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Reporters sans frontières demande aux ambassades étrangères de soutenir la famille du journaliste Slim Boukhdir
Foreign embassies in Tunis asked to help imprisoned journalist’s family
MAGHREB CONFIDENTIEL N° 834 du 22/05/2008 TUNISIE Dangereuse ruée sur l’immobilier
Le marché de l’immobilier continue d’attirer les investisseurs, bien que 80% des Tunisiens soient déjà propriétaires de leurs logements. L’engouement pour ce secteur a même très fortement augmenté au cours des deux dernières années, si bien que la plupart des grands groupes locaux y sont impliqués. Certains sont présents sur le marché de longue date, telles les enseignes Mabrouk, Karthago, TTS, Mzabi, Alliance, Tanit, Arem, Bouricha, Al Majd Holding, Ben Jemaa, Horchani, etc., et ne cessent de s’y consolider. D’autres ont opéré leur positionnement ces dernières années, notamment depuis 2006. C’est le cas des entités de Moncef Abdelmoula et de Chakib Nouira, actifs dans le textile ; de Mohsen Boujbel, présent dans l’agroalimentaire ; Abdelhamid El Khechine, Abdelhamid Mehdoui et M’hamed Driss (hôtellerie), Fathi Hachicha et Hédi Ben Ayed (électroménager), Fathi Ghali (batteries automobiles), Férid Abbès (pétrole), Poulina ainsi que Fahd Mohamed Sakher El-Materi (automobile, transport maritime). En moins de deux ans, ce dernier s’est doté d’un pôle immobilier fort de quatre sociétés. Cette ruée étonne d’autant plus que l’on estime à plusieurs milliers le stock de nouveaux logements invendus. Un phénomène que les investissements venus des pays du Golfe risquent d’aggraver. C’est du moins ce que pensent plusieurs députés, tant de l’opposition que du RDC, le parti au pouvoir. Lors du débat sur la convention liant l’Etat au groupe Bukhater, promoteur de Tunis Sports City, organisé le 5 mai à la Chambre des députés, plusieurs élus se sont montrés sceptiques quant au bénéfice pour la Tunisie de ce genre de projets. Les milieux diplomatiques occidentaux partagent aussi ces doutes. Pour eux, le risque d’un crash immobilier – avec ses lourdes conséquences pour le système bancaire – est moins hypothétique que par le passé.
Nouveau témoignage :
Les nouveaux magouilleurs du ciel ou la danse du loup (Acte II)
Que s’est-il passé au juste depuis le dernier témoignage ? J’essayerai dans ce qui suit d’apporter une réponse. Mais, je voudrai, tout d’abord, remercier tous ceux qui, par leurs téléphones ou mails, se sont associés pour m’exprimer leur soutien, leurs émotions ou leur gratitude.
L’histoire de l’humanité a toujours été un éternel combat entre le Bon et le Mal. Notre devoir nous oblige à combattre le mal où il soit et nous incite chacun à présenter une quelconque contribution. Dieu, n’a-t-il pas dit dans le Coran :
« Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est Détenteur de la Faveur pour les mondes ». Sourate 2 – Verset 251.
(ولولا دفع الله الناس بعضهم ببعض لفسدت الأرض، ولكن الله ذو فضل على العالمين – سورة البقرة – الآية 251)
Ou aussi : « Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d’Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant » Sourate 22 – Verset 40
)ولولا دفع الله الناس بعضهم ببعض لهدّمت صوامع وبيع وصلوات ومساجد يذكر فيها اسم الله كثيرا، ولينصرنّ الله من ينصره، إنّ الله لقويّ عزيز- سورة الحج – الآية 40)
Il se passe tous les jours quelque chose de nouveau du côté de chez Tunisair. Le lendemain de la parution de mon dernier article, les membres du syndicat central de Tunisair ont demandé une audience d’urgence avec le Chef de la bande des mafieux du ciel, Nabil Chettaoui. Tenant leur article à la main et fort argumentés des réalités accablantes qu’il contient, ils lui ont demandé des explications quant aux vols des deniers publics et autres affaires d’escroquerie. A la lecture de l’article, paru à son insu, Nabil Chettaoui s’est effondré. « Bon sang, mais c’est qui ce bonhomme qui a toutes ces ficelles, qui sait tout sur moi ? c’est comme s’il s’agit de mon sosie qui siège avec moi. Messieurs, je suis à votre service », s’affole-t-il, dénudé, affaibli, démuni de toute arme d’auto-défense. De suite, le syndicat a exigé l’annulation de deux nominations de chefs de service signées indûment par Nabil Chettaoui en faveur de ses deux secrétaires ; ainsi que le recrutement instantané de 30 techniciens à l’atelier technique par les soins des membres du syndicat. Toutes ces demandes ont été exhaussées par Nabil Chettaoui (le ridicule, c’est qu’un membre de ce syndicat, à savoir, Lamine Jebali, a recruté son fils débile comme technicien !!!!).
