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  TUNISNEWS  
  
 9 ème année, N° 3474 du           26.11.2009
 
  
  
 
   Slim BAGGA: Au secours, Leïla va euthanasier Zinochet!!!         Liberté         et Equité: Appel aux organisations et comités de droits humains en         Tunisie et à l’étranger                   Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie         AISPP:         Communiqué         C.R.L.D.H. Tunisie : Six mois de prison ferme pour Taoufik Ben Brik au         terme d’une scandaleuse parodie de justice.                 REPORTERS SANS FRONTIERES: Six mois de trop!         Les Verts français: Taoufik Ben Brik victime de la dictature tunisienne         Tunisie         Verte: Graves atteintes aux libertés en Tunisie         AFP: Prison pour Ben Brik à Tunis: RSF appelle à une réaction         internationale         AFP:         Paris « regrette » la condamnation du journaliste tunisien Ben Brik                  AFP: Ben Brik en prison, ses défenseurs dénoncent des atteintes à la         liberté de la presse         AP:         Tunisie: Taoufik Ben Brik condamné à six mois de prison          AP:         Tunisian court hands journalist 6-month sentence         AZZA         ZARRAD: OU EST TBB?                   Omar Khayyam: Ben Brik otage du tyran de Carthage                 Mizaanoun: Pour la liberté immédiate de Ben Brik                  ATS: Libye: Tripoli autorise un rapport de HRW sur les droits de l’homme         Reuters:         Libya offers rare opening to human rights group                  AFP: L’Asie et le Golfe à la conquête des terres arables du Soudan
 
 
 
 
 
  
SUCCESSION     Au secours, Leïla va euthanasier Zinochet!!!
 par Slim BAGGA          C’est parti. Tous ceux qui en doutaient encore sont désormais fixés. C’est     Zinochette qui se pose elle-même en héritière du trône de Carthage. Pourquoi     chercher l’homme rare qui sache concilier entre les sous-clans mafieux     lorsque « la Régente » est plus que jamais inspirée pour conduire les affaires     du pays vers les affres de la basse politique?     Depuis 15 jours qu’elle a entamé une opération de charme à travers la presse     internationale du « Figaro Magazine » au libanais « Fayrouz », Oum Mohamed Zine     nous explique, avec cette assurance et ce doigté de coiffeuse que « là où où     gouverne une femme, il y a moins de guerre et plus de justice sociale et     d’équité ». L’argument est imparable! Sauf quil faudrait peut-être ajouter     que là où cette femme met le nez, ça commence vite à sentir le roussi:     pratiques mafieuses au sein de son entourage, détournements de fonds, racket     tous azimuts, humiliation des commis de l’Etat et la liste est trop longue…     Bref! Toujours est-il qu’il y a deux semaines environ, le Parrain a convoqué     à Carthage ses gendres Slim Zarrouk et Marouène Mabrouk (respectivement     époux de Ghazoua et Cyrine Ben Ali). Ce qu’il leur asséna est sans ambages:     « Quiconque se met au travers de ma douce Zinochette en répondra     personnellement devant moi ». C’est clair, et c’est du Musset!!! Car quand on     aime, on ne compte pas….les crimes contre son peuple.     Or, il faut le dire et sûrement le dénoncer dès aujourd’hui: ce legs de     l’Etat par Ben Ali à Leïla est incontestablement le dernier méfait de Ben     Ali, et sans doute le plus criminel.          Etat des lieux          Zinochet veut garder le secret, mais il n’en est plus un: le cancer dont il     souffre a métastasé et toutes les chancelleries bien informées le savent et     en ont fait part à leurs hiérarchies. Leïla le sait très bien qui presse son     « Jules » d’accélérer la procédure de passation du pouvoir qui risque de lui     échapper à sa disparition. Et pour cause: les chutes et rechutes du « Néron »     tunisien sont devenues quasi hebdomadaires comme celle qui l’immobilise     cette semaine encore à la veille de la visite du roi d’Espagne.     C’est ainsi qu’il a été décidé au sein de « la Bande des Quatre » qui compte     Ben Ali, Leïla, Abdelwaheb Abdallah et Abdelaziz Ben Dhia, avec le renfort     de l’appareil policier, de réformer une fois de plus la Constitution et d’y     injecter un poste de vice-président qui devrait échoir à Leïla.     Là voilà donc installée sur le trône de Tunis par la loi, et pour longtemps…,des     décennies. Ben Ali, quant à lui aura tout intérêt à déguerpir vite, sinon     cette mafia pressée, cupide et avide de pouvoir s’en chargerait elle-même.     Dans le clan des Trabelsi, on connaît aussi les vertus de l’euthanasie….          Silence de l’élite          Devant ce scénario effrayant pour la Tunisie, l’élite qui est au fait de     tout semble se complaire dans un silence assourdissant. Des observateurs     neutres se demandent ce qu’attendent les partis d’opposition, les     Organisations actives et la société civile pour monter au créneau et faire     barrage à ce plan diabolique de cession de la Tunisie à une femme et à son     clan alors que rien ne les prédestine au pouvoir, et qu’ils sont plutôt vus     comme une faillite de l’Etat, à court et moyen termes que comme une chance     pour un pays qui se dit et se veut émergent.     Faut-il attendre que la réforme constitutionnelle se fasse et impose     l’irréparable pour accoucher de deux ou trois communiqués dénonciateurs de     ce legs du pouvoir en héritage? Ou faut-il dès à présent faire front commun     et barrer la route à l’ignominie politique et au destin tragique qui risque     d’entraîner le pays dans une ère de turbulences sans précédent?     Montesqieu disait que « lorsque cesse le tumulte de l’élite, un peuple est     mûr pour le despotisme ».     Avec Leïla, on entre de plain pied dans la tyrannie sanglante et mafieuse.     A cette élite et au peuple de prendre leurs responsabilités, car les     Trabelsi au pouvoir ce n’est pas encore une fatalité…          Slim BAGGA
  
      Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies       Liberté pour tous les prisonniers politiques       
Liberté et Equité       Organisation de droits humains indépendante       33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis       Tel/Fax: 71 340 860       Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com       Le 23 novembre 2009       
Le courrier des opprimés
        
Appel aux organisations et comités de droits       humains en Tunisie et à l’étranger
 
