26 juin 2007

Home – Accueil الرئيسية

TUNISNEWS
8 ème année, N° 2590 du 26.06.2007

 archives : www.tunisnews.net


Vérité-Action :   « La torture ne fait pas barrage au terrorisme. Elle est une forme de terrorisme ».

Bakchich: Ben Ali sauvé par une bavarde
Bakchich :Tunisie:Le Carthage bête Reveil Tunisien: Ma demande au colonel major qui deposera le general… Le Temps :Incendie de forêt à Jebel Ammar:Le feu dévore 7 à 10 hectares Reuters: Hosni Moubarak parie que le Fatah et le Hamas se réconcilieront AFP: Le « journalisme citoyen » se fraie un chemin en Chine malgré la censure


 

Le numéro 25 de Mouwatinoun est en ligne

Vous pouvez visualiser la totalité de son contenu en cliquant sur ce lien :  http://www.fdtl.org/IMG/pdf/mouwatinoun_25.pdf


Vérité-Action Journée internationale contre la torture Impunité institutionnelle et alibi du terrorisme en Tunisie            

« La torture ne fait pas barrage au terrorisme. Elle est une forme de terrorisme ».

                                               Amnesty International, « Terrorisme et contre-terrorisme : Défendons nos droits humains » (ACT 40/009/2006 du 26 août 2006 – ÉFAI)

