21 mars 2010

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TUNISNEWS
9 ème année, N° 3589 du 21.03.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Kalima: L’Algérie censure Radio Kalima Le Figaro: Al-Qaida au Maghreb taxe les trafiquants de drogue AFP: La CITES refuse sa protection aux coraux précieux, malgré la menace El Watan: El Oued : Saisie de 750 kg d’ail tunisien Le Post.fr : Paris: un adjoint au maire écope de 6 mois de prison avec sursis pour violences conjugales Prof. Nurit Peled-Elhanan: Je prendrai le deuil pour la Nakba


L’Algérie censure Radio Kalima


Proposé parDjamel Belayachile Samedi 20 mars 2010 La société Eutelsat a cessé de diffuser jeudi, sur son satellite Hotbird, les programmes de Radio Kalima. L’antenne indépendante, que se partagent deux rédactions algérienne et tunisienne, dénonce une censure commanditée par les autorités algériennes. Radio Kalima n’a apparemment plus droit de cité. La société Eutelsat a brutalement mis fin jeudi à la diffusion, sur son satellite Hotbird, de cette antenne indépendante partagée entre une rédaction algérienne et tunisienne. Eutelsat a annoncé au provider de Radio Kalima, basé à Chypre, qu’il cessait sa diffusion au motif que celle-ci ne dispose pas de licence. « Licence ? Quelle licence ? Cela n’a pas de sens, s’emporte, incrédule, Yahia Bounouar, le directeur de Radio Kalima-Algérie. A considérer que c’est vrai, pourquoi ne nous ont-ils pas contactés pour nous prévenir, ou pour nous dire qu’il fallait fournir X document ? ». Pour lui, le doute n’est pas permis. « Nous avons été censurés à la demande des autorités algériennes », dénonce-t-il. Même son de cloche chez la militante tunisienne des droits de l’homme Sihem Bensedrine, qui assure la rédaction en chef de Radio Kalima-Tunisie. Pour elle, l’argument d’Eutelsat est sournois : « C’est vrai que localement, il faut disposer d’agréments auprès des autorités algériennes et tunisiennes pour exercer. Mais pas pour avoir une fréquence. C’est là qu’il y a confusion des genres ». Coïncidence troublante : la veille de l’interruption de son signal satellite, mercredi, le site Internet de Radio Kalima a progressivement cessé de fonctionner depuis l’Algérie. « Nous craignons que cet acte de censure n’inaugure le début d’un contrôle d’Internet dans le pays », s’est inquiété Reporters sans frontières (RSF) dans un communiqué, vendredi. « Nous demandons aux autorités algériennes de fournir des explications et d’ordonner le déblocage immédiat du site, effectué de manière arbitraire », dénonce encore le texte. L’ONG de défense de la liberté de la presse a également adressé une correspondance à la société Eutelsat lui demandant des explications. « Si Eutelsat ne se ressaisit pas, nous ferons valoir nos droits par voie judicaire », affirme Sihem Bensedrine. Contactée par Afrik.com, la société n’a pas donné suite à nos sollicitations. Touche pas à mon audiovisuel ! Pour les responsables de Radio Kalima, les raisons de cette censure sont claires : les autorités algériennes et tunisiennes veulent absolument garder leur monopole sur l’audiovisuel. Créée fin janvier 2010, Radio Kalima-Algérie est la seule radio privée à émettre dans le pays. Elle a remis en cause le monopole d’Etat imposé au secteur depuis 1962, année de l’indépendance. En Tunisie, il existe trois radios et deux télévisions privées. « Mais elles sont toutes détenues par des proches du président Ben Ali », indique Sihem Bensedrine, qui n’a jamais pu décrocher d’agrément pour son média. Les locaux de Radio Kalima à Tunis, lancée en 2008, sont sous scellés depuis plus d’un an, et Bensedrine, sous le coup de poursuites judiciaires, vit aujourd’hui en exil en Espagne. S’agissant de la censure sur Internet, « l’Algérie s’est récemment dotée de matériels et équipement dernier cri et même envoyé des agents en formation en Tunisie », indique Yahia Bounouar. « Routinière en Tunisie, elle est en train de devenir un modèle qui s’exporte dans les pays voisins », constate de son côté Sihem Bensedrine. Ce n’est pas tout à fait la première fois qu’un site Internet est bloqué en Algérie. Réputé proche des islamistes, le site d’un mouvement d’opposition nommé Rachad n’est plus accessible depuis le mois de janvier dernier. Les autorités algériennes semblent avoir définitivement entamé le virage de la censure sur le Net.

 
(Source: Le site de Radio Kalima le 20 mars 2010)


   Al-Qaida au Maghreb taxe les trafiquants de drogue


Par Thierry Oberlé 19/03/2010 |

Les islamistes armés escorteraient des convois de transport de cocaïne pour financer le terrorisme.

