23 septembre 2010

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TUNISNEWS

10 ème année,N° 3775 du 23.09.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie AISPP: Communiqué AFP: Tunisie: grève de la faim d’un opposant AP: Tunisie: un dirigeant de l’opposition en grève de la faim pour protester contre une « dérive répressive » TTU Monde Arabe: Ganzoui monte en puissace Libéation:Taoufik Ben Brik «Le régime de Ben Ali a pris l’habitude de salir ses opposants» Kamel Labidi : Stand up for rule of law in Tunisia: Support Judge Yahyaoui and colleagues Larbi Sadiki :  Bin Ali Baba Tunisia’s last bey? Magharebia: Un projet de loi sur la citoyenneté en Tunisie abolit le droit de veto paternel African Manager: Tunisie/USA : Signature d’un accord sur l’énergie nucléaire African Manager: Tunisie : L‘employabilité des diplômés passe aussi par les langues !  


Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 10O1 Tunis Tel/fax : 71 340 860 Nouvelles des libertés en Tunisie


Tunis, le 22 septembre 2010 La police politique agresse Aymen Dridi, ex prisonnier d’opinion Des agents de la police politique ont arrêté à quatre heures de l’après midi, mardi 21 septembre 2010, l’ex prisonnier d’opinion Aymen Dridi, chez sa sœur qui réside à la cité Tadhamoun dans la capitale. Ils l’ont conduit au district de police où il a été interrogé et agressé de façon extrêmement violente. Il en a eu le visage tuméfié et une lèvre ouverte. On l’a menacé de le ramener en prison. […] Il n’a été libéré que vers huit heures du soir soit quatre heures après son interpellation. Il a été averti qu’il ne devrait rentrer chez lui à Menzel Bourguiba qu’après en avoir eu l’autorisation. Or le jeune Aymen Dridi n’est pas soumis à une peine de contrôle administratif et il est donc libre de circuler et de travailler. Tout ceci constitue donc une violation des droits élémentaires garantis par la Constitution, les pactes et conventions internationales. […] Organisation Liberté et Equité (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com

Tunis, le 22 septembre 2010 Aujourd’hui, mercredi 22 septembre, la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, a examiné l’affaire N°20940 dans laquelle sont déférés Faïçal Abidi, Taïeb Bouthouri, Issam Bouzazi, Mohammed Khedhiri, Aymen Mosbah, Aymen Hosni, Mohammed Abderraouf Yansi, Hamza Mejri, Bilel Riabi, Lassaad Bouthouri, Aymen Labidi, Walid Saïd, Mohammed Ali Oueslati et Walid Hermi, en état d’arrestation, ainsi que Saïfeddine Ben Gomra et Ouejdi Arfaoui, en liberté, et Bilel Chaouachi (en fuite), déférés pour tenue de réunions non autorisées. Le premier est également accusé d’incitation à la commission d’infractions terroristes et à l’adhésion à une organisation terroriste. La cour a décidé de reporter l’affaire au 29 septembre 2010 à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Farida Labidi, Lotfi Ben Youssef, Abdelfattah Mourou, Saïda Akrami, Mohammed Naceur Ben Boubaker, Imène Triki, Abdelhak Barchani, Krika Nefzi, Olfa Ben Romdhane, Mohammed Hédi Labidi.

Les jeunes déférés dans cette affaire ont été arrêtés en mars 2010 et les investigations ont imputé à l’accusé principal la tentative de mettre sur pied une cellule jihadiste qu’il avait choisi de nommer « la voix du peuple islamique »
La quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis présidée par le juge Mehrez Hammami a également examiné aujourd’hui, l’affaire n°21193 dans laquelle est déféré le jeune Youssef Ben Belgacem Ben Habib Mahmoudi, né le 9 juin 1984, en état d’arrestation afin qu’il y réponde des chefs de tenue de réunions non autorisées et de non révélation immédiate aux autorités concernées d’informations lui étant parvenues sur la commission d’infractions terroristes. Il a été procédé à l’interrogatoire du jeune qui a nié ce qui lui était imputé, puis son avocat, Maître Samir Ben Amor, a plaidé et demandé à ce que son client soit innocenté […]
Le jeune Youssef Mahmoudi avait fait opposition à une condamnation à une peine d’emprisonnement par contumace de 6 ans.
Aujourd’hui aussi, ont été déférés devant la quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami : Yassine Ben Kamel Ben Mohammed Hedhili Touzani, né le 16 mars 1985, Ahmed Ben Abdelhamid Ben Ahmed Chetbouri, né le 24 février 1980 et Omar Ben Khaled Ben Mohammed Triter, né le 1er février 1990, en liberté, pour incitation à la commission d’infractions terroristes et à l’adhésion à une organisation terroriste et tenue de réunions non autorisées. Le tribunal a décidé de reporter l’affaire au 25 septembre 2010 à la demande de leur avocat, maître Samir Ben Amor. Pour la commission de suivi des procès politiques Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Tunisie: grève de la faim d’un opposant