 
Fribourg, le 26 juin 2007 A l’occasion de la journée internationale contre la torture célébrée le 26 juin de chaque année, Vérité-Action exprime sa vive préoccupation par les pratiques du pouvoir tunisien et sa légitimation continue du recours à la torture et aux traitements cruels, inhumains ou dégradants sous couvert de la lutte contre le terrorisme.   Une pratique courante et systématique : De sources concordantes, la torture reste une pratique systématique dans les différents corps de la sécurité intérieure notamment. Elle touche les citoyens de manière large de la simple arrestation pour contrôle d’identité aux interrogatoires musclés des opposants. Après la vague de répression sanglante, au début des années 90, contre les  membres et les sympathisants du mouvement « ENNAHDHA »  non reconnu, causant des dizaines de cas de décès pendant la garde à vue ou en prison et quelques disparitions toujours non élucidées, la torture est restée monnaie courante dans le comportement quotidien des différents corps de sécurité. Les pratiques très diversifiées (arrestations illégales, détentions prolongées, torture physique systématique, pressions sans limites sur les familles et les proches atteignant l’atteinte à l’honneur et à l’intégrité sexuelle, l’isolement, etc.) convergent toutes vers le même but, à savoir de dissuader les citoyens de tout engagement politique ou associatif qui sert à déjouer la démagogie du « paradis » tunisien en matière des libertés et des droits de l’homme. La torture comme pratiquée en Tunisie est une œuvre de destruction lente qui touche l’opposant politique, son entourage, sa famille. La preuve de choix pour confirmer cette œuvre de destruction réside dans le fait que les anciens prisonniers politiques continuent à subir les conséquences de la torture subie dans les prisons et dans les locaux du ministère de l’intérieur.  Des séquelles corporelles non soignées ont provoqué des cancers chez beaucoup d’entre eux ou des handicaps irréversibles. Chaque année quelques uns succombent ravagés par ces maladies. Le 27 avril 2007, l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques a fait état du cas du prisonnier politique Fraj Jami qui a entamé une grève de la faim pour exiger des soins et sa libération immédiate. Ce dernier souffre de plusieurs maladies.    Cette situation ne cesse de s’amplifier qu’il est devenu légitime de s’interroger si chaque nouvelle libération d’un prisonnier politique n’est pas le prélude annoncé d’une mort qui va suivre. Le prétexte de la lutte contre le terrorisme : Le prétexte de la lutte contre le terrorisme, marqué notamment par l’adoption en décembre 2003 d’une loi extrêmement répressive dite de lutte contre le terrorisme, a relancé les pratiques les plus abominables et a renforcé l’impunité des agents de l’Etat désormais chargés de protéger la souveraineté du pays contre un danger qu’on a tout intérêt à lui donner une ampleur extrême pour pérenniser « l’état de siège » informel qui règne dans le pays (Vérité-Action, Prise de position sur l’état des droits de l’homme et des libertés en Tunisie, Décembre 2006). En 2006 et au début de l’année 2007, période marquée par les séries d’arrestations menées contre des jeunes tunisiens à travers tout le pays intervenant suite à des affrontements armés dans la région du Cap-Bon, une affaire restée jusqu’à ce jour ambiguë. L’acharnement des forces de l’ordre fut sans merci et divers communiqués émanant d’ONGs tunisiennes font état de la pratique courante et sans limites de la torture et des traitements cruels vis-à-vis des jeunes arrêtés. Des cas de décès sous la torture ont été même soulevés par le Conseil National des libertés CNLT : cas de Hasanine Aliffa. Cette campagne qui a été jugée violente par plusieurs témoins a mené un grand nombre de jeunes devant les tribunaux subissant des procès inéquitables. Ainsi, le 24 février selon le CNLT, les jeunes Ghaith Ghazouani, Meher Bazyouch, Mohamed Amine Aoun, Majdi Dhakouani, selim elhaj saleh, yessine jabri, Mahfoudh ayari, Ibrahim Herzi, Ali Herzi, Sahl Baldi, Saber Housni ont été condamnés en vertu de la loi anti-terroriste à des peines allant de 4 à 10 ans. Les avocats ont insisté sur le fait que leurs clients ont subi des actes de tortures inhumaines et réclamaient des examens médicaux. Mais en vain cette demande a été rejetée par le juge. Le cas, également de Walid Ayouni, torturé jusqu’à perte de capacités intellectuelles est un exemple de l’atrocité de la machine tortionnaire. Walid n’arrive même pas à reconnaître sa mère, choquée de le voir dans un état lamentable a dû entamer une grève de la faim le 3 mai 2007. Walid s’est plaint à sa mère des séances répétées de torture.  Son frère Khaled Ayouni qui a refusé de comparaître devant le tribunal a été agressé par des agents de police au vu et au su de ses avocats. Cette pratique systématique de la torture, clairement définie comme un moyen d’action privilégiée de l’Etat, est renforcée par l’ampleur que prend l’impunité dans la stratégie de l’Etat. De l’impunité : L’impunité, qui peut être définie comme une exemption de poursuite, de punition ou de pénalité pour les fonctionnaires de l’Etat, a atteint, dès 1987, des sommets inédits.  