26 avril 2003

البداية

 

TUNISNEWS

3ème année, N° 1072 du 26.04.2003
 archives : www.tunisnews.net


LES TITRES DE CE JOUR:
 

Collectif de la Communaute Tunisienne en Europe: Urgent : mort et menace de mort en tunisie
AP: Un cybernaute dissident emprisonné a suspendu sa grève de la faim
ATJA: Liste préliminaire des plaintes laissées de côté par le Parquet, en violation du droit d’ester en justice
Abdelwahab Al Hani: Camouflet pour l’Ambassadeur Négationniste Mansour, quelques jours après ses attaques contre l’Experte indépendante et l’Ambassadeur suisse
AP: Maghreb: une réunion de « haut niveau » prévue en juin
Nouvelles de Tunisie: Les Résultats de l’année 2002 et les perspectives de la Compagnie aérienne « Tunisair » pour les années à venir
Nouvelles de Tunisie: Démarrage de la conférence annuelle de la commission méditerranéenne
Nouvelles de Tunisie: Les conditions d’internationalisation de l’entreprise tunisienne
Nouvelles de Tunisie: Remise du titre de Docteur Honoris Causa au professeur italien Marco Pacetti
Yahyaoui Mokhtar : Libre expression
Tunisie réveille toi: Les SPF du régime de Ben Ali
Débat: Tunisie, réveille-toi tes enfants deviennent fous !
Alia Tabaï: Touche pas à mon Coran !
Mohamed Talbi: « Supercherie pour désislamisés »
Youssef Seddik: « Dieu me garde de votre dieu »


قدس برس: ندوات وأمسيات شعرية وآلاف العناوين في معرض تونس للكتاب
الأستاذ محمد عبوّ: حتى نمنع الغزو الصومالي لتونس
ت تونسي: جمــيــل عــــربــــه
خالد العقبي : معركة الثأر من نبوخذ نصر
فاطمة بن عبدالله الكراي : الامريكان والأمة العربية: انزلوا بنا الصدمة
د. خالد شوكات : القومية العربية ما بعد انهيار الصنم
ماهر عبد الجليل : تقنية ما بعد الحداثة النقالة… تعيد تشكيل قيم القبيلة
د. عبدالوهاب الافندي: طارق عزيز وعمرو موسى وخدمة السلاطين

COLLECTIF DE LA COMMUNAUTE TUNISIENNE EN EUROPE

1, rue Cassini, 75014 Paris ; Tél : 06 60 06 59 98 

 

URGENT : MORT ET MENACE DE MORT EN TUNISIE

 

Mort sous la torture de Maher Othmani,

Internaute(*) de Tunezine :

 

Un copain à lui, Béchir Ferchichi, qui s’est enfui à temps, se voit refuser sa demande d’asile faite à son arrivée à l’Aéroport de Roissy Charles de Gaulle. La police des frontières lui refuse le délai de grâce de 24 heures. Il risque d’être embarqué dans l’avion AF de ce matin samedi 26 avril 2003 à 7h55.

 

 Nous venons d’apprendre que Maher Othmani, tunisien âgé de 23 ans est décédé vers le 20 avril 2003 dans les locaux de la police politique tunisienne, soit deux jours après son arrestation par la police près de chez lui. Son crime : avoir répondu à un appel lancé par le site Tunezine pour une collecte d’argent pour des familles nécessiteuses. Pour les autorités, c’est un financement de partis politiques illégaux. Cela vaut torture, et une option pour la mort.

 

Si Maher est mort, son copain Béchir risque d’avoir le même sort si la France ne lui accorde pas un délai de grâce pour faire appel de la décision de refus de son admission sur le territoire français.

 

Nous implorons les autorités françaises, et nous demandons instamment à Monsieur le Président Jacques Chirac, ainsi qu’à Monsieur de Villepin, Ministres des Affaires Etrangères et Monsieur Sarkozy, Ministre de l’Intérieur, d’user de leurs prérogatives pour donner un délai de grâce à M. Béchir Ferchichi pour que ce dernier puisse faire appel de la décision de refus de sa demande d’entrée sur le territoire français, étant donné le risque certain de mettre sa vie en danger s’il devait être contraint d’être livré à la police tunisienne.

 

Communiqué du Bureau le samedi 26 avril 2003, à 2.00 heures

 

Contact : +33 (0) 6 60 06 59 98

 

(*) Corrections nécessaires

Par : Sophie

 

L’expression « internaute de Tunezine » n’a pas de sens. Il s’agit soit d’un forumier de tunezine, soit d’un lecteur.

D’autre part, le site TUNeZINE n’a jamais lancé aucun appel destiné à collecter quelque argent. Si un tel appel a été posté, il l’a été sur le forum qui est un forum de discussion libre et en aucun cas le site lui-même.

La responsabilité du site est certes engagée sur le contenu des posts lorsque ceux-ci violent les lois du pays qui héberge le site, mais TUNeZINE n’a signé aucun appel.

Ce genre de confusions pourrait avoir des conséquences dramatiques sur d’autres personnes et il serait bon de ne pas les faire. Merci d’avance pour tous les forumiers, et rédacteurs !

 

(Source : Forum Tunezine le 26 avril 2003 à 10h01)


 

AFFAIRE de M. Béchir Ferchichi (suite)

 

Répit ?

 

La direction des Libertés publiques et des affaires juridiques, dépendante du ministère de l’Intérieur (Français, NDLR), a pris la décision de surseoir à l’exécution du renvoi et de faire procéder à un réexamen de la demande d’asile de Béchir Ferchichi.

A l’issue de ce nouvel examen, une décision, positive ou négative, d’admission en France, sera prise.

 

(Info publiée par Mme Loiza Toscane le 26 avril 2003 à 14h03 sur le forum tunezine

 

Après le répit du samedi le combat doit continuer pour Béchir Ferchichi (restons mobilisés)

Béchir Ferchichi, à qui Mondher Sfar et Abdel Wahab Hani ont rendu visite cette après-midi à Roissy CDG, remercie toutes les personnes qui se sont mobilisées pour lui en lui évitant momentanément son embarquement (aujourd’hui 26 avril 2003) vers Tunis.

La direction des Libertés publiques et des affaires juridiques a pris la décision de surseoir à l’exécution du renvoi et de faire procéder à un « réexamen » de la demande d’asile de Béchir Ferchichi. Ainsi, actuellement les autorités françaises refusent à Béchir l’entrée au territoire mais informe que l’instruction et l’examen du dossier de Béchir sont encore en cours et que c’est à l’issu de cet examen qu’une décision, positive ou négative, d’admission en France, sera prise.
 
En ce week-end, dimanche 27  avril 2003, la pression auprès de la direction des Libertés publiques et des affaires juridiques, dépendante du ministère de l’Intérieur, DLPAJ doit se poursuivre afin d’aboutir à un issu favorable pour Béchir Ferchichi.

 


 

Un cybernaute dissident emprisonné a suspendu sa grève de la faim

 

 AFP, le 26.04.03 à 17h28

Un internaute dissident tunisien emprisonné, Zouhaïr Yahyaoui, a suspendu une grève de la faim après 21 jours d’un jeûne commencé le 28 mars dernier pour réclamer sa libération et des soins, apprend-on samedi auprès de son comité de soutien à Tunis.

 

« Zouhaïr était resté sans suivi médical pendant la dernière semaine de sa grève et a du cesser son jeûne à cause de violents maux d’estomac », a indiqué à l’AFP Souhyr Belhassen, coordinatrice du comité, formé essentiellement de journalistes.

 

Le 24 avril, le prisonnier a reçu la visite de sa mère et de la nourriture, mais « souffre toujours de conditions carcérales épouvantables en raison de l’encombrement et du harcèlement des gardiens de la prison », a affirmé Mme Belhassen. »Nous réclamons pour le moins son transfert dans un autre centre carcéral et l’examen de son pourvoi en cassation » introduit depuis son jugement en appel en juillet dernier, a ajouté Mme Belhassen, également dirigeante de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme.Zouhaïr

 

Yahyaoui, 35 ans, purge depuis juin 2002 une peine de deux ans de prison pour diffusion de « fausses nouvelles » sur internet.

 

Sur son site très critique à l’égard du pouvoir, le cybernaute avait été le premier à publier une lettre dénonçant le fonctionnement du système judicaire en Tunisie adressée au président de la République par son oncle, le magistrat Mokhtar Yahyaoui.Le 6 février dernier, des militants des droits de l’Homme avaient tenté un rassemblement devant sa prison à Borj El Amri (30 km de Tunis) pour réclamer la libération du cybernaute.

 

Les autorités tunisiennes ont annoncé également en février dernier des mesures pour l’amélioration des conditions carcérales suite à une enquête du Haut comité tunisien des droits de l’Homme.


Association Tunisienne des Jeunes Avocats
Palais de Justice de Tunis
Avenue Bab Benat, Tunis
Tél.: +216 71 563 360
 
Louanges au seul Allah,

 

Liste préliminaire des plaintes laissées de côté par le Parquet, en violation du droit d’ester en justice

 
Tunis, le 21/4/2003

 

Le Comité des Causes Justes a l’honneur de présenter la liste préliminaire des plaintes pénales, laissé de côté par le Parquet. Plaintes déposées contre des personnes influentes et protégées. Ce qui prive les citoyens de leur droit d’ester en justice et les avocats d’accomplir leur devoir.

 

 

(La liste est publiée sous forme de Tableau, avec, dans l’ordre, les rubriques suivantes:

Greffe du Tribunal de Première Instance de: …, Date de l’enrôlement de la plainte: …, N° d’enrôlement: …, Avocat(s) de l’accusation: …, L’Accusation: …, L’Accusé: …, L’objet de la plainte:…)

 

-Tunis,le 19/7/2000, N°: 2000/1008658, Me Néjib Chebbi et Me Abderraouf Ayadi, pour Sihem Ben Sédrine, contre: Le Chef de la Police Judiciare de La Manzah + Le Commissaire de Police + Toute autre personne que l’enquête dévoilera, pour: Violences aggravées

 

-Tunis, le 04/4/2001, N°: 2001/6013177, Me Abderraouf Ayadi, pour: Abdelkader Ben Khmaïes, contre: Le Commissaire de Police Taoufik Bououn + Toute autre personne que l’enquête dévoilera, pour: Violences aggravées

 

-Tunis, le 01/8/2001, N°: 2001/6031548, Me Ayachi Hammami, pour Mohamed Tahar Chaïeb, contre: Mondher Khfacha + Tunis Air, pour: Vol de passeport

 

-Tunis, le 15/11/2001, N°: 2001/6051488, Me Abderraouf Ayadi, pour Mehdi Khoudja (prisonnier), contre: Le Directeur de la Prison du 9 avril + Le gardien Zoubeir, pour: Violences aggravées

 

-Tunis, le 21/11/2001, N°: 60523573, Le Bâtonnier Béchir Essid et huit confrères, pour: Dr Sahbi Amri, contre: Le chef de la Région de Police des Manarat, pour: Violences aggravées

 

-Tunis, le 24/11/2001, N°: 140/P5, Me Mohamed Abbou, pour: Sadoq Jihannaoui et co-auteurs, contre: Abdelaziz Jridi, directeur du journal Al-Hadath, pour: Diffamation

 

-Kébili, le 28/3/2002, N°: 2002/1359, Me Ayadi, Me Hosni et Me Abbou, pour: Belgacem Ben R’houma, contre: Khaled Ghazouani, Chef de la Région de Police de Kébili, pour: Torture + Injures

 

-Tunis, le 27/4/2002, N°: 2002/7027270, Me Abderraouf Ayadi, pour: Lassaad Jouhri, contre: Le Commissaire de Police Waild Ben Lazreg, pour: Violences aggravées

 

-Tunis, le 4/2/2002, N°: 2002/7027274, Me Abdelwahab Matar et 7 autres confrères, pour: Lassasd Jouhri, contre: Tout agent des forces de sécurité que l’enquête dévoilera, pour: Atteinte à la liberté individuelle + Injures + Menaces tombant sou le coup du code pénal

 

-Tunis, le 28/5/2002, N° 156/P5, Me Abderraouf Ayadi, pour: Sihem Ben Sedrine et Omar Mestiri, contre: Abdelaziz Jridi, Directeur du journal Al-Hadadh, pour: Diffamation + Diffusion de fausses nouvelles

 

-Tunis, le 13/6/2002, N°: 2002/7035634, Le Bâtonnier Béchir Essid et neuf confrères, pour: Me Abderraouf Ayadi, contre: Le Commissaire de Police Walid Ben Lazreg, pour: Violences aggravées + Atteinte à la liberté individuelle

 

-Tunis, le 23/6/2002, N°: 2002/7038967, Me Sahbani, pour: Un groupe d’avocats, contre: Me Dalila M’rad, pour: Injures/Diffamation

 

-Tunis, le 26/12/2002, N°: 2002/7061799, Le Conseil de l’Ordre National des Avocats, pour: Un groupe d’avocats, contre: Les Agents de Police: Zouheir Rdissi, Brahim Saïbi et toute autre personne que l’enquête dévoilera, pour: Violences aggravées + Enlévement et Détournement de destination + Détention illégale + Entrave à magistrat et Agression + Injures/Diffamation + …

 

Pour le Bureau de l’ATJA

Le Comité des Causes Justes

Me Mohamed Abbou

 

 

(Rapport préliminaire traduit de l’arabe, dans l’urgence, par A W Hani, sur la foi de l’e-original, transmis par Me Abbou depuis Tunis. Il va sans rappeler que seule la version originale, en arabe, (publiée par TUNISNEWS dans son numéro daté le 25 avril 2003, NDLR), fait foi.

 

Le traducteur, non juriste, a fait l’effort de trouver les termes juridiques les plus adéquat, le terme « Qadhf » en arabe a été traduit par « Injures/Diffamation », celui de « tahdid yatatallabou oqoubatan jinaiyya » par « menaces tombant sous le coup du ode pénal », celui de « tahouil an al wijha » par « enlèvement et détournement de destination », mais c’est approximatif et pas beau. Si quelqun trouve mieux, ça serait bien de communiquer les propositions à l’ATJA.

 

Ce rapport est très intéressant et il est dommage qu’il n’est pas publié en Français et en Anglais. Il démontre bien que les avocats ont accompli leur devoir et que si la justice tunisienne traîne, les victimes et leurs conseils seront, alors, fondés à saisir la justice internationale.

  1. W. Hani)


 

Camouflet pour l’Ambassadeur Négationniste Mansour, quelques jours après ses attaques contre l’Experte indépendante et l’Ambassadeur suisse

 

« La Commission Proroge le Mandat de la Représente Spéciale pour la Question des Défenseurs des Droits de l’Homme et Invite Instamment les Gouvernements à Engager un Dialogue Constructif avec elle Concernant le Suivi de ses Recommandations… »

 

On ne peut être plus clair Monsieur l’Ambassadeur…

 

 

Commission des droits de l’homme, 59ème session
Palais des Nations à Genève, 24 avril 2003, Après-midi

 

Par une résolution sur les défenseurs des droits de l’homme (E/CN.4/2003/L.87), adoptée sans vote, la Commission décide de proroger de trois ans le mandat de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des défenseurs des droits de l’homme et prie la Représentante spéciale de continuer de faire rapport à l’Assemblée générale et à la Commission sur ses activités, conformément à son mandat.

 

Elle condamne toutes les violations des droits de l’homme commises à l’encontre des personnes qui s’emploient à promouvoir et défendre les droits de l’homme et les libertés fondamentales dans le monde entier, et engage les États à prendre toutes les mesures appropriées, conformément à la Déclaration et à tous les autres instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme, en vue de faire cesser ces violations.

 

Elle demande aussi à tous les États de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des défenseurs des droits de l’homme et invite instamment tous les gouvernements à coopérer avec la Représentante spéciale, à l’aider dans l’accomplissement de sa tâche et à lui fournir, sur sa demande, toutes les informations nécessaires à l’exécution de son mandat.

 

La Commission des droits de l’homme, demande aux gouvernements d’envisager sérieusement d’acquiescer aux demandes de la Représentante spéciale de se rendre dans leur pays et les invite instamment à engager un dialogue constructif avec elle concernant le suivi de ses recommandations, de sorte qu’elle puisse s’acquitter encore plus efficacement de son mandat et exhorte les gouvernements qui n’ont pas encore répondu aux communications qui leur ont été adressées par la Représentante spéciale à y répondre sans plus attendre.

 

Dans une résolution portant sur le rôle d’une bonne gouvernance dans la promotion des droits de l’homme (E/CN.4/2003/L.90), adoptée sans vote telle qu’amendée, la Commission convient qu’un système de gouvernement caractérisé par la transparence, la responsabilité, l’obligation de rendre compte de ses actes et la participation, capable de répondre aux besoins et aux aspirations de la population, constitue le fondement d’une bonne gouvernance, et qu’un tel fondement est la condition nécessaire de la promotion des droits de l’homme, y compris le droit au développement.

 

La Commission souligne, à cet égard, la nécessité de promouvoir des stratégies de coopération internationale pour le développement fondées sur le partenariat.

 

La Commission prie le Haut Commissaire aux droits de l’homme d’inviter à participer au séminaire les États, les institutions nationales de défense des droits de l’homme, les organes et organismes compétents des Nations Unies, les autres organismes internationaux compétents ainsi que les organisations non gouvernementales nationales et internationales intéressées, et d’établir une compilation des idées et pratiques dont il serait possible de s’inspirer, telles qu’elles se dégageront du séminaire.

 

(Source: M. Abdelwahab Al Hani d’après le Compte rendu hebdomadaire de la 59e session de la Commission des Droits de l’Homme: http://www.unhchr.ch) 


ندوات وأمسيات شعرية وآلاف العناوين في معرض تونس للكتاب

تونس – خدمة قدس برس
 
يعيش المشهد الثقافي التونسي هذه الأيام على وقع الدورة الحادية والعشرين لمعرض تونس الدولي للكتاب، التي تقام بين الرابع والعشرين من نيسان (أبريل) إلى الرابع من أيار (مايو) 2003. وتتنزّل هذه الدورة في إطار السنة الوطنية للكتاب، وعلى ضوء المستجدات على الساحتين الوطنية والدولية. ولأن هذه الدورة هي دورة استثنائية فقد شهدت تطورا ملحوظا على مستوى التنظيم، وارتفاع عدد الدول المشاركة، وعناوين الكتب المعروضة.