Tout de suite après, il commande une réunion d’urgence du Chef d’Etat-major du commandement de « l’axe du mal » du ciel, à l’effet de détecter la (ou les) personne(s) « suspecte » de dévoiler au grand jour les secrets de la bande des magouilleurs du ciel. Rappelons en passant que cet « axe du mal » se compose de : Nabil Chettaoui (PDG de Tunisair); Mohamed Cherif (PDG de l’OACA) et Habib Rouatbi (D.G. de Tunisair Handling).
N’ayant trouvé aucun indice, ils ont sollicité les services de Fethi Zouhair (Chef de poste de la police frontalière de l’aéroport International de Carthage) pour qu’il dépêche ses sbires à la « bonne cause ». Pourquoi la Présidence de la République choisit-elle un à un toutes les pièces maîtresses de la chaîne de la navigation civile et montera du bout à l’autre cette chaîne ?
Revenons à l’aube de 7 Novembre 1987. Ayant risqué sa vie et celle de sa famille, le Général-Président a entassé sa famille dans un hélicoptère (appartenant au Ministère de l’Intérieur), en état d’alerte (si jamais le coup d’Etat médical échouerait) à l’aéroport d’El Aouina.
Tant que la Tunisie grogne, le risque persistera. Au cas où le Général-Président disparait, la famille « régnante » n’épargnerait aucune seconde à s’envoler à bord des avions de la Compagnie Karthago Airlines ou Tunisair à destination de La Valette (Malte), probablement. Rappelons le malaise de santé imprévu du Général-Président, il y a de cela 4 ans et son admission d’urgence à l’hôpital militaire et ce qui s’est déjà passé. A ce moment, la famille Trabelsi a pris d’assaut l’avion vers La Valette.
Cela étant, revenons sur pied à 2008. Il faut reconnaître que l’article en question a eu plusieurs effets positifs, à commencer par la visite inopinée par le Président de la République à tous les aéroports du pays (en ignorant d’inviter le PDG de Tunisair), le paiement des dettes de la Présidence et du Ministère du transport vis-à-vis de Tunisair. Aussi, pour mettre de la poudre aux yeux, Nabil Chettaoui a ordonné une enquête sur le service de recouvrement de Tunisair. Dans le même sillage, les techniciens de maintenance ne tolèrent plus la sortie d’une pièce de rechange pour le compte de la compagnie Karthago Airlines sans pièce justificative dûment signée (par « peur d’être divulgué sur internet » !!!).
Il y a lieu d’indiquer également que mes prédictions sur le programme de privatisation des services publics au profit de la Compagnie Karthago Airlines s’est bel et bien concrétisé. En voici quelques détails :
– Tunisair possédait quatre salons V.I.P. qui lui font entrer 1.3 MD au moins de Chiffre d’affaires par an, 2 en zone sous douane et 2 en zone hors douane, situés respectivement au départ (1er étage) et à l’arrivée (rez-de-chaussée) de l’aéroprt de Tunis-Carthage. Jalila Trabelsi épouse Mohamed Mahjoub, la sœur ainée de Leïla (Première drame de la Tunisie) voudrait s’accaparer de ces salons pour le compte de sa fille Rym. Aussitôt contacté par un certain Mabrouk Khachnaoui, l’amant de Jalila, Nabil Chettaoui ne peut jamais reculer devant ses ambitions de rester éternellement à la tête du Groupe Tunisair (et pourquoi pas être ministrable). Son hypocrisie flagrante est poussée jusqu’à avancer tous ses services à Bel Hassen Trabelsi, PDG de la compagnie Karthago Airlines, qui aille à son chevet deux fois par semaine (à la mi-journée) et s’offre le plaisir de rencontrer Mohamed Sakr Fehd El Matri, gendre préféré du Général-Président, deux fois par semaine aussi, l’après-midi (inutile de s’étonner puisque leurs bureaux respectifs sont limitrophes au siège de Tunisair). Heureusement, le ridicule n’a jamais fait mourir. Ces quatre salons ont été concédé à la société AVS (Airport VIP Services), propriété de Rym Mahjoub (la fille de Jalila), dirigée par Mabrouk Khachnaoui, comme DG et Adel Fahoum, comme DGA. (Ci-après des photos illustrant l’évènement) :
– La concession de ces salons n’a pas affamé la gourmandise de Jalila puisqu’elle a obtenu aussi la concession du restaurant des employés sis au siège de Tunisair ainsi que le café juxtaposé.
