C.R.L.D.H. Tunisie: Communiqué AFP: Tunisie: Ben Ali dépose officiellement sa candidature à la présidentielle AP: Tunisian president submits candidacy for new term AP: Opposition chief drops Tunisian presidential bid AFP: Un bateau de pêche italien intercepté et saisi par les autorités tunisiennes African Manager: Tunisie : 65 marins égyptiens entrés illégalement en Tunisie Magharebia: Le Ramadan ramène les tunisiens vers la Mosquée Webmanagercenter: Tunisie – Changement climatique : Projections, impacts et stratégies d’adaptation (3/3) GlobalNet: Baisse substantielle de l’effectif des pèlerins tunisiens African Manager: Tunisie : Le figuier de Barbarie, un sultan à la conquête du monde AFP: USA: un maire « furieux » que Kadhafi puisse planter sa tente dans sa commune AP: IFJ : US is monitoring journalists in Afghanistan Reuters: Yahoo rachète le portail en langue arabe Maktoob
C.R.L.D.H. Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 / contact@crldht.org / www.crldht.org ———————————————————– Communiqué
Le samedi 22 août 2009, la Cour de cassation de Tunis a rejeté le pourvoi en cassation présenté par les avocats des détenus du bassin minier de Gafsa en Tunisie. La juridiction confirme ainsi les peines prononcées en appel, allant de 2 ans à 8 ans de prison ferme. Le CRLDHT réitère sa condamnation de la répression policière et judiciaire dont ont été victimes les animateurs du mouvement de protestation sociale survenu dans la région du Bassin Minier l’année dernière et exige la libération des détenus et l’annulation des peines prononcées y compris à l’encontre de Mohieddine CHERBIB, président de la FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux rives) et membre fondateur du CRLDHT ainsi que Fahem BOUKADDOUS, journaliste à la chaine télévision satellitaire « El-Hiwar – TV ». Le CRLDHT dénonce les conditions de détention déplorables des prisonniers de ce bassin minier et salue le courage dont font preuve les mères, les épouses, les sœurs et les filles des prisonniers, qui poursuivent la mobilisation pour une libération immédiate des détenus, en rappelant la justesse de leur combat pour l’emploi, la dignité et le développement régional et contre la corruption et le favoritisme. Le CRLDHT entend saisir les organes compétents des Nations Unies, en particulier la commission contre la torture et les différents rapporteurs spéciaux, en partenariat avec les organisations internationales amies, en raison de l’épuisement des voies de recours interne et l’absence plus que flagrante d’une justice indépendante, impartiale et équitable. Par ailleurs, des démarches en direction des organisations syndicales vont être entamées dans le but de saisir le Bureau international du Travail (BIT) compétent en la matière en raison de la condamnation injustifiée de nombreux syndicalistes Enfin, le CRLDHT s’adresse à Monsieur Sarkozy Président de la République française et lui demande de bien vouloir intervenir auprès du Président tunisien pour obtenir la relaxe de M. Mouhieddine CHERBIB, citoyen français injustement condamné lors d’un procès inique comme en ont attesté les organisations internationales des droits humains présentes. Paris, le 24 août 2009 Le Président Kamel JENDOUBI
Tunisie: Ben Ali dépose officiellement sa candidature à la présidentielle
(AFP) – le 26 août 2009 TUNIS — Le président tunisien Zine El Abbidine Ben Ali a déposé officiellement au siège du Conseil constitutionnel au Bardo, près de Tunis, sa candidature aux élections présidentielles 2009 pour un cinquième quinquennat. « Je viens à l’instant de déposer (…) ma candidature à la présidence de la République, en réponse à l’appel du devoir et en renouvellement de l’engagement que j’ai pris avec vous », a annoncé M. Ben Ali, président depuis 1987. Le chef d’Etat a exprimé « sa profonde satisfaction et l’immense fierté » que lui « procure cette confiance réciproque » et adressé ses « meilleurs remerciements » aux partis politiques, aux organisations professionnelles et aux composantes de la société civile. Il a précisé qu' »un des devoirs les plus impérieux pour nous tous, au cours de la prochaine étape, sera de nous armer d’une détermination plus résolue et d’une ténacité plus ferme pour servir notre pays, enrichir ses acquis, défendre ses intérêts et faire des sacrifices en sa faveur ». M. Ben Ali, 73 ans, a été réélu la dernière fois en 2004 avec 94,49% des voix exprimées face à trois candidats. Ce 4e mandat avait été rendu possible par un amendement de la Constitution qui supprimait la limitation à trois du nombre de mandats consécutifs et instituait une limite d’âge à 75 ans. En 2008, il a fait introduire un amendement exceptionnel à la Constitution pour permettre à certains opposants de postuler à la présidence, une clause les exemptant du parrainage par 30 élus au moins, condition que seul peut remplir le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir), doté d’une majorité écrasante au Parlement. Cependant, une autre clause de l’amendement oblige tout postulant à la présidence du pays à être aussi le dirigeant élu de son parti depuis au moins deux ans. Quatre personnalités de l’opposition ont annoncé leur intention de se présenter à la présidentielle, sans avoir pour l’instant déposé officiellement leur candidature. 2009 AFP.
