25 juin 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2589 du 25.06.2007

 archives : www.tunisnews.net


 
 

Communiqué – Pour davantage de réconciliation !
Le Temps : Prochaines élections chez les avocats: Me Mohamed Jemour, candidat à la présidence de la section de Tunis
Mizaanoun:L’économie stupide!
AFP:Nouvelair commande deux A320, Tunisair envisage l’achat de 7 appareils
AFP:Le Congrès juif européen (CJE) élit son président mardi
AFP:Assemblée générale de l’Alliance des agences de presse méditerranéennes
Reuters: Conseil de l’Europe – Annulation d’un débat sur le créationnisme
ATS: Droits humains:La Suisse doit faire des progrès, selon Amnesty International
ATS: Journée de soutien aux victimes de la torture:Plus de cent pays pratiquent encore la torture, déplore AI


Communiqué Pour davantage de réconciliation !

 
Nous,  exilés tunisiens soussignés :

Nous rappelons avoir publié,  il y a un an, un communiqué sous le titre « pour en finir avec un drame qui a trop duré » dans lequel nous avions tiré les leçons de notre expérience au sein du mouvement Ennahdha et exprimé notre désaccord avec la manière dont sa direction avait géré des questions fondamentales impliquant l’ensemble des tunisiens et particulièrement, ceux de la place de l’islam dans les luttes politiques partisanes, des prisonniers politiques et du retour des exilés.
 
Nous posons de nouveau ces questions, convaincus que les polémiques, faites de procès d’intention et de désinformation, qu’elles ont suscitées en leur temps, finiront par céder la place à un débat sérieux et constructif.
 
Rappelons pour mémoire, les questions que nous avions posées et ce qui en a été réalisé depuis, même partiellement.
 
1) Les prisonniers politiques : de nombreux dirigeants du mouvement Ennahdha ont été libérés par vagues successives au titre de la grâce présidentielle. Nous estimons que cela dénote une disposition à mettre fin à ce drame et à tourner la page du passé.
 
Face à ces faits, la direction du mouvement Ennahdha a réagi en engageant une campagne de suspicion et de dénigrement de cette démarche, accusant les autorités de jeter de la poudre aux yeux et d’induire l’opinion en erreur, comme en témoignent tous les textes publiés à l’occasion de ces libérations.
Il est facile de vérifier que tous ont été négatifs, le président du mouvement n’ayant manqué aucune occasion pour considérer ces libérations comme un passage de la petite à la grande prison.
Nous profitons de ce communiqué pour solliciter du Président de la République d’étendre sa grâce aux derniers détenus et de faire profiter les personnes libérées de leurs droits.
 