– Une décision émanant de la CAREPP datée du 8 Juillet 2004 autorisait Tunisair à externaliser ses services informatiques. Les négociations avec la multinationale SITA ont aboutit finalement à un accord de création d’une société mixte de joint-venture (50 % Tunisair, 50 % SITA), parachevant, ainsi, 3 ans de discussions non-stop. Cette société prendra la forme juridique de société anonyme et sera dénommée AISA avec un capital de 2.5 Millions de dollars américains. Le syndicat de Tunisair n’a jamais voulu concrétiser cet accord, voilà conclu une année aupavant, sous prétexte de sauvegarde des acquis des employés (avantages en natures et autres). La réalité est ailleurs : Abdelsalem Jrad, Secrétaire général de la Centrale ouvrière, voudrait coûte que coûte que sa fille Salwa Jrad, ingénieur en informatique, restera cadre à Tunisair. Pour débloquer la situation, le génie de Nabil Chettaoui était là pour trouver la solution miraculeuse « deux en un » : il a consulté la fille du Général-Président (Syrine), propriétaire de la société MEDSOFT, pour la proposer de s’associer, à concurrence de 1 %, au capital de la nouvelle société AISA. Ainsi, il gagnera et la confiance du Général-Président et celle du syndicat en leur filtrant que les tunisiens sont devenus majoritaire et qu’il pourra par conséquent imposer son « dernier mot » sur la société étrangère (SITA).
D’un autre côté, la déesse Asma Neïfer, représentante de Tunisair à Nice, a eu le culot de programmer un vol direct Nice-Tozeur (3 fois par semaine) arguant du fait que les habitants de la côte d’Azur préféreraient se dépayser d’un temps à autre au Sahara tunisien (sic !). De fait, elle n’a non seulement eu l’approbation de son serviteur (Pardon, son patron), Nabil Chettaoui, mais aussi, l’invitation de tout le monde du show-biz au premier vol inaugural Nice-Tozeur, qui trouvera, à son arrivée à l’aéroport Tozeur-Nafta, les ministres du transport et du tourisme ainsi que le gouverneur de la région. Et, en guise de reconnaissance, Nabil Chettaoui l’a proposa comme représentante générale de Tunisair à Paris.
Ce pauvre Nabil Chettaoui ne peut jamais rester collé à son fauteuil plus que 10 minutes lors d’une quelconque réunion. Et, pour cause ? Il envoi parfois des SMS à ses invités pour les influencer lors d’une prise de décision ; parfois, il leur invite à son bureau d’à côté par l’intermédiaire de sa secrétaire ou son vague-master pour les manipuler; ou pour prendre un verre d’alcool en cachette.
Aux dernières nouvelles, ayant constaté que le bilan de 2007 sera vraisemblablement déficitaire, Nabil Chettaoui a donné ses instructions aux services comptables d’user de tous les moyens possibles pour le maquiller (en jouant sur la méthode des composantes des coûts). N’empêche, le syndicat central a programmé lors d’un grand meeting une grève générale qui semble toucher tout le Groupe Tunisair pour le jeudi 29 mai 2008.
Nabil Chettaoui, Mohamed Cherif et Habib Rouatbi, vous êtes les ennemis déclarés du peuple. Vous avez envenimé notre ciel tunisien. Partez avant qu’il soit trop tard. Partez avant d’être jugé par le peuple.
27/05/2008
Marwan Ben Mustapha
Citoyens! Cessons d’être des limaces.
Rien n’est plus facile à écraser que les invertébrés, sauf un, très vorace : la sangsue, symbole du vampirisme, soit-il au sein d’une mafia « civile » ou d’un pouvoir « dirigeant ».
Les peuples arabes restent inertes, malgré le foisonnement, au sein du globe terrestre, d’un coté, et leurs misères patentes, de l’autre.
Privés de droits de liberté, de santé, de biens, de sous,…Bref, de toute dignité d’êtres, on veut, enfin, les achever physiquement, en masse, en les privant, de la manière la plus abjecte, de pain : seul moyen de subsistance physique, encore accessible naguère. Serviraient-ils, une fois éliminés, d’engrais biologiques, maintenant que les proxénètes au pouvoir pensent à plus d’aliments, chacun pour sa progéniture propre. Les boulangeries peinant désormais à fournir le quidam, faute de blé.
Le prix du pétrole grimpe fort, depuis un certain temps, non par exigence des pays producteurs, paralysés par des lèche-culs à la saoudienne, mais plutôt sous la férule des sociétés qui le pompent. Les fabricants automobiles, voyant arriver le danger de vendre moins de mécanique, ont investi dans l’huile biologique, substitut du diesel, carburant majoritaire, au sein des pays de grande consommation.
Des superficies grandissantes sont de plus en plus réservées à la cause, mais désormais sur le compte de la culture de denrées alimentaires, dont les céréales.