Tunisian president submits candidacy for new term
Associated Press 2009-08-27 Tunisia’s president Zine El Abidine Ben Ali has submitted his candidacy to run for a fifth term in October elections. The 73-year-old Ben Ali officially registered as a candidate with the Constitutional Council in a pomp-filled ceremony Wednesday. He spoke to a crowd of supporters outside the building and pledged to remain committed to « moderation and tolerance. » His candidacy was made possible by a constitutional amendment passed in 2002 removing a three-term limit on presidents. He will face four other candidates in the Oct. 25 election but is widely expected to win. A leading opposition figure, Nejib Chebbi, pulled out of the presidential race Tuesday, citing a lack of transparency in the campaign. 2009 AP
Opposition chief drops Tunisian presidential bid
Associated Press, le 25 août 2009 à 22h05 By BOUAZZA BEN BOUAZZA, Associated Press Writer TUNIS, Tunisia (AP) _ The founder of a leading opposition movement in Tunisia pulled out of the presidential race Tuesday, citing a lack of transparency in the campaign. Nejib Chebbi’s announcement leaves incumbent Zine El Abidine Ben Ali facing four other candidates for the Oct. 25 elections. The 72-year-old president, who has ruled this North African nation for more than two decades, is widely expected to win another five-year mandate. Chebbi said he was driven to pull out of the running because of « the absence of minimal conditions of freedom, of honesty and transparency » in the campaign. He said the election would result in « authoritarianism and presidency-for-life. » Chebbi, a 62-year-old lawyer, was kept out of the last elections, in 2004, because his party did not have a seat in parliament. Chebbi’s Democratic Progressive Party, or PDP, is considered the primary legal opposition group in Tunisia. He ceded the leadership of the party in 2006 to Maya Jribi, the first woman to lead a Tunisian political party. Speaking at a new conference that included several western diplomats, Chebbi said the government should « assume responsibility for closing the door of hope to Tunisia’s youth and the people in general. » This largely Muslim country has among the lowest rates of illiteracy and poverty in the region and has been praised for its efforts supporting women’s rights. But Ben Ali’s government is also routinely criticized by human rights groups for its lack of freedom of expression and stern handling of political opponents. He won his fourth term in 2004 elections marred by an opposition boycott. He was given nearly 95 percent of that vote.
Un bateau de pêche italien intercepté et saisi par les autorités tunisiennes
AFP, le 25 août 2009 à 14h14 ROME, 25 août 2009 (AFP) – Un bateau de pêche italien a été intercepté en mer mardi par les autorités tunisiennes qui l’ont contraint à se rendre au port de Sfax, a indiqué à l’AFP la capitainerie du port de Mazara del Vallo (Sicile, sud) où il est immatriculé. « L’armateur nous a alertés ce matin, le bateau +Le Chiaraluna+ avec sept pêcheurs, trois Italiens et quatre Tunisiens, a été intercepté par une vedette tunisienne, qu’ils ont dû suivre jusqu’à Sfax », a indiqué le capitaine Alberto Boellis. « Ils ont été interceptés dans les eaux internationales, mais il y a un contentieux avec la Tunisie concernant la compétence de cette zone. Nos bateaux ont déjà eu d’autres problèmes avec la Tunisie par le passé », a-t-il précisé. Le président de la province de Trapani (Sicile) Mimmo Turano a indiqué à l’agence Ansa qu’il allait intervenir « auprès du consulat tunisien pour avoir plus d’informations sur l’affaire ». « Le Chiaraluna » et son équipage avaient déjà été interceptés en mai dernier par les autorités libyennes, qui les avaient retenus quelques jours avant de les laisser repartir en Italie.
