Kalima: La journée d’action internationale pour Mohammed Abbou, un succès
Kalima: Le Président du Parlement européen rencontre à Tunis Samia abbou et la société civile tunisienne
Lettre du Prof. Moncef BENSALEM
AFP: Tunisie: aides d’urgence après une vague de froid inhabituelle Le Temps: L’indignation (trop sélective) de Reporters Sans Frontières Le Journal: La sexualite a risque gagne du terrain… Le Journal: L’égalité en héritage – Une problematique en debat
OMCT
Organisation Mondiale Contre la Torture
vous invite à sa réunion parallèle au Conseil des droits de l’homme sur
Législation anti-terrorisme en Tunisie
Lundi, 26 mars 2007 – 13:00 – 15:00
Palais des Nations, Salle XXI
INTERVENANTS:
· Mme Sihem Bensedrine, porte-parole, Conseil National pour les Libertés en
Tunisie (CNLT)
· M. Raouf Ayadi, avocat, ancien secrétaire général, Conseil National pour les
Libertés en Tunisie (CNLT)
· M. Martin Scheinin, expert indépendant sur la Protection des droits de l’homme
et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste
MODERATEUR:
· M. Eric Sottas, directeur, Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT)
Une interprétation sera disponible en français et anglais.
La journée d’action internationale pour Mohammed Abbou, un succès
Le Président du Parlement européen rencontre à Tunis Samia abbou et la société civile tunisienne
A l’occasion de la réunion à Tunis de l’Assemblée parlementaire euro méditeranéenne (APEM), le Président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering a tenu à rencontrer les représentants de la société civile tunisienne. Les autorités tunisiennes n’ont pas vu ce vœu d’un bon œil et se sont empressées de lui concocter un emploi de temps très chargé afin qu’il ne puisse pas faire cette rencontre. C’est à sa descente d’avion à 20.30 le samedi 17 mars qu’il a décidé d’inviter à une rencontre la société civile indépendante au siège de la Délégation européenne à Tunis. Mokhtar Trifi (LTDH), Abdeljelil Bedoui (CNLT), Khedija Cherif (ATFD), Radhia Dridi (AFTURD), Lotfi Hajji (SJT), Mohamed Jmour (COA) ont tour à tour exposé la situation des droits de l’homme en Tunisie et leurs attentes à l’endroit du Parlement européen ; Mais l’intervention la plus émouvante a été celle de Samia Abbou qui a parlé du cas de son mari, en prison depuis plus de deux ans. Elle a été entendue.
Tunisie: aides d’urgence après une vague de froid inhabituelle
L’indignation (trop sélective) de Reporters Sans Frontières
Par : Ridha KEFI
Robert Ménard devant le siège de l’ONTT à Paris
Quand elle défend la liberté d’expression là où elle est bafouée, l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) est dans son rôle. C’est, en tout cas, la mission pour laquelle elle a été fondée et qui lui vaut les aides financières de nombreux bailleurs de fonds, dont l’Union européenne et le Pentagone américain.
Mais cette mission doit s’exercer sobrement, sans excès ni violence, dans le respect des lois et des convenances et, surtout, dans le cadre d’un engagement éthique sans faille, qui ne fait pas de discrimination entre les victimes de la répression ni ne réserve des traitements différenciés aux régimes qui s’en rendent coupables.
Or, l’ONG parisienne dirigée de main de maître, pour ne pas dire de manière autoritaire, par Robert Ménard, ne respecte pas toujours ces exigences, ou ne les respecte pas toutes et dans toutes les circonstances, car elle sacrifie, elle aussi, à la fameuse méthode des deux poids deux mesures, fermant les yeux parfois – ou ne les ouvrant qu’à moitié – sur les atteintes aux libertés dans tels pays et réservant ses opérations coups de poings à tels autres, souvent d’ailleurs les mêmes.
En renvoyant l’un à l’autre, l’oubli feint, dans un cas, et l’acharnement volontaire, dans l’autre, finissent par porter un coup dur à la crédibilité de l’organisation et à desservir, indirectement, la cause des confrères et consoeurs qu’elle prétend défendre, et qui gagneraient sans doute à trouver un bien meilleur avocat.
Cette réflexion nous a été inspirée par deux actions menées récemment par RSF et qui mettent en lumière les partis pris politiques de cette organisation, dont l’indignation est à géométrie variable, et trop sélective pour être un tant soit peu sincère.
Ainsi, le 1er mars dernier, une vingtaine de militants de l’organisation ont manifesté devant le bureau parisien de l`Office national du tourisme tunisien (ONTT), couvrant les vitrines des locaux d’affiches de soutien au cyberdissident emprisonné, l’avocat Mohamed Abbou. Interrogé par l’AFP, M. Ménard, présent à la manifestation, a expliqué qu’il s’agissait d’alerter les 800 000 touristes français qui se rendent chaque année sur les plages tunisiennes sur les atteintes à la liberté de la presse dans notre pays.
Le 15 mars, rebelote: les mêmes personnes (ou presque) ont investi les stands de Cuba, de l’Egypte et de la Tunisie au Salon mondial du tourisme 2007 à Paris, pour «protester contre l’absence de liberté d’expression dans ces trois pays, destinations prisées par les touristes français», comme l’a indiqué un communiqué de l’organisation.
Ces coups médiatiques, qui se répètent à intervalles réguliers, suscitent chez nous des interrogations légitimes. Pourquoi, en effet, dans un salon international où la plupart des pays sont représentés, les doigts accusateurs de RSF désignent-ils seulement Cuba, l’Egypte et la Tunisie, alors que la liste des pays accusés d’atteintes à la liberté d’expression est, sur la foi même des experts de RSF, assez longue et comprend quelques démocraties autoproclamées comme les Etats-Unis et Israël, rarement épinglés par l’organisation ?
Que M. Ménard et les siens aient voulu défendre un internaute emprisonné, cela se conçoit. Qu’ils aient voulu, pour une raison ou une autre, s’en prendre au régime en place en Tunisie, cela se conçoit moins, car une ONG spécialisée dans la défense des droits humains doit savoir établir une ligne de démarcation entre militantisme associatif et activisme politique. Mais qu’ils s’attaquent, comme ils continuent de le faire, à une activité qui fait vivre, directement et indirectement, près d’un million et demi de personnes, soit un Tunisien sur huit, et qui a des effets induits sur d’autres secteurs vitaux de notre économie, comme l’agriculture, le transport, l’industrie…, cela a de quoi susciter, en nous, une franche indignation. Et quelques interrogations, dont celle-ci: avant de planifier ses coups médiatiques, M. Ménard prend-t-il vraiment le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes ? Ou encore celle-ci: à quoi servirait-t-il de mettre en difficulté le tourisme, un secteur aussi volatile, sensible aux aléas de la conjoncture et dépendant des risques d’instabilité politique, sinon à aggraver le chômage, à accroître la délinquance, à grossir les rangs des candidats à l’émigration et à alimenter le désespoir et l’extrémisme religieux chez les jeunes ? Quant à Me Abbou, que RSF prétend défendre en appelant à saboter le tourisme tunisien, je ne pense pas qu’il accepterait que sa libération, que j’appelle personnellement de tous mes vœux, soit à ce prix là ?
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 24 mars 2007)
Grossesses non désirées, avortements, «filles mères», MST
LA SEXUALITE A RISQUE GAGNE DU TERRAIN…
Par ELYES BEN SAAD