Et là, se sont ces derniers qui deviennent insuffisants, pour nourrir la population mondiale, surtout par saisons peu pluvieuses. De surcroît, une concurrence est bel et bien engagée, entre produire des carburants ou bien des aliments. Simple question de rentabilité.
Les enturbannés n’ont, rien à foutre de tout cela. Quelle que soit la conjoncture, ils auront toujours les moyens de se payer des limousines, des bateaux de plaisance, véritables châteaux flottants, des palais somptueux, les services de belles blondes et évidemment une pitance de luxe, etc.. Comment trouveraient-ils donc le temps, en « véritables musulmans », de penser à la solidarité avec leurs coreligionnaires et d’autres, à qui la nature n’a pas, ou très peu donné. Ces bougres, qui n’ont aucun mérite des richesses qu’ils amassent, car fruit de pur hasard géologique, se trouvent radins, même vis-à-vis de leurs propres concitoyens.
En Egypte, un appel à la grève générale, fut lancé pour le 4 Mai 2008, par une poignée d’hommes et de femmes courageux. Le despote, MOUBARAK, ayant senti le cramé arriver, décréta de suite, une augmentation des salaires de 30%. Comme çà et d’un coup ! Alors que cela fait une éternité que le petit peuple égyptien, comme la majorité écrasante, des arabes, peine à se maintenir. Il faut dire que des miracles pareils ne se produisent que par des lâches, qui ne bougent que sous la menace, du coup de pied au cul. Gaz, ciment, et moult marchandises égyptiennes, étant pendant ce temps, livrés au rabais, à l’occupant sioniste. La Tunisie a emboîté le pas, en exportant vers « Israël », ce qui servira, par exemple, à la construction de prisons, pour les palestiniens sur leur terre. Le petit pays magrébin reste pionnier dans ce savoir : Douze millions d’humains sont en sursis, entre les murs de ZABA.
Les pays Arabes sont matériellement riches, alors que leur réalité demeure on ne peut plus minable : des pouvoirs gangrenés, pompent sans relâche, jusqu’à la dernière goutte du sang des affamés. Rien, apparemment, n’arrive à remplir leur citerne. La décence ? Ne connaît pas. Pour saisir leur manière de gérer l’homme, il faut absolument se rendre compte, de leur caractère maffieux, dans l’exact sens du terme. Si cela n’est pas suffisamment clair, prière de se reporter à des documentaires et livres, nombreux, consacrés à la camorra napolitaine.
Début des années de son pouvoir, le premier relayeur du colonialisme français, en Tunisie, BOURGUIBA, se rendit, on ne sait par quel miracle, au Nord–Ouest du pays, fief de feu Salah BEN YOUSSEF, qu’il avait assassiné, en Allemagne, préalablement. Un sujet, parmi la foule s’écria, en arabe : « vive BOURGUIBA, lui le mulet, nous la charrette ». Les gardes du corps se jetèrent sur lui, pour lui tordre le coup. Mais le« père de la nation » et « combattant suprême » leur lança : « Lâchez-le, il ne fait que s’exprimer dans les moyens du bord ». Et, effectivement, le « pays » était comme aujourd’hui, sous l’emprise d’un mulet, pas d’une mule, même s’il n’avait qu’une seule couille. Il nous a légué, malgré lui, BEN ALI, un spécimen à trois bourses : 1) la sienne propre, 2) celle de sa belle-famille : les TRABELSI et consorts, et 3), celle portant son nom et affidés. Le peuple gèrera la queue. Vive la république !
Est-ce qu’en Tunisie rien ne présage, d’un éventuel éveil populaire, comme celui de Mauritanie, il n’y a pas si longtemps, et alors que tous les indicateurs sont au rouge, virant même au noir ? Ainsi, pas un domaine n’y répond aux besoins d’existence des sujets. Tout est à faire, tout est à construire. Et pour cela, il faut des couilles, de réelles, au sein des damnés, pour renverser la table et se réapproprier les subsistances usurpées. Pour beaucoup moins que cela, des peuples se sont révoltés et ont changé le cours de leur histoire, avec courage et détermination, en usant de tous les moyens possibles, …. ? La mafia, elle, ne rougit pas, quand elle tire à balles réelles sur la foule.
Je me réjouis, qu’au bassin minier de GAFSA, enfin, des ouvriers et des syndicalistes dignes, tiennent tête au« pouvoir », depuis Janvier 2008. Cette région a toujours été pionnière, dans la lutte, contre la haine.
