l’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité: « La Tunisie mérite un régime démocratique digne de son peuple » Slim BAGGA: Lettre d´Andalousie Reuters: La France et La Mauritanie bouclent leur opération au Mali Secret Défense: Mali : plus d’une vingtaine de militaires français ont participé à l’opération antiterroriste LeMonde.fr:Jean-Pierre Filiu « Al-Qaida au Maghreb islamique s’est concentrée par défaut sur le Sahara » AFP: Les troubles liés à la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique DNA: « L’ex-détenu algérien de la prison de Guantanamo est interrogé par les services de sécurité algériens » ( Farouk Ksentini)
2 –Intervention de : Alain Baron de « Solidaires » pour le collectif syndical de solidarité avec le bassin Minier à ElJazira, http://nocnoc.posterous.com/
Déclaration de « l’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité » à l’occasion de
l’anniversaire de la proclamation de la République :
« La Tunisie mérite un régime démocratique digne de son peuple »
La Tunisie célèbre, le 25 juillet 2010, le 53ème anniversaire de la proclamation du régime républicain, un événement national majeur, qui a constitué un tournant pour la modernisation de notre pays, le développement de ses potentialités et la réalisation d’objectifs importants sur la voie du progrès et du développement.
La célébration de cet anniversaire contribue à aviver l’esprit patriotique, qui exige un haut degré de conscience, de participation et de citoyenneté. Elle constitue une occasion pour constater le besoin de réformer et développer notre régime républicain, qui n’a pas connu un développement politique comparable à celui réalisé dans les autres domaines .
Les politiques suivies pendant des décennies n’ont pas réussi à promouvoir un modèle libéral de participation politique : cette dernière est restée entravée et subit l’hégémonie du parti au pouvoir.
L’état des libertés, notamment la liberté d’expression et d’organisation, demeure très éloigné des fondements libéraux du régime républicain. La question de l’alternance pacifique au pouvoir – une des principales valeurs de la République- pose des problèmes très importants, pour le présent comme pour l’avenir, notamment en ce qui concerne la nécessité d’organiser des élections démocratiques et transparentes, garantissant le droit de vote et la liberté de candidature sans discrimination ni exclusive. Le fossé est grand entre le discours et la pratique, entre les principes républicains et la réalité vécue. Les conditions du déroulement des élections de 2009 – 2010et leurs résultats ont démontré, encore une fois, le besoin impérieux d’une réforme politique qui comble ce fossé.
Le pari sur la réforme comme un premier élément pour faire face aux défis stratégiques, économiques, sociaux, culturels, est de nature à préserver les acquis de la république et les réalisations de l’Etat moderne contre tout risque de remise en cause. De même, l’adoption de politiques de développement nourries des valeurs de liberté, de justice et de solidarité est de nature à resserrer le tissu social et à renforcer l’unité nationale.
« L’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité », se fondant sur les valeurs, la démarche et les buts qui unissent ses composantes, insiste encore une fois sur le fait que l’intérêt national exige une réforme politique urgente, visant à faire évoluer le régime politique, à réhabiliter les institutions de la République, à amender la législation organisant la vie politique à consacrer dans les faits la séparation et l’équilibre entre les pouvoirs et l’indépendance de la justice, à instaurer des mécanismes permettant de demander des comptes au pouvoir, de garantir les droits de tous, à renforcer le pluralisme énoncé dans la Constitution et à concrétiser ce pluralisme dans le paysage politique et médiatique.