             Nous, soussignés, parents des jeunes Badil Jazi, Sahbi Hawwet et Elies       Sallam, arrêtés le 28 septembre 2009 pour « tenue de réunions non       autorisées » dans l’affaire 17766 déférée devant le tribunal de Première       instance de Tunis, et qui ont été libérés le 10 septembre 2009 après avoir       été condamnés à trois mois d’emprisonnement avec sursis, nous vous       informons que nous avons fait appel de cette condamnation en première       instance car elle a établi la culpabilité de jeunes qui sont malades ou       handicapés mentaux et qui n’ont commis aucun crime envers quiconque. La       commission du tribunal a fixé au 26.11.2006 la séance à la Cour d’Appel de       Tunis. Aussi nous attendons de toutes les associations de droits humains       qu’elles interviennent pour arrêter cette mascarade et que ne soient pas       opprimés des jeunes qui étaient hier sous suivi. Ceux qui voudraient       s’assurer du bien fondé de nos dires pourront se procurer auprès de nous       les nouveaux documents établis par des médecins spécialistes attestant du       handicap mental qui affecte ces jeunes.               Merci à vous pour votre soutien       Mouldia Belkahla, mère de Sahbi Hawwet,       carte d’identité n°01780683       Saïd Jazi, père de Badil Jazi, carte d’identité n°01611374       Halima Arafa, mère d’Elies Sallam, Carte d’identité n°05130413               (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de       la version en arabe, LT)
  
      Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies       Liberté pour tous les prisonniers politiques       
Liberté et Equité       Organisation de droits humains indépendante       33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis       Tel/Fax: 71 340 860       Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com       Le 15 novembre 2009       
Nouvelles des libertés en Tunisie
 
 1) L’étudiant Skander Boujad’a, disparu jusqu’à nouvel ordre       La famille du jeune Skander Boujad’a (étudiant en seconde année       d’informatique à Gabès, originaire d’Elamra dans la région de Sidi       Makhlouf dans le gouvernorat de Médenine) a fait état de la disparition de       son fils depuis le jeudi 19 novembre 2009. Elle ne sait rien de ce qu’il       est advenu de lui sinon qu’il a été arrêté  à Gabès et conduit dans un       lieu inconnu.              2) Zouhaïer Makhlouf, militant des droits humains et reporter est       privé de visites       L’administration de la prison de Morgnaguia a empêché mercredi 25 novembre       la famille de Zouhaïer Makhlouf, militant des droits humains et reporter       actuellement incarcéré à la prison précitée, de lui rendre visite en       alléguant qu’il refusait de rencontrer sa famille. Cette dernière craint       pour sa vie et fait endosser au pouvoir toute la responsabilité s’il lui       arrivait quelque chose.       […]       4) Le domicile de maître Mohammed Abbou encerclé       Le domicile de Mohammed Abou avocat est assiégé depuis plusieurs jours p       des éléments de la police politique qui vérifient qui sont les personnes       qui lui rendent visite.       5) N’oubliez pas Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies               Pour le bureau exécutif de l’Organisation       Le Président       Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de       la version en arabe, LT)
  
        Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies         Liberté pour tous les prisonniers politiques         
Liberté et Equité         Organisation de Droits humains indépendante         33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis         Tel/fax : 71 340 860         Liberte.equite@gmail.com         Tunis, le 23 novembre 2009         
Nouvelles des libertés en Tunisie
 
 1) Des militants des droits humains et des militants politiques         entre blocus et filature         Nombre de militants des droits humains ou politiques, ainsi que des         journalistes son soumis à un blocus permanent et une filature rapprochée         de la police politique, notamment messieurs Ali Laridh, Slim Boukhdhir,         Lotfi Hidouri, Abdelkarim Harouni, Hamza Hamza, Maîtres Mohammed Nouri,         Radhia Nasraoui, madame Sihem Ben Sedrine et son mari Omar Mestiri         […]         4) Maître Saïfeddine Makhlouf est empêché de rendre visite au         militant des droits humains Zouhaïer Makhlouf         L’administration de la prison de Mornaguia a empêché, lundi 23 novembre,         Maître Saïfeddine Makhlouf, de rendre visite au militant des droits         humains, Zouhaïer Makhlouf, incarcéré actuellement dans la prison         précitée en alléguant que le prisonnier ne souhaitait pas rencontrer         d’avocats.                  5) Harcèlement de Lazhar Zarrouk, ex prisonnier politique- son         frère est privé de passeport         L’ex prisonnier politique Lazhar Zarrouk (propriétaire d’un commerce         d’alimentation) est en butte au harcèlement permanent  de la police         politique, des agents faisant pression sur ses clients et les harcelant.         Ils vont jusqu’à le menacer de fermer son commerce et de le renvoyer en         prison. Son frère Mourad Zarrouk (technicien supérieur) a également été         privé de passeport. Il lui a fallu attendre plus de deux mois pour         obtenir son bulletin n°3 là où il ne faut généralement que 15 jours pour         obtenir ce document.                  6) N’oubliez pas le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des         deux décennies          […]         Pour le bureau exécutif de l’ Organisation         Le président         Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs         de la version en arabe, LT)
 
  
 
 
  
 Liberté pour tous les prisonniers politiques         Liberté pour le Docteur Sadok Chourou Association Internationale de Soutien aux         Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis         E-mail : aispptunisie@yahoo.fr         Tunis, le 24 novembre 2009          
 […]       Mardi 24 novembre 2009, la chambre correctionnelle du Tribunal de première       instance de Grombalia, présidée par le juge Slimane Hammami, a examiné       l’affaire n°96838 dans laquelle sont déférés Zouhaïer Makhlouf, militant       des droits humains, et membre de la fédération de Nabeul du Parti       Démocratique Progressiste (en état d’arrestation) et Saïd Jazi, membre de       la fédération de Nabeul du Parti Démocratique Progressiste (en liberté),       accusés de nuisance à un tiers à travers le réseau des télécommunications       en vertu de l’article 86 du Code des télécommunications, à la suite d’une       plainte déposée par Mourad Ladhib qui s’est constitué partie civile et a       été représenté par Maitre Karim Khazzar.       Une trentaine d’avocats se sont présentés pour assurer la défense de       Zouhaïer Makhlouf, mais le juge Slimane Hammami  a tenu à désigner les       avocats […] seuls maîtres Nejib Chebbi, Faouzi Ben Mrad et Radhia Nasraoui       ont pu plaider.              A l’issue de la délibération, le juge a décidé de prononcer le jugement le       1er décembre 2009.        […]       Pour l’association       La commission de suivi des procès politiques       (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version       en arabe, LT)        
 
 
 
 
  
 C.R.L.D.H. Tunisie        اللجنة من أجل احترام الحريات وحقوق الإنسان في تونس       Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie       membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme       21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34       contact@crldht.org / www.crldht.org              
Communiqué       Six mois de prison ferme pour Taoufik Ben Brik au terme d’une scandaleuse       parodie de justice.
 