Tunisie : 65 marins égyptiens entrés illégalement en Tunisie
26-08-2009 African Manager Selon des médias électroniques égyptiens, les gardes-côtes tunisiens ont arraisonné quatre chalutiers égyptiens ayant à leur bord 65 personnes, au large de Sfax. Les gardes-côtes ont aussi saisi d’importantes quantités de poissons qui ont été stockés dans les quatre embarcations entrées illégalement dans les eaux tunisiennes. Pour Ahmed Rezk, responsable au sein du ministère égyptien des Affaires étrangères l’ambassade d’Egypte Tunis est en pourparlers avec les autorités tunisiennes à ce sujet. (Source: « africanmanager.com » le 26 août 2009) Lien: http://www.africanmanager.com/articles/124276.html
Baisse substantielle de l’effectif des pèlerins tunisiens
Publié le mercredi 26 août 2009 Quelque 2800 pèlerins tunisiens seulement se rendraient cette année aux lieux saints pour effectuer les rites du pèlerinage, contre 9000 pèlerins en moyenne lors des précédentes saisons. Et pour cause les conditions rigoureuses suivies en matière de sélection des candidats à la Mecque. Cette année, ne se rendra pas aux lieux saints qui le voudra. Des dispositions drastiques ont été prises par la Tunisie, à l’instar de ce qui est le cas dans plusieurs pays arabo-musulmans, pour limiter le pèlerinage aux bien-portants, et prévenir par ricochet, la contamination par la grippe A H1N1. En ordre général, quelque 9000 pèlerins choisis par tirage au sort se dirigent chaque année vers les lieux saints pour effectuer les rites du pèlerinage. Ils seront nettement moins nombreux cette année. Selon les informations disponibles, 2800 pèlerins ont été retenus après que les candidats au pèlerinage aient été soumis aux examens médicaux renforcés pour la circonstance. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants ont été exclus d’emblée. Les personnes atteintes de maladies chroniques ont été également écartées, étant les plus vulnérables à la grippe A H1N1. Les candidats au pèlerinage se soumettront aux vaccinations d’usage. Un vaccin contre la grippe A H1N1, dite grippe porcine, pourrait leur être administré à la lumière de l’évolution de la situation biologique. Le vaccin contre le virus de la grippe porcine est administré en deux prises, espacées d’au moins trois semaines, et le pèlerin ne peut voyager que dix jours après l’administration du vaccin, comme l’avait souligné le ministre des Affaires religieuses lors de sa dernière conférence de presse. Les pèlerins qui ne pourront pas effectuer les rites du pèlerinage, à la suite du deuxième examen médical, ne seront pas remplacés, et des dispositions ont été prises pour empêcher tout dépassement en matière d’octroi de visa. La Tunisie s’est conformée ainsi aux conditions exigées par l’Arabie saoudite, s’agissant notamment de l’âge des pèlerins, qui doit se situer entre 12 et 65 ans, de la nécessité d’effectuer une visite médicale supplémentaire pour empêcher les personnes atteintes de maladies chroniques ou graves de voyager, et de faire vacciner le pèlerin contre la grippe, la méningite et la grippe porcine. A rappeler que la Tunisie a suspendu, pour les mêmes motifs, le petit pèlerinage (Omra) de l’actuel mois de Ramadan Gnet (Source: »globalnet.tn » le 26 août 2009) Lien: http://www.gnet.tn/temps-fort/baisse-substantielle-de-leffectif-des-pelerins-tunisiens-/id-menu-325.html
Le Ramadan ramène les tunisiens vers la Mosquée
Pendant la période du mois sacré, les tunisiens les moins attachés à la religion retrouvent le désir de revenir vers les Mosquées pour y prier. Par Mona Yahia pour Magharebia à Tunis – 25/08/09 Dès l’annonce du début du Ramadan faite par le Moufti de Tunisie – au repérage du croissant – les Mosquées tunisiennes s’emplissent d’adorateurs de tous les âges. De nombreux tunisiens, qui ne sont pas strictement pratiquants, profitent de ce mois de jeûne pour prier et pour se rendre à des séminaires dirigés par des Imams ou des érudits spécialisés. « Je ne sais pas ce qui me pousse à prier au cours du mois du Ramadan alors que je ne prie pas le reste de l’année », dit Fares, enseignant. « Il y a toute une atmosphère de piété et de soumission qui existe en ce mois, et qui m’amène à faire ce que font mes voisins et amis ». C’est un avis que partage Ali Munji, agriculteur. « Durant le mois sacré du Ramadan, je fais toutes mes prières. Je me rappelle être resté seul à la Mosquée à une