Convaincue de l’importance du pari sur la participation libre des Tunisiennes et des Tunisiens à la vie politique, « l’Alliance » réaffirme l’importance de l’instauration d’un dialogue national sérieux entre le pouvoir, les partis politiques, les organisations syndicales et professionnelles et les diverses composantes de la société civile. Un tel dialogue devrait évoluer vers un mécanisme permettant de traiter les grands problèmes nationaux , ce qui est susceptible de mener vers l’amorce du processus de réforme politique et d’aboutir à des résultats concrets et à des traitements institutionnels, constitutionnels et politiques qui soient le résultat d’accords nationaux garantissant la stabilité de notre pays et rassurant nos concitoyens sur leur avenir, particulièrement dans la perspective des échéances électorales – présidentielles et législatives de 2014 –que nous œuvrerons pour qu’elles constituent une étape importante vers la transition démocratique
« L’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité » réaffirme, en cette circonstance, que la diversité constitue une richesse pour la société, que le droit à la différence est une caractéristique des sociétés évoluées et que la Tunisie, grâce à l’homogénéité de son peuple, au degré d’évolution et de conscience qu’il a atteint et à son aspiration à continuer à avancer sur la voie du progrès mérite un régime démocratique digne de son peuple, en harmonie avec l’esprit de notre temps et qui renforce ses chances de réaliser un développement global et durable.
Vive la République !
Vive la Tunisie libre et indépendante !
« L’Alliance pour la Citoyenneté et l’Egalité »
Tunis, le 24 juillet 2010( traduit de l’arabe).
Attariq AL Jadid n° 190 du 24 juillet 2010
par Slim BAGGA Allez, c’est parti! Je reprends avec d’autant plus de plaisir la rédaction de ma carte postale estivale d’Andalousie que les informations quotidiennes sur la mafia en fête s’accumulent. Le silence équivalant à la péremption de l’information, j’ai donc décidé de rédiger sans trop attendre les faits inqualifiables que les Tunisiens sont en droit de savoir, et d’apporter par la même occasion un démenti cinglant aux nécrophiles du régime de Leila Ben Ali qui avait prédit que cette année je ne voyagerais pas par peur d’être assassiné par les Palestiniens que j’aurais trahis. Les scribouillards débiles de ce régime imbécile auraient dû prévoir qu’un agent du Mossad, tel moi, bénéficie de l’éternité et de l’impunité. Ces Services israeliens n’en ont-ils pas donné la preuve de leur loyaute en maintenant au pouvoir en Tunisie 23 ans durant le plus incompétent parmi ses correspondants? Mais stop aux commentaires, allons aux infos… CRISE DE NERFS DE IMED BEN LEILA Les Domaines de l’Etat, on le sait, ont été bradés, puis cédés, et maintenant quasiment liquidés. La pépinière de la Soukra a-t-elle à peine été cédée à Leila Ben Ali Pompadour afin d’y eriger un complexe immobilier que son rejeton Imed tape une crise de nerfs simulée. C’est que le parking de Bricorama est résolument vide, les voitures n’y stationnent pas; les clients du week end sont absents. Pour le calmer, la mère qui a gardé son tres bon coeur en persistant dans le déni que Imed « Ben Pompagaddour » est bel et bien son rejeton, lui offre 750 hectares appartenant encore aux Domaines de l’Etat, et toujours à La Soukra. Sûrement pour en faire un bon usage…Non mieux! C’est pour parachever la mainmise sur la proche banlieue… POURQUOI « POMPAGADDOUR »? Avec Jeanne de Pompadour, la France a légué Voltaire et Diderot. L’amante préférée du roi Louis XV tenait au rayonnement de son pays grâce à sa vision et sa conception de la culture , de la philosophie et du Savoir en general. Leila « De Pompagaddour », elle, nous lègue Imed dont la culture n’est plus à démontrer. A peine auto-désigné maire de La Goulette, il fait une sortie avec « son » Conseil municipal dans cette banlieue populaire, et precisement avenue Franklin Roosevelt. Arrivé au niveau de l’ex-glacier Pino, il lança cette phrase folle: « Ici, il faut installer le buste de Ben Ali ». La responsable de l’Environnement à la Mairie, qui est