             –      Légitime inquiétude quant au sort réservé à Taoufik Ben Brik,       absent de l’audience et interdit de toute visite(y compris ses avocats)       tout comme Zouhair Makhlouf        –      Les droits de la défense bafoués par une justice aux ordres ;       –      Après le verdict inique contre Taoufik Ben Brik, les risques d’un «       jugement » très sévère contre Zouhair Makhlouf se précisent.                Au terme de l’audience du 19 novembre 2009, menée à marche forcée par le       Président du tribunal de Première instance de Tunis, M. Mohamed Jebali,       qui a bafoué les droits les plus élémentaires de la défense, le prononcé       du verdict avait été reporté à l’audience de ce jeudi 26 novembre.               Cette audience s’est révélée purement formelle, le président se contentant       de prononcer le scandaleux verdict de six mois de prison ferme à       l’encontre de Taoufik Ben Brik sans que celui-ci soit appelé à comparaitre       à l’audience.              Taoufik Ben Brik a été condamné à 3 mois de prison ferme pour usage de la       violence contre une prétendue victime qui avait déposé plainte au terme       d’une altercation avec TBB suite à une collision de sa voiture avec celle       de ce dernier, à l’évidence une provocation. Absente de l’audience du 19       novembre, la prétendue victime s’est contentée d’accorder au quotidien  de       langue arabe « As-Sabah » une virulente interview à charge.               A ces trois mois s’ajoutent deux mois de prison ferme pour « atteinte aux       biens d’autrui » alors que la collision n’a provoqué en réalité aucun       dégât matériel, et un mois de prison ferme pour « atteinte aux bonnes       mœurs » en raison des propos injurieux prêtés à l’accusé et qu’aucun       témoin n’a confirmé à l’audience !!!               Ainsi se trouve être consacré par ce déni de justice, la criminalisation       de la dissidence dans la mesure où l’arrestation de Taoufik Ben Brik et le       procès préfabriqué qui lui a été fait constituent une forme de       représailles contre la série d’articles critiques et iconoclastes qu’il a       publiés depuis la mi septembre sur plusieurs sites en France (Nouvel       Observateur.com, Rue 89, Média Part et Courrier International).              Mais au delà de ce « jugement » qui procède du fait et de la vengeance du       prince, la famille, les avocats et les amis de Taoufik Ben Brik ont tout       lieu de s’inquiéter de la décision arbitraire de l’administration       pénitentiaire d’interdire depuis le 22 novembre aux proches de Taoufik et       à ses avocats de lui rendre visite. L’absence de nouvelles tout au long de       la journée du 26 novembre de la part des services pénitentiaires est, de       ce point de vue, plus alarmante encore.        La même mesure a été prise à l’égard de Zouhair Makhlouf lors de la       deuxième audience de son procès le 24 novembre 2009 qui s’est déroulée       d’une façon aussi expéditive que celle de l’audience de Ben Brik le 19       novembre 2009.              Le prononcé du jugement a été reporté au 1er décembre 2009 et les       commentaires des avocats internationaux observateurs sont concordants[1]:       parodies de justice, ces deux procès confirment l’état de dépendance et       l’instrumentalisation de la justice en Tunisie où les droits de la défense       sont systématiquement bafoués et où la criminalisation du droit commun de       la dissidence politique est érigé en système de gouvernement.              Malgré les réactions indignées de la majorité des médias européens et des       associations européennes des droits de l’Homme ainsi que d’un certain       nombre de parlementaires de renom, les Etats membres de l’UE représentés       en Tunisie et la Délégation de la Commission européenne à Tunis n’ont       dépêché aucun observateur. Une « réserve » qui contraste avec la virulence       de la campagne officielle tunisienne contre la France, la Belgique et la       Suède et que la députée européenne, Hélène Flautre , présente comme       observatrice à Tunis au procès de Taoufik Ben Brik, a dénoncé avec vigueur.                    Le CRLDHT dénonce ces dénis de justice et appelle à un renforcement du       mouvement de solidarité internationale qui connait depuis le début du mois       d’octobre 2009, un élan renouvelé et doit contribuer à obtenir la       libération de Taoufik ben Brik et de Zouhair Makhlouf, l’ouverture d’un       débat national sur la situation sinistrée de l’information en Tunisie et       l’échec du gouvernement tunisien à obtenir le relèvement de son statut («       statut avancé ») dans le cadre de ses relations ave l’Union européenne.              Paris, 26 novembre 2009              [1] Les commentaires de Me Pradel, mandaté à cette audience par       l’Observatoire International de soutien aux défenseurs des droits de       l’Homme (programme conjoint de la FIDH et de l’OMCT) et le Réseau       Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH), rejoignent en effet       celles de Me William Bourdon et Me Léa Forestier, mandatés par Reporters       Sans Frontières, et Me François-Xavier Matteoli, ancien bâtonnier du       Barreau des Hauts-de-Seine, mandaté par l’Observatoire et le REMDH en tant       qu’observateurs du procès Ben Brik.         
 
  
 
 
  
 REPORTERS SANS FRONTIERES     ACTUALITES               
TUNISIE     Six mois de trop!
 Le journaliste Taoufik Ben Brik a été condamné     aujourd’hui, 26 novembre 2009, à 6 mois de prison ferme, par le tribunal de     Tunis. 
         « Avec ce verdict, la Tunisie entre à nouveau dans le club peu fréquentable     des pays qui emprisonnent les journalistes pour délit d’opinion. La seule     issue honorable à cette parodie de justice aurait été l’acquittement. Il     faut le rappeler haut et fort : Taoufik Ben Brik n’a rien fait d’autre que     son métier de journaliste. Avec ce verdict, il paie le prix de son     engagement et de sa liberté de ton. La justice tunisienne vient d’adresser     un signal inquiétant aux journalistes tunisiens. Tous ceux qui critiquent le     président Ben Ali peuvent se retrouver à la prison de Mornaguia, aux côtés     de Taoufik Ben Brik”, a déclaré Jean-françois Julliard, secrétaire général     de Reporters sans frontières.          « J’espère que les chancelleries étrangères, qui sont jusque-là restées     timorées dans leur réaction, vont maintenant demander publiquement la     libération de Taoufik Ben Brik et la fin du harcèlement à l’égard des     défenseurs des droits de l’homme. Il faut cesser de protéger le régime du     président Ben Ali”, a ajouté Jean-François Julliard.          “Cette condamnation est une criminalisation de la dissidence. On s’attendait     à ce que la pression diplomatique joue son rôle. On est déçu. Jusqu’à quand     l’occident va-til applaudir Ben Ali?”, s’interroge, offusquée, Azza Zarrad,     l’épouse de Taoufik Ben Brik.          Arrêté le 29 octobre 2009, Taoufik Ben Brik a été placé sous mandat de dépôt     pour “atteinte aux bonnes mœurs“, “diffamation“, “agression“ et     “détérioration des biens d’autrui“. Par cette affaire montée de toutes     pièces, les autorités lui font ainsi payer ses articles pour le Nouvel     Observateur et le site Mediapart. Incarcéré à la prison de Mornaguia dans la     banlieue de Tunis, son procès s’est ouvert le 19 novembre, au palais de     justice de Tunis. Lire le communiqué: http://www.rsf.org/Proces-de-Taoufik-Ben-Brik-Verdict.html          Taoufik Ben Brik est atteint du syndrome de Cushing, maladie dégénérative     des défenses immunitaires. Son état de santé nécessite un suivi médical     régulier. Il est indispensable qu’il soit placé dans un endroit propre et     chauffé. Il a collaboré à de nombreux journaux francophones et à des agences     de presse indépendantes en France, en Suisse et en Belgique. Ecrivain, il     est l’auteur de “Une si douce dictature. Chroniques tunisiennes 1991-2000“     paru aux éditions La Découverte en 2000, et de “Le Rire de la baleine“ paru     au Seuil en 2000.
 