Ce constat n’a rien d’étonnant si on  se rappelle que l’impunité est consacrée dans la Charte fondamentale de l’Etat. C’est ainsi que l’article 41 paragraphe 2 nouveau de la constitution tunisienne nous dit que ; « Le président de la république jouit d’une immunité de juridiction durant l’exercice de ses fonctions. Il en bénéficie de cette immunité à la fin de son mandat pour les faits accomplis à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ». Malgré la propagande occasionnelle du régime prétendant prendre des mesures contre les tortionnaires, ceux-ci jouissent d’une totale impunité. Malgré la citation de leurs noms dans beaucoup de rapports des ONG nationales et internationales et les plaintes des victimes, les tortionnaires et leurs chefs hiérarchiques n’ont connu aucun souci et continuent même à recevoir des gratifications de la part du président de l’Etat. Des tortionnaires tristement célèbres ont même été décorés par les plus hautes autorités de l’Etat. D’autres ont bénéficié de la complicité du régime pour échapper à des mandats d’arrêts délivrés contre eux par des victimes de la torture : ·Le ministre de l’intérieur entre 1991 et 1995 ( la période de répression la plus sanglante) a été chargé d’une fonction officielle dès sa fuite de la Suisse après la plainte déposée au parquet de Genève contre lui par M. Abdenacer Naït liman, un ancien prisonnier politique, en février 2000. Pour des considérations qui relèvent plus de la politique que du droit, Le Tribunal fédéral suisse a confirmé la décision des juridictions inférieures de ne pas donner suite à cette plainte. ·Le gouvernement tunisien a aussi fait tout son effort pour protéger un diplomate tunisien accusé de tortures, le vice-consul de Tunisie à Strasbourg, Khaled Ben Saïd  qui a été visé par une plainte.  Il fait actuellement l’objet d’un  mandat d’arrêt international formulé par la République française. La torture et l’impunité se répandent également en raison de l’absence de voies judiciaires effectives pour protester contre ce phénomène. Toutes les plaintes finissent par être classées, ignorées ou simplement rejetées. Les seuls cas où l’Etat tunisien prétend avoir agi portent sur des simples accusations d’abus de pouvoir et de violences et voies de faits et ne concernent aussi que des affaires de droit commun. Jusqu’à présent, aucune information n’a été rendue publique concernant les dizaines de cas de torture provoquant la mort ou ceux plus nombreux concernant des préjudices physiques et moraux causés aux victimes. Violation du droit international et conventionnel Dans la partie réservée à la Tunisie dans son rapport intitulé « Attacks on justice » (2002, pp.511-518), la Commission internationale des juristes relève que « la torture continue, chose qui est due en partie au climat d’impunité encouragé par un système judiciaire qui ignore les preuves de la torture et rejette les allégations de la défense portant sur les aveux extorqués de force. Les allégations officielles sur les garanties institutionnelles de lutte contre la torture sont démontées par le refus des juges de donner suite aux plaintes de torture ou pour commander l’examen médical approprié ». Ces pratiques déjà présentes depuis longtemps, ont été renforcées avec l’adoption de la loi contre le terrorisme qui de l’avis d’Amnesty International a « utilisé des préoccupations de « sécurité » comme prétexte pour réprimer la dissidence politique et les critiques contre le gouvernement émanant de tout l’éventail politique » (Amnesty International, « Tunisie : le projet de loi « antiterroriste » porte un nouveau coup aux droits humains », MDE 30/021/2003 EFAI). Dans sa note précitée, l’Amnesty International a relevé que le dysfonctionnement de la justice tunisienne a été aggravé par cette loi, notamment par l’adoption d’une « définition vague du terrorisme », par la formulation de la loi d’une manière qui rend possible son utilisation pour restreindre la liberté d’expression et d’opinion (art. 6) et, enfin, par la consécration de plusieurs violations du droit international (absence de garanties pour les extraditions, la détention préventive sans possibilité de réexamen par une autorité judiciaire, l’impossibilité de remise en liberté en cas d’appel contre jugement de première instance, etc.). Les observateurs nationaux ont confirmé ces préoccupations. Ainsi, selon l’Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques (ci-après AISPP), de manière systématique, les Tribunaux n’accèdent pas aux demandes de la défense que soit enregistrée l’intégralité des déclarations de leurs clients, notamment celles relatives aux tortures subies Les juges choisis pour diriger ces audiences sont largement connus par leur connivence avec le régime et leur disposition à appliquer à la lettre les décisions déjà prises par les différentes instances sécuritaires du pouvoir quant aux peines à infliger (Comm. AISPP du 23 février 2007). On comprend ainsi pourquoi les rapporteurs spéciaux sur la torture et sur la détention arbitraire entre autres, se battent, depuis plusieurs années, pour avoir l’autorisation de mener des visites en Tunisie pour s’assurer de la réalité des faits sur le terrain. En vain. C’est d’ailleurs dans ce même contexte, que la Tunisie, qui se vante d’être parmi les premiers signataires de la Convention contre la torture, a refusé de signer le protocole additionnel permettant l’instauration de mécanismes de contrôle. Tous ces exemples prouvent qu’il s’agit d’une politique voulue et ordonnée à plus haut niveau, en se servant tout particulièrement de l’alibi de combattre le terrorisme. Il est intolérable que malgré que les victimes fournissent des preuves accablantes, le régime continue à faire la sourde oreille.  Recommandations : Face à cette dérive, et à l’occasion de la journée internationale contre la torutre, Vérité-Action, appelle les autorités tunisiennes: à honorer leurs engagements internationaux en matière de lutte contre la torture et à respecter les conventions qu’elles ont signé ; à signer le protocole additionnel de la Convention contre la torture et à autoriser les ONG indépendantes à visiter les lieux de détention et les prisons et à communiquer librement avec les victimes de la torture; à traduire tous les tortionnaires devant la justice ; à donner à toute plainte pour torture la suite judiciaire convenable par la condamnation des responsables et la réparation du tort physique et moral subi au sens de l’article 14 de la Convention contre la torture, tout en protégeant les victimes et leurs familles de toute mesure de représailles ; à promulguer une loi d’amnistie générale en faveur des victimes de la répression tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.   Pour Vérité-Action Safwa Aïssa, présidente