ويشارك في معرض تونس الدولي لهذه السنة 36 دولة من مختلف أنحاء العالم، منها المغرب والجزائر ومصر وسوريا والإمارات العربية والأردن ولبنان والمملكة العربية السعودية والسودان. أمّا الدول غير العربية فنجد إيران وفرنسا وألمانيا وإيطاليا وهولندا وكندا، فضلا عن عدد من دور النشر الإفريقية من زيمبابوي وغينيا ومالي ونيجيريا.

وتمثل المشاركة العربية في المعرض بنحو 360 دار نشر. أمّا فرنسا فتشارك لوحدها بـ240 دار نشر، وتحضر بقية البلدان في هذا المعرض الدولي من خلال 199 دار نشر. وقد تطور عدد دور النشر المشاركة من 716 دار نشر عام 2002 إلى 799 دارا سنة 2003. ووصل عدد العناوين المعروضة إلى 112680 عنوانا. وتأتي الآداب والفنون في مقدمة العناوين، ثم العلوم في المرتبة الثانية، فالعلوم الإنسانية في المرتبة الثالثة.

ويتضمن البرنامج التنشيطي للمعرض عدة فعاليات ثقافية، منها الندوات الفكرية الدولية، التي سيشارك فيها عدد كبير من المفكرين والكتاب من تونس والبلاد العربية والدول الأوروبية. وفي البرنامج أيضا ورشات خاصة بالشباب والأطفال، وفقرات تهدف إلى الترغيب في المطالعة، وترسيخ تقاليد القراءة.

(المصدر: وكالة قدس برس إنترناشيونال بتاريخ 25 أفريل 2003)

 

 
FLASH INFOS
 
 

Interdiction d’importation des volailles de la Belgique


Les autorités portuaires de la Tunisie viennent de recevoir des instructions en vue d’interdire jusqu’à nouvel ordre, l’importation des volailles et de tous les produits y afférents en provenance de la Belgique. Cette mesure vise à éviter la contamination par la maladie de l’influenza de la volaille propagé en Belgique.
 
(Source : Assabah du 26 avril 2003, d’après le portail Babelweb)
 

Transport : Electrification de la ligne de la banlieue-sud de la capitale


L’électrification de la ligne de la banlieue-sud de la capitale démarrera au cours du l0ème Plan (2002-2006). Ce projet contribuera à l’amélioration de la qualité des services du transport ferroviaire, en permettant de réduire la durée du parcours et de garantir les meilleures conditions de sécurité et de confort pour plus de 25 millions de voyageurs utilisant le train, à raison de 42 mille voyages par an sur la ligne Tunis-Borj Cedria.
 
(Source : Le Temps du 26 avril 2003, d’après le portail Babelweb)
 

Des points Ecolef à travers tout le territoire


L’Anpe (Agence nationale de protection de l’environnement) se propose au cours du Xème Plan (2002-2006) d’implanter des points Ecolef à travers tout le pays de manière à disposer au moins d’un point Ecolef par commune. De même, l’Anpe s’attelle actuellement en collaboration avec le FNE 21-21 à doter dans un proche avenir les collecteurs des déchets d’emballage de structures organisées en micro-entreprises.
 
(Source : La Presse du 26 avril 2003, d’après le portail Babelweb)
 

Le chiffre du jour : 17.100


En 2002, la Tunlsie a exporté 17.100 tonnes de poissons,pour une valeur de 135 MD contre respectivement 15,314 tonnes et 126,4 MD en 2001, soit un accroissement de 1788 tonnes au niveau des quantités et 8800 MD en valeur.
 
(Source : Le Quotidien du 26 avril 2003, d’après le portail Babelweb)
 

Notation de 7 banques tunisiennnes


L’agence de notation « Moody’s investors Service» a décidé de promouvoir la notation de sept banques tunisiennes au grade de «Baa2» avec perspective stable, après celui de «Bat », en raison de la stabilité de l’économie tunisienne et de sa résistance aux chocs extérieurs. Ces banques sont: Amen Bank, ATB, Banque de Tunisie, Banque du Sud, BIAT STB et UBCI.
 
(Source : Le Quotidien du 26 avril 2003, d’après le portail Babelweb)
 

Préparatifs du 24ème Congrès de l’UGET


 
Les préparatifs du 24ème Congrès de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie vont bon train. Ainsi, la semaine dernière, pas moins de cinq élections des structures de base ont eu lieu dans plusieurs universités à l’intérieur du pays : Sfax, Nabeul, Mahdia etc. Quelques tensions et plaintes ont été remarquées par ailleurs dans certaines institutions universitaires où les représentants de l’UGET n’ont pu accomplir leur mission dans les meilleures conditions.
 
(Source : Réalités du 24 avril 2003)
 

Interdiction d’un rassemblement des avocats


 
Près de 200 avocats, selon des témoignages sur place, se sont rassemblés lundi 21 avril au Palais de la Justice à l’avenue Bab Bnet à Tunis et entendaient manifester pour des revendications d’ordre professionnel.

Conduits par le bâtonnier Me Béchir Essid, ils voulaient se rendre devant le ministère de la Justice et de Droits de l’Homme pour manifester leurs doléances et réclamer l’élargissement du champ d’action des avocats, l’immunité des avocats et de leurs cabinets, l’unification des voies d’accès à la profession et une couverture sanitaire.

Sans autorisation préalable octroyée par le ministère de l’Intérieur, la manifestation a été empêchée cependant par les forces de l’ordre.
 
(Source : Réalités du 24 avril 2003)
 

L’ancien expert-comptable de BATAM devant le Conseil de discipline

 
De source digne de foi, nous avons appris que l’ancien expert-comptable du groupe BATAM serait traduit bientôt devant le Conseil de discipline du Conseil de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie en raison de comptes du groupe présentés en retard et non consolidés comme l’y oblige la loi. Il serait donc jugé devant ses pairs…, peut-être dans un premier temps !
 
(Source : Réalités du 24 avril 2003)
 


 

Maghreb: une réunion de « haut niveau » prévue en juin

Associated Press, le 25 avril 2003 à 18h48

TUNIS (AP) – Une réunion de « haut niveau » est en cours de préparation au niveau de l’Union du Maghreb arabe (UMA), a annoncé vendredi son secrétaire général, Habib Boularès.

Les dirigeants des pays de la région sont en contact en vue de s’entendre sur la date de cette réunion qui devrait avoir lieu en juin prochain, a confié M. Boularès à l’Associated Press, en marge du forum sur « l’avenir du monde arabe » qui vient de se dérouler à Tunis.

Il n’a pas précisé si elle se tiendra au niveau des chefs d’Etat ou des ministres des affaires étrangères.

Prévue initialement en février dernier, cette rencontre a été reportée en raison de la guerre en Irak.

Lors du forum de Tunis, M. Boularès a plaidé pour une politique à « géométrie variable » au sein de l’UMA, à l’instar de l’Union européenne, pour surmonter les divergences qui peuvent survenir entre certains de ses membres.

« Des désaccords opposent souvent les Etats membres de l’UE, comme c’est le cas en ce qui concerne l’adhésion à l’euro ou à l’espace Shengen, pourtant l’Union européenne avance et s’élargit », a-t-il fait observer.

Créée en 1989 par l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, l’UMA a vu son processus d’intégration entravé notamment par le différend opposant Rabat et Alger au sujet du problème du Sahara Occidental. Annexée par le Maroc en 1975, cette ancienne colonie espagnole est également revendiquée par le front Polisario, soutenu par l’Algérie.

Selon M. Boularès, « le Maghreb a devant lui une chance historique de s’affirmer » dans le contexte de l’après-guerre d’Irak.

« Si les Etats donnaient à ses structures l’impulsion nécessaire, l’UMA peut faire très vite des pas décisifs non seulement vers l’intégration, mais également vers la consolidation de ses rapports avec l’Union européenne et l’Afrique subsaharienne », a-t-il fait valoir.

Il a mis en garde contre le risque de voir l’ensemble maghrébin « se trouver inévitablement entraîner par les tourbillons que va connaître le Moyen-Orient », s’il venait à « manquer cette occasion ».

 


 Les Résultats de l’année 2002 et les perspectives de la Compagnie aérienne « Tunisair » pour les années à venir

25/4/2003– La direction générale de Tunisair a rendu publique, vendredi, les précisions qui suivent au sujet des résultats de la société pour l’année 2002 et ses perspectives pour les années à venir:

I/ Les résultats

Les résultats de l’année 2002 se caractérisent, par rapport à ceux de 2001, par :

1/ Une baisse des recettes dans le transport de 23 Millions de Dinars (MD) ce qui représente 3,5%, pour la première fois dans l’histoire de Tunisair, et ce malgré l’augmentation des tarifs.

Cette régression est due à la baisse du trafic suite aux événements du 11 septembre 2001 et principalement concernant les vols non réguliers (-17% en termes de nombre de passagers et -9% en termes de recettes).

2/ l’augmentation des charges d’assurance suite aux événements qu’a connus le secteur, et ce malgré la garantie de l’Etat couvrant les risques de guerre et risques similaires.

3/ acquisition d’un nouvel appareil de type A320 au mois de juin 2002, financé par un crédit extérieur garanti par l’Etat.

4/ baisse dans les produits d’exploitation (assistance au sol, ventes à bord …) de 24 MD ce qui représente une baisse de 3,5%.

La baisse des recettes a été atténuée par l’amélioration de la parité de l’euro, qui représente la principale monnaie d’encaissement. L’impact de l’amélioration du taux de change de
l’Euro se chiffre à + de 12MD.

5/ enregistrement de recettes exceptionnelles et non liées à l’activité principale de la compagnie provenant de :

  • vente d’un avion de type airbus A300B4 pour un montant de 6,1 MD .
  • cession d’une partie de la participation de Tunisair dans le capital de l’UIB d’une plus value représentant 15,5 MD.
  • location de 2 avions de type B737/200.

6/ diminution des charges d’exploitation de 22 MD soit 3% et des charges non liées à l’exploitation de 14 MD et ce suite à la baisse des charges carburant (quantité et prix) et le taux de change du dollar, principale monnaie de paiement.

7/ stagnation du résultat d’exploitation au même niveau de 2001 (42,9 MD contre 41,2 MD).
Ainsi les recettes exceptionnelles, citées précédemment, ont participé dans la diminution du résultat net d’exploitation pour atteindre un résultat net de 31 MD contre 59,6 MD en 2001 et 70 MD prévisionnel en 2002. Ce qui a induit une diminution de la perte de 28,6 MD soit 48% en comparaison avec l’année 2001.

II/ les perspectives

L’année 2003 constitue une étape importante dans l’histoire de la Compagnie. En effet, elle a connu la mise en place du programme de restructuration de la société pour sa mise à niveau et l’amélioration de sa compétitivité.

Néanmoins, la conjoncture internationale actuelle et son impact sur le secteur du transport aérien, ont participé d’une façon considérable dans la baisse des indicateurs des activités de la compagnie par rapport aux prévisions :

  • diminution du nombre des passagers transportes durant le 1er trimestre 2003 de 9% par rapport aux réalisations 2002 et de 15% par rapport aux prévisions de 2003.
  • baisse du coefficient de remplissage de 3,2 points ce qui a affecté la rentabilité du réseau régulier.
  • diminution des recettes au transport de 12% par rapport aux prévisions.

L’année 2003 demeurera affectée par la situation géopolitique, du tourisme et du transport aérien, notamment, le programme de l’été, qui constitue l’apogée de l’activité ce qui nous pousse à prendre les mesures appropriées et rigoureuses pour minimiser les effets négatifs.

Par ailleurs, le programme de restructuration de la Compagnie restera le cadre exemplaire pour l’amélioration des résultats et le retour à l’équilibre financier durant les années 2004 et 2005.

 

(Source : www.infotunisie.com, le 25 avril 2003 )

 

Commentaire de TUNISNEWS :

Il est intéressant de relever que ces précisions, rendues publiques par la direction générale de Tunisair le vendredi 25 avril 2003, sont publiées juste 24 heures après que la lettre d’information « Maghreb Confidentiel » éditée à Paris ait donné l’information suivante (voir aussi TUNISNEWS du 25 avril 2003) dans son numéro 600 du 24/04/2003 :

 

Tunisair privatisée ?
Après avoir annoncé un déficit de 120 millions d’euros et la privatisation possible de Tunisair, qui pourrait être cédée à Karthago Airlines de Belhassen Trabelsi (voir ci-contre), le pouvoir fait marche arrière.
Le président Ben Ali a dû « monter au créneau » pour réaffirmer le maintien du statut public de la compagnie aérienne et son patron, Rafaa Dkhil, a révisé à la baisse le déficit, à 50 millions d’euros, et a promis une nouvelle réduction, à 21 millions d’euros, en 2003.
Craignant une ouverture du capital au privé, les syndicats ont toutefois accepté le licenciement d’un millier d’employés de la compagnie.
Un audit est à présent engagé pour abandonner les métiers non rentables et conclure une alliance avec une grande compagnie internationale. Air France par exemple?.


Les conditions d’internationalisation de l’entreprise tunisienne

25/4/2003– « La nouvelle donne de la globalisation, quelle stratégie pour les entreprises tunisiennes ?  » est le thème du 5ème forum international de la revue « l’Economiste
Maghrébin » qui s’est tenu à Tunis, avec la participation de plusieurs responsables d’institutions et d’entreprises tant nationales qu’internationales.

Cette rencontre vise à débattre du redéploiement des entreprises tunisiennes sur l’international, des moyens de mettre à profit les opportunités qu’offre l’adhésion à la zone de libre-échange euroméditerranéenne et des mécanismes à mettre en place en vue de
renforcer la présence des entreprises tunisiennes sur le marché exterieur.

M. Moncef Ben Abdallah, ministre de l’Industrie et de l’Energie, a souligné dans l’allocution qu’il a prononcée, à cette occasion, que le nouveau contexte économique confirme le besoin pour l’entreprise industrielle en tant que telle de se mettre au niveau des exigences
de la compétition internationale.

Rappelant les étapes franchies par la Tunisie sur la voie de l’intégration à l’économie mondiale, il a affirmé que l’économie tunisienne a pu diversifier sa base, la productivité globale des facteurs de production contribuant désormais à hauteur de 36% à la
croissance.

Toutefois, a-t-il dit, l’internationalisation de l’entreprise requiert, outre les conditions économiques générales un appareil économique et industriel intrinséquement performant.
Afin de concrétiser ces objectifs, a declaré M. Ben Abdallah, il est prévu notamment dans le cadre du 10ème plan (2002-2006), d’inciter les entreprises tunisiennes à instaurer des relations en réseaux en vue de créer un ensemble d’activités étroitement liées par
une utilisation optimale des intrants, de la technologie, des circuits de distribution et des qualifications disponibles et d’encourager les opérateurs tunisiens à s’établir directement sur les marchés extérieurs, et rechercher des partenariats à la faveur de l’ouverture du marché tunisien à la concurrence étrangère.

De même, a-t-il dit, dans ce cadre, il s’agit de diversifier les sources de l’Investissement Direct Etranger, de renforcer la présence de l’entreprise tunisienne à l’étranger, de consolider le partenariat et la complémentarité en matière de production et de commercialisation.

L’internationalisation de l’entreprise tunisienne, a-t-il encore affirmé, doit s’inscrire dans le prolongement d’un repositionnement stratégique de l’industrie nationale au profit des industries à forte valeur ajoutée, tel que le secteur des industries électriques et électroniques et qui sera conforté avec le Programme de Modernisation Industrielle (PMI) qui s’étalera sur la période 2003-2008 et touchera les axes principaux du développement de l’entreprise.

(Source : www.infotunisie.com, le 25 avril 2003 )


L’Agence américaine Moody’s relève les notes attribuées à la Tunisie

26/4/2003– L’Agence de notation américaine Moody’s vient de réviser à la hausse les notes qu’elle attribue à la Tunisie.

La notation des émissions obligataires en monnaies étrangères émises par la Tunisie et la Banque centrale de Tunisie passe ainsi de BAA3 à BAA2. L’Agence relève également le plafond des obligations et des dépôts du pays de respectivement BAA3 et BA1 à BAA2, signe d’une bonne santé financière.

L’Agence indique que les nouvelles notations reflètent « la stabilité économique de la Tunisie ainsi que sa capacité de résistance aux chocs extérieurs ».

La Tunisie a réalisé une croissance moyenne au dessus de 5% au cours des dix dernières années en dépit de la volatilité de la production agricole et de quatre années de sécheresse successive.

Ces résultats, fait remarquer l’Agence, sont dus à l’accroissement de l’investissement, à la progression continue des exportations et aux performances réalisées dans le secteur touristique.

Evoquant les perspectives d’avenir, l’Agence indique que l’économie tunisienne devrait réaliser, d’ici 2006, une croissance moyenne de 6% afin de pouvoir absorber les nouvelles demandes d’emploi parmi les jeunes. A cet égard, Moody’s estime « positives la croissance moyenne annuelle des exportations de 10,7% durant les dix dernières années, leur diversification croissante et les fermes liens entre la Tunisie et l’Union Europeenne ».

Moody’s qui a son siège à New York et des Bureaux dans 18 pays est considérée comme l’une des plus importantes agences de notation opérant sur le marché global. Elle accorde des notes souveraines à près d’une centaine de pays dont elle apprécie ainsi la situation
économique et la solvabilité financière.

(Source : www.infotunisie.com, le 26 avril 2003 )


 

Remise du titre de Docteur Honoris Causa au professeur italien Marco Pacetti

26/4/2003– L’Université du 7 novembre à Carthage a décerné, samedi, le Doctorat Honoris Causa au professeur italien Marco Pacetti, recteur de l’Université d’Ancona (actuellement
université polytechnique des marchés) qui a eu l’honneur de remettre au Président Zine El Abidine Ben Ali, le 4 décembre 1997, le titre de Docteur Honoris Causa.

La remise du diplôme du Doctorat Honoris Causa et de la médaille de l’Universite du 7 novembre à Carthage au Professeur Marco Pacetti s’est déroulée au cours d’une cérémonie organisée samedi matin à l’Ecole polytechnique de Tunis, en présence de M. Sadok Chaâbane, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, des Recteurs des universités tunisiennes et de personnalités italiennes.

Ce chercheur et universitaire italien a été honoré pour sa grande compétence et ses contributions attestées dans le domaine de la science et de la connaissance.

A l’occasion de cet hommage, M. Marco Pacetti a donné une conférence intitulée « L’université face à la mondialisation »dans laquelle il a indiqué que pour avancer dans le domaine du savoir et de la mondialisation, l’université doit se structurer en une véritable « entreprise du savoir », au service de la valorisation du capital humain et de la promotion d’un progrès économique et technologique bénéfique.

