Le régime post-carcéral prive les dissidents libérés d’une vie normale
(New York) – Les autorités tunisiennes devraient mettre fin aux restrictions arbitraires imposées aux prisonniers politiques libérés, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Ces restrictions semblent avoir pour but de veiller à ce que les dissidents ne soient pas en mesure de reprendre une vie normale après leur libération, a indiqué Human Rights Watch.
Les autorités tunisiennes ont déclaré qu’elles ne permettraient pas à Human Rights Watch de présenter son rapport lors d’une conférence de presse, mais n’ont fourni aucune raison légale à l’appui de cette décision. Human Rights Watch a cependant maintenu son projet de rendre public son rapport le 24 mars 1010. Human Rights Watch a tenu des conférences de presse en Tunisie en 2004 et 2005. Au cours de l’année dernière, Human Rights Watch a tenu de nombreuses conférences de presse dans la région, notamment au Bahreïn, en Egypte, aux Émirats arabes unis, en Israël, en Jordanie, au Koweït, au Liban, en Libye, au Maroc, et au Yémen.
« Quand le gouvernement tunisien libère des prisonniers politiques, il fait en sorte que leur nouvelle vie s’apparente à une existence dans une prison plus vaste, marquée par la surveillance, les menaces et un cocktail de restrictions », a déploré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « La tentative du gouvernement de réduire Human Rights Watch au silence met en lumière un autre élément de la répression qui est le pain quotidien de trop de Tunisiens. »
Le rapport de 46 pages, « Une prison plus vaste : La répression des anciens prisonniers politiques en Tunisie », documente l’éventail des mesures répressives, la plupart d’entre elles arbitraires, que les autorités tunisiennes imposent aux anciens prisonniers. Celles-ci comprennent une surveillance et un contrôle étroits, le refus de passeport, les menaces de réarrestation de ceux qui s’expriment sur les droits humains ou sur la politique, ainsi que les restrictions de déplacements qui ne sont pas remises par écrit à la personne concernée et dont la violation peut conduire à la réincarcération.
Bon nombre de ces mesures semblent être imposées selon le bon vouloir des fonctionnaires, sans aucune base juridique. Les tribunaux imposent parfois légalement des « peines complémentaires » de « contrôle administratif » quand ils envoient les accusés en prison. Selon la loi tunisienne, au cours d’une peine de « contrôle administratif », les autorités peuvent spécifier l’adresse où un prisonnier libéré doit résider. Toutefois, les autorités vont souvent au-delà de la loi en exigeant des ex-prisonniers qu’ils pointent auprès de la police et en les arrêtant pour violation de règles qui ne leur ont jamais été transmises par écrit.
« Le gouvernement tunisien rend impossible aux anciens prisonniers de mener une vie normale », a ajouté Sarah Leah Whitson. « Il devrait plutôt adopter des politiques de réhabilitation et de réinsertion post-carcérales. »
L’écrasante majorité des prisonniers politiques actuellement et précédemment incarcérés en Tunisie ont été condamnés pour des délits non violents liés à des organisations ou des causes islamistes
La répression arbitraire à laquelle sont confrontés les anciens prisonniers politiques est illustrée par le refus des autorités de délivrer des passeports à la grande majorité d’entre eux – qu’ils soient sous contrôle administratif ou pas. Certains ex-détenus ont attendu pendant plus d’une décennie depuis le dépôt de la demande de passeport, et ont soit été confrontés à un refus, soit n’ont reçu aucune réponse.
La Tunisie prétend que tout citoyen lésé par l’administration peut demander réparation auprès d’un tribunal administratif. Mais comme le montre le rapport, même lorsque ce tribunal statue que les autorités ont injustement refusé un passeport à un ex-prisonnier, elles ont persisté à refuser d’en délivrer un. En plus des exemples de cas fournis dans le rapport, Human Rights Watch a mis les profils d’autres ex-prisonniers privés de leur passeport en ligne sur :http://www.hrw.org/sites/default/files/related_material/tunisia_passport…
La police garde souvent d’anciens prisonniers sous une surveillance étroite et manifeste, en interrogeant les membres de la famille et les voisins sur leurs mouvements, et en appliquant des restrictions qui rendent difficile aux ex-prisonniers de trouver un emploi. Le résultat, pour de nombreux ex-détenus et leurs familles, est l’appauvrissement et le sentiment pour certains d’être devenus des parias de la société.