Des habitants, très modestes, sont descendus dans la rue, chargés de dégoût de ce à quoi l’existence a abouti, brandissant des calicots où l’on peut lire : « l’argent du peuple dans les palais, les enfants du peuple sous les tentes ». On a remarqué que « la police » foutait le camp devant des lanceurs de pierres. Mais les Mass Médias officiels, en éternelle perfusion imposée aux damnés, n’en disent mot. Aucun journaliste n’a le droit d’accéder au lieu de l’évènement. C’est la loi du silence, l’omerta, qui se respecte. Tout cela montre, s’il en est besoin, que le pouvoir tunisien, comme ses semblables, n’est qu’un tigre en carton décrépit.
Il y a quelque temps, et au cours d’un pseudo débat télévisé de TV 7, chaîne de propagande officielle, subventionnée par un racket imposé au peuple, et que très peu regardent, par simple curiosité occasionnelle, une citoyenne posa, au téléphone, la question de savoir, à un ministre (sinistre) présent : « pourquoi tant de Mercedes chez les membres du pouvoir, alors qu’on nous parle d’efforts économiques à faire, pour un développement durable ? » Et le bougre de répondre : « mais madame, même nos ouvriers à l’étranger en ont, des Mercedes ». Grave péché des émigrés, en effet. Il faudrait les juger, à leur retour au pays, et leur soustraire les berlines. Le « pouvoir » devant garder sa supériorité « logistique », car il n’a de présence, que celle de l’apparat.
Si les émigrés triment pour ramener de l’argent, peu ou prou, à leur famille, et de la devise, au pays, les charognes devraient nous raconter ce qu’ils réalisent, pendant ce temps, à part des exactions, partouzes et autre déprave.
Les régimes arabes achètent tout, absolument tout : des produits technologiques, à ceux alimentaires. Ils vont jusqu’à racheter « leur » propre pétrole, et de nombreux dérivés, sous forme « raffiné », j’en conviens. Sans les inventions et « services » des pays fournisseurs, ils se trouveraient actuellement, encore, à se déplacer à dos de chamelles. Paradoxalement, ils ne laissent pas fabriquer grand-chose, par les peuples qu’ils écrasent. Les références scientifiques, elles, foutent le camp, au grand bonheur des pays développés, qui les accueillent à bras ouverts. Cette situation est celle recherchée et planifiée, depuis longtemps, par les colons occidentaux, sans exception. Les Harkis locaux font le reste, en leur lieu et place, et érigent cette stratégie en politique de gouvernance. Certains parmi eux proclament des « républiques », d’autres des « royaumes ». Mais en réalité, on ne voit rien de tout cela. Docteur Moncef MARZOUKI, victime notoire de l’obscurantisme officiel, a bien résumé la situation. Il parle de « Joumloukia », un rejeton né de Joumhouria et de Mouloukia, termes arabes, désignant respectivement, les deux systèmes de gouvernance cités, pour aboutir au despotisme, dans tous les cas.
Pourquoi donc, ne peut-on pas parler de développement, parmi les arabes ? S’il y en avait, ils seraient de l’élite mondiale. Malheureusement, ils se situent à l’extrémité de la queue du peloton, dans tous les domaines de progrès. On les mène droit vers l’Abîme. Ils sont en dehors du temps et de l’espace. Les rapports de différentes organisations, reconnues à travers la planète, sont éloquents.
Ainsi, en matière d’éducation, les programmes et conditions de leur réalisation sont des plus irresponsables. Dictés par la mondialisation, et, nécessitant beaucoup de moyens, de surcroît, ils ne bénéficient qu’aux familles de la nomenklatura, pilleuse des deniers de peuples diminués et méprisés. Le reste des scolarisés finissent leur cursus, illettrés, cherchant des besognes précaires, pour survivre au moyen age. Quand un enfant de famille modeste arrive à percer, la mafia s’efforce de mener une enquête « approfondie », sur lui et les siens, au grand complet, etc.
Un bachelier tunisien, il n’y a pas si longtemps, réussit son bac maths avec une très forte moyenne générale, lui permettant d’aller en polytechniques. Mais l’organisation criminelle en décidait autrement, parce que son oncle était soupçonné de pratiquer la prière musulmane. Etre musulman, sous BEN ALI, signifie son arrêt de mort. ….
Idem, s’agissant de la santé : les esclaves sont à peine nourris et soignés, afin de, juste demeurer debout, et produire…pour le racket, comme l’a souvent préconisé CHIRAC et semble le ressasser le pion SARKOSY. Plusieurs caisses ont été créées, pour le subterfuge de « Solidarité Nationale ». La 26-26, Caisse Solidarité Nationale ou la21-21, BTS (Banque Tunisienne de Solidarité, sans aucun statut légal) n’en sont que des exemples. Pourquoi pas une 14 -18….? Le fond de l’entonnoir, se trouvant toujours dans le Palais du Parrain. Quelle merveille de gavage ?