2) Au sujet du retour des exilés dans leur pays, ce pour lequel le chef de l’Etat a créé une commission spéciale, notons que, malgré la campagne d’hostilité et de dénigrement de cette initiative, les accusations de trahison et l’opprobre jeté sur tous ceux qui s’y étaient engagés, l’affaire avance d’une manière positive. Les autorités ont traité ce dossier convenablement et elles ont accordé des passeports à ceux qui l’avaient demandé, leur permettant ainsi de retourner auprès des leurs, dans leur pays.
Face à cette évolution favorable, nous estimons que la diligence avec laquelle les autorités répondront aux demandes de passeports déjà faites, finira par convaincre les candidats au retour dans leur pays, encore hésitants ou dans le doute, à se décider.
Ainsi, chacun pourra prendre son destin et celui des siens entre les mains, loin de toute interférence ou pression.  La Tunisie appartient à tous ses enfants.  
3) Nous tenons à rappeler que la politique de confrontation choisie par la direction du mouvement Ennahdha dans ses rapports avec le pouvoir, est de nature à faire perdurer le drame des derniers détenus. D’autre part, son entêtement à poursuivre dans la voie de la dénonciation et de la défiance vis-à-vis de toute initiative, est une manière de fuir ses responsabilités, d’éviter de rendre compte de sa gestion et, par-dessus tout, de contribuer au maintien des tensions politiques.
L’histoire du mouvement islamique Ennahdha en Tunisie, résumée dans la formule caricaturale « une victime et un tortionnaire », sans la moindre analyse ou prise en compte des origines de la crise, ne permettra jamais à nos contemporains et encore moins aux générations futures, de comprendre convenablement le déroulement des événements sur la scène tunisienne. La politique, croyons-nous, ne se fonde pas sur les bonnes intensions et les réactions émotives fortes, ni encore sur la haine aveugle et l’occultation de la vérité.
Le pari fait par la direction d’Ennahdha sur des alliances chimériques avec certains partenaires, au prix de nombreuses concessions, ne fera que la marginaliser davantage dans la société tunisienne et accentuer son déracinement identitaire. Ces gens, comprendront-ils un jour, l’étendue du drame qu’ils ont contribué à perdurer ?  
4)  Nous estimons que le moment est venu enfin, pour déterminer les principes devant présider à la définition de la place de notre noble religion dans notre vie collective afin d’empêcher son implication dans les luttes partisanes.
De par notre histoire et notre constitution, l’islam est la religion de tous les tunisiens et leur référent collectif. Aussi, il n’est permis à aucun parti politique de le monopoliser ou de tenter de le faire dans le but de l’instrumentaliser, d’imposer ainsi sa tutelle intellectuelle ou idéologique et de justifier ses anathèmes sur les autres.
Comme il n’est pas permis, à aucun parti ou courant, de se constituer sur la base d’une hostilité à l’islam, sous couvert de la liberté de conscience, celle-ci étant garantie à chaque tunisien par la constitution.
Ce consensus social autour de la gestion du fait religieux,  ne peut se matérialiser qu’à travers la réhabilitation de l’institution religieuse officielle, la réactivation de tous les organismes qui la constituent et de toutes les fonctions qu’elle est censée accomplir, telle l’orientation pédagogique et morale, propre à immuniser nos jeunes contre les périls  de l’extrémisme qui ont causé tant de malheurs dans de nombreux pays arabes et musulmans. Elle est aussi le moyen de préserver nos sociétés des phénomènes d’acculturation et de licence morale.
Traduit de l’arabe.
Mercredi 30 mai 2007  LES SIGNATAIRES 1°  Lazhar Abaab – France 2°  Mohamed Lamari- France 3°  Ridha Tounsi- Danemark 4° Dr Abdessalem Lassoued- France 5°  Mohamed Hédi Bessid- France 6°  Yacine Khelifi- France 7°  Mustafa Ben Ali- Danemark 8°  Mohamed Tahar Ardhaoui- France 9°  Kamel Besrour- France 10°Ali Khelifi- France 11° Mohamed Tahar Qantassi- France 12° Omar Azzabi- France 13° Mehrez Dhaou- France 14° Khaled Riahi- France 15° Salah Ounalli- Suisse 16° Boulbaba ben Hussein- Suisse 17° Moncef Zid- France 18° Lazhar Drine- France 19° Noureddine Chedly Aouini- France 20° Mohamed Ali Bennour- Suisse 21° Mohamed Gzara- France 22° Mourad Ben Abdalla Tounsi- France 23° Majed Ben Ali Baâti- France 24° Ahmed ben Ammar Majri- France 25° Mouez Hammami- France 26° Mokhtar Ahmed Fatnassi- France 27° Lazhar ben Ali- Suisse 28° Mehdi ben Mohamed ben Romdhane- France 29° Fouad Kliî- France 30° Mohamed Rouahi- Suisse 31° Lazhar ben Younes- Suisse 32° Mahjoub Gara- France 33° Hédi Qarsane- France 34° Abdel Jelil Haouachi- France 35° Ali Ferchichi-Danemark 36° Abdessalam El Houch- France Nous invitons tous ceux et celles qui voudraient soutenir cet appel pour la libération de tous les prisonniers politiques, à envoyer leurs signatures à l’adresse suivante: Bayenmai2005@yahoo.fr


            A L’occasion de la journée mondiale contre la Torture La commission arabe des droits Humains Voix Libre Rencontre culturelle Euro-Arabe

Organisent une rencontre-débat  sur le thème : LA QUESTION PALESTINIENNE AUJOURD’HUI En présence des intellectuels palestiniens et arabes