« La Tunisie semble dire : nous allons écraser ceux qui n’ont pas été brisés en prison », a conclu Sarah Leah Whitson.
Human Rights Watch a exhorté le gouvernement tunisien à :
• fournir à tous les anciens prisonniers une description écrite intégrale de toutes les restrictions à leurs libertés imposées en vertu de la loi tunisienne, et à leur permettre par ailleurs le plein exercice de leur liberté de mouvement et de tous les autres droits humains ;
• délivrer un passeport valide à tous les requérants ou fournir au demandeur par écrit les motifs de fond et la base juridique d’un refus, et à respecter les décisions des tribunaux administratifs quand ils statuent qu’une demande de passeport a été injustement refusée ;
• donner publiquement les instructions qu’aucun agent de police ne peut aller au-delà de l’application des restrictions imposées aux anciens détenus qui sont sanctionnées par la loi et imposées par le tribunal, et qui leur sont fournies par écrit ;
• établir un mécanisme pour enquêter sur les plaintes déposées par les anciens prisonniers au sujet des restrictions arbitraires sur leurs droits et, s’il y a lieu, à exiger des comptes aux agents de police qui portent atteinte à leurs droits et à indemniser les anciens prisonniers pour tout dommage ou préjudice subi à la suite d’actes arbitraires ou illégaux.
Ce soir, vers 19h30 J’ai été empêché d’accéder à l’hôtel AL Hana (ex International) sur l’Avenue Habib Bourguiba, où je devais rencontrer Mr. Eric Goldstein et Ms Sarah Lea Whitson, respectivement directeur de recherche à Humain Rights Watch et Directrice Executive de la division du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à la même organisation basée à New-York.
Une dizaine de policiers en civil m’ont barré l’entrée de l’hôtel avant l’arrivée de renforts d’une voiture de police garée juste en face de l’hôtel et où se trouvait ce qui semblait être leur patron. Les agents se sont contentés de me signifier que « les directives » veulent que je ne dois pas pénétrer à l’intérieur de l’hôtel et d’en discuter avec leur patron, « si j’en avais l’envie », qui se trouvait à bord de la voiture.
Au bout d’un échange verbal et au vu du dispositif sécuritaire impressionnant qui m’entourait, je suis revenu à mon bureau situé à quelques dizaines de mètres des lieux.
Cette interdiction traduit la frilosité et l’énervement extrême des autorités politiques depuis l’arrivée de la délégation de Humain Rights Watch au pays. Cela était à l’origine du déchainement sécuritaire dont je viens d’être la victime.
Je suis consterné et révolté par cette violation brutale de ma liberté de circuler dans mon pays et de rencontrer qui je veux. Cette attitude répréhensible va à l’encontre de la loi et de tous les principes de liberté de circulation et d’expression. Il s’agit là d’un exemple typique du comportement des autorités politiques désireuses d’étouffer les critiques tout en continuant à clamer qu’elles respectent la liberté de la presse. De telles allégations ne tiennent pas la route si l’on considère la traque quotidienne des journalistes indépendants et dont notre confrère Lotfi Hajji a été la victime aujourd’hui même à Bizerte afin de l’empêcher de rencontrer la délégation de Humain Rights Watch.
J’en appelle à tous les défenseurs des journalistes et des droits de l’Homme à élever leurs voix pour dénoncer cette dérive sécuritaire et œuvrer à mettre un terme au harcèlement policier et toutes sortes de pressions auxquelles sont exposés les plumes libres.
Tunis le 23 / 03 / 2010
Rachid Khechana
Rédacteur en chef d’Al Maoukif
Bureau: 21671196972 portables: 21624937650 – 21698327235
AFP, le 24 mars 2010 à 11h33
PARIS, 24 mars 2010 (AFP) – L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) dénonce « l’acharnement » des autorités tunisiennes contre d’anciens prisonniers politiques, maintenus sous pression et harcelés après leur libération, dans un rapport publié mercredi.
Le rapport de 42 pages, intitulé « Une prison élargie: la répression des anciens prisonniers politiques en Tunisie », passe en revue toute une série de mesures arbitraires imposées aux anciens détenus, telles la surveillance étroite de leurs faits et gestes, la privation de passeports ou encore des restrictions à leur liberté de circulation.