 Les Verts français
         Communiqué de presse du 26 novembre 2009     
Taoufik Ben Brik victime de la     dictature tunisienne
 
    La condamnation de Taoufik Ben Brik à six mois de prison ferme, suite à une     manipulation policière, est un acte d’une extrême gravité. Il nous rappelle     qu’une dictature féroce menée par Ben Ali maintient la Tunisie sous une     chape de plomb.          Taoufik Ben Brik paye aujourd’hui le chèque en blanc qu’a signé la France à     Ben Ali, en fermant constamment les yeux sur l’état réel de la Tunisie.     Ainsi, il y a un an, Nicolas Sarkozy déclarait que « l’espace des libertés     progressait » en Tunisie. Il y a tout juste un mois Nicolas Sarkozy     félicitait « sincérement » Ben Ali suite à sa réélection truquée.          Depuis cette rééléction les intimidations, menaces, coups, arrestations     pleuvent sur les démocrates tunisiens. Le Quai d’Orsay peut bien tardivement     regretter la condamnation de Ben Brik. Il n’a rien fait pour l’empêcher.          Les Verts français adressent leur soutien Taoufik Ben Brik, ses proches, les     membres du parti Tunisie Verte et l’ensemble des démocrates qui luttent     contre la dictature de Ben Ali.               Djamila Sonzogni,     Porte-parole          —     Attachée de presse des Verts:     Marjorie Delmond     01 53 19 53 15          Contact:     Djamila Sonzogni: 06 72 16 84 35  
 Tunisie Verte
 
Graves atteintes aux libertés en       Tunisie
 
       
      26 Novembre 2009               Taoufik Ben Brik est un penseur libre et journaliste audacieux. Il est en       prison, poursuivi arbitrairement pour avoir couvert dans les médias       français les dernières « élections ». Il n’est pas libre à le faire dans       son pays. Les juges ont reporté son procès. Plusieurs personnalités de la       société civile tunisienne et étrangère le soutiennent, d’autres ont été       refoulées. Sa défense est assurée par plusieurs avocats, mais seulement       deux parmi eux ont eu le droit à la défendre.               Slim Boukdhir journaliste indépendant, correspondant d’El Arabia a été       agressé plusieurs fois et condamné arbitrairement à maintes reprises lors       de procès préfabriqués. Dernièrement, il a été roué de coups pour avoir       donné une interview à la BBC sur la situation de la presse en Tunisie       après le Hold-up sur le syndicat des journalistes.       Zouhaier Makhlouf militant des Droits de l’Homme est arrêté depuis le 20       Octobre 2009 pour avoir diffusé sur le site ESSABIL un film sur la       dégradation de l’environnement dans une zone industrielle à Nabeul.               On apprend que le journaliste Taoufik Ben Brik a été condamné à 6 mois de       prison ferme.       Le parti « Tunisie Verte » dénonce ces atteintes aux libertés et réaffirme       leur soutien à Ben Brik, Slim Boukdhir, à Zouhaier Makhlouf et à toutes       les victimes de la répression en Tunisie.               Abdelkader Zitouni       Coordinateur National du parti « Tunisie Verte »       Membre du Parti Vert Européen,       Membre de la fédération des verts africains,       Membre du comité du congrès des verts africains Ouganda 2010       Membre de « Global Greens ».       E- mail : tunisie.verte@gmail.com       Tel : 00.216.98.510.596       Fax : 00.216.71.750.907
 
 
 
Prison pour Ben Brik à   Tunis: RSF appelle à une réaction internationale
 
 AFP, le 26 novembre 2009 à 12h41      PARIS, 26 nov 2009 (AFP) – eporters sans frontières (RSF) a appelé jeudi les   gouvernements étrangers à « cesser de protéger le régime » tunisien et à   demander la libération immédiate du journaliste et opposant Taoufik Ben Brik,   condamné à six mois de prison ferme par un tribunal de Tunis.    « J’espère que les chancelleries étrangères, qui sont jusque-là restées   timorées dans leur réaction, vont maintenant demander publiquement la   libération de Taoufik Ben Brik », a déclaré Jean-François Julliard, le   secrétaire général de l’organisation de défense de la liberté de la presse,   dans un communiqué.   « Il faut cesser de protéger le régime du président (tunisien, Zine El Abidine)   Ben Ali », a-t-il martelé, estimant qu’avec ce verdict, la Tunisie entrait « à   nouveau dans le club peu fréquentable des pays qui emprisonnent les   journalistes pour délit d’opinion ».   « Cette condamnation est une criminalisation de la dissidence », a renchéri Azza   Zarrad, l’épouse du journaliste, également citée dans le communiqué. « On   s’attendait à ce que la pression diplomatique joue son rôle. On est déçu.   Jusqu’à quand l’occident va-t-il applaudir Ben Ali ? », s’interroge-t-elle.   Taoufik Ben Brik a été condamné jeudi par un tribunal de Tunis à six mois de   prison ferme, selon son avocat.   Ecroué le 29 octobre, il avait comparu le 19 novembre pour « faits de violence,   outrage public aux bonnes moeurs et dégradation volontaire des biens d’autrui »   sur la base d’une plainte déposée contre lui par une femme d’affaires   tunisienne.    Durant son procès, il avait affirmé être « victime d’un traquenard » monté,   selon lui, par la police politique en raison de ses écrits contre le régime du   président Ben Ali.   RSF a rappelé que le journaliste était atteint du syndrome de Cushing, une   maladie dégénérative des défenses immunitaires qui « nécessite un suivi médical   régulier », jugeant « indispensable qu’il soit placé dans un endroit propre et   chauffé ».  
 