 
Dernière minute
Ben Ali sauvé par une bavarde
 
Il y a deux mois, un projet d’attentat contre Bac moins trois, le président tunisien Ben Ali, avait été organisé par des militaires prématurément mis à la retraite après avoir été soupçonnés de pencher du coté des islamistes. Une bombe aurait du exploser sur le passage du convoi présidentiel qui, ce jour là, devait conduire Ben Ali de Tunis à Hammamet. Sauf que, la veille de l’attentat, un des conspirateurs eut la fâcheuse idée de se confier à sa femme, laquelle l’a simplement dénoncé à la police. Trente cinq personnes ont été arrêtées et jugées. Le verdict n’a pas été rendu.
(Source : le site Bakchich.info (Site satirique d’informatique – France), le mardi 26 juin 2007)
 

Tunisie Le Carthage bête

 
par Maya Lenoir Au pays des cornes de gazelles et du clan Trabelsi, Leïla Ben Ali abuse sans rougir de son grade de première dame de Tunisie. Depuis peu, elle et sa grande amie Souha, la veuve éplorée de Yasser Arafat, occupent leur temps libre à la création d’une nouvelle école privée. « The » École internationale de Carthage. Bakchich le révélait en mai dernier. Un article un tantinet moqueur qui se gaussait du niveau d’étude de Leïla la coiffeuse pour s’aventurer à un tel chantier. Et pourtant, son affaire s’annonce fructueuse. À croire que tout ce que touche un Trabelsi se change en or… enfin chacun son alchimie. Car madame Ben Ali, non contente de faire payer l’année scolaire 1000 DT (600 euros environ), s’offre le luxe d’éliminer toute concurrence mal venue. Calomnies ? Rumeurs diront les intéressés… Que nenni. Le Lycée Louis Pasteur, la crème des lycées francophones tunisiens, en a fait les frais. Et a reçu du Ministère de l’Éducation un ordre de fermeture pour un motif qui reste encore à déterminer. La directrice de cet honorable établissement, ledit Lycée Pasteur, elle, voit bien clair dans les cartes. « La raison inavouée de cette fermeture est la suppression de toute concurrence suite à l’ouverture prochaine d’une autre structure privée de même nature ‘l’École internationale de Carthage’ » s’indigne-t-elle dans une lettre à l’attention de Nicolas Sarkozy où elle ne manque pas de solliciter sa protection au nom de la coopération franco-tunisienne. (Source : Bakchich.info (France), N° 39 du 20 juin 2007) Lien : http://www.bakchich.info/article1300.html

Les commentaires des internautes à cet article :