occasion, les larmes me coulaient sur les joues. J’ai le sentiment que quelque chose d’étrange me ramène à la prière en cette période. Tandis que le reste de l’année, je quitte rarement les cafés et je n’arrête pas de boire du vin », dit-il. Les tunisiens plus pratiquants sont divisés au sujet de ceux que seul le Ramadan ramène à la religion. Adel, directeur d’une entreprise privée, les rejette. « Les prières ne sont pas saisonnières », dit-il à Magharebia. « Elles font partie intégrante des devoirs religieux ». D’autres tunisiens sont plus indulgents. « Ma belle-fille fait partie de ces gens qui ne prient jamais, hormis pendant le Ramadan », déclare Hajja Fadhila. « Même si cet état de fait ne me satisfait pas, je me dis que c’est finalement mieux que rien. Je ne la vois porter le voile et faire ses prières qu’au cours de ce mois sacré ». « Prier pendant le Ramadan, c’est mieux que de ne pas prier du tout, » dit Ziad. « Dieu peut vous guider à l’avenir. Mon père enseignait le Coran dans le sud de la Tunisie et moi, je buvais du vin, je ne priais pas, ni ne jeûnais. Il me disait que ce n’était pas un problème, et que même si je ne priais que durant le Ramadan, c’était déjà une bonne chose ». Les autorités tunisiennes ont juré d’offrir à la population respectant le Ramadan les meilleures conditions possibles. Le Président Zine El Abidine Ben Ali a expressément demandé aux citoyens d’accorder une considération particulière à ceux qui prient dans les Mosquées, afin que les fidèles puissent profiter de l’atmosphère de quiétude et de soumission désirée. Au cours du Ramadan, les médias tunisiens et arabes – chaînes de télévision, stations radiophoniques – modifient également leur programmation habituelle, la remplaçant par des émissions à caractère religieux. En plus de ces diffusions, la radio religieuse Ezzeitouna, lancée en Tunisie il y a deux ans par l’hommes d’affaires tunisien Saker El Materi, présente des programmes religieux et des récitations Coraniques. Mounir, sociologue, explique que le Ramadan affecte même ceux qui ne prient pas de façon régulière. « L’attachement à un mois exceptionnel dans l’année, et des circonstances tout autant exceptionnelles, ont un poids plus grand sur les individus », dit-il. « Il y a une atmosphère générale qui crée une prise de conscience liée aux questions religieuses : les chaînes de télévision, les Mosquées ouvertes, et les séminaires religieux, tout ceci encourage le sentiment religieux. D’un autre côté, tous les individus ne sont pas touchés ; on doit être préparé à recevoir cela, en d’autre mot, une volonté individuelle doit être déjà existante », ajoute-t-il. Fathi B., spécialiste des affaires religieuses, ne voit pas de problème dans la question des tunisiens les moins dévots, qui ne pratiquent la prière qu’au cours du Ramadan. « La Religion considère le retour aux prières comme une bonne chose, même s’il ne survient seulement qu’au cours du Ramadan. Elle encourage ceux qui jeûnent à ne pas revenir à leur condition antérieure à la fin du mois sacré. Elle les appelle à éprouver un repentir réel. Toutefois », souligne-t-il », l’Islam ne décrit pas ces gens comme des hypocrites ou des rénégats ». Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com. (Source: »magharebie.com » le 25 août 09) Lien:http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2009/08/25/feature-01
Tunisie – Changement climatique : Projections, impacts et stratégies d’adaptation (3/3)
Par Abou SARRA 26 Août 2009 07 Les premiers impacts du changement climatique sur le quotidien des Tunisiens sont désormais visibles. Au cours de cet été, les canicules ont été particulièrement suffocantes, signe d’un réchauffement certain. Le poisson s’est fait rare sur les étalages. Le gouvernement a été amené à instituer le «repos biologique» dans certaines zones marines. Les incendies de forêts ont été plus fréquents. Les saisons ont perdu leurs spécificités. En une seule journée, on peut assister aux quatre saisons. C’est ce qu’on appelle la variabilité du climat. Pour mieux éclairer le lectorat, nous en rappelons les projections pour Tunisie, les éventuels impacts par région et par secteur, et la voie à suivre pour s’adapter à cette nouvelle donne. Comment s’adapter ? En prévision de l’avènement de «cette bombe climatique», les pouvoirs publics s ont mis au point, avec le concours de l’Agence de coopération