Paris « regrette » la condamnation du   journaliste tunisien Ben Brik
 
     AFP, le 26 novembre 2009 à 13h34   PARIS, 26 nov 2009 (AFP) – La France « regrette la décision » de la justice   tunisienne de condamner le journaliste Taoufik Ben Brik à six mois de prison   ferme, a fait savoir jeudi le ministère français des Affaires étrangères.    « Nous regrettons cette décision et rappelons notre attachement à la liberté de   la presse en Tunisie comme partout dans le monde », a déclaré lors d’un point   de presse régulier le porte-parole du ministère Bernard Valero, en réponse à   une question sur cette condamnation.   Taoufik Ben Brik a été condamné par le tribunal de première instance de Tunis   à six mois de prison ferme à l’issue d’un procès pour violences contre une   femme.   Ecroué le 29 octobre, Taoufik Ben Brik, 49 ans, avait été inculpé sur la base   d’une plainte déposée contre lui par Rym Nasraoui, une femme d’affaires   tunisienne de 28 ans. Elle l’accusait d’avoir délibérément embouti sa voiture,   de l’avoir frappée et injuriée devant deux témoins.   Durant son procès, le journaliste d’opposition a affirmé être « victime d’un   traquenard » posé, selon lui, par la police politique en raison de ses écrits   contre le régime du président Zine El Abidine Ben Ali.   Bernard Kouchner s’est récemment dit « déçu » par les arrestations de   journalistes en Tunisie, les jugeant « inutiles » alors que le président Ben Ali   a été réélu en octobre avec 89,62% des voix. Son ministère avait fait savoir   que les capitales européennes discutaient de la situation de ce journaliste.   M. Ben Ali avait réagi en réitérant son refus de toute ingérence dans les   affaires tunisiennes, devant des ambassadeurs dont celui de la France.   Reporters sans frontières (RSF) a appelé jeudi les gouvernements étrangers à   demander la libération immédiate du journaliste.   AFP  
Ben Brik en prison, ses défenseurs   dénoncent des atteintes à la liberté de la presse
  AFP, le 26 novembre 2009 à 16h18   TUNIS, 26 nov 2009 (AFP) – Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik a été   condamné jeudi à six mois de prison ferme pour violences sur une femme, une   accusation fabriquée selon ses défenseurs qui dénoncent un procès inique et   des restrictions de la liberté de la presse.   Critique irréductible du régime, Taoufik Ben Brik, 49 ans, a été jugé « coupable   de délits de coups et blessures volontaires, dégradation de biens d’autrui et   atteinte aux bonnes moeurs » par le tribunal de première instance, a-t-on   indiqué de source judiciaire officielle.   Connu pour avoir observé une grève de la faim de 42 jours en 2000, ce   journaliste a été inculpé sur la base d’une plainte déposée par Rym Nasraoui,   une femme d’affaires tunisienne de 28 ans. Elle l’accusait d’avoir   délibérément embouti sa voiture, de l’avoir frappée et injuriée devant deux   témoins.      Il affirme, quant à lui, être « victime d’un traquenard » posé, selon lui, par   la police politique en raison de ses écrits dans la presse française contre le   régime du président Zine El Abidine Ben Ali.   « Je suis la victime et non l’accusé dans cette affaire entièrement montée par   la police politique », avait-t-il protesté durant l’unique audience de son   procès le 19 novembre.   Dénoncée comme un « procès d’opinion » par ses avocats, ainsi que par les   organisations de défense de la presse et des droits de l’Homme, l’affaire a   provoqué des tensions entre Tunis et Paris.   La France a réagi en « regrettant la décision » de la justice tunisienne, le   porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero rappelant   l' »attachement (de Paris) à la liberté de la presse en Tunisie comme partout   dans le monde ».   Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s’était dit « déçu » par   les arrestations de journalistes en Tunisie, les jugeant « inutiles » alors que   le président Ben Ali a été réélu en octobre avec 89,62% des voix. Son   ministère avait fait savoir que les capitales européennes discutaient de la   situation de M. Ben Brik.   Irrité, Tunis a réitéré maintes fois son refus de toute ingérence dans ses   affaires intérieures et dénoncé une atteinte à sa souveraineté. Dans la foulée,   des excuses officielles étaient demandées à la France pour son passé colonial,   une exigence sans précédent émanant de l’opposition proche du pouvoir et   largement relayée par la presse.   A Paris, Reporters sans frontières (RSF) a de nouveau appelé jeudi à la « libération   immédiate » de Taoufik Ben Brik. L’organisation avait auparavant dénoncé des   atteintes à la liberté de la presse dans le sillage des élections d’octobre,   notamment le procès en cours de l’opposant Zouhair Makhlouf jugé pour avoir   tourné illégalement des images dans une zone industrielle. Cet activiste   encourt deux ans de prison et son verdict sera rendu début décembre.   RSF avait également protesté contre la condamnation à 4 mois de prison de   Mohamed Soudani, un étudiant ayant collaboré avec des médias français et   condamné pour « ivresse et atteinte aux bonnes moeurs ».   A Londres, Amnesty International a aussi demandé la libération de Taoufik Ben   Brik évoquant « des accusations motivées par la politique » et son opposition à   la réélection du président Zine El Abidine Ben Ali.   Récemment, M. Ben Ali a laissé entrevoir une intervention en faveur du   journaliste: « A ce stade, la Constitution ne me permet pas d’intervenir »,   avait-il déclaré le 12 novembre en réponse à un appel qui lui avait été   adressé par l’éditorialiste Jean Daniel de l’hebdomadaire Le Nouvel   Observateur, un des organes avec lesquels collabore M. Ben Brik.   La France est le premier partenaire de la Tunisie. Son président a été l’un   des premiers à féliciter M. Ben Ali pour sa réélection, Nicolas Sarkozy   l’ayant assuré du soutien de Paris et salué les « progrès » d’un pays « modèle   dans la région », selon la copie d’un télégramme publié par l’ambassade de   France.   AFP
 