Le mardi 26 juin à 19 h 30 17 Rue de l’Avre Paris 75015, France Metro : La Motte-Picquet Grenelle   بمناسبة اليوم العالمي لمناهضة التعذيب وحماية الضحايا اللجنة العربية لحقوق الإنسان منظمة صوت حر الملتقى الثقافي العربي الأوربي

تنظم سهرة حوار حول: القضية الفلسطينية اليوم؟ بحضور نخبة من المثقفين الفلسطينيين والعرب

الثلاثاء  26 يونيو/حزيران 2007 Le mardi 26 juin à 19 h 30 17 Rue de l’Avre Paris 75015, France Metro : La Motte-Picquet Grenelle


Prochaines élections chez les avocats: Me Mohamed Jemour, candidat à la présidence de la section de Tunis

 
« Il est malheureux que le non respect de la déontologie ait touché plusieurs générations d’avocats et pas uniquement des jeunes, mal encadrés » Membre du Conseil de l’ordre sortant, Me Mohamed Jemour a occupé le poste du secrétaire général du Conseil de 2001 à 2004 et il a été membre de la section de Tunis de 1998 à 2001. Aujourd’hui, il se présente pour la présidence de la section de Tunis dont les élections auront lieu le 8 juillet prochain. Une section qui compte 3700 avocats sur les 6000 inscrits au barreau. Interview. Le Temps : Quels sont les grands axes de votre programme électoral ? Me Mohamed Jemour : Je tiens à préciser que ce programme doit être approuvé par l’ensemble des membres de la section. Je n’ai pas un programme personnel. Il y a le programme de la section et il faut que les membres de la section y adhérent. En plus le président et les membres de la section doivent agir dans le cadre de l’ordre national des avocats. Donc ce programme doit être approuvé et appuyé par le Bâtonnier et le Conseil de l’ordre. Ceci est très important parce que le président de la section ne doit pas agir en concurrence avec le Bâtonnier et avec le Conseil de l’Ordre. Le président de la section a des attributions qui sont fixées par la loi. • Vous n’avez pas de programme, mais vous avez un plan de travail que vous allez concrétiser si vous êtes élu. Quelles-en sont les grandes lignes ? – Je veillerai à ce que les tâches attribuées au président de la section soient partagées entre les membres du Conseil de la section notamment celle de la taxation, de la discipline et de la commission d’office, je veillerai à améliorer les conditions d’exercice de mes confrères. J’interviendrai pour aplanir les difficultés et les obstacles que d’aucuns dresseraient  devant eux. Je veillerai à ce que les droits de la défense, tels que prévus par la loi, soient respectés. Je ne pourrai tolérer que ces droits soient bafoués. Je précise que les conditions d’exercice du métier d’avocat, sont tributaires du budget alloué au service public. Donc l’amélioration passe par l’augmentation du nombre des magistrats, par le recrutement de greffiers, par la construction de tribunaux décents, par l’équipement des tribunaux de moyens nécessaires pour une bonne marche du service public de la justice. A cet effet, j’appelle les pouvoirs  publics à augmenter le budget alloué au ministère de la Justice afin que les droits des justiciables soient bien garantis. Une bonne marche de la justice nécessite la transparence qui renforcera la confiance du justiciable en le système judiciaire et la confiance du justiciable en l’avocat. • Mais concrètement que comptez-vous faire ? – Premièrement, je demanderai l’augmentation de l’indemnité accordée aux avocats commis d’office. Deuxièmement, j’organiserai des cycles de formation pour notamment la rédaction des contrats, des actes judiciaires, les statuts, la plaidoirie. Troisièmement, je veillerai à organiser des cours de langues pour tous les avocats et en