AFP 23/09/2010 Le chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale en Tunisie) Ahmed Néjib Chebbi a annoncé aujourd’hui avoir commencé une grève de la faim pour protester contre « une dérive répressive frappant le journal Al-Mawkif », organe hebdomadaire de son parti. « A partir de ce moment j’entre en grève de la faim illimitée jusqu’à ce que le journal Al-Mawkif soit normalement imprimé et diffusé », a-t-il annoncé à la presse au siège du PDP, une formation de centre gauche sans siège au parlement. L’imprimeur privé avait informé la direction du journal de son « incapacité d’imprimer le numéro 561 prétendant des problèmes techniques », a expliqué Ahmed Néjib Chebbi accusant les autorités tunisiennes d’être « derrière ce coup ». « Notre journal est menacé, nous devons défendre notre existence », a-t-il lancé, dénonçant « une dérive répressive ». Contacté, le directeur de l’imprimerie « Méga Pub », Mohamed Moncef Ben Halima a évoqué « une panne réelle » et affirmé en avoir informé dès mercredi la direction d’Al-Mawkif. Il s’agit de la troisième grève de la faim d’Ahmed Néjib Chebbi, 67 ans, depuis 2005.


Tunisie: un dirigeant de l’opposition en grève

de la faim pour protester contre une « dérive répressive »


23/09/10 17:57 TUNIS (AP) — Le chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP), principale formation de l’opposition légale en Tunisie, Me Ahmed Néjib Chebbi, a annoncé qu’il entrait depuis jeudi dans une « grève de la faim illimitée » pour protester contre « la menace qui pèse sur l’existence » du journal de son parti, selon lui. Le numéro 561 de l’hebdomadaire « Al Mawkif » (« L’Opinion »), organe du PDP, n’a pas pu être livré comme prévu jeudi en raison d’une « panne technique », selon le responsable de l’imprimerie. Pour le rédacteur en chef du journal Rachid Khéchana, il s’agit là d’un « prétexte ». Il affirme en avoir « les preuves ». « Hier (mercredi) l’imprimerie était en marche et ce matin elle a été démontée en pièces détachées », a-t-il ajouté, accusant « directement les autorités » d’avoir exercé des pressions pour entraver la parution de l’hebdomadaire. Contacté par l’Associated Press, le premier responsable de l’imprimerie concernée « Megapub », Moncef Ben Halima, tout en niant avoir fait l’objet de pressions, a imputé aux dirigeants de l’hebdomadaire leur refus de recourir à d’autres imprimeries à des coûts plus élevés. « Notre journal, qui paraît depuis 25 ans, est menacé de disparition et nous nous devions de réagir pour en défendre l’existence », a déclaré Ahmed Néjib Chebbi, fondateur du PDP, lors d’une conférence de presse à laquelle assistait un représentant de l’ambassade de France et plusieurs personnalités, dont le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), Me Mokhtar Trifi. C’est la troisième grève de la faim qu’entreprend à l’âge de 66 ans ce vétéran de la scène politique tunisienne, après celles observées en 2005 à la veille du SMSI (Sommet mondial de la société de l’information) et en 2007 lorsque le PDP était menacé d’être expulsé de ses locaux. « Malgré mon âge, mon état de santé et les promesses faites à mes enfants, je me vois acculé à poursuivre la bataille avec les moyens qui nous restent », a-t-il déclaré. AP

TUNIS : GANZOUI MONTE EN PUISSANCE


Depuis son retour de Malte, où il a été ambassadeur pendant quatre ans, l’ancien ambassadeur de Tunisie Mohamed Ali Ganzoui est l’éminence grise du ministre de l’Intérieur, Rafik Haj Kacem. Installé à son cabinet, il reprendrait progressivement les dossiers chauds en cours. Peu d’informations ont jusquelà filtré, à son sujet, sur une nomination imminente. Si d’aucuns le voient reprendre ses anciennes fonctions de secrétaire d’Etat chargé de la Sécurité, d’autres estiment que ce poste lui a valu pas mal d’ennemis. Il s’entendrait mal, en particulier, avec le nouveau directeur général de la sûreté, Adel Tiouiri, nommé dans la plus grande discrétion il y a cinq mois. Or le retour de Ganzoui à l’Intérieur placerait Tiouiri de facto sous son autorité. Enfin, Mohamed Ali Ganzoui est mal perçu en Europe, où il est considéré comme un représentant de la ligne dure du régime, responsable notamment de la répression des islamistes. Reste l’hypothèse de le voir succéder au général Ali Seriati à la tête de la sécurité présidentielle. Ce retour de Ganzoui prend une importance particulière à un moment où le gouvernement tunisien est confronté à une certaine grogne des milieux syndicaux, dans la perspective d’un sixième mandat du président Ben Ali (voir TTU n° 657). Ainsi, un appel lancé par plus de 800 membres de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) dénonce le rôle de leur direction et sa totale inféodation au pouvoir. Enfin, à l’approche d’une nouvelle rencontre à Bruxelles, le 27 septembre, entre l’Union euro – péenne et la Tunisie, pour discuter de l’obtention du “statut avancé”, le Réseau euroméditerranéen des droits de l’homme (REMDH) a publié un rapport accablant sur les violations des droits et des libertés dans ce pays. (Source: TTU Monde Arabe -LETTRE HEBDOMADAIRE D’ INFORMATIONS STRATÉGIQUES – 2 3 s e p t emb r e 2 0 1 0 – n ° 6 5 9)

