24 avril 2002

البداية

 

 

 

 
TUNISNEWS
3ème année, N° 706 du 24.04.2002

Pour consulter les archives de notre liste, cliquez ici: : http://site.voila.fr/archivtn

LES TITRES DE CE JOUR:
 

JA l´Itelligent: Moada courtisé.

InfoTunisie: Le président de l’Association de la Ghriba annonce que le pèlerinage aura lieu à la date fixée, le 29 avril
AFP: Berlin débloque 10 millions d’euros pour les victimes d’attentats, dont Djerba
Le Figaro: L’opposition allemande appelle à boycotter la Tunisie
L´affaire de Djerba dans les médias allemands
AFP: Les Français de Tunisie ont voté pour Chirac et Jospin au premier tour


صحيفة الحياة : اعتقال مشتبه به في تفجير كنيس ( جربة ) والمحققون يبحثون عن خيوط مع ( القاعدة )
الشرق الأوسط : وزير الداخلية الألماني يؤكد اعتقال مشتبه فيه بانفجار جربة ويطمئن على سلامة الوضع الأمني في تونس
القدس العربي : إختتام أشغال ملتقي المبدعات العربيات السابع: المرأة العربية المبدعة هي المحور والفن التشكيلي مادة الحوار
د. عزالدين عناية: الكنيسة الغربية ربحت العالم وخسرت نفسها
محمد كريشان: أليس منكم رشيد؟

 

à Tous nos abonnés: Mille excuses

Madame, Monsieur
 
Bonjour,
 
Une erreur humaine et technique non voulue vous a fait parvenir des messages qui étaient destinés à d´autres abonnés. Nous nous en excusons auprés des personnes qui ont envoyé ces messages et auprés de tous nos abonnés et amis.
Nous vous prions tous de recevoir nos excuses pour cette erreur involontaire.
 
L’équipe de Tunisnews

 
Confidentiel de JA/L’INTELLIGENT


Politique : Tunisie
Moada courtisé.

L’opposant Mohamed Moada, libéré sur grâce présidentielle le 20 mars dernier, a été contacté par un émissaire du pouvoir. Le leader historique du MDS (Mouvement des démocrates socialistes), passé à la dissidence après avoir été débarqué de la direction du Mouvement en 1995, a été approché par Abderrahmane Tlili.

Tlili, opposant ayant ses entrées au palais de Carthage, lui a proposé un marché : accepter la révision constitutionnelle autorisant le président Zine el-Abidine Ben Ali à briguer un quatrième mandat, et, en contrepartie, reprendre les rênes du MDS pour devenir un challenger crédible face au chef de l’État en 2004. Moada serait assuré d’un score honorable – au moins 20 % des voix.

Les pourparlers, qui ont commencé alors qu’il était en détention, ont toutefois peu de chances d’aboutir. « Le marché est tentant, mais il va à l’encontre de ses principes, explique un de ses amis. Et il redoute un énième jeu de dupes, car il sait que Ben Ali ne l’aime pas et ne lui fait absolument pas confiance. Le plus probable est qu’il restera solidaire des formations opposées à la réforme constitutionnelle. »

(Source: L’intelligent N°2154 – [ 22/04/2002 ] )

 

L’explosion de Djerba : Suite

 

Le président de l’Association de la Ghriba annonce que le pèlerinage aura lieu à la date fixée, le 29 avril

24/4/2002– M. Perez Trabelsi, président de l’Association de la Ghriba, a rendu public, mercredi, le communiqué suivant :

« Après l’annonce officielle, faite récemment, sur la base des investigations effectuées par les services judiciaires et de sécurité tunisiens, que l’explosion survenue près de la synagogue de la Ghriba est un acte criminel, je condamne cette opération criminelle et réaffirme que la Tunisie demeure le pays de la tolérance, de la sécurité et de la stabilité et que cette action n’aura aucun effet sur notre vie quotidienne, grâce à la sollicitude permanente et à l’affection dont nous entoure le Président Zine El Abidine Ben Ali et à la protection dont nous bénéficions auprès des services de sécurité.

Les festivités de cette année se dérouleront comme prévu et le pèlerinage de la Ghriba aura lieu à la date fixée, soit le 29 avril. »

(Source: www.infotunisie.com)


AFP, le  24.04.2002 à 13h40

Berlin débloque 10 millions d’euros pour les victimes d’attentats, dont Djerba

BERLIN, 24 avr (AFP) – Le gouvernement allemand a annonc

é mercredi avoir débloqué un fonds de 10 millions d’euros destinés à l’indemnisation de victimes allemandes d’attentats, dont celui de Djerba au cours duquel onze Allemands ont trouvé la mort.

Un porte-parole du gouvernement a précisé que le ministère de la Justice serait chargé de la coordination de l’aide aux familles et proches des victimes.

Le ministre de l’Intérieur, Otto Schily, a aussi appelé à des dons de personnes privées pour alimenter ce fonds dont la création a été proposée par le chancelier Gerhard Schroeder, a ajouté ce porte-parole.

L’attentat contre la synagogue de Djerba le 11 avril a fait seize morts (onze touristes allemands, trois Tunisiens, un Franco-Tunisien et un Français). Plusieurs blessés allemands sont toujours entre la vie et la mort.

AFP


Associated Press, le 23.04.2002 à 16h46

 

Tunisian government admits deadly synagogue blast resulted from ‘criminal’ act

 
By BOUAZZA BEN BOUAZZA, Associated Press Writer
 
TUNIS, Tunisia (AP) _ Nearly two weeks after Tunisia called the deadly truck explosion outside a historic synagogue a « tragic accident, » the government has acknowledged that it was a criminal act committed by a Tunisian and an accomplice.
 The government’s statement came a day after Germany’s interior minister, visiting Tunisia to check up on the investigation, said Germany was « 100 percent » convinced it was an attack. The blast killed 16 people, 11 of them German tourists.
 Germany has also raised the possibility the blast was an al-Qaida terror attack. If confirmed, it would be the first known terror attack by Osama bin Laden’s terror network
since Sept. 11.
 The April 11 explosion at the Ghriba synagogue on the resort island of Djerba was due to « a premeditated criminal act, » the government said in a statement released Monday. It said the blast was carried out by a Tunisian, Nizar
Naouar, and an unidentified accomplice who also lived in the North African country. The investigation is continuing. Since the blast, the Tunisian government had consistently said it appeared to be an accident, though officials said they needed more time before making an official statement.
 During his visit, German Interior Minister Otto Schily said there was « technical proof » that the explosion was deliberate, citing evidence about how gas tanks were mounted on the truck, the substance they contained and how the blast took place.
 He also said that « recent information » indicated that the driver, Naouar, had died in the blast. There was initially confusion as to his fate.
 In an interview broadcast on German television Monday, Schily said an arrest had been made in connection with the explosion. While Schily declined to give details, ZDF television said the arrest was made in Tunisia.
 German federal prosecutors declined to comment on the report, while officials at Schily’s ministry didn’t return calls. A Tunisian official declined to comment, but said he was looking into the matter.
 In a telephone interview with The Associated Press, Naouar’s brother Walid, who lives near Lyon, France, said Tuesday that his uncle, Belgasem Naouar, was arrested soon after the synagogue attack.
 French authorities said Friday they had arrested Walid Naouar in Lyon, in southwestern France, on an immigration violation. He was later released.
 Last week, the London-based pan-Arab dailies Al-Quds
Al-Arabi and Al Hayat said they had received a claim of responsibility from a group calling itself the Islamic Army for the Liberation of the Holy Sites.
 The group, which claimed it was retaliating for « Israeli crimes » against Palestinians, used the same name as a group that claimed responsibility for the 1998 bombings of U.S. embassies in Kenya and Tanzania. That 1998 claim described bin Laden as a « source of inspiration » and referred to him as the « warrior sheik. »
 
Associated Press


 
Associated Press, le 23.04.2002 à 16h55
 

Djerba: l’oncle du chauffeur du camion-citerne a été arrêté par les autorités tunisiennes, selon sa famille

 
 PARIS (AP) — L’oncle de Nizar Naouar a été interpellé au lendemain de l’attentat de Djerba par les autorités tunisiennes, a confirmé mardi le frère du chauffeur du camion-citerne qui a explosé le 11 avril devant la synagogue de La Ghriba, faisant 16 morts dont 11 Allemands.
 Joint par l’Associated Press, Walid Naouar, le frère de Nizar, qui vit en France dans la banlieue lyonnaise, a déclaré qu’il avait appelé sa tante Souad à Djerba et que cette dernière lui avait confié que son frère, Belgasem Naouar, avait été interpellé peu après l’attentat.
 Agé d’une quarantaine d’années, Belgasem Naouar était encore en détention samedi mais sa soeur n’a pas reçu de nouvelles depuis, a ajouté Walid Naouar, qui fait actuellement l’objet d’un arrêté de
reconduite à la frontière.
 Lundi soir, le ministre allemand de l’Intérieur, Otto Schily, avait évoqué dans un entretien diffusé par la télévision allemande une arrestation effectuée dans le cadre de l’enquête sur
l’explosion.
 Le ministre n’avait pas voulu donner de précisions, mais, selon la chaîne ZDF, l’arrestation aurait eu lieu en Tunisie. La justice allemande, qui avait interpellé puis relâché un individu la semaine dernière, n’a pas voulu commenter l’information.
 M. Schily avait estimé lundi lors d’une visite à Tunis que l’hypothèse d’un attentat était sûre « à 100% ». Mais il avait précisé qu’il n’était pas possible au stade actuel de l’enquête de déterminer si le réseau Al-Qaïda d’Oussama ben Laden était
impliqué.
 
Associated Press


 

L’opposition allemande appelle à boycotter la Tunisie

 
L’opposition critique également le ministère des Affaires étrangères pour n’avoir pas averti les touristes des dangers qu’ils couraient en Tunisie.
 
Pendant ce temps, la télévision et la presse allemandes donnent tous les jours des nouvelles des blessés graves.
 
Berlin : Jean-Paul Picaper
[22 avril 2002]
 
TERRORISME L’enquête des services allemands sur l’explosion de Djerba met au jour les liens entre les réseaux islamistes de la Ruhr et Al Qaida  La cellule de la mosquée al-Taqwa de Duisbourg
Le ministre allemand de l’Intérieur, Otto Schily, est arrivé hier sur l’île de Djerba, dans le Sud tunisien, et s’est recueilli devant la synagogue où une explosion a fait seize morts, dont onze touristes allemands. Otto Schily s’est ensuite rendu à Tunis, où il doit être reçu ce matin par le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali, avec qui il devrait faire le point sur l’enquête en cours. M. Schily est accompagné
dans sa visite du vice-président de la police criminelle fédérale (BKA), Bernhard Falk et de celui de l’Office fédéral de protection de la Constitution (renseignements intérieurs), Klaus-Dieter Fritsche.
Est également présent le procureur général fédéral, Kkay Nehm, qui dirige en Allemagne l’enquête sur cette explosion où il retrouvera sept policiers allemands spécialisés dans la lutte antiterroriste, membres du BKK, sur place à Djerba pour enquêter aux côtés des autorités tunisiennes.
 
Après les attentats du 11 septembre dernier aux Etats-Unis, les Allemands apprenaient que cette opération terroriste avait été préparée à Hambourg par des islamistes. Après l’explosion du 11 avril à
Djerba, on les informe à nouveau qu’à Duisbourg une cellule d’Al Qaida est impliquée dans ce crime qui a coûté la vie à onze touristes allemands et blessé trente autres de leurs concitoyens, dont trois très
grièvement.
Quatre jours après l’explosion du camion piégé devant la synagogue de La Ghriba, les enquêteurs allemands avaient découvert un numéro de compte bancaire suspect chez l’homme de 35 ans, Christian G., un rapatrié allemand de Pologne converti à l’islam que l’auteur de l’attentat, Nizar Nawar, avait contacté sur un portable peu avant de perpétrer son attentat. C’est le compte de l’épouse russe de Mounir al-Motassadeq, un membre du réseau islamiste d’Allemagne incarcéré depuis plusieurs mois. Puis les policiers sont tombés sur un autre bout de papier compromettant au domicile d’un coreligionnaire de Christian G., un Marocain, Karim M. Il s’agit du numéro de téléphone hambourgeois de Ramzi Binalshib, l’adjoint de Mohammed Atta, chef des kamikazes du World Trade Center.
 
Christian G., alias Abou Ibrahim, et Karim M. fréquentaient ensemble la mosquée al-Taqwa, à Duisbourg, où ils résident. Mottassadeq, lui, faisait partie de la cellule terroriste de Mohammed Atta. Le
Yéménite Binalshib, qui est aujourd’hui l’un des hommes les plus recherchés de la planète, était sergent recruteur d’Al Qaida. Pour enrôler des hommes dans la « guerre sainte », il parcourait l’Allemagne
en tous sens.
 
Comment la police allemande, qui a procédé à une immense traque depuis le 11 septembre, n’a-t-elle pu remonter la filière menant de Hambourg à Duisbourg et de là à Lyon où Nawar vivait avec ses parents ?
 
C’est ce que veut savoir l’opposition CDU-CSU. L’opposition critique également le ministère des Affaires étrangères pour n’avoir pas averti les touristes des dangers qu’ils couraient en Tunisie. Pendant ce temps, la télévision et la presse allemandes donnent tous les jours des nouvelles des blessés graves.
 