En Tunisie, on parle de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie), depuis 1997. A chaque promesse de l’établir, on reporte l’échéance de six mois. Ainsi, à la fin de chaque année, on parle de début juillet de la suivante. Voyant la date fatidique s’approcher, on reporte pour le début de celle qui succède, et ainsi de suite. On a de cette manière assisté à 20 mensonges des autorités, comme début. Il semblait, récemment qu’on était arrivé à « un accord ». Mais quand on passe à l’acte, pour se faire soigner, cela devient le parcours du combattant, dans le plein sens du terme. Je laisse les détails aux gens du domaine.
Je sais simplement qu’il faut de l’argent, beaucoup d’argent, pour instaurer tout système de couverture sociale adéquat, dont celui-là. Çà n’a jamais été permis, par une quelconque bande organisée.
Pareil, concernant les droits de l’homme. En réponse à toute demande citoyenne, les Harkis nous servent la méthode de leurs patrons : la Gégène, la Baignoire, le Poulet Rôti, le Viol systématique de toute la famille, femelles et males…et j’en passe.
C’est la crème de leur compétence technologique, ingéniosité de cervelles ankylosées, et summum de générosité.
En bonus, les « tribunaux »de la caste veillent au grain. Ils assènent, sans scrupule, des délibérations criminelles, comble du sort, à tout aspirant à la dignité. Ainsi, s’agissant de protestataires, qu’ils soient de simples gens, des journalistes, ou des opposants, c’est la geôle à la gestapo, et illico.
Dans les affaires de biens financiers ou immobiliers, où ils doivent trancher, ces pseudo lieux de justice, se voient dicter la décision à prendre. Et là, ordres malfaisants tentaculaires, interventions à différents niveaux et bakchich, sont maîtres de toutes les situations. Il arrive souvent, que des juges délibèrent sciemment, dans des procès ne relevant pas du tout de leur compétence territoriale, afin d’usurper de force, et illégalement, des biens de la partie pouvant avoir gain de cause, ailleurs. Ainsi des dégâts irréparables sont causés. Ces pratiques sont le symbole, de l’Ere Nouvelle, en Tunisie.
A tout récalcitrant, on colle de graves accusations, pour le foutre en prison, comme si le reste de la population ne s’y trouvait pas encore. Cela rappelle les expropriations, pratiquées par le pouvoir colonial français, par exemple, à la solde des occupants parachutés.
Les mêmes procédés sont ceux d’ « ISRAEL », en Palestine Occupée, afin de créer des no man’s lands : terres vidées de leurs occupants originaux, dont on fait des errants, qu’il sera plus facile à marginaliser, pour le massacre final, la shoah, comme proclamait dernièrement un politique « Israélien », on ne peut plus fasciste. Un juif qui mettrait la casquette de Hitler ! Aucun être, sauf s’il s’agissait d’un débile mental, ne pourrait le comprendre, depuis l’époque du Führer. Mais le personnage n’est ni juif, ni débile. Il est SIONISTE. Les détenteurs du judaïsme, ont dès le départ combattu, et continuent de le faire brillamment, la création d’ « Israël », parce que leur noble religion l’interdit, disant que ni l’injustice, ni le blasphème, ni le fascisme, ne peuvent avoir droit de cité, parmi les humains. Dans la filiation historique même, arabes et juifs, sont cousins germains. Allez comprendre. D’ailleurs, s’il y a une réparation historique de droit, face aux « juifs », c’est le pays de la croix gammée qui doit la faire. Pourquoi ne doit-on pas installer « Israël » en Allemagne ?
La langue arabe est l’une des plus riches au monde. Le mot « katha » y désigne la justice mais signifie aussi, massacre, terme que « k’tha », en dialecte tunisien, exprime tout aussi bien.
La fiscalité, autre moyen employé, pour saigner toute victime désignée, seul ou en accointance avec le « k’tha », ne peut manquer à l’appel. Comble de l’ironie, les maffieux et nouveaux riches, n’y sont jamais cités, alors que la quasi-totalité des biens, naguère de la société, est désormais entre leurs seules et sales mains.
Ainsi toutes unités industrielles productives, tous biens mobiliers ou immobiliers d’importance, privés ou publiques, y compris ceux classés patrimoines de l’humanité, et même toutes sommes conséquentes d’argent, sont engloutis par eux, de gré ou de force.
Ainsi, récemment, et çà n’est qu’un exemple récent, toutes les terres du futur aéroport d’Enfida et alentours, ont été arrachées sous la terreur, à de petits cultivateurs, à des prix modiques. Ceux qui n’ont pas eu peur, en s’y opposant, pour survivre, ont été embastillés sans ménagement, jusqu’à ce qu’ils se soumettent. Leurs proches, sont, entre temps, licenciés de leur travail, quand ils en ont, et désormais fliqués de très près.