« Quand la Tunisie libère des prisonniers politiques, elle leur fait vivre une vie de prisonnier à l’air libre par un cocktail de surveillance, de menaces et de restrictions, » affirme Sarah Leah Whitson, responsable du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à HRW.
« Le gouvernement empêche les anciens prisonniers de mener une vie normale », alors qu’il devrait aider à leur réintégration,
ajoute-t-elle.
Selon HRW, nombre de ces mesures semblent être imposées en fonction des caprices de fonctionnaires zélés et ce, sans base légale.
D’anciens prisonniers, placés ou non sous contrôle administratif, ont attendu parfois jusqu’à dix ans pour obtenir une réponse à leur demande de passeport, essuyant parfois un refus malgré un recours favorable auprès d’un tribunal administratif.
Pour HWR, ce harcèlement est tel que les anciens prisonniers trouvent difficilement un emploi et deviennent des parias sociaux.
« La Tunisie semble dire: nous écraserons ceux qui n’ont pas été cassés en prison, » selon Sarah Leah Whitson. HRW exhorte Tunis à respecter leurs droits et lui demande notamment de garantir le respect des décisions des tribunaux administratifs, d’établir un mécanisme d’examen des plaintes d’anciens prisonniers et de tenir pour responsables les agents de police qui se livrent à des abus.
L’ONG demande en particulier que soit fournie à tous les anciens prisonniers une description écrite des éventuelles restrictions qui leur sont imposées, conformément à la loi tunisienne, pour leurpermettre par ailleurs le libre exercice de leurs droits.
Visite en Tunisie d’un adjoint de Ban Ki-moon, en charge de la lutte contre le terrorisme
Associated Press Mardi 23 mars, 21h06 Le sous-secrétaire général des Nations unies, directeur exécutif du comité contre le terrorisme, Mike Smith, est arrivé mardi à Tunis, où il a été reçu par le ministre tunisien des Affaires étrangères Kamel Morjane, a-t-on appris mardi de source officielle. C’est le deuxième haut responsable onusien en charge du dossier de la lutte contre le terrorisme à se rendre en Tunisie en moins de deux mois. Fin janvier, le rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste, Martin Scheinin, avait fait un voyage « officiel » de cinq jours, au cours duquel il a déclaré avoir « pu discuter longuement et en toute transparence avec de nombreux interlocuteurs représentant les autorités et la société civile ». Cité par l’agence officielle TAP, M. Smith a, de son côté, déclaré avoir examiné avec le chef de la diplomatie tunisienne « les moyens de renforcer davantage la coopération entre la Tunisie et l’ONU en matière de lutte contre le terrorisme ». L’adjoint de Ban Ki-moon a ajouté que « le comité des Nations unies contre le terrorisme oeuvre à encourager et à développer la coopération entre les différents pays en vue d’y faire face ». Pour lui, « le seul moyen, pour un pays, de lutter contre ce phénomène est de coopérer avec ses voisins et avec les structures internationales spécialisées ». Il faisait apparemment allusion à la menace grandissante que fait peser sur la région d’Afrique du Nord et des pays limitrophes du Sahel tels le Mali, la Mauritanie et le Niger, voire sur l’Europe, l’organisation Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). De plus en plus actifs, des groupes terroristes se réclamant de cette organisation opèrent dans la région, en y perpétrant des attentats terroristes et en procédant à l’enlèvement de ressortissants étrangers, qu’ils libèrent moyennant rançons. AP
par Slim BAGGA
D’aucuns pensent parfois que tout ou presque a été dit, écrit, effleuré sur les frasques du clan Ben Ali-Trabelsi. Hélas, non! Tous les jours, l’on en apprend plus sur un gang de rapaces qui en veut toujours plus, sans réfléchir le moins du monde aux destructions de familles entières qu’il provoque et aux ravages qu’il sème sur son passage tel un ouragan.
Telle cette affaire cauchemardesque que vit un Tunisien, Hedi Bennis, aujourd’hui contraint à l’exil au Canada après avoir été littéralement ruiné et sa famille menacée et prise en otage par Imed Eltaief, rejeton de Naïma Ben Ali, et donc neveu du Parrain lui-même.