 (Source: LE FIGARO du 22 avril 2002)
 

 
 

 

وزير الداخلية الألماني يؤكد اعتقال مشتبه فيه بانفجار جربة ويطمئن على سلامة الوضع الأمني في تونس


تونس: محمد علي القليبي
برلين: أ.ف.ب
اعلن وزير الداخلية الالماني اوتو شيلي امس ان السلطات التونسية اعتقلت مشتبها فيه في اطار التحقيق حول الانفجار الذي استهدف المعبد اليهودي في جربة في 11 الحالي والذي خلف 16 قتيلا، بينهم 11 سائحا المانيا.
وفي مقابلة مع الشبكة الثانية في التلفزيون الالماني العام، اعلن شيلي بعد عودته الليلة قبل الماضية من زيارة الى تونس استمرت يومين للاطلاع على مجريات التحقيق حول الاعتداء، وردا على سؤال حول اعتقال محتمل في تونس «لقد حصل اعتقال واحد، لكني اعتقد ان من مصلحة التحقيق عدم الكشف عن تفاصيل اشمل».
وبحسب الوزير الالماني، فان خيوطا تقود الى دول اخرى، وخصوصا في فرنسا وكندا وباكستان. واضاف ان منفذ الاعتداء وهو التونسي نزار بن محمد نصر نوار الذي تقيم عائلته في ليون (جنوب شرق فرنسا)، قتل في انفجار صهريج الغاز امام المعبد اليهودي في الغريبة، لكن «شخصا ثانيا متورط في الاعتداء».
في غضون ذلك تواصل السلطات التونسية الامنية والقضائية بشكل مكثف تحقيقاتها في حادثة الانفجار بتعاون وتنسيق رفيع المستوى مع السلطات المعنية في المانيا وفرنسا. وقد اخذت التحقيقات منعرجا جديدا بعد توصل اجهزة الامن التونسية الى ان الانفجار كان نتيجة عملية مدبرة قام بها تونسي يدعى نزار بن محمد نصر نوار بتواطؤ مع احد اقربائه في تونس.
ويأتي التطور في سير التحقيقات التي تجريها تونس في هذه القضية اثر زيارة وزير الداخلية الالماني الى تونس وتأكيداته بأن المحققين ينطلقون من فرضية ان يكون عدد كبير من الاشخاص قد خططوا لهذه العملية، بالاضافة الى البحث في ما اذا كان لمنفذ هذه العملية صلات مع شبكات ارهابية دولية.
وكان وزير الداخلية الالماني قد رفض التأكيد بأن هذه العملية من تدبير تنظيم «القاعدة».
ويرى المراقبون ان زيارة الوزير الالماني الى تونس ومباحثاته مع الرئيس التونسي زين العابدين بن علي ووزير الداخلية التونسي عبد الله الكعبر، بددت الكثير من الملابسات المتعلقة بالحادث والتي كانت لدى الجانب الالماني، الذي باطلاعه على ادق المعلومات التي توصل اليها المحققون التونسيون اعتبر في تصريحات ان بلاده ليس لديها اي تحفظ في ما يتعلق بالتحقيقات، وان التحقيقات القانونية ستبقى بيد السلطات التونسية، وان الابحاث تسير وفق فقه القضاء التونسي.
وطبقا لنفس المصادر فإن تصريحات وزير الداخلية الالماني في تونس واشارته الى ان حادث جربة لن يؤثر على مستقبل السياحة بين البلدين، اشاعت ارتياحا في الاوساط السياحية التونسية وبشكل خاص تأكيده على انه سينقل للألمان وللخارجية الالمانية ان السياحة في تونس آمنة.
وتضيف هذه المصادر ان هناك تطورا ايجابيا في الموقف الالماني وبشكل خاص حول توجه السياح الالمان الى تونس والذين كانت قد دعتهم وزارة الخارجية الالمانية الى توخي الحذر والابتعاد عن جربة حاليا.
يذكر ان السياح الالمان يعدون العمود الفقري للسياحة التونسية حيث يصل عددهم الى حوالي مليون سائح من نحو 5 ملايين سائح يفدون الى تونس سنويا حسب احصائيات العام الماضي.
والجدير بالذكر ان حادث تفجير الشاحنة بالقرب من معبد الغريبة اليهودي في الحادي عشر من الشهر الحالي ادى الى مقتل 16 شخصا من بينهم 11 سائحا المانيا.

(نقلا عن صحيفة الشرق الأوسط ليوم 24 أفريل 2002)


اعتقال مشتبه به في تفجير كنيس ( جربة ) والمحققون يبحثون عن خيوط مع ( القاعدة )

بقلم: رشيد خشانة

رفضت مصادر تونسية تأكيد اعتقال أحد أقرباء منفذ عملية تفجير كنيس (الغريبة) في جزيرة جربة (جنوب) نزار بن محمد نصــر نــوار لأسباب تتعــلق (بضمــان ســـير التحقيقات) التي يجريها فريق تونسي – الماني.
وكان وزير الداخلية الالماني أوتو شيلي أعلن لدى عودته الى برلين من زيارة لتونس ليل الاثنين – الثلثاء انه تم اعتقال مشتبه به في تونس في اطار التحقيق حول الانفجار الذي حصل في 11 الشهر الجاري, لكنه أكد انه (من مصلحة التحقيق الامتناع من كشف تفاصيل أشمل) عن مجرى التحقيقات وخصوصاً عن هوية المشتبه به, وان كان مصدر رسمي تونسي أوضح ان نزار نوار نفذ العملية بمساعدة أحد أقربائه ممن يعيشون في تونس. ونقلت وكالة اسوشيتد برس امس عن وليد نوار, شقيق منفذ العملية, ان عمه بلقاسم اعتقل في تونس.
وكان منفذ العملية الذي يتحدر من مدينة بنقردان التي تقع بين جربة والحدود التونسية – الليبية يعمل دليلاً سياحياً مع احدى الشركات السياحية في الجزيرة التي تستقبل أكثر من مليون سائح في السنة.

وأفادت مصادر مطلعة ان التحقيقات الجارية تركز على معرفة ما إذا كان لنزار نوار الذي يلقب بـ(سيف الدين التونسي) علاقة بشبكة (القاعدة) التي تحملها الولايات المتحدة المسؤولية عن تفجيرات الحادي عشر من أيلول (سبتمبر) الماضي في كل من واشنطن ونيويورك. ولم يستطع وزير الداخلية الألماني شيلي ان يؤكد أو ينفي أن تكون لـ(القاعدة) علاقة بتفجير كنيس جربة, وقال بعد اجتماعه مع مسؤولين تونسيين (حتى هذه اللحظة لا نستطيع القول انها القاعدة. واكتفى بالقول ان حجم المواد التي استخدمت في العملية وطبيعتها تدلان على أنها هجوم ارهابي).

ولم يحدد البيان الرسمي الذي صدر في تونس أول من أمس والذي اعترف للمرة الأولى بكون الأمر (يتعلق بعمل ارهابي) الجهة التي تقف وراء منفذ العملية وان استبعد ضمناً ان تكون تلك الجهة هي شبكة (القاعدة), إذ شدد على أن (التحقيقات أثبتت أن المواد المتفجرة المستخدمة في العملية وكذلك طريقة التنفيذ كانت من النوع التقليدي).
وأوضحت مصادر في جربة ان الحراسة الأمنية لكنيس (الغريبة) تعززت بعد اقامة مركز للشرطة في مدخل الكنيس يعمل على مدى أربع وعشرين ساعة.

واستبعد الوزير الألماني شيلي أن تكون للعملية انعكاسات مدمرة على القطاع السياحي في تونس. وقال في التصريحات التي أدلى بها قبل مغادرة تونس الاثنين (كثير من البلدان شهد اعتداءات ارهابية مثل أحداث الحادي عشر من أيلول لكن لن توجه الحكومة (الألمانية) انذارات لمكاتب السياحة بعد تلك الأحداث للامتناع من ارسال سياح اليها). وأفاد شيلي ان حكومته لا تفكر بسحب اللجوء من المطاردين الأصوليين الذين لجأوا اليها وحصلوا على وثائق. وسئل عن تورط بعضهم في عمليات ارهابية, فردّ بأن السلطات تدرس الموضوع الا انها لا تستطيع المساس بـ(حقوق الاقامة) الممنوحة للاجئين.

(نقلا عن صحيفة الحياة ليوم 24/4/2002 )


L´affaire de Djerba dans les médias allemands

 

 

Article de BILD, le moins crédible des journaux allemands
 
J’invite les lecteurs à ne pas prendre trop au sérieux cet article publié par le journal à sensation le plus poulaire en Allemagne. Ce journal, qui verse dans le sensationnel et que certains ont qualifié de BLUT-ZEITUNG (Blut veut diree sang en allemand) n’est qu’une version améliorée des ANNONCES ou d’el-HADATH de Tunis.
Je préfère lui coller le nom de Blöd-Zeitung (le journal débile)
Petit détail: chaque journaliste embauché par BILD doit s’engager par écrit à être toujours à côté d’Israël!
 

BAIN DE SANG DE DJERBA

 
 Par STEFFEN FRÜNDT et ANDREAS THELEN
 
Djerba – Maintenant c’est officiel: L’explosion de Djerba, qui a coûté la vie à 11 toursites allemands, était un acte troriste prémédité. Le ministre de l’intérieur Otto Schily (SPD) a déclaré hier à Tunis, après ses entretiens officiels: „C’est à 100% sûr.“ Les envoyés spéciaux de BILD ont réussi à localiser la maison de l’auteur de l’attentat (25 ans) en Tunisie, où il avait planifié le bain de sang de Djerba et ont découvert de mystérieux barils de produits chimiques
Une petite maison peinte en blanc à Ben Guerdane (Tunisie), à 110 kilometres de Djerba. C’est ici que vivait Nizar Ben Mohammed Nawar, l’auteur de l’explosion, qui a tué onze Allemands.
Les policiers ont bouclé le quartier, les persiennes de couleur bleu sont fermées. La porte d’entrée est scellée par une chaîne et deux cadenas.
Mais dans un hangar et à côté de la maison, les reporters de BILD ont vu plusieurs barils de produits chimiques de couleur bleu et des bidons d’essence vides. L’auteur de l’attentat menait-il des expériences avec des produits chimiques explosifs? A-t-il confectionné ici sa bombe mortelle?
 
 
(Source : Forum tunezine)
 

T E R R O R I S M U S

Bin Ladens Handschrift

Der Anschlag von Djerba legt nahe: Deutschland wird Operationsfeld islamistischer Terroristen

Von Bruno Schirra

Zehn deutsche Touristen sterben nach dem Anschlag auf der tunesischen Ferieninsel Djerba. Acht Schwerstverletzte liegen seit Beginn dieser Woche in deutschen Krankenhäusern. Männer, Frauen, Kinder, die, wenn sie überleben, unheilbar gebrandmarkt sind. Der tödliche Terror islamistischer Gruppen hat Deutschland erreicht – wenn es denn stimmt, was der Generalbundesanwalt und das Bundeskriminalamt (BKA) vermuten. Die deutschen Sicherheitsbehörden gehen davon aus, dass die Katastrophe auf der Sonneninsel im Mittelmeer kein « Unfall » war, wie die tunesischen Behörden versichern, sondern ein terroristischer Anschlag. Die Explosion, sagen sie, trage « die Handschrift von al-Qaida », die Täter kämen wahrscheinlich aus Osama bin Ladens Netzwerk. Mehr noch: « Der Terroranschlag auf die Synagoge in Djerba », gibt ein französischer Ermittler zu Protokoll, « wurde vermutlich in Deutschland geplant, und Deutsche sollten das Ziel sein. »

Die Spur von Djerba nach Deutschland führt über Frankreich. Der Fahrer des Kleinlasters, der vor der Synagoge explodierte, lebte nach Angaben der französischen Polizei mit Frau und Kind in Lyon und sei eigens für den Anschlag nach Djerba gereist. Kurz vor der Explosion habe er nach Deutschland telefoniert – offenbar mit einem Al-Qaida-Mann.

Am Dienstag wurde der deutsche Gesprächspartner des Attentäters festgenommen. Zwar musste die Generalbundesanwaltschaft den zum Islam konvertierten Deutschen nach stundenlangen Verhören wieder auf freien Fuß setzen. Doch dies bedeute nur, dass die Beweise für einen « dringenden Tatverdacht nicht ausreichen », erläutert ein Ermittler. « Der Mann ist für die Sicherheitsbehörden kein unbeschriebenes Blatt », bestätigen Sicherheitsbehörden der ZEIT. Er habe jahrelange Kontakte zu islamistisch-fundamentalistischen Gruppen gehabt. Dabei sei es auch zu Berührungen mit Osama bin Ladens al-Qaida gekommen. Beamte des BKA haben jetzt fünf Wohnungen von Bekannten dieses Verdächtigen untersucht.

Ein weiteres Indiz für die Anschlagthese: Am Dienstag veröffentlichte die in London erscheinende Zeitung al-quds al-arabi ein angebliches Bekennerschreiben der « islamischen Armee zur Befreiung der heiligen Stätten ». Der Terrorakt auf Djerba sei « die Antwort auf die israelischen Verbrechen gegen die Söhne des palästinensischen Volkes im Westjordanland und im Gaza-Streifen ». Als Täter wurde « der Held und Märtyrer Nizar Ben Mohammad Nawwar Saif al-Islam – der Tunesier » bezeichnet. Die « islamische Armee » ist auch verantwortlich für die Attentate auf die US-Botschaften in Nairobi und Daressalam am 7. August 1998.

Es hat den Anschein, dass wahr wird, wovor Bundesinnenminister Otto Schily und andere immer gewarnt haben: dass der internationale Terrorismus auch Deutschland ins Visier nimmt. Wie sind die Geheimdienste, wie ist die Polizei darauf vorbereitet? « Prävention ist mit unseren Mitteln zurzeit bei solchen Aktionen nicht möglich », räumt ein Sicherheitsexperte ein. « Wir sind noch immer nicht in der Lage, das Geflecht militanter Gruppen im Dunstkreis der Moscheen zu überwachen. »

Mehr als fünf Tage waren nach dem Anschlag verstrichen, als das Bundeskriminalamt in Wiesbaden am Dienstag endlich fünf weitere Fahnder nach Djerba schicken durfte. Die tunesischen Behörden nutzten die Zeit bis zu ihrer Ankunft, um die Spuren zu verwischen. Hilflos mussten deutsche Staatsschutzbeamte zuschauen, wie ihre tunesischen Kollegen Zeugenaussagen ignorierten oder erst gar nicht aufnahmen, wie sie Spuren beseitigten, indem sie den Brand- und Explosionsherd übermalten und die Überreste des Kleintransporters in einem Militärlager deponierten – Zugang nicht gestattet. Bundesinnenminister Otto Schily sah sich sogar gezwungen, via Fernsehen Zeugen zu suchen. Ihre Aussagen sind ein weiterer Beleg für den Anschlagverdacht. Die Touristen bestätigten, dass der Fahrer des explodierten Kleintransporters gewartet habe, bis die Besuchergruppe die Synagoge betrat. Erst dann habe er die Explosion ausgelöst.

Die tunesische Regierung allerdings beharrt darauf, dass der « Unfall », das « Drama », nicht mehr waren als ebendies. Tunesiens Wirtschaft hängt zum großen Teil vom Tourismus ab. Ein Anschlag islamistischer Terroristen zum Saisonstart wäre verheerend. Doch auch in Tunesien gibt es Fundamentalisten, die einen Gottesstaat errichten wollen. Die Regierung geht seit Jahren mit großer Härte gegen jede islamistische Opposition vor. In den Gefängnissen des Landes sitzen mehr als 1500 Menschen, denen Mitgliedschaft islamistischen Gruppen vorgeworfen wird. Das Regime weiß, wie fragil seine Macht ist.

Weil das Volk immer unzufriedener mit seinen Lebensverhältnissen ist, können islamische Bewegungen wie al-Nahda von Scheich Rached Ghannouchi durchaus mit Unterstützung rechnen. Ghannouchi, dem die tunesischen Sicherheitsdienste 1991 die Planung eines Staatsstreichs vorwarfen, gibt sich nach außen gern gemäßigt. Tatsächlich jedoch unterhält er seit langem Beziehungen zu Osama bin Laden. Beide trafen sich erstmals 1992 im Sudan. Mit dabei: Ayman Al Zawahiri, bin Ladens Stellvertreter und Gründer des Islamischen Dschihad in Ägypten. Dieses Dreigestirn stand unter dem besonderem Schutz von Hassan al Turaki, der grauen Eminenz des Sudan, eines Vordenkers des militanten Islams und Duzfreunds von Osama bin Laden. Ausgestattet mit sudanesischen Diplomatenpässen, reiste Ghannouchi fortan um die Welt.