A noter que M. Marco Pacetti est titulaire de l’Ordre national du Mérite première catégorie au titre de l’éducation et de l’enseignement remis par le Président Ben Ali en 1998.

(Source : www.infotunisie.com, le 26 avril 2003 )


Démarrage de la conférence annuelle de la commission méditerranéenne

25/4/2003– Les travaux de la conférence annuelle de la commission méditerranéenne placée sous le thème  »financement de projets d’investissement du secteur privé dans les pays tiers de la Méditerrané » ont démarré à Tunis, sous la présidence de M. Mohsen Laroui, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme, du Commerce et de l’Artisanat chargé du commerce, et se poursuivront pendant deux jours.

M. Laroui a souligné, à cette occasion, l’importance des relations de partenariat et de coopération existant entre la Tunisie et les pays de l’Union Européenne qui sont affirmées par les accords de coopération économique, sectorielle et financière liant les deux parties, indiquant que les investissements directs étrangers (IDE) dans la région méditerranéenne sont en déca des attentes.

Le secrétaire d’Etat a précisé que la part des pays méditerranéens en matière de flux global d’IDE est passée de 1,7 % en 1992 à 0,7 % en 2000, les partenaires méditerranéens ayant attiré, en 2000, près de 8 milliards de dollars de flux d’IDE.

Il a ajouté que le secteur privé est appelé à multiplier ses efforts pour gagner les défis de la concurrence internationale, à élargir sa base productive et à contribuer efficacement à la promotion de l’emploi et de l’exportation à travers l’exploitation des mécanismes disponibles, afin de renforcer les opportunités de coopération au sein de l’espace euro-méditerranéen.

Les travaux de la conférence se poursuivront jusqu’à samedi avec au programme de nombreuses interventions portant sur  »la présidence grecque de l’Union Européenne et les résultats du conseil de printemps sur le processus de Lisbonne »,  »la politique méditerranéenne de l’Union Européenne, bilan et perspectives du processus de Barcelone, » ainsi qu’une table ronde sur  »l’expérience tunisienne de financement des projets d’investissement ».

(Source : www.infotunisie.com, le 25 avril 2003 )


 

Analyse Hebdomadaire de la Bourse de Tunis

Semaine au 25 avril 2003.

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

%

Cours

%

Cours

Quantité

Volume

AMEN LEASE

12,46

12,000

Carte

-15,44

16,700

SOTETEL

50.957

2 026 048

AMS

7,09

4,080

STIP

-8,94

8,050

SFBT

40.849

1 915 981

STIL

6,50

1,310

STAR

-6,94

7,380

SOTRAPIL

47.066

740 523

ICF

5,65

37,000

STEQ

-5,81

6,480

SOMOCER

21.549

446 794

 

Après un rebond historique matérialisé par une série d’une vingtaine de hausses successives, qui ont porté l’indice de capitalisation – TUNINDEX – à un plus haut annuel au niveau des 1164 points, le marché a connu en milieu de cette semaine un retournement de tendance dans le sillage d’opérations de prise de bénéfices avant d’affermir, pendant les deux dernières séances, sa nouvelle tendance. Ceci dit, le TUNINDEX a ralenti sa progression et ce, en gagnant 0,39% à 1151,16 points. Toutefois, la convergence des indicateurs de physionomie dont le volume des échanges qui a totalisé 7,6MD (-33%), montre encore que le TUNINDEX garde sa résistance intermédiaire des 1180 points en ligne de mire. Ajoutons à cela que plus de 67% dudit volume d’échanges ait été enregistré dans le vert. Côté actualité, la communication qui a touché principalement le bancaire et le chimique a eu un impact positif sur les lignes de ces deux secteurs.

Parmi les valeurs phares de la semaine, SOTETEL et SFBT ont pu affermir leurs rebonds enregistrés ces dernières semaines. En effet, SOTETEL qui a connu un turnover moyen journalier de plus de 10 mille titres, a gagné 5,15% à 40,420 DT, après avoir accoster au niveau de la barre symbolique des 38 DT. En parallèle, SFBT a progressé encore de 3,59% pour terminer vendredi au niveau des 47,840 et ce, pour 40.849 titres qui ont changé de mains tout au long de la semaine. Ainsi, les deux valeurs ont profité cette semaine de quelques opérations de prise de bénéfices pour affermir leurs marques à des niveaux de cours symbolique et ôter du coup une partie du caractère technique de leurs tendances. Dans le même registre, SOTRAPIL (47.849 titres) qui a initié son mouvement actuel suite à un signal émis par son management, a connu en milieu de la semaine un consensus au niveau des 15 DT avant de clôturer la semaine quasi-stable au niveau des 15,780 DT (-0,89%).

ALKIMIA (+1,39% à 36,500 DT : 138 titres) qui a réuni mardi les analystes financiers de la place avant la tenue de son Assemblée Générale Ordinaire, jeudi, a confirmé son statut parmi les sociétés les plus transparentes de la cote. En effet, la société a exposé, mardi, son plan d’investissement sur les cinq années à venir programmant de relever sa capacité nominale de production à 220 tonnes de STPP par an et ce, à l’horizon de l’année 2008, avant de le soumettre à l’approbation de son AGE. Il est à noter que la société compte affermir ses relations avec les géants du marché de détergents afin de rentabiliser au mieux ses investissements futurs qui prendront un aspect délocalisé par le biais de l’acquisition d’une usine en Algérie ainsi qu’une éventuelle implantation en Egypte. Par ailleurs, l’AGO a décidé la distribution d’un dividende de 2,500 DT par action au titre de l’exercice 2002 ainsi que l’attribution d’une action nouvelle gratuite pour 10 anciennes détenues.

Dans le bancaire, le bilan a été assez mitigé. BH qui a tenu jeudi son Assemblée Générale Ordinaire (voir notre rubrique ZOOM du 25/04/2003), a décidé le maintien du niveau de distribution par rapport à son nominal, soit un dividende de 0,600 DT par action, qui sera mis en paiement à compter du 9 mai 2003. Côté cours, BH a terminé la semaine sur une note de stabilité au niveau des 8 DT malgré le fait que le titre ait perdu 3,85% par rapport à la semaine dernière et ce, en corrélation avec le mouvement général du marché. Toujours dans le bancaire, l’annonce du franchissement du seuil des 5% à la hausse par la Société Civile et Immobilière dans le capital de la BIAT, dont l’objectif dans les 12 prochains mois est de demander sa nomination comme administrateur, est venue mettre en exergue l’intérêt particulier des institutionnels privés envers la BIAT. Il est à noter qu’à la fin du mois de février M. Mohamed Sadok DRISS a déclaré le même objectif suite au franchissement du même palier dans le capital de la BIAT. En parallèle, le titre est resté sur une très légère progression de 0,48% à 19,580 DT alors qu’un consensus a été déjà établi au niveau des 19,500 DT.

 

(Source : Tustex News N°:176, site web: http://www.tustex.com.tn )

 


DERNIERES STATISTIQUES EN TUNISIE

 

Tunisia: Population
Publication: EIUCP – EIU Viewswire
Source: FAC – Factiva Select
Apr 25 10:00

 

Section: Economy

COUNTRY BACKGROUND

FROM THE ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT

Population growth is slowing

Population growth rates fell from 3% in 1966 to around 1.2% in 2001, a rate well below that of most developing countries. Falling birth rates are the result of better living standards and higher levels of education; improved health; the promotion of women’s rights, which has raised the average age of marriage; the entrance of more women into the workforce; and the remarkable success of intensive national birth- control programmes since the creation of the Office national de la famille et de la population in 1966, the first such national organisation in the Arab world.

Population breakdown by age (mid-year)
 (%, unless otherwise indicated)
 Age                            1996      1997      1998      1999
 0-4                            10.2       9.8       9.4       9.0
 5-14                           23.0      22.6      22.3      21.9
 15-59                          58.2      58.9      59.4      60.1
 60                              9.0       8.7       8.9       9.0
 Total                      100.0(a)     100.0     100.0     100.0
 Total ('000)                  9,089     9,214     9,333     9,456
 (a) Total does not sum due to rounding.
 Source: Institut national de la statistique (INS).

 

A sharper than expected fall in birth rates (from 23 per 1,000 in 1994 to 17 per 1,000 in 2000) and in the average number of children per woman (from 2.9 in 1994 to 2.1 in 2000) have caused the government to revise downwards its projection of population in 2030 from 13.7m to 11.8m. The reduction has worried government planners, who fear that the trend might accelerate, and there has been a call for a relaxation of its birth- control policies. After rising steadily to 70.5% in 1999, the rate of contraception use by women of child-bearing age fell back to 65.5% in 2000.

Regional population distribution, 2001
 Governorate                              Population
                                           ('000)(a)
 Tunis                                           932
 Ariana                                          373
 Ben Arous                                       457
 Manouba                                         321
 Total Greater Tunis                           2,083
 Nabeul                                          642
 Zaghouan                                        156
 Bizerte                                         523
 Total north-east                              1,320
 Beja                                            319
 Jendouba                                        428
 Le Kef                                          281
 Siliana                                         257
 Total north-west                              1,284
 Kairouan                                        567
 Kasserine                                       421
 Sidi Bouzid                                     402
 Total centre-west                             1,390
 Sousse                                          501
 Monastir                                        421
 Mahdia                                          372
 Sfax                                            821
 Total centre-east                             2,115
 Gafsa                                           331
 Tozeur                                           97
 Kebili                                          143
 Total south-west                                571
 Gabes                                           335
 Medenine                                        427
 Tataouine                                       149
 Total south-east                                911
 Total                                         9,674
 (a) Regional totals may not sum due to rounding.
 Source: Institut national de la statistique (INS).

The population is still young compared with developed countries, although it is getting older: 30% of the population was under 15 years old in 2000, compared with 37% in 1990. Life expectancy was 72.2 years in 2000, compared with 70 years in 1990 and 55 years in 1970 (life expectancy in Egypt is around 65 years; in Morocco it is around 68 years). There were 2m households in 2000, compared with 1.5m in 1990, implying a fall in the average household size to 4.8 persons from 5.3.

The population is becoming increasingly concentrated along the eastern littoral, with 43% living in Tunis or along the mid-east and north-east coast. There is a drift from country to town: town dwellers made up 63% of the total in 2000 compared with 60% in 1990. Since 1984 around 86 new towns have been designated. The 1994 census counted around 610,000 Tunisians resident abroad, but this number has probably risen to 700,000 in 2002, including 30,000 students. Some 590,000 (84%) were in Europe, and of these 440,000 (63%) were in France, 63,000 in Italy and 42,000 in Germany. Around 90,000 were in other Arab countries, 44,000 of them in Libya and 16,000 in Saudi Arabia.

SOURCE: Country Profile

(C) 2003 The Economist Intelligence Unit Ltd.


حتى نمنع الغزو الصومالي لتونس 

بقلم: الأستاذ محمد عبوّ

 

كنا نشرنا على الانترنيت أن أحد أعوان الأمن وهو ناظر أمن بالغ في تعنيف المواطنين أمام قصر العدالة و أننا اشتكيناه إلى السيد نائب وكيل الجمهورية الذي وعدنا بعمل اللازم دون أن يفي بوعده.

 

وها هو نفس العون يكررّ فعلته يوم الجمعة 18 / 4 / 2003 إذ اقتـاد امرأة بكلّ وحشيّة لمركز شرطـــة قصـر « العدالة  » و بمجرّد وصوله أغلق الباب و انطلقت أصوات الصفع و صراخ المرأة و بعد أن أتمّ جريمته خرج من المركز يصرخ في وجوه المواطنين الذين اجتمعوا لمتابعة هذه العينة من إنجازات السابع من نوفمبر فاعترضته محامية عبرّت عن احتجاجها فهمّ بدفعها حتى أعلمته بأنها محامية فقال لها باستهزاء و تعال  » قدامك وكيل الجمهورية أطلعلوا »!!

 

هذا العون المجرم لو قام القضاء بدوره إزائه لما كان في سلك الأمن يستغلّ خصائص وظيفته لتعنيف المواطنين دون أي موجب قانوني وهو متيقن أنه لن يعاقب . و كيف يتصورّ أنه سيعاقب و القضاء يخشى البوليس و المحامون وغيرهم يعنفون في المحكمة و خارجها دون أن يتمكن القضاء من القيام بواجبه في فتح بحث في الموضوع و محاكمة المعتدين .

 

يجب أن يعلم ساستنا أن هذه الانتهاكات تجعل 99.46 % من المواطنين ينقمون على نظامهم و يكنون له حقدا شديدا لأنه و إن كانت التجاوزات تحصل في أعرق الديمقراطيات فإنها في بلادنا تكتسي صبغة  » سياسة دولة  » إذ أن السلطة القائمة تعطي التعليمات أحيانا بالاعتداء بالعنف و التعذيب أو تغض الطرف عنـها أحيانا و في معظم الحالات تحمي موظفيها و تعرقل تطبيق القانون .

 

فنظامنا لا يعوّل للبقاء على مشروع طموح و إنما لسوء حظه و حظنا لا يعولّ لبقائه إلاّ على القمع الخارج عن القانون لترهيب المواطنين ، في حين أن القمع لم ينجح في أقوى الدكتاتوريات و لن ينجح أبدا في تونس لأن لدينا أناس ملّوا المظالم و السكوت عنها و ملّوا انتهاكات الحقوق و سلب الأموال و ملّوا الفساد الإداري و عدم استقلال القضاء و ملّوا الإهانات المتكررّة و ملّوا نتائج الانتخابات و الاستفتاءات و كذب وسائل الإعلام .

 

 فلا ينبغي أن يتصورّ من في السلطة أن الحقد لا يوجد إلاّ في قلوب البعض من النخب بل هو عام لدى معظم المواطنين و لا يظنن سكوت الشعب عن الظلم و نسب التصويت الكارثية رضاءا بالواقع ، فصدّام حسين صوت له 100 %  من الشعب العراقي و بمجردّ سقوطه شبع شتما و سبّـا و أسقطت تماثيله و مزقت صوره و تخلى أقرب الناس عنه و كانت نتيجة الدكتاتورية خيانات وفساد و قبول ظرفي لاحتلال الأجنبيّ .

 

يجب على الجميع أن يفهموا أن كبت الحريات و انتهاك الحقوق و التعامل مع المحامين و المدافعين عن حقوق الإنسان بالصفع و اللكم و المحاصرة و المضايقة و التدخل في أحكام القضاء و تلفيق التهم لإقناع الأجنبي بوجود إرهاب يستحق المقاومة لدينا كلها سلوكات تجعل المتسببين فيها و الساكتين عنها في وضع لا يسمح لهم بالحديث عن الوطنية ، فالوطنية حبّ الخير للبلاد و لمواطنيها و القيام بما يجب لإزدهارها و تقدّمها لا حماية المجرمين و ذلّ المواطنين والتعامل بالقمع مع الأصوات المعارضة التي تريد أن تبني تونس الرقيّ و الكرامة و سيادة القانون . فالقمع لا يجلب الاحترام للدولة و الدولة التي تعولّ على بعض أعوانها الذين حولتهم من رجال قانون إلى  » باندية  » لا يمكن أن تكون لها هيبة مثلها مثل عصابات المافيا ترهب و تقمع و لكنها تبقى دائما عصابات إجرامية حقيرة .

 

يجب علينا أن نناضل ما استطعنا و بكافة الطرق السلمية لإخضاع الحاكم للقانون و يجب علينا أن نستفيد من النكبة التي حصلت لإخواننا في العراق و أن نقول للنظام القائم أنه مخطئ وهو مازال على عرشه حتى لا ننعت بالمنافقين كما نعت بعض إخواننا العراقيين و يجب علينا أن نناضل من أجل وطننا لفرض الديمقراطية حتى لا تغزونا السينغال أو ربما الصومال بعد ثلاثين أو أربعين سنة بدعوى إقامة الديمقراطية لدينا فلا نجد للدفاع عن الوطن إلاّ خائنا أو انتهازيا أو مواطنا أذلّه القمع ./. 

 

تونس في 21 / 4 / 2003

 


جمــيــل عــــربــــه

شعر: ت تونسي

 

 

إستــبشروا  و هلـّـلوا لقــيامـــــه

أنـّــه أبــو البلاء بل الشـّرّ عينــه

جـهـول أبـو جهل أزاح متـعـلـّما

خنعـوا لـه رئيـسا بل صانع تحوّ ل 

فطغـى و إستبــــلـــس مسـتـكـبــرا 

جميل جمال بل زينة العـــــــرب

كتب و مجلــّدات صـور و ر سوم

ما هكذا تـرفع منــزلــة طاغـية

أ يستوي عـدل صاحب محمــّــد

أ يعــقل تحليل ما حرّم ربـّنــــــا

أم العمــل علــى نشر الـفـواحــش

سـلــوكات مدنيــّــة متــقـدّ مــة

تـفـسـّـخ, زنـدقــة و تـبــــــرّج 

زور, نفاق, رشـوة و إرتـشــــاء

أبو نــواس إتــّخـذ الـشـّـارع خـمــّارة

أمــر الله أن يذكــر فيها إسمــه  

قعـدت زبانـيـته كــلّ مــرصــد

لا يـبخلون البتـّـة على إلاهـــهم

حــامي الحمى والـدّين جمـــيل

حكــمــة حكيـــم متــبـصـّــر تجـــاه

و إبـتــاع مـيــول فئــة تــوسّمــوا

ولـمّا قضي أمــر الـدّيــن تولـّـى

لا عـجـب لصنيـــعه بل الغــرابــة

أ يـطمــعــون بحــرّيــّة من عـابــديــن

متى إستعبــدتم النــّاس وقــد ولدتهم

صـاحبكم يمشي مكـبـّا على وجـهـه

الفـاروق يحــمـّـل نفسه ظـــلــم

وآدمـيـّـون في عـهـد صـاحـبـكـم

الفــاروق يتـفـقـّــد الـــرّعـيــّة

وآدمـيـّـون في عـهـد صـاحـبـكـم

شـرّ البـريّــة والقــبــح  عـيــنه 

 

و خلعه العجــوز و ما أدركــــــــوا 
و المـنيـّة بأنفســــهم إشــتـــــــروا  
رد ّ إلى أرذل العمــر و قـد عـايــشـوا 

 وعــد بتغيــر و هــم إيّاه  صدّ قـــــــــوا

 فنســوا ربـّـهم والطـّاغوت ألــّهـوا  

 وصفــوه  و مـدائـح لــــــه وزنــوا 

و بعدل عــمــر عمــله شـبــّهــوا     
بل بتشبــيهـهم , الفاروق شتموا 

بمظا لــــــم متجـبــّر و إن زيـّــنــوا 

و تحــريم الطـّـيّـبات و للفسق أيّــدوا؟ 

بـين الجمــاعــــة و لــها ســوّ قــوا؟

فزنا علىشعوب كثيرة فأبشـروا 
أزكـــى الأعــمال فـيــهــا تنافـســوا 

وشـهادة كـــــتمت إذا هـم دعـــــوا 

و*الأشقـياء* إلى بيوت الله تسلـّـلـوا 

كــثيــرا فأغــلقــوا الأبواب و مـنـعــوا 

 قراطــيس و أقــلامــا و ما إستطاعوا دوّنوا 

 بمعلــومة فإن تعـذ ّر عليهم إبـتـكـــــــــروا 

 العابـديــن غـــنـّوا لـه و أنــشــدوا 

 جمــاعــة بالــدّيــن قــد تســـتـّــــروا 

فــيه كــلّ خــيـر فســايــروا 

 نـاقضا لا ديــمقـراطـيـّة عندي  و لا تقــربــوا 

 في كلّ الـّـذين لـذلـك إستــغــربــوا 
للـزّيــنة و ممــّن النــّاس إستــعبدوا ؟
* أمــّهاتهم أحرارا؟* قول عمـر فتــدبّــروا 
والفيــصل ممّن بنور الله إهـتــدوا 
راحــلة إذا الـنـّــاس يومـا سئــــلــوا   
شرّدوا و سجنـوا و عـذ ّبـوا و قتلــوا 
وطبّـاخـة الحصى لـيـلا ألا تـذكـــــروا 
قطعــت أرزاقهــم وفصـلوا و جـوّعــوا
أراه كذلك وإن صورته *مكيجــوا*

 

 


 
Libre expression

 
Par : Mokhtar Yahyaoui

Je suis d’un pays ou la liberté d’expression est censurée. Seuls nos dirigeants sont autorisés à parler. Nous autres on doit répéter ce qu’ils disaient ou se taire a jamais.