En outre, il a été interdit de vendre ou d’acheter tout terrain se trouvant entre Elkantaoui et Elfoukkaia, situés sur le chemin de ce même aéroport, et longeant la plage : domaines, dorénavant réservés au hold-up de la dictature. A chaque fois, l’argument public est mis en avant. Peu de temps après, on voit pousser des hôtels, magasins, villas et châteaux. Tous privés.
Il serait utile de rappeler, qu’il arrive à « nos » minables usurpateurs d’exporter leur savoir faire. Tout le monde se rappelle du yacht volé par Imed TRABELSI (fils ou frère, personne ne sait, de la « Présidente » Leila ZABA, encore une schizophrénie de plus), en Cote d’Azur, et qui a été remis en catimini, à son propriétaire, un banquier français et ami de Jacques Chirac, détrousseur en chef, qui ne voulait point de scandale touchant à son autre ami, et aussi piètre « président » que lui, Zinelabidine BEN ALI. « ZABA » pour les fidèles.
Des limousines du plus grand luxe, sont subtilisées, à leurs propriétaires européens et exportées en Tunisie, puis revendues localement, ou réorientées ailleurs, pour davantage de fric. Des containers de pièces de rechange, contrefaites, de cigarettes, d’alcool, de drogue…On retrouve là, le panel des réseaux mafieux établis entre l’Albanie et l’Italie, le Mexique et les Etats-Unis, l’Europe et la Colombie etc. Serait-ce la mondialisation de la criminalité organisée? Rien ne semble être plus sur.
L’inflation bat des records jamais atteints, touchant de plein fouet une société réduite à néant. Des biens de consommation courante, voient leur prix doubler ou tripler en une année, alors que les « salaires » demeurent inchangés, à l’éternité. A plusieurs reprises, les caisses sont vides et la banqueroute en vue, mais les appuis sont là, de peur de renversement, pour les Harkis. Ces derniers se remettent, à chaque fois, à vampiriser de plus belle, parce qu’il faut quand même payer les maîtres et garants, tout en détournant le maximum de deniers, vers des comptes de la smala. Le petit peuple n’en sent même pas l’odeur, et trouve sa dette de plus en plus gonflée.
Que dire encore ? On pourrait passer des vies à décrire les bassesses les plus diverses et variées, car les mafias n’ont de l’imagination que pour piller, humilier et massacrer, tels des Vandales.
J’ai déjà dit, que l’homme est le plus con des singes. Il suffit d’observer ses comportements au sein de la jungle de ce monde. Voyant tous les jours la vie, la mort, et tout ce qu’il y a entre les deux, il ne tire pas grand-chose, comme leçon. A moins que les rôles ne soient partagés entre abrutis et génies. Dans ce cas, le partage serait illogique, puisque se sont le plus souvent les abrutis qui tiennent les rênes, à part quelques exceptions historiques : … GHANDI, LUMUMBA, LUTHER KING, MANDELA…à qui on ne peut que tirer révérence.
Aux peuples libres, je lance un appel, solennel, de solidarité avec ceux écrasés par le crime organisé et le terrorisme. Un appel de détresse, pour sauver ceux en danger de disparition. A l’humanité, de cultiver la bonne gouvernance, et de combattre l’ignorance. Je suis sur que cela est possible. On doit pouvoir commencer par être plus exigeant quant aux choix des dirigeants, quand cela est possible, et à partir de là, appeler et aider au renversement des criminels, où qu’ils soient, car leur place est en prison et non dans les palais, édifiés au prix de labeur des petites gens.
Peuples libres, à travers la planète, aidons-nous donc les uns les autres, à nous débarrasser de l’inhumain, y compris de certaines administrations « démocratiques » occidentales, genre BUSCH, SARKOSY, BERLUSCONI etc., car elles sont de faux jetons et demeurent partisanes de toutes les dictatures qui chantent la même partition qu’elles. Déposons la carapace et découvrons le subterfuge, pour que la fraternité grandisse et que la paix l’emporte définitivement. C’est maintenant ou jamais qu’on doit commencer à réaliser cela. Dans le cas contraire, nous risquons l’utilisation d’armes exterminatrices par des führers, genre G.W.BUSCH et compagnie. Personne ne peut oublier sa promesse d’une 3ème guerre mondiale. Constatons qu’il l’a déjà commencé : Irak, Afghanistan, Palestine occupée, Liban et d’autres. Elle est menée là, à dessein de vandalisme, ni plus, ni moins. Toute autre explication ne peut tenir. L’Iran est en ligne de mire, depuis quelque temps, ainsi que la Syrie. Ce tandem constituant, avec le Venezuela et d’autres, le trouble fête des caïmans.