Die Kontakte tunesischer Islamisten zum Al-Qaida-Netz sind gut dokumentiert. Scheich Rached Ghannouchi nahm vom 27. bis zum 29. Oktober 1999 am internationalen Kongress islamistischer Terrorgruppen in Islamabad teil. Organisiert wurde die Tagung von der pakistanischen Jamiat-e-Eslami. Mit dabei: Osama bin Laden und Ayman al Zawahiri. Auf dem Kongress diskutierten die Islamisten, wie sie im Kampf gegen den Westen künftig zusammenarbeiten könnten.

Die Ermittlungen der deutschen und französischen Sicherheitsbehörden konzentrieren sich jetzt auf mögliche Verbindungen von Ghannouchis Al-Nahda-Bewegung nach Deutschland und Frankreich. Die Radikalisierung islamistischer Gruppen hierzulande und ihre mögliche Verbindung zu Osama bin Laden und seinem Netzwerk bereitet deutschen Sicherheitsbehörden zunehmend Sorge. Sie haben in den vergangenen Monaten « einen Transformationsprozess » innerhalb der deutschen Islamistenszene beobachtet. « Deutschland ist dabei, vom Rückzugs- und Ruheraum für Islamisten zum Operationsfeld zu werden », sagt ein Geheimdienstmann.

http://www.zeit.de/2002/17/Politik/200217_djerba.html

 

Die Zeit
490 000 ex., Allemagne, hebdomadaire. Une presse d’intelligence qui touche un vaste public. Die Zeit est le journal hebdomadaire le plus diffusé en Allemagne. Codirigé par la comtesse Dönhoff et Helmut Schmidt.
http://www.zeit.de/

source: www.courrierinternational.com

TRADUCTION

La signature de Ben Laden



L’attentat de Djerba suggère ceci : L’Allemagne est en train de devenir une base opérationnelle des terroristes islamistes


Par Bruno Schirra

Dix touristes allemands sont morts suite à l’attentat de Djerba. Huit blessés graves sont hospitalisés, depuis le début de cette semaine, en Allemagne. Des hommes, des femmes et des enfants, qui, s’ils survivent, porteront les séquelles de leurs brûlures jusqu’au dernier jour de leur vie. Le terrorisme aveugle des organisations islamistes a atteint l’Allemagne, si les présomptions du parquet fédéral et de la police criminelle fédérale BKA se révèlent vraies. Les services de sécurité allemands pensent que la tragédie survenue sur cette île touristique de la méditerranée n’était pas un « accident »,  comme l’affirment les autorités tunisiennes, mais un attentat terroriste.  Selon les services allemands, l’explosion porte  « la signature du réseau al-Qaïda », et les auteurs de l’attentat appartiennent, apparemment, à l’organisation d’Oussama Ben Laden. Plus encore : « L’attentat terroriste contre la synagogue de Djerba », écrit un enquêteur français dans son rapport, « a été, vraisemblablement, préparé en Allemagne et prenait des Allemands pour cible. »

La piste qui mène de Djerba à l’Allemagne passe par la France. Le chauffeur du camion qui a explosé devant la synagogue, vivait, d’après les informations de la police française, avec sa femme et ses enfants à  Lyon. Il s’est rendu seul à Djerba pour commettre son attentat. Quelques minutes avant l’explosion, il aurait fait un appelé quelqu’un en Allemagne, sans doute un des hommes  d’Al-Qaïda.

Le correspondant allemand de l’auteur de l’attentat a été arrêté mardi. Certes, le parquet fédéral a dû relâcher le suspect, un Allemand converti à l’islam, après un  interrogatoire qui avait duré des heures. Mais ceci voulait seulement dire que les preuves d’une « forte présomption de culpabilité sont insuffisantes », s’est expliqué l’un des enquêteurs. Selon des confidences recueillies par le ZEIT auprès des services compétents, « L’homme n’était pas un inconnu des services de sécurité ». Il avait, selon ces mêmes sources, des contacts, qui datent depuis des années, avec des organisations intégristes islamiques. C’est ainsi qu’il serait entré, aussi,  en contact avec al-Qaïda de Ben Laden. Des fonctionnaires de la police criminelle fédérale on déjà perquisitionné les appartements des amis du  suspect.

Voici un autre indice qui corrobore la thèse de l’attentat : Le journal arabe al-Quds al-arabi, basé à Londres, a publié mardi dernier une lettre de revendication émanant de la soidisant  » Armée Islamique pour la Libération des Lieux Saints ». L’attentat terroriste de Djerba serait, selon cette revendication,  » une réponse aux crimes israéliens contre les fils du peuple palestinien en Cisjordanie et à Gaza ».  « Le héros et martyre  Nizar Ben Mohammad Nawwar Saif al-Islam, le Tunisien » a été décrit comme l’auteur de l’attentat.  « L’Armée islamique » est, aussi, responsable des attentats commis, le 7 août 1998, contre les ambassades américaines à Nairobi et Dar-Essalam.

Il paraît que ce que le ministre fédéral de l’intérieur Otto Schily, parmi  d’autres,  craignait et contre lequel il a toujours mis en garde est en train de se produire: que le terrorisme mondial choisisse l’Allemagne comme cible. Quels préparatifs les services secrets et la police ont-ils entrepris? « La prévention de tels actes est impossible par les moyens dont nous disposons », admet un expert en sécurité. « Nous ne sommes pas encore capables de surveiller les groupuscules militants opérant dans les nébuleuses des mosquées. »

Plus de cinq jour après l’attentat, l’Office Fédéral de la Police Criminelle (BKA) à Wiesbaden a décidé mardi d’envoyer cinq  enquêteurs supplémentaires à Djerba. Entre temps les autorités tunisiennes ont effacé les traces de l’explosion. Les officiers de sécurité allemands ont dû voir, sans pouvoir réagir, leurs collègues tunisiens ignorer les déclarations des témoins, qui ne sont, parfois, même pas enregistrées, effacer les traces, en repeignant le foyer de l’explosion et de l’incendie et en dissimulant la carcasse du camion dans un camp militaire, interdit aux visiteurs. Le ministre fédéral de l’intérieur Otto Schily est allé jusqu’à lancer un appel à la recherche de témoins, lors d’une apparition à la télé. Lors témoignage est important pour corroborer la thèse d l’attentat. Les touristes affirment que le chauffeur du camion avait attendu jusqu’à ce que le groupe de visiteurs entre  à la synagogue; puis il a provoqué l’explosion.

Le gouvernement tunisien campe sur la thèse de l’ »accident » ou du  « drame » et exclue toute autre possibilité. L’économie tunisienne dépend en majeure partie du tourisme. Un attentat terroriste islamiste serait catastrophique pour le début de la haute saison. Mais, il y a en Tunisie des intégristes qui veulent fonder un état théocratique. Depuis des années, le gouvernement tunisien combat violemment toute opposition islamiste. Plus de 1500 personnes, soupçonnées d’appartenance à des groupes islamistes, croupissent dans les prisons. Le régime est conscient de sa fragilité.

Vu le  mécontentement social croissant, les mouvements islamistes, comme al-Nahda du cheikh Rached Ghannouchi, peuvent compter sur le soutien de la population tunisienne. Accusé de complot pour le renversement du régime en 1991, Ghannouchi, cultive l’image d’un modéré. En réalité, il entretient depuis longtemps des relations avec  Oussama Ben Laden. Ils se sont rencontrés  en 1992 au Soudan. Etait présent, aussi,  Ayman Al Zawahiri, l’adjoint de ben Laden et le fondateur du  Jihad Islamique en Egypte. Cette troïka bénéficiait de la protection de Hassan al Tourabi, l’éminence grise du Soudan, l’un des pionniers de l’islam militant et un ami intime d’Oussama Ben Laden. Ghannouchi voyageait à travers le monde, muni d’un passeport soudanais.

Les contacts entre les Islamistes tunisiens et le réseau d’al-Qaïda sont attestés par des preuves solides. Cheikh Rached Ghannouchi a participé du 27 au  29 octobre 1999 au congrès international des groupes terroristes islamistes, tenu à Islamabad. La rencontre était organisée par la Jamiat-e-Eslami, une organisation pakistanaise. Parmi les participants de cette rencontre: Oussama ben Laden et Ayman al Zawahiri. Les congressistes islamistes  ont discuté des méthodes de la lutte future contre l’Occident.

Les investigations des services de sécurité français et allemands se concentrent, pour le moment, sur les probables liens tissés par  le mouvement Al-Nahda de Ghannouchi avec la France et l’Allemagne. La radicalisation des groupes islamistes en Allemagne et leurs probables liens avec Oussama Ben Laden et son réseau inquiète de plus en plus les services de sécurité allemands. Ils ont observé pendant les derniers mois »un processus de changement » à l’intérieur de la scène islamiste allemande. « L’Allemagne, qui était un lieu de refuge et de repos pour les Islamistes, est en train de devenir une base d’opérations », confie un fonctionnaire des services secrets.

(Traduit de l’allemand par Omar Khayyâm)


 
 

Tunesischer Kulturtag

 
Vom 24.04.2002  
ele. – Zu seinem jährlichen Kulturtag lädt der Tunesische Familienverein gemeinsam mit dem Mütterverein in Tunesien am Sonntag (28.) in die Rathaus-Rotunde ein. Von 11 bis 16 Uhr wird ein Programm geboten, das eine Modenschau und eine Ausstellung traditionellen Handwerks umfasst und mit einem Mittagessen mit Buffet und Backwaren aus tunesischer Küche und tunesischem Wein verbunden ist. Zu dieser Veranstaltung erwartet der Familienverein den Generalkonsul Zouheir Daoudi und Staatssekretär Kemal Sassi sowie die Abgeordnete Saida Agrebi neben Vertretern der Stadt.
Traduction:
C´est une association tunisienne (association de la famille tunisienne) qui commémore un rendez vous annuel avec l´association d´origine en Tunisie?! le dimanche 28 avril…dans le programme on peut trouver un festival de mode, une éxposition des produits de l´artisanat, ainsi qu´un buffet, des gâteaux et des vins tunisiens. Le consul général Zouheir Daouadi et secrétaire de l´Etat Kemal Sassi ainsi que la parlementaire Saida Agrebi et aussi des représentants de la ville sont attendus à cette manifestation.

 

Festnahme erfolgt

Innenminister Schily: Hinweise auf einen zweiten Tatbeteiligten beim Anschlag im tunesischen Djerba

BERLIN dpa Nach dem Anschlag auf die Synagoge in Djerba hat es eine Festnahme gegeben. Dies gab Innenminister Otto Schily (SPD) nach seinen Gesprächen in Tunesien bekannt. Dabei soll es sich nach einem französischen Pressebericht um den Onkel des mutmaßlichen Attentäters handeln. Der Attentäter selbst war bei dem Anschlag ums Leben gekommen. Der Onkel habe seinem Neffen geholfen, den blauen Lieferwagen zu kaufen, der vor der Synagoge explodierte, berichtet die Tageszeitung Parisien. Mit dem Handy seines Onkels soll der mutmaßliche Attentäter kurz vor dem Selbstmordanschlag mit einem deutschen Freund in Mühlheim telefoniert haben. Nach Informationen des ZDF ist die Festnahme in Tunesien erfolgt.

Innenminister Schily wollte im Interesse der Ermittlungen keine Einzelheiten nennen. Er bestätigte lediglich Hinweise auf einen zweiten Tatbeteiligten. « Es gibt einige Hypothesen über den Ablauf und wer den Anschlag begangen hat und wer womöglich noch beteiligt war. Das bezieht sich zunächst einmal auf zwei Personen, die sich in Tunesien befunden haben », erklärte Schily. Neben möglichen Verbindungen nach Deutschland gebe es außerdem Spuren nach Kanada, Frankreich und Pakistan.

Die Regierung von Tunis wollte sich am Montag zu Schilys Angaben über eine Festnahme nicht äußern.

Das Auswärtige Amt hat inzwischen die Sicherheitshinweise für Tunesien noch einmal verschärft. Eine Reisewarnung wurde aber nicht ausgesprochen.

Der Bundesinnenminister forderte gestern eine materielle Unterstützung der Djerba-Opfer. Otto Schily sagte, er überprüfe eine Veränderung des Opferentschädigungsgesetzes, damit Leistungen für Opfer terroristischer Anschläge gewährt werden könnten.

Bei der Versorgung der Djerba-Opfer im Kölner Schwerstverbrannten-Zentrum gibt es einen Engpass an Blutkonserven. Die Städtischen Kliniken riefen deshalb gestern dazu auf, dringend Blut der Gruppe « Null positiv » zu spenden.

taz Nr. 6733 vom 24.4.2002, Seite 8, 69 Zeilen (Agentur)

http://www.taz.de/pt/2002/04/24/a0049.nf/text


 

Tunesische Regierung geht nun auch von

Anschlag auf Djerba aus

Tunis (Reuters) – Die tunesische Regierung geht nach eigenen Angaben mittlerweile auch davon aus, dass es sich bei der Explosion auf der Ferieninsel Djerba um einen Anschlag handelte.

« Es wurde klar, dass die Explosion Folge einer geplanten kriminellen Operation war, die von einem Tunesier namens Nizar (Nouar) ausgeführt wurde, dem von einem in Tunesien lebenden Verwandten geholfen wurde », hieß es in einer offiziellen Erklärung, die kurz nach dem Besuch von Bundesinnenminister Otto Schily (SPD) in Tunesien veröffentlicht wurde. Schily hatte bereits nach einer Unterredung mit dem tunesischen Präsidenten Zine al-Abidine Ben Ali in Tunis gesagt, beide Regierungen seien inzwischen zu « 100 Prozent sicher », dass die Explosion am 11. April, bei der elf Deutsche getötet wurden, « ein terroristisches Verbrechen » gewesen sei. Die tunesischen Behörden hatten zunächst von einem Unfall gesprochen, später aber gesagt, es werde in alle Richtungen ermittelt, also auch mit Blick auf einen Anschlag.

Schily sagte: « Nach dem derzeitigen Stand der Erkenntnisse ist es unsere Überzeugung, die sich zur Gewissheit verdichtet hat, dass es sich um einen Anschlag gehandelt hat. » Die Menge und die Art des Materials in dem Tanklastwagen, der die Explosion auslöste, belegten, dass es ein Anschlag gewesen sei. Er habe von Ben Ali neue Einzelheiten erfahren, könne diese aber im Interesse der laufenden Untersuchung nicht mitteilen. Bei der Explosion waren neben den deutschen Touristen fünf Tunesier und ein Franzose getötet worden, als der mit Flüssiggas beladene Lastwagen an der El-Ghriba-Synagoge explodierte. Die tunesische Regierung erklärte, der Attentäter, der bei dem Anschlag selbst ums Leben gekommen sei, habe im Ausland gelebt.