Mon crayon ne veut pas m’aider, parfois quand je le prends j’ai l’impression qu’il devine mes intentions. Rebelle il n’a jamais voulus suivre mes bonnes intentions. J’ai pris la décision de le dénoncer aux autorités. Ainsi quand j’ai voulu commencer ma dénonciation par la droite il a viré de l’autre coté et me fait parler comme un étranger. Je ne veux pas être taxé de faire la répression de la liberté d’expression même pour un simple crayon sans assumer la responsabilité de ses idées.

Je me suis en vain astreint a lui lire les journaux responsables ou on maîtrise ce qu’on écrivait. Je voulais lui faire apprendre a distinguer les bonne vérités celles qu’on lit a la radio et qu’on cite aux journaux télévisés. Je voulais qu’il respecte notre numéro sacré, qu’il s’approprie nos mots clefs et qu’il s’aligne sur le parti de ceux qui font des gains par les discours et les dissertations que font leurs crayons.

Rien a faire mon crayon ne fera pas cette affaire, il n’a rien voulu comprendre ni a l’ère nouvelle ni a la république de demain. Il a raté une mission qui aurait pu être bien payé dans le discours du changement. Il n’y a que des idées sombres de répression, de torture, d’injustice, de prisons de dictature et de panne de constitution.

Seulement si je le laisserai dire tout ce qu’il voulait, il m’exposerait a tous ce qu’il dénonçait.

Alors je suis toujours pris, en manque de temps ou préoccupé d’un autre sujet. C’est la seule façon que j’ai trouvé pour le maîtriser et couper court a son élan. Je sais qu’il n’y a pas grand monde qui lit ce qu’il écrit mais mon problème est que ça peut tomber devant les jeans non indiqués qui peuvent se venger sur moi contre lui.

Je doute que cette prétention de dire la vérité qu’ont certains crayons n’est qu’un faut moyen de persuasion qu’ils utilisent quand ils manquent d’arguments. Parfois quand je lis ce qu’on écrit j’ai envie de vomir de leur hypocrisie surtout quand il s’agit de jeans importants. Car en Tunisie plus on est important plus on est convaincant, les propos d’un ministre ou d’un grand responsable ne sont pas sur le même étalon de mesure que celle d’un charlatan qui se prend pour un penseur indépendant, du moins c’est l’avis de la majorité des jeans. Ils aimes les costumes les métaphore la vois et le ton d’orateur ce qui prévaut : l’important c’est le décor.

La vérité est ce qui se fait et ceux qui font l’actualité sont ceux qui autorisent ce qui doit être publier et ce qui est diffusé est ce que tout le monde sait a force de le répéter par tous les moyens. Les jeans sont de nature innocent il ont tendance a croire a la sincérité de tous e qu’on leur racontait et ainsi tout le monde est content sans besoin de discussion.

Imaginez qu’on arrive un moment ou chacun peut écrire et publier tout ce qui lui plait! Même ceux qui n’ont aucune responsabilité qu’auront a dire d’autre que de tout critiquer pour se faire distinguer. On donnerait le spectacle d’un pays qui se chamaillait au lieu de travailler et on aura l’air de tourner en rond au lieu de tout concentrer sur la réalisation des objectif du énième plan el relever les défis du changement.

On n’aura plus des vérités claire auxquels tout le monde doit croire et les avis des responsables seront mis a discussion, imaginez un pays qui ne respecte plus la parole de ses dirigeants. Le public ne saura plus a quoi s’en tenir et qui croire et qui dit la vérité. N’importe qui va commencer a discuter et dire tout ce qu’il sait pour convaincre et étoffer ses idées sans parler de ceux qui en rajouteront pour faire sombrer le pays dans la zizanie. On finira par révéler tous nos secrets au monde entier et étaler notre linge sale devant les autre pays au bonheur de nos ennemis.

La vérité on doit la laisser tel qu’elle est et comme seuls nos responsables savent l’exposer même avec tout ce qu’elle peut comporter d’hypocrisie et d’idiotie cela valait mieux que de dévoiler la face cachée. Car si on va s’arrêter sur les détails et réveiller les démons qui s’y sont cachés on doit s’attendre à avoir des bombes qui vont exploser avec chaque discours et à chaque détour. Vous constater qu’on ne peut pas être contre la censure.

Nous avons maintenant deux genre d’information: la vérité que tout le monde connaît et que personne ne doit discuter le bien fondé et les fausses nouvelles que certains comme mon crayon font parfois circuler et qui ne peuvent être discuté qu’en secret parce qu’ils ne sont pas autorisés et ne peuvent jamais être publié sauf dans les liste d’information d’une certaine opposition qui n’a jamais eu de journal ou d’autorisation.

Malheureusement comme on est dans un pays qui ne s’est jamais distinguée par sa technologie on connaît un autre fléau qu’on appelle téléphone arabe qui consiste en cette singulière capacité a produire les rumeurs et a les faire circuler. La rumeur véhicule aussi une information qui ne peut pas être contrôlée par le gouvernement. En général il s’agit d’une information prématurée qui n’a pas encore été définitivement par un responsable pour être autorisée a circuler. Comme elle n’été pas soigné par les autorités comme toutes les autres vérités chacun peut la raconter a sa façon ce qui peut donner de multiples variante de versions et des ajouts et des amputation jusqu’à ce qu’elle une véritable fausse information. Alors les autorités se trouvent obligés d’intervenir pour la nier catégoriquement.

Parfois les précision des autorités au lieu de tuer le rumeur dans l’œuf le font exploser alors ils interviennent autrement et recherchent les responsables de leur diffusion pour les punir pour propagation de fausses rumeurs de nature a troubler l’ordre public.

L’ordre public est sacré dans les pays modernes et bien organisés. Chacun doit savoir parler et peut être tenu responsable de ce qu’il peut raconter. Il n’y a là aucune contradiction avec la liberté d’opinion. Chacun est libre de se faire sa propre idée a condition de la garder pour lui-même et de ne pas l’exprimer si elle est contraire a l’avis des autorités. Un bon citoyen quand on lui demande de parler doit savoir dire ce qu’on attend de lui et en général on le lui fait expliquer avant. Un bon citoyen est un citoyen content qui respecte les autorités, il n’a rien a critiquer et considère a leur juste valeurs les efforts du gouvernement, il peut venir applaudir les discours des responsables quand on a besoin de lui et doit les informer de tout comportement suspect a tout moment si non il n’a qu’a écouter la radio et voir la télévision nationale se sont les deux source officielle de la révélation.

En réalité il n’y a rien a écrire ni a raconter cela fait 50 ans on a les même responsables, les même objectifs et le même discours qui nous demande d’attendre la démocratie après le développement du pays. On a l’impression que ce pays a vieillit handicapé à force de le pousser à se développer sans résultat pour mériter la démocratie et sans voir rien a l’horizon ce qui peut augurer de la seule information qu’on attend.

Pardon…j’ai cassé mon crayon.

Yahyaoui Mokhtar
Tunis 25 Avril 2004

 
(Source : Forum Tunezine, le 25-04-2003 à 23h10 )


 

Les SPF du régime de Ben Ali

mercredi 23 avril 2003, par angelica

Aujourd’hui je regarde la liste des pseudonymes qui interviennent sur le forum Tunezine. Il est fréquenté et nourri par un certains nombre de personnes, fidèlement présentes, qui postent des informations, qui discutent, qui attirent et accueillent les nouveaux arrivants. Parfois, tout d’un coup, un nom disparaît, parfois il revient, parfois pas. Que deviennent ces personnes entre temps ? Nous les côtoyons tous, parfois même on commence à les traiter en amis, puis aucune nouvelle. Anonymes, il n’y a aucun moyen de retrouver une trace.

 

Parfois, l’un d’eux réapparaît par la force de la répression tunisienne : Ettounsi est devenu Zouhair Yahyaoui ; Chamseddine est devenu Sami Ben Gharbia. D’autres ont certainement disparu par peur ou par contrainte, sans que leur nom ne soit jamais connu par leurs amis d’opposition. Parfois une trace, parfois jamais, mais toujours le drame d’une vie qui ne peut pas se déployer normalement, des choix inexistants, et même à l’étranger, même en fuite, le bruit des bottes des poursuivants qui se fait toujours entendre derrière eux.

 

L’angoisse quotidienne que ce bruit les rattrappe… et encore la fuite. Une prison qui se construit autour de ces personnes toujours en fuite, empêchée d’avoir une vie, une famille, des amis, un travail, une maison et des voisins normaux.

 

Un nom qui disparaît du forum, et la question qui traîne sans que personne n’ose la formuler… que lui est-il arrivé ?

 

Une vie parfois faite de méfiances, d’ennemis, de se sentir espionnés par tous, de gens ordinaires qui deviennent les armes et les barreaux d’un régime dont ils ne savent rien, par manque de solidarité. L’indifférence et le manque de solidarité, fermer les yeux pour ne pas voir les souffrances des autres, trop dures à supporter, peuvent tuer. Voir oblige à agir : mais refuser de voir rend complice.

Tout laisser encore, et tenter plus loin. Et encore, un grain de sable peut gripper ces constructions fragiles, un rien peut faire remarquer ces exilés en fuite, ces personnes sans prison fixe, et un exilé en fuite ne peut pas se faire remarquer. Et le bruit des bottes se fait à nouveau entendre.

 

Une vie épuisante, à scier les barreaux d’une prison invisible mais pourtant bien présente, qui se reconstruit constamment autour de ces personnes, une prison qui se déplacera partout avec eux, isolés et exilés, sans prison fixe.

 

(Source : www.reveiltunisien.org)


DEBAT(s) TUNISIEN(s) SUR LE WEB :

Tunisie, réveille-toi tes enfants deviennent fous !

mercredi 23 avril 2003, par Ivan (Mourad)

A peine six mois après la « Chronique d’un statu quo annoncé » dans laquelle l’auteur, Ahmed Manaï, nous explique que le changement de régime ne peux se faire que par le haut, le RCD ou l’armée, l’idée fait son bonhomme de chemin et est aujourd’hui reprise autrement par Salah Karker.

 

Ahmed Manaï nous demande de provoquer, accompagner, encourager et soutenir les contestataires dans les rangs du pouvoir parce qu’ils sont les mieux placés, à l’intérieur même du système, pour assurer une transition démocratique paisible. Il nous supplie même, si c’est possible, de fertiliser un peu plus le terrain en recréant l’ambiance de la fin des années 1980, avec un mouvement islamiste insistant et agitant, qui pourrait accélérer une révolution de palais qu’il désire de tout cœur.

 

Qu’elle soit le fait des rangs du RCD ou de l’armée, peu importe, pour Ahmed Manaï la transition démocratique ne peut venir que d’une révolution de palais ou d’un colonel ou d’un général qui prendraient les devants, comme si le coup d’ةtat médical d’un certain 6-7 novembre 1987 avait assuré une transition démocratique en Tunisie ! On dirait qu’Ahmed Manaï fait une nouvelle adaptation d’un vieux slogan Mitterrandien des années 1980, « dormez bien les Tunisiens, le RCD veille ».

 

Aujourd’hui, c’est au tour de Salah Karker dans son texte « Les Tunisiens et la duperie politique » d’appeler la police et l’organe sécuritaire du régime de Ben Ali à jouer un rôle prépondérant et actif dans l’instauration de la démocratie en Tunisie.

 

Est-ce que Salah Karker a oublié que la police du régime se trouve au cœur du système, omnipotente, omniprésente, et qu’elle est dirigée directement depuis Carthage ? Est-ce que Salah Karker a oublié que celui des policiers qui accepte d’effectuer cette sale besogne de transition « démocrate », que l’opposition actuelle est dans l’incapacité de réaliser, ne peut être le petit policier de la circulation mais plutôt un policier pourri à la moelle tortionnaire, voleur, violeur et pédophile du ministère de l’intérieur ?

 

Toutefois, si c’est l’organisation extrême du secteur sécuritaire et son omniprésence dans le pays qui font de lui un sauveur potentiel alors je pense que ce dernier ne fait pas le poids devant le RCD et ses 2.5 millions d’adhérents, pourquoi pas alors chercher une transition démocratique dans l’organe du RCD ? Enfin, s’il y a vraiment un organe sans vertus c’est sûrement la police.

 

 

 

Oui messieurs, la situation que vous décrivez est plus qu’édifiante, mais la solution que vous proposez est celle de la facilité, dans le meilleur des cas utopique, et dans le pire naïve. Reste que la place de l’armée et de la police c’est la caserne, ce n’est nullement le monde de la politique, qu’elle soit dans un sens ou dans l’autre.

 

A qui le tour maintenant, après l’appel de Salah Karker à la police et d’Ahmed Manaï à l’armée ? Je signale que le corps de la douane et celui des pompiers sont encore libres de toute tartufferie à un destin nationale nous assurant à tous la transition démocratique en Tunisie ! !

 

Soyons un peu sérieux messieurs, je sais que le désespoir parmi nous est grand, mais n’oubliez jamais ce constat évident signé par Oum Zied « Comment peut-on imaginer un instant qu’une personne qui a le C.V. de Ben Ali puisse amener la démocratie à la Tunisie ? Comment un homme avec des brodequins pourrait être un démocrate ? », et ceci que les brodequins soient d’un militaire, d’un policier ou d’un autre corps de cet ةtat policier.

 

Enfin, si aujourd’hui on se trouve en spectateur dans une situation d’impasse similaire à celle des dernières années du régime du Bourguiba c’est que l’opposition ne fait que s’auto-reproduire en reproduisant avec elle ses échecs, pour finir par souhaiter une transition démocratique au sein même de l’appareil de la répression.

 

L’opposition est morte, vive l’opposition.

 

Réaction de Salah Karker

Parmi nos problèmes majeurs, le problème de la compréhension ! ! !

Personnellement, lorsque je lis quelque chose et je la trouve intéressante dans un bon sens, comme dans un mauvais sens, j’essaye de la lire plus d’une fois, et d’une façon très attentive, pour mieux la comprendre, et pour ne pas tomber dans la mauvaise de ce que qu’a voulu dire son auteur.

Malheureusement, en lisant mon article en arabe sur l’opposition et son jeu avec la politique en Tunisie, Mourad s’est trop pressé, au lieu de se patienter et de lire l’article plus d’une fois s’il le faut, pour bien s’assurer de ce que j’ai voulu dire.

Concernant le secteur sécuritaire, je n’ai pas oublié d’énumérer, dès le départ, les grands défauts dont il souffre, sa monopolisation pour une longue période par la dictature, son grand rattachement à elle et son éducation répressive contraire à la loi, au respect de la dignité humaine et aux libertés et à la démocratie… J’ai même exclu l’un de ses plus grands responsables, le plus discret et le moins connu par des atrocités, le Général Ali Sariati, de la course, interne au régime, à la présidence. Mes convictions stables vont dans le sens du refus total des militaires et des paramilitaires pour la présidence de la république dans un régime démocratique. Toutefois, le secteur ne peut jamais être la propriété d’une personne, même si cette personne est le dictateur lui-même, ni sa fidélité pour lui et son alignement à lui, à ses intérêts et à ses politiques. Si nous nous contentons d’un dernier exemple en date, l’invasion de l’Irak nous a bien montré deux choses. La première est que les services et l’armée irakienne, ne sont restés fidèles à Saddam et à un moment donné ils l’ont lâché et l’ont livré à lui-même. La deuxième vérité est que les Américains envahisseurs n’ont pas jeté et laissé à coté toute la police et l’armée irakienne, sous prétexte qu’elles étaient toutes les deux fidèles à Saddam avant sa chute… ! ! !

Ensuite, je n’ai demandé nul part dans mon article, au secteur sécuritaire de faire le changement démocratique dans le pays sous sa présidence. J’ai tout juste lancé tout simplement à ce secteur un appel pour qu’il ne soit pas une barrière au changement et qu’il aide d’une façon neutre et objective celui qui est le mieux approprié, le mieux compétant et le mieux placé pour arriver à gouverner le pays et l’aider à instaurer la démocratisation. Bien sûr, il est tout à fait clair qu’une différence énorme sépare ce que j’ai dit, et je viens de ré-expliquer et ce qu’a dit Mourad.

Il est presque inutile de rappeler que la position de la police et de l’armée sont souvent le facteur déterminant dans la réussite du processus du changement. Souvent, ces deux secteurs attendent bien le moment propice pour lâcher les régimes répressifs et corrompus pour se rallier contre eux à l’opposition et aux masses populaires en colère contre leurs dictateurs. L’opposition et la masse, en cours d’un processus de changement, attendent souvent impatiemment le ralliement de ces deux secteurs à elles. De toute façon, rares les changements politiques qui se font sans que les services prennent part, si ce n’est pas d’une façon ouverte et déclarée, c’est au moins d’une façon occulte.