Le 4ème pouvoir, constitué des Mass Média, peut évidemment jouer un rôle positif de premier plan, quand il se trouve entre des mains humaines nobles. Dans le cas contraire, il ne ferait qu’aggraver la situation. En Tunisie, comme partout, nous avons d’honnêtes journalistes, des écrivains et des êtres dignes, qui, au prix de leur vie, luttent contre l’inhumain. Il y a aussi, malheureusement, des scribouillards et couillons gavés.
Dans ce 21ème siècle, il demeure incompréhensible, que des sanguinaires soient encore au pouvoir, dans différentes contrées de la terre.
A mon avis, le meilleur et plus efficace des moyens, pour commencer, serait la désobéissance civile. Par une décision collégiale, prise par des courants politiques de l’Opposition, des syndicats et des ONG (OVNG), la société civile conviendrait de faire une grève générale, pour une durée indéterminée, qui ne s’arrêterait qu’à la chute de la pourriture. En effet, plus de travail, plus d’administrations en service, plus de transport, ni de communication, paralyseront indéniablement ces régimes en faillite, qui n’ont aucune légitimité populaire, et les fera soit rebrousser chemin dans leurs pratiques, permettant aux humains de retrouver force et rigueur, pour pouvoir continuer la lutte de libération (l’exemple MOUBARAK est éloquent, je suis sur qu’il a déjà commencé à pondre des œufs) ; soit carrément foutre le camp à la première occasion. Et ce sera l’idéal, puisque plus radical et plus sur. Mais dans tous les cas, comme les colons occidentaux, les occupants harkis doivent subir le même sort. A savoir, libérer le terrain, au bénéfice des ayant droits.
Vous me diriez, mais comment serai-il possible à un peuple diminué, de tenir des jours durant, sans « travail » (dans le cas où il y en a) ? Je vous répondrais : comme lorsqu’on fait une grève de la faim ! Car ces deux méthodes de lutte pacifiques, sont sœurs jumelles, nées pour la même cause : recouvrer la dignité d’exister.
De grâce, établissons un agenda, à travers les moyens d’information disponibles. Il n’est jamais trop tard pour agir. Relevons la tête. Regardons devant nous, pour rattraper le temps perdu. Cessons d’être des limaces, et sauvons notre peau.
RABAM qui, malgré tout, croit en nous.
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De mon pays… Date: 24-05-2008 Journal d’un citoyen ordinaire Titre : De mon pays… Sous-titre : Journal d’un citoyen ordinaire Auteur : Khémaïs Khayati Format : 11/17 – 180 pages avec un cahier de 21 photos de Khémaïs Khayati ISBN : 978-9973-0-0296-9 L’ouvrage de Khémaïs Khayati « De mon pays … » sous-titré « Journal d’un citoyen ordinaire» est une observation critique de l’état des lieux tunisien. Le livre a été préfacé par M. Mondher Thabet (docteur en philosophie et secrétaire général du PSL) qui dit entre autre que « Cet ouvrage qui prend le ton d’un réquisitoire est d’emblée un espoir qui nous autorise à penser que la critique est le prélude nécessaire à toute renaissance.[…] » Vous y ferrez connaissance entre autre avec le fameux Monsieur Bîlîk 🙂 Sympa aussi « quelle mèche les a clonées ! » ou « un amour de chlaka », bien vu !!! Khémaïs Khayati n’oublie rien, ni personne… son ouvrage est truffé de sujets variés, un livre à lire et à relire. Vous pouvez lire les titres des nouvelles et choisir ce qui vous inspire le plus en premier. Les textes sont vraiment agréables à lire. De l’humour pour faire passer des vérités et des critiques, il n’y a pas mieux, tout ce que l’on aime. Ne manquez pas non plus « La boite de Pandore » en fin d’ouvrage, 21 pages de photos en noir et blanc prises par Khémaïs Khayati. La vie de tous les jours… qui n’a jamais vu une voiture faisant face à un métro sur ses rails ? Qui n’a jamais vu des panneaux renversés ? Par contre celui – on va dire aussi ou celle … mais bon il y a peu de chance…:-) – qui a fixé la banderole à l’envers à vraiment fait super fort !!! Champion !!!! Si tous les citoyens ordinaires de la Tunisie pouvaient être comme Khémaïs Khayati… ——– Khémaïs Khayati, journaliste est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur la question de l’image de la Tunisie et dans le monde arabe. Il est aussi correspondant permanent de MC Doualiyya. Tiré à compte d’auteur à 1000 exemplaires avec le soutien de CTV (M. Abdelaziz Ben Mlouka) et Business News – www.businessnews.com.tn (Nizar Bahloul), « De mon pays… » est un livre à lire absolument. Diffusion L’Univers du livre – 71 831 245 oukhemaiskhayati@yahoo.fr