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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2679 du 23.09.2007
Grève de la faim de 24h pour la liberté de réunion en Tunisie ATF-Paris: SOLIDARITE AVEC LES DIRIGEANTS ET LES MILITANTS DU PDP AFP:L’ONU désigne les premiers pays (La Tunisie sera 3éme) où sera vérifié le respect des droits de l’Homme AFP: Tunisie: les 2 capitaines pêcheurs poursuivis en Italie rapatriés dimanche AFP: Italie: assignation à résidence levée pour les 2 capitaines tunisiens AP: Tunisie: Deux dirigeants d’un parti d’opposition entament une grève de la faim L’AUDACE: CORRUPTION L’AUDACE: SAIDA SASSI: Mort d’une manipulatrice Bakcich.info: Leïla, première drame / 1 SOS-Tunesien: PRESSEERKLÄRUNG Ahmed Seghaier : La crise tunisienne est une crise qui perdure ; comment et pourquoi ? Et à qui p rofit-elle ? UN: Déclaration sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance etde discrimination fondées sur la religion ou la conviction… Algeria Watch : Al-Qaida au Maghreb « , ou la très étrange histoire du GSPC algérien AFP:Alliot-Marie: la menace terroriste existe en France comme dans tous les pays AFP:Turquie:: vote sur la nouvelle Constitution probablement début 2008 (député)
AFP:Le patronat turc met en garde le gouvernement sur un projet de Constitution
DEFENDONS LE DERNIER CARRÉ DES LIBERTÉS EN TUNISIE
Grève de la faim de 24h pour la liberté de réunion en Tunisie Le 23 septembre 2007
La secrétaire générale du Parti démocrate progressiste, Mme Maya Jribi et le directeur du journal « Al Mawkif » et fondateur du parti, Maître Ahmed Néjib Chebbi ont entamé le jeudi 20 septembre à Tunis une grève de la faim illimitée. Ils protestent ainsi contre la décision politique sous couvert juridique du régime tunisien de priver le parti de son siège central à Tunis.
Au moment où ces locaux sont menacés de fermeture, d’autres ont déjà subi ce sort les uns après les autres. Cette campagne du régime a également touché d’autres espaces libres à l’instar des locaux de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) dont les activités ont été paralysées; et les sièges condamnés à l’exception de celui de Tunis où les accès sont filtrés par la police et limités aux seuls membres du Comité directeur.
Le régime n’a cessé ces dernières années de resserrer l’étau sur toutes les composantes de l’opposition et de la société civile indépendante. Il ne reste d’ouvert que les 80 m2 que le Parti démocrate progressiste (PDP) veut maintenir comme espace de liberté et de réunion à tous. Depuis plus de treize ans, ce local loué au nom de l’hebdomadaire « El Mawkif », organe du parti, est également le siège central du PDP.
Nous, militants tunisiens à l’étranger, citoyens et résidants en France, en Angleterre, en Suisse, en Allemagne, en Suède et au Canada déclarons avoir entamé, le dimanche 23 septembre 2007, une grève de la faim de 24 heures en solidarité avec Mme Maya Jribi et Me Ahmed Néjib Chebbi.
Nous exprimons ainsi notre totale solidarité avec le Parti démocrate progressiste et considérons que cet épisode est la suite d’une série de répression continuelle que subissent les partis de l’opposition défendant leur indépendance et désirant pratiquer leurs droits du libre exercice politique que leur procure la loi.
Nous exigeons la garantie, à tous les partis et organisations de la société civile, des conditions de l’exercice politique dans l’espace public.
Les participants à la grève de la faim
France
Fatma Ksila, secrétaire générale du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie
Kamel Jendoubi, président, Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme
Khemais Ksila, secrétaire général de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)
Tahar Ben Hassine, directeur de la chaîne de télévision El Hiwar
Moncef Guedour, chef d’entreprise
Mohamed Lakhdar, Lala, militant d’ancienne date
Dr. Moncef Marzouki, président du CPR (qui souligne sa solidarité avec toute lutte contre le despotisme, malgré ses réserves concernant les grèves de la faim)
Adel Thabet, porte-parole en France du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT),
Ameur Larayedh, chef du bureau politique Nahdha, Paris
Mouhieddine Cherbib, président, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR)
Tarek Ben Hiba, militant associatif de l’immigration, des droits de l’Homme et syndicaliste
Abdelwahab El-hani, journaliste tunisien en exil
Sofiane Makhlouf, psychologue
Adel Hamzaoui, solidarité tunisienne – Paris
Hédi Jilani, libraire
Omeyya Seddik, chercheur en science politique et militant associatif
Hichem Abdessamad, intellectuel tunisien
Béchir Dhahri, militant associatif
Habib Ouarda, libraire
Mohamed Ben Saïd, juriste
Kamel Chaabouni,
Ali Aloui,
Iyed Dahmani, porte-parole du Bureau PDP à l’étranger en France
Suède
Adel Ayadi, porte-parole du Bureau PDP en Suède
Moncef Bouhajeb, ingénieur en informatique
Allemagne
Morsel Alkesebi, rédacteur en chef www.tunisalwasat.com
Suisse
Safwa Aïssa, présidente Vérité-Action
Mohamed Ben Hinda, président Association de tunisien en suisse
Larbi Guesmi, président Zeitouna en Suisse.