Tunisie:Le Carthage bête

 
26 juin 2007, par Anti-mafia Pauvre tunisie. Je crois qu’avec cette famille nous avons touché le fond tout secteurs confondus. Vivement le changement. 20 juin 2007, par Le parisien Quelle honte ?? Cette femme se croit tout permis. Un jour, lorsqu’elle sera pendue avec sa famille comme le fabuleux destin de Saddam Hussein, on verra ce qu’elle pourra faire de tout cet argent. La fin de ces délinquants est proche… peut être même plutôt qu’ils ne le pensent. 20 juin 2007 Juste pour vous signaler de réviser votre information sur le cout de l’année scolaire. à 1000T ça devient une école populaire. 20 juin 2007 Ce n’est pas le prix de l’année scolaire qu’il est important de retenir mais les méthodes mafieuses employées par cette analphabète avec la complicité de son clan pour gagner encore plus d’argents. A croire que la pauvre dame n’a pas de quoi manger. Si elle souhaite améliorer l’opinion du peuple vis à vis de sa famille, elle doit s’investir dans d’avantages d’associations et d’œuvres caritatives car le pays en a grand besoin aujourd’hui. Mais chercher à s’enrichir au dépend du peuple, c’est bien là une méthode mafieuse employée par misérable personne. J’espère que cette école sera boycottée par les Tunisiens et qu’elle sera la seule à se balader dans les couloirs vides. Cette pauvre femme me fait de la peine, de toute façon elle n’emportera rien dans son tombeau et encore moins en enfer. 23 juin 2007, par espoir je suis tombé par un pur hasard sur votre site, merci pour cette info, cela pourrait une bonne initiative sauf lorsqu’on connait la femme et ses agissements, tout cela m’attriste tellement !! les commentaires sur votre articles sont révélateurs mais ce n’est rien à côté de la réalité, si vous saviez tout ce que fait cette femme, qui se permet d’exproprier entre autre, de braves personnes possédant des maisons datant de plusieurs siècles, de vrais petits palais dont les murs transpirent l’histoire de ce village des hauteurs de Tunis connu de tous y compris des étrangers du monde entier, et non contente de les exproprier elle fait détruire les dites maisons pour faire quoi ? encore une maison d’arrivistes pour elle et les siens alors qu’elle a le plus beau terrain plus haut avec une immense baraque, c’est juste un exemple, et la liste est si longue… et les vraies actions humanitaires à mettre en place aussi ! c’est une honte, j’ai mal pour ces gens qui n’osent même pas s’exprimer et pour ce village sur lequel elle a jeté son dévolu !!que Dieu protège la Tunisie !! 20 juin 2007 rq sur l’article de mai et sur celui-ci… vous parlez de 1000 dt par an, je crois que c’est une erreur…. cette école va etre le premier concurrent de l’American school de Tunis qui lui demande 10000 dt pour l’année. Donc la somme je crois est trop maigre (une école privée normale demande plus par an)… vérifiez c’est peut être 1000 dt/mois et la ca devient plausible. Pour votre info les profs qui vont travailler dans cette ecole vont toucher en moyenne 2000 dt/ mois (source sure)… a 22 juin 2007, par K..!!!! Aow !!!! Wa hadoum tam3in ta fi les ecoles ??????damn !!!! Qu’est ce qu’ils ont laisse a ces pauvres tunisiens !!!!!! du genres tu ouvres une mahlaba (cremerie)ils viennent et y tam3ou fik !!!!!! Ils ne leurs ont meme pas laisse les miettes !!!!ahahaha !!!! H’na chez nous au maroc au moins avec la famille royale c ’est  » koul wa wakel »…….on est beaucoup mieux lotis a ce niveau !!!! 22 juin 2007, par tangerino Tu n’as pas pu résister à l’appel de la nature pour comparer le Maroc à un pays qui nous dépasse et de loin en matière d’éducation ? Je comprends que certains marocain(e)s aimeraient bien parler aux tunisien(ne)s, mais soignez la forme ! 25 juin 2007 il n’y a pas qu’en matière d’éducation qu’on vous dépassent !…… 25 juin 2007, par tangerino C’est vrai. un meilleur système de santé (75% ont une assurance maladie contre 20% au Maroc). Une meilleure équipe de foot… Mais vous n’êtes pas LE modèle à suivre. L’ambition marocaine dépasse et de loin les aspirations tunisiennes. Le retard marocain va en se rattrapant. 25 juin 2007 et toi, le marocainnisé, tu retournes au moulin pour faire de la poudre de …. avant l’export……… 25 juin 2007, par K… !!!! Vous nous parlez de la Tunisie comme si c’était Dubaï !!! Come on please !!!!! C’est a mon avis un des pays le plus arrière d’Afrique notamment en matière de liberté on se croirait presque en Corée du nord !!! d’ailleurs lorsque ils viennent au Maroc ils se complexe !!!!!pour l’anecdote pyong yong et tunis sont des villes jumelles parait-il ????? Et puis ils ont tous se complexe des diplômes le comble c’est que leur président est autodidacte ah !ah !ah ! Autre mythe,large classe moyenne ???? bull shit !!!!!! En fait c’est une classe tres, tres, tres, moyenne, leurs bidonvilles sont pires que les nôtres ,et pour ce qui est de leurs quartier résidentiel mort de rire même leur palais présidentiel c’est l’équivalent d’une grande villa au souissi !!!!!! S 26 juin 2007 Du calme mon ami. Il ne s’agit pas ici de comparer la Tunisie au Maroc. De toute façon, les deux pays sont encore en voie de développement et sont très loin des pays développés. Ni la Tunisie, ni le Maroc d’ailleurs ne sont un exemple à suivre. Il y a un manque terrible de libertés dans ces deux pays et les peuples sont encore loin des 0% d’analphabétisme enregistré par les pays développés. Au lieu de perdre ton temps à comparer les bidonvilles et la taille des palais de deux pays encore sous développés, pose toi plutôt la question suivante : Comment se fait il que le peuple arabe, le plus misérable au monde, ne manifeste jamais sa colère face à des gouvernements corrompus jusqu’aux oreilles ? Le peuple argentin qui avait un taux de chômage inférieur à tous les pays arabes et une dette extérieure inférieure à celle de l’Arabie Saoudite s’est soulevé contre son gouvernement pour exprimer sa colère et sa volonté de changement. Mais malheureusement, nous, le peuple arabe, on s’attarde à compter le nombre de voitures de luxes de notre voisin, qui en l’occurrence est aussi pauvre que nous, et la taille des palais qui sont les plus grands du monde mais qui abritent les plus idiots de la terre. Cher ami, ne perds pas ton temps à énumérer des richesses matérielles, car la plus grande richesse pour une nation est dans son éducation, son degré de liberté et de démocratie et sa volonté de progrès. A bon entendeur, merci. 26 juin 2007, par le mazaganai K… !!!, j’aimerais que tu me dises qu’est que tu pense de ce qui s’est passé au Maroc dernièrement : 1) acquisition d’un conseiller du roi M ELMAJIDI, d’un vaste terrain, prés de TAROUDANT et appartenant a HOUBOUS, pour un pris dérisoire de 50DH/mètre carre. 2) l’annulation des dettes de toutes les entreprises de M JETTOU qui risquaient la faillite. 3) des million de dirhams de crédit accordé a WANA, l’operateur téléphonique appartenant au holding royal. 4) le sabotage des membres du AMDH, devant le parlement. honte a toi

