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Plusieurs refugiés tunisiens a l’etranger seront juges en leur absence en mars prochain. liste des personnes interessees
- Procès Mehdi Zougah: verdict mitigé de la justice tunisienne
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Scandaleuse sanction dans un procès monté de toutes pièces
- Les opposants tunisiens decouvrent l’arme supreme contre le regime tortiocrate.
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Un détenu politique décrit la tyranniede Ben Ali et la vie quotidienne en prison
- le n°71 de janvier 2001 de « l’Audace » est en ligne: http://audace.free.fr/n71.htm
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Taoufik Ben Brik: La répression continue
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Reaction du cnlt a l’expulsion de robert menard de la Tunisie.
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La FPJQ dénonce l¹expulsion par la Tunisie de représentants de Reporters sans frontières
- Jalel Zoghlami salue a sa facon son ami robert menard
Le texte de jalel zoghlami annoncant la fin de sa greve de la faim!
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Un journaliste tunisien travaillant au qatar commente ce qui s’est passe au dernier ittijah mou3akiss!!
EXCLUSIF:
1- ISLAMONILNE.NET SERAIT INACCESSIBLE DEPUIS LA TUNISIE!
2- HAJJ ALA TUNISIENNE.
Les pèlerins tunisiens ont commencé depuis quelques jours leur périple. Les personnes qui ont eu l’occasion de voir les attroupements des tunisiens dans les aéroports à l’occasion des divers départs ont eu ce commentaire: » Hajj à la tunisienne = tourisme + folklore »!!!
3- UNE INTIFADA EN MINIATURE A..KAIROUAN!
Le samedi, 17/02 s’est déroulé dans la salle omnisports de Kairouan un match de basket-ball opposant l’USMonastir et la JSKairouannaise.
Comme d’habitude les policiers (en uniforme – avec chiens et chevaux – et en civil ) étaient là et toutes les rues adjacentes à la salle ont été barricadées.
La JSK ayant perdu le match, lors de la sortie les spectateurs étaient bousculés par les agents pour les inciter à se disperser et à rentrer rapidement. Mais les jeunes humiliés par la défaite de leur équipe et par la bousculade des policiers ont commencé à crier » Allahou Akbar » et puis ce fut le jet de pierres sur les policiers dont quelques uns ont été blessés.
La riposte ne se fut pas attendre avec les matraques d’abord puis avec les bombes lacrymogènes.
Il parait selon certains témoignages que la ville calme de Kairouan a vécu ce soir là une vraie petite intifadha !
PLUSIEURS REFUGIES TUNISIENS A L’ETRANGER SERONT JUGES EN LEUR ABSENCE EN MARS PROCHAIN. LISTE DES PERSONNES INTERESSEES
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Procès Mehdi Zougah: verdict mitigé de la justice tunisienne
TUNIS, 22 fév (AFP) – Le franco-tunisien Mehdi Zougah a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, soit un verdict allégé au regard de son premier jugement par défaut à douze ans de prison en 1998, ont estimé jeudi ses avocats tunisiens.
Ce verdict néanmoins qualifié par un avocat de « contestable pour un innocent », a été rendu par le tribunal de première instance de Tunis, qui a finalement jugé M. Zougah pour appartenance à une « association illégale », et non plus à une « association de malfaiteurs », en référence au mouvement islamiste Ennahda (interdit) en Tunisie.
Ce changement de qualification a permis d’alléger le verdict, car la peine légalement prévue pour appartenance à une « association de malfaiteurs » est de trois années de prison ferme au minimum, a expliqué à l’AFP Me Mohamed Abdou.
Selon l’énoncé du verdict, la Cour présidée par le juge Tahar Yefrni, a également écarté l’accusation de « collecte de fonds au profit d’Ennahda », initialement retenue contre M. Zougah. « Cela a également compté dans la réduction du verdict » par rapport au jugement de 1998, a ajouté Me Abdou.
Cependant, la peine de prison est assortie d’une peine complémentaire de « surveillance administrative » pour deux ans sur le territoire tunisien.
Sauf mesure de grâce à sa sortie de prison, M. Zougah devra passer deux années supplémentaires en Tunisie, où il doit faire périodiquement acte de présence auprès de la police.