particulier les jeunes. Quatrièmement, je veillerai avec le concours du conseil de l’ordre à ouvrir de nouveaux horizons aux avocats et surtout les jeunes en leur offrant la possibilité d’effectuer des stages dans des cabinets d’avocats arabes et européens dans le cadre des conventions qui lient notre conseil de l’ordre aux conseils de l’ordre étrangers. Cinquièmement, je veillerai à ce que les honoraires des avocats soient améliorés et je crois qu’il est temps de penser à nous doter d’un barème qui fixe les honoraires minimas, cette idée doit avoir l’approbation des avocats. Sixièmement, je crois que la situation de la profession d’une manière générale et de l’ordre particulièrement doit faire l’objet d’une restructuration. Je suis convaincu qu’il faut doter chaque cour d’appel de la section de Tunis (Le Kef, Bizerte, Nabeul et Tunis) d’une section. La section de Tunis chapote actuellement presque 4000 avocats. Les avocats installés dans le grand Tunis sont au nombre d’environ 3000. Aucun président de section quel que soit l’effort qu’il puisse déployer et le temps qu’il puisse consacrer, ne peut gérer une section qui s’étend sur douze gouvernorats. Cette restructuration doit s’effectuer dans un cadre plus général. Celui de la refonte des structures de la profession. Septièmement, j’organiserai des conférences de déontologie et j’espère bien que le Conseil de l’ordre accepte que la présence à un nombre déterminé à ces conférences devienne une condition exigée pour le passage du statut de l’avocat stagiaire à celui de l’avocat auprès de la cour d’appel. • Aujourd’hui, la déontologie est-elle respectée ? – La majorité des nouveaux avocats ont accédé à la profession avec leurs diplômes. Ils n’ont pas reçu de cours de déontologie. Donc, ils ne connaissent pas les règles régissant la profession et malheureusement nous avons relevé chez les encadreurs de ces jeunes très peu d’intérêt pour cette question. Là, je précise que le non respect des règles de déontologie n’a pas été remarqué essentiellement chez les jeunes avocats non il a touché les différentes générations. Les structures de la profession ont l’obligation de rappeler à tous les avocats la stricte observation des règles de la déontologie. • Que proposez-vous en ce sens ? – Dans cet ordre d’idées autant je défendrai mes confrères à l’égard de tous ceux qui bafouent leurs droits autant je défendrai la profession avec la même détermination contre ceux qui de l’intérieur lui portent préjudice. Mais j’appelle la magistrature à prendre en considération la détermination du Conseil de l’ordre pour moraliser la profession et cesse de rendre des décisions judiciaires qui encouragent ceux qui pratiquent « le courtage », qui ne respectent pas leurs structures et qui nuisent à leurs clients. • Dans cette campagne électorale pour la présidence de la section de Tunis il y a eu quelques dérapages qu’en pensez-vous ? – Moi, je mènerai campagne avec dignité et je respecterai mes confrères et leurs choix je ne suis qu’un candidat parmi d’autres. Les confrères vont nous juger sur la base de notre compétence professionnelle et sur la base de notre expérience dans les structures. • Quel est d’après vous le profil du Bâtonnier qui convient le mieux à la profession ? – Celui qui possède une véritable compétence professionnelle, pouvoir de rassembler, de fédérer, le refus du copinage, l’indépendance et surtout un bâtonnier qui ne va pas travailler uniquement pour être réélu. Interview réalisée par Néjib SASSI (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 25 juin 2007)