Bouzid Mohamed, citoyen tunisien à Genève
Anouar Gharbi,
Tahar Guilai, Membre association Zeitouna en Suisse
El Kout Ismail, membre du bureau juridique et d’information de l’association Ez-Zeitouna en Suisse
Angleterre
Cheikh Rached Ghannouchi, président du mouvement Nahdha
Canada
Sonia Daly, chargée de projets
Marie Papazoglou, étudiante
Dalel Brik, étudiante
Stéphanie Boutin, enseignante
Jean-Sébastien Lavallée, enseignant
Ezzedine Derbali, commerçant
Sofiane Chtioui, informaticien
Jlassi Abdelaziz,
Mohamed Zrig, Association des droits de la personne au Maghreb
Taïeb Boubaker, Association des droits de la personne au Maghreb
Dr Bachar el-Solh, médecin- président, Forum musulman du Canada
Mohamed Kamel Chérif, Forum musulman du Canada
Ehab Lotayef, professeur à l’Université Mc Gill, président de Parole-arabe
Ghassen Ben Khélifa, secrétaire général du Bureau PDP à l’étranger au Canada
Haroun Bouazzi, responsable des relations avec les partis et organisations au Canada
Mounir Dhif, responsable financier du Bureau PDP à l’étranger au Canada
Fraj Brik, responsable des forums du site du PDP «PDPinfo.org» au Canada
Mohammed Ali Saïdane, responsable du site du PDP «PDPinfo.org» au Canada
Jamel Jani, porte-parole du Bureau de PDP à l’étranger au Canada
LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME ARRÊTE UN PLAN DE TRAVAIL POUR L’EXAMEN DE LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME DE TOUS LES PAYS
Le Conseil des droits de l’homme a procédé cet après-midi au tirage au sort de l’ordre dans lequel les États seront soumis à la nouvelle procédure d’examen périodique universel ces quatre prochaines années. Après un tirage au sort par voie électronique, le Conseil des droits de l’homme a déterminé le programme de travail quadri-annuel du nouvel examen périodique universel. À l’issue de ce processus, les seize États suivants seront examinés lors de la première session de 2008 de l’examen périodique universel, dans l’ordre indiqué: Bahreïn, Équateur, Tunisie, Maroc, Indonésie, Finlande, Royaume-Uni, Inde, Brésil, Philippines, Algérie, Pologne, Pays-Bas, Afrique du Sud, République tchèque et Argentine. Le Groupe de travail chargé de l’examen se réunira dans le cadre de trois sessions annuelles. Le programme de travail complet 2008-2011 pourra être consulté sur le site internet du Conseil à l’adresse suivante: http://www.ohchr.org/french/bodies/hrcouncil/index.htm (Source: site de l’ONU à Genève, le 21 septembre 2007)
L’ONU désigne les premiers pays (La Tunisie sera 3éme) où sera vérifié le respect des droits de l’Homme
AFP, le 21 septembre 2007 à 19h50
GENEVE, 21 sept 2007 (AFP) – Bahrein, l’Equateur et la Tunisie sont les premiers pays désignés, selon une nouvelle procédure mise sur pied vendredi, pour être soumis à un processus de vérification du respect des droits de l’Homme établi par les Nations unies. Ces trois pays sont les premiers, sur une liste de 16 pays rendue publique vendredi par l’ONU, à faire l’objet de cette vérification au cours d’une session du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme prévue en février 2008. La sélection en vue de cette « Vérification universelle périodique » est le résultat d’un tirage au sort fait vendredi et fait partie d’un calendrier prévoyant une vérification systématique de la situation dans les 192 pays membres avant la fin de 2011. Le Haut commissaire des Nations unies pour les droits de l’Homme Louise Arbour a demandé la semaine dernière aux 47 pays du conseil d’accélérer le processus, en soulignant qu’il y allait de la crédibilité de l’ONU en matière de droits de l’Homme. « Nous sommes tout à fait conscients que la crédibilité du système des Nations unies pour la protection des droits de l’Homme dépend d’une application satisfaisante de ce processus de vérification » a-t-elle précisé. Trois groupes de 16 pays chacun doivent être soumis chaque année à ce processus de vérification. Les autres pays qui seront soumis à vérification au cours de la session de deux semaines du Conseil qui se tiendra en février sont le Maroc, l’Indonésie, la Finlande, le Royaume Uni, l’Inde, le Brésil, les Philippines, l’Algérie, la Pologne, les Pays-Bas, l’Afrique du Sud, la République tchèque et l’Argentine. Le Conseil a adopté en juin dernier le principe de vérification périodique. Il prévoit que chaque pays y soit soumis une fois tous les quatre ans. Ce sera la première fois dans l’histoire des Nations unies que tous les pays membres, sans exception, seront soumis à un tel processus. Le Conseil actuel a été mis en place l’an dernier en remplacement de la Commission des droits de l’Homme, qui s’était, de l’avis général, discréditée. AFP
ATF-Paris
SOLIDARITE AVEC LES DIRIGEANTS ET LES MILITANTS DU PDP
Paris le 21/09/2007
L’ATF-Paris exprime sa solidarité avec Maya Jribi,secrétaire générale du Parti Démocratique Progressiste et Ahmed Néjib Chebbi directeur de l’hebdomadaire – Al Mawquif – qui ont entamé ce jeudi 20 septembre 2007 une grève de la faim illimitée pour protester contre la procédure engagée par le pouvoir tunisien contre le PDF pour l’expulser de son siège central à Tunis et de ses différents locaux régionaux. Ce simulacre de procédure judiciaire à caractère immobilier qui s’est traduit par deux sommations d’évacuation du siège et la convocation des dirigeants du PDP pour se présenter le 24 septembre 2007 devant le tribunal , vient après la fermeture des locaux de la LTDH. Il confirme la volonté du pouvoir tunisien d’en finir et de supprimer ce qui subsiste encore des espaces de liberté, animés de façon autonome face à la toute puissance du pouvoir et de son parti dominant et qui servaient de rares lieus de réunions et de liberté d’action pour l’opposition et les forces démocratiques et progressistes tunisiennes. L’ATF-Paris considère que cette politique de harcèlement contre l’opposition et d’atteinte aux libertés fondamentales ,conduite sous couvert de prétextes fallacieux, ne peut mener qu’à une impasse. Nous exprimons au PDP,à ses dirigeants et militants notre soutien et notre solidarité et nous appelons à défendre les droits politiques et les libertés en Tunisie. ATF-Paris 20 septembre 2007
Tunisie: les 2 capitaines pêcheurs poursuivis en Italie rapatriés dimanche
AFP, dimanche 23 septembre 2007 TUNIS – Les deux capitaines de pêche tunisiens, libérés par l’Italie où ils sont accusés, avec cinq autres pêcheurs, d’être des passeurs d’immigrés clandestins, ont été rapatriés dimanche après 44 jours de détention, a constaté un journaliste de l’AFP. Abdekarim Bayouth et Abdelbasset Zanzouri ont laissé éclater leur joie d’être « de nouveau libres parmi les nôtres », ont-ils déclaré, entourés de nombreux amis et membres de leurs familles, à leur arrivée dimanche après-midi en provenance de Rome. Les deux hommes, rapatriés à bord d’un vol Tunisair, ont été accueillis avec les honneurs à l’aéroport de Tunis-Carthage, en présence de dirigeants politiques locaux. Les deux capitaines étaient assignés à résidence par un tribunal d’Agrigente qui les poursuit depuis le 22 août, ainsi que cinq autres marins tunisiens. Ces derniers ont été libérés le 10 septembre et rapatriés. Les capitaines ont vu leur assignation à résidence levée samedi par une décision rendue par le juge des libertés de Palerme (Sicile) devant lequel la défense des pêcheurs avait fait appel de l’assignation à résidence. Originaires de Monastir (160 km au sud-est de Tunis), les sept hommes naviguant sur deux navires affirment avoir secouru le 8 août 44 personnes entassées sur un bateau pneumatique « Zodiac » qui menaçait de couler. Après les avoir conduits à Lampedusa, ils avaient été arrêtés et accusés d’être des passeurs et leurs chalutiers arraisonnés. La prochaine audience de leur procès est fixée au 24 septembre. « J’ai passée 44 jours en détention pour 44 vies sauvées! », a lancé amer le capitaine Bayoudh, loin de regretter « un acte de courage ». Le gouvernement tunisien avait exprimé sa satisfaction après la libération des cinq pêcheurs et souhaité la mise en liberté des deux capitaines. Plusieurs associations mobilisées ont exprimé du soulagement et demandé un « dédommagement convenable » pour les marins. En Europe, en Italie notamment, les pêcheurs poursuivis ont reçu l’appui d’ONG et de personnalités politiques, une délégation d’eurodéputés s’étant rendue à Agrigente pour leur apporter son soutien.