Ce jugement est « excessif » pour quelqu’un qui réside en permanence en France, où vivent sa femme et ses deux jeunes enfants, a déclaré Me Claudie Hubert, qui a suivi le procès pour le Syndicat des avocats de France et la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
« Le verdict est contestable au vu des vices de procédure multiples et de la légèreté du dossier », a ajouté Me Hubert, interrogée par l’AFP.
« Un innocent a droit à l’acquittement » a-t-elle déclaré, rappelant une demande unanime des avocats tunisiens mercredi au procès.
Ces derniers ont affirmé jeudi que le verdict traduisait une « volonté politique de clore le dossier » et laissait entendre que le jugement ouvrait la voie à une éventuelle mesure de clémence.
M. Zougah, 31 ans, avait été condamné par défaut en 1998 à douze ans de prison. Il a été arrêté et incarcéré le 11 août dernier à son arrivée pour des vacances en Tunisie.
Aucune confrontation n’a pu être faite avec le principal témoin dans cette affaire, Hachmi Helali, qui accuse M. Zougah d’avoir participé et abrité chez lui à Marseille en 1991 et 1992 des réunions du parti islamiste intégriste tunisien et d’avoir ramassé des fonds à son profit.
M. Zougah a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés et a de nouveau clamé son innocence mercredi au tribunal, devant lequel il a comparu alors qu’il a entamé une grève de la faim début février pour protester contre son jugement.
« Nous avons demandé à Mehdi de cesser cette grève. Il est asthmatique et ne doit pas mettre ses jours en danger », a précisé Me Hubert, parlant au nom des 25 observateurs français ayant assisté au procès.
La défense dispose de dix jours pour décider d’une action en appel en consultation avec le condamné.
AFP
(Source: NARO PRESSE SERVICES)
Scandaleuse sanction dans un procès monté de toutes pièces
Deux ans de prison dont un avec sursis assortis de deux années de surveillance administrative : la sanction inique du procès Medhi Zougah est tombée jeudi au tribunal de Tunis, après une audience que le président Tahar Iyefrni a du assurer devant une importante délégation venue de France.
Vingt-cinq personnes pour assister les plaidoiries des six avocats. Vingt-cinq personnes pour constater que le président, paisible durant la journée, devenait extrêmement vindicatif à l’égard de Me Nasraoui, principale avocate de Medhi. Vingt-cinq personnes encore pour constater que, le dossier ayant été mis en dernier, les Tunisiens ont pu être « évacués » de la salle, cédant la place à ce qui, d’évidence, n’étaient que des policiers en civils pouvant surveiller en toute tranquillité.
Vingt-cinq personnes pour entendre que le jugement par contumace ne figurait pas jusque là dans le dossier, que la confrontation avec le seul accusateur n’a jamais eu lieu, que l’accusateur serait introuvable alors qu’il serait visiblement encore en prison, que les dates du procès verbal ont été falsifiées. Vingt-cinq personnes toujours pour écouter l’intervention d’Abdelazziz Mezoughi.
Tout en précisant que Medhi Zougah a toujours nié sa participation à une réunion islamiste à Marseille, l’avocat a rappelé qu’à l’époque des faits que l’on reproche à Medhi Zougah, le gouvernement tunisien lui-même étaient en rapport avec les Islamistes qui n’avaient alors rien d’officiellement interdit. « Dès lors, peut-on m’expliquer quand et comment décide-t-on l’interdiction ? ». Ce sont donc vingt-cinq personnes qui n’ont pu que remarquer que le président n’a pas répondu et s’est réfugié derrière un « cela n’a rien à voir, ce n’est pas un procès politique et revenez-en aux faits ».
De retour à Marseille, les membres du comité vont effectués des compte-rendu détaillés dans leurs domaines respectifs : Barreaux d’Aix et de Marseille, Ligue des Droits de L’homme, syndicats, réseau Attac, partis politiques. Et surtout, ils continuent la lutte pour Medhi avec comme première action : demander un rendez-vous en urgence auprès du ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine.
Angelique schaller
Le droit international permettra-t-il aux citoyens tunisiens de remettre les pendules du regime a l’heure?
