de l’industrie et leur subordonnés donnaient l’image d’une administration arriérée et pourrie où tous les mœurs d’une administration malade et en retard de phase dans le temps et dans l’espace y sont présents, j’ai proposé une alternative qui visait la révision des réformes industrielles en la création d’une unité indépendante et avait de grandes possibilités de financement et qui sera sous la supervision directe du Ministre de l’Industrie qui l’a appréciée au début mais qui l’a refusée après parce que d’après lui c’est son travail et que je vais le prendre (drôle de Ministre il est allergique aux réformes sérieuses!!!)… A toutes ces surprises s’ajoutait celle émanant du directeur de cabinet qui remplaçait Ridha Touiti et qui fait partie aussi de vos hommes de confiance comme membre du gouvernement l’actuel Ministre du Tourisme Khélil Laajimi qui me reprochait ma vision occidentale et nord-américaine dans les réformes et qui me disait qu’en Tunisie nous avons nos traditions mais qui voulait que je lui montre comment faire en me disant que ce n’est pas à toi de les faire ces réformes (incohérence totale dans l’esprit de ce membre du gouvernement se vantant d’être ouvert au monde et qui me reprochait mon ouverture au monde!!)
Alors Monsieur le Président, si l’image de la Tunisie est ternie elle n’a pour source que ce type de banditisme de l’administration. Les responsables au Ministère de l’Industrie et leurs subordonnés en sont un bel exemple de ce malheur tunisien.
Voila en bref ce que j’ai subi comme injustice durant votre gouvernance Monsieur le Président après votre prise du pouvoir du père fondateur de la Tunisie moderne et libérateur de la femme feu Habib Bourguiba. Pourtant dans votre discours du 7 Novembre 1987 vous avez dit haut et fort qu’il n’y aura plus guère de place à l’abus de pouvoir et à l’injustice. Votre dite clairvoyance ne laisserait pas normalement tous ces abus vous échapper pour prendre les mesures qui s’imposent contre ces responsables et leurs subordonnés qui ont nui à l’économie et à l’image du pays malgré leur camouflage de la réalité… Oserait-on encore parler d’intégrité de ces responsables qui ont montré au grand jour leur irresponsabilité sans prendre en considération l’intérêt national en faisant tout ce qui était dans leur possible pour m’empêcher de compléter mes tâches dans le processus des réformes que j’ai commencées. En se comportant de la sorte, ils ne faisaient que montrer leur gangstérisme en avortant l’esprit de créativité et d’innovation et par conséquent en assassinant la collectivité par causer des dommages incalculables à l’économie du pays et par perdre des dizaines de milliers d’emplois…
Nier mes contributions dans les réformes, c’est refuser mon droit de citoyen d’être au service de mon pays et c’est aussi cautionner l’abus de pouvoir, l’exclusion sociale, la discrimination, le favoritisme et le copinage au sein de l‘administration publique… Et c’est avec modestie que je vous énumère quelques unes de mes initiatives qui ont été la clef sur le chemin droit des réformes : les réformes des institutions financières, l’informatisation de l’administration, la création des pôles technologiques et bien beaucoup d’autres qui n’ont pu voir le jour que lorsque j’ai clamé haut et fort l’existence de problèmes sérieux de gouvernance en Tunisie. Beaucoup d’initiatives portant mes empreintes se sont vues paraître au Journal Officiel. D’autres contributions directes de ma part dont une a pu sauvegarder un investissement de taille qui failli être annulé à cause des bêtises de vos hommes et femmes de confiance au Ministère de l’Industrie et aux entreprises sous-tutelle. Sauf que les magouilleurs de l’administration tunisienne et, par leur manque de conscience professionnelle ils n’ont jamais osé dire cette vérité et ils ont tout fait pour la cacher. Ils se sont servis de mes idées pour se démarquer et montrer qu’ils sont capables de mener à bien les réformes. Et ce n’est pas pour rien qu’ils ont bien scellé la porte pour que je ne réintègre pas l’administration afin d’achever le travail que je devais faire. Et ils en étaient conscients et à leur tète Moncef Ben Abdallah, Ridha Touiti et Khélil Laajimi et pourquoi pas ceux qui vous entourent parmi vos conseillers qui ont tout fait pour que mes écrits qui vous ont été adressés n’arrivent jamais entre vos mains. Je n’exclus pas qu’il y aurait une déformation de la vérité sur les faits que j’ai subis de leur part pour les adapter à leur guise…
C’est bien la triste réalité que j’ai vécue sous votre gouvernance. Le Ministère de l’Industrie a intentionnellement commencé le premier pas pour que je quitte mon emploi sans faire référence aux motifs mentionnés dans ma lettre de démission parce que j’ai pointé juste sur le mal qui gangrène les réformes et, le Ministère de l’intérieur a tenté de terminer le reste en cautionnant ces abus de pouvoir dans un souci de me pousser à renoncer à mes droits non seulement de citoyen mais aussi de haut cadre de l’administration qui s’est levé contre les dérives observées et vécues au Ministère de l’Industrie en me confisquant le droit de renouveler mon passeport. Voila les manières les plus dégoutantes qui ont été utilisées par ce département comme moyen de chantage pour marginaliser mes droits auxquels je ne renoncerai jamais…
Ce bref rappel des faits montre à tel point qu’en Tunisie comme c’est mon cas, même si on veut faire sa contribution dans le développement du pays en respectant l’éthique du métier est aussi une ligne rouge à ne pas dépasser et si on oserait la franchir on pourra par conséquent subir les pires châtiments. Quel niveau de tolérance et quel mode d’écoute du citoyen utilisés en Tunisie!!! Le hic est que de tels comportements de la part des responsables de l’état et de leurs subordonnés je ne les ai jamais vus durant l’époque de la gouvernance de Bourguiba. J’ai pu ainsi constater à travers mon différend professionnel un manque de crédibilité de la part de hauts responsables. Et ce qui me déshonore le plus en tant que tunisien, ce sont ces gestes maladroits de la part des responsables comme ceux du Ministère de l’Industrie et leurs subordonnés qui ont fait que la Tunisie est qualifiée dans certains milieux comme étant un pays gouverné par un état voyou…
A cet effet je vous demande, Monsieur le Président, encore une autre fois d’intervenir auprès de vos instances gouvernementales pour que cesse ces pratiques d’un âge révolu qui ne font que ternir davantage l’image de la Tunisie, et de donner l’ordre pour recouvrir tous mes droits et traduire en justice ceux qui ont été la cause de ces troubles contre ma personne.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations respectueuses.
Mohamed Larbi SAIDI,
Ex-Ingénieur Principal au Ministère de l’Industrie
Forcé de démission et d’exil
‘Ammar 404 frappe encore le Net tunisien’
‘Important acquis en attendant la levée des réserves sur la convention’
Dans le cadre de l’édition 2008 du Forum social des quartiers populaires-FSQP
La FTCR organise une table ronde :
Quelles relations entre les musulmans et l’institution scolaire ?
Quel avenir pour les écoles musulmanes en France ?
avec la participation de
Mustapha Bassiouni, doctorant,
Vincent Geisser, politologue,
Vendredi 3 octobre
18 HEURES > 20 HEURES
ESPACE EDUCATION
Nanterre Quartier Picasso
Contacts
Association ‘ Forum Social des Quartiers Populaires’
45-47, rue d’Aubervilliers – 75018 Paris
fsqp@fsqp.fr Téléphone : 0954394104-0661877556f
FTCR 3, rue de Nantes 75019 paris 0146075404 ftcr2@wanadoo.fr
Maroc/fatwa: fermeture des écoles coraniques et vendredi du site internet
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