 

«Le régime de Ben Ali a pris l’habitude de salir ses opposants»

Interview
Questions à Taoufik Ben Brik journaliste et opposant tunisien


 

Par CHRISTOPHE AYAD

Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé jeudi le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik, poursuivi depuis 2004 par une jeune femme, Kaouther Kouki, pour violences volontaires lors d’un séjour parisien. Après le non-lieu concernant l’accusation de viol, cette décision met fin à ce qui semble avoir été une tentative du régime Ben Ali de jeter l’opprobre sur l’un de ses détracteurs les plus virulents.

Etes-vous soulagé par cette décision de justice ?

Plus que soulagé. Rien que par l’intitulé de l’accusation [d’abord viol, puis séquestration et violences volontaires envers une jeune femme, ndlr], Ben Ali m’a fait payer très cher. Le régime n’a cessé d’utiliser cette affaire pour me salir, il a fait un lobbying terrible pour accréditer l’idée que j’étais violent, que je m’en prenais aux femmes. Les deux procès qu’on m’a collés en Tunisie, en 2004 et 2009, étaient basés sur des faits similaires. On ne s’en est pas pris qu’à moi, mais aussi à mes frères Jalal et Néjib. Pour la seule année dernière, la presse à la solde du pouvoir tunisien a publié 184 articles sur cette histoire. On m’en a beaucoup voulu dans les milieux de l’opposition, ne serait-ce que pour m’être laissé piéger par une agente des services tunisiens. Je ne suis pas le seul à avoir subi ce genre de méthode : l’avocat Mohamed Abbou a été accusé à tort. Ce régime a pris l’habitude de salir ses opposants avec des affaires privées montées de toutes pièces.

Quel était le but de cette manipulation ?

On a voulu me discréditer auprès de mes deux derniers soutiens, les femmes et la France. La France, c’est mon dernier refuge. Je suis interdit de séjour en Algérie, en Egypte, au Qatar, au Liban… Si la France me devient interdite, je n’ai nulle part où aller.

Que s’est-il passé depuis votre sortie de prison, le 27 avril ?

Beaucoup d’ennuis. Je m’en suis pris à Ben Ali, j’ai écrit un poème sur lui intitulé Nali[«la semelle usée»]. Le journal qui l’a publié, Al-Mawqif, a été censuré. Mon appartement est habituellement surveillé par des policiers, mais là, c’est devenu une garnison ! Et je ne sais pas comment Ben Ali va réagir à cet énorme camouflet infligé par la justice française… Je rentre à Tunis, on verra.

(Source: « Libéation » (Quotidien – France) le 20 septembre 2010) lien: http://www.liberation.fr/monde/01012291160-le-regime-de-ben-ali-a-pris-l-habitude-de-salir-ses-opposants

 


 

Stand up for rule of law in Tunisia: Support Judge Yahyaoui and colleagues

 


 

By Kamel Labidi Thursday, September 23, 2010

The alarming letter sent last week by a global coalition of 20 groups affiliated with the International Freedom of Expression Exchange (IFEX) to the International Association of Judges about the “unabated persecution” of independent judges in Tunisia (http://ifex.  

org/tunisia/2010/09/17/judges_persecuted) came as a reminder of the unprecedented deterioration of the country’s judiciary since its independence from France  in 1956.  

The circle of victims among independent judges has been widening since Judge Mokhtar Yahyaoui was fired in 2001 for writing to President Zine al-Abidine Ben Ali to denounce “the catastrophic state, which the Tunisian judiciary has reached” and to urge him to use his constitutional prerogatives to end “all interference with justice and the institutions of the State” (http://bit.ly/bZv3v8).  

To date, Yahyaoui and his family remain harassed by one of the world’s most vengeful police states. Among the retaliatory measures, he is denied the right to earn a living and travel or play any role in the tightly controlled civil society. His daughter, a student in France, had to wait more than two years before she could receive her passport from the Tunisian Embassy in Paris last weekend. His son had to leave a Tunis public school to escape politically motivated persecution.   