L’opposition saura-t-elle profiter sereinement et efficacement de cette opportunite pacifique, legale et civilisée pour amener le regime a changer de politique et de pratiques?
Name: smen
Subject: L’excuse de fonctions officielles
Website: CQFD
L’excuse de fonctions officielles
Il n’existe aucun texte de droit international qui reconnaisse les immunités des chefs d’Etat et de gouvernement. Au niveau international, les immunités des chefs d’Etat et de gouvernement résultent de la coutume et s’apparentent aux immunités diplomatiques. Cette coutume est toujours par définition susceptible d’évolution comme l’ont prouvé en 1999 les différentes décisions rendues par la justice britannique et espagnole sur le cas de l’ancien président du Chili, Augusto Pinochet et la mise en accusation du chef de l’Etat yougoslave, Slobodan Milosevic. Le régime d’immunités et de responsabilité pénale des chefs d’Etat et de gouvernement est en revanche très souvent prévu par des dispositions nationales dans chaque pays (en France, dans la constitution). Ces dispositions nationales ne peuvent pas prévaloir sur le droit international. Elles ne suffisent donc pas à empêcher que des poursuites soient intentées au niveau international contre ces personnes dans les cas limités des crimes de droit international les plus graves, tels que les crimes contre l’humanité, le génocide, les crimes de guerre et la torture.
En effet, pour ces crimes graves, le droit international prévoit expressément qu’aucune immunité ne pourra être invoqué.
L’article 27 du statut de la Cour pénale internationale chargée de juger les auteurs des crimes de guerre, crime contre l’humanité et le génocide prévoit que la cour sera compétente pour toute personne, sans distinction fondée sur l’exercice de fonctions officielles. En particulier, les dirigeants tels que les chefs d’Etat et de gouvernement, les membres de gouvernement ou les parlementaires, les représentants élus ou les fonctionnaires ne pourront jamais tirer argument de leurs fonctions ou de leur statut pour échapper à leur responsabilité pénale ou pour demander à bénéficier de circonstances atténuantes durant leur procès.
Cet article confirme les principes énoncés par la jurisprudence du Tribunal de Nuremberg et par les tribunaux pénaux internationaux sur l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, et leur donne une valeur juridique permanente et obligatoire. Il confirme également les dispositions deja prévues à ce sujet dans plusieurs conventions spécifiques :
– les conventions de Genève à l’encontre des auteurs de violations graves du droit humanitaire ;
– la convention contre le génocide pour les auteur d’un tel crime – la convention contre la torture pour la répression de ce crime spécifique.
Le droit international prévoit l’impossibilité de se prévaloir d’immunités ou d’un statut officiel pour échapper à la justice dans le cas de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et de génocide et de torture . Ceci est prévu par les textes suivants :
– la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 (art. 4) ;
– la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants de 1984 (art. 1) ;
– le droit humanitaire (GI art. 49 ; GII art. 50 ; GIII art. 129 ; GIV art. 146) ;
– le statut du tribunal de Nuremberg (art. 7) ;
– le statut des Tribunaux pénaux internationaux (TPIY art.7.2 ; TPIR art. 6.2) ;
– le statut de la Cour pénale internationale (art. 27).
(source: http://audace.free.fr/n71.htm)
Un détenu politique décrit la tyranniede Ben Ali et la vie quotidienne en prison
Cri de détressedu fond de l’enfer carcéral
En trois mille ans d’histoire, aucun mouvement politique autre qu’Ennahdha (La Renaissance) n’a vécu une décennie aussi tragique. Dix ans de larmes, de souffrances, d’injustices, de tortures et de répressions. Même durant la lutte pour l’indépendance du pays, la France était plus clémente avec les nationalistes tunisiens. Le bilan est très lourd : des dizaines de morts, des milliers de prisonniers et d’exilés, plus de 80 000 ans de prison ont été « généreusement » infligés aux opposants.