technique allemande GTZ, «une stratégie d’adaptation» multidimensionnelle devant préparer l’économie du pays à cette nouvelle donne climatique. L’accent sera mis sur le «développement propre» et sur la prise en compte de la volatilité climatique dans la politique agricole et économique du pays et sur la gestion intégrée des conséquences socioéconomiques. Ces actions consistent à mettre en fonction un système de veille climatologique (télédétection spatiale) et d’alerte précoce (réseau terrestre météorologique amélioré par automatisation) jusqu’au niveau des exploitations et à gérer au mieux les ressources en eau (constitution de réserves virtuelles en prévision des sécheresses, protection des ressources souterraines et révision de la tarification de l’eau, recharge des aquifères. Au niveau de l’agriculture, un intérêt particulier sera porté à l’application rigoureuse de la Carte agricole (vocations des sols et des cultures) et sur les reconversions aux cultures biologiques à titre indicatif… Cette stratégie est tellement optimiste qu’elle prévoit des actions qui peuvent transformer les aléas climatiques en atouts. Ainsi, la labellisation «climatique» de l’agriculture compétitive adaptée aux risques climatiques au moyen d’un poinçon de qualité pourrait rendre cette activité plus attractive et plus rentable. Au niveau international, la Tunisie peut bénéficier de l’assistance des instruments internationaux de compensation climatique institués pour financer l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. (Source: »webmanagercenter.com » le 26 août 2009) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-79540-tunisie-changement-climatique-projections-impacts-et-strategies-d-adaptation-3-3
Tunisie : Le figuier de Barbarie, un sultan à la conquête du monde
26-08-2009 Le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), connu sous le nom de « nopal » et appelé plus communément en Tunisie « hindi », trouve ses origines au Mexique où il figure même sur l’emblème du drapeau mexicain. Cette plante grasse découverte par les conquistadors espagnols en expédition au Mexique, tire son appellation arabe ou latine « Hindi ou ficus-indica », de la méprise originelle de ces conquistadors qui pensaient avoir débarqué en Inde et non sur un nouveau continent. Le figuier de Barbarie, introduit par les Espagnols dans les îles Canaries s’est naturalisé sur plusieurs continents, avant d’être disséminé à partir du 19ème siècle dans le pourtour méditerranéen, dans les pays du versant Sud, à l’instar de la Tunisie. Cette plante, peu exigeante en eau et même plus rentable que les céréales, suscite l’intérêt grandissant de plusieurs organisations alimentaires internationales, à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui a lancé un réseau international « CactusNet » (http://www.cactusnet.org/) dans le but de promouvoir la culture du figuier de Barbarie, d’améliorer les techniques de production, d’organiser une filière économique pour sa commercialisation à l’international. Le réseau, présidé par un Tunisien, le professeur Ali Nefzaoui, comprend près de 32 pays (l’Algérie, la Tunisie, l’Argentine, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, l’Allemagne, la Grèce, l’Afrique du Sud, la Syrie, etc…). Ce regain d’intérêt mondial pour le figuier de Barbarie s’explique aussi par plusieurs facteurs, le premier étant sa facilité de culture dans les zones arides avec des possibilités de rendement de 250 à 300 quintaux à l’hectare sous forme irriguée. Le « hindi » qui se présente sous la forme d’un fruit peut être transformé en huile ou en macérat, le fruit étant gorgé de vitamine C (0,04%), de magnésium et de fer. Le fruit est également connu pour ses effets thérapeutiques sur la réduction des taux de glucose sanguin, de cholestérol et de triglycérides sanguins. Il est aussi un puissant anti-diarrhéique et un constipant, et possède des propriétés cicatrisantes et anti-âge qui suscitent l’intérêt de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique. Le figuier de Barbarie est également un excellent complément nutritif pour les animaux d’élevage sous forme de fruits ou de raquettes (à usage de fourrage), il sert aussi de haies défensives et de barrière coupe-feu. Néanmoins, son impact environnemental le plus intéressant reste sa capacité à lutter contre l’érosion des sols, à conquérir de nouveaux