 


MA DEMANDE AU COLONEL MAJOR QUI DEPOSERA LE GENERAL…

par elcommissar  
 
Mon Colonel….
Dans quelques mois la Tunisie retrouvera son renouveau et sa place entre les Nations grâce à vous mon Colonel Major , monsieur le Président. Sachez mon Colonel Major, qu’à l’heure où je vous écris ce message, entouré de mes enfants, ma compagne , mon chien « Essabab » (le mouchard) et mon chat « Elmalkout » (fils de P…) …en cette nuit bien étoilée quelque part à « Barbès », une tristesse me colle à la peau. Car du fond de mon alcoolémie j’entends des voix qui m’appellent et m’interpellent au nom de la Nation toute entière…de prendre ma place parmi les officiers qui mèneront dans la nuit du…J…au…J..2008, l’action hors paire, par laquelle vous délivrerez la Tunisie de sa « mise en bière »…Mais cher Commissaire, un de plus, un de moins, me diriez-vous, ne changerait en rien la donne…lorsque les « bariolés » foisonnent !
Mon Colonel…
Je vous ai vu, dans mon rêve, transportant la dépouille d’un homme sur un Char Leclerc… Je vous ai entendu appelant toutes les veuves, orphelines, sœurs et mamans endeuillées, martyrisées et dépourvues, par les sbires de cet homme à investir la rue. Vous leur disiez : « Je vous informe que la majorité des officiers ayant pris part à cette action vaillante et courageuse sont comme vous, des femmes ….de très belles femmes …de braves femmes…et c’est à travers ma voix que celles-ci vous appellent à l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire de votre pays… ». C’est Extra…comme disait Léo Ferré, lorsqu’il chantait cette « fille qui tangue et vient mouiller…. »…C’est Extra , les tunisiennes « allument » l’histoire, il faut le voir pour le croire…
Il y a quelques semaines, voici une tunisienne qui réussit là où tous les mouvements de résistance puant le Pétro-Dollar regroupés ont échoué. Elle a mis fin à la carrière de Paul Wolf…..« le Rodéo », par un coup de « clitoris » ! rien que par ce petit organe magique, que « Malek Chebel » nous invite par ailleurs , dans sa « Kamasoutra » – à en vénérer le sens et l’essence, si l’on souhaiterait s’assurer une meilleur re-pénétration de l’histoire en tant qu’Arabes qui se respectent. C’est Extra ! C’est Extra !
Mon Colonel
A l’issue de votre heureuse investiture j’aurai une demande à vous formuler : Une « Batinda » (Patente) pour l’exploitation d’un Restaurant Bar portant mon nom : « EL Commissar Bar ». Je voudrais que ce soit un lieu de rencontre pour la « jet set intellectuelle » de mon pays…tous ceux que j’ai lynché , ceux qui veulent ma peau, mort ou vif…Je leur offrirai un lieu de parole, un espace de liberté , un endroit où chacun pourrait se faire sa propre thérapie des séquelles des années de plomb…Une « Batinda » Mon Colonel, rien qu’une « Batinda » d’un Restaurant Bar, où j’offrirai à mes concitoyens non consommateurs de « Celtouta » (le diminutif de la Celtia), voulant débattre de la chose publique avec Hamma, Khémaïs, Hamida ou Hafidha….du thé à la menthe ou un café turque, que leur servira, Moulay Driss…un ami marocain, à qui j’ai promis un emploi et un gite…si vous m’accordiez une « Batinda » …
Mon Colonel
Je n’accrocherai pas votre photo officielle au mur du Bar…par respect à la République « de demain » que vous incarnerez. Et je combattrai sans relâche les tentatives d’intrusion que les services spéciaux risqueraient d’effectuer dans mon établissement. Mon Bar Restaurant…serait un lieu où l’on apprendrait à devenir soi-même, à assumer sa sâgesse et ses folies. J’y interdirai la vente de cigarettes « 20 Mars », et « El Khadra » car, il m’est insensé et révoltant de voir les symboles de l’histoire réduit à une fumée, à du cendre…Dans mon Restaurant Bar je décernerai un prix annuel au meilleurs « Soulard », je baptiserai ce prix « Le Blason d’Abou Nawas ». Dans mon Restaurant Bar, les « Gawacha » et les « Nabbara » ne seront servis que contre la remise de leur clés de véhicules au Bar. Les « Hrayria » les « Nahdaouis » et les « Tabliristes », ne consommant que du « Thé à la Menthe », se chargeront quotidiennement de déposer les petits fils de Marx et Polanzas chez eux…Car j’ai horreur d’apprendre le matin, que la personne à qui j’ai raconté la veille des blagues de terroir,…celui à qui on a donné du « Kwares » ( eau de cologne tunisienne) et des gifles, pour l’aider à se réveiller de sa crise de rire, ce monsieur est………… ! !
 