« CRIME ET CHÂTIMENT »
Hedi Bennis est un jeune entrepreneur, père de deux enfants qui s’est lancé dans le commerce international et l’Import-Export, à travers sa société OMAR COMMERCE INTERNATIONAL (OCI), avec la Chine, Hong Kong, la Turquie, l’Algérie, la Libye etc.
Son cauchemar commença le jour où il fut contacté et accepta de travailler avec les Etablissements NAIMA BEN ALI d’Import-Export dont le gérant n’est autre que le propre fils de cette dernière: Imed Eltaief.
Hedi Bennis était alors bien au fait que ces personnes avaient la main haute sur toutes les opérations commerciales qui s’effectuent sur le territoire tunisien par voie portuaire ou aéroportuaire.
A-t-on le choix de tourner le dos à ces rapaces sans foi ni loi? Peu s’y sont risqués en tout cas…
Toujours est-il que le malheureux entra en association avec Imed Eltaief. Désormais, la marchandise importée était payée et les conteneurs acheminés sur le nom des Etablissements NAIMA BEN ALI d’Import-Export et non plus sur OMAR COMMERCE INTERNATIONAL.
Hedi Bennis pensait, en outre, y trouver somme toute son compte vu que les délais d’acheminement devenaient considérablement réduits pour ne pas dire d’une brièveté étonnante. Il prenait alors possession de sa marchandise, se chargeait de son écoulement sur le marché tunisien et partageait les bénéfices avec …Imed Eltaief. C’est le paradis…!
CHEQUES ANTI-DATES
Tout semblait donc baigner dans l’huile, et une sorte de confiance s’installa si bien que Hedi Bennis se permit de délivrer à son associé des chèques anti-datés car beaucoup d’opérations financières se faisaient entre autres en liquidités et mettaient, comme très souvent dans ce genre de commerce, du temps pour que les rentrées se fassent et que la marchandise s’écoule.
« Après tout, se disait Hedi Bennis, ils sont multimilliardaires et profitent pas mal de notre association. Pourquoi me joueraient-ils des tours? » Voilà donc le crime de Bennis: une confiance aveugle doublée d’une naïveté à l’égard de voyous, pourtant bien repérés par toute la population tunisienne…
Jusqu’au jour où Imed Eltaief, fils de sa mère et neveu de son Parrain d’oncle, voulut le faire entrer dans des transactions suspectes, tels un trafic de marchandises illégales, la saisie de terrains et de biens privés appartenant à des Tunisiens innocents où il servirait de prête-nom, en contrepartie d’un dédommagement conséquent.
En un mot, Imed Eltaief voulait faire vendre par Imed Bennis (et sous son nom) des biens privés d’autrui qu’il aura préalablement et illégalement spoliés à d’innocentes victimes.
Hedi Bennis refusa tout net ces transactions illicites, illégales et à ses yeux, surtout, immorales. La coopération s’arrêta.
SENTENCE
La sentence de Imed Eltaief ne tarda pas et le châtiment fut à la mesure de l’affront.
Passées les menaces, l’on passa à la ruine pure et simple de la famille.
Dans un premier temps, l’on commença par verser tous les chèques anti-datés atteignant un montant de 261 000 dinars (130 000 euros).
Puis, l’arrestation, l’humiliation de Hedi Bennis devant ses enfants, le visage au sol giclant de sang par des sbires en tenue de policiers qui l’interrogèrent sur le montant en liquidités dont il disposait chez lui.
Hedi Bennis disposait de la somme de 190 000 dinars (100 000 euros) dans son coffre-fort, dont la plus grosse partie appartenait à des fournisseurs. Qu’à cela ne tienne: les barbouzes l’accompagnent chez lui et en prennent possession avant de le remettre en prison où il passera 23 mois.
23 mois où le cauchemar continuera puisque Imed Eltaief versera alors d’autres chèques en blanc atteignant le montant de 650 000 dinars (320 000 euros).
Hedi Bennis dut alors donner procuration à son épouse afin de vendre leur maison, tous leurs biens et solder la naïveté de son mari.
La famille littéralement ruinée, voilà que le neveu du Général Ben Ali exige encore 250 000 DT, menaçant l’épouse qui porte le voile, de la jeter à son tour en prison ainsi que ses enfants. Il en obtiendra 150 000.