La répression du régime a été doublement encouragée au début des années 90. Encouragée à l’intérieur du pays par le silence complice des adversaires d’Ennahdha qui espéraient l’affaiblissement, voire l’écrasement du mouvement pour redevenir les numéros un de l’opposition tunisienne. Une alliance et un silence rapidement regrettés parce qu’en s’attaquant à nous le régime voulait agenouiller l’opposition et s’attaquer aux forces vives du pays. Les étudiants et les partis ont été marginalisés, la Centrale syndicale domestiquée, la presse systématiquement censurée, la Ligue des droits de l’homme noyautée et aussitôt déclarée hors-la-loi. Aujourd’hui, le régime se permet le luxe de faire taire ou d’éteindre toute voix libre ou lumière, même basse et faible. Une répression encouragée à l’étranger par le mutisme complaisant de la France et de l’Europe. Une attitude due à leurs peurs de l’islamisme et à leur méconnaissance totale d’Ennahdha. Ils voyaient en nous les GIA de l’Algérie et les Talibans de l’Afganistan. Alors que nous sommes le mouvement le plus modéré, le plus ouvert et le plus pacifiste de l’islamisme mondial. Nous considérons l’Islam comme notre idéal, mais nous adaptons notre interprétation à l’évolution de nos sociétés. Nous voulons la justice, la paix, la liberté et l’amour pour tous. L’Europe sait maintenant que le seul terrorisme qui existe en Tunisie est celui du régime tyrannique de Ben Ali.
Nous sommes en prison depuis dix ans. Notre parcours est le même: arrestations brutales, interrogatoires sur fond de tortures et de machinations diaboliques, la justice offre un usage légal de l’oppression et puis commence le vrai cauchemar et le vrai calvaire des prisons du Moyen-âge. L’agression physique et morale, la provocation, l’éloignement, l’humiliation sont notre pain quotidien. La liste des interdits est interminable. Pas d’intimité, pas d’étude, pas de lecture et pas d’écriture, pas de sport, pas de lits pour la plupart des détenus, pas de chauffage, pas de tables ni de chaises, la nourriture immangeable, les soins médiocres. Le surpeuplement reste le problème numéro un. A titre d’exemple, le hangar GI contenait 287 détenus le 14/12/2000. Avec 0,52m2 par détenu, nous sommes très loin des normes prévues pour l’élevage de bétail. Pour nous faire plus mal, les autorités usent de tous les moyens afin d’obliger nos femmes à divorcer. Le régime veut nous pousser à la violence. Mais nous résistons. Nous ne regrettons pas d’avoir dit non au tyran, non à l’injustice, non à la dictature, non à l’exclusion, non à la spoliation de notre chère Tunisie. Mais nous sommes à bout de souffle. Nous sommes au bord du désespoir qui se traduit par des grèves de la faim. Un mouvement qui se durcira dans les jours et les mois à venir. Une grève générale va être organisée. La mort est devenue le seul espoir qui nous reste pour accéder à la liberté. Mieux vaut pour nous mourir debout qu’à genoux.
Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi toute cette haine ? Rien ne justifie notre maintien en prison. La majorité des détenus disent que la vie ne vaut plus rien. Aidez-nous, aidons-les à dire plutôt que rien ne vaut la vie.
C’est un appel au secours que nous lançons. Un signal de détresse à tous les hommes libres de notre monde. Nous lançons un appel aux opposants tunisiens: Unissez-vous au sein d’un front pour la liberté et la démocratie avec une amnistie générale comme premier objectif. Oeuvrez avec l’Union européenne pour isoler le régime de Ben Ali dans le monde, pour l’obliger à ouvrir les prisons aux associations des droits de l’homme. Nous sommes des milliers de prisonniers politiques en danger de mort.
La non-assistance à personne en danger est un délit.
Ensemble nous vaincrons, ensemble la lumière jaillira.
Marwen Wahid
Prison civile de Tunis
le 15/12/2000
La répression continue
Quatre membres de Reporters sans frontières brutalisés par la police. Le journaliste Taoufik Ben Brik s’exprime dans le Journal Perm@nent.