Italie: assignation à résidence levée pour les 2 capitaines tunisiens
AFP, le 22 septembre 2007 à 19h27
ROME, 22 sept 2007 (AFP) – L’assignation à résidence qui rappait deux capitaines de pêche tunisiens, accusés par la justice talienne avec cinq autres pêcheurs d’être des passeurs d’immigrés clandestins, a été levée samedi, a indiqué à l’AFP le responsabled’une ONG tunisienne, Omeyya Seddik. La décision a été rendue par le juge des libertés de Palerme(Sicile) devant lequel la défense des pêcheurs avait fait appel dela décision du tribunal d’Agrigente de les assigner à résidence, a précisé M. Seddik, président de la « Fédération des Tunisiens pourune Citoyenneté des deux rives ». Les cinq autres pêcheurs avaient été remis en liberté le 10 septembre. Les deux capitaines « devraient probablement regagner la Tunisie dimanche », selon M. Seddik. Originaires de Monastir (est de la Tunisie), les sept hommesnaviguant sur deux navires affirment avoir porté secours le 8 août à 44 personnes entassées sur un bateau pneumatique « Zodiac » qui menaçait de couler. Après les avoir conduits à Lampedusa, ils avaient été arrêtés et accusés d’être des passeurs, ce qu’ils nient formellement. Ils sont jugés depuis le 22 août par le tribunal d’Agrigente. La prochaine audience est fixée au 24 septembre. AFP
Tunisie: deux dirigeants d’un parti d’opposition entament une grève de la faim
Associated Press, le 20 septembre 2007 à 18h18
TUNIS (AP) — La secrétaire générale du parti démocratique progressiste (PDP), Maya Jribi, et son prédécesseur, Me Néjib Chebbi, directeur de l’hebdomadaire « Al Mawkef », organe de cette formation de l’opposition légale en Tunisie, ont annoncé jeudi avoir entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre la menace imminente de les déloger des locaux que leur parti occupe depuis 13 ans à Tunis. Une procédure judiciaire a été engagée en urgence par le propriétaire du bâtiment sous prétexte que le bail était destiné uniquement aux activités du journal et non pas du parti. Une décision d’expulsion des lieux devrait intervenir lundi prochain, selon le PDP. Lors d’une conférence de presse, Maya Jribi a dénoncé ce qu’elle considère comme une « volonté délibérée du gouvernement de venir à bout du dernier carré de liberté d’expression et de réunion, après la paralysie des activités de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) ». Outre le siège central du PDP, plusieurs fédérations régionales sont en butte à des mesures similaires, selon elle. Un document distribué à la presse qualifie ce développement de « menace grave contre ce qui reste de la liberté d’action politique et témoigne de la dégradation et de la régression de la vie politique dans notre pays contrairement aux promesses (faites depuis 20 ans par le pouvoir) de mettre la Tunisie sur la voie du pluralisme et de la démocratie ». Les autorités rejettent ces accusations, les qualifiant d' »allégations sans fondement ». Dans un communiqué transmis à l’Associated Press, elles s’élèvent contre « les tentatives des responsables du PDP d’exploiter un contentieux civil immobilier entre propriétaire et locataire à des fins politiques ». Il s’agit là de « pratiques irresponsables et injustifiées », selon la même source gouvernementale qui assure que « les neuf partis politiques (légaux) que compte le pays évoluent et expriment leurs points de vue en toute liberté ». « Malgré la précarité de mon état de santé après avoir subi une opération à coeur ouvert et de celui de ma camarade qui ne pèse pas plus que 45kg, nous poursuivrons la grève n’importe où jusqu’à ce que ces mesures oppressives soient levées », a martelé Me Chebbi. Cet avocat de 64 ans avait pris part à une grève de la faim observée pendant plus d’un mois par huit personnalités de l’opposition et de la société civile, à la veille du sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) tenu à Tunis en novembre 2005. Ils revendiquaient le respect des droits et des libertés. Associated Press
ATF-Paris
SOLIDARITE AVEC LES DIRIGEANTS ET LES MILITANTS DU PDP
Paris le 21/09/2007
L’ATF-Paris exprime sa solidarité avec Maya Jribi,secrétaire générale du Parti Démocratique Progressiste et Ahmed Néjib Chebbi directeur de l’hebdomadaire – Al Mawquif – qui ont entamé ce jeudi 20 septembre 2007 une grève de la faim illimitée pour protester contre la procédure engagée par le pouvoir tunisien contre le PDF pour l’expulser de son siège central à Tunis et de ses différents locaux régionaux. Ce simulacre de procédure judiciaire à caractère immobilier qui s’est traduit par deux sommations d’évacuation du siège et la convocation des dirigeants du PDP pour se présenter le 24 septembre 2007 devant le tribunal , vient après la fermeture des locaux de la LTDH. Il confirme la volonté du pouvoir tunisien d’en finir et de supprimer ce qui subsiste encore des espaces de liberté, animés de façon autonome face à la toute puissance du pouvoir et de son parti dominant et qui servaient de rares lieus de réunions et de liberté d’action pour l’opposition et les forces démocratiques et progressistes tunisiennes. L’ATF-Paris considère que cette politique de harcèlement contre l’opposition et d’atteinte aux libertés fondamentales ,conduite sous couvert de prétextes fallacieux, ne peut mener qu’à une impasse. Nous exprimons au PDP,à ses dirigeants et militants notre soutien et notre solidarité et nous appelons à défendre les droits politiques et les libertés en Tunisie. ATF-Paris 20 septembre 2007
CORRUPTION
Monastir enrage contre Ben Ali
C’est inimaginable, et pourtant il se passe de drôles de choses dans la Tunisie du 21ème siècle sous la férule de Ben Ali. Récemment, le couple présidentiel a décidé de circoncire le petit bambino, Mohamed Zine El Abidine. Jusque là rien d’anormal. L’opération a eu lieu dans la capitale. Mais notre Généralissime- Président se rappela qu’il fut lui-même circoncis à Monastir et ses parents fêtèrent l’événement chez un marabout, Sidi Bou Ali. Qu’à cela ne tienne, on décida de fêter la circoncision du petit chez le même Sidi Bou Ali, probablement pour que l’héritier soit sur les traces de son géniteur. Tout cela aurait été une simple affaire privée, si ce n’est que tous les bouchers du gouvernorat, à Lamta, Bekalta, Moknine Ksar Hellal, Monastir etc. furent sommés d’offrir des agneaux entiers, des têtes de veau et de vaches pour la fiesta royale. De quoi enrager toute la population… Tawfik Mathlouthi et “Jeune à fric” Dans son édition du 3 septembre, l’hebdomadaire “Jeune Afrique” a annoncé le retour d’exil de Tawfik Mathlouthi, promoteur et fondateur de Mecca Cola, en signalant qu’il a trouvé un arrangement avec les Autorités tunisiennes après dix années d’expatriation. Le même hebdomadaire précise que ce retour arrangerait ses affaires par la vente de son produit sur le marché tunisien. Interrogé par “L’Audace”, Tawfik Mathlouthi a catégoriquement démenti une quelconque négociation ni une quelconque implantation de Mecca Cola en Tunisie. “Je vais rentrer en Tunisie au mois de novembre et enprendre le risque avec mon passeport français. Il s’agit d’une visite strictement familiale. J’ai demandé à ce qu’on rende mon passeport tunisien. Il y a eu des promesses, mais je n’ai rien reçu à ce jour. De plus, je n’ai nullement l’intention d’abandonner mes idées. Je crois aux valeurs de démocratie, et je déplore que