Aujourd’hui, Hedi Bennis est parvenu à fuir le pays pour demander l’asile au Canada.
Parviendra-t-il un jour à tourner cette page noire qui a ébranlé sa vie et celle de sa famille?
Pour ma part, je crois bien qu’à la lecture de cette histoire Leïla Trabelsi ne manquera pas de convoquer sur le champ son gros nounours Imed Ben Leïla Trabelsi pour le gronder, le mettre en garde: attention, lui dirait-elle, Imed Eltaief risque de faire mieux que toi et de te déborder sur ta gauche.
L’honneur de la pieuvre est en danger…
SLIM BAGGA
CARTHAGE (TAP) – Les relations tuniso-portugaises étaient au centre de l’intérêt du Président Zine El Abidine Ben Ali en recevant, mardi 23 mars 2010, M. José Socrates, Premier ministre portugais.
M. Socrates s’est déclaré honoré d’avoir été reçu par le chef de l’Etat, et a réaffirmé la disposition du Portugal à poursuivre l’action et la coopération avec la Tunisie en vue de promouvoir la coopération bilatérale.
Le Premir ministre portugais a exprimé ses remerciements au Président Ben Ali pour l’accueil chaleureux et amical qui lui ont été réservés ainsi qu’à la délégation l’accompagnant.
Il a affirmé au chef de l’Etat la considération du Portugal à ses relations avec la Tunisie et son souci de développer une coopération bilatérale fructueuse.
« L’entretien a été l’occasion d’exprimer notre considération au Président Ben Ali et notre grande admiration pour l’ouverture de l’économie tunisienne et ses grandes ambitions », a déclaré l’hôte portugais.
D’autre part, le président de la République s’est intéressé, lors de l’audience, aux accords de coopération signés entre les deux pays, mettant en exergue la place privilégiée qu’occupe le Portugal en tant que partenaire important dans les relations extérieures de la Tunisie.
L’audience s’est déroulée en présence du Premier ministre et de l’ambassadrice du Portugal à Tunis.
par Salah Sarrar
TRIPOLI, 24 mars (Reuters) – Plus de deux cents détenus liés à des mouvements islamistes ont quitté mercredi la prison d’Abou Salim à Tripoli, une libération annoncée la veille par un fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de réconciliation avec les activistes islamistes qui ont tué des dizaines de soldats et de policiers dans les années 1990.
Parmi les détenus libérés figurent les anciens dirigeants du Groupe de combat islamique libyen (GCIL), mouvement qui a entretenu des liens avec al Qaïda mais a renoncé cette année à l’extrémisme.
Les lourdes grilles de la prison se sont ouvertes pour laisser entrer dans la cour des centaines de proches des détenus libérés. Devant les journalistes invités par les autorités, chacun est rentré chez soi après les retrouvailles, dans les embrassades et les larmes.
« Je suis heureux de retrouver mon fils Hossein et de le ramener à la maison » a déclaré Ali Alnouati. « Il a passé de nombreuses années en prison, il est passé à côté de beaucoup de choses, que cela serve de leçon aux jeunes de Libye. »
En juin 1996, un millier de prisonniers avaient été abattus dans la prison d’Abou Salim. Ce massacre reste un sujet très sensible en Libye, même s’il est considéré par certains comme un symbole des erreurs passées dont il faudrait parler ouvertement.
AFP, le 24 mars 2010 à 10h11
MOSCOU, 24 mars 2010 (AFP) – La Russie va livrer à l’Algérie dès cette année 38 systèmes antiaériens Pantsir pour un montant de 500 millions de dollars, a annoncé mercredi une source militaro-diplomatique à l’agence russe Interfax.
« En conformité avec le contrat signé en 2006, nous allons livrer à l’Algérie 38 systèmes Pantsir S1 pour un montant de 500 millions de dollars. Les livraisons seront effectuées en 2010-2011″, selon cette source.
En mars 2006, le président de l’époque Vladimir Poutine avait effectué une visite officielle en Algérie, la première d’un chef
d’Etat russe dans ce pays. A cette occasion, Alger avait commandé auprès de la Russie pour 6,3 milliards de dollars d’armements, dont 3,5 milliards de dollars d’avions de combat, en échange de l’effacement d’une dette contractée auprès de l’ancienne URSS.