Tout ce que je viens de dire dans ce commentaire fait partie du domaine de l’action et non de celui des idées et de la réflexion. C’est à dire qu’il est presque unanimement admis. Cher Mourad, je ne te cache ma grande surprise lorsque j’ai trouvé dans ton commentaire sur mon article que tu ne maîtrises pas toutes ces choses, qui sont presque évidentes dans le monde de l’action politique.

Salah Karker 24/04/2003

Réaction d’Ivan (Mourad)

Ma réponse définitive à Salah Karker

Pour commencer, je ne prétends pas et je n’ai jamais prétendu à la maîtrise totale de l’action politique et aussi je pense que personne ne peut prétendre en être le maître ni moi ni toi, pour qu’on soit clair une fois pour toute. En plus, je pense que les procédés utilisés à mon égard dans ton commentaire ; incompréhension, trop pressé, à ma grande surprise ; ne m’intimident pas du tout cher Salah et tu dois le savoir.

Deuxièmement, lorsque tu dis ou t’écris ce que tu as écrit ci bas :

هناك طرف واحد في البلاد، بالرغم مما دنّـسته به دكتاتورية الجنرال، مؤطّـر لكل المجتمع من جنوب البلاد إلى شماله ومن شرقه إلى غـربه، يمكنه أن يمنع من حصول الفراغ ومن أن يُـعْـطي إشارة الانطلاق إلى حركة تغيير ديمقراطي صحيح في البلاد متى صمّـم على ذلك و تخلّـص من العوائق، وهذا الطرف هو الجهاز الأمني في البلاد.

Donner le signal pour une transition démocratique n’est rien d’autre que demander à l’organe sécuritaire d’entrer le premier dans la scène pour mettre en mouvement le changement, que tu le veuilles ou pas, ceci même si je ne l’ai pas lu plusieurs fois comme tu dis pour comprendre sa portée stratégique, j’ai lu ton texte au moins 5 fois. D’un autre côté je ne pense que toutes les personnes qui ont réagi à ton texte sur le forum sont eux aussi tombé dans le piège politique de ne pas lire l’article de Salah 20 ou 100 fois pour comprendre sa portée.

Pour ce qui de l’exemple sur lequel tu t’appuies pour justifier ta position il n’est rien d’autres que hors contexte ; les militaires, les gendarmes et les policiers irakiens n’ont pas choisi de faire le premier pas pour changer de régime.

Ensuite, ce ne sont pas eux qui ont changé de régime mais plutôt les américains qui l’ont fait à leur place. Il y avait pour les policiers et les militaires de Saddam que 2 solutions mourir sous les bombes ou s’enfuir ils ont choisi la 2ème solution ; enfin, je ne pense pas que Salah ou Mourad ou l’opposition ont tous ensemble la force de frappe des américains ; En disant cela, je dis que la police et l’armée actuelle, ne sont pas à jeter et ils vont constituer la police et l’armée tunisienne de demain, une fois que les responsables des morts et des tortures de ces deux corps seraient poursuivis par la justice, ce point est primordial.

Toutefois, pour que les corps des services policiers et militaires restent neutres il ne faut pas les impliquer dans la vie civile pour qu’ils initient le changement. Il y a souvent une croyance très répandue parmi les politiques qui leur fait penser qu’ils ont les moyens d’encadrer un mouvement dynamique en marche, je ne sais par quel don naturel ou quelle utopie. C’est cette croyance qui te fait dire que même si le processus de changement est initié par les services d’ordres que la société civile serait savoir comment les encadrer pour les éloignés du pouvoir après coup. Je pense que laisser croire ceci est très dangereux et nous montre à quel point on n’a pas appris de nos erreurs puisque l’exemple de 7 novembre 1987 contredit totalement cette croyance.

Ainsi, est-ce que tu peux nous donner un exemple réel dans lequel, les forces militaires et policières ont initié un mouvement de changement et qu’ils l’ont laissé par la suite sous la direction des civiles ? Est-ce que concrètement tu as un exemple d’un changement initié par des militaires et qui a donné naissance à la démocratie ? Et là je parle des deux corps exprès surtout dans le cas de la Tunisie où le commandement de la police est dans sa totalité issu de l’armée ; même si dans mon commentaire concernant ton article je parle bien de la police ! Parce que si se sont les services militaires ou policiers qui initient le mouvement du changement il ne faut pas se faire une illusion sur son issu ni sur celui du futur président ou chef.

Pour que le changement ne vienne pas des casernes, il faut que celui-ci vienne du peuple et c’est à quoi à échouer toutes oppositions confondues.

La chose presque évidente dans le monde de l’action politique, c’est de faire descendre le peuple, la société civile dans la rue pour réclamer ses droits et là l’armée et la police se trouvent devant deux solutions soit ils font barrage au changement et tire sur les gens, la première fois, la deuxième fois, etc.… ! Ça dépendra de leur attachement au régime.

Soit ils désobéissent aux ordres, ne tirent pas et se mettent du côté du peuple, ainsi le changement devient un fait puisqu’ils lâchent le régime en place. C’est ça la base de l’action politique et rien d’autre, il faut mettre ses forces de sécurité devant le fait accompli pour espérer un changement démocratique et non pas leur demander d’être les instigateurs. Ceci fait parti du domaine de l’action réfléchie et non pas du domaine de l’action tout court qui va nous mener à notre ruine et bis répétita.

Enfin, je pense que ta phrase, voir ci-dessus, est très maladroite pour ne pas dire ambiguë et elle laisse toutes les supputations ouvertes. Et cette phrase à toute seule explique très bien ce que j’ai dit dans mon commentaire. Je pense sincèrement qu’une petite rectification ou un texte d’éclaircissement seront les bien venus, bien sur si ce que tu voulais dire n’était pas ce que tu avais écrit.

25 avril 2003, par Ivan (Mourad)

(Source : www.reveiltunisien.org

http://www.reveiltunisien.org/fr/article.php3?id_article=552 )

 

 

معركة الثأر من نبوخذ نصر

بقلم: خالد العقبي (*) 

إن الحرب المفتوحة منذ ثمانينيات القرن الماضي علي العراق والبالغة اليوم أوج شراستها وبربريتها ليست إلا محاولة عبثية لتصفية بلد لا يضاهيه أي بلد آخر في التكيف مع الصعاب والانبعاث الحي من الرماد كطائر الفينيق تماما ، والغريب في الأمر أن المتوهمين لإمكانية تصفية العراق يجهلون التاريخ أو يتجاهلونه أو انهم لا يولونه الأهمية التي يستحقها أمام اغراءات التكنولوجيا العسكرية المتطورة و الذكية التي يمتلكونها وهذا بالفعل ما يقع اليوم لقادة الولايات المتحدة الأمريكية الذين يحملون علي عاتقهم مهمة مستحيلة حسب منطق التاريخ الذي يرفض أن يلغي الفرع المستجد الأصل الثابت الراسخ.

 

فالعراق كيان عاصر التاريخ البشري وصنعه وحسب الخبراء من علماء التاريخ الأمريكيين فقد قادت بلاد الرافدين جيرانها في (السوقية) والتنظيم والإدارة المدنيتين وسبل التحكم في الشؤون العالمية ومسك الدفاتر والمحاسبة ووضع مسودات الاتفاقيات والمعاهدات ذلك أن جميع بلدان الأناضول وكنعان والبحر الإيجي كانت عمليا فيما قبل العهد الكلاسيكي القديم تعتمد ثقافيا علي بلاد الرافدين بهذا القدر أو ذاك (1) ويقول نفس العالم الأمريكي :
إن حضارة الرافدين تمتد بجذورها إلي ما قبل عصر المعرفة والتعلم ، ذلك أنها برزت في فجر التاريخ (نحو 3200ق.م) في الدولتين المدينتين سومر و أكد (2)

لكن للأسف يستمر أصحاب فكرة تصفية هذا الكيان التاريخي أو ترويضه واحتوائه في تجاهل هذه الحقيقة ومتجاهلين معها حقيقة تواصل النظام الوطني في العراق مع أصوله العريقة رابطا إياها بآفاق إنسانية جديدة تتناغم مع الرسالة التحضيرية والتمدينية للعراق القديم وهو ما أثار حفيظة أعداء العراق التقليديين فجعلوا من وصول العراق إلي مصاف الدول المبدعة معرفيا سببا مباشرا للعدوان معيبين علي العراق امتلاك مقدراته وتحقيق نهضته دون تبعية أو تذيّل وقد عبر الرئيس العراقي صدام حسين عن تلك الروح الوطنية المتحفزة للبناء الوطني المستقل قبل ربع قرن تقريبا حين قال: ليس هناك وضع دائم وأبدي لا يتغير بتغير الظروف وتجدد الحياة ولكن تبقي هناك اختيارات فكرية وسياسية أساسية : بناء عراق نموذجي لمصلحة جماهيره العاملة بكل قومياته المتآخية متطهر من كل قيود الإمبريالية والاستعمار القديم والجديد والتخلف والاستغلال منطلق نحو التوحد الكامل مع أمته العربية، سائر علي طريق الاشتراكية (3).

 

ولا شك أن هذا التصميم علي تأصيل العراق وتحريره وتأهيله للعب دوره القومي الطبيعي والمنشود هو الذي جلب النقمة الاستعمارية وحشّد من كل صوب أعداء الدور التاريخي الريادي للعراق بدءا من العيلاميين الجدد أو الفرس الذين غزو جنوب العراق في حدود القرن 11 ق.م إلي الحيثيين الجدد أو الأتراك الذين غزو العراق في حدود القرن 16 ق.م مرورا بشعوب أخري من الكيشيين و الميتانيين الحوريين الذين بلا شك لهم سلالات مستمرة حتي اليوم يتجدد تربصها بالعراق ويتجاوب مع تربص المتربصين. غير أن أبرز المتربصين بالعراق وبطريقة ممتدة وبفعل تآمري غير منقطع هم اليهود الصهاينة الذين لم يغفروا لأسلاف العراقيين أنهم أول من افتتح ودشن عمليات تأديب اليهود فيما عرف بالسبي البابلي علي يد الملك نبوخذ نصر في حدود سنة 500 ق.م وذلك عندما أنهيت حالة الشغب التي سببها اليهود وذلك بتصفية إمارتهم ونقل مقاتليهم أسري إلي بلاد بابل حيث انتشروا في ريفها واشتغلوا بالزراعة والتجارة (4).

هذا ما سماه اليهود الدياسابورا أو الشتات وأسسوا عليه وانطلاقا منه حلمهم بأرض الميعاد ودارت حوله كل أوهامهم وأساطيرهم وثمة من يرجع كتابة كتبهم المقدسة والتوراة تحديدا إلي هذه الفترة وفي ظل ظروف السبي البابلي ويعللون ذلك بتأثر النصوص الدينية اليهودية بالأساطير البابلية القديمة لا سيما ما تعلق بالتصورات العقائدية حول الخلق والبعث وغيرها من المفاهيم اللاهوتية وقد اكتسب اليهود من خلال السبي البابلي نزعتهم الانعزالية ومفهوم الغيتو ورفض الآخر واعتبار كل من ليس منهم من الأغيار… وبقيت صورة العراق والعراقيين في أذهان اليهود علي مر العصور صورة تختزل الكثير من الحقد والرغبة في الانتقام لا سيما بعد أن وصلوا إلي تأسيس دولتهم باغتصاب أرض فلسطين والسيطرة علي مفاصل القرار والقوة في العالم بتغلغلهم في دوائر صنع القرار الأمريكي المالي أولا ثم السياسي فالعسكري ولم يكن فرض الحصار علي العراق إلا ممارسة صهيونية استهدفت الشعب العراقي علي خلفية الأحقاد التاريخية التي ذكرت وكلنا يذكر تصريح وزيرة خارجية الولايات المتحدة الأمريكية السابقة اليهودية مادلين أولبريت عندما سئلت : هل يستحق حصار النظام العراقي كل هذه الضحايا من الأطفال؟ فكان ردها بكل سفور وسادية موروثة نعم إن ذلك يستحق.

و لعل أبسط المتابعين لما يجري اليوم علي الساحتين الفلسطينية والعراقية يلاحظ الترابط التناظري بين العدوانين والمصدر المشترك لهما …و مما يدلل أكثر علي النزعة الانتقامية للحرب علي العراق هو ما أشاعه الغزاة من فوضي ضد مكتسبات الشعب العراقي ونزعة الثأر من الرموز وكأن تمثال صدام حسين هو تمثال لنبوخذ نصر وإلا لما يعلق الأمريكان علمهم علي رأسه في مشهد فيه من الإهانة لكل العرب ما يشكك في ما روج من نظافة الحرب واقتصارها علي تحرير الشعب من الطاغية أما ما حصل في المتحف الوطني العراقي فهو الدليل القاطع علي سفور الجريمة حيث تعمد الغزاة الصليبيون / الصهاينة تدمير ذاكرة العراقيين خصوصا مخزونهم العريق من الآثار الدالة علي التجذر والرسوخ والسبق الحضاري من خلال التحف السومرية والبابلية والآشورية التي أضحت مهشمة بفعل الحقد المرضي الهستيري لدي الغزاة …

إن العدوان علي العراق لم يكن إلا تصفية حساب تاريخي سرعان ما أكدته زمرة من الحاخامات اليهود الصهاينة عندما تناقلت وسائل الإعلام تصريحاتهم حول اعتبار العراق جزءا من إسرائيل الكبري… غير أن العرب بنخبهم المتفّهة وقياداتهم المدجنة لا يزالون يعتبرون العدوان حرب تحرير وتخليصا للشعب العراقي من الدكتاتورية التي أجزم اليوم أن ألد أعداء صدام حسين سيتحسرون علي رحيله لما سيرونه من إذلال وما سيذوقونه من إهانة لا لشيء إلا لكونهم شعب نبوخذ نصر وها هي البداية أمام أعين الجميع مبشرة بكل سواد وقتامة لا تنيرها غير هبّة المقاومة واستعادة الرشد.. وإنهم يرونها بعيدة ونراها قريبة بإذن الله…

(*) كاتب من تونس

هوامش:
(1) و(2) كريستوفر لوكاس (حضارة الرقم الطينية وسياسة التربية والتعليم في العراق القديم) ترجمة يوسف عبد المسيح ثروت، ص9 ، منشورات دار الجاحظ بغداد / العراق المحتلة.
(3) من افتتاحية العدد 11 /تشرين 2 /1978 من مجلة الثقافة العراقية
(4)
د. نزار عبد اللطيف الحديثي (العلاقات العربية الفارسية) ص 21 ، نشر دار واسط لندن / بغداد.

 

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 26 أفريل 2003)

 

 

الامريكان والأمة العربية: انزلوا بنا الصدمة

بقلم: فاطمة بن عبدالله الكراي (*)

هل استشهد صدام.. أم ما زال حيا؟

هل حدثت خيانة في العراق أم ان قدرة الامريكيين الاستخبارية هي التي اخترقت جدار الصمت؟
أين القيادة العراقية السياسية وأين قيادة العراق العسكرية وأين منظماته وساسته من كل ما حدث؟ هل أبيد الجميع بضربات جوية وفق معلومات استخبارية مدققة، أم ان في الأمر سرا، أو لغزا؟

لم تكن هذه الاسئلة سوي أطراف الصدمة التي انزلها الامريكيون بالأمة من خلال هذه الحرب القذرة، التي لا تشبه الحروب في شيء.

افواه فاغرة… عقول شاردة إن كان فينا من مازال يتحدث عن عقل… وتحاليل متضاربة و أنباء مسمومة لا علاقة لها بالواقع والحقيقة.

ماذا يريد منا الامريكيون، عندما يعمدون الي بيعنا نسخا من فيلم هوليوودي سخيف، تتكرر صوره، كأنها ومضات اشهارية؟

ثم هل صحيح ان الصواريخ والقنابل التي تفجّر الانسان هناك في العراق، وتفحّم أجساد الأبرياء في وادي الرافدين، هل صحيح انها هي وحدها القاتلة، لأن اسمها أسلحة؟

هكذا هو المشهد منذ غزو بغداد من قبل المارينز، قوات الاحتلال الامريكية يوم 9 نيسان (ابريل) الجاري.
تكاثفت الصور وبدأت الخطة الاستخبارية الامريكية ـ الاسرائيلية المحكمة، تنفذ فينا، فاذا بالـ250 مليون عربي يتناثرون نحلا ومللا، مصدومين ومهرولين جميعا نحو المجهول… لا أحد يثبت علي رأي ولا أحد يتمسك بقناعة وبدت الهوية في مهب رياح الامريكيين، اولئك الذين لم يتوانوا في سرقة كنوز العراق الأثرية، كما لم يصبهم الحياء من عملية السطو المنظم علي نفط العراق.

المشكل اننا جميعا نعلم معني الاستعمار، وأغلبنا إن لم اقل كل العرب علي درجة كبيرة ـ من حيث التنظير ـ في الوعي، بأننا مستهدفون في فلسطين القضية وفي هويتنا العربية… لكن لا أحد عاد له رشده منذ التاسع من نيسان (ابريل)، حتي يطرح ما يجب من الاسئلة الملحة الآن وغدا.
ما حدث للعراق ليس سقوط نظام، ولا هو سقوط أرض عربية بيد الغزاة. ما حصل هو أفظع: لقد سقطت القضية بكل معانيها وبكل مفاهيمها.
حشرونا في زاوية نظر امريكية مخابراتية، وفرضوا علينا جميعا مناقشة الحواشي، دون ان يدعوا أحدا من العرب، سواء من المناهضين ـ عادة ـ للاستعمار أو اولئك الذين يظنون انهم يستعملون المستعمر لأغراضهم وأهدافهم، حتي اذا ما وصلوا الي مبتغاهم، جاهروا المستعمر العداء، وكان المستعمر بهذه الدرجة من الغباء، أو كأنه في نظر الشق الأخير من العرب، هو سائح امريكي يتجول، الجهل قوامه والسذاجة سمته.
أبدا، انه مستعمر من طراز جديد، استفاد من المستعمرين القدامي ـ أبناء عمومته ـ والجدد اولئك الذين يقتلون شعب فلسطين ويمنعون عنه الراحة الأزلية داخل قبور!