The Tunisian authorities’ “primitive and thuggish repression,” as the critical judge calls it, only strengthened his determination to resist oppression and to continuously warn against the dangerous consequences of Ben Ali’s policy of humiliating Tunisian judges and turning them into “obedient and fearful government employees.” It also enhanced his faith in the importance of international pressure and solidarity to help “alleviate the threats and suffering of all those who are today in the crosshair of dictatorship in Tunisia.”  

The IFEX Tunisia Monitoring Group letter to the Rome-based  International Association of Judges echoes the findings of a report released in Beirut in June entitled “Behind the Façade: How a Politicized Judiciary and Administrative Sanctions Undermine Tunisian Human Rights” (http://ifex.org/tunisia/2010/06/07/tmg_report/).  

Unlike his predecessor, Habib Bourguiba,  who “was a lawyer and a cultivated man,” before leading the country to independence and implementing significant educational, judicial and social reforms, Ben Ali “is a man of the barracks and an army general” inclined, since his 1987 coup, to keep the country’s institutions under his thumb, explains Yahyaoui.  

“How can you have an independent judiciary when you are deprived of the right to freedom of expression?”  

The heavy price paid by Yahyaoui and other brave human rights defenders, such as Mohammad Nouri, Nejib Hosni, Moncef Marzouki, Radhia Nasraoui and Mohammad Abbou, for opposing the use of Tunisian courts to issue unfair rulings and settle scores with dissidents and critical journalists helped raise awareness about the urgent need to reform the decaying judiciary and the rest of the political system. So did the rising and voracious influence of Ben Ali’s family over the country’s political and economic life and its alleged plan to restore hereditary rule, 53 years after the proclamation of the Tunisian Republic.  

Attacks on independent judges intensified after the 2002 Soviet-style referendum allowing the amendment of the 1959 Constitution to lift the restrictions which prevented Ben Ali from running for more than three terms as president and granted him immunity from prosecution for life. His advisers are currently paving the way for a new Orwellian campaign to lift the constitutional age limit which precludes the so-called “Architect of Change” from running for president again in 2014.  

The eviction in 2005 of the democratically elected board of the Association of Tunisian Judges and its replacement by a puppet board came as no surprise, given the strong commitment of its leading figures to protect their colleagues from political interference and arbitrariness. It was immediately followed by an unrelenting wave of persecution that saw over the past five years President Ahmad Rahmouni, Secretary General Kalthoum Kennou and other brave judges, including Wassila Kaabi, Raoudha Karafi and Leila Bahria, assigned hundreds of kilometers away from Tunis and their respective families, denied promotion or deprived of large portions of their salaries, without explanation.  

“Why do you think we are subject to such mistreatment?  It is simply because our association wanted to ensure certain protection and guarantees to the judge regarding his or her independence, assignment and promotion,” said Kennou.   

The lengthy and ruthless persecution of these brave judges apparently does not seem to bother the friends of President Ben Ali in the West, nor has it captured the attention of the UN Special Rapporteur on the Independence of Judges and Lawyers Gabriela Carina Knaul de Albuquerque e Silva.  

In a report issued earlier this year, she stressed “the need for continuing education in international human rights law for magistrates, judges, prosecutors, public defenders and  lawyers” (http://www2.ohchr.org/english/issues/judiciary/docs/A.HRC.14.26.pdf), as if highly educated judges or lawyers in human rights law could effectively do their job without efficient international pressure on dictators restricting them.  

 

Kamel Labidi is a freelance journalist and leading human rights advocate currently living in Arlington, Virginia.

(Source: « Daily Star » (Quotidien – Liban) le 23 septembre 2010)

Lien:http://www.dailystar.com.lb/article.asp?edition_id=10&categ_id=30&article_id=119577#axzz10JSnC0YD


Bin Ali Baba Tunisia’s last bey? What will be the fate of political succession in Tunisia? Will the ingredients for misrule continue to prevail?