(Source: Reveil Tunisien, le 24 juin 2007)
Lien: http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2588


Incendie de forêt à Jebel Ammar

Le feu dévore 7 à 10 hectares

 
Un important incendie  est survenu hier, après-midi, dans la forêt de Jebel Ammar Bouchoucha, (gouvernorat de la Manouba). La fumée  s’étant  répandue dans toute cette région, et a attiré l’attention des habitants  qui ont alerté  la Protection civile ainsi que la Garde nationale, qui se dépêchèrent sur les lieux pour  maîtriser  les flammes qui ont envahi  entre 7 et 10 ha de cette forêt, limitant, ainsi, les dégâts qui  auraient pu être plus importants, n’eut été cette intervention  rapide et efficace à laquelle ont pris part, également, les habitants de la région. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes de cet incendie. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 26 juin 2007)

Hosni Moubarak parie que le Fatah et le Hamas se réconcilieront

 
Reuters, le 26 juin 2007 à 16h17 LE CAIRE, 26 juin (Reuters) – Le président Hosni Moubarak a prédit mardi que le Fatah et le Hamas se réconcilieraient in fine grâce à un dialogue pour lequel il a proposé les bons offices de l’Egypte. Dans une interview à la télévision nationale, le chef de l’Etat égyptien estime que les frères ennemis palestiniens ont besoin avant cela de se calmer et de reprendre leurs esprits. Moubarak a estimé qu’il faudrait « peut-être deux ou trois semaines, peut-être un mois, avant qu’on commence à raisonner logiquement et sainement ». « Il seront alors condamnés à engager le dialogue. » Intervenant au lendemain du sommet israélo-palestinien de Charm el Cheikh, les propos de Moubarak tranchent avec les récentes déclarations égyptiennes condamnant le coup de force du Hamas à Gaza. Moubarak lui-même a condamné la semaine dernière le « coup d’Etat » du mouvement islamiste contre la « légitimité » palestinienne incarnée, selon lui, par le président Mahmoud Abbas. Il a fait marche arrière mardi en estimant que si le Hamas avait déclenché les troubles, l’administration palestinienne avait fait « une grosse erreur » en perdant le contrôle de la situation à Gaza. La veille, lors du sommet entre Abbas et le Premier ministre israélien Ehud Olmert, le président égyptien avait appelé les Palestiniens au dialogue, mais sans mentionner ni le Fatah ni le Hamas. Prie de dire si Abbas avait infléchi sa position de refus de tout dialogue désormais avec le Hamas, Moubarak a souligné que le président palestinien restait « tendu » parce que convaincu qu’on avait voulu l’assassiner à Gaza. « Il n’accepte aucun dialogue, mais il faut une période de calme et un retour au bon sens et à la logique, et une fois que les choses se seront calmées, (le dialogue) deviendra possible. » Dans l’intervalle, aucune tierce partie ne soit s’immiscer dans les affaires palestiniennes, a-t-il estimé, en indiquant que l’Egypte restait prête à reprendre son rôle traditionnel de médiatrice entre le Hamas et le Fatah une fois la sérénité revenue entre les deux frères ennemis.  