Schily sagte, die Tatsache, dass er selbst in Begleitung von Generalbundesanwalt Kay Nehm an den Ort der Explosion gereist sei, habe den tunesischen Behörden deutlich gemacht, wie ernst Deutschland den Vorfall nehme. Zur Frage, ob hinter der Explosion das El-Kaida-Netzwerk des Radikalislamisten Osama bin Laden stehe, sagte Schily, dies könne man im Moment nicht sagen. Er hatte einen solchen Hintergrund zuvor als Möglichkeit bezeichnet.

Er sprach sich in Tunis dafür aus, die Opfer der Explosion durch private Spenden zu unterstützen und für vergleichbare Fälle einen für Opfer rechtsextremer Gewalt vorgesehenen Fonds zu öffnen. Schily hatte am Sonntag zum Gedenken an die Opfer ein Blumengebinde an der Synagoge auf der beliebten Ferieninsel niedergelegt.

Süddeutsche Zeitung

http://www.sueddeutsche.de/index.php?url=ausland&datei=newsshow.php&newsid=reuters-or.MTFH03752_2002-04-22_20-29-19_DEO273324&newsid2=Ausland_Short


 

 

Frankfurter Rundschau

Kein Hauch von Hölle am Sonnenstrand

Das Inferno auf Djerba gilt jetzt offiziell als Anschlag – aber auch viele Touristen wollen es nicht allzu genau wissen

Von Axel Veiel (Er-Riadh)

Ein halbes Dutzend Polizisten, ein paar Absperrgitter, das ist es auch schon. Mehr deutet am Ortsausgang von Er-Riadh nicht darauf hin, dass das hier die Hölle auf Erden war. Und selbst die Beamten und Barrieren erinnern mehr an ein Dorfidyll als an die Wacht nach einem flammenden Inferno. Die Männer hocken vor dem Eingang der Ghriba-Synagoge im Schatten eines Olivenbaumes. Zwei scheinen zu dösen, einer liest, die anderen lachen und plaudern. Vor ihnen, am Ende der Zufahrtsstraße zu dem jüdischen Gotteshaus, bilden die Gitter auf dem Asphalt ein ungleiches Rechteck, das sich mühelos umkurven lässt. Der Wind trägt Kindergeschrei herüber. Die Schule ist aus. Jungen und Mädchen rennen vom Pausenhof auf die Straße. Einer der Beamten erzählt, dass die Synagoge in zwei, drei Tagen für Besucher geöffnet werde. Alles sei dann wieder so wie früher.

Die meisten Opfer sterben ja auch woanders, weit weg. Im fernen Deutschland erliegen sie ihren Brandverletzungen. Hier auf der tunesischen Insel, die vom Tourismus lebt und von sonst gar nichts, wollen die Menschen abhaken, verdrängen, vergessen. Dass ein Selbstmordattentäter vor anderthalb Wochen einen mit Propangasflaschen beladenen Kleinlastwagen in die Luft jagte und 17 Menschen mit in den Tod riss, lässt sich zwar nicht mehr zum Unfall erklären, wie es die Behörden des Landes zuerst gern getan hätten. Aber wie bei einem Autounglück scheint der Anschlag aus Sicht der Einheimischen letztlich nur diejenigen etwas anzugehen, die das Pech hatten, darin verwickelt zu werden. Und wie bei einem Autounfall gehen die Anwohner davon aus, dass sich der nächste nicht wieder vor ihrer Haustür zutragen wird.

Tunesien sei ein tolerantes Land, hat Präsident Ben Ali nach dem Attentat gesagt. Und ist die Duldsamkeit seiner Landsleute gegenüber Andersgläubigen bisher nicht auch vorbildlich gewesen? Schräg gegenüber der Ghriba-Synagoge leuchten die weiß gekalkten Kuppeln einer Moschee in der Mittagssonne. « Muslimisches Gotteshaus » steht auf einer Plakette neben dem Portal. Solche Schilder braucht es nur, wo auch Gotteshäuser anderer Gemeinden ihren Platz haben. Tausende Juden aus ganz Nordafrika zogen bisher jedes Jahr am Tag des Passah-Festes zur Ghriba-Synagoge, drängten vorbei an den Mauern dieser Moschee.

Werden die Pilger wiederkommen? Der Imam der Moschee zeigt sich davon überzeugt. Der Geistliche lässt das eisenbeschlagene Tor ins Schloss fallen, blickt hinüber zu dem so anders gearteten, so wuchtigen, vierkantigen jüdischen Tempel. Der Mann deutet auf Sand, Kies und Schotter, die sich vor der Synagoge türmen, und sagt: « Die Renovierungsarbeiten sind fast fertig. » Nur Renovierungsarbeiten? Tilgen die Bauarbeiter nicht Brandspuren? Nein, meint der Prediger, da drüben würden nur längst fällige Bauarbeiten durchgeführt.

Doch einer störte den kollektiven Durchmarsch zur Normalität. Otto Schily war am Montag gekommen, um der Opfer zu gedenken und unangenehme Fragen zu stellen. Beides behagte den Gastgebern überhaupt nicht. Der Minister bekam es zu spüren. Das Blumengebinde zu Ehren der Anschlagsopfer musste er an einem verrosteten Zaun vor dem Haupteingang der Synagoge aufhängen, weit weg vom Ort der Explosion. Drinnen im Gotteshaus bekam er fleißige Handwerker zu sehen, die auf Leitern und Gerüsten balancierten. Der Vorsitzende der Gemeinde, Perez Trabelsi, erklärte Insignien, übersetzte Inschriften, erläuterte den hebräischen Kalender. Trotz aller Beflissenheit Trabelsis gelang es dem Gast aus Berlin hin und wieder, auf « das schreckliche Ereignis » zu sprechen zu kommen. « Wo stand das Fahrzeug? » fragte er dann, oder auch: « Wie weit reichte das Feuer? »

Erst in Tunis, wo Schily mit Präsident Ben Ali zusammentraf, wurde hinter verschlossenen Türen Klartext geredet. Danach konnte der Deutsche auch im Namen des Staatschefs verkünden: « Der Verdacht eines terroristischen Verbrechens hat sich zur Gewissheit verdichtet. » Schily sagte freilich auch, dass die Ermittlungen weiter in tunesischer Hand bleiben. Ermittelt wird also in aller Stille, ohne das eigene Volk oder die Touristen zu behelligen, auf dass das sorgsam gepflegte Image vom Land himmlischen Friedens im unruhigen Nordafrika nicht Schaden nehme.

Viele Urlauber auf Djerba wollen sich das Ferienvergnügen nicht durch hässliche Erinnerungen trüben lassen. Im Hotel Royal Garden Palace drängen die Touristen wie eh und je an Strand, Pool und Büffet. Verkäufer ziehen zwischen sonnenölglänzenden Gestalten ihre Bahnen, bieten Palmsetzlinge feil oder auch Wüstenrosen aus der Sahara. Der Anschlag auf die Synagoge ist kein Thema. « Wenn wir uns von so etwas beeinflussen lassen würden, könnten wir ja bald nirgends mehr hinfahren », meint eine Boccia-Spielerin und erntet beifälliges Nicken. Tunesien sei so ein friedliches, freundliches Land, das Attentat erinnere sie an einen Flugzeugabsturz, ein schreckliches Ereignis, das eben überall passieren könne, sogar auf Djerba.

Auch Brigitta Göring findet, dass der Anschlag « vollkommen untypisch ist für dieses Land, in dem sich die westliche Lebensart stärker durchsetzen konnte als in den anderen Staaten des Maghreb ». Wenn etwas die Frankfurterin irritiert, dann « die Vertuschungspolitik in den Tagen nach dem Attentat ». Aber ein wenig hat die Deutsche hierfür auch Verständnis. Wenn der Tourismus wegbräche auf Djerba, wäre das für die Menschen so, als würde die Insel im Meer versinken, glaubt die 68-Jährige. Sollte freilich noch ein zweiter Anschlag folgen . . ., setzt die Frau gedankenverloren hinzu und lässt offen, was dann wohl passieren würde.

Aber ein zweites Attentat wird es nicht geben, da ist sich der Friseur von Er- Riadh ganz sicher. « Weil es überall in Tunesien ein bisschen Polizei gibt », so begründet der 26-Jährige mit dem Lockenschopf seine Zuversicht. Wieso es dann überhaupt ein erstes gegeben habe? Von einem Attentat habe er nichts gehört und werde auch nichts dazu sagen, meint der Mann im weißen Kittel und setzt grinsend hinzu, es sei in Tunesien immer gut, nichts zu hören und nichts zu sagen, weil es eben überall ein bisschen Polizei gebe.

Aber dann sagt er doch etwas. Schuld daran ist die Zeitung Le Quotidien, die von Kunden bereits reichlich zerfleddert auf einem der beiden Frisiersessel zurückgelassen wurde. Fast die Hälfte des Blattes kündet vom Leid der Palästinenser. Fotos zeigen zerfetzte Körper, Kinderaugen, in denen das Grauen des Krieges steht, Frauen, die Verletzte und Verstümmelte fortzuschleppen versuchen.

Was die Israelis machten, das bringe auch jemanden auf wie ihn, der sich religiöser Toleranz verpflichtet wisse, meint der Friseur. Auch einen Christen müsse das doch erzürnen. Jeder gehe auf seine Weise mit so viel Elend und Ungerechtigkeit um. Er selbst habe im Krankenhaus der Inselhauptstadt Houmt Souk Blut gespendet für die Palästinenser. Seine Schwester, eine Lehrerin, habe Geld gegeben. « Und vielleicht », fügt der Tunesier hinzu, « läuft ein Islamist ja Amok beim Anblick solcher Bilder. »

http://www.f-r.de/fr/spezial/2048/


 

Onkel des Djerba-Attentäters in Haft

D er in Tunesien wegen des Anschlags auf der Ferieninsel Festgenommene ist offenbar mit dem mutmaßlichen Attentäter verwandt. Es handele sich um den Onkel, berichtete die französische Tageszeitung „Le Parisien“ am Dienstag. Er sei bereits am Tag nach dem Anschlag am 11. April inhaftiert worden.

Laut dem Bericht hatte der Mann mit seinem Neffen in einem Reisebüro auf der tunesischen Ferieninsel Djerba gearbeitet. Der Onkel soll dem Attentäter beim Kauf des Lieferwagens geholfen haben, der beim Anschlag zum Einsatz kam.

Spuren führen in viele Länder

Die Drahtzieher des Anschlags, bei dem 16 Menschen – darunter elf Deutsche – ums Leben kamen, sind nach Ansicht von Bundesinnenminister Otto Schily (SPD) nicht nur in Deutschland zu suchen. Die Spuren führten auch nach Frankreich, Kanada und Pakistan.

Der eigentliche Attentäter sei nach bisherigen Erkenntnissen bei der Explosion umgekommen. Schily sagte aber, „dass eine zweite Person in diesen Anschlag involviert war“. Es gebe „einige Hypothesen über den Ablauf und wer den Anschlag begangen hat und wer womöglich noch beteiligt war, das bezieht sich zunächst einmal auf zwei Personen, die sich in Tunesien befunden haben“, sagte Schily.

El Kaida in Deutschland

In Tunis wurde vereinbart, eine Arbeitsgruppe zu bilden, in der die tunesischen und deutschen Kriminalbeamten ihre Erkenntnisse austauschen. Inwieweit es El-Kaida-Strukturen in Deutschland gebe, könne man im Moment nicht „zuverlässig beurteilen“. Schily schränkte zugleich ein: „Wir können diese Möglichkeit nicht ausschließen.“

Tunis spricht von „geplantem Verbrechen“

Erstmals bestätigen die tunesischen Behörden, dass die Explosion auf Djerba ein Anschlag war. Die Untersuchungen hätten gezeigt, dass es sich um ein „geplantes Verbrechen“ gehandelt habe, hieß es in einer in Tunis veröffentlichten offiziellen Erklärung.

 

http://focus.de/G/GN/gn.htm?snr=104622&streamsnr=7&q=2


 

Nach Djerba-Anschlag Festnahme in Tunesien:

Offenbar Onkel des Attentäters inhaftiert

Berlin – Nach dem tödlichen Anschlag auf der tunesischen Ferieninsel Djerba ist ein Verdächtiger festgenommen worden. Bundesinnenminister Otto Schily (SPD) bestätigte das am Montagabend im ZDF, nannte aber keine Einzelheiten. Bei dem Verdächtigen soll es sich um einen Onkel des mutmaßlichen Attentäters Nizar Ben Mohammed Nawar handeln. Er sei bereits einen Tag nach dem Anschlag am 11. April auf Djerba inhaftiert worden, berichtete die französische Tageszeitung « Le Parisien » (Dienstag). Die deutschen Sicherheitsbehörden wollten den Bericht nicht bestätigen.

Die tunesischen Behörden hatten am Montag in einem Kommuniqué eingeräumt, dass es sich bei der Explosion um einen Anschlag gehandelt habe. Bislang war stets ein Unfall als Ursache genannt worden. Die Behörden bezeichneten Nawar als Täter und erklärten, er habe einen seiner Verwandten in Tunesien als Komplizen gehabt. Mit dem Handy seines Onkels soll der mutmaßliche Attentäter kurz vor dem Anschlag mit einem deutschen Freund in Mülheim telefoniert haben.

Schily: Spuren in andere Länder

Schily sagte, der eigentliche Attentäter sei nach bisherigen Erkenntnissen bei der Explosion ums Leben gekommen. Die Spuren der Tat führten nach Deutschland, Frankreich, Kanada und Pakistan. Nach Schilys Darstellung ist weiterhin unklar, ob es tatsächlich eine Verbindung von den Urhebern der Explosion zur Terrororganisation El Kaida gibt. Er könne auch nicht sagen, inwieweit in Deutschland noch El-Kaida-Strukturen existierten. Dies sei aber nicht auszuschließen.

Laut der Tageszeitung « Parisien » arbeitete der inhaftierte Onkel mit seinem Neffen in einem Reisebüro auf Djerba. Er soll ihm geholfen haben, den blauen Lieferwagen zu kaufen, der beim Anschlag zum Einsatz kam. In dem Wrack des Wagens seien Wassertanks entdeckt worden, die vermutlich mit Kerosin gefüllt worden seien. Mit einer einfachen Flamme sei das Kerosin zur Explosion gebracht worden.

Drei Verbrennungsopfer im künstlichen Schlaf

Bei der Explosion des Autos vor der Synagoge waren 16 Menschen ums Leben gekommen, darunter 11 deutsche Touristen. Zwölf Tage nach dem Anschlag schwebten am Dienstag sechs der Schwerverletzten weiterhin in Lebensgefahr.