لم يتساءل أحد، عن باقي ساعات النهار، منذ السابع من نيسان (ابريل) الي اليوم، ماذا يفعل فيها الامريكيون الغزاة في العراق، فتلك الصور التي ذكرت في الاول، انما هي تصوّر حالات محدودة في الزمان والمكان، وما وراء تلك الصور ماذا يحدث؟

لا أحد من المراسلين العرب أو النصاري، ذهب الي الاعظمية وأتانا بشبه يقين.

لا أحد من النصاري ولا العرب الإعلاميين، أشفي غليلنا بصورة واحدة، حتي وان كان الذي اخذها ويديه ترتجفان، عن المطار واطراف مطار صدام الدولي.

انها قمة الصدمة … فهل هناك أكثر من هذه الصدمة ، بلد عربي، مترامي الجغرافيا موغل في التاريخ، يتحول بين يوم وليلة، وعلي مسامع الجميع، معارضين وانظمة، نساء ورجالا، اطفالا وعجائز، من المحيط الي الخليج، يتحول الي أقل من افغانستان والي أدني من واقع طورا بورا هناك.
لا أحد يقدر علي التحليل، في حين جاءت الصدمة البكماء، لتخرس كل العرب، وكأن مادة تناثرت علي رؤوسنا من ثقب الاوزون ـ الذي يسيطر عليه الامريكيون ايضا ـ حتي تصيبنا بالبكم، بعد ان نصمت أمام اليتم الذي حل بنا.

ان الترويع مروّع في مفهومه، وعند نطقه، وابان الحديث عنه، فما بالك لما يجعلك الامريكان تعيشه فصلا بفصل، بحيث تصبح كل صباح علي قصة جديدة، فيها من الاثارة والتشويق والغموض، ما يجعلك تغفل عن مساءلة المستعمر عن استحقاق في البال.

انها طريقة حديثة جدا وليست مبتكرة، تلك التي اعتمدها الامريكيون في ترويعنا، من يجرؤ علي السؤال عن صدام حسين، الرئيس العربي، الذي دوّخ الامريكان مخابرات وساسة، وبث غيضا في الاسرائيليين مع الرعب، لا أحد. بل ان الامريكيين الذين هم علي علم يقين بمصير صدام والقيادة العراقية، تعلّموا من محتلي القدس وجنين وكل فلسطين، من ان لا زعامات بعد ان ولي عهد الزعامات.

ألم يعمد قادة الاستخبارات الاسرائيلية والامريكية، اولئك الذين جندوا من جندوا من العرب مسؤولين ومرموقين، ألم يصروا إلحاحا، حتي يروا عبد الناصر يقبل بروجرز ولو لدقائق، حتي اذا ما ارادت الأمة ان تتغني بقائدها شكك فيه المشككون وحاول من يتربصون بالأمة ان يشوهوا الزعيم.

ألا نتذكر كيف تراجع الصهاينة عن اغتيال الزعيم عرفات، بالقول ان عهد الزعامات قد ولي، بمجرد ان صرخ الرجل شريدا.. طريدا.. شهيدا ..

اليوم نفس الفصل يتكرر، لا زعامات بعد الأمس في الوطن العربي، والحال انهم (الامريكان) يعرفون جيدا ان الشرقيين من الأقوام التي لا يمكن ان يستقيم لها حال إلا بالزعيم ..
ولعل تاريخنا الذي أرادوا نسفه واتلافه في بغداد، يؤرخ كذلك لمعني الزعيم وأهمية الشهيد.
والعراق بلد شهداء الكلمة، ليس أولهم سيدنا علي رضي الله عنه، ولن يكون صدام آخرهم، لا في التاريخ ولا في الجغرافيا.

الترويع بدأ، مسلسلا متقنة حلقاته، فما ان يفيق العربي صباح اليوم الموالي، إلا ويكون قد نسي مساءلة مجرمي الحرب عن جرائمهم في كامل العراق. ولا هو قادر ايضا، بفعل الآلة العملاقة للإعلام الموجه، الذي تصنعه امريكا وتدفع أمواله الجيوب العربية، ليس العربي قادرا علي فتح فمه باتجاه الغازي، ليسأله عن نوع اسلحة الدمار الشامل التي انتقموا بها من رموز وعائلات النظام العراقي.

انها الفظاعة في أتم معانيها، وهو الترويع ذاته وفي أشد فصوله، وهو انك تعيش الصدمة والترويع ولا تستطيع ان تطلب تفسيرا لما وقع لك.

سيبقي العرب، ان هم بقوا علي وجه البسيطة، يبكون بغداد التي خذلوها و المنصور الذي رأوه يصفي علي ايدي الغزاة، كما هم يبكون الآن ومنذ 14 قرنا، خذلانهم للحسين، الفرق، ان العرب سيبكون بغداد الدهر كله.
وهذا لسبب بسيط، هو انهم لن يعودوا الي رشدهم ولا الي وعيهم. فسقوط غرناطة دخل مخيالنا الشعبي وتاريخنا، ليس عبر الصور ـ لم تكن هناك صور في القرن الخامس عشر ـ ولكن عبر قصة طريفة فيها مقولة حكمة من أم عبد الله الصغير آخر حكام غرناطة الي ابنها الذي كان فعلا صغيرا.. ليس في عدد سنين عمره: ابك ملكا كالنساء اضعته ولم تحافظ عليه كالرجال.

فليبك العرب ملكا كالتماسيح (لأن المرأة اليوم لا تبكي بل تفجّر نفسها كما الشمرية في بغداد) لم يحافظوا عليه محافظة الأسود.
 
(*) صحافية من تونس

 
(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 25 أفريل 2003)

 

 
 

القومية العربية ما بعد انهيار الصنم

 
بقلم: د. خالد شوكات (*)
 
يواصل قادة التيار القومي في جل البلدان العربية, السعي الى تصوير سقوط نظام البعث في العراق, على انه كارثة كبرى قد حلت بالأمة, ستفتح ابواب جهنم عليها, وستقودها الى مزيد من الاستسلام والخنوع والتراجع, على الصعيدين الاقليمي والدولي, كما يسعى هؤلاء القادة ايضا, الى تعبئة الشارع العربي بمختلف مكوناته لمناهضة الوجود العسكري الاميركي والبريطاني في العراق, باعتباره استعمارا لا يمكن القبول به.

والرأي ان سقوط نظام البعث ربما يكون افضل هدية قدمها القدر للمشروع القومي العربي, لتحقيق القطيعة التاريخية التي طالما نادى بها عدد كبير من المفكرين والمنظرين القوميين, بين مرحلة الحكم القطري, الاستبدادي والشمولي, ومرحلة بناء الدولة القطرية, الديمقراطية والليبرالية, التي وحدها يمكن ان تمهد لتحقيق فكر الوحدة العربية, في شكلها الذي يتفق مع العصر, بعيدا عن اطروحات الاقليم القاعدة والزعيم القائد والاتحاد الاندماجي.

لقد زعم نظام البعث في العراق طيلة ثلاثة عقود, انه نظام قومي عربي, لكنه كان في واقع الامر, اكثر الانظمة العربية قطرية, حيث لم يكن قادرا على تحقيق تواصل العراق حتى مع جاره العربي الشقيق سورية, المحكوم من قبل نفس الحزب ونفس الايديولوجيا, كما حقق سابقة في افساد العلاقات العربية ¯ العربية لم يسبقه اليها اي نظام عربي اˆخر, حينما قرر غزو دولة الكويت في ,1990 وضرب المثل الاكبر في طعن مصالح الامة العربية في اكثر من حالة لعل اهمها توقيعه مع الشاه معاهدة الجزائر, التي فرط فيها بشط العرب, وقبلها فك حصار النفط على الغرب, الذي قاده المغفور له الملك فيصل, وبعدها خوضه حرب الثماني سنوات ضد ايران الاسلامية, التي رفعت شعار نصر القضية الفلسطينية.

ولعل اخطر ما كان يجسده نظام البعث العراقي على المشروع القومي العربي, مده في عمر التوجه الشمولي على مستوى نظم الحكم واسس التفكير, ثلاثة عقود على الاقل, حيث كان من واجب القوميين العرب هجران التوجهات الانقلابية والعسكرتارية والكليانية الفردية منذ نكسة ,1967 اذ لاح في الافق العربي جليا كذب وزيف الصلات التي بناها قادة التيار القومي العربي, بين التنمية والتحرير والوحدة من جهة, وبين ضرورة اقامة انظمة خاضعة بالكامل للاحزاب القومية, وواقعة تحت حكم قائد اوحد بيده مفاتيح كل شيء في السلطة والمجتمع, من جهة ثانية.

وليس صعبا على مهتم بمسيرة النصف الاخير من تاريخ العرب المعاصر, ان يلاحظ ان الانظمة الاكثر سوءا في معاملة الانسان العربي, والاكثر استبدادية وانتهاكا لحقوق الانسان العربي, والأكثر اضرارا بالعلاقات العربية المشتركة, والاكثر هزائم عسكرية وتدميرا لمقدرات الشعوب والامة, والاكثر اسرافا في ثرواتها في مواطن غير مجدية لها, والاكثر فشلا في كسب رهانات التنمية, كانت بلا شك تلك الانظمة التي حكمت باسم القومية.

فاذا ما عدنا الى ما تحقق من انجازات على مستويات الوحدة والتنمية والتحرير, فسنجد دون تردد, ان الانظمة الليبرالية في الوطن العربي كان اكثر تميزا واستمرارية في العطاء للمشروع الوحدوي العربي, سياسيا وثقافيا واقتصاديا, دون كثير من التبجح والشعارات, خلافا بطبيعة الحال لتلك التي حكمت باسم الوحدة والحرية والاشتراكية.

ان الناظر في سجل التجارب الوحدوية العربية المعاصرة, سيقف بلا شك على ثلاثة نماذج ناجحة لا غير, استطاعت الصمود في وجه تحديات التجزئة والتقسيم الجارية, اولها النموذج السعودي, حيث نجح الملك عبدالعزيز ¯ ومن بعده خلفه ¯ في بناء دولة عربية مترامية الاطراف, جمعت جل اطراف شبه جزيرة العرب في بوتقة سياسية واحدة, بعد ان كانت من قبل امارات وقبائل, وثانيها النموذج الاماراتي, حيث قاد الشيخ زايد بن سلطان سبع امارات عربية متفرقة الى دولة اتحادية فريدة من نوعها في محيطها وتقدمها, وثالثها النموذج اليمني الذي تمكن من خلاله الشطر الشمالي الليبرالي من كسب المعركة ضد الاتجاه الانفصالي الاشتراكي في الشطر الجنوبي.

اما على صعيد التنمية, فإن الباحث في الارقام والمؤشرات,لا شك سيقف على حقيقة ان ما استفادته الدول العربية الفقيرة من شقيقاتها الغنية المحكومة من قبل الاحزاب القومية, لا يتجاوز حدود تمويل المؤامرات والانقلابات العسكرية والمليشيات الحزبية, بهدف زعزعة الاستقرار والامن فيها, في حين يدرك الجميع ان النسبة الساحقة من عائدات النفط في هذه الدول عادة ما تصرف في اتجاهين فقط, اولهما حرس وجند الحاكم الاوحد, وثانيهما نزواته وقصوره وعطاءاته للمرضي عنهم ومخصصاته لشراء الذمم في الداخل والخارج.

والثابت في هذا المجال, ان الدول العربية ذات النزعة الليبرالية, وفي مقدمتها الدول الخليجية, قد تمكنت وحدها من الاستفادة بشكل مقبول من مقدراتها النفطية, حيث تضاعف مستويات دخل مواطنيها مرات عدة خلال العقود الاخيرة, فيما تطور مستوى البنيات التحتية فيها الى الحد السائد في اكثر الدول تقدما في العالم, كما ان مخصصاتها للمساهمة في صناديق ومشاريع التنمية في العالمين العربي والاسلامي تظل غير قابلة للمقارنة مع مخصصات غيرها.

لقد لعبت الدعاية الخارجية التي صرف عليها النظام البعثي المنهار في العراق بسخاء, لما يزيد عن ثلاثين عاما, دورا في قلب الحقائق والرؤى خصوصا لدى المواطنين العاديين في اكثر من بلد عربي ففي حين تعتبر الاستثمارات السعودية والكويتية في دول كالمغرب وتونس والسودان مثلا, غير قابلة للمقارنة بتلك العائدة للعراق او اي دولة عربية نفطية اخرى يحكمها القوميون, فان المغاربة او التونسيين او السودانيين لا يضعون عند صياغة افكارهم أو مشاعرهم حول الواقع العربي ذلك في الحسبان, بل ان الازمات الاخيرة قد برهنت على انهم مستعدون دائما لمنح قلوبهم الى من يصدر لهم الشعارات والخطب الرنانة والمقاومة الكلامية الزائفة, في حين يزدادون حنقا على من يصرف على الانسان بدل الجيوش والاسلحة الفاسدة والجند الذين لم يطلقوا رصاصة صوب عدو حقيقي.

كما تبقى الاشارة ضرورية, الى ان العرب لم يربحوا معارك التحرير الا في ظل انظمة ليبرالية او سائرة في طريق الليبرالية, ومن هذه معركة العبور التي حطم فيها الجيش المصري سنة 1973 خط برليف الاسرائيلي, ومعركة دحر المقاومة اللبنانية الباسلة جيش الاحتلال العبري من ارض الجنوب, وفي كلتا الواقعتين تأكيد على ان احترام حقوق الانسان العربي ومنحه الفرصة للتعبير عن ذاته بكل حرية, السبيل الوحيد لكسب معارك الامة الخارجية, اذ ليس بمقدور الانظمة القمعية ¯ حتى وان رفعت شعارات قومية ¯ ان تربح معارك, فاذا ما ربحتها فانها حتما ستعجز عن ربح الحروب.

ان الانهيار المريع لصنم صدام حسين, وخلافا لما يزمع البعض, لابد وان يقود القومية العربية الى اˆفاق ارحب للفكر والممارسة, حيث تجب المبادرة الى تحطيم الاصنام الايديولوجية والعملية وتحرير العقل السياسي العربي من المسلمات البائسة التي حكمت عليه باختيار مواقع التردد والخوف من الاˆخر والدفاع عن الذات في اغلب الاوقات.

وان اول ما يجب تحطيمه من المسلمات, تلك الصلات الزائفة بين القومية العربية والديكتاتورية, وبين القومية العربية ونماذج التنمية الاشتراكية الشمولية, فقد كانت الفكرة القومية عالميا وعربيا, فكرة ليبرالية واصلاحية ديمقراطية, ولابد من عودتها كذلك, خصوصا في ظل مقتضيات العولمة التي لن تدع احدا في شأنه ولن تسمح لاحد بالتقوقع على نفسه, فخير للعرب اذا ان ينفتحوا بارادتهم على العالم الحر, بدل ان يخوضوا معارك خاسرة بالضرورة على شاكلة تلك التي خاضها نظام صدام.

واذا كانت من محاذير للبعض على الهوية العربية والاسلامية فالقول جار بأن الاكثر خطورة على الامة هو عدم ثقتها في مقدراتها الثقافية والحضارية, وترددها في مجاراة المتغيرات العالمية, وقد خرج بالامس بضع مئات من عرب الصحراء الفقراء, مسلحين برسالة دينية, ثقافية وحضارية فحسب, اقتحموا العالم في ثلاثين سنة وغيروا مساراته, وكان محفزهم الوحيد في ذلك, ايمانهم القوي بما يعتقدون وثقتهم في انفسهم وربهم. ان العالم يجب ان يكون اخر من يخشاه العرب, لانهم امة عالمية بامتياز, رغم تراجعهم وهزائمهم العسكرية.

(*) كاتب تونسي – مدير مركز دعم الديمقراطية في العالم العربي – لاهاي
 
(المصدر: صحيفة السياسة الكويتية الصادرة يوم 25 أفريل 2003
)
http://www.alseyassah.com/alseyassah/opinion/view.asp?msgID=597
 


 

تقنية ما بعد الحداثة النقالة… تعيد تشكيل قيم القبيلة

 
 

ابو ظبي – ماهر عبد الجليل     

 

شعرت ميس (19 عاماً) برغبة جارفة في ان تخاطب الجدران. اطبقت عليها الغربة من كل الزوايا، وأحست بأن لا رفيق لها هنا، سوى شاشة التلفزيون وأخبارها السيئة، ودبات النمل ما بين شقوق الجدران المتصدعة.

 

ميس شابة عراقية، حملتها اقدار الحياة الى المدينة الكوزموبوليتية، ابو ظبي. أتمت شهادتها الجامعية في نلدن، ثم ارسلها والدها لإجراء تدريب في احد مصارف المدينة. أطفأت سيجارتها الثانية، وأطلقت زفرة ضجر. كانت تعلم بأن مكافأة التدريب والمقدرة بـ4 آلاف درهم لا تكفي لتلبية حاجياتها الأساسية، ولكن رغبتها في التواصل الإنساني كانت جامحة مع توالي اخبار الحرب المحتملة على بلدها وشعبها. كتبت: « أبي… الدنيا مظلمة في غيابك. ابنتك ميس ». لم يكن تلغرافاً، ولا ورقة فاكس. توارى « البوسطجي » عن الأنظار في زوايا التاريخ. إنه زمن الرسائل الصوتية SMS ولن تدفع لاحقاً سوى بضعة دراهم (4 دراهم تحديداً، اكثر من دولار واحد بقليل).

 

لا شك في ان الهاتف الخلوي يعد من اروع تقنيات عصر ما بعد الحداثة. اختصر المسافات وألغى قيود السلك وأشاع ديموقراطية الخطاب على اوسع مدى. ويبدو ان سعادة العرب ومؤسسات الترويج له مضاعفة. ففي وسط ثقافة القبيلة وسطوة عيون الكلام، تحتل المشافهة صدارة المشهد، وتسطو عقلية الجدال وتقصي الأخبار والإثارة بالمفردات على مخيلة المجموع التي قُتلت تكتماً لسنين طوال، وأطاح بها الفراغ القاتل من كل جانب. فانطلق المارد من مرقده، لتنتعش مؤسسات وموازنات الاتصالات، والأهم من ذلك لتعيد الوسائط الإعلامية الجديدة من الإنترنت الى الرسائل تشكيل قيم القبيلة من زمن التحفظ والاختصار واحترام الهرمية الى ابواب الحرية المفتوحة على اللانهاية، بخاصة للفئات الأكثر تهميشاً، الشباب والنساء.