Tunisie: Taoufik Ben Brik condamné à   six mois de prison
 
  Associated Press, le 26 novembre 2009 à 15h24   par Bouazza ben Bouazza      TUNIS (AP) — Le journaliste dissident tunisien Taoufik Ben Brik a été   condamné jeudi à six mois de prison ferme par le tribunal de première instance   de Tunis, a-t-on appris auprès de l’un de ses avocats, Mokhtar Trifi.   Ben Brik a été reconnu coupable des délits de coups et blessures volontaires,   dégradation des biens d’autrui et atteinte aux bonnes moeurs.   Il était poursuivi à la suite d’une plainte déposée contre lui par une femme   qui l’accusait de l’avoir agressée physiquement, en proférant à son égard des   propos portant atteinte aux bonnes moeurs et d’avoir délibérément endommagé sa   voiture.   Lui se dit victime d’une affaire montée de toutes pièces par les autorités à   la suite d’articles virulents contre le régime tunisien publiés dans la presse   française à l’occasion des élections qui ont eu lieu en octobre dernier en   Tunisie.   Lors de son interrogatoire, il a dénoncé un « traquenard » posé par les services   spéciaux à cause de ses écrits.   Me Trifi a qualifié de « très sévère » le verdict prononcé contre le journaliste   d’autant, selon lui, qu’il s’agit d’un « procès politique par excellence ».   Il envisage « sûrement » d’interjeter appel après consultation de son client.   Selon lui, le procès qui a eu lieu le 19 novembre a été « totalement   inéquitable » et « les droits de la défense n’ont pas été respectés ».   L’avocat a déploré le rejet par le tribunal de toutes les requêtes formulées   par la défense dont le report de l’examen de l’affaire, l’audition des témoins   à charge et une expertise de la signature apposée au bas des procès-verbaux et   que Ben Brik affirme ne pas être la sienne.   L’organisation Reporters sans frontières a immédiatement dénoncé ce verdict,   estimant dans un communiqué que ben brik paie là « le prix de son engagement et   de sa liberté de ton ».   « La justice tunisienne vient d’adresser un signal inquiétant aux journalistes   tunisiens. Tous ceux qui critiquent le président Ben Ali peuvent se retrouver   à la prison de Mornaguia, aux côtés de Taoufik Ben Brik », souligne RSF,   qualifiant cette condamnation de « criminalisation de la dissidence ».   « Nous regrettons cette décision et rappelons notre attachement à la liberté de   la presse en Tunisie comme partout dans le monde », a pour sa part réagi le   porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.   L’avocat de la plaignante, Me Abderraouf Baâzaoui, s’est dit, dans un   communiqué, « étonné » de cette réaction en notant que le Quai d’Orsay était   plutôt « censé respecter l’indépendance de la justice tunisienne ». Il y voit « un   parti pris » en faveur de l’accusé lequel, rappelle-t-il, est impliqué dans une   affaire similaire qui doit être examinée prochainement par la justice   française.   Le journaliste avait été écroué le 29 octobre dernier suite la présentation   par la plaignante d’un certificat médical.   Son arrestation a été à l’origine de la crispation des rapports entre Tunis et   Paris à la suite des réactions enregistrées en France, où tant le Quai d’Orsay   que la gauche -en particulier le Parti socialiste- ainsi que plusieurs   organisations non gouvernementales, ont aussitôt dénoncé « les atteintes aux   libertés et aux droits de l’Homme ».   Dans ce qui devait être considéré comme une « guerre de communiqués », Tunis   stigmatisait « des ingérences inadmissibles » dans ses affaires intérieures et « une   atteinte à la souveraineté nationale ».   Entre-temps, le président Ben Ali n’a pas exclu l’éventualité d’une grâce une   fois l’affaire tranchée par la justice, en écho à un appel à la clémence lancé   par le président-fondateur du « Nouvel Observateur », Jean Daniel. AP   Associated Press  
 
Tunisian court hands journalist 6-month   sentence
   
   
  Associated Press, le 26 novembre 2009 à 16h20   TUNIS, Tunisia (AP) – A journalist known for his critical stance toward   Tunisia’s government was sentenced to six months in prison Thursday for what   his lawyer called a trumped-up assault charge.   The French government expressed regret at the ruling against Taoufik Ben Brik,   and attorney Mokhtar Trifi said he plans to appeal the « very severe » sentence.   He called the proceedings « a political trial par excellence. »   Ben Brik, 49, has written stories critical of President Zine El Abidine Ben   Ali for French media including news weekly Le Nouvel Observateur.   He was detained last month shortly after Ben Ali’s re-election to a fifth   term. He was convicted of damaging a woman’s car during an altercation in the   street and engaging in physical violence that resulted in injuries. The   government released no other details about the accusations.   During the trial last week, Ben Brik insisted he was the « victim of a trap   laid by the security services. »   In a separate incident that also took place shortly after the presidential   elections, another Tunisian journalist, Slim Boukhdhir, was attacked by a   group of men hours last month after he gave a critical interview to the BBC,   media watchdog Reporters Without Borders said.   French Foreign Minister Bernard Kouchner had urged the Tunisian government to   release the journalist, who suffers from Cushing’s Syndrome, an ailment caused   by prolonged exposure of the body’s tissues to high levels of the hormone   cortisol.   « We regret this decision and underscore the importance we attach to press   freedom in Tunisia and throughout the world, » said French Foreign Ministry   spokesman Bernard Valero in an online news conference.   In a letter to his Tunisian counterpart, Kouchner had urged authorities to   release Ben Brik so he could be hospitalized.   Reporters Without Borders also lashed out against the verdict, saying in a   statement Thursday that it sends a « worrisome signal to Tunisian journalists. »   « With this verdict, he (Ben Brik) is paying the price for his commitment and   his freedom of tone, » the statement quotes the Paris-based group’s head,   Jean-Francois Julliard, as saying   Associated Press
     
    Pas dans la prison. C’est ce qu’ont affirmé les gardiens de la prison d’El     Mornaguia, où il était incarcéré, aux deux avocats Maîtres Abbou et     Abdennasser  Laouini qui ont cherché à le voir.      Nous subissons les instructions et nous ne pouvons rien, a confirmé hier     lors de la visite hebdomadaire le sous directeur Depuis le jour du procès,     le 19 novembre, personne n’a pu voir Taoufik Ben Brik, ni sa famille, ni ses     avocats, et nous nous inquiétons, à juste titre.      Demain, jour de l’aîd, jour de visite spontanée, même prétexte nous sera     présenté pour nous empêcher de le voir. Samedi, dimanche, jours fériés,     personne n’aura de ses nouvelles.      Où est Taoufik Ben Brik ? Qu’est-il advenu de lui ? Pourquoi nous refuse t     -on de le voir ? Est-il hospitalisé ? Est-il toujours vivant ? A t-il été     tabassé à mort ?      Nous avons peur pour son intégrité physique et nous suspectons que quelque     chose lui soit arrivé pour le cacher du regard da sa famille et d’autrui.         Nous implorons la communauté internationale pour mettre fin à l’état de la     jungle que nous vivons et au chaos judiciaire dans le quel la Tunisie     s’engouffre chaque jour de plus en plus ?           AZZA ZARRAD      LA FEMME DE TAOUFIK BEN BRIK      AU NOM DE LA FAMILLE BEN BRIK  
 
     
   Ben Brik otage du tyran de Carthage  
Ben Ali condamne   Taoufik Ben Brik à six mois de prison
   
 Tunis  – TNA  – Jugé pour une affaire   d’agression ( verbale ) sur le dictateur tunisien Ben Ali, le journaliste,   poète et écrivain tunisien Taoufik Ben Brik a été reconnu coupable d’écriture   fallacieuse, injurieuse et odieuse. Ben Brik a été condamné le 26 novembre à   six mois de prison ferme. Lors de son procès, le journaliste a insisté auprès   du juge, qui était en communication directe avec la Présidence, pour qu’il   transmette ce court message au tyran de Carthage:  »  O général Zaba, sachez que tout pouvoir est   éphémère, cherchez la preuve aux cimetières. « 
Omar Khayyam  
 