L’économie stupide!
 
Dimanche le, 24 juin 2007 Mizaanoun C’était en 1992 pendant la campagne électorale que Bill Clinton avait utilisé ce slogan pour battre Georges Herbert Bush malgré sa « victoire » dans la guerre appelée « Tempête du désert » qui a permis aux Etats-Unis en particulier et aux occidentaux en général de reprendre le contrôle des puits du pétrole se trouvant dans la région de la ville du Koweit. C’est rare dans l’histoire des États-Unis qu’un président victorieux dans une guerre perde son deuxième mandat. Et c’était bien le cas. Bien que la comparaison avec ce qui se passe en Tunisie soit hors de propos, néanmoins l’équation reste bien valable aussi bien pour les grands pays que pour les petits pays beaucoup plus réduits en espace, en habitants ou en ressources. Tous les partis politiques ou les simples groupes de réflexions ou même de simples spécialistes, ont toujours, à côté du politique tout court, des programmes, des études ou des idées économiques. On n’en voit rien du genre chez nous. Pour le pouvoir ou le gouvernement, en Tunisie ou ailleurs dans le monde arabe, à partir du moment où tout le monde est d’accord sur leur origine dictatoriale, il est évident qu’il ne faut pas s’attendre à  des merveilles économiques. Sous des régimes dictatoriaux et particulièrement dans le monde arabe, le terme économie n’a aucun sens. Car ce dont il s’agit n’est autre qu’une certaine organisation pour faciliter les spéculations financières et pouvoir payer les produits de consommation que déversent les containers dans les ports et aéroports pour satisfaire les nécessités et les caprices de l’élite. Une certaine organisation financière supervisée par ces institutions dites internationales comme la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, l’Organisation Mondiale du Commerce etc. Toutes n’ont qu’un seul souci : garantir la sécurité des financiers, c’est-à-dire de ceux qui sont riches et qui cherchent à s’enrichir encore plus. Et en même temps maintenir la concentration réelle de l’économie dans son hémisphère nord. Là où se trouve toute l’économie du monde : Les recherches technologiques, scientifiques, les industries les plus importantes, l’agriculture la plus avancée et tous les piliers de la prospérité matérielle occidentale. Et enfin de compte maintenir l’avance occidentale sur tout le reste du monde. Si possible à des années lumières.  Comme je viens de le lire à l’instant sur « tunisnews » souvent je lis sur les droits humanitaires piétinés par le régime, sur la torture, sur les détenus politiques, sur toutes les horreurs du régime. Là-dessus la vérité est méridienne. Des horreurs qu’il faut absolument dénoncer et faire tout le possible pour mettre à nu la dictature. Ce sont des efforts considérables. Beaucoup en déployant ces efforts et en luttant contre la tyrannie  encourent des risques sûrs. Mais le plus curieux et ce qui est à l’origine de ma réflexion-ci, c’est que je ne vois aucune ou presque aucune étude économique qui explique aux citoyens le pourquoi et le comment des choses. L’article que je viens donc de lire, c’est celui repris sur la revue « Réalités », bien acquise comme toute la presse sinon à ceux qui sont au pouvoir en ce moment, mais en tout cas au régime, indépendamment de qui gouverne à chaque moment. La même situation dans toutes les autres régions arabes y compris dans les zones ou les élites disposent de  grandes liquidités financières, je veux dire les zones du Golf. Il n’y a pas de pires prédateurs que ces financiers là. Je n’ai pas lu tout l’article sur le fameux projet de Dubai à Tunis. Il n’est point besoin de le faire. Ces individus – pour des circonstances historiques et politiques – disposent de grandes quantités d’argent. Aucun d’eux n’a hérité ces colossales sommes d’argent de leurs ancêtres qui auraient construit des industries de l’envergure, d’une Krupp par exemple, ou de la Sidérurgie de la Rhur, ou de la construction automobile en France ou en Italie, ou des grands centres de recherches scientifiques et technologiques. Rien de tout cela. Ce sont des spéculateurs de la pire espèce. Avant de débarquer à Tunis ou à Alger ou à Casablanca, ils ont fait le tour du monde occidental et ont investi ou donné tout simplement des sommes colossales. Il ne se passe pas de jour où on n’entend parler de saoudiens qui achètent à coup de milliards tels ou tels gadgets. La toute dernière opération est à l’honneur des Qataris : D’un seul coup ils achètent une quinzaine d’avions à Air Bus, une compagnie européenne qui était au bord d’une certaine faillite. Dans la première comme dans la deuxième opération, les anglais ont encaissé des saoudiens 73 milliards pots de vin à part. Dans la deuxième opération il s’agit de plus d’une douzainede milliards certainement avec des pots de vin aussi. Et avec la mondialisation qui leur garanti toute sécurité, ils se sont aperçu que dans des pays arabes, les bénéfices à tirer seront beaucoup plus importants. Et en plus ils peuvent disposer d’autres privilèges qu’ils ne peuvent pas avoir ailleurs. Seule la dictature les leur fournit. Pour être bref sur la question. Ces gens qui, dit-on, viennent de Dubai où veulent –ils investir ? – Dans la construction d’immeubles de rêve lit-on. De toute manière ils ne peuvent pas penser à autre chose. Ils n’investiront jamais dans le long terme. C’est-à-dire dans des infrastructures réelles comme les centres de recherches, les universités, les écoles, la formation, la santé publique, les voies de communication, les grandes routes qui relient les villes et les régions arabes entre elles. Ils n’investiront jamais dans une industrie quelconque propre et encore beaucoup dans des logements décents pour les populations arabes en Tunisie ou ailleurs. Là il s’agit réellement d’investissements à long terme qui créent des richesses réelles et générales pour toutes les populations. De toute manière ni eux ont cette volonté ni les dictateurs qui les accueillent et leur facilitent la tâche. Ils n’investissent finalement que dans des secteurs de consommation immédiate. Le journaliste écrit que Dubai va construire à Tunis des supermarchés de rêve. Quels produits vont y être vendus et qui va les consommer ? – Une chose est sûre : Ces spéculateurs de Dubai, comme tous leurs semblables sont des prédateurs. Et celui qui va payer la facture ce sont toujours les mêmes, les plus pauvres de la population. Au fure et à mesure que j’entends parler d’investissements du genre ça me donne la nausée.   
 