Franco-Tunisienne, réagit, et lui dit: « Non, Monsieur Trabelsi, c’est la place du « Labib » (Feneck), » symbole de défense de l’Environnement… Mais l’idiot de la banlieue, Imed Ben « Pompagaddour », répondit alors: « Quel Labib, qui est ce connard. Je vais appeler Ben Ali, et il se retrouvera en prison. » Authentique!!! Tout le monde s’est retenu de rire. Un feneck en prison, c’est ce qui manquait au CV de Ben Ali… LEILA: LE COUT DU LIFTING 300 000 euros; plus précisément 250 000 livres sterling, 600 000 dinars, en devises étrangères: tel est le coût du dernier lifting à Londres de Leïla Trabelsi-Ben Ali, Madame de « Pompagaddour » dans une autre vie… La première Dame de Tunisie se sentirait-elle vieille pour engager de telles dépenses sur le compte de l’Etat? Elle, qui se dit tant aimée, et déjà prête à assurer la relève dans un pays où l’élite est absente et impotente, est trahie ici par la police même qu’elle a mielleusement grassée. Attention, Leïla. Vite un avion sans retour…C’est un conseil serein et desinteresse de la part d’un peuple qui vous a toujours trouvé moche, lifting ou pas… MEILLEURE QUE MARGARET THATCHER Pour l’heure, la « Pompagaddour » ne l’entend pas de cette oreille. Et pour cause: on dit assez souvent que le pouvoir corrompt, mais pas assez que le pouvoir rend fou. Les proches de notre Premiere « Drame » racontent avec autant de delectation que de tristesse que lors de ses envolees, elle ne se prive pas d’evoquer l’ancienne Premier ministre britannique Margaret Thatcher ou la Pakistanaise Benazir Butto. » Et alors, qu’ont-elles de plus que moi pour gouverner », tempête-t-elle, le visage livide? Elles ont eu la legitimite, chere Leila Ben Ali- Trabelsi-Pompagaddour…Et c’est toute la difference, avec aussi un peu plus de culture et beaucoup moins de manigances. D’ailleurs, il est a se demander quel est ce larbin qui a souffle ces noms dans les oreilles de Zinochette, elle qui ignore tout de l’Histoire comme de l’actualite… TRENTE-SIX MILLIONS D’EUROS: C’est le coût de la bicoque acquise par Sakhr Materi, en plein milieu du quartier du Marais, a Paris. Pourquoi le Marais, se demande-t-on? Le quartier avait connu des legendes comme Jean Cocteau et Jean Marais et les frasques non moins legendaires de la rue des mauvais garcons, dans le quatrieme arrondissement de Paris. Mais 72 milliards de nos millimes, payés en devises, c’est une initiative qui laisse coi. A moins que Sakhr compte bien implanter dans ce quartier une succursale de « sa » Banque islamique. Foin de speculations: il est clair que l’homme cherchait un pied-a-terre parmi les siens… L’EMBARRAS DE ABDELWAHEB ABDALLAH Julio Mazarini, alias Abdelwaheb Abdallah, filait jusque-la le grand amour avec Leila « Pompagaddour ». Theoricien de tous les coups bas servant l’ascension sociale de Madame, son but n’etait autre que le pouvoir pour lequel il a accepté toutes les compromissions. Seulement, la politique et surtout la basse politique n’etant pas une science exacte, il se trouve depuis quelques semaines dans un gran embarras. Ce qui trouble le sommeil de Mazarin-Abdallah, c’est la tournure que prennent les relations entre le colonel Kadafi et Leila d’une part; et entre le même incontrôlable dirigeant libyen et les Materi. Abdelwaheb Abdallah pense, en effet, que tout cela va mal finir, et de toute maniere, il n’aura aucune part du gateau, les velleites libyennes etant gargantuesques sur la Tunisie. Reconnaissons-lui au moins cette tardive prise de conscience…( A suivre!). Slim BAGGA PS: Desole pour les ponctuations: en attendant de faire le necessaire, je ne peux utiliser qu’un clavier espagnol…
La France et La Mauritanie bouclent leur opération au Mali
Mali : plus d’une vingtaine de militaires français ont participé à l’opération antiterroriste
« Al-Qaida au Maghreb islamique s’est concentrée par défaut sur le Sahara »
Jean-Pierre Filiu, professeur au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences-Po et auteur de l’ouvrage Les Neuf Vies d’Al-Qaida (Fayard, 2009), décrypte le rôle joué par Al-Qaida au Maghreb islamique, organisation à l’origine de l’enlèvement du Français Michel Germaneau.