notre pays ne les pratique pas ni ne les tolère. Je ne sais qui a raconté pareille ineptie à l’hebdomadaire “Jeune Afrique” et dans quel but. Car il n’y aucune tractation d’ordre commercial”. Dont acte. La villa de Souha Arafat, confisquée Par décision de justice, et de manière expéditive, la villa de la veuve de Yasser Arafat, située à Gammarth, lui a été confisquée. Rappelons que cette villa était auparavant occupée par le dirigeant palestinien Hakam Belaaoui. Ben Ali l’a “généreusement” offerte à Souha Arafat, avant de la reprendre. “Majnoun Leïla” (Fou de Leïla C’est la première fois que l’Etat accorde une subvention à un projet privé. En effet, par decret présidentiel, l’Etat alloue une subvention de près de 2 millions de dinars (1,3 million d’euros) à l’école internationale de Carthage, propriété désormais de la seule Leïla Ben Ali, après le départ forcé de son associée Souha Arafat. Cette subvention représente 25% du montant de l’investissement. Des décisions comme celles-ci rappellent la pièce de théatre légendaire de “Majnoun Leïla” . Sauf qu’en l’occurrence,cette tragédie n’a rien de légendaire. C’est une pièce tragi-comique qui se joue au Palais de nos jours… (Source : « L’AUDACE » ( Mensuel tunisien publié à Paris), N°151 – Septembre 2007)
SAIDA SASSI Mort d’une manipulatrice
Disons d’emblée que chez nous, Arabes, la mort est l’occasion d’encenser le défunt. C’est une culture respectable mais critiquable… La mort de Saïda Sassi a été annoncée par voie de l’AFP, et par la signature d’un obscur neveu, Lyes Chedli, alors que la presse officielle et aux ordres à Tunis n’a même pas évoqué l’événement. Dans ce communiqué publié par l’AFP, on y apprend, nous Tunisiens, que “Une figure emblématique de la Tunisie disparaissait à 86 ans, qu’elle fut fondatrice de l’Union des femmes tunisiennes et qu’elle a oeuvré pour diverses causes”. Le respect que j’ai pour l’AFP et pour ses lecteurs; le respect que j’ai pour les lecteurs de “L’Audace”; le respect pour l’histoire et les générations m’imposent de révéler certaines vérités amères car la mort n’absout pas des méfaits. Saida Sassi est la nièce du premier président de la République tunisienne, Habib Bourguiba. Soit. Elle n’a jamais créé quoi que ce soit, mais a seulement participé à des manifestations de femmes. En 1934, c’était une femme moderne, Bchira Ben M’Rad, (décédée aujourd’hui) qui créa le premier mouvement arabe et musulman tunisien. Pour ceux qui ne le savent pas, c’était la soeur aînée de Moncef Ben M’Rad. En 1956, l’Union nationale des femmes tunisiennes est née sous l’impulsion de Bourguiba. Sa première présidente était l’honnête professeur Aïcha Bellagha, secondée par la jeune Fathia Mzali, épouse de l’ancien Premier ministre. Vint par la suite Mme Radhia Haddad etc. Il ne s’agit pas ici de faire l’itinéraire de l’UNFT, mais de rappeler aux opinions publiques nationales et internationales que la mort de Saida Sassi est un non-événement. Et, que pire que cela, elle devrait à titre posthume être traduite devant la justice de l’Histoire. Mme feu Saida Sassi était la première manipuleuse manipulée du Palais. Au renversement de Bourguiba, et à l’installation de Ben Ali, sa mission était accomplie. Elle ne fut jamais inquiétée par la suite par le pouvoir en place. Et pour cause, elle a été l’exécutante scrupuleuse d’un plan diabolique pour instituer la dictature. L’obscur neveu de sa tante a-t-il oublié que celle-ci recevait de Mohamed Chokri (exécuteur de basses besognes) 50.000 francs à chacun de ses déplacements dans une capitale européenne. Et notamment Paris! C’est lui-même, aujourd’hui qu’il est écarté, qui le raconte avec beaucoup de ressentiments. A t-il oublié qu’elle a tout fait pour évincer le gouvernement d’ouverture de Mzali? A-t-il mentionné que sa “tante” a réussi à faire divorcer Bourguiba de sa femme Wassila Ben Ammar? Nous étions alors en 1986; la boucle était bouclée. Et l’histoire nous prouve que la dictature est installée depuis 20 ans déjà. Evoquer à mes yeux Saida Sassi pour mon pays, c’est me souvenir des pages noires où une nièce faisait venir des jeunes femmes à son oncle, à l’hiver de sa vie. D’ailleurs, trois jours à peine avant le coup d’Etat, Saida Sassi a été corrigée par Bourguiba lui-même qui l’a violenté avec sa canne. Ce qui l’obligea à se réfugier au Belvédère, chez Khaled Kallala, qui était alors Chef de Cabinet du ministre de l’Intérieur. Ce que nous révélons ici, c’est à peine le peu qu’on sache. Et la décence nous interdit d’en dire plus pour le moment. (Source : « L’AUDACE » ( Mensuel tunisien publié à Paris), N°151 – Septembre 2007)
Leïla, première drame / 1
Tunisie/série | mercredi, 19 septembre 2007 | par Gari John Le 7 novembre prochain, le Président Ben Ali fêtera le 20e anniversaire de son accession au pouvoir. L’occasion pour nous de lui offrir un joli cadeau : une série d’articles à sa gloire et à celle de la « Première drame » de Tunisie, Leïla Trabelsi, coiffeuse de formation et pillarde des richesses tunisiennes de profession. Le 2 août dernier, le Journal officiel tunisien a publié l’arrêté privant de la nationalité tunisienne la veuve du président Arafat, Souha (cf. Souha, une Arafat pure Malte sur bakchich.info). Une bombe. Souha était une intime de Leïla, la courtisane devenue régente du pays. Sa famille, les Trabelsi, ont en effet mis le grappin sur la plupart des secteurs d’activités – de l’immobilier au tourisme en passant par les télécoms – en usant d’une méthode éprouvée. Intimidations et commissions. À la mort de son mari, Souha a été accueillie à bras ouverts par les Trabelsi… et avec elle, les comptes en banque de l’OLP dont ce cachottier de Yasser Arafat gardait précieusement sur lui la liste mise à jour…Une plainte a bien été déposée à Paris mais, nichée dans son cocon tunisien, Souha n’a pas daigné se défendre. Leïla Ben Ali© KhalidLeïla lui vouait une telle amitié qu’elle a tout fait pour qu’elle se console de la mort d’Arafat en épousant son frère Belhassem, le chef du gang familial, prêt à divorcer de son épouse. Souha avait joué sa mijaurée, un mauvais point déjà. Plus grave, des histoires de gros sous ont mis de la friture sur la ligne et briser leur belle amitié. Au départ, tout allait pour le mieux : grâce à ses multiples relations dans le monde arabe, Souha a apporté quelques juteuses affaires. Une société égyptienne, Orascon, a ainsi acheté 20 % de Tunisia (téléphonie mobile), avec l’aide de leur copine Jihane Sadate, la veuve du raïs égyptien… Puis, via les relations de Souha à Dubaï, un groupe d’investisseurs du Golfe s’apprête à lâcher 12 milliards de dollars dans un projet de ville nouvelle, la « cité du siècle », qui sera située au sud du lac de Tunis… Mais Leïla, cette gourmande, a refusé de partager les commissions avec Souha. Laquelle, en représailles, est allée pleurér dans la djellabah du fidèle ami d’Arafat, le guide Kadhafi. D’où la colère de Ben Ali contre la « pauvre » veuve , contrainte à l’exil chez son frère, à Malte. Crime de lèse majesté, Souha a refusé de recevoir l’ambassadeur de Tunis à La Valette, Ali Ganzoui, dépêché par le président tunisien. Ben Ali, dit aussi Bac moins trois comme l’ont surnommé ses conctioyens, ne supporte qu’on touche à sa femme…et à son pognon La semaine prochaine, la série continue avec « L’appétit de Monsieur gendre » (Source : « Bakcich.info », le 19 septembre 2007) Lien :http://www.bakchich.info/article1618.html