La drogue est haram («illicite») pour les djihadistes, mais rien n’interdit à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) de tirer profit des nouvelles routes africaines de la cocaïne pour diversifier ses revenus. Tel est le constat dressé depuis quelques mois par la plupart des experts occidentaux ainsi que par Antonio Maria Costa, le directeur de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). «Dans le Sahel, les terroristes puisent dans les ressources du trafic de drogue pour financer leurs opérations, acheter des équipements et payer leurs troupes», explique le patron de la lutte antidrogue des Nations unies. «En Mauritanie, plusieurs enquêtes judiciaires ont révélé l’implication de militants salafistes dans des affaires de trafic de stupéfiants», précise Isselmou Ould Moustapha, le rédacteur en chef de Tahalil, un hebdomadaire mauritanien indépendant. Il ajoute : «Les suspects ont déclaré dans leurs aveux qu’un débat sur la drogue s’est ouvert dans les campements clandestins d’al-Qaida. Il s’agissait de savoir s’il fallait s’opposer ou non au trafic dans les zones d’influence de l’organisation.» Des oulémas auraient tranché la question en proposant de prélever un impôt sur ce transit de marchandises destiné aux «impies des pays apostats».

 

 

La dernière affaire a éclaté dans la nuit du 25 au 26 février – trois jours après la libération par l’Aqmi de l’otage français Pierre Camatte – lorsque les forces de sécurité mauritaniennes ont tendu une embuscade à un groupe armé en plein désert, à la frontière de la Mauritanie et du Mali. Lourdement armés, les convoyeurs circulaient à bord de trois véhicules tout-terrain surpuissants qui escortaient un petit camion bourré de résine de cannabis. Selon une source militaire citée par l’AFP, les accompagnateurs étaient des «islamistes». «S’il n’est pas prouvé que l’Aqmi est engagée en profondeur dans la contrebande, il ne fait aucun doute que des membres de l’organisation sont directement impliqués dans le trafic», affirme l’expert américain, David Gutelius.

 

Le crash du Boeing de la coke 

 

Les djihadistes ont vu monter en flèche leurs prélèvements «douaniers» avec la transformation du Sahara en autoroute de la cocaïne en provenance d’Amérique du Sud. La «poudre blanche» qui passe par le désert est transportée par avion de la Colombie vers l’Afrique de l’Ouest. Puis, elle remonte vers l’Europe via le Sahel. Les contrebandiers suivent les anciennes routes des caravanes des marchands de sel. Ils y croisent les colonnes d’al-Qaida. Des alliances conjoncturelles se nouent entre les groupes.

En novembre, un Boeing 727 a raté un atterrissage sur une piste de fortune près de Gao dans une zone où circulent trafiquants et terroristes. Pris de court, l’équipage de l’avion a brûlé sa cargaison avant de prendre la fuite. Dix tonnes de cocaïne seraient parties en fumée. L’enquête a révélé que l’appareil affrété par un cartel sud-américain avait fait escale en Guinée-Bissau, la plaque tournante des mafias, avant de remonter vers le nord en pilotage manuel sans être repéré par les radars. D’autres vols ont sans doute eu lieu avant le crash.

Quasi introuvable en Algérie, la cocaïne a fait son apparition chez une clientèle aisée depuis que ce pays est devenu une zone de transit. Le phénomène inquiète. Réunis mardi à Alger, sept pays de la région ont annoncé qu’ils allaient, en dépit de leurs tiraillements, resserrer les rangs face à la «collusion du terrorisme et du crime organisé». Reste à savoir s’ils parviendront à dépasser les déclarations de bonnes intentions.

(Source: Le site du journal « Le Figaro » (Quotidien – France) le 19 mars 2010)