Larbi Sadiki What happens when money, coercion and blood ties become the potion of power? A ‘state’ is born. Not ‘Tunis,’ that place of congeniality and conviviality as its Arabic name suggests. Rather, a different ‘Tunis,’ a Tunis, which is run and owned by a club of rich and powerful families. That ‘Tunis’ today conjures up a disturbing political triad. ‘Bin Ali Baba’ is partly ‘Papa Doc’ partly Suharto reincarnate. Presidency for life, military background and nepotism, ingredients of misrule prevail as they did once in Haiti and Indonesia. The First Lady is almost the Philippines’ Imelda Marcos incarnate. But instead of shoes, Madame Leila collects villas, real estate and bank accounts. Rule of the wealthy (plutocracy) is wedded to autocracy. The country is Tunisia. But this reality replicates itself in many an Arab ‘republic’. Literally, republics without genuine or abundant republicans!!! Elected Autocracy Obama’s mention in 2010 of Tunisia in the same breath as countries topping the black list of press censorship and absence of freedom is bad news for Bin Ali. Bin Ali did a lot to build a robust economy out of nothing. Living standards match if not outclass those in oil-rich states such as Libya and Algeria next door. Special funds for micro-credits and employment did wonders in poverty alleviation and job creation in the 1990s and beyond. But these successes do not justify single rule and return to presidency of life. At the time of his bloodless coup in 1987, Bin Ali made a pledge to build a new republic. He amended the constitution to limit presidency to two terms. He spoke against presidency for life. He drafted a new contract with society for ‘road-mapping’ gradual pluralism and reform. One by one, he reneged on all of these reforms. Elections return his ruling constitutional democratic rally to parliamentary domination. The constitution was amended so that presidency of life is now through election. He surrounded himself with competent technocrats but at the same time ‘clients’ beholden to him for patronage and political survival. Bin Ali functions without the input of autonomous opposition or independent counsel. Bin Ali, Bey or President? His is a republic with an oddity. Bin Ali is a ‘Bey’, perhaps the country’s last Bey. His salient political value is stability not democracy. Democracy and human rights are rhetorical ornaments. Like the Beys, the King-Officers who ruled over much of the Arab World, politics is viewed as an elite vocation. The elite are hand-picked by the ruler to serve him first and the state second. The penultimate line of defense for the state is family ties and clan kinship. So writes in the fourteenth-century Bin Ali’s compatriot, the masterful philosopher king, Ibn Khaldoun, in his celebrated Muqaddimah (Introduction to History). Asabiyyah (tribal kinship or solidarity), makes and breaks states, Ibn Khaldoun rightly argues. His thesis epitomizes current statecraft in most Arab republics. So long as the state’s coercive ‘reserve’ is not in shortage. Since the 2009 elections, Tunisians have started wondering whether Bin Ali intends to leave power in 2014 and under what scenarios. They have recently been rudely prevented from wondering too much and wandering into a different republic: one where they are visible and where the ‘Bey’ and his heirs have departed for good. The ‘Appeal of 1000’ was issued. The petition was the initiative of two future presidential hopefuls: Hedi Jilani, chief of the state-affiliated trade union for industrialists and merchants (UTICA), and Bin Ali’s son-in-law, Sakhr Al-Matri. It entreats Bin Ali to cling to power for another term, 2014-2019. For this to go ahead, the constitution will need to be amended to alter a candidate’s maximum age set at 75. The first amendment in the mid-2000s de-limited the number of terms. By 2019, Bin Ali will have ruled Tunisia 32 years. Two years more than Habib Bourguiba, the man overthrown in 1987 on grounds of senility and presidency for life. The move is no doubt machinated by Bin Ali himself. Why? Megalomania, inebriation with power, and possibly strategic thinking: paving the way for more mature family members to take over from him. Plus, what is good for Egypt, Yemen, and Libya is good for Tunisia! The Western world can only watch in amazement and passivity at the probability of hereditary rule returning to Arab pre-colonial monarchies. ‘Russian Dolls’…’Beys’ in the Making Autocrats seem to be adept at cloning themselves. A ‘Baby Doc’ inheres in a ‘Papa Doc’. Just like a set of ‘Russian dolls’. So who are the ‘Baby Docs’ of Tunisia? Bin Ali will eventually depart. Tunisians wish to know. But so do Europeans and Americans. Early this year, staff in the US embassy in Tunisia spoke with representatives of the country’s opposition. Samir Dillou, a Human Rights lawyer active on the question of prisoners of conscience, Salah Jorshi, a civic activist, and Ziyad Al-Dawlatli, member of the Islamist Nahdah party, tried to share their assessment on the succession of Bin Ali. Succession could be sudden, taking place before 2014 or 2019. What is inevitable is that the Trabelsi family will for some time (given the absence of impartial legal scrutiny) continue to expand their wealth. This may be the trade-off the Trabelsi brothers (especially Billionaire Bilhassen Trabelsi) want in return for not coveting the presidential prize. But that may not mean they will desist from using their economic weight behind a client or ally, such as the President’s adviser, Abdelwahab Abdallah (former foreign minister). Madame Leila Bin Ali is another hopeful. Spouse succession, such as in Argentina, is a possible scenario. She’s rich in her own right, has her rich and powerful Trabelsi family behind her. Her son