Jean-Pierre Filiu :AQMI est la transformation, en janvier 2007, par intégration dans le réseau de Ben Laden, du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Un groupe qui a lui-même été fondé, en 1998, par dissidence du Groupe islamique armé (GIA). Il s’agit donc d’une dissidence de dissidence, pour sortir de l’impasse algérienne dans laquelle l’organisation se trouvait depuis déjà quelques années. L’internationalisation est un objectif frustré pour différentes raisons. L’AQMI s’est concentrée et rabattue, par défaut, sur le Sahara. Une région dans laquelle elle était déjà présente et où elle a intensifié ses actions en ouvrant de nouveaux fronts, notamment au Niger, en 2009. Elle a, effectivement, recruté des membres de différentes nationalités africaines comme simples fantassins, mais en conservant cette hiérarchie algérienne. Tous les chefs opérationnels sont algériens. Que ce soit avec l’enlèvement de Pierre Camatte, de Michel Germaneau ou avec la récente attaque des onze gendarmes algériens à l’extrême sud du pays, on a l’impression que leurs actions se concentrent beaucoup dans le nord du Mali. Pourquoi ? C’est, là encore, par défaut, même si cela n’enlève rien au sérieux de la menace. Lors de la création de l’AQMI, l’objectif qui lui était assigné par Ben Laden, c’était l’Europe. Rien de tout cela ne s’est passé, ce qui explique les attaques contre les touristes français en Mauritanie dès décembre 2007 ou encore contre l’ambassade de France à Nouakchott, en 2009. La même année, il y a eu l’assassinat d’un haut responsable des renseignements maliens. Un signe de plus. On a ainsi peu à peu vu monter en agressivité l’une des deux katibas (brigades) qui composent l’AQMI au Sahara. C’est celle d’Abou Zeïd qui est responsable de la plupart des accrochages, des attaques et des provocations de ces derniers mois. La Mauritanie est-elle également une proie pour AQMI ? La Mauritanie est, traditionnellement, le front de Belmokhtar, depuis 2005, où il avait attaqué un poste militaire mauritanien. Mais il se réservait une zone de repli au Mali. On constate qu’Abou Zeïd, qui a ouvert un front au Niger et amorcé une escalade militaire dans le nord du Mali, se fortifie tout en rivalisant avec Belmokhtar. On est donc dans une violence surajoutée. Que sait-on au juste d’Abou Zeïd ? Abou Zeïd est plus âgé que Droukdal, l’émir en chef d’AQMI, et que Belmokhtar, patron de sa katiba depuis plus de dix ans. Il souffre a à l’évidence du syndrome du parvenu. Il est à l’origine de la plupart des enlèvements, dont celui des Autrichiens dans le sud de la Tunisie, en février 2008, et celui de l’envoyé spécial canadien de l’ONU et de son adjoint en décembre 2008. Il fait preuve d’une très grande audace en termes opérationnels. C’est sa plus grande force, avec également le fait qu’il est relativement nouveau au sein du réseau. Il vient, comme les autres, des maquis du nord de l’Algérie. Il a traversé toutes les années violentes : il était au GIA, puis au GSPC puis à AQMI. Il a survécu à la répression, aux purges, dans l’environnement extrêmement hostile qu’est celui du Sahara. Il est progressivement monté en grade et aujourd’hui, il apparaît au fond – et c’est malheureusement la carte qu’il est en train de jouer – comme le plus « Al-Qaida » de tout le réseau.
Les troubles liés à la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique
NOUAKCHOTT (AFP) – 23.07.2010 11:31
– 22 jan 2009: Quatre touristes, deux Suisses, un Allemand et un Britannique, sont enlevés dans la zone frontalière Mali/Niger. Le 3 juin, Aqmi annonce avoir tué le Britannique. Les trois autres sont libérés en avril et juillet.
« L’ex-détenu algérien de la prison de Guantanamo est interrogé par les services de sécurité algériens » ( Farouk Ksentini)
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