ncore une fois la Tunisie vient de donner une preuve de plus de l’arbitraire de son régime. Quatre représentants de Reporters sans frontières -Robert Ménard, président, ainsi que Jean-François Julliard, Virginie Locussol et Hervé Deguine- ont été brutalisés mercredi par une vingtaine de policiers à Tunis. Ils étaient venus pour distribuer des exemplaires du mensuel interdit Kaws el Karama publié par l’opposant Jalel Zoghlami. On pouvait s’attendre à ce que le gouvernement tunisien apprécie peu cette initiative. Déjà le journaliste avait été agressé à deux reprises, poursuivi par des hommes armés de barres de fer et de poignards. Pourquoi cette hargne? D’abord parce que Zoghlami est le frère de Taoufik Ben Brik qui n’a cessé de souligner l’arbitraire du régime policier de Ben Ali. Ensuite parce que le pamphlet, dans son premier numéro aborde un sujet tabou: la longévité du président. Car on soupçonne Ben Ali de vouloir changer la constitution pour pouvoir se représenter aux élections de 2004. Une chose reste surprenante: l’ampleur de la démonstration de force qui a accueilli Robert Ménard, le directeur de Reporters sans frontières et son équipe. Un peu comme si le président Ben Ali voulait signifier à la communauté internationale (et au Quai d’Orsay qui s’était ému du sort de Zoghlami) qu’il faisait peu de cas de leur jugement. Parce qu’il est interdit d’expression en Tunisie, Le Nouvel observateur a décidé d’héberger sur son site Internet la chronique hebdomadaire de Taoufik Ben Brik qui avoue aujourd’hui avoir peur pour sa vie (voir la vidéo ci-contre).
Sara Daniel
COMMUNIQUE
Le CNLT a appris avec consternation la nouvelle de l’expulsion de Robert Ménard, Secrétaire Général de Reporters sans Frontières, hier 21 février 2001 Cet acte qui porte atteinte à l’image de notre pays et à la tradition d’hospitalité de notre peuple, confirme que les autorités tunisiennes n’entendent nullement revenir sur la politique répressive poursuivie depuis plus de 10 ans et ne comptent aucunement aider à faire la lumière sur les nombreuses violations régulièrement dénoncées dans les publications des principales ONG concernées par les libertés et droits humains.
Il constate que l’allergie des autorités tunisiennes à tous ceux qui symbolisent la liberté de la presse en Tunisie s’est étendue aux personnalités étrangères qui soutiennent le combat des tunisiens pour la liberté d’expression Rappelons que cette ONG internationale a classé le gouvernement Tunisien parmi les dix premiers ennemis de la liberté de la presse dans le monde.
Il rappelle que les actes d’hostilités similaires à l’encontre d’amis de la Tunisie se sont déjà produits à l’encontre de Maître Patrick Baudouin, au moment où il était à la tête de la FIDH, de représentants d’Amnesty International et particulièrement madame Donatella Rovera, responsable du département Moyen-Orient, Maître Eric Plouvier, mandate par la FIDH au dernier proces de la Ligue et d’autres personnalités comme le professeur Jean-François Poirier.
autorités officielles comme un « ami de la Tunisie »- qui a traité les citoyens Tunisiens « d’immatures pour la démocratie ».
Tunis le 22 février 2001
Pour le Conseil
La porte-parole
Sihem Bensedrine
Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ)
communiqué
La FPJQ dénonce l¹expulsion par la Tunisie de représentants de Reporters sans frontières
ÇáÍÑíÉ Åáì ÍÏ ÇáãæÊ
« ÇáÌÑÃÉ ÇáãÒíÏ ãä ÇáÌÑÃÉ »*
» L’audace L’audace encore de L’audace »
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« ÇáÌÑÃÉ Úáì ÇáäÖÇá .. ÇáÌÑÃÉ Úáì ÇáäÕÑ »
Çáíæã ÇáÊÇÓÚ ÚÔÑ ãä ÅÖÑÇÈ ÇáÌæÚ
ÌáÇá ÇáÒÛáÇãí
ÊæäÓ Ýí 21-02-2001
ááãÑÇÓáÉ: ÞæÓ ÇáßÑÇãÉ¡ ÚãÇÑÉ ÇáÕÝÕÇÝ¡ ÔÞå ÑÞã 8¡ Íí áØíÝ¡ ÇáãäÒå ÇáÓÇÈÚ¡ ÊæäÓ
ÝíÕá ÇáÈÚØæØ |
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ÇáÚÑÌ !