sols. Les potentialités les plus importantes de cette plante sont les possibilités de transformation en colorant alimentaire naturel ou en biocarburant (bioéthanol ou biogaz), pour une plante, peu consommatrice en eau, ne nécessite pas d’engrais ou de soins particuliers. Toutes ces raisons réunies ont encouragé des entreprises à se lancer dans la culture du figuier de Barbarie notamment pour l’export. La société « Nopal Tunisie » est l’une de ces sociétés spécialisées dans la production, la transformation et l’exportation du cactus Opuntia ficus indica biologique pour les marchés : cosmétique, pharmaceutique et agroalimentaire internationaux. Cette société qui possède dans la région de Zelfane, à 25 km de Kasserine, 180 hectares de cultures irriguées en cactus a fait le pari de l’agriculture biologique en choisissant d’adopter une certification « ECOCERT F32600». Parmi ces produits, on compte la collecte des fruits, la production par pression à froid d’une huile de pépin à base de figue de Barbarie. Une huile particulièrement riche en vitamine E et en stérol, particulièrement efficace pour lutter contre le dessèchement cutané, améliorer l’hydratation, et ralentir le processus de vieillissement de la peau La société propose aussi, entre autres, produits la poudre de nopal, qui est utilisée par l’industrie pharmaceutique et qui possède une série de vertus (coupe-faim naturel, anti-sucre, anti-graisse, anti-inflammatoire, facilite le transit intestinal). Elle exporte également les fleurs séchées de figue de barbarie qui ont des propriétés diurétiques, vermifuge et anti- hémorroïdaire. Elle met également à la disposition des industriels la pulpe de figue de Barbarie dépourvue de graines utilisée dans la fabrication des confitures, des jus et des sorbets. En matière de complément nutritif, la société commercialise également une farine, hautement nutritive, à base de graines d’opuntia ficus indica, avec une teneur de 16.5 % de protéines et de 48 % de fibres. Un ensemble de qualités environnementales, nutritives et thérapeutiques qui valent à ce fruit, d’être désigné par le commun des consommateurs tunisiens par « le sultan des fruits », une appréciation qui risque suprêmement sous l’impulsion d’organisations internationales et de promoteurs privés de s’internationaliser! (Source: « africanmanager.com » le 26 août 2009) Lien: http://www.africanmanager.com/articles/124275.html
USA: un maire « furieux » que Kadhafi puisse planter sa tente dans sa commune
NEW YORK, 25 août 2009 (AFP) – Le maire d’Englewood dans le New Jersey (nord-est des Etats-Unis) s’est dit mardi « furieux » de l’arrivée « probable » de Mouammar Kadhafi dans sa commune, où le chef d’Etat libyen pourrait planter sa tente de bédouin le mois prochain, dans une propriété appartenant à la Libye. Le dirigeant libyen a prévu de participer fin septembre à New York à l’Assemblée générale de l’ONU, et pourrait vouloir dormir dans sa tente, comme il en a pris l’habitude lorsqu’il voyage à l’étranger. Des « familles ici (à Englewood) ont perdu des proches dans l’attentat de Lockerbie », un village d’Ecosse au-dessus duquel avait explosé un Boeing de la Pan Am en 1988, faisant 270 morts, a rappelé à l’AFP Michael Wildes, 44 ans, maire de cette commune de 30.000 habitants de la banlieue de New York. « Englewood a été choquée par l’accueil réservé par Kadhafi » à Ali Mohamed al-Megrahi, seul individu condamné pour l’attentat, qui a été libéré la semaine dernière pour raisons de santé avant d’être reçu en héros en Libye, a-t-il poursuivi. « S’il (Kadhafi) vient, je le protègerai mais cela ne signifie pas que je suis content, je ne veux pas qu’il dorme ici », a-t-il ajouté. « Je suis sûr qu’il va venir ici, depuis trois mois ils réparent la piscine et la maison, alors qu’ils ne payent pas la taxe foncière depuis près de 30 ans. Et les services secrets sont venus inspecter les lieux », a souligné Michael Wildes. L’élu local en veut aux autorités fédérales qui « auraient pu refuser de donner un visa » à cet homme qui « a financé le terrorisme bien avant Ben Laden ». Une manifestation de protestation est prévue dimanche devant la propriété libyenne, a annoncé le maire. « Mes citoyens sont furieux, je suis furieux », a-t-il conclu. Le sénateur du New Jersey, Frank Lautenberg, a appelé pour sa part le département d’Etat à restreindre les activités de M. Kadhafi au quartier du siège de l’ONU. Interrogé à ce sujet, le porte-parole du département d’Etat, Ian Kelly, est apparu embarrassé mardi. « Aucune décision n’a été prise sur l’endroit où il s’installera », a-t-il annoncé