Nouvelair commande deux A320, Tunisair envisage l’achat de 7 appareils

 
AFP, le 23 juin 2007 à 19h15 TUNIS, 23 juin 2007 (AFP) – La compagnie privée tunisienne Nouvelair a annoncé samedi avoir commandé auprès d’Airbus deux avions de type A320, alors que la compagnie nationale Tunisair envisage l’achat d’au moins sept appareils. Nouvelair a précisé avoir signé un accord avec Airbus, filiale du groupe EADS, en marge du salon aéronautique du Bourget, près de Paris. Compagnie charter, Nouvelair exploite une flotte de 13 appareils de type Airbus pour relier les villes touristiques tunisiennes à plusieurs pays européens. La compagnie publique Tunisair a indiqué qu’elle envisageait, de son côté, l’achat de « sept à dix appareils » d’ici 2011. Tunisair prévoit dans un premier temps le remplacement de deux avions de type A300-600 par des appareils A-350 d’Airbus ou 777 de Boeing, selon un communiqué. Premier transporteur aérien du pays, Tunisair dispose d’une flotte de 30 appareils dont l’âge moyen est de sept ans. AFP

Le Congrès juif européen (CJE) élit son président mardi

 

AFP, le 22 juin 2007 à 17h07

PARIS, 22 juin 2007 (AFP) – L’assemblée générale du Congrès juif européen (CJE) se réunira mardi à Bruxelles pour élire son président pour un mandat de deux ans, a annoncé vendredi le CJE dans un communiqué. Deux candidats sont en lice : l’actuel président Pierre Besnainou, 50 ans, français né en Tunisie, et Moshe Kantor, 54 ans, israélo-russe né à Moscou, président du Fonds juif européen et président du Congrès juif de Russie. Les 89 délégués représentant les 40 communautés juives d’Europe participent au vote. Le CJE, basé à Paris, est une des branches du Congrès juif mondial. Il a été créé en 1986 par Théo Klein, alors président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), pour fédérer et rendre plus « visibles » les communautés juives d’Europe. Celles-ci étaient alors réunies au sein de la section européenne du Congrès juif mondial. Le rôle du CJE est de « porter la parole juive auprès des instances nationales et européennes ». Il s’emploie à combattre l’antisémitisme, à développer le dialogue inter-religieux et à revitaliser la culture juive en Europe centrale et orientale. Il travaille aussi au dialogue entre les pays européens et Israël.  


Assemblée générale de l’Alliance des agences de presse méditerranéennes

 
AFP, le 25 juin 2007 à 16h25 ALGER, 25 juin 2007 (AFP) – Le ministre algérien de la Communication Abderrachid Boukerzaza a souligné lundi le rôle des agences de presse pour « faciliter le dialogue entre les peuples », à l’ouverture à Alger de la 16e Assemblée générale de l’Alliance des agences méditerranéennes (Aman). Le ministre a indiqué dans son allocution que les agences de presse étaient « le meilleur moyen de communication pour faciliter le dialogue entre les peuples » et souligné les efforts de l’Algérie pour faire de la Méditerranée « un espace de paix et d’amitié ». L’AG devait aborder notamment la coopération entre les agences de presse du pourtour méditerranéen et les échanges dans les domaines de l’information et de la formation. L’Algérie succédera à l’Espagne à la présidence de l’AMAN à l’issue de cette session.