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ÞáÊ: Åä ÇáÕæÇÈ æÇáåÏæÁ ÌÇäÈÇ ÇáØÑÝíä Ýí ÃæÞÇÊ ßËíÑÉ¡ æßÇä íãßä ÊáÎíÕ ÇáÖÌÉ ßáåÇ Ýí ßáãÊíä¡ ÊæäÓ ÍÙíÑÉ ãÝÊæÍÉ ÃãÇã ÇÕáÇÍÇÊ áÇ ÊÍÕì æáÇ ÃÍÏ ÇÏÚì ÃäåÇ ÝÑÛÊ ãä ÇÕáÇÍÇÊåÇ ÝÑÝÚÊ ÇáÃÚáÇã¡ æÝí åÐÇ ÇáÎÖã¡ ßÇä áÇ ÈÏ Ãä íÈÑÒ ÇáÊÈÇíä Èíä ãßæäÇÊ ãÌÊãÚ Íí æäÔíØ¡ æßÇä áÇ ÈÏ ááÇÕáÇÍÇÊ Çä ÊÓíÑ æÝÞ ÑÄíÉ ÞÏ áÇ ÊÚÌÈ ÂÎÑíä¡ áßäåÇ íÌÈ Ãä ÊÓíÑ Åáì ÇáÃãÇã.
ÇáãÔßáÉ Çä ÇáÓíÏ ãæÇÚÏÉ¡ æÑíË ÚÞáíÉ ÇáÍÒÈ ÇáæÇÍÏ áÇ íÓÊØíÚ ÑÄíÉ ÛíÑå Úáì ÇáÓÇÍÉ ÇáãÊÍÑßÉ¡ æÇä ÇáÏßÊæÑ ÇáãÑÒæÞí áÇ íÚÊÈÑ ÇäÌÇÒÇ ÅáÇ ãÇ íäÌÒå åæ¡ æÇáÚÞÏÉ Ãä áÇ ÃÍÏ ÌÇÏáåã ÈÇáÊí åí ÃÍÓä¡ ÝÙáæÇ ãËá ãÑÖì ÇáÌÐÇã¡ áÇ íÒíÏåã ÇäÚÒÇáåã Úä ÇáãÍíØ ÇáãÊÍÑß Óæì ÔÑÇÓÉ æäÞÕ Ýí ÇáÇÊÒÇä!
ÝßíÝ íãßä Ãä äÕÏÞ ÈÃä äÓÈÉ ÇáÈØÇáÉ ÞÏ ÊÈáÛ Ýí ÇáÕæãÇá 40% äÇåíß ÚäåÇ Ýí ÈáÏ ãÊÝæÞ ãËá ÊæäÓ¿ æßíÝ íÑßÈ ãÚÇÑÖ ãÓÄæá Úáì ÞÑÇÑ ÇáÓæíÏ ÛáÞ ÓÝÇÑÊåÇ Ýí ÊæäÓ áÃÓÈÇÈ ãÇáíÉ¡ ÝíÕÈÛåÇ ÓíÇÓíÉ¡ ÞÈá Ãä íÃÊí ÇáÊæÖíÍ ÝæÑÇ æíÌÏ äÝÓå ãÝÖæÍ ÇáÚæÑÉ!¿
ÞáÊ¡ æÃßÑÑ Çä ãÔßáÉ ÇáäÎÈÉ ÇáÚÑÈíÉ ÊÙá ÇáÃãÇäÉ ÇáÝßÑíÉ¡ ÃãÇ ÇáÓØæ Úáì ãÇ åæ áíÓ áß áßí ÊÈÑÑ Èå ÇáåÏÝ¡ ÝÐÇß ÃæÖÚ ÇÔßÇá ÇáãÚÇÑÖÉ ÞÏÑÇ¡ æÃÈÚÏåÇ Úä áÚÈ ÏæÑåÇ ÇáØÈíÚí Çáì ÌÇäÈ ÇáÍßã áÃä ÃÓáæÈ »ãä ÍáÇáß æãä ÍÑÇãß« íÍæá ÇáãÓÇÑ ßáå Åáì ÍÑÇã¡ ÝäÌÏ ÚäÏåÇ ÊÝÓíÑÇ ÛíÑ ÓÚíÏ¡ áÍÑÌ ÇáãÚÇÑÖÉ æãäå áÇÎÊáÇá ÇáÍíÇÉ ÇáÓíÇÓíÉ!
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