is too young to inherit power. But she could compete for high office with a view of making way. Should Madame Leila opt out of the race, she would place her bets on one of the younger Trabelsi eleven brothers. She may already be cultivating her young brother Imad Trabelsi, the new Mayor of the rich Tunis district of La Goulette. He is reported to be studying to master the art of oratory. But Bin Ali’s own son-in-law, Sakhr Al-Matri, would give Imad a run for his money in any future presidential race. However, Al-Matri’s presidential prospects may be frustrated by a number of factors, namely, his contradictions and questionable meteoric rise to power. He is the paradoxical ‘spoilt brat’ of Tunisian politics: dynastic capitalism and its trappings in one hand, and Islam in the other (Quran Radio, Islamic banking). In front of these wealthy breed of power-hungry individuals with sanguine ties to the president, Kamel Morjane, or the widely respected Premier, Mohamed Ghannushi, may not stand much chance. Whether the dark horse will come from the army remains an unknown factor. EU Complicity? EU thinking on succession remains securely placed in a black box. Dictators are warmly received in EU capitals and chancelleries of power. Tunis is working hard to secure its bid for advanced status within the EU. This could be another feather in Bin Ali’s cap. Sweden’s EU presidency opposed the Tunisian bid on accounts of poor human rights. Contrarily, the Spanish presidency has been more sympathetic, and so will be the Belgian take on Tunisia’s advanced status as part of the implementation of the EU Association Agreement and Neighbourhood Action Plan. Bin Ali recently introduced a law in parliament that criminalises all contacts with foreign parties (and by implication activities, including intellectual) that could be argued to harm the country’s economy. This is a bizarre law with no analogue anywhere else. It is intended to prevent any type of lobbying in order to scupper the country’s accession to the advanced status, which could still be granted by the end of 2010. This law is disastrous for Tunisia and for the EU. There is no need for such a policy when Tunisia boasts of wide support (by many EU member states and statesmen). Bin Ali was judicious in signing the Association Agreement with the EU in 1995. To push this process to its most logical conclusion and earn an upgrade he must give the EU in no equivocal terms commitment to standards of good government, human rights, free speech, and non-hereditary practices. Failure to do so would suggest EU indifference to or complicity with Arab misrule. Trouble in Paradise! May be at one level Bin Ali’s Tunisia commands respect and emulation. A ‘model’, as regime prefers to call it. In politics, such a ‘model’ is far from exemplary. Riots in the phosphates basin of the centre and the south point to trouble in paradise! The homogenous and EU-linked Arab state with so much democratic potential has poor press, weak political parties, and a brutal security apparatus. There is more civic capital in impoverished Mauritania than in Tunisia with its high literacy and industrious society. No Tunisians are arguing for democratic ‘compulsion’ from without. Given the sad state of opposition and overall civic capital, mounting a challenge against the last ‘Bey’ or his heirs may prove premature for another decade. But if Bin Ali wishes to insist on clinging to power till ‘death do us part’, then he must stop to insult the intelligence of his people. Where to start? He ought to negotiate with Tunisians, whose political culture shuns violence, the terms of his tenure in office or its extension through frank debate. These terms must renounce gags on civil society, the lifting of repressive measures against legal and free political organization, fair competition, desisting from further constitutional ‘gerrymandering’, and renouncing repulsive nepotistic and hereditary practices. The EU and the US have sympathy for and comprehension of the Tunisian civil society’s problem. The Tunisian people through innate good sense made him their ‘Bey’. Now they deserve something in return: respect and freedom from the spectre of hereditary rule that haunts most Arab republics. Thinking Ahead… Bin Ali and his government must realize that people live not by bread alone. They also live as social contractors with aspirations for free speech, organized political activity, civic and social capital, and political dynamism. Ruling as a ‘Bey’ in modern-day Tunisia betrays the very republican pretensions of the regime in Tunisia. For now, no one wants to replace Bin Ali. No one in the opposition wishes to do so, much less has the capacity to do so. But no one also in Tunisia, bar the one thousand signatories of the petition produced by a naïve ‘new kid on the bloc’ – Mr Matri – want Bin Ali to superimpose on them his in-laws. That would be a recipe for disaster in a country so far distinguished by a good record of stability. Bin Ali must rethink if what matters is not the dynasty his in-laws are building but Tunisia’s 9,990,000 Tunisians who did not sign the petition for life presidential tenure and possibly hereditary rule. Dr Larbi Sadiki is a Senior Lecturer in Middle East Politics at the University of Exeter, and author of Arab Democratisation: Elections without Democracy (Oxford University Press, 2009) and The Search for Arab Democracy: Discourses and Counter-Discourses (Columbia University Press, 2004), forthcoming Hamas and the Political Process (2011). He has also published with Brieg Powell, EU-Tunisia Relations: Democratization via Association (Routledge 2009). The views expressed in this article are the author’s own and do not necessarily reflect Al Jazeera’s editorial policy.
 