IFJ : US is monitoring journalists in Afghanistan
BRUSSELS (AP) — The International Federation of Journalists complained Wednesday that news people covering the war in Afghanistan are being monitored by the U.S. military to see if they are sympathetic to the American cause. The federation said journalists seeking to travel under the protection of U.S. armed forces in Afghanistan may be screened first by an American public relations firm to see if their coverage portrays the military in a positive light. «This profiling of journalists further compromises the independence of media,» Aidan White, general secretary of the Brussels-based federation, said in a statement. «It strips away any pretense that the army is interested in helping journalists to work freely,» the federation statement said. The complaint followed the publication Aug. 24 of an article in the Stars and Stripes, an independent daily covering the U.S. military, reporting that journalists were being screened by The Rendon Group, a Washington-based public relations company. The article said the company «gained notoriety» before the 2003 U.S. invasion of Iraq «for collaborating with the Iraqi National Congress,» an opposition group «reportedly funded by the CIA (that) furnished much of the false information about Iraq’s supposed weapons of mass destruction used by the Bush administration to justify the invasion.» A U.S. military spokeswoman in Kabul said the Rendon reports were only used to ascertain what a journalist’s specific interests might be. «What is important to note is that we do not deny access to journalists wishing to cover operations in Afghanistan based on the tenor of their reporting,» said Lt.Cmdr. Christine Sidenstricker. «That has never been (Pentagon) policy; in fact it’s the exact opposite.» «Whether their coverage in the past has been positive or negative is a non-factor,» Sidenstricker said in a telephone interview. American affiliates of the international journalists federation joined in protesting the screening. Roberta Reardon, President of the American Federation of Radio and Television Artists, whose members include broadcast journalists said: «If the military pre-approves only certain journalists to report a specific point of view or agenda, our decisions cannot be made independently or freely, and that threatens our democracy.» Bernie Lunzer, president of the Newspaper Guild, called the screening of journalists «over the line» and said it erodes «the ability to report the truth objectively and without government censorship.» The International Federation of Journalists represents over 600,000 journalists in 123 countries.
Yahoo rachète le portail en langue arabe Maktoob
Reuters, le 25 août 2009 à 22h26 DUBAI, 25 août (Reuters) – Yahoo a annoncé mardi le rachat du portail Maktoob.com, une initiative grâce à laquelle le géant américain de l’internet compte prendre pied dans le monde arabe, en proposant ainsi ses services en langue arabe. Lire la suite l’article Yahoo compte près de 44 millions d’utilisateurs par mois au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a déclaré à la presse Keith Nilsson, vice-président senior pour les marchés émergents. Maktoob.com, basé en Jordanie, recense pour sa part 16 millions d’utilisateurs par mois, a précisé Ahmed Nassef, directeur général de la société. « Nous pensons que cette région commence seulement à décoller et qu’une accélération du taux de pénétration d’internet va se produire au cours des prochaines années, avec plus d’utilisateurs et plus d’annonceurs, donc nous projetons d’investir davantage dans la région », a expliqué Keith Nilsson. Le nombre d’internautes dans la région allant du Maghreb au Golfe « progresse de 30% en moyenne d’une année sur l’autre, ce qui représente un potentiel (de croissance) incroyable », a ajouté Ahmed Nassef. Hussam Barhoush, un analyste spécialiste du secteur des nouvelles technologies du cabinet jordanien Arab Advisors Group, estime que le portail Yahoo-Maktoob tentera de fournir des contenus plus adaptés aux besoins du monde arabe que son rival Google, qui propose déjà un service en langue arabe mais dans une perspective plus globale.