Selon la source militaro-diplomatique, l’Arabie Saoudite et la Libye souhaitent également acquérir ces systèmes.
« La préparation d’un contrat avec la Libye est en phase finale, il pourrait être signé très prochainement », selon la même source.
Les Emirats Arabes ont acheté 50 systèmes Pantsir pour 734 millions de dollars dans le cadre d’un contrat signé en 2000. La Syrie a ensuite acquis 36 Pantsir dont une partie a déjà été livrée.
Les systèmes Pantsir sont capables d’atteindre à haute précision toutes les cibles aériennes à la portée de 20 kilomètres et à la hauteur de 15 kilomètres. Le système antiaérien peut tirer contre quatre cibles à la fois. La vitesse du missile atteint 1.300 mètres par seconde.
Les commandes pour ces systèmes s’élèvent actuellement à 2,5 milliards de dollars et elles pourraient être doublées d’ici à 2018, selon l’agence Interfax.
Les systèmes Pantsir doivent participer au défilé militaire sur la place Rouge à l’occasion du 65e anniversaire de la victoire sur les nazis le 9 mai.
AFP, le 23 mars 2010 à 06h50
Par Wissam KEYROUZ
DUBAI (AFP) – A coup de poèmes hardis contre les religieux conservateurs, une mère de famille saoudienne est en passe de remporter un concours de poésie télévisé au grand dam des islamistes conservateurs.
Fitch abaisse la note souveraine du Portugal
AFP, le 24 mars 2010 à 11h04
PEKIN, 24 mars 2010 (AFP) – Les médias officiels chinois ont fustigé mercredi « l’erreur » de Google qui a fermé son site chinois
pour ne plus se plier à la censure, l’accusant à nouveau de collusion avec les services secrets américains.
Les quotidiens officiels en anglais China Daily et le Global Times, principalement destinés à un public étranger, ainsi que le Global Times en chinois, consacraient leurs unes au départ de la firme californienne.
De nombreux journaux en chinois ne commentaient cependant pas l’affaire Google qui depuis mardi redirige automatiquement les connexions sur son site chinois vers son site de Hong Kong, ancienne colonie britannique dotée d’un statut spécial et de libertés plus grandes que le continent.
Google contourne ainsi les exigences d’autocensure de Pékin, sans que les quelque 400 millions d’internautes chinois aient un plus grand accès à la toile libre mondiale, la censure chinoise ayant pris le relais pour bloquer les sites prohibés.
«Pour les Chinois, Google n’est pas dieu et même s’il fait étalage de politique et de valeurs, ce n’est pas dieu», décrète en une l’édition internationale du Quotidien du Peuple.
«En fait, Google n’est pas innocent quand on parle de valeurs. Sa coopération et sa collusion avec les agences de sécurité et services secrets américains sont bien connues», ajoute l’organe du parti communiste.
«En transférant ses services de recherche du continent à Hong Kong hier, le plus grand moteur de recherches de la planète a commis un énorme faux-pas stratégique sur le prometteur marché chinois», estime dans un éditorial le Global Times (groupe Quotidien du peuple).
Le Global Times appelle «les entreprises étrangères à s’adapter à la société chinoise en transition» invoquant le dicton «à Rome, fais comme les Romains».
«Une situation gagnant-gagnant est de l’intérêt de la Chine comme des entreprises étrangères. L’approche de Google ne marche pas», ajoute-t-il.
«Google s’expose à un revers», approuve l’éditorialiste du China Daily qui lui reproche principalement d’avoir «exploité à des fins politiques» son différend avec Pékin depuis qu’il a «accusé à tort le gouvernement chinois de soutenir des cyberattaques contre son moteur de recherches».
Ses tentatives de politisation «ont rencontré l’opposition forte du gouvernement et de la société chinoise» et entraîné «une chute de crédibilité» pour l’américain, affirme-t-il aussi, promettant que les internautes chinois éprouveraient peu de regrets devant son départ.
En guise de dernière flèche, le China Daily estime que «le cyber-espace chinois va devenir plus propre et paisible», maintenant qu’il est débarrassé d’un moteur qui donnait accès «à la pornographie et aux contenus subversifs».
Faut-il rouvrir les maisons closes en France ?
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