(Source: Aljazeera.net le 23 septembre 2010)

Un projet de loi sur la citoyenneté en Tunisie abolit le droit de veto paternel


 Les Tunisiens sont divisés sur un amendement à la législation sur la nationalité, qui accorde des droits égaux aux deux parents dans la transmission de leur nationalité   Un projet de loi sur la nationalité en Tunisie permettra aux mères mariées à des étrangers de transmettre leur nationalité à leurs enfants sans l’accord du père. La Libye, l’Algérie et le Maroc disposent déjà de mesures similaires. De nombreux Tunisiens considèrent cette loi comme un petit apport aux nouvelles conquêtes des femmes, qui permettra de renforcer le partenariat et l’égalité entre les sexes. Ce projet de loi doit être déposé sur le bureau du parlement lors de sa session d’octobre. Le conseil des ministres du 8 septembre a déjà ratifié cette mesure. Ce projet de loi vient compléter la réforme du Code de la nationalité. En 1993, le parlement tunisien avait accordé aux enfants âgés de moins de 19 ans, nés de mère tunisienne et de père étranger, le droit à la nationalité tunisienne avec l’accord conjoint des deux parents. En 2002, la loi tenait l’accord de la mère comme l’unique condition en cas de décès, de disparition ou d’incapacité légale du père. Le communiqué publié par le gouvernement souligne que la décision d’introduire ce nouvel amendement vise à metttre un terme à toutes les formes de discrimination légale contre les femmes, et à se conformer aux dispositions de la Commission des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes (CEDAW). Cette nouvelle législation accorde la nationalité tunisienne à chaque enfant né d’un père tunisien ou d’une mère tunisienne, quel que soit son lieu de naissance, qu’il soit à l’intérieur ou en-dehors de la Tunisie. Cette loi accorde également la nationalité aux enfants nés d’une mère tunisienne et d’un père anonyme, d’un père de nationalité inconnue ou d’un père sans nationalité. Cette nouvelle réglementation entrera en vigueur immédiatement. « Ce nouvel amendement est une excellente chose, parce que la majorité des femmes mariées à des étrangers doivent souvent revenir en Tunisie pour échapper à la violence de leur maris, mais pour se retrouver face à un problème majeur », a expliqué Safia Sahbi, de l’Association des femmes démocratiques, à Magharebia. Elle a ajouté que deux ans avant la conférence de Pékin en 2005, des groupes de femmes avaient présenté au gouvernement tunisien une liste de toutes les lois discriminatoires envers les femmes. « Nombre de nos demandes ont été satisfaites », précise-t-elle. « Mais notre appel à l’octroi de la nationalité aux enfants nés d’une mère tunisienne et d’un père étranger n’a trouvé sa réponse qu’après 17 ans d’attente. » Ce nouvel amendement n’est pas allé sans susciter un débat. Nabiha ben Hmida s’est félicitée de l’adoption de ce nouvel amendement « qui mettra un terme aux souffrances de nombreuses femmes. Pendant des années, j’ai attendu que ma fille, née d’un père égyptien, puisse obtenir la nationalité tunisienne après le décès de son père, qui travaillait en Libye. » Tarek Bettayeb, père de deux enfants, note de manière sarcastique : « Les femmes tunisiennes ne sont-elles pas heureuses de toutes les avancées qu’elles ont obtenues et qui ont conduit à leur perte ? Leur méconnaissance de leurs droits à conduit la Tunisie à faire partie des pays qui connaissent les nombres de femmes divorcées et non mariées les plus élevés. » Tarek estime que les droits qui ont été consentis aux femmes ont conduit les hommes à « hésiter à se marier, par peur des conséquences de ces droits ». « Je pense que si les autorités tunisiennes souhaitent vraiment amender les lois discriminatoires envers les femmes, elles doivent adopter une mesure audacieuse et abolir les lois sur l’héritage qui frappent encore les femmes financièrement », a commenté Souad Kefi, une militante féministe. « La liberté des femmes tunisiennes ne peut être séparée de leur liberté financière. » Raoudha Seibi, députée au parlement du parti social-libéral, voit ce nouvel amendement comme « une nouvelle étape sur la route de la modernité, où les droits des femmes constituent l’un des principaux piliers ». Magharebia a appris que la Tunisie remettra un fichier à la commission de suivi de la CEDAW à Genève, de manière à estimer les progrès accomplis par la législation tunisienne en matière d’égalité entre les genres.