Conseil de l’Europe – Annulation d’un débat sur le créationnisme

 
Reuters, le 25 juin 2007 à 14h56 STRASBOURG, 25 juin (Reuters) – Le Conseil de l’Europe a renoncé lundi à débattre d’une projet de résolution critique vis-à-vis du créationnisme, provoquant la colère et le départ de l’hémicycle de son rapporteur, le socialiste français Guy Lengagne. Les parlementaires ont décidé, par 63 voix contre 46 et 10 abstentions, d’annuler le débat prévu mardi à Strasbourg et de renvoyer le texte en commission. Ce renvoi avait été demandé par le Belge Luc Van den Brande, président du groupe du Parti populaire européen (PPE, démocrate chrétien), qui jugeait le texte « déséquilibré ». « J’ai une assez longue expérience de la vie parlementaire derrière moi pour savoir que c’est un enterrement de première classe », a déploré lors d’une conférence de presse Guy Lengagne qui ne s’est pas représenté aux dernières élections législatives et ne siègera plus au sein de l’assemblée du Conseil de l’Europe. Dans son rapport, l’ancien maire de Boulogne-sur-Mer et ancien secrétaire d’Etat à la mer s’inquiétait du combat mené par les « créationnistes contemporains, essentiellement d’obédience chrétienne ou musulmane (…) pour que leurs thèses figurent dans les programmes scolaires scientifiques. » « Or, le créationnisme ne peut prétendre être une discipline scientifique », affirmait ce mathématicien pour qui une « croyance » ne peut être mise sur un pied d’égalité avec une « théorie » comme celle de l’évolution. Le créationnisme prêche que Dieu a créé le monde et tous les êtres qui le peuplent, comme le décrit la Bible. Les sondages réalisés aux Etats-Unis montrent que la moitié des Américains adhèrent à ces idées qui demeurent très marginales en Europe mais qui progressent, selon Guy Lengagne. « Le cancer a des métastases beaucoup plus avancées que je pensais », a-t-il déploré. Il semble que le vote en faveur d’un renvoi du texte soit le fait des démocrates-chrétiens, mais également de certains élus des pays de l’Est qui n’ont pas oublié que la théorie de l’évolution était une idéologie d’Etat au temps de l’Union soviétique.  


Journée de soutien aux victimes de la torture Plus de cent pays pratiquent encore la torture, déplore AI

 
ATS, le 25 juin 2007 à 16h30 Genève (ats) Selon Amnesty International (AI), au moins 102 pays dans le monde recourent à la torture ou à des mauvais traitements. A l’occasion de la Journée de soutien aux victimes de la torture, mardi, l’ONG appelle les Etats à respecter leurs engagements. Amnesty salue le 20e anniversaire, le 26 juin, de l’entrée en vigueur de la Convention de l’ONU contre la torture. Elle est ratifiée par 144 pays et huit autres pays l’ont signée. Son entrée en vigueur a contribué à des progrès remarquables contre ce fléau, signale AI. Toutefois, l’application de ce texte continue de se heurter à de sérieux défis, regrette l’organisation. Guerre contre la terreur AI critique les Etats qui remettent en cause l’interdiction absolue de la torture et d’autres mauvais traitements en arguant qu’ils constituent des armes essentielles dans la guerre contre la terreur. L’ONG dénonce « ceux qui jouent avec les mots » en estimant que certaines méthodes d’interrogatoires ne constituent pas des tortures ou que le recours à des mauvais traitements n’est pas interdit de la même manière que la torture. AI critique aussi ceux qui sous-traitent la torture à d’autres Etats et qui contreviennent à leur obligation de non-refoulement à travers des artifices comme les assurances diplomatiques. Appel de Ban Ki-moon Dans un message, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a pour sa part regretté qu’après 20 ans, la Convention de l’ONU contre la torture soit « encore bien loin de faire l’objet d’une ratification universelle ». Il a appelé tous les Etats a adhérer à la Convention et à se joindre également au protocole facultatif à la Convention, entré en vigueur le 22 juin 2006. A ce jour, 56 Etats ont signé le protocole et 34 l’ont ratifié. Enfin, les douze sections de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), ont organisé dans la nuit de samedi à dimanche une nuit de prière internationale pour les victimes de la torture. Plus de 5800 personnes s’y sont inscrits, a indiqué lundi ACAT-Suisse. (Source : www.tsr.ch , le 25 juin 2007)