SOS-Tunesien PRESSEERKLÄRUNG 22.09.2007
Dr. Ahmed Labiadh verbrachte 17 Jahre als politischer Gefangener in Haft (teilweise Isolationshaft) . Während dieser Zeit starb seine Frau. Was das für ihn und seine Kinder bedeutete, bedarf keiner Schilderung. Nach seiner Entlassung. wurde er und wurden seine Familie und Bekannten bei Kontakt mit ihm überwacht. Jetzt steht er in seiner Geburtstadt Zaghouane unter Hausarrest, er darf die Stadt nicht verlassen, nicht zu seinen Kindern fahren. Seine Kinder sind wieder allein. Wir beklagen schon lange die fehlende Rechtsstaatlichkeit in Tunesien. Herr Dr. Labiadh appelliert an die Öffentlichkeit und an alle Menschenrechtsorgan isationen, ihm und seinen Kindern zu helfen. Wir schließen uns diesem Appell ohne jede Einschränkung an. Eine solche Unmenschlichkeit ist durch nichts zu rechtfertigen. SOS-Tunesien Der Vorstand
La crise tunisienne est une crise qui perdure ; comment et pourquoi ? Et à qui p rofit-elle ?
Ça m’arrive tous les jours de penser et de réfléchir sur la crise tunisienne de nature très complexe. C’est une situation qui me décevoir à cause de son caractère ridiculement perpétuel. La compréhension de la crise tunisienne doit prendre en considération les différents ingrédients de nature hétérogène. La crise actuelle qui date depuis plus que 20 ans est une crise historique et structurelle qui ne se résume pas dans le politique. Dans les lignes qui suivent, je vais essayer de démonter certains aspects particuliers de la crise multidimensionnelle en Tunisie et de dévoiler avec une lecture sociologique les différents intérêts et enjeux qui font perdurer l’age de la présente crise. Je vais essayer également de dévoiler l’identité des différents acteurs et responsables qui tirent profit de la continuité de cette crise et qui empêchent a fortiori la résolution de cette crise qui est à l’origine de leur fortune, luxe, prestige social, pouvoir et notoriété. J’espère que ces idées et réflexions vont contribuer positivement dans l’élargissement et l’enrichissement du débat autour de cette crise très spéciale ! Tout d’abord, il faut souligner que si la crise tunisienne persiste, se montre sans issu ou /et parait difficile à régler, c’est parce qu’il y a certains acteurs politiques et économiques qui n’ont aucun intérêt de réouvrir certains dossiers ou de trouver une certaine solution pour un problème qui empoisonne généralement la vie de majorité des tunisiens. Sans oublier bien sure la faiblesse et la grande impuissance de l’opposition avec ses différentes formations. Premièrement, certains milieux politiques, économiques et financiers internationaux voient dans la Tunisie un exemple à suivre par l’ensemble des pays Arabes et Africains. Ces acteurs soutiennent le régime tunisien par le biais des prêts et des différents aides financiers, techniques et autres. À cet égard, la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International (FMI) et l’Union Européenne, notamment la France sont en réalité derrière la politique économique adoptée par le régime tunisien. Ce régime a aussi bien su exploiter et tirer profil, avec trop de propagande aussi, les circonstances et les conjonctures régionales et internationales notamment durant la guerre civile en Algérie et l’embargo contre la Libye, pour acquérir l’appui de l’occident dans sa politique répressive sans précédente contre ses propres citoyens, notamment contre le Mouvement Al Nahdha, sous le prétexte de lutte contre le Terrorisme Islamique. Deuxièmement, les organismes et les appareils de police et de« sécurité« , les alliés de pouvoir à savoir, certains groupes de pressions qui tournent autour de noyau du pouvoir central, des entreprises commerciales et quelques familles qui sont impliquées directement dans les affaires de corruption. Tous ces acteurs et mercenaires n’ont pas le moindre intérêt de voir la crise tunisienne se régler. En troisième lieu, il faut souligner que la crise politique en Tunisie est à l’origine, à notre avis, une crise de nature éthique sociale et politique. C’est l’éthique générale qui est en jeu. Il s’agit d’une perte de références sociales, culturelles et politiques. C’est aussi une crise de valeurs et des institutions dans le sens culturel et social du terme. La question identitaire de pays n’est pas encore tranchée d’une manière raisonnée et objective. D’ailleurs, cette question n’a jamais fait l’objet d’un vrai débat politique et social qui fait participer tous les acteurs sur seine sans exclusion. C’est ainsi que le pouvoir en place et la population, dans leur ensemble, court vers l’inconnu et l’absurdité. Aucune partie ne possède une vision stratégique pour l’avenir économique, social et politique de pays. Par conséquent gouverneurs et gouvernés se limitent à la gestion urgente et irréfléchie des différentes affaires quotidiennes sans la moindre responsabilité envers les générations futures. Dès lors la résolution de cette crise ne peut se faire sans un changement profond de régime et de ses institutions irréparables. La perpétuation de la crise sert également des petits partis politiques libéraux, (dans le sens économique du terme et non pas politique), et des autres partis minuscules de Gauche qui ont un grand intérêt de voir le terrain vidé des grands joueurs, d’où provenait leur complice avec le pouvoir pendant le début des années quatre vingt dix contre les islamistes et le mouvement Al Nahdha. Je pense que certaines élites et personnalités qui appartiennent aux différents domaines et activités, ont bien tiré profit, d’une manière ou d’une autre, de la présente crise. Le règlement de la cause tunisienne va certainement, selon leur estimation, porter atteinte à leurs intérêts économiques et financiers, c’est pour cela, ils ne manifestent aucun effort afin de trouver un remède à cette situation. Finalement, loin des lectures et des analyses simplistes, émotionnelles, partisanes et réactionnaires religieuses enfermées, je pense que certaines personnes et groupes de Mouvement Al Nahdha profitent, à leur tour, de cette crise. A cet égard, plusieurs proches et membres ou (ex membres) de ce mouvement à l’étranger, font leur vie et font rouler aussi leur business en profitant de la situation victime dont elle se trouve Al Nahdha. Dans ce cadre, l’histoire de certaines personnes, leur charisme artificiel, leur vie relationnelle, la vie de luxe qu’ils mènent et leur prestige social accumulé avec beaucoup d’opportunisme au long des années, se trouveront rigoureusement menacés, en cas où la crise tunisienne cesse d’exister. (N.B- Les changements comportementaux et les différentes transformations au sein de catégorie des réfugiés tunisiens en occident, nécessitent à mon avis une étude sociologique et un immense travail sur terrain) Cette crise peut être aussi comprise comme une source de vie et de diffusion d’énergie dans ces milieux corrompus. Les personnalités qui dominent Al Nahdha et qui le marquent, depuis presque toujours, par un discours religieux, manipulateur et arriéré, figurent parmi les premiers responsables de la présente crise en Tunisie. Le fait qu’ils soient toujours, en tout cas depuis plus que vingt ans, à la tête de Al Nahdha et qu’ils continuent à exploiter et à instrumentaliser aveuglement la religion et les drames des