Dazu zählen die drei Verbrennungsopfer, die im Unfallkrankenhaus Berlin behandelt werden. Sie liegen nach Angaben der Klinik im künstlichen Schlaf, sind nicht ansprechbar und wurden im Durchschnitt jeden zweiten Tag operiert. Der Zustand der drei in Lübeck liegenden Opfer ist unverändert ernst, hieß es. Die beiden 13 und 16 Jahre alten Mädchen, deren Schwester in der vergangenen Woche gestorben war, sowie eine 33-Jährige schwebten nach wie vor in Lebensgefahr.

Sicherheitshinweis für Tunesien verschärft

Das Auswärtige Amt hat seinen Sicherheitshinweis für Tunesien noch einmal verschärft. Eine Reisewarnung für das nordafrikanische Land sprach das Ministerium am Dienstag aber nicht aus. In dem aktualisierten Hinweis heißt es jetzt: « Das Auswärtige Amt weist aber ausdrücklich auf das durch diesen ersten Terroranschlag in Tunesien erhöhte Sicherheitsrisiko hin. »

Der Reiseveranstalter TUI sieht den drohenden Klagen von Opfern des Terroranschlages nach eigener Aussage gelassen entgegen. « Die TUI trifft kein Verschulden, deshalb gibt es auch keine Schadenersatzpflicht », sagte TUI-Sprecher Mario Köpers in Hannover. Anwälte der Opfer erwägen nach eigenen Angaben eine Klage gegen TUI. Die Urlauber hatten bei dem Reiseveranstalter einen Tagesausflug in die Synagoge gebucht.

http://rhein-zeitung.de/on/02/04/23/topnews/djerba.html?a


 

Sicherheitshinweis für Tunesienreisen verschärft

23. Apr 13:27

 

Das Auswärtige Amt rät zwar nicht von Reisen nach Tunesien ab, Touristen sollten sich aber des «erhöhten Sicherheitsrisikos» bewusst sein.

Der Sicherheitshinweis des Auswärtigen Amtes für Reisen nach Tunesien ist verschärft worden. «Das Auswärtige Amt weist ausdrücklich auf das durch diesen ersten Terroranschlag in Tunesien erhöhte Sicherheitsrisiko hin», heißt es jetzt. Dies betreffe «insbesondere größere Menschenansammlungen, Demonstrationen, touristische Anziehungspunkte und religiöse Kultstätten».

Grund ist die Bestätigung von Bundesinnenminister Otto Schily (SPD), wonach es sich bei der Explosionskatastrophe von Djerba um einen Terroranschlag gehandelt habe. (nz)

http://www.netzeitung.de/servlets/page?section=2&item=187117


 

Nach Djerba-Anschlag Spuren auch in andere Länder



Berlin (dpa) – Nach dem Anschlag auf der tunesischen Ferieninsel Djerba führen nach Angaben von Bundesinnenminister Otto Schily (SPD) Spuren nicht nur nach Deutschland, sondern auch in andere Länder. Schily nannte in der ARD Frankreich, Kanada und Pakistan.

Der eigentliche Attentäter sei nach bisherigen Erkenntnissen bei der Explosion ums Leben gekommen. Schily sagte aber, «dass eine zweite Person in diesen Anschlag involviert war, nach den Auskünften, die wir in Tunis erhalten haben. Aber über diese Mitteilung kann ich nicht hinausgehen.» Nach Angaben des ZDF wurde in Tunesien ein Verdächtiger festgenommen. Schily bestätigte die Festnahme im «heute journal», lehnte es jedoch ab, Details zu nennen: «Es hat auch eine Festnahme gegeben und ich glaube, es ist im Interesse der Ermittlungen dass wir jetzt nicht weitere Einzelheiten öffentlich verbreiten.»

In Tunis wurde vereinbart, eine Arbeitsgruppe zu bilden, in der die tunesischen und deutschen Kriminalbeamten ihre Erkenntnisse austauschen. Nach Schilys Darstellung ist es weiterhin unklar, ob es tatsächlich eine Verbindung von den Urhebern der Explosion zur Terrororganisation El Kaida gibt. Er könne auch nicht sagen, inwieweit in Deutschland noch El-Kaida-Strukturen existierten. Dies sei aber nicht auszuschließen.

Fest steht nach Überzeugung der Ermittler, dass die Explosion am 11. April ein Terroranschlag war. Schily (SPD) hatte am Montag zum Abschluss seines Aufenthaltes in Tunesien von «absolut sicheren Erkenntnissen» gesprochen, die auch von tunesischen Ermittlungsergebnissen untermauert würden.

Die vor Ort gewonnenen Erkenntnisse beträfen die Art und Weise, wie der explodierte Behälter an dem Fahrzeug angebracht war, sowie die verwendete Substanz und die Art der Auslösung der Explosion, sagte Schily. «Die Tatsache, dass jetzt Gewissheit darüber herrscht, dass es sich um einen verbrecherischen terroristischen Akt handelt, beruht auf Sachbeweisen, die wir gewonnen haben.»

Bei der Explosion eines Gastankwagens vor der Synagoge von Djerba waren 16 Menschen ums Leben gekommen, darunter 11 deutsche Touristen. Mehrere Schwerverletzte schweben weiterhin in Lebensgefahr. Nach dem Terroranschlag wollen Anwälte der deutschen Opfer nun die tunesische Regierung verklagen.

http://www.dieharke.de/artikelseite.php3?userid=1&publikation=105&template=arttextphp&ausgabe=11919&redaktion=1&artikel=104994816


 

Schily will Opfer von Djerba entschädigen

Onkel des mutmaßlichen Täters in Haft

 

Nach dem Anschlag von Djerba will sich Bundesinnenminister Otto Schily (SPD) für eine Entschädigung der Opfer einsetzen. Deshalb solle eine Änderung des Opferentschädigungsgesetzes geprüft werden, sagte Schily nach Angaben des Berliner Senders XXP. Das Gesetz sieht bisher nur Entschädigungen bei Straftaten auf deutschem Hoheitsgebiet vor. Schily hatte am Montag einen zweitägigen Besuch in Tunesien beendet. Derweil wurde dort ein Onkel des mutmaßlichen Attentäters von Djerba festgenommen.

Schily erklärte: « Ich wäre dankbar, wenn eine Spendenkampagne zu Gunsten der Opfer von Djerba in Gang käme. » Die Opfer und ihre Familien dürften nicht alleine gelassen werden.

Walid Nawar, der Bruder des mutmaßlichen Attentäters Nizar Ben Mohamed Nawar, sagte unterdessen in Lyon, einer seiner Onkel, der etwa 40-jährige Bel Gasem Nawar, sei auf der Ferieninsel Djerba einen Tag nach dem Anschlag festgenommen worden.

Schily und die tunesischen Behörden hatten am Montag bestätigt, dass es sich bei der Explosion vor der Synagoge von Djerba mit Sicherheit um einen Anschlag gehandelt habe. Die tunesische Seite bezeichnete den Tunesier Nizar Ben Mohamed Nawar als Täter und nannte « einen seiner Verwandten » als Komplizen.

Nach Informationen der französischen Tageszeitung « Le Parisien » arbeitete der Onkel mit seinem Neffen auf Djerba in einem Reisebüro. Er habe ihm vermutlich dabei geholfen, den für den Anschlag verwendeten Lieferwagen zu kaufen. Mit dem Handy seines Onkels soll Nizar Nawar kurz vor dem Selbstmordanschlag in Deutschland den Mülheimer Christian G. angerufen haben.

Schily sagte in der ARD, Spuren führten nicht nur nach Deutschland, sondern auch nach Frankreich, Kanada und Pakistan. Eine Verbindung zur Terrororganisation El Kaida solle aber nicht vorschnell angenommen werden. Sein Ministerium bekräftigte, dass das Attentat nach bisherigem Sachstand nicht gezielt gegen Deutsche gerichtet gewesen sei. Bei dem Anschlag waren 16 Menschen ums Leben gekommen, unter ihnen elf Deutsche.

Das Auswärtige Amt weist in seinen Reiseinformationen zu Tunesien ausdrücklich auf das « erhöhte Sicherheitsrisiko » hin und rät besonders bei touristischen Anziehungspunkten und religiösen Kultstätten sowie größeren Menschenansammlungen und Demonstrationen zu « erhöhter Vorsicht ».

http://www.freiepresse.de/TEXTE/NACHRICHTEN/DEUTSCHLAND/TEXTE/281363.html


 

Festnahme in Tunesien

 

Djerba-Opfer in Köln: Blutspenden gesucht
Berlin. (dpa) Nach dem Anschlag auf der tunesischen Insel Djerba ist ein Verdächtiger festgenommen worden. Innenminister Schily bestätigte dies, ohne Einzelheiten zu nennen.

Bei dem Verdächtigen soll es sich um den Onkel des Attentäters Nizar Ben Mohammed Nawar handeln, bei dem das Handy gefunden wurde, mit dem Nawar kurz vor der Tat in Deutschland angerufen hatte.

Schily regte zugleich eine Überprüfung des Opferentschädigungsgesetzes an, damit künftig auch im Ausland zu Schaden gekommene Bundesbürger entschädigt werden können.

Unterdessen droht bei der Versorgung eines der deutschen Brandopfer in Köln ein Engpass an Blutkonserven vor allem der Gruppe « Null positiv ». Die Klinik rief die NRW-Bürger zu Blutspenden auf.

 

http://rundschau-online.de/politik/2589775.html


 

Verdächtiger in Tunesien festgenommen 

Onkel des Attentäters von Djerba soll Anschlag vorbereitet haben. Auswärtiges Amt verschärft Reisehinweise

Von Nikolaus Nowak

Tunis/Madrid – Bundesinnenminister Otto Schily war kaum abgereist, da folgte die erste Festnahme auf tunesischem Boden: ein mutmaßlich Beteiligter am Anschlag vor der Synagoge La Ghriba auf der Ferieninsel Djerba, die 16 Todesopfer forderte, darunter elf Deutsche. Sechs der Schwerverletzten, die in deutschen Krankenhäusern versorgt werden, schweben noch immer in Lebensgefahr.

« Es hat eine Festnahme gegeben, aber im Interesse der Ermittlungen will ich keine Details nennen », sagte Schily nach seinem zweitägigen Tunesien-Besuch im ZDF. Nach Informationen der französischen Zeitung « Le Parisien » handelt es sich um den Onkel des beim Anschlag vom 11. April ums Leben gekommenen Nizar Ben Mohammed Nawas, alias « Saif Al-Dine Al-Tounsi », aus Ben Gerdane nahe der libyschen Grenze. Beide sollen auf Djerba in einem Reisebüro gearbeitet haben, der Onkel soll Nawas beim Kauf des Tatfahrzeuges behilflich gewesen sein.

Am Montag tauchten erste Fotos des ausgebrannten blauen Iveco-Kleinlasters auf, den « Spiegel »-Reporter in einem Gewerbegebiet auf Djerba entdeckt hatten. Schily betonte, die Art, wie der Lieferwagen mit Tanks präpariert gewesen sei, ließe auf die Flüssigkeit und den Detonationsmechanismus schließen. Daher sprach Schily zum Abschluss seiner Visite erstmals von einer « hundertprozentigen Sicherheit », dass es sich um einen Anschlag gehandelt habe. Danach revidierten auch die tunesischen Behörden ihre Version eines « dramatischen Unfalls ».

Nawas hatte anderthalb Stunden vor dem Anschlag mit einem deutschen Kontaktmann, dem zum Islam konvertierten Christian G., in Mülheim telefoniert. Das äußerlich banale Gespräch (« Wie geht es Dir? »/ « Wer bist Du? » etc.) prüfen Fahnder auf verschlüsselte Botschaften. G. wurde bereits vier Tage nach der Tat in Deutschland verhört. In seiner Wohnung fanden die Beamten einen Zettel mit der Kontonummer der Frau eines der Hintermänner des 11. September, Mounir al-Motassadeq. Dieser hatte das Testament von Todespilot Mohammed Atta unterschrieben und sitzt derzeit in Haft. Bei einem radikalen Glaubensgenossen von G., dem Marokkaner Karim M., fanden die Beamten sogar einen Zettel mit der Telefonnummer von Ramsi Binalshibh, dem mutmaßlichen Logistiker der Attentate vom 11. September, der weltweit gesucht wird. Beide wohnten wie Atta in Hamburg-Harburg.

Unter Beobachtern gilt es längst als ausgemacht: Auf Djerba hat die Terrororganisation Al Qaida von Osama Bin Laden zugeschlagen. Das bestätigen die tunesischen Behörden indirekt mit Hinweis auf die « Islamische Armee für die Befreiung der Heiligen Stätten », einem Verein aus dem Dunstkreis Al Qaidas, der sich zuvor per Kommuniqué in der arabischen Tageszeitung « Al Hayat » zum Mord an den Touristen bekannt hatte. Schily räumt aber ein, die Arbeiten seien lange nicht abgeschlossen. Die Spuren führten nicht nur nach Deutschland, sondern auch nach Frankreich, Kanada und Pakistan.

Für die Führung in Tunis bedeutet dies allerdings das Schlimmste aller möglichen Szenarien: Wenn das Reiseland mit seinen zehn Millionen Einwohnern als Operationsgebiet von Terroristen in Verruf kommt, droht eine Stornierungswelle mit katastrophalen wirtschaftlichen Folgen, da 16 Prozent des Bruttoinlandsproduktes im Tourismus erwirtschaftet werden. In Tunesien häufen sich die Übergriffe auf die Synagogen der 2000-köpfigen jüdischen Gemeinde. Eilig wie auf Djerba ließen die Sicherheitskräfte im Villenvorort La Mersa von Tunis die Spuren des jüngsten Angriffs, dem Bücher und Sakralgegenstände zum Opfer fielen, übertünchen. Eine weitere Attacke ereignete sich Anfang des Monats in Sfax an der Ostküste, als Gymnasiasten die Tür einer Synagoge eingerammt hatten. Die Polizei kam rechtzeitig und konnte Schlimmeres verhindern.

Das Auswärtige Amt verschärfte inzwischen seine Sicherheitshinweise für Reisen nach Tunesien. « Das Auswärtige Amt weist ausdrücklich auf das durch diesen ersten Terroranschlag in Tunesien erhöhte Sicherheitsrisiko hin », heißt es in aktualisierten Hinweisen. Das Ministerium gibt aber keine Reisewarnung, die Touristen das Stornieren bereits gebuchter Reisen nach Tunesien erleichtern würde.

Nach bisheriger Gesetzeslage haben die Opfer von Djerba wenig Aussicht auf staatliche Entschädigung. Jetzt will sich Schily für sie einsetzen. Er regte eine Überprüfung des Opferentschädigungsgesetzes an. Dieses sieht bislang nur Entschädigungen für Straftaten auf deutschem Hoheitsgebiet vor.

http://www.welt.de/daten/2002/04/24/0424eu328107.htx

 

 

Onkel des Djerba-Attentäters in Haft

 

Der in Tunesien wegen des Anschlags auf der Ferieninsel Festgenommene ist offenbar mit dem mutmaßlichen Attentäter verwandt.