 
Pour la liberté immédiate de Ben Brik
 
 mizaanoun     Tant que je suis libre, car demain je n’en suis pas si sûr que ça, je joins     ma voix à toutes celles de mes concitoyens libres et honnêtes qui crient     fort et réclament la liberté immédiate et inconditionnelle de Taoufik Ben     Brik, du docteur Sadok Chourou et de tous les autres détenus. Détenus  pour     s’être opposés à la dictature par leur opinion,  par leur action au sein     d’une organisation ou une autre, à l’intérieur, comme à l’extérieur du pays.     La liberté de tous ceux qui ont eu le courage d’exprimer les sentiments de     la colère de tout le peuple, par leur plume ou par tout autre moyen pour     dénoncer l’arbitraire, l’injustice, à la corruption et enfin de compte la     terreur qui s’exerce sans arrêt sur tous les citoyens du pays depuis plus     d’un demi siècle.     Certains de mes compatriotes, à tort ou à raison, se tournent, en ces     terribles jours d’hiver, des jours terribles pour tout le peuple, mais     particulièrement durs et interminables pour tous ceux qui sont enchaînés     derrière les murs des multiples prisons répandues sur tout le territoire et     les membres de leurs familles qui souffrent autant ou plus les mêmes     effroyables calvaires, ils se tournent vers les puissances, les personnages     ou les organisations occidentales pour les supplier d’intervenir afin de     venir au secours de Taoufik Ben Brik, personnellement je me dirige     uniquement et strictement  à la colère du peuple pour qu’elle éclate au     grand jour à la face hideuse de la dictature pour l’abattre une fois pour     toute. Seule la colère du peuple mettra fin à la terrible nuit qu’on vit     depuis des décennies. Seule la colère du peuple mettra fin à l’enchaînement     massif de tout un peuple.      Pourquoi le régime en Tunisie doit-il faire cas aux injonctions des     puissances occidentales et non pas à celles du peuple ? – C’est parce que     tout simplement c’est l’Occident qui lui fournit tous les moyens de sa     terreur, ferme les yeux et se bouche les oreilles sur toutes ses « bavures »     tant que celles-ci ne mettent pas en danger ses propres et immenses intérêts.     Des intérêts qui sont diamétralement aux antipodes de ceux du peuple. Se     diriger aux commanditaires et protecteurs du régime, équivaut tout     simplement à leurs reconnaître une autorité morale qu’ils n’ont jamais eue.     Taoufik Ben Brik est détenu par les bourreaux du dictateur, avec la     permission expresse de l’hypocrisie occidentale. Ça suffit, la blessure est     très profonde on ne peut plus supporter, qu’aucun citoyen ne soit plus     détenu pour ses opinions. Et il n’y a pas d’autre chemin qui mène à la     liberté, à la justice et à l’égalité que celui de la colère du peuple. 
     
     
     
 
L’affaire du    Retornado / Aïd Dr Ahmed Eleuch mise en     délibéré pour le 10 décembre
 
Par: Abdel Wahab Hani 
       
      En présence de l’intéressé Retornado / Aïd       Dr Ahmed Eleuch, la Cour d’Appel de Tunis vient de décider, ce midi, de       renvoyer à la séance du 10 décembre, le rendu de sa délibération,       concernant l’opposition, d’un vieux jugement, entaché d’irrégularités, prononcé       par contumace, à l’encontre de l’intéressé, dans les années 1990.
       
      La délibération du 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration       universelle des droits de l’homme, est attendue avec grand d’intérêt par       la communauté des Exilés tunisiens dans les quatre coins du monde,       notamment parmi eux les Aïdoun / Retornads       , qui sont décidés à rentrer au pays et qui ont dores et déjà entamé les       démarches administratives auprès de nos autorités consulaires et       diplomatiques à l’étranger, pour l’établissment de leurs documents       nationaux tunisiens, notamment la carte d’identité et le passeport.     
       
      La délibération du 10 décembre coïncide avec le 61e anniversaire de la       Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette date et ce procès       symboliques sont devenus un indicateur de la capacité de la Nation à       tourner la page et à faciliter le retour des      Exilés / Retornados / Aïdoun.
       
      Avant son entrée à Tunis pour les formalités judiciaires précitées, le      Retornado / Aïd Dr Ahmed Eleuch a       donné une interview au groupe AIDOUN ILA       TOUNES / Retornados en Tunisie, animé, sur le réseau social FaceBook,       par notre ami le Retornado / Aïd Abdel       Jelil Saïdi, avec l’apport ponctuel de l’auteur de ces lignes, le      Retornado / Aïd Abdel Wahab Hani.    
       
      La première partie de cette vidéo, à l’adresse des Retornaods / Aïdoun et       des Autorités, est disponible, sur ledit groupe et sur le site de partage       YouTube. Les 2e, 3e et 4e parties seront mises en ligne graduellement, en       fonction des possibilités humaines et techniques limitées dont dispose le       groupe.    
       
      Une série d’interviews ont été réalisées avec d’autres Retornados / Aïdoun       d’autres sont programmés ou en cours. Elles seront mises en ligne dans les       prochains jours.
       
      La vidéo est consultable sur le lien:
       
      Bonne fête de l’Eïd Al Idh’ha, la fête du sacrifice, pour tous les      Aïdoun / Retornados et leurs familles,       en exil et au pays, ainsi que pour l’ensemble des tunisiennes et des       tunisiens
      ,
      Vive la Tunisie pour tous les tunisiens,    
      Vive la République,
       
      Aéroport parisien de Roissy Charles De Gaulle
      26 novembre 2009
      Abdel Wahab Hani
      Tél: +33 (0)6 17 96 00 37
      FaceBook: Abdel Wahab Hani, AIDOUN ILA TOUNES
 
  
 
 
Libye: Tripoli autorise un rapport de   HRW sur les droits de l’homme
 
  26 novembre 2009 – 22:01    Berne – Human Rights Watch (HRW) a obtenu pour la première fois l’autorisation   de dévoiler en Libye un rapport sur les droits de l’homme dans ce pays. Pour   les observateurs, cette décision met en évidence l’influence croissante de   Saïf al Islam, un fils du colonel Kadhafi, au sein du régime.      « Human Rights Watch a l’intention de diffuser son rapport sur les droits de   l’homme en Libye au cours de la première semaine de décembre à Tripoli », a   annoncé l’ONG basée à New York. « Nous pensons que c’est un précédent important   et un signe de ce que certains membres du gouvernement libyen sont prêts à   écouter des critiques sur le respect des droits de l’homme » dans leur pays.      Durant des décennies, Tripoli n’a autorisé aucun étranger à étudier le régime   de Mouammar Kadhafi, mais une certaine ouverture s’est ébauchée ces dernières   années sous l’influence de Saïf al Islam. Dans son rapport 2009, HRW écrit que   les Libyens sont privés de la liberté d’expression et que des dizaines de   personnes sont en prison pour avoir critiqué les dirigeants du pays.      La décision d’autoriser la publication du rapport à Tripoli intervient un mois   après la nomination de Saïf al Islam à un poste qui en fait de fait le numéro   deux du pays après son père.      Pour la Suisse, cette montée en puissance est une bonne nouvelle, a déclaré à   la Radio suisse romande (RSR) Hasni Abidi, le directeur du Centre d’études et   de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève.      Saïf al Islam avance « ses pions » sur l’échiquier libyen. Selon M. Abidi, il   est « mieux habilité que ses frères pour succéder à son père ou au moins pour   gérer les dossiers les plus sensibles », que ce soit la réforme de la politique   intérieure libyenne ou les rapports entre Tripoli et l’Occident.      SDA-ATS  
 