 


Droits humains La Suisse doit faire des progrès, selon Amnesty International
 
ATS, le 25 juin 2007 à 13h54 Berne (ats) – La Suisse doit encore faire des progrès en matière de droits humains, estime Amnesty International (AI). La plupart des violations commises par la police restent impunies, et la délégation de tâches à des entreprises privées pose des problèmes. AI Suisse a présenté lundi à Berne son rapport « Suisse: police, justice et droits humains », qui porte sur une trentaine de cas survenus dans quatorze cantons ces dernières années. Des progrès ont certes été réalisés, mais de nombreuses violations des droits humains sont encore commises par la police, a déclaré Daniel Bolomey, secrétaire général d’AI Suisse. Plus grave, selon l’organisation, la plupart de ces violations restent impunies: pour Denise Graf, juriste à AI Suisse, le constat est celui d’une « impunité généralisée ». Les plaintes des victimes supposées ne font souvent pas l’objet d’une enquête immédiate, indépendante, impartiale et approfondie, selon elle. Equipements dangereux Le rapport critique également les équipements dangereux comme les gaz lacrymogènes dans des espaces fermés, les balles colorantes ou les pistolets à électrochocs. A Zurich par exemple, la police tire toujours directement sur des personnes avec des balles en plastique, alors que d’autres corps de police autorisent seulement le tir en l’air. On sait en outre que certaines formes de contrainte physique comme la position ventrale mains menottées dans le dos ou l’étranglement peuvent entraîner la mort, a ajouté Mme Graf. Ces techniques sont pourtant encore utilisées sporadiquement. Délit de faciès Soixante pour cent des cas évoqués dans le rapport concernent des noirs, a relevé Gerome Tokpa, secrétaire général du Carrefour de réflexion et d’action contre le racisme anti-noir (CRAN). Selon lui, il règne un climat de suspicion généralisée dans lequel tout noir est un vendeur potentiel de boulettes de cocaïne. M. Tokpa a cité les noms de code évocateurs d’opérations policières comme « Nero » ou « Boule de neige », dirigées contre la minorité noire, ou les surnoms injurieux tels que « Kugelineger » (nègres à boulettes), utilisé par les policiers de Zurich. Il a plaidé en faveur de rencontres entre la police et des représentants des minorités, comme cela s’est fait avec succès à Bâle-Ville et Bâle-Campagne. Le rapport évoque les interventions contre d’autres groupes- cibles particuliers: requérants d’asile, altermondialistes, supporters de football, mineurs ou marginaux. De nombreux représentants de ces catégories de population ont été victimes d’interventions jugées disproportionnées, de détention arbitraire ou de traitements dégradants. Entreprises privées Quant à la délégation de tâches policières à des entreprises de sécurité privées, elle pose des problèmes du fait que leur personnel n’est absolument pas formé au respect des droits humains, selon Amnesty. Or c’est un secteur économique en pleine expansion, a noté le commandant de la police cantonale neuchâteloise André Duvillard. En matière de sécurité privée, un concordat romand a été signé il y a une dizaine d’années. Mais une règlementation nationale est nécessaire et constitue un défi à venir, a ajouté M. Duvillard. Suite à ce rapport, Amnesty va lancer ces prochains mois une campagne dans six cantons (GE, VD, ZH, BE, SO, BS) et organiser des tables rondes en août-septembre avec les responsables de la police. L’organisation propose notamment l’introduction de codes de déontologie, comme l’a fait la police neuchâteloise, une formation ad hoc des policiers, ainsi que la création d’instances indépendantes pour le dépôt et le traitement des plaintes. (Source : www.rsr.ch , le 25 juin 2007)

 

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