Es handele sich um den Onkel, berichtete die französische Tageszeitung „Le Parisien“ am Dienstag. Er sei bereits am Tag nach dem Anschlag am 11. April inhaftiert worden.

Laut dem Bericht hatte der Mann mit seinem Neffen in einem Reisebüro auf der tunesischen Ferieninsel Djerba gearbeitet. Der Onkel soll dem Attentäter beim Kauf des Lieferwagens geholfen haben, der beim Anschlag zum Einsatz kam.

Spuren führen in viele Länder

Die Drahtzieher des Anschlags, bei dem 16 Menschen – darunter elf Deutsche – ums Leben kamen, sind nach Ansicht von Bundesinnenminister Otto Schily (SPD) nicht nur in Deutschland zu suchen. Die Spuren führten auch nach Frankreich, Kanada und Pakistan.

Der eigentliche Attentäter sei nach bisherigen Erkenntnissen bei der Explosion umgekommen. Schily sagte aber, „dass eine zweite Person in diesen Anschlag involviert war“. Es gebe „einige Hypothesen über den Ablauf und wer den Anschlag begangen hat und wer womöglich noch beteiligt war, das bezieht sich zunächst einmal auf zwei Personen, die sich in Tunesien befunden haben“, sagte Schily.

El Kaida in Deutschland

In Tunis wurde vereinbart, eine Arbeitsgruppe zu bilden, in der die tunesischen und deutschen Kriminalbeamten ihre Erkenntnisse austauschen. Inwieweit es El-Kaida-Strukturen in Deutschland gebe, könne man im Moment nicht „zuverlässig beurteilen“. Schily schränkte zugleich ein: „Wir können diese Möglichkeit nicht ausschließen.“

Tunis spricht von „geplantem Verbrechen“

Erstmals bestätigen die tunesischen Behörden, dass die Explosion auf Djerba ein Anschlag war. Die Untersuchungen hätten gezeigt, dass es sich um ein „geplantes Verbrechen“ gehandelt habe, hieß es in einer in Tunis veröffentlichten offiziellen Erklärung.

http://www.max.de/news/nachricht.html?id=1811483

 

 

 

 

 
 

Les beurs tunisiens n’ont pas apprecié !

 
C’est énorme !
Un site a été crée spécialement pour les beurs dans le cadre de la campagne de Jacques Chirac. Les organisateurs de cette campagne n’ont pas trouvé mieux que de mettre en relief la photo de Chirac
serrant la main de Ben Ali sur ce site dans la rubrique liens!
Quand on pense que Chevénement a été sanctionné parcequ’il a fait la même chose!
Quand on pense que la majorité des Franco-tunisiens ont été les premiers a se désolidariser de Ben Ali pour ses dérives!
Les responsables de cette campagne ont interét a rectifier cette erreur d’appreciation en vue des législatives.
A vous d’apprécier :

http://www.lesbeursavecchirac.com/site/site.php?rubr=20

Tounes Elkhadhra

 
 
Les Français de Tunisie ont voté pour Chirac et Jospin au premier tour
TUNIS, 24 avr (AFP) – Les Français de Tunisie ayant voté voté dimanche ont porté leurs votes en faveur de Jacques Chirac et Lionel Jospin, le candidat d’extrême droite Jean-Marie Le Pen étant très largement distancé, selon les chiffres communiqués mercredi par l’ambassade de France à Tunis.

Sur 8.307 inscrits, seuls 3.296 ont voté, les suffrages exprimés ayant atteint 3.259 voix.

Le président sortant Jacques Chirac (droite-républicaine) est très largement en tête (1.264 voix) suivi du candidat socialiste Lionel Jospin (543 voix), l’ancien ministre Jean-Pierre Chevénement (souverainiste) étant le troisième homme (467 voix).

Jacques Chirac et Jean-Pierre Chevènement se sont rendus en Tunisie au cours des derniers mois, mais Lionel Jospin, dont la visite à Tunis était programmée depuis longtemps, l’avait toujours différée.

Jean-Marie Le Pen, largement distancé, n’a obtenu que 60 voix, bien moins que le candidat des Verts Noël Mamère (315 voix), et moins que les 136 voix d’Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), le plus petit « score » ayant été obtenu par Daniel Gluckstein (6 voix), candidat du Parti des travailleurs.

La presse tunisienne a abondamment commenté les résultats du premier tour de l’élection présidentielle française, voyant dans la présence du dirigeant d’extrême droite, opposé au second tour au président sortant Jacques Chirac la « menace d’une dérive raciste » en France.

AFP

 

إختتام أشغال ملتقي المبدعات العربيات السابع: المرأة العربية المبدعة هي المحور والفن التشكيلي مادة الحوار

 

سوسة (تونس) ـ القدس العربي ـ من حكمت الحاج:

اختتمت مساء السبت فعاليات وأشغال ملتقي المبدعات العربيات في دورته السنوية السابعة لعام 2002 بحضور جمع غفير من مبدعات العرب ومبدعيهم في حقول الفنون التشكيلية اضافة الي نخبة من الباحثات والناقدات والنقاد والباحثين في المجال الفني، علاوة علي نفر طيب من أهل الاعلام ممن واكبوا وقائع الدورة التي شهدت وعلي مدي ثلاثة أيام إقامة ندوات فكرية ومعارض للمنتجات الرسومية والنحتية وزيارات لبعض الأماكن التاريخية والحضارية في الجهة.
وضمن أنشطة اليوم الأخير من أيام الدورة، ألقت د. رشيدة التريكي وهي أستاذة الجماليات بالجامعة التونسية ومتحصلة علي الدكتوراه في الفلسفة ولها مشاركات عديدة في ملتقيات وندوات علمية بتونس وخارجها، ألقت بحثا تحت عنوان ملاحظات حول الفن التشكيلي النسائي بتونس حيث اهتمت مداخلتها بدراسة بعض التجارب التشكيلية التونسية النسائية من وجهة نظر اجتماعية وجمالية ضمن منزلة المبدعة التشكيلية في الحركة الفنية العربية المعاصرة.
وقرأت الفنانة مني الدوف من تونس أيضا شهادة عن موضوع لتجربتها التشكيلية التي فيها نقطة تفكير وتأمل الوجه الآخر للتجريد في تونس عبر منظور ذاتي جدا.
وتساءلت الفنانة هناء مال الله من العراق في بحثها الموسوم التنصيص بين الأصالة والعالمية في الفن التشكيلي عن كيفية تحقيق الفنان لمعاصرته من دون استلاب أمام الآخر أي الغرب.
وقالت انه تبقي إشكالية تحقيق نوع من الموازنة بين المحلية والأصالة قائمة بمعني انه أي مدخل يدخله الفنان بحيث يؤصل لموروثه المحلي ويفعله بحيث يجعله مواكبا لجريان التيارات المعاصرة في الرسم والتي توافق الحركة عند الغرب. وأوضحت كيف يشتغل بإبداع ذلك المحور الذي يحفر عموديا ألا وهو الأصالة والمحور الذي يقاطعه أفقيا وهو المعاصرة. ويبقي السؤال المباشر كما تقول هناء مال الله هو كيف يحقق الفنان معاصرته.
أما لطيفة التيجاني وهي فنانة تشكيلية مغربية فقد قدمت نصا بعنوان « مقام قصر الرباط » ألفته في الحين اثر تعليق لوحاتها في فضاء « قصر الرباط » الأثري في المدينة العتيقة بسوسة أين ينتظم معرض الفنانات التشكيليات العربيات المشاركات في الملتقي اضافة الي فنانات من تونس. وبهذا تضيف لطيفة التيجاني مقامة جديدة الي مجموع أعمالها الفنية والتنظيرية والتي تطلق عليها اسم « مقامات لطيفة » وهي في حقيقتها مقاربة فنية جديدة تتخذ منهجية متنامية تعتمد علي البناء التركيبي والارساء التشكيلي شكلا للعرض. وتتمحور الفكرة الرئيسية عند لطيفة التيجاني ومقاماتها حول توليف رمز شامل هو عبارة عن خيمة تنفرد بكثافتها الدلالية وتضع التأويل في موقع محدود ومفتوح في الآن نفسه علي الثقافة البصرية الواسعة المدي. انها خيمة كما تصفها الفنانة المغربية تختزل ذاكرة الرموز بتقابل متبادل بين الحروف والارقام والأعوان في فلك دائري، وتنبثق منها أبنية تتجزأ الي محطات تتكون بدورها من مقامات متعددة للجسد وللكتابة وللموسيقي في حلقات نوعية متكاملة.
هذا بينما عملت الشئ نفسه وأكثر، الاستاذة فاطمة اسماعيل عفيفي، ناقدة ومدير عام مراكز الفنون في مصر، عندما استبدلت مداخلتها المعنونة منزلة المبدعة التشكيلية من الحركة الفنية العربية المعاصرة » بمداخلة كتبتها في الإبان، وحفزتها عليها تلك اللوحة الفنية العملاقة التي صممتها ونفذتها أنامل الفنانات المشاركات في أعمال الملتقي والتي تم عرضها للجمهور في حفل اختتام الدورة السابعة لملتقي المبدعات العربيات بسوسة. وجاءت كلمات د. فاطمة اسماعيل بمثابة تعليق نقدي علي عمل قيد الانشاء.
أما الشاعر اللبناني والاستاذ الجامعي والناقد شربل داغر فقد اهتم بتناول بدايات التشكيل الحديث سواء في تركيا العثمانية أو في التجارب العربية الاولي. وجاء في بحثه المعنون « الأنوثة المحجبة في التشكيل العربي » ان التجربة الابداعية العربية يمكن وصفها بالخروج الذي لا رجعة منه، من البيت الي العلن، ومن الانكفاء الي الاضطلاع بدور اجتماعي وثقافي ولكن من دون أن يعني الخروج بلوغ الابداع اكتماله التعبيري وتحققه الانساني الناجز. وعالجت المداخلة، بعد مقدمة مقتضبة، مسائل اشكالية متعددة تناولت العلاقات الفعلية القائمة فوق اللوحة كما في سياق استقبالها، في دورة الذوق والاقتناء في المجتمع، والتي تتعين في قمع مستور، في معوقات عديدة، تقيم الرقابة سلفا وتحول دون التفتح التعبيري والانساني في نفس الوقت. وللقمع المستور كما يقول شربل داغر، او للقمع المحجب، أشكال وأشكال يمكن تلمسها ودرسها في مقاربات اجتماعية تشكيلية ترينا، في تعدد وقائعها، وبعد معينات مختلفة لها، إشكالية متجددة في إمكان النظر، في جعله معلنا، في تسويغه وترويجه، وفي امكان عرضه العلني.
وفي السياق نفسه ألقي الفنان التونسي الاستاذ الحبيب بيدة بحثا جاء تحت عنوان معاصرة الحداثة في أعمال بعض التشكيليات التونسيات: تفعيل لوعي أم تفعيل للممارسة بين فيه أنه يبدو غريبا أن تكون التشكيليات التونسيات وربما العربيات ومنذ السبعينات علي هامش اشكالية الهوية بمعناها التراثي، وان لا يطرحن علي أنفسهن سؤالا طرحه التشكيلي العربي عموما وهو سؤال الأصالة والمعاصرة والتوفيق بين هوية محلية وهوية كونية يكون التعبير التشكيلي حاملا لها علاماتيا ورمزيا. ولنا أن نتساءل مع الحبيب بيدة هل ان اختيار عدم طرح السؤال كان معاصرة للحداثة أم تحديثا داخل المعاصرة؟ وهل كان تفعيلا للوعي أم مجرد تفعيل للممارسة؟
وقرأت بشئ من الحماس الفنانة التشكيلية الكويتية ثريا البقصمي مداخلة تحت عنوان « إبداع التشكيليات العربيات بين الثالوث المحرم وحرية التعبير » إذ اهتمت في مداخلتها بدراسة جملة من القضايا من أهمها تطور ابداع المرأة التشكيلي في منطقة الخليج العربي والثالوث المحرم الجنس والسياسة والدين وعلاقتها بحرية التعبير، ودور المجتمع العربي والعالمي في دعم التشكيليات العربيات وقدمت أيضا توصيات عملية لتطوير التواصل الابداعي النسائي وأردفت بشهادة فنية من واقعها الخاص كفنانة من الكويت. ولكن من جهة أخري، تري الفنانة سوسن الزعبي من سورية انه لا تختلف الفنانات العربيات عن الفنانين العرب في اختيار تكنيك التعبير ولا في اختيار الاشكال والاساليب الفنية وأيضا لا تختلف مضامين الاعمال عند الطرفين الرجالي والنسائي في التشكيل العربي، ولكن سجلت الفنانة السورية عدة ملاحظات تتعلق باختيار الموضوع وناقشت قضية التفرغ التام للعمل الفني. وناقش الناقد التونسي فاتح بن عامر المرجعيات في التشكيل النسائي العربي بين الحياتي الذاتي والهم الثقافي العام ». وتطرق الباحث في مداخلته الي مسألة الابداع التشكيلي عند المرأة في مستوي المرجعيات التي تعد السند الخلفي للابداع وذلك لأن المرأة حسب الباحث أكثر اقترابا الي الحياتي اليومي وأكثر تواصلا مع الفضاء الداخلي.
وفي مجمل العمل يتم التركيز علي المؤثرات الايجابية والسلبية علي عملية انتاج الفن التشكيلي عند المرأة العربية انطلاقا من العناصر التي توحد بين مختلف نساء العالم العربي وتلك التي تفرق بينها أو بالاحري تؤسس الاختلاف الموضوعي بينها، خاصة وان الارث الثقافي واحد ومتنوع في الوقت نفسه.
وقد دعمت المداخلة بعرض سلايدات لبعض ابداعات النساء في العالم العربي كنماذج دراسية.

(نقلا عن صحيفة القدس العربي ليوم 24 أفريل 2002)

 

Le ministère de l’intérieur : Un CD et un site

Le ministère de l’intérieur a préparé un CD englobant diverses informations sur les divers services rendus par le ministère. Il est possible de voir le contenu de ce CD à travers le site :
http://www.18avril.tn
(Source : du 24 avril 2002, d’après le portail tunisien babelweb)
 
Tunisie.
Conclave euro-maghrébin.
 

Par Samy Ghorbal

L’hôtel Renaissance de Gammarth-La Marsa, dans la banlieue nord de Tunis, connaîtra les 24, 25 et 26 avril, une agitation

inhabituelle. C’est dans ce cadre spacieux et propice aux échanges que se déroulera, en présence d’intervenants prestigieux, un forum consacré à l’avenir des relations entre le Maghreb et l’Europe. Au programme : deux séances plénières, la première dédiée à l’évolution interne, notamment économique, des pays du Maghreb à l’horizon 2005 – à mi-parcours de l’entrée en vigueur complète des accords d’association avec l’Union européenne -, et la seconde aux répercussions de l’élargissement de l’UE sur le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée. Des tables rondes sur le commerce et la société de l’information sont également prévues.