 

شيرين وطلال، قصة حب عاصفة، اينعت مع اشراقة الألفية الثالثة. هو شاب طموح وأصابعه تولد الذهب في صنعته الأولى: الكتابة. وهي جامعية، سليلة عائلة عريقة وتنبض حيوية وبراءة. لم يفرقهما الحساد ولا تباين اجتماعي طبقي، بل تكسّرت اشرعتهما على صرخة « التنافر » غير المعلن بين قبائل عرب الشمال الافريقي والخليج العربي عندما يتعلق الأمر بتكوين اسرة وبيت جديد. جندت القبائل هنا وهناك كل وسائلها « القمعية » وأدوات المراقبة. ولكنهما تجاوزا كل العوائق في صمت مطلق وعبر كلمات الرسائل.

 

وتقول « شيرين »: اعلم، بأن ذلك مناف للعهد الذي قطعته على نفسي امام والدتي، ولكنني اشعر بالرغبة في الحديث إليه. ربما لن يرى حلمنا النور ابداً. ولكنني تعودت كلماته، ووقوفه الى جانبي في الامتحان واللحظات الصعبة. تتوافر في بيتنا هنا، كل وسائل الترفيه، ولكنني أشعر بالوحدة. والدي مشغول بأعماله ومعاملاته المالية، والدتي تسعى لإثبات ذاتها في العمل الاجتماعي والجمعيات النسائية. في بعض الأحيان استوقف الخدم لمجرد خاطرة او حديث عابر. ولكن طلال جعلني احس بأنني انسانة، لي كيان وهوية. كان قاسياً في بعض الأحيان معي، ولكن قسوة غيابه اشد وطأة. اما طلال فيقول: « اعلم ان الطريق مسدود بيننا. وأن العالم الافتراضي والرسائل لن تغير قسوة الوقائع. ولكننا نراهن على الزمن ونقتات من الكلمات ».

 

ابو ظبي « بلدة » آمنة، مطمئنة. لن يستوقفك احد، ولا دوريات تبحث في هويتك لن تسأل عن عنوان منزلك او اصولك العرقية. هناك في الغرب وفي دول الشمال الافريقي الطريق الى الآخر يمر عبر سؤال مختصر: ما اسمك، يا صبية، لتمتد الحكاية بعد النظرة فالبسمة، فموعد ولقاء… هنا الأشياء مختلفة تماماً. لا تزال القبيلة متماسكة بحسب الظاهر. الوظائف مقسمة باختلاف النوع الاجتماعي. وفضاءات التلاقي لن تتجاوز في افضل الحالات مدرجات الجامعة او مكاتب الوظيفة لاحقاً وفي افق النواميس الأخلاقية المتفق عليها.

 

كان السؤال الجوهري في عرف القبيلة للتعرف الى الزائر والغريب، البحث في اصول العوائل وشجرة النسب، مضاف إليها تمعن دقيق في تقاسيم الوجوه المخبرة عن معادن الرجال. ومع بزوغ شمس القرن الجديد، حدث تغيير جوهري في ثقافة الأحفاد ومسلكيات الشبيبة. لن يسألك احد عن اسمك او اصولك العرقية والفكرية: فقط رقم هاتفك الخلوي وبلغة انكليزية مبسطة your telephone number.

 

مع بداية الاكتشاف مثّل الاختراع شكلاً من التمايز الاجتماعي. بيـعت ارقامه الأولى والمتناغمة بأسعار مجنونة. ولكن الجيل الثالث من الهواتف الخلوية دفعها الى جماهيرية الخدمة وديموقراطية التواصل، وفكّكت تقنياته الجديدة وأبرزها الرسائل قيم الثقافة التقليدية وأشاعت مناخاً فيه حال من الاحتقان والتمزق الحاد بين أصول الأجداد وتربيتهم المحافظة ورياح الأفكار الآتية من وراء البحار وعوائد ما بعد الحداثة.

 

كان لافتاً هذه الأيام، ذلك الجدل على اعمدة الصحافة المحلية في مشروع مدونة الأحوال الشخصية وآراء النسوة في مفكرة سلطات القرار. لا شك في ان النشاطات الرياضية تحتل المشهد الأبرز في حديث الناس والنشاط الاجتماعي، ولكنك تدرك بيسر تنامي نشاطات الاتحاد النسائي والدورات المكثفة المفتوحة للشابات والسيدات حول مفاهيم الأسرة والنوع الاجتماعي والتدريب في ادارة الأزمات وسط مناخ فكري يتسم بالأريحية والانفتاح.

 

قالت السيدة عبلة الناشطة في مجالات المساعدة الاجتماعية للطالبات في الجامعة الأولى في المدينة: هنالك احتمالان عندما تواجه خطراً، اما ان تدفن رأسك في التراب، او تحاول ان تواجهه في ملعبه وبوسائله وبأقل الخسائر. لا يمكننا منع الهواتف الخلويـة عن الأبناء والبنات او إغلاق التلفزيون او قطع شبكة الإنترنت، ولكن في مقدورنا الاقتراب اكثر وأكثر من ابنائنا، الاستماع إليهم والى مشاغلهم من دون تسلط ولا نفور او اصطدام. لنوسع دائرة الحوار معهم، عندها سينحازون الى الوقائع وينسلون من دهشة العالم الافتراضي.

 

وبعيداً من لعبة القط والفأر ما بين الآتي والموروث الاجتماعي، زحفت الرسائل الصوتية هنا وهناك في بلاد العرب لتدق آخر مسمار في نعش ابرز قيمة ثقافية تفردهم عالمياً صلة الرحم والتي عادة ما تبلغ اوجها في الأعياد والمناسبات الدينية.

 

لن تأخذك الدهشة لو علمت ان اكثر من مليوني رسالة تهنئة بعيد الأضحى المبارك تبادلها التوانسة في ما بينهم يوم العيد الأول ليكتبوا بلغة فرنسية مترجمة عن لهجتهم الدارجة « عيدكم مبروك وسنين دايمة » هنا في ابو ظبي ومدائن الخليج الساخن، يشهد الأسبوع السابق لعيدي الفطر والأضحى وعيد الحب (ثالث الأعياد الوطنية الجديدة) تسابقاً محموماً بين شركات الاتصالات الحكومية المسيطرة حالياً على السوق والمؤسسات الخاصة لترويج شعارات مختلفة ألوانها وعباراتها وأذواقها لتبادل التهاني. اختصرت المسافات وقل التواصل الإنساني لتعوض الكلمات الصامتة بهجة الأعياد.

 

يكفي ان تفتح شاشـات التلفزيـون على احدى القنوات الفرنسية، لتحيلك الصورة عن طلب البرامج الثقافية والسياسية والترفيهية والمسابقات الى البحث فـي توسيـع المشـاركة والتفـاعل مع الجمهور والرأي العام عبر الـSMS، لتدرك ان تقنيات ما بعد الحداثة بريئة من دم القبيلة وأن قيم الحريـة والمسؤولية هي المنتصرة في الأخير في الغرب والشرق.

 

(المصدر: ملحق مجتمع بصحيفة الحياة الصادرة يوم 26 أفريل 2003)


 

طارق عزيز وعمرو موسى وخدمة السلاطين 

 

بقلم: د. عبدالوهاب الافندي

الاخبار التي اذيعت عن استسلام نائب رئيس الوزراء طارق عزيز للقوات الامريكية تبشر بكشف اسرار كثيرة عن النظام العراقي المنهار وقادته الذين تعهدوا بالقتال حتي الموت، وبالدفاع عن الحمي دفاعا يشرف العرب، ولكنهم استمروا كعهدهم عارا علي العرب والعروبة، ولكن سر الاسرار الذي ما زال يحير العقول هو لماذا يختار شخص مثقف علي قدر كبير من الوعي مثل طارق عزيز ان يتفاني في خدمة حاكم كل مؤهلاته انه قاتل محترف مصاب بجنون العظمة واوهام القيادة الملهمة؟

جزء من الاجابة ظهرت في مشهد الفقراء الذين تزاحموا لنهب المنزل الضخم الذي كان يملكه طارق عزيز، فالانظمة القمعية تضع العباد بين خيارين، اما ان تكون من خدم السلطان وحاشيته فتفيض عليك النعم وتصبح من ذوي الجاه وسكان القصور، او علي الاقل من مستوري الحال، او تتمرد فيكون افضل نصيبك ان تتبوأ اكواخ الصفيح وهوامش الفقر، هذا اذا نجوت من السجن والقتل بالطبع.

هذا قد يفسر النفاق والمصانعة، ولكنه لا يمكن ان يفسر الحماس الجارف الذي لا يسمح فقط فيه المرء لنفسه بالسكوت علي ابشع الجرائم في حق الابرياء، بل ويصبح من المشاركين فيها، المبررين لها، هذا التحول يحتاج الي الكثير من خداع النفس والتوهم بان نظام الاجرام هو المنقذ للعالم، ويعوض عن هذه الذرائع الواهية الكثير من الخوف: الخوف من زعيم العصابة المسمي حاكما، والخوف من عواقب المشاركة في الاثم، والرعب الدائم من انتقام الضحايا، والتوجس من طوفان الفقر والحرمان المحيط بواحات الرخاء ويهدد دائما بابتلاعها.

ولعل من اكثر الصور التصاقا بالذاكرة منظر طارق عزيز وهو يرتجف خوفا حين سلمه نظيره الامريكي جيمس بيكر رسالة موجهة الي رئيسه صدام حسين في لقائهما الشهير في جنيف عشية حرب الخليج في عام 1991، فقد رفض عزيز استلام الرسالة التي رأي انها غير لائقة وظهر واضحا انه لم يكن يجرؤ علي تسليمها لرئيسه.

نفس هذا الرعب عبر عنه مسؤولون عراقيون اخرون حين خرجوا عن طورهم وانفجروا شتما وسبابا في زملائهم ممثلي الدول العربية والاسلامية لمجرد سماعهم اقتراح استقالة الرئيس العراقي فهم يعرفون انهم لو لم يفعلوا لواجهوا مصيرا اسود.

الشتائم المتبادلة بين الزعماء العرب تذكر بمحنة مسؤول عربي اخر، هو امين عام الجامعة العربية عمرو موسي الذي تحول من خدمة دكتاتور واحد الي خدمة عشرين منهم، يتعرض هذه الايام للشتم والسباب من قبل حكومة الكويت جزاء وفاقا. وليست هذه المرة الاولي التي يتعرض فيها المسكين عمرو موسي للتوبيخ العلني، فقد لقي مثله من رئيسه من قبل غير مرة، ابرزها حين تجرأ عقب محاولة اغتيال الرئيس عام 1990 وصرح بان مصر لا تنوي شن هجوم عسكري علي السودان، عندها عنفه الرئيس علي الملأ وقال انه ما كان ينبغي له ان يتحدث في امور لا علم له بها.

مثل هذه المواقف تذكر من غفل بأن وظيفة المسؤول العربي في الانظمة الدكتاتورية العربية هي وظيفة الخادم الصغير، مهما علا منصبه، فالسطة الحقيقية تكون عند الرئيس وابنائه وزوجته ومدير مكتبه ومدير مخابراته وخازن امواله الخاصة. واذا كان الكويتيون وصفوا امين عام الجامعة بانه مجرد موظف (وهو وصف دقيق، لان التوصيف الرسمي لمسؤولي المنظمات الاقليمية والدولية بما في ذلك امين عام الامم المتحدة هو انهم موظفون مدنيون دوليون ) فان هذا الوصف يكون اصدق في حالة فيما كان وزيرا، فالوزير عندنا لا يصنع السياسة الخارجية، بل قد يكون جاهلا ببعض تفاصيلها كما ذكر عمرو موسي علنا من قبل ولي نعمته.

وهذا يعيد السؤال نفسه: لماذا يرضي اي شخص يحترم نفسه، ناهيك ان يكون الشخص علي قدر من المؤهلات والقدرات لماذا يرضي لنفسه بهذا الهوان؟ والاجابة قد تكون عبر سؤال اخر: ما هو البديل؟ ان الاوضاع القائمة لا تضيق فقط فرص كسب العيش، بل تضيق كذلك المجالات المتاحة لخدمة الوطن، السجون المصرية ومقابر ومعتقلات الدول العربية الاخري تزدحم برجال ونساء لا ذنب لهم سوي انهم اختاروا سبل العيش الشريف والتصدي لخدمة اوطانهم عبر انشاء المنظمات المدنية والسياسية لتجميع الجهود من اجل النهضة بالبلاد ومعالجة مشاكل العباد.

ولكن استمرار هذه الاوضاع المعوجة التي يعاقب فيها المحسنون ويكافأ اهل النفاق والفساد يعتمد علي مساهمات متنوعة من قبل كل افراد الشعب فهناك من يشارك بالصمت والسلبية، وهناك من يشارك بأدوار هامشية، وكثيرون يشاركون بفاعلية، ولكن اسوأ المشاركات وانكاها هي تلك التي يقدمها بعض من يظهر انه ابعد الناس عن قبح الاوضاع القائمة، فاذا كان نظام صدام حسين نظاما دمويا قوامه الجهل والبربرية، فان اقبح مساهمة فيه هي مساهمة من يحاول اعطاءه واجهة متحضرة ذات طابع عقلاني منفتح، واذا كان النظام المصري اختار ان يتاجر بتضحيات اجيال عديدة من مصر وخارجها، ويقبض ثمن ذلك دولارات معدودة، فان اسوأ مساهمة فيها هي تلك التي تسعي لاعطاء هذه الصفقة الشيطانية وجها وطنيا قوميا.

اننا لن نستطيع الخروج من مأزق الامة الحالي الا اذا تم تفكيك انظمة القمع والخسران القائمة، واول خطوة في هذا السبيل هي نزع اوراق التوت التي تتستر بها هذه الانظمة واذا كان لاولئك المثقفين والمهنيين الذين يسترون عورات هذه الانظمة ذرة من نزاهة ومصداقية فان عليهم ان يستقيلوا فورا ويقدموا ابسط التضحيات مقابل التضحيات الهائلة التي يقدمها من يناضل ضد الفساد القائم، اما اذا فقدوا هذا فان علي الجماهير ان تتولي الامر نيابة عنهم، ثم تحاسبهم فيما بعد حسابا اشد عسرا من حساب كبار المجرمين من زبانية التعذيب ووشاة المخابرات.

 

(المصدر: صحيفة القدس العربي الصادرة يوم 26 أفريل 2003)

 

Touche pas à mon Coran !

 
L’universitaire tunisien Youssef Seddik propose une nouvelle lecture du texte saint, afin d’en dégager à la fois l’inspiration initiale et la beauté poétique. Une entreprise que son compatriote Mohamed Talbi dénonce vertement.
Alia Tabaï

 
Sauver la pensée du Coran de la trivialité de l’exégèse institutionnelle. Tel est le propos du philosophe et anthropologue tunisien Youssef Seddik, qui renoue, dans son dernier ouvrage(*) avec la chaîne des penseurs de l’âge classique qui ont planté quelques épines dans le pied de l’orthodoxie musulmane.
En se réclamant de Zamakhcharî (mort en 1144) et de Râzi (mort en 1209), Seddik annonce la couleur : accéder directement au corps principal du Coran (60 % de la vulgate actuelle) sans passer par la somme des commentaires théologiques qui lui servent de corset depuis sa révélation au Prophète Mohammed par bribes successives, entre 610 et 632.
Pour ce faire, l’auteur dégage le texte sacré de son classement en sourates, le déleste de tous les versets relatifs aux prescriptions et règlements rituels ainsi que des récits bibliques, sauf ceux « réécrits » par le Coran. C’est là « le coeur du Coran » qui n’a cessé de battre, même si son message est devenu de moins en moins audible.
L’enjeu d’une telle démarche n’est pas mince puisque, depuis dix siècles, les sciences coraniques, à commencer par l’exégèse et les codes de jurisprudence, sont verrouillées, « princes et imams ayant déclaré closes les portes de la lecture ». Tous les savoirs constitués au cours des cinq premiers siècles de l’islam ont été consignés, définitivement scellés et fermés à toute intrusion. Cette somme monumentale s’appelle la Tradition (Sunna), filtre mis en place par les clercs qui soustrait le texte à la masse des croyants et à la pensée critique. Le Coran n’est plus qu’un objet de culte. Son instrument aussi.
Pour déjouer les supercheries des clercs, Seddik commence par rappeler une évidence plus ou moins occultée dans le conscient musulman : la vulgate actuelle n’est qu’une « recollection », une reconstitution humaine opérée par le troisième calife, Othman Ibn Affan, d’un texte fragmenté à l’origine, débité selon un jeu d’« étoilement » (tanjim). « Étoilé », le Coran doit être lu comme une carte du ciel, c’est-à-dire de manière non linéaire. La métaphore astronomique est joliment filée par l’auteur (les anges sont des radiations divines et l’homme un reflet de Sa Lumière ou de Son Obscurité impénétrable), qui explique que l’ensemble des versets « essentiels » ou signes (aya signifie « signe » et « verset » en arabe) est ordonné de manière rigoureuse. Au lecteur de déceler les points de lumière, la subtile dissémination de la luminescence et les trous noirs « illisibles », rebelles à toute compréhension humaine. Chaque aya émet un sens que reprend une autre en écho dans un jeu de correspondances saisissant de pertinence.
Le coeur ou le noyau coranique dégagé par Seddik s’ordonne en sept chapitres : Le Livre des Livres, L’Univers, Le Savoir, Le Divin, L’Opinion, L’Éthique/Le Salut et L’Humain. Chaque chapitre comprend un prélude qui délimite le contexte où évoluent les versets qui y sont cités et regroupés. À titre d’exemple, Le Livre des Livres ne commence pas par la Fatiha mais par les cinq premiers versets de la sourate du Qalame, admis comme les premiers reçus par Mohammed. Il enchaîne avec les six premiers de la sourate d’el-Muzammil (qu’il traduit par « l’homme à la tête ceinte »), comme le veut l’ordre initial de la Révélation.
L’autre performance de la traduction proposée par Seddik est la mise au jour d’une correspondance linguistique. Émaillée d’explications des linguistes et des commentateurs les plus « clairvoyants », cette nouvelle traduction révèle un fond hellénique dans la langue du Coran, « un long fleuve souterrain qui a su se jouer du désert dans lequel l’a installé sa scripturalité hâtive », précise Seddik, qui constate un miroitement discret, « comme si les deux cultures (arabe et hellénique) s’étaient regardées en complices et des deux côtés interdits du miroir ».
Mais c’est dans la postface, intitulée « Le texte d’une parole encore inouïe », que l’auteur nous éclaire sur la portée de sa démarche. Il s’agit ni plus ni moins « d’abolir l’exégèse pour faire place à la lecture ». À cet effet, un réexamen des fondations s’avère indispensable. Admettre que la collecte du Coran en Muçhaf n’annule ni le caractère « oral » du message coranique ni sa fragmentation. Admettre aussi l’illégalité de l’institution cléricale, cette foule de théologiens et d’exégètes qui se posent en intermédiaires entre le message et son destinataire, entre Dieu et Sa créature.
Un autre mécanisme de verrouillage est la distinction entre versets abrogés et versets abrogeant (an-nasikh wa l-mansoukh), « condition nécessaire pour une compréhension correcte et réglementaire ». L’épisode des versets sataniques (sourate de Najm), « parasitage » démoniaque qui aurait mis dans la bouche de Mohammed des paroles non divines, aussitôt « réparées » par intervention divine. Pour Seddik, le nasikh et le mansoukh désignent, par excellence, la zone d’interférence entre le céleste et l’historique. Il dénonce la prétendue linéarité chronologique et thématique des révélations successives, linéarité qu’il qualifie de « coup d’État scripturaire ». L’abrogation, soutient l’auteur, n’est pas « un mécanisme en jeu de dames où un verset en supplante un autre ». Et de citer le Soudanais Mohamed Mahmoud Taha (condamné à mort et exécuté à Khartoum en 1985), qui a dénoncé le scandale d’une abrogation simpliste. Pour Taha, il n’est pas de versets abrogeant ni de versets abrogés (les deux catégories sont consignées dans l’actuel Muçhaf). Selon l’époque, des versets classés abrogés peuvent redevenir opérationnels. D’autres, abrogeant, peuvent cesser de l’être. De plus, tous les versets reçus à Médine sur le voile, la polygamie, la répudiation ont épuisé leur dessein et peuvent être abrogés au profit des versets fondamentaux (ayat muhkamate). À l’appui de cette thèse, les versets consacrés à l’esclavage, abrogés de fait et que même les fondamentalistes renoncent à réhabiliter. L’une des supercheries de l’exégèse consistant à jouer sur les notions de mot et de sens, celle-ci prétend, par exemple, que la lapidation existe comme loi même si nul texte coranique ne l’évoque. C’est avec ce genre de tour de passe-passe qu’elle maintient le Livre de l’islam hors de l’Histoire.
Enfin, et en s’appuyant sur les écrits d’Abou Ubayda (728-824), un éminent philologue kharédjite, Seddik démontre que la parole divine n’est que « métaphore » (majaz), ce qui relègue les « interprétations » (tawil), les « explications » (tafsir), la recherche de la signification (ma’na) à des approximations. En admettant un Coran-métaphore, on rouvre les portes aux lectures « humaines », non dogmatiques du Texte, et on réintègre les « sens possibles » que les clercs et les princes se sont acharnés à évacuer.
* Le Coran. Autre lecture, autre traduction, éd. de L’Aube (France) et éd. Barzakh (Algérie), 220 pages, 18 euros.