citoyens, notamment les drames des prisonniers politiques ou de ceux qui sont « libérés », reflète une vraie crise éthique et institutionnelle au sein de Al Nahdha. Le refus de reconnaître sa propre responsabilité sur ses propres faits et fautes, le rejet de critique et l’exclusion des autres avis et opinions de processus de l’élaboration de la politique générale du Mouvement ainsi que de processus de la prise des décisions, risque, à notre avis, de discréditer ce qui reste du mouvement Al Nahdha. Si il sera possible un jour de juger les responsables politiques et de la police devant les tribunaux pénaux tunisiens ou internationaux pour les crimes qu’ils ont commis, d’une manière directe ou indirecte (comme donneurs d’ordres), contre des citoyens tunisiens, certains dirigeants de Al Nahdha devront aussi comparaître devant les mêmes instances et poursuivis pour des actes de complice et de négligence pour les mêmes chefs d’accusation. Par ailleurs, je pense que si on est arrivé là, c’est parce que les personnes qui ont défini la politique de Al Nahdha au début de conflit avec le régime, n’étaient pas à la hauteur de savoir planifier et réfléchir politiquement d’une manière raisonnable en tenant compte de toutes les donnes éminentes. Il leur manquait le sens stratégique et politique. Ils étaient prodigieusement aventureux. Ils n’avaient pas le sens et la conscience de la responsabilité que peut encourir leur politique irrationnelle. Ils n’étaient pas capables de mener une politique réaliste et rationnelle. Toutes les données et les circonstances locales, régionales et internationales ont été pratiquement ignorées par les dirigeants de Al Nahdha. Ils n’avaient pas la moindre conscience de leurs actes. Ils n’avaient pas la faculté intellectuelle de prévoir l’ample de leur politique et les dégâts qui peut avoir leur défaite sur l’ensemble de pays en s’engageant dans une voie pareille. Toutefois cela ne justifie en rien la barbarie du régime en place qui était et qui l’est toujours, prêt à « se défendre » par tous les moyens, ici il n’y a pas de doute. En réalité, la majorité de ces dirigeants étaient, et certains d’entre eux continuent de l’être, des petits joueurs naïvement suicidaires. Ils ont sacrifié des milliers des pères de familles, des jeunes et des familles, tout entières, pour rien. Ces victimes étaient dogmatisées, manipulées, mobilisées et sauvagement exploitées, d’une manière mensongère, au nom de la religion pour des fins politiques complètement utopiques et irréalistes. Ces victimes sont livrées seules à la famine, à la peur, à l’humiliation et à la honte. Les fautes de dirigeants de Al Nahdha sont à cet égard impardonnables et imprescriptibles. Cependant, et très malheureusement, ces personnes qui ont commis ces crimes continuent à recevoir toujours le même respect et le même prestige et à être glorifiés. Au lieu d’être responsabilisés et sanctionnés par le Mouvement et ses institutions, si on peut vraiment parler des institutions et si elles sont réellement représentatives et légitimes, ces personnalités responsables se voient offrir des prix et adresser des remerciements à chaque occasion ! Finalement, je pense que la crise-maladie qui nous frappe est plus profonde que l’on pense ! Elle est de nature structurelle, culturelle et sociale et non pas uniquement politique. Elle réside au niveau de la mentalité générale de la base de Al Nahdha (qui fait partie de la mentalité tunisienne et arabe en général). On n’a pas encore atteint l’age de majorité intellectuelle. On n’a pas même la volonté ni la conscience de la nécessité de l’atteindre. Il va de soi de dire et de rappeler que la maturité et l’émancipation personnelle ainsi que la libération, l’indépendance et le développement des nations passent forcement par la libération des esprits de masses. Tant que le chef, le président, le Cheik, etc est toujours au-dessus de la loi et il n’est pas responsabilisable, non plus punissables pour et par la majorité de masse nous continuerons de vivre dans l’humiliation, l’indignité et le besoin. Par conséquent notre nation demeurera hors le mouvement actif et positif de l’histoire et sans effet sur la seine mondiale. Le vrai changement vient d’en bas, contrairement à ce que nous aimons conventionnellement penser. Ahmed Seghaier Chercher tunisien, Genève
UN DOCUMENT ONUSIEN QUI MERITE D’ETRE RAPPELE ET RELU…
Déclaration sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 novembre 1981 (résolution 36/55)
L’Assemblée générale, Considérant qu’un des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies est celui de la dignité et de l’égalité inhérentes à tous les êtres humains et que tous les Etats Membres se sont engagés à agir, tant conjointement que séparément, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies en vue de développer et d’encourager le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans discrimination de race, de sexe, de langue ou de religion, Considérant que la Déclaration universelle des droits de l’homme et les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme proclament les principes de non-discrimination et d’égalité devant la loi et le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction, Considérant que le mépris et la violation des droits de l’homme et des libertés fondamentales, en particulier du droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction, quelle qu’elle soit, sont directement ou indirectement à l’origine de guerres et de grandes souffrances infligées à l’humanité, spécialement dans les cas où ils servent de moyen d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures d’autres Etats et équivalent à attiser la haine entre les peuples et les nations, Considérant que la religion ou la conviction constitue pour celui qui la professe un des éléments fondamentaux de sa conception de la vie et que la liberté de religion ou de conviction doit être intégralement respectée et garantie, Considérant qu’il est essentiel de contribuer à la compréhension, à la tolérance et au respect en ce qui concerne la liberté de religion ou de conviction et de faire en sorte que l’utilisation de la religion ou de la conviction à des fins incompatibles avec la Charte, les autres instruments pertinents de l’Organisation des Nations Unies et les buts et principes de la présente Déclaration ne soit pas admissible, Convaincue que la liberté de religion ou de conviction devrait également contribuer à la réalisation des buts de paix mondiale, de justice sociale et d’amitié entre les peuples et à l’élimination des idéologies ou pratiques du colonialisme et de la discrimination raciale, Prenant note avec satisfaction de l’adoption, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et des institutions spécialisées, de plusieurs conventions et de l’entrée en vigueur de certaines d’entre elles, visant à éliminer diverses formes de discrimination, Préoccupée par les manifestations d’intolérance et par l’existence de discrimination en matière de religion ou de conviction que l’on constate encore dans certaines parties du monde, Résolue à prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer rapidement toutes les formes et manifestations de cette intolérance et à prévenir et combattre toute discrimination fondée sur la religion ou la conviction, Proclame la présente Déclaration sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction: Article premier 1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté d’avoir une religion ou n’importe quelle conviction de son choix, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou en commun, tant en public qu’en privé, par le culte et l’accomplissement des rites, les pratiques et l’enseignement. 2. Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d’avoir une religion ou une conviction de son choix. 3. La liberté de manifester sa religion ou sa conviction ne peut faire l’objet que des seules restrictions qui sont prévues par la loi et qui sont nécessaires à la protection de la sécurité publique, de l’ordre public, de la santé ou de la morale ou des libertés et droits fondamentaux d’autrui. Article 2 1. Nul ne peut faire l’objet de discrimination de la part d’un Etat, d’une institution, d’un groupe ou d’un individu quelconque en raison de sa religion ou de sa conviction. 2. Aux fins de la présente Déclaration, on entend par les termes « intolérance et discrimination fondées sur la religion ou la conviction » toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondées sur la religion ou la conviction et ayant pour objet ou pour effet de supprimer ou de limiter la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales sur une base d’égalité. Article 3 La discrimination entre les êtres humains pour des motifs de religion ou de conviction constitue une offense à la dignité humaine et un désaveu des principes de la Charte des Nations Unies et doit être condamnée comme une violation des droits de l’homme et des libertés fondamentales proclamés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et énoncés en détail dans les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme, et comme un obstacle aux relations amicales et pacifiques entre les nations. Article 4 1. Tous les Etats prendront des mesures efficaces pour prévenir et éliminer toute discrimination fondée sur la religion ou la conviction, dans la reconnaissance, l’exercice et la jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans tous les domaines de la vie civile, économique, politique, sociale et culturelle. 2. Tous les Etats s’efforceront d’adopter des mesures législatives ou de rapporter celles qui sont en vigueur, selon le cas, à l’effet d’interdire toute discrimination de ce genre, et de prendre toutes mesures appropriées pour combattre l’intolérance fondée sur la religion ou la conviction en la matière. Article 5 1. Les parents ou, le cas échéant, les tuteurs légaux de l’enfant ont le droit d’organiser la vie au sein de la famille conformément à leur religion ou leur conviction et en tenant compte de l’éducation morale conformément à laquelle ils estiment que l’enfant doit être élevé. 2. Tout enfant jouit du droit d’accéder, en matière de religion ou de conviction, à une éducation conforme aux voeux de ses parents ou, selon le cas, de ses tuteurs légaux, et ne peut être contraint de recevoir un enseignement relatif à une religion ou une conviction contre les voeux de ses parents ou de ses tuteurs légaux, l’intérêt de l’enfant étant le principe directeur. 3. L’enfant doit être protégé contre toute forme de discrimination fondée sur la religion ou la conviction. Il doit être élevé dans un esprit de compréhension, de tolérance, d’amitié entre les peuples, de paix et de fraternité universelle, de respect de la liberté de religion ou de conviction d’autrui et dans la pleine conscience que son énergie et ses talents doivent être consacrés au service de ses semblables. 4. Dans le cas d’un enfant qui n’est sous la tutelle ni de ses parents ni de tuteurs légaux, les voeux exprimés par ceux-ci, ou toute autre preuve recueillie sur leurs voeux en matière de religion ou de conviction, seront dûment pris en considération, l’intérêt de l’enfant étant le principe directeur. 5. Les pratiques d’une religion ou d’une conviction dans lesquelles un enfant est élevé ne doivent porter préjudice ni à sa santé physique ou mentale ni à son développement complet, compte tenu du paragraphe 3 de l’article premier de la présente Déclaration. Article 6 Conformément à l’article premier de la présente Déclaration et sous réserve des dispositions du paragraphe 3 dudit article, le droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction implique, entre autres, les libertés suivantes: a) La liberté de pratiquer un culte et de tenir des réunions se rapportant à une religion ou à une conviction et d’établir et d’entretenir des lieux à ces fins; b) La liberté de fonder et d’entretenir des institutions charitables ou humanitaires appropriées; c) La liberté de confectionner, d’acquérir et d’utiliser, en quantité adéquate, les objets et le matériel requis par les rites ou les usages d’une religion ou d’une conviction; d) La liberté d’écrire, d’imprimer et de diffuser des publications sur ces sujets; e) La liberté d’enseigner une religion ou une conviction dans les lieux convenant à cette fin; f) La liberté de solliciter et de recevoir des contributions volontaires, financières et autres, de particuliers et d’institutions; g) La liberté de former, de nommer, d’élire ou de désigner par succession les dirigeants appropriés, conformément aux besoins et aux normes de toute religion ou conviction; h) La liberté d’observer les jours de repos et de célébrer les fêtes et cérémonies conformément aux préceptes de sa religion ou de sa conviction; i) La liberté d’établir et de maintenir des communications avec des individus et des communautés en matière de religion ou de conviction aux niveaux national et international. Article 7 Les droits et libertés proclamés dans la présente Déclaration sont accordés dans la législation nationale d’une manière telle que chacun soit en mesure de jouir desdits droits et libertés dans la pratique. Article 8 Aucune disposition de la présente Déclaration ne sera interprétée comme constituant une restriction ou une dérogation à un droit énoncé dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme. (Source: http://www.unhchr.ch/french/html/menu3/b/d_intole_fr.htm )
» Al-Qaida au Maghreb « , ou la très étrange histoire du GSPC algérien par François Gèze et Salima Mellah, Algeria-Watch, 22 septembre 2007
Texte en pdf Résumé Créé en septembre 1998, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) a progressivement supplanté les » GIA » sur la scène du » terrorisme islamiste » en Algérie. D’abord cantonné dans une seule région du pays (la Kabylie), où il était relativement peu actif, il a acquis une notoriété internationale avec l’enlèvement d’une trentaine de touristes européens au Sahara, au premier semestre 2003. Depuis lors, il a multiplié attentats et actions armées dans le nord du pays, ciblant principalement les forces de sécurité, puis des civils et des cibles étrangères, au point d’être considéré comme une menace majeure en Europe, par ses » réseaux dormants » prêts à perpétrer des attentats meurtriers. Une menace confirmée par le ralliement du GSPC à Al-Qaida en septembre 2006 et sa transformation, en janvier 2007, en » Organisation d’Al-Qaida au Pays du Maghreb islamique » (AQMI). Dans cet article, nous montrons que l’exploitation rigoureuse et critique des nombreuses » sources ouvertes » disponibles sur le GSPC algérien (sites Web de l’organisation, articles de la presse algérienne et de la presse