Un grand nombre de personnalités ont confirmé leur participation à ces rencontres organisées par l’hebdomadaire tunisien Réalités (indépendant) : Tahar Sioud, le ministre tunisien du Commerce ; Mourad Medelci, son homologue algérien des Finances ; Miquel Nadal, le secrétaire d’État espagnol aux Affaires étrangères. Habib Boularès – son secrétaire général – représentera l’Union du Maghreb arabe ; Georges Braga – son président -, l’OCDE ; Robert Van der Meulen, la Commission européenne. D’anciens Premiers ministre d’Algérie (Sid Ahmed Ghozali) ; de Tunisie (Rachid Sfar) ; l’ancien chef de la diplomatie tunisienne Beji Caïd Essebsi ; l’ambassadeur du Maroc en France, Hassan Abouyoub ; l’économiste français Jean-Paul Fitoussi ; et Alvaro Vasconcelos, de l’Institut d’études stratégiques de Lisbonne prendront aussi part aux débats.« C’est la première fois qu’une réunion de cette importance consacrée au partenariat euromaghrébin se tient dans un pays de la rive sud de la Méditerranée », se félicite Taieb Zahar, directeur de Réalités. Pour marquer le coup, les actes du forum seront intégralement publiés.

(Source : L’intelligent N°2154 daté le 22/04/2002 )

 
Cinéma
A l’affich
Sang chaud de Tunisie


Satin rouge

Par Didier PERON

Satin rouge
de Raja Amari,
avec Hiam Abbass,
Hend El Fahem, Maher Kamoun, Monia Hichiri… 1 h 40.

Satin rouge est un film tunisien tourné dans la capitale du pays, Tunis, avec l’aval des autorités qui lui ont accordé un visa d’exploitation national. On peut être surpris vu sa dimension fortement critique à l’égard du puritanisme local et à cause de la place faite à la femme dans une société largement dominée par le machisme.

On peut aussi se dire que le film est facile à instrumentaliser par une dictature qui, en vitrine, se refait une santé en envoyant des signes de libéralisme moral tandis que, dans l’arrière-boutique, les libertés d’opinion et d’expression continuent d’être sévèrement contrôlées et réprimées. Satin rouge est écrit et réalisé par une femme, Raja Amari, diplômée de la Femis en 1998.

Il raconte comment une femme, Lilia, encore jeune mais déjà veuve, vit seule avec sa fille, comment lui vient un soir le désir de sortir et d’entrer dans un cabaret où elle découvre l’univers échauffé de la musique et de la danse. Elle se met bientôt à se rendre chaque nuit, en secret, dans ce cabaret et à danser pour les hommes. Le film explore les désirs réprimés d’une femme, ces désirs qui l’affranchissent et lui font trouver un nouvel épanouissement. Le scénario va même jusqu’à lui faire partager l’amant de sa fille.

Scènes de sexe. Satin rouge brocarde l’hypocrisie de la société tunisienne où le possible n’a de valeur que s’il est caché, vécu dans la honte. La surveillance des voisins entre eux est pointée du doigt, de même que les pesanteurs des traditions. Le film valorisant par contraste le petit monde froufroutant des danseuses du ventre attifées comme des prostituées. La liberté du film, jusque dans les scènes de sexe, ne cesse d’étonner, de même que le rendu sans pittoresque du quotidien à Tunis.

L’actrice principale, Hiam Abbas, d’origine palestinienne, a tourné dans de nombreux films en France, au Québec et au Maroc. Le film doit aussi sa réussite à la manière subtile dont la comédienne aborde son rôle, qui l’oblige à passer avec un maximum de vraisemblance de l’abattement du veuvage à la passion amoureuse. La mise en scène de Raja Amari ne s’essaie à aucune virtuosité mais convainc par l’accord qu’elle trouve avec son sujet.

(Source : Libération du 24 avril 2002)

 
أليس منكم رشيد؟
 
 محمد كريشان

مع كل يوم جديد في العدوان الإسرائيلي علي الشعب الفلسطيني يأتي للدول العربية ومسؤوليها المفلسين درس جديد من مكان ما في العالم يفترض أن يندي له جبينهم و لكن اللي إختشوا ماتوا كما يقول إخواننا المصريون.
آخر هذه الدروس جاء من النيجر التي قررت قطع علاقاتها الديبلوماسية مع إسرائيل إدراكا منها لــ اللحظة المفجعة والبالغة الخطورة التي يعيشها الشعب الفلسطيني كما جاء في بيان حكومة نيامي التي أدرجت قرارها في سياق الاضطلاع بمسؤولياتها … أي أن هول اللحظة المفجعة حرك وازع المسؤولية في بلد إفريقي جنوبي ليبيا والجزائر ولم يحركها في مصر والأردن أو سورية كلهم علي تماس مع مسرح المأساة .. أما موريتانيا التي أقامت علاقاتها الديبلوماسية مع إسرائيل لــ دفع عجلة السلام فلا شك أن انهماكها بدفع هذه العجلة حال دون إطلاعها علي كل جرائم الحرب والفظاعات الجارية حاليا. ولا شك أن قرارا بمثل أهمية القرار الذي أقدمت عليه النيجر لا يمكن في المحصلة إلا أن يزيد المؤسسة العربية الرسمية إنفضاحا علي إنفضاح وإفلاسا علي إفلاس لا سيما بعد قرار برلماني اثنين من المقاطعات البلجيكية الثلاث قبل أسابيع بإنهاء كل علاقة لهما مع إسرائيل.
الخبر الآخر جاء من داخل إسرائيل نفسها حيث استقال أوري شاني المدير العام لمكتب رئيس الحكومة من منصبه احتجاجا علي بعض سياسات شارون وادراكا منه أن سفينة شارون تتجه نحو الغرق كما كتبت صحيفة هارتس الإسرائيلية التي اعتبرت استقالة من يوصف بـ أمين سر شارون بمثابة هزة أرضية … فهل يعقل أن نجد في الحكومة الإسرائيلية من يستقيل لخلافات حول بعض تفاصيل بعض سياسات الإجرام ولا نجد مسؤولا عربيا واحدا يستقيل احتجاجا علي عجز حكومته أو علي الأقل إدراكا منه لعجزه عن فعل أي شيء وبالتالي حرصا علي ألا يكون جزءا من المسؤولية السياسية في هذه المرحلة السوداء؟!!. عندما رأي المرحوم اسماعيل فهمي وزير الخارجية المصري السابق أن النهج الذي اختاره الرئيس الراحل أنور السادات بزيارته إلي إسرائيل في تشرين الثاني (نوفمبر) 1977 نهج لا يقره ولا يريد تحمل تبعاته قرر الاستقالة … فهل علينا أن نعتقد الآن أنه لا يوجد أي مسؤول عربي ـ لاسيما في ما كان يعرف بدول الطوق ـ له من النزاهة الشخصية وصحوة الضمير ما يؤهله لأن ينأي بنفسه عن حقبة الهوان هذه؟ غريـب. عندما رأي مسؤولان بارزان في الأمم المتحدة هما الألماني هانز فان سبونيك والأيرلندي دنيس هاليداي وكلاهما تولي مسؤولية الإشراف علي برنامج النفط مقابل الغذاء في بغداد أن معاناة العراقيين أكبر من أن يحلها برنامج إنساني تتحكم في تفاصيله واشنطن وتخضعه لحساباتها السياسية استقالا الواحد بعد الآخر رغم كل الامتيازات الشخصية التي يتمتعان بها، وأكثر من ذلك نذر نفسيهما الآن لفضح المستور في منظومة العقوبــات الدولية الظالمة علي العراق. فعـَـلا ذلك رغم أن لا حمية ولا عــصبية تجمعهما بشعب العراق سوي حمية الضمير وعصبية الإنسانية في أنبل مظاهرها.
هل كل ما يجري الآن لأخوة فلسطينيين بيننا وبينهم من الوشائج ما لا يحتاج أحد لسرده لم تحرك في أي من المسؤولين العرب بعضا من النخوة… أليس هناك منهم رجل رشيد واحد مستعد أن يستقيل من باب أضعف الإيمان ، بل من باب التبرم والغضب … لا بل حتي من باب تأنيب الضمير والسخط علي نفسه أن التاريخ وضعه في هذا السياق العاجز المتواطئ ؟ لن نسرد أسماء محددة فالكل معني بالأمر (وإن كان الأمين العام للجامعة العربية أكثرهم رمزية للإقدام علي خطوة مماثلة)، ومن يمكن له أن يفعلها في يوم ما قريب قبل فوات الأوان ـ وإن كنت أشك فعلا ـ فإنه سيضمن لنفسه لا محالة اسما ناصعا في مرحلة مظلمة سيظل يتردد قدوة لأجيال عديدة.
التاريخ لم ينس أبدا رجالا سطروا ملاحم الدفاع عن شعبهم وكرامته وقيم الحق والعدل كما لم يـُـعرف عنه أنه أهمل من أراد أن يدخل التاريخ ذليلا خنوعا عاجزا أو من دخله مجرما سفاحا… وعلي كل القادة العرب وأتباعهم من المسؤولين الذين استمرأوا المنصب ومغرياته أن يحددوا بالضبط كيف يريدون للتاريخ أن يذكرهم ذات يوم .. هذا إن ذكرهم أصلا.

(نقلا عن صحيفة القدس العربي ليوم 24 أفريل 2002)

 
أنكرت الفلسطيني قبل صياح الديك مرة في دينه ومرة في وجوده ومرة في أرضه:
الكنيسة الغربية ربحت العالم وخسرت نفسها
 