Libya offers rare opening to human   rights group
 
   
  AFP, le 25 novembre 2009 à 21h35   By Christian Lowe   ALGIERS, Nov 25 (Reuters) – Campaign group Human Rights Watch said on   Wednesday it had for the first time been given permission to launch a report   on Libya’s rights record from inside the country, a step it said showed a new   openness.   Libya was for decades off-limits to any foreigners trying to scrutinise the   rule of its leader, Muammar Gaddafi, but in the past few years there has been   a limited opening up led by Gaddafi’s reform-minded son.   New York-based Human Rights Watch is critical of Libya’s government. In its   2009 annual report it said Libyans were denied freedom of expression and   dozens of people were in prison for criticising the country’s leadership.   « Human Rights Watch is planning to release its report on human rights in Libya   from Tripoli in the first week of December, » the group said in a statement   sent to Reuters.   « We think this is an important precedent and an indicator that some members of   the Libyan government are open to listening to criticism of their human rights   record. »   The decision to allow the report to be launched from Tripoli came a month   after Gaddafi’s son, Saif al-Islam, was appointed to a post which, de facto,   makes him Libya’s second most powerful figure after his father.   Saif al-Islam has said he wants to reform his country. He helped negotiate a   deal under which Libya renounced banned weapons programmes in exchange for the   lifting of international sanctions, ending years of isolation.   Foreign rights activists have in the past had only limited access to Libya, a   North African oil producer where firms including BP (BP.L), ExxonMobil (XOM.N)   and ENI (ENI.MI) have made major investments.   Amnesty International said a fact-finding mission it sent to Libya in May this   year was the first the authorities had allowed in since 2004.    Human Rights Watch said the report it will unveil at a news conference in   Tripoli next month will identify areas where respect for human rights is   causing concern and make recommendations to Libya’s government.   « We want to ensure, however, that the press conference will be open to all   journalists and also to any lawyers, former prisoners and families of   prisoners who may be interested in attending, » it said in its statement. (Editing   by Charles Dick) ((maghreb.newsroom@thomsonreuters.com; tel: +213 21 727 020;   fax: +213 21 639 151))   REUTERS  
 
L’Asie et le Golfe à la conquête des   terres arables du Soudan
 
     AFP, le 26 novembre 2009 à 06h31   Par Guillaume LAVALLEE   KHARTOUM, 26 nov 2009 (AFP) – Des investisseurs arabes et asiatiques se   bousculent pour mettre la main sur de vastes étendues de terres arables au   Soudan, plus grand pays d’Afrique qui veut devenir le grenier du Moyen-Orient   mais devra moderniser son agriculture pour y parvenir.   Le repli du cours du brut l’an dernier a privé le Soudan –qui exporte plus de   300.000 barils par jour– de précieux revenus et aussitôt redonné son attrait   à l’agriculture, moteur traditionnel de son économie.   Pays pauvre doté de vastes terres arables, il s’est tourné vers des   investisseurs étrangers pour redonner vie à une « agro-économie » chancelante.   Du fait des sanctions économiques américaines, ce sont les investisseurs   d’Asie et du Moyen-Orient qui affluent.   Des investisseurs publics ou privés du Qatar, de Libye, d’Egypte, de Jordanie,   des Emirats arabes unis, d’Arabie Saoudite mais aussi de Chine et de Corée du   Sud détiennent ainsi des droits à long terme sur quelque 8.400 km2 (à titre de   comparaison, le Liban a une superficie de 10.500 km2), selon les chiffres   officiels.   « Les investissements pour des projets visant à augmenter la production   agricole ou de simples études de projet ont dépassé les cinq milliards de   dollars l’an dernier », explique Abdulrahim Ali Hamad, ministre d’Etat   soudanais à l’Agriculture.   « Nous espérons devenir le grenier de la région (Moyen-Orient) dès 2012 »,   poursuit-il dans un entretien à l’AFP.   Baptisée « land-grabbing », la prise de contrôle de terres arables par des pays   désireux d’assurer leur sécurité alimentaire inquiète toutefois plusieurs ONG:   au Soudan plus de cinq millions de personnes dépendent déjà de l’aide   alimentaire internationale.   L’autre inquiétude concerne la faible utilisation des sols: moins de 15% des   surfaces accordées sont actuellement cultivées, selon les données obtenues par   l’AFP, les acquéreurs étrangers laissant des terres à l’abandon en attendant   le moment propice pour y investir.   « Les investisseurs doivent prouver leur sérieux dans un certain laps de temps   sinon nous allons confisquer les terres et mettre fin aux contrats », prévient   le ministre.   « Je ne pense pas qu’il soit juste d’accorder des terres à des étrangers tant   que toutes les possibilités locales n’ont pas été épuisées », estime Oussama   Daoud, PDG du géant soudanais Dal, qui a d’importants projets agricoles en   chantier.   Autre frein à l’ambition soudanaise, selon des observateurs: la nécessaire   modernisation du secteur, notamment des méthodes de ses petits agriculteurs.   Le Soudan compte 2,5 millions de km2 dont 160.000 km2 de terres arables, plus   que l’ensemble des surfaces cultivables au Moyen-Orient.   « Ce potentiel repose à la fois sur le Nil, les réserves souterraines et les   pluies », explique Suleiman Shugeiry, vice-gérant de l' »Arab sudanese Blue Nile   agriculture », une société locale financée en partie par des capitaux du Golfe.   Mais, si « les fermiers soudanais ont beaucoup d’expérience, celle-ci est   souvent dépassée », souligne Mohamed Elsebaey, représentant du groupe égyptien   Farment, spécialisé dans la gestion de projets agricoles.   L’agriculture à grande échelle exige moins de main d’oeuvre et des aptitudes   qui semblent pour l’instant manquer aux « locaux »: à Al-Waha, à une quarantaine   de km de Khartoum, ce sont des Philippins qui s’activent autour d’un nouveau   projet du groupe DAL, sur des tracteurs flambant neufs.      AFP