 
(Source: Magharebia.com le 22 septembre 2010) Lien: http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2010/09/22/feature-02

 

Tunisie/USA : Signature d’un accord sur l’énergie nucléaire


23/09/2010 Des responsables américains ont annoncé qu’un accord sur les garanties nucléaires et d’autres questions liées  à la  non-prolifération nucléaire a été signé par les États-Unis et la Tunisie. L’Administration de la sécurité nucléaire nationale des Etats-Unis(NNSA) a indiqué que  le mémorandum de coopération a été signé avec le ministère tunisien de l’Enseignement supérieur, plus précisément  entre l’administrateur de la  NNSA  Thomas D’Agostino et  Adel Trabelsi, directeur général du  Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires, lors d’une cérémonie organisée au siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique à Vienne. « L’accord signé aujourd’hui marque une étape importante dans notre coopération avec la Tunisie et témoigne des  progrès de notre intérêt commun dans la non-prolifération et les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire », a déclaré D’Agostino. L’accord couvre notamment  les domaines du développement des ressources humaines, les garanties et la sécurité nucléaires, la radioprotection, l’environnement, la sécurité et les questions relatives à la  santé,  et la gestion  des déchets radioactifs,  selon la  NNSA. «Cette entente reflète l’engagement de nos deux pays à soutenir l’expansion sûre et sécurisée  de l’énergie nucléaire civile », a déclaré D’Agostino.
(Source: African Manager le 23 septembre 2010) Lien: http://www.africanmanager.com/articles/129519.html


Tunisie : L‘employabilité des diplômés passe aussi par les langues !


Le programme national de formation certifiante dans les langues qui a démarré le 15 juin dernier se poursuit dans les établissements universitaires et les centres de formation professionnelle. L’importance du programme est bien évidente : parachever ce type de formation, quasiment gratuite, au profit de 15.000 diplômés de l’enseignement supérieur, toutes langues et toutes régions confondues. La réussite de ce programme est un défi majeur pour les parties intervenantes, les premières à être contactées par les jeunes pour la recherche de l’emploi. C’est dans cette optique que la promotion du programme vis-à-vis les jeunes diplômés demandeurs d’emplois et les entreprises  désirant recruter des cadres qualifiés constitue un des points  de la première rencontre organisée, mardi,  par le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi à la  Cité des Sciences. L’accent a été mis sur l’importance du programme et le  volontarisme stratégique de l’Etat pour investir dans les ressources humaines en tant que richesse pour concrétiser un développement durable. En effet, les changements de plus en plus importants et rapides vécus actuellement par les entreprises, le souci d’accroître leur valeur ajoutée et d’améliorer la qualité de leurs prestations conduisent à adapter simultanément les structures et le potentiel humain à ces nouvelles exigences en vue d’assurer une croissance soutenue et un développement durable. Une démarche stratégique de la part du ministère de la tutelle qui a affirmé que la compétitivité des entreprises passe par un surcroît d’efforts en matière d’encadrement. D’où l’utilité de susciter la curiosité des jeunes pour adhérer à  ce genre de  programme, tout en rappelant les encouragements accordés par l’Etat aux nouveaux diplômés ayant des conditions sociales et économique difficiles. Chaque demandeur d’emploi désirant participer à l’une de ces sessions doit s’inscrire auprès du bureau de l’emploi et du travail indépendant le plus proche de son lieu de résidence et payer 100 dinars de contribution à cette formation. Les demandeurs d’emploi issus de familles à revenus modestes sont toutefois exemptés de ces frais de participation, somme toute modiques. Pour l’heure, les formations ont démarré dans les trois langues : anglaise, italienne et française. Ce sont l’AMIDEAST, le centre culturel français et le centre culturel italien qui délivreront ces certifications, respectivement en anglais, en français et en italien, suite à des tests d’évaluation conçus et pilotés par ces partenaires impliqués dans le programme de formation certifiante dans les langues étrangères. A signaler que depuis la date de son démarrage, près de 6 mille diplômés de l’enseignement supérieur sont inscrits dans le cadre dudit programme national qui pourrait d’ailleurs s’ouvrir à d’autres langues étrangères telles que l’espagnol, le japonais ou l’allemand, en fonction de la demande de la population ciblée.  » L’objectif ultime est d’améliorer l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur en leur offrant des opportunités d’emploi au niveau national ou international. La demande est réelle du côté des entreprises, en particulier les centres d’appel « , explique à ce sujet  Imed Turki, Directeur général de la prospective, de la planification et de la programmation au ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi D’une manière générale, la mise en place de ce programme est une initiative assez significative afin d’améliorer l’employabilité des jeunes en leur offrant de meilleures opportunités d’emploi. Toute- fois, les efforts devraient porter encore davantage sur la dynamisation du partenariat avec les professionnels et les entreprises pour assurer les meilleures chances pour l’obtention d’une certification en langue reconnue aux échelles nationale et internationale et l’intégration rapide au marché de l’emploi. Ce qui n’est une mince affaire dans un pays où le taux de chômage, estimé à 14%, touche essentiellement les jeunes et pour moitié les diplômés de l’enseignement supérieur.

(Source: African Manager le 21 septembre 2010) Lien: http://www.africanmanager.com/detail_article.php?art_id=129498

 

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