د. عزالدين عناية*

لا نري أننا نحيد عن الصواب لما نقول، أنّ عاملا أساسيا في أزمة الوعي بالقضية الفلسطينية والتقدير الصائب لتداعياتها في العقل الغربي، يعود لنمطية تصورات دينية للمسألة قوية ومتجذّرة. فلطالما ردّد العرب خطأ، بأن الغربي يحتكم في تصوره للأشياء لمنطق عَلماني يخلو من تأثيرات الدين، وواقع الحال غير ذلك. إذ الرسالة الدلالية التي بثها الفلسطيني عبر أعلي درجات استماتته علي ترابه عبر خيار التشظي المادي والفعلي داخل عملية ملحمية تتجاوز المنطق العادي، لم تلاق فهما وتمثلا صائبين داخل الكتلة الكاثوليكية. فلازالت الرؤية والفهم والتحليل تحتكم بشأنه لآليات دينية يتشارك فيها المتدين وغير المتدين في الغرب، بفعل أن جانبا من أزمة الوعي بفلسطين والفلسطيني ترتهن الرؤية بشأنه لقناة فهم تراثية دينية واحدية تعشي عن متابعة وعي تمثل الفلسطيني من منظور أوسع، حتي ولو كان هذا الفلسطيني أخا إيمان في الاعتقاد الديني للغربي.
كانت دراستي الثانية بعد مغادرة جامعة الزيتونة، في جامعتين كاثوليكيتين بروما، الجامعة الغريغورية وجامعة توما الأكويني، وكان اقترابي من الطلبة والرهبان والراهبات والمدرسين دراسة ومعايشة، مدعي لتنبهي لتمثل آخر لفلسطين والفلسطيني، لم تكشفه لي دراستي في الزيتونة وحياتي في مجتمع عربي مسلم. إلي جانب ما هالني من عدد الكتب والدراسات التي تتناول الأرض المقدسة لا فلسطين، والتي كتبت لا لشيء إلا لإثبات أحقية ورثة العهدين القديم والجديد في تلك الأرض. ومن هنا بدأ يتبلور الوعي لدي لِما الفلسطيني يعبر في كلام عابر في المخيال الكاثوليكي برغم مأساته اليومية، ولا يخلف التزاما بهمه غاية المساهمة معه في تفريجه.
فالمعروف أن الكنيسة الكاثوليكية تسيطر علي الأغلبية من أتباع المسيحية، حتي أنها تنعت ذاتها بخيلاء بالديانة الكاثوليكية لا المذهب الكاثوليكي، كونها تفرعا عن خط عام. وهي تلتقي بالتمام مع القراءة الأرثوذكسية اليهودية للتوراة سواء في تقسيماتها العرقية أو في مدلولاتها التاريخية أو الجغرافية، ولا تحيد عنها إلا في إنتاج بعض التأويلات الباحثة عن مشروعية البشارة بالسيد المسيح من العهد القديم. ولذلك الكاثوليكي هو من جانب ما يهودي تقليدي اتباعي ما شهد نقلة فهمية في وعيه بالتوراة، سوي فقط مع الجماعة التي رفضت المسيح انتهاء به حتي الحكم عليه بصلبه، والتي برِّئ فيها اليهود حديثا وحمّلت الفعلة للحاكم السياسي الروماني وقتئذ، ضمن تفسيرات مستجدة عرفتها الكنيسة في الزمن المعاصر.
فوحدة الكتاب المقدس بشقيه القديم والجديد لدي الكاثوليكي فرضت عليه وعي التاريخ خطأ وصورت في مخياله الأرض المقدسة ـ البلاد والعباد ـ داخل معادلة بسيطة واختزالية: عهد قديم تتمة لعهد جديد، أي يهود الأمس وكنيسة اليوم، وألغت لديه وجود أية ترسبات بشرية متلخصة في الفلسطيني المسيحي والمسلم ويهودي ما قبل حملات الهجرة اليهودية الحديثة باتجاه فلسطين، نعني أساسا يهود السامرة الذين ألغاهم النهج الأرثوذكسي اليهودي من الاعتراف بناء علي نص سفر الملوك 17: 22ـ24 ويتحول في ذهن الكاثوليكي كل من تبني التوراة ولو تهوّدا، مثل يهود الخزر واليهود الأشكناز، معنيا بفلسطين ووريثا تاريخيا لها ما دام النص المقدس يشهد له بذلك.
فليس من الهين علي المؤمن الكاثوليكي البسيط، أعني بالأساس مسيحي الغرب، أن يعي مَن الفلسطيني ويفك الطلاسم التاريخية والدينية للمنطقة؟ ولذلك بقي الفلسطيني لديه شخصا عربيا متبلورا حديثا مع الإسلام لا امتدادا للعمق التاريخي لأرض الكتب المقدسة وشعوبها.
أعود للمناهج الدراسية في الغريغورية وجامعة القديس توما الأكويني وكيفية تعاملها مع فلسطين، إذ تحضر هذه البقعة ـ فلسطين ـ مسرحا للأنبياء التوراتيين والممالك التوراتية والمسيح اليهودي والتلاميذ اليهود وبولس الفريسي. ويندثر الفلسطيني مؤسس البني الدينية السابقة لتراث التوراة وما بعد التوراة، ليصبح الفلسطيني الموالي لديانة موسي لا أثر له والفلسطيني المهتدي للإسلام لا وجود له والفلسطيني المسيحي لا حضور له إلا من باب العبور علي هويته الدينية باتجاه فَتْكَنة وكثلكة الأماكن المقدّسة. فصار الفلسطيني في التمثل الكاثوليكي للتاريخ بحسب المنهجية التوراتية، خطة مستحدثة منبتة لا جذور لها. هذا الحشو اللاّهوتي لا زال يحشي به العقل الكاثوليكي، ولم ينشأ لحد الآن تعديل لإصلاح مغالطة الوعي الخطيرة هذه.
ومن متشابكات التعتيم التاريخي المتبع، فقد كان لا يسمح في المؤسسات الجامعية التابعة للكنيسة الكاثوليكية في روما مثلا وإلي تاريخ قريب بتدريس اللغة العربية والحضارة العربسلامية، ناهيك عن تاريخ فلسطين وعلاقتها بتاريخ الكتب المقدسة، إلاّ للرهبان والمنخرطين في السلك الكنسي، ولذلك كان أغلب المستشرقين والمختصين في الحضارة الإسلامية من رجال الدين. ولكنهم استفاقوا في العقود الأخيرة علي أن الشمس لا يمكن أن يحجبها منديل، بعد أن بدأت عديد الكليات والمعاهد ترنو لدراسة لغة وحضارة هذا المنبوذ حضاريا، كانت فيها مساعي عديد العَلمانيين والتحرريين والتقدميين شجاعة برغم وحشة الطريق ووعورته.
لقد كان اهتداء أغلب أهالي فلسطين إلي الإسلام مدعاة لحدوث انشطار في التصور الكنسي الغربي الحديث، ضمن ارتدادات الوعي الصاحي المتأخرة. حيث صار الفلسطيني، علاوة علي كونه الآخر العربي الآخر المسلم، مما حوله إلي آخر الآخر، حيث البرود التضامني والمشاعري نحو همومه. ساهم في تدعيم الموقف الحروب المتوالية التي اندلعت بين أوروبا المسيحية والكتلة الإسلامية العربية بتواصل الصراع الحاد والعنيف بينهما منذ ظهور الإسلام إلي التاريخ الحديث، فتعمقت حدة اعتبار الفلسطيني، جراء واقع اللون الإسلامي الغالب عليه، نقيضا قابعا في الطرف الآخر، الخصم والمعادي.
فالفلسطيني المتحول في التاريخ من عبادة كنعان إلي عبادة الرحمان وما تخلّلهما من يهودية ومسيحية، والراسي بثبات تزول الجبال ولا يزل عند الوحدانية الخالصة، صار غيرية في التصور الكاثوليكي. فهو انكار وتنكر للثالوثية يستوجب الحرمان التاريخي بلغة كنسية. ففي المنظور الكاثوليكي، الفلسطيني هو مرتد وناكر لتراث المسيح باعتباره تنكر للثالوثية واعتنق الوحدانية القرآنية، التي تُصوّر بصفتها بدعة هرطوقية اختلقها محمد. ولم تدرك الكاثوليكية التحريفية أن الفلسطيني هو امتداد عقدي للمسيحية الأصيلة كما أن المسيح هو امتداد فلسطيني. وكأن الفلسطيني المنفي مسيحيا في انتمائه للمسيح من طرف الكنيسة الكاثوليكية استوعب جيدا درس معلّمه في قوله: سيرفضكم كلّ العالم وسيخرجونكم من المجامع. صار فيها الفلسطيني تجسدا لقدر اللاّهوت في الناسوت يأتي من حيث لا ينتظره الناس ولا يبالي إن لم يفهم البشر. وإن أجبر خطاب البابوات أحيانا علي ذكر كلمة فلسطين فإنه يتحاشي ذكر الفلسطيني، وكأن الأرض المقدسة مأهولة بقطعان الماشية والإبل لا البشر المقدسين، الذين أتي أخو المسيح محمّد، والأنبياء إخوة لعلات، ليصحّح الموقف بشأنهم في قوله: سفك دم إمرئ مؤمن أشدّ عند الله من هدم الكعبة. ويبدو أن ما جري للكنيسة الكاثوليكية مثل ما جري لبطرس حلف أن لا ينكر المسيح وأنكره قبل أن يصيح الديك صيحتين ثلاثَ مرات. فقد أنكرت الكنيسة الكاثوليكية الفلسطيني مرة في دينه ومرة في وجوده ومرة في أرضه. ولم يخفّ التأفّف من عقدة كلمة فلسطيني إلا مع عمليات السلام في الحقبة المعاصرة علي إثر مفاوضات أوسلو ومدريد. وكأن الناموس الذي قال فيه المسيح تزول الجبال ولا تزول كلمة منه بحاجة لينتظر سند السلطات الزمنية حتي يصدح به ويسمي الأشياء بمسمياتها. فكما قوّم المسيح سلوك الصيارفة بثورته في الهيكل لا تجعلوا بيت أبي بيت تجارة يصحح الفلسطيني في الزمن الحديث انحرافات خطابات الديانة وخطابات السياسة معا، وكأن البقية المتبقية من مسيحيي فلسطين شهادة ما فوق تاريخية لتواصل الفلسطيني مع أسلافه الحواريين ومعلمهم.
ولذلك يجلو في الفضاءات التي تهيمن فيها الكاثوليكية بعمق مدي تأثيرها علي الوعي الجمعي وتوجيه مساراته بشأن فلسطين، ولم تتحرر من هيمنة شبكتها إلا الكتل اليسارية والتحررية، التي تعلن تناقضها مع مفاهيم الكثلكة في السياسة العالمية في محاولة لخلق وصياغة وعي حر ومتحرر من القوالب الكلاسيكية. ولذلك لا تحوز الكنيسة الكاثوليكية ولاء بين الشبيبة الطليعية وتجمعات المثقفين، أمام هذا الواقع تحولت إلي سلطة رمزية قادرة ومقتدرة في المجتمع خصوصا منها في دول أوروبا الجنوبية. ولذلك تسعي عديد الأحزاب خصوصا منها اليمينية لدخول بيت الطاعة البابوي طلبا لتزكيته، مما جعل المتقربين منه ليس لقناعات عقدية وفكرية بل لمصالح نفعية.
أما موقف الكنيسة الكاثوليكية من سؤال لمن القدس فتتغير الإجابة عنه بحسب الموقع الحضاري للعرب في التاريخ وحدّة شوكتهم. وربما المتابع للمسألة الفلسطينية حديثا يدرك مدي سعي الفاتيكان في عديد المناسبات لتعطيل الدور الفلسطيني فيما يخص تنسيق الجهود بشأن دفعها نحو الضغط للإعتراف بحقوقه المشروعة وحقه في استرداد قدسه السليبة، فكلما طرح موضوع القدس إلا ويجابهه الفاتيكان بدعوي تدويل القدس، بتعلّة عدم أهلية ورشد رب البيت لصيانة بيته، برغم تمسك الفلسطيني بمبدأ تشريع أبوابه لكافة الديانات الكتابية كما كان الأمر سلفا، ولكن يبدو أن الفلسطيني الذي يغلب عليه اللون الإسلامي وحتي وإن دعمه الشق الفلسطيني المسيحي القابض علي الجمر في مهد المسيح، لا يتمتع بأي سند من إخوة الإيمان في الكتلة الكاثوليكية لانتسابه لحضارة عربسلامية، لا زالت تُعدّ النقيض العقدي في الذهنية الكاثوليكية. كان الفصيلان الفلسطينيان، الجبهة الشعبية والجبهة الديمقراطية بقيادتيهما اليسارية ذوي التحدر المسيحي، جورج حبش ونايف حواتمه، بشكل ما ردا رمزيا ضد السلبية واللامبالاة المسيحية أمام قضية فلسطين.
ومما عمق ذبذبة اتخاذ موقف جلي للفاتيكان التحام الفلسطيني بالإسلام، وخصوصا في العشريات الأخيرة بعد تراجع اليسار الفلسطيني وصعود الحركات الإسلامية الفلسطينية. وهو ما جعل الموقف الفاتيكاني في حيرة من أمره أمام الشخصية الفلسطينية، كونها صاحبة حق أقر به القاصي والداني والمؤمن والنُّفاتي، ولكن عقدة المسألة لديه كيف السبيل لقبول هذا المنفي عقديا لديه، وريث هرطقة محمد ، هذا المناوئ الذي لا يزال مرسوما علي جدارية بكاتدرائية مدينة بولونيا الإيطالية في صورة شيطانية وهو يرحل إلي الجحيم.
يعضد هذه الرؤية في عجز الخطاب اللاهوتي الكاثوليكي عن تحديد موقف جلي ومبدئي من القضية الفلسطينية انخراط الكنيسة اليوم في سياسة الليبرالية الجديدة، والتي صار علي إثرها الناموس مرتهنا للشركات المتعددة الجنسية الكبري من حيث مقرراتها ومصلحتها، وجراء ذلك يبقي يعاني من الذبذبة واللاموقف أمام فلسطين والفلسطيني. فالكنيسة الكاثوليكية تحاول قضم العالم العربي فتاتيا من وراء حجاب المتحكمين بالسياسة الدولية بعد أن عجزت في تاريخها السالف عن ازدراده جملة، سواء في تجربة الحروب الصليبية أو مع الهجمة الاستعمارية بما جندت لها من لافتجاريات مختلفين (نسبة إلي الكاردينال الشهير لافيتجاري الذي كان مكلفا بتنصير شمال إفريقيا).
وتسعي الكنيسة الكاثوليكية أن تجدد نفسها وتنهض جاهدة في ذلك، ولكن تجديدها ليس بإنتاج رؤي إنسانية وتقدمية منفتحة بل بتجديد أساليب التحالف مع القوي المتحكمة بالساحة العالمية، ولذلك بقدر ما تزحف الشركات الكبري نحو العالم البِكر يجدول البابا تلك البلدان في جرد زيارته، وسيظل يلهث رغم وهن العظم منه ليباركها سواء بتعميد رمزي أو بموعظة قدسية. وضمن هذا الخط الذي انتهجته الكنيسة يتعذر علي الفكر اللاهوتي الكاثوليكي تحقيق اندماج إنساني مع الطروحات الإسلامية. ولذلك تبقي مسألة فلسطين من منظور عربي وإسلامي تتغاير كليا مع الطرح الفاتيكاني حتي خياراته الحالية، بفعل توحد المطلب الصهيوني والفاتيكاني، في ظل انتمائهما لمعسكر الليبرالية الجديدة، الذي يريد تحويل العتبات المقدسة للديانات الثلاث لأكبر منتجع روحي. لذلك يبقي الخطاب العربسلامي علي وفاق مع لاهوت التحرر بأمريكا اللاتينية نظرا لوحدة منطلقات واقع المعاناة بينهما ولا يلتقي مع الكاثوليكية الغربية التي هجرت منذ زمن فقراء العالم ومحروميه لتقف في صف ذي الأوتاد. فالمسيحية الكاثوليكية تبدو تنحّت من صناعة التاريخ منذ أن رضيت بالموقف الخلفي وراء السياسة، علي خلاف الإسلام الذي رغم كبوته ومحنته يأبي إلا أن يؤم السياسة حتي يبقي داخل التاريخ.
ويستمد، تواصل الكاثوليكية في غيّها تجاه فلسطين والفلسطيني، سنده أساسا من كون المسيحية العربية بكتلها المختلفة القبطية والآشورية والمارونية وفسيفساء الكنائس المشرذمة في فلسطين والأردن والعراق وسوريا، تشكو من تعذر إنتاج وحدة بينها تقطع مع القديم وتستوعب تغيرات التاريخ، وهو ما انعكس سلبا في الحؤول دون إيجاد رؤية مشتركة بينها بشأن تبني موقف موحد بشأن القدس، في ظل عمليات المد والجزر التي تعرفها مبادرات حل المسألة الفلسطينية. فغالبا ما تكون ولاءات هذه الكنائس لأطراف خارجية محدِّدة لتوجهاتها ومواقفها، بما تعمل فيه علي تخويفها بالخشية عليها من الذوبان في البحر الإسلامي الذي قد يوفق يوما في انتزاع القدس من محتليها، ومحدثينها بأنها توشك أن تعود لنظام أهل الذمة لتفقد مواطنيتها بعد أن تجاوزت حتي يعطوا الجزية عن يد وهم صاغرون بشق الأنفس.
جراء ذلك تنهمك المسيحية العربية في المحلية الطائفية ولم تبلغ بعد حتي مستوي الانشغال بالهم القطري، ولذلك تعجز في ظل تشتتها الحالي عن تأسيس وحدة مركزية كنسية عربية بينها. لهذا غالبا ما وُظفت قواها، من طرف مراكز كنسية عالمية: الفاتيكان والكنيسة الأرثوذكسية وتكتلات الأنجليكانية والبروتستانية. وقد عاينت تشرذم الكنيسة العربية وتزعزع هويتها وأسسها، جراء تأثيرات مختلفة ألمت بها في القرن السالف، لما كنت طالبا في اللاهوت المسيحي في روما. كانت تهزني حدة ما بلغت إليه تأثيرات الحرب اللبنانية مثلا في عمق الشخصية اللبنانية بما أحدثت فيها من شروخ غائرة ليس من الهين حقنها، أذكر لما كنت أزامل كهنة عرب لبنانيين في الدراسة بجامعة القديس توما الأكويني كان بعضهم يعتبر إياي، لا لشيء إلا لأني متحدر من ديانة إسلامية، النقيض الوجودي لهم لتنسي الرابطة الحضارية والقومية والتاريخية بيننا.
لقد اهتزت المسيحية العربية في التاريخ الحديث جراء الكبوة الحضارية العربسلامية، ولم تقدر علي امتصاص الصدمة الحضارية التي ألمت بالعرب لتصوغ وعيا مدركا ومتجاوزا للأزمة، مما خلق في داخلها عديد الشروخات. ولعل الحالة تعود بالأساس إلي أن قوة المسيحية العربية في قوة الإسلام ووهنها في وهن الإسلام. فما مثّل الإسلام تصادما معها في تاريخه بل مثل تناقضا مع نظم حضارية تتستر بالمسيحية سواء في بيزنطة أو في أوروبا.
مع الأحداث الأخيرة التي عرفتها فلسطين بتدنيس العتبات المسيحية المقدسة من طرف الجيش الإسرائيلي، تعي الكنيسة الكاثوليكية الدّرَك الأسفل الذي أوقعت فيه نفسها بتذيلها وراء قوي الليبرالية الجديدة، ولتستفيق علي أنها ربحت العالم وخسرت نفسها.

* أستاذ تونسي بجامعة نابولي في إيطاليا
tanayait@yahoo.it
(نقلا عن صحيفة القدس العربي ليوم 24 أفريل 2002)

 

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