 
  Voici l’article du Professeur Mohamed TALBI

 

« Supercherie pour désislamisés »

 
Mohamed Talbi

Pour Youssef Seddik, depuis un millénaire et demi, les musulmans ont récité le Coran et ne l’ont jamais lu. À leur tour, les arabisants, victimes de « l’habillage que leur a confectionné tardivement une tradition religieuse et exégétique bâtie par des clercs liés aux « islams officiels » », n’y ont rien compris. Pour la première fois donc dans l’histoire de l’humanité, Youssef Seddik, en nous faisant découvrir l’origine occidentale du Coran, plus précisément son origine grecque, va positionner ce grand texte dans sa culture originelle, à côté « des Platon et des Lucrèce » (p. 7), « d’Homère, Dante ou Cervantès » (p. 201), afin que le lecteur occidental ne puisse plus dire : « Je commence à lire et le livre me tombe des mains » (p. 7).
Découverte majeure, projet donc grandiose, jamais tenté auparavant, à la mesure de l’ambition de l’auteur qui, comme on le voit, ne pèche pas par modestie. En effet, écrit-il, « en percevant à tort le texte fondateur de l’islam comme le produit d’une autochtonie étrangère à la gréco-romanité de l’Europe, les savants occidentaux et les auteurs arabes et musulmans formés à cette incompréhension ont ignoré une ratio arabe et islamique au sens occidental et actuel de ce terme » (p. 8).
L’auteur va donc restituer le Coran à la gréco-romanité. Telle est sa thèse centrale. Il intitule son introduction : « Le divin sans le dogme », entendons sans la foi, car, du divin, il y en a dans tout texte à prétention religieuse. Quant à son insertion dans la gréco-romanité, il la présente en termes sibyllins qui, par l’agencement de mots qui ne produisent aucun sens, cachent l’indigence de la pensée et le creux du sens : « Le mode de révélation coranique renonce ainsi à faire de Dieu l’auteur d’une inscription qui porte en elle son équivoque, cette équivoque même qui fait le « thème » du Phèdre de Platon, là où écrire, graphein, joue et dissimule dans sa dissémie (à la fois écrire et peindre) le spectacle de ces « négociants du discours » si sévèrement dénoncés par le Coran, selon le même mode fait aux sophistes » (pp. 208-209).
Ce faisant, il se pense un découvreur premier et unique. Il ne reconnaît pas ses dettes envers ses devanciers, savants occidentaux et désislamisés, particulièrement envers Mohamed Arkoun, le chef de file incontestable de tous ceux qui ont entrepris de désacraliser le Coran et de substituer sa lecture anthropologique à sa lecture théologique, en procédant à la déconstruction du texte, c’est-à-dire une entreprise subversive de démolition, approchée comme une production humaine au carrefour de plusieurs civilisations dont nécessairement la gréco-romaine. Seuls trouvent grâce à ses yeux l’Égyptien Nasr Hamid Abou Zayd, un musulman pratiquant qui ne serait sûrement pas heureux de figurer en sa compagnie, le Soudanais Mahmoud Taha, autre musulman pratiquant victime des machinations politiques, et le Tunisien Abdelmajid Charfi, créateur à la faculté des Lettres de la Manouba du département de civilisation, qui prône la désacralisation du Coran comme méthode de recherche.
Pour comprendre la démarche de Youssef Seddik, il nous faut donc commencer par dire au lecteur que celle-ci n’est nullement unique en son genre. Il faut la situer dans son contexte. La science occidentale s’est penchée dès ses premiers balbutiements, dès saint Jean Damascène (v. 650-v. 749), sur les origines du Coran. Elle lui a, c’est naturel, d’abord trouvé des origines bibliques. Mais d’autres hypothèses sont venues l’enrichir. Nous ne ferons qu’évoquer quelques recherches actuelles : pour le Britannique Wansbrough, la rédaction du Coran, par bouts successifs, s’est étalée sur les deux premiers siècles de l’Islam, avec des apports multiples ; pour son élève Patricia Crone, c’est une hérésie juive ; pour le père Antoine Moussali, c’est l’oeuvre d’un moine ébionite ; pour le Tunisien Mondher Sfar, il faut rechercher ses origines dans les légendes du Proche-Orient ancien, etc. L’innovation de Youssef Seddik a consisté à lui trouver des origines grecques.
Est-ce par mauvaise foi, ou par ignorance, que Youssef Seddik se croit, dans ce domaine, un innovateur absolu ? Avait-il omis de consulter ne serait-ce que L’Encyclopédie de l’islam qui lui aurait appris qu’il y a belle lurette que les chercheurs avaient déjà relevé des éléments grecs dans le Coran. Même Ibn ‘Abbâs (m. 686) le savait. Al-Zarkashî(2) (1344-1392), le citant, écrit :
« L’opinion d’Ibn ‘Abbâs, de ‘Ikrima et d’autres encore est que l’on trouve dans le Coran du non-arabe. Rentrent dans cette catégorie : al-tûr, « la montagne » en syriaque ; tafaqâ, « se diriger vers » en romain ; qist et qistâs, « la justice » en romain ; innâ hudnâ ilayka (Coran, VII : 156), « nous nous repentons » en hébreu ; sijill, « livre » en persan ; raqîm, « planche » en romain ; muhl, « résidu de l’huile » dans la langue du Maghreb ; sundus, « rideau transparent » en hindou ; istabraq, « gros » en persan, sans le q ; sarî, « petite rivière » en grec, etc. »
Ces dérivations ne sont évidemment pas à prendre à la lettre. Là n’est pas leur intérêt. Leur intérêt est dans la conscience qu’avaient les Arabo-musulmans, dès les origines, que le Coran n’échappait à aucune des influences de toutes les civilisations de la Terre : syriaque, hébraïque, romaine, berbère, persane, hindoue et grecque. Il n’est ni oriental ni occidental : il est universel(3). Youssef Seddik enfonce une porte ouverte.
Pour lui, le Coran n’est pas verbatim, une parole divine. Il est « un grand texte établi à partir d’une parole inspirée de type prophétique » (p. 202), qu’il ne faut pas « laisser aux « soins » des seuls religieux et théologiens » (p. 10). Il est « une archive orpheline » (p. 11) enfouie sous « des montagnes de décombres » dont il entreprend de la dégager « en donnant à lire en français quelque 60 % du texte sur le mode d’exposition originel du fragmentaire », en sollicitant pour la première fois la culture et le lexique grecs, déterminants dans le Coran » (p. 11). Pour cela, le texte est « dégagé d’abord et surtout du classement en sourates », et « délesté » de tous les passages énonçant des « prescriptions » (p. 11), naturellement gênantes pour les désislamisés. Il nous avertit : il ne s’agit pas « d’extraits choisis » (p. 12). Nous le rassurons. De cela, nous sommes convaincus. Il s’agit d’une véritable dénaturation du Coran. « Dans une si périlleuse entreprise » dont il portait « le fardeau » depuis « plus de trente ans », il a la conviction d’être le Spinoza de l’Islam (p. 16-18).
Les Occidentaux seront donc ravis de découvrir, dûment délesté, un Coran occidental. Et les désislamisés en mal d’intégration seront fiers de voir le Coran de leurs parents, nouvellement toiletté, faire bonne figure dans la culture occidentale à côté de L’Iliade et de L’Odyssée. De leur côté, nos frères chrétiens qui, pour rejeter la conception musulmane de la Révélation, nous disent que le Coran musulman a l’allure « d’un livre tombé du ciel », pourront désormais lui faire bon accueil. Il n’est pas « tombé du ciel », il est grec.
Cela ne nous dérange pas. Les problèmes des Occidentaux, des non-musulmans et des désislamisés ne sont pas les nôtres. Mais nous, musulmans, ce n’est pas ainsi que nous voyons le Coran, qui n’a pas besoin qu’on le définisse. Il se définit lui-même. Il se définit comme une dictée surnaturelle, une parole dictée à Mohammed par l’Esprit de fidélité, appelé aussi dans le Coran le Saint-Esprit (XVI : 102), celui-là même qui avait assisté Jésus (II : 253), lequel avait annoncé Mohammed pour venir clôturer la Révélation, « car il ne parlera pas de son propre chef, mais il dira ce qu’il entendra et il vous communiquera tout ce qui doit venir » (Jn., XVI : 13).
Youssef Seddik est libre de sa pensée. Nous lui demandons une seule chose : ne pas porter de masque. À défaut, nous ne pouvons lui accorder le respect dû à toutes les convictions et à toutes les formes de pensée. Voici donc comment le Coran se définit lui-même :
« Dis : c’est le Saint-Esprit (al-Rûh al-Qudus) qui l’a fait descendre de la part de ton Seigneur, en toute Vérité, pour raffermir ceux qui croient, en même temps que Guidance et Bonne annonce pour ceux qui, à Lui, se soumettent » (XVI : 102).
« Il est certes descente de la part du Seigneur des Univers ; c’est l’Esprit de fidélité (al-Rûh al-Amîn) qui l’a fait descendre ; sur ton coeur pour que tu comptes parmi les Avertisseurs ; c’est une Révélation en langue arabe claire. Et ceci se trouvait déjà dans les Écritures épigraphiques (Zubur) des Anciens » (XXVI : 192-196).
Toute autre définition du Coran ne peut se prétendre musulmane.
Reste la traduction. Là, c’est le bouquet. Peu nous importe ce qu’en pensent les non-musulmans et les désislamisés. Dans la Tunisie officielle, son livre ne connaîtra aucune tracasserie policière et sera très bien accueilli.
Nous nous adressons donc au musulman non averti et nous lui disons : prenez garde, Youssef Seddik a sciemment falsifié le Coran, comme dans ses bandes dessinées, il n’y a pas très longtemps. Il l’a désarticulé, tronçonné, en « fragments au sens héraclitéen », dit-il (p. 15), découpé à sa guise en tranches et servi à son lecteur, conformément à ce qu’il suppose être son goût, en une « heptade » de plats confectionnés par le « grand spécialiste » où les versets, souvent malmenés et détournés de leur sens, s’enchevêtrent d’une façon quasi inextricable. Rendez-vous compte de l’énormité de la supercherie par vous-même. Prenez d’une main Autre lecture, autre traduction de Youssef Seddik, de l’autre votre Coran, arabe de préférence, à défaut une traduction sérieuse, démêlez patiemment l’écheveau, et comparez. Vous serez ahuri par la traduction et les notes. Nous sommes face à un Coran décomposé et recomposé selon les recettes du chef.
Voici un exemple de traduction (XIII : 13) :
« Lors qu’Il décoche les foudres, / En frappe qui Il veut ! / Tandis qu’eux dans la fabulation sur Dieu fabulent / Or, puissant en Sa manoeuvre, Il est. »
Et son commentaire :
« Le Dieu du Coran revendique volontiers son pouvoir d’une intelligence de ruse, une espèce de Misès, cette force de duper avalée par Zeus pour s’en approprier la puissance de tromper. « Manoeuvrer », user de keya, est le mot le plus utilisé pour décrire les répliques que Dieu oppose aux malfaisants, mais aussi user de « ruse », makara, ou même franchement de « tromperie », khada’a (IV : 142). »
Voilà ! L’origine grecque du Coran est démontrée. Son auteur est un Zeus rusé et trompeur. Passons sur les étymologies fantaisistes, dont il est fier d’ailleurs (par exemple, p. 36, note 30) et la malhonnêteté intellectuelle qui lui fait s’approprier (p. 87, note 1) ce qu’il a pris chez Jacques Berque (Le Coran, Sindbad, Paris, 1990, p. 705), à propos de Parménide et de la formulation du credo musulman dans la sourate 112.
J’en arrive à me demander comment un tel ouvrage a pu trouver des éditeurs. À coup sûr, l’auteur sait s’y prendre.
1. Voir l’interview dans J.A.I. n° 2170-2171.
2. Al-Burhân, Beyrouth, 1988, I, 288.
3. Voir Mohamed Talbi, Universalité du Coran, Actes Sud, Paris 2002.

Et Voici l’article de Youssef SEDDIK
 

« Dieu me garde de votre dieu »

 
Youssef Seddik
 
D’abord une prière : en Dieu je me préserve (A’ûzu billah…, pour les arabophones) contre la silhouette de ce Dieu sans âme, hideux et vengeur, mesquin et surtout si peu intelligent que Mohamed Talbi veut invoquer pour me déclarer désislamisé. J’en évoque et invoque un autre que Mohamed Talbi ne peut, hélas ! connaître. Le connaîtra-t-il jamais, que mon Dieu le garde, avant que, devant Sa Face de Lumière, il n’ait honte de ses propres pensées de brume ? Car comment l’éminent professeur du bon temps jadis, quand je n’étais que l’élève de ses élèves, oublie-t-il qu’il n’est pire blasphème que celui dont le proférant se substitue au « Savant de l’Insu comme de l’Attesté » (‘Alimu l-Ghaybi wa ch-Chahâda) pour distribuer ou retenir les « chèques du repentir » (çikk at-tawba), comme aurait dit à Mohamed Talbi, rieur et cinglant, le grand classique arabe Ma’arrî, dont notre mufti autoproclamé a oublié le gai savoir ?
Comment, vous, Mohamed Talbi, à qui il est arrivé d’élaborer des choses sur l’islam aussi propres et lisses que des dissertations de concours général, comment allez-vous vous prémunir, déjà ici-bas, contre les milliers parmi ces « islamisés » de bonne et juste foi qui me connaissent et qui ne manqueront pas, à vous lire, de penser à la haute éthique de ce passage du Coran que vous transgressez si impudemment : « Ô vous qui avez la foi, si un pervers vous rapporte une nouvelle, vérifiez ! Sinon, peut-être blesseriez-vous par ignorance un autre homme de foi, et vous en porterez alors le remords. » À votre place, et si vous vous décidez enfin (ce n’est jamais trop tard, vous savez !) à vous en remettre au même Dieu du Coran que moi, à votre place, dis-je, j’entreprendrais sans tarder une diète d’expiation (çawm al-kaffara).
Voici ce qu’il convient d’opposer à votre tentative de m’excommunier, de m’exclure d’une patrie spirituelle, l’islam, que je vénère, sers et défends dans mes modestes démarches et travaux, entre autres et précisément contre les inquisiteurs et les maniaques de l’excommunication.
Rapidement et pour le restant de vos propos – cela ne mérite guère plus qu’un survol -, je répondrai à votre essai de me lire et aux chétives critiques auxquelles vous êtes parvenu, en comptant avec les outils que vous ne possédez pas ou que vous avez pu fréquenter en amateur :
Tous ces outils et bien d’autres qui autorisent une lecture du Coran un tant soit peu digne de l’incommensurable auteur, je les maîtrise. Mes maîtres et mes pairs à la Sorbonne puis à la prestigieuse EHESS me l’ont reconnu, et cela me suffit et suffit au lecteur de ces colonnes pour vous confondre du délit d’agression débitée. Quant aux nombreux volumes que vous avez sans doute tant admirés, alignés sur vos rayonnages de bibliothèque, ceux de l’exégèse islamique, ceux de Tabarî, Ibn Kathîr, Qurtubî, Ben Achour, etc., je les ai, feuille après feuille, étudiés, crayon à la main depuis l’âge où je fréquentais mon bon vieux Bled, le bon vieux manuel d’orthographe de nos amours enfantines et francophones. Sur les épars points de fond que lourdement vous avez soulevés, je ne puis, cher Monsieur, décemment et utilement vous répondre sans être par trop didactique !
Maintenant, et tout cela étant dit, je reste malgré tout prêt à oublier vos écarts et votre peu de respect du savoir quand il n’est pas le vôtre. J’estime l’aîné que vous êtes et serai heureux, si vous changez ce ton si peu socratique du « sachant tout », de reprendre avec vous un échange où votre expérience ne manquera pas de m’enrichir.
 (Source : JA/L’Intelligent N°2206 du 20 au 26 avril 2003)

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