occidentale), combinée à l’analyse des singularités du régime algérien depuis 1962, ne laisse place à aucun doute : le GSPC est une création des services secrets de l’armée algérienne, le Département de renseignement et de sécurité (DRS, ex-Sécurité militaire), dont les chefs contrôlent, depuis la guerre civile des années 1992-1999, la réalité du pouvoir. Derrière la façade civile du président Abdelaziz Bouteflika, élu en 1999 et réélu en 2004, le » terrorisme résiduel » du GSPC est un de leurs instruments pour consolider leur mainmise sur les richesses du pays et pour se légitimer auprès des puissances occidentales, en particulier auprès des États-Unis grâce à l’adhésion à la » Global War on Terror » de l’administration Bush. Exposant la chronologie, en cinq phases successives, de l’histoire du GSPC de 1998 à 2007, nous expliquons pourquoi l’intensification de ses actions terroristes depuis 2006 s’explique par celle de la lutte des clans au sein du pouvoir pour le contrôle de la manne pétrolière (considérablement accrue par l’envolée des prix des hydrocarbures) : celui du général Mohammed » Tewfik » Médiène, chef du DRS depuis 1990, a vu sa prééminence contestée par le » clan Bouteflika « , qui conteste l’alliance privilégiée nouée avec les États-Unis pour l’exploitation des hydrocarbures par le » clan Tewfik « . D’où le choix de ce dernier, pour déstabiliser le clan adverse, de multiplier les actions terroristes du GSPC-AQMI, y compris contre des cibles étrangères. Et de préparer, après cette acmé de terreur, une éventuelle relève de ce groupe armé de plus en plus discrédité. Table des matières Une information aux sources très orientées Des GIA au GSPC : de la terreur généralisée à la terreur sélective GIA, action psychologique et massacres de masse 1999 : » concorde civile » et renouvellement de la » façade démocratique » Première phase (1998-2002) : la constitution du groupe Le GSPC, héritier direct des GIA La paradoxale implantation du GSPC en Kabylie Le curieux parcours de Hassan Hattab Deuxième phase (2003) : l’affaire des otages du Sahara Un très étrange enlèvement Une opération made in DRS, pour justifier l’implantation militaire américaine au Sahel Troisième phase (2003-2004) : la mutation du GSPC Le surprenant parcours d’Abderrazak El-Para, » islamiste » made in DRS 2004 : la fin du GSPC » première manière » et le nouvel émir national Abdelmalek Droukdel Quatrième phase (2004-2007) : du GSPC à » Al-Qaida au Maghreb » Un combat d’abord cantonné à l’Algérie 2002-2004 : les » preuves » très fragiles de l’allégeance du GSPC à Al-Qaida Juin 2005 : l’attaque par le GSPC de la caserne mauritanienne de Lemgheity L’affiliation à Al-Qaida et la menace du GSPC contre la France Cinquième phase (2006-2007) : le GSPC instrument de la lutte des clans au sommet du pouvoir Les fissures au sommet du pouvoir et l’affaire Brown & Root-Condor Mars-avril 2007 : attentats terroristes et messages codés Vers la fin du GSPC et de la lune de miel algéro-américaine ? Conclusion : comment en finir avec le GSPC-AQMI-DRS ? Annexe : chronologie du GSPC (1998-2007) Texte en pdf http://www.algeria-watch.org/pdf/pdf_fr/gspc_etrange_histoire.pdf (Source : le site « Algeria Watch », le 22 septembre 2007) Lien : http://www.algeria-watch.org/fr/aw/gspc_etrange_histoire.htm
AFP, le 21 septembre 2007 à 15h12
Alliot-Marie: la menace terroriste existe en France comme dans tous les pays
PARIS, 23 sept 2007 (AFP) – La ministre française de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a estimé dimanche qu’une « menace » terroriste existait sur la France « comme sur quasiment tous les pays ». Interrogée par la station Radio RCJ sur les récentes déclarations du numéro deux d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, Mme Alliot-Marie a jugé qu’elles « n’apportent rien de nouveau parce que, sous une forme ou une autre, elles ont déjà été formulées ». « Pour autant, a ajouté la ministre, elles n’enlèvent rien de la vigilance nécessaire parce qu’il est vrai qu’il y a une menace qui existe sur notre pays comme sur quasiment tous les pays », les pays occidentaux mais également des pays comme la Tunisie, le Maroc ou le Pakistan, a-t-elle précisé. Ayman al-Zawahiri a appelé à soutenir la branche nord-africaine d’Al-Qaïda et à « débarrasser » le Maghreb des Français et des Espagnols installés dans les anciennes colonies d’Afrique du Nord, dans une vidéo mise en ligne jeudi. « Nous avons déjà eu des menaces de ce type et, d’une façon générale, il y a les menaces sur notre territoire » et « sur nos citoyens », a poursuivi Mme Alliot-Marie, en évoquant des attentats à Karachi et Marrakech dans lesquels des ressortissants français ont été blessés ou tués. « Il est évident qu’Al-Qaïda Maghreb a toujours menacé, menacé d’enlèvement puis au fur et à mesure menacé plus radicalement de meurtre un certain nombre de nos concitoyens », a-t-elle déclaré. Toutefois, il n’y a « pas de consignes » appelant à « moins se rendre » dans les pays du Maghreb, a affirmé la ministre, en rappelant que le ministère français des Affaires étrangères faisait « très régulièrement » des recommandations à ceux qui travaillent ou vont en vacances dans les pays à risques. Donner de telles consignes reviendrait, selon Mme Alliot-Marie, à « répondre à l’attente de ces mouvements terroristes qui n’aspirent qu’à une chose, c’est à désorganiser un certain nombre de sociétés et à désorganiser aussi l’économie mondiale ». Ce que ces mouvements « veulent », a-t-elle souligné, « c’est mettre en cause le fonctionnement des sociétés, de toutes les sociétés ». AFP
AFP, le 22 septembre 2007 à 17h25
Turquie: vote sur la nouvelle Constitution probablement début 2008 (député)
ANKARA, 22 sept 2007 (AFP) – Le projet de nouvelle Constitution turque, qui a suscité de vifs débats entre le gouvernement, issu de la mouvance islamiste, et les défenseurs de la laïcité, devrait être soumis au début de l’année prochaine au parlement, a annoncé samedi la télévision citant un député. Le Parti de la justice et du développement (AKP au pouvoir, issu de la mouvance islamiste) travaille encore sur le projet et devrait « probablement » le soumettre au vote du parlement au début de l’année prochaine, a déclaré Bekir Bozdag, député de l’AKP, cité par la chaîne CNN Turk. Fort de sa victoire aux législatives en juillet, l’AKP du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a commencé à rédiger un projet de nouvelle Constitution qui, selon les responsables du parti, élargira les libertés individuelles. L’actuelle Constitution, inspirée par l’armée après un coup d’Etat en 1980, a été révisée plusieurs fois, notamment dans le cadre des aspirations d’Ankara à rejoindre l’Union européenne, mais les experts estiment qu’il faut la remplacer par un texte plus libéral conforme aux Constitutions européennes. Mais le projet de l’AKP, qui devrait abolir l’interdiction du port du voile islamique à l’université, a suscité une nouvelle polémique entre le gouvernement et les défenseurs de la laïcité, comme l’armée, la haute magistrature et les universitaires. M. Erdogan a alimenté la polémique mercredi en se prononçant en faveur de l’abolition de cette interdiction. Les défenseurs de la laïcité considèrent le port du foulard comme un signe d’appartenance à l’islam politique. AFP
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