Le « journalisme citoyen » se fraie un chemin en Chine malgré la censure  

 
Par François BOUGON PEKIN, 25 juin 2007 (AFP) – Dans la Chine communiste à l’information contrôlée, un « journalisme citoyen » se fraie un chemin, offrant un exutoire aux tensions sociales, parfois même avec la bienveillance du pouvoir. « Ce phénomène de +journalisme citoyen+ spontané existe depuis plusieurs années. Depuis l’apparition des blogs en particulier, chaque blog est une nouvelle plateforme de diffusion de l’information », constate le dissident Liu Xiaobo. M. Liu cite le cas des rebelles de Chongqing, ce couple qui avait refusé en avril d’être expulsé de son commerce et dont la cause avait été relayée dans le monde entier. « Le cas a d’abord été révélé à travers les blogs », relève-t-il. Début juin, un quartier de Chongqing s’était enflammé après le tabassage de marchands de fleurs par des « chengguan », ces policiers municipaux chargés de « nettoyer » les rues des villes. Des témoins avaient appelé la télévision locale, mais aucun reportage n’était passé. L’incident avait été connu à l’extérieur de la ville grâce à des photos et à un texte publié sur la Toile, qui a fait réagir les internautes. « C’est du fascisme », a dit l’un, tandis qu’un autre se moquait: « Les habitants de Chongqing sont vraiment naïfs, les médias chinois sont tous contrôlés par le parti communiste, comment leur demander d’informer… » Quelques jours plus tard, une nouvelle bavure de « chengguan », cette fois à Zhengzhou, dans le centre, toujours contre un vendeur ambulant, entraînait de nouvelles émeutes. Une scène de manifestants entourant une voiture de police, filmée par un téléphone portable, a fait le tour du monde, postée d’abord sur le site chinois Tudou, puis repris sur YouTube. Auparavant, de violentes manifestations contre la politique de l’enfant unique dans le sud avaient également été médiatisées sur le net, mais ignorées par la presse chinoise, contrôlée par le régime communiste. Pour certains analystes, le régime communiste, qui tente de contrôler l’internet pour éviter toute dissidence politique, doit cependant tenir compte de l’émergence de ce phénomène dans un pays où plus d’un habitant sur dix est internaute. « Le département de la propagande a émis des règles pour restreindre les opinions diffusées sur l’internet. Mais chaque citoyen a le droit sur l’internet de critiquer ou de faire part d’affaires publiques », estime le professeur Zhu Dake de l’Université Tongji de Shanghai. « Le gouvernement doit accepter les critiques du peuple, il ne peut plus répondre brutalement comme par le passé », dit-il. Julien Pain, responsable du bureau Internet et Libertés de Reporters sans frontières (RSF), met en garde contre tout optimisme exagéré. « Cela fait plusieurs années que c’est sur internet qu’on peut avoir une information un peu indépendante et qu’il y a des mouvements de contestation qui s’organisent », dit-il. « Mais on ne peut pas vraiment dire que l’internet est de plus en plus libre, car parallèlement au développement de ce journalisme citoyen, le gouvernement trouve les moyens de parer ou de censurer le contenu », affirme Julien Pain, tout en soulignant que les dissidents qui tentent de s’organiser via internet finissent généralement en prison. « C’est là qu’ils se font s’arrêter, ce n’est pas lorsque vous critiquez la politique de Hu Jintao derrière votre ordinateur. Mais quand ils voient qu’il y a un réseau qui se crée entre trois, quatre personnes, et qui essaie de monter des actions communes, ils tuent dans l’oeuf toute velléité d’organisation », explique-t-il. Cinquante cyberdissidents sont actuellement derrière les barreaux en Chine, selon RSF. De plus, relève M. Pain, le pouvoir central est très habile pour « laisser filtrer ce qui l’intéresse à un moment donné, par exemple dans la lutte contre la corruption, pour blâmer les gouvernements locaux ou laisser se développer un sentiment anti-japonais ».  

 

Home – Accueil الرئيسية

أعداد أخرى مُتاحة

Langue / لغة

Sélectionnez la langue dans laquelle vous souhaitez lire les articles du site.

حدد اللغة التي تريد قراءة المنشورات بها على موقع الويب.