La CITES refuse sa protection aux coraux précieux, malgré la menace


AFP dimanche 21 mar, 11 h 22 DOHA (AFP) – Après le thon rouge, la conférence de la CITES a refusé dimanche à Doha d’apporter sa protection à une autre espèce marine à haute valeur marchande, retoquant les coraux rouges, utilisés depuis des millénaires par les bijoutiers. Une proposition conjointe des Etats-Unis et de l’Union européenne, visant à réguler les exportations de coraux rouges et roses, a été repoussée par 64 voix contre 59, sans obtenir la majorité requise des deux tiers. Après le rejet jeudi d’une proposition visant la protection du thon rouge d’Atlantique-Est et de Méditerranée, cette décision a atteint le moral des partisans de la conservation. « Parler de déception, c’est peu dire », a reconnu Ernie Cooper, de l’ONG TRAFFIC. « Le message de cette conférence, c’est qu’il va être très difficile d’avancer sur la conservation des espèces marines à haute valeur commerciale, comte tenu des efforts concertés pour bloquer tout effort » en ce sens. Les coraux rouges s’étaient déjà faits retoquer à la CITES en 2007, déjà après proposition des Etats-Unis, les principaux importateurs. Il s’agissait d’inscrire la famille des coralliidae (ou Corallium) de grand fond, 31 espèces au total, à l’Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées (CITES), afin d’imposer aux exportateurs et aux importateurs de contrôler les conditions de leur exploitation. Sept seulement de ces espèces sont surexploitées, dont une récoltée en Méditerranée et six dans le Pacifique. Mais les autres sont tellement similaires, que leur inscription aurait facilité les contrôles et le travail des douanes. Ce sont les plus précieuses et les plus chères, à 1.500 dollars le kilo de corail brut et 30.000 à 50.000 USD celui des perles travaillées. Même de toutes petites branches se vendent 250 à 300 USD le kilo. « Le Japon, Taïwan et la Méditerranée –notamment l’Espagne, la Tunisie, le Maroc et l’Italie– sont les trois principaux centres de récolte des coraux. Mais l’Italie, en particulier la ville de Torre del Greco au sud de Naples, est le principal centre pour l’industrie du corail », indique Ernie Cooper. Selon le réseau Seaweb, les colonies de Méditerranée, qui atteignaient autrefois 50 cm de hauteur, ne dépassent plus 3 à 5 cm pour 90% d’entre elles. « Dans le Pacifique c’est encore pire: 85% des débarquements sont morts depuis longtemps », a insisté le délégué américain en séance. Pour les Etats-Unis, la surexploitation encouragée par la haute valeur marchande des coraux se double de la menace climatique: « la hausse des températures et l’acidification des océans provoquent une mortalité de masse sur les récifs », insistent-ils. Mais les principaux pays pêcheurs et exploitants, Japon en tête et Afrique du Nord (Tunisie, Maroc, Libye), ont pris avantage des conclusions de la FAO, l’Agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, pour affirmer qu’il n’y avait pas de déclin de l’espèce. « La FAO évalue le corail comme elle évalue les poissons, mais c’est différent. Les coraux ont une croissance extrêmement lente, il faut 100 ans avant qu’ils atteignent une taille permettant de les récolter sans danger », rétorque Sue Lieberman, directrice des politiques internationales du Pew Environment Group. Le Japon, le Maroc et la Libye notamment ont aussi insisté sur le revenu que les coraux apportent à de nombreuses communautés côtières dans les zones d’exploitation: « C’est facile d’inscrire des espèces à la CITES, sans penser aux répercussions économiques », a accusé en séance le délégué libyen. La CITES doit encore examiner, d’ici jeudi, quatre espèces de requin surpêchés pour leurs ailerons et leur viande, qui risquent de connaître le même sort que le thon et les coraux.

El Oued : Saisie de 750 kg d’ail tunisien

Des sources bien informées ont indiqué que les services des douanes d’El Oued ont réussi, tôt dans la matinée d’hier, à mettre en échec une opération de contrebande de marchandises étrangères acheminées de Tunisie. Notre source a précisé que les douaniers ont intercepté un véhicule de marque Peugeot 404, après une course-poursuite de quelques kilomètres dans un lieu relevant de la commune de Hassi Khalifa, à 31 km à l’est de la ville d’El Oued. Le conducteur a pris la fuite, alors que la fouille du véhicule a permis la découverte d’une quantité de 750 kg d’ail tunisien. Les services des douanes ont ouvert une enquête pour déterminer l’identité du contrebandier. Pour rappel, les mêmes services avaient réussi à mettre en échec deux opérations de contrebande de marchandises acheminées depuis la Tunisie. Il s’agissait de devises (euros), pièces détachées pour camions, médicaments et shampoing. Par R. S. Y. (Source: « El Watan » (Quotidien – Algerie) le 18 mars 2010)

Paris: un adjoint au maire écope de 6 mois de prison avec sursis pour violences conjugales


Le Post.fr Dimanche 21 mars, 12h13 Yacine Chaouat, adjoint (PS) au maire du XIXème arrondissement de Paris, en charge, notamment, de la médiation, a été condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis et dix-huit mois de mise l’épreuve, pour violences conjugales sur son épouse. En août 2009, Fatima, 21 ans, avait été battue à coups de ceinture et retenue à son domicile, alors qu’elle venait d’arriver de Tunisie. La jeune femme avait porté plainte contre son mari. Selon l’avocate de la jeune épouse, Yacine Chaouat « voulait la réduire à l’état d’esclave ». Depuis, la jeune femme a entamé une procédure de divorce. Voir les photos, les vidéos et réagissez à l’info sur LePost.fr


 Ma reaction a la loi interdisant la commemoration de la Nakba

Je prendrai le deuil pour la Nakba


Nurit Peled Elhanan, Prix Sakharov pour les Droits de l’Homme, membre du Cercle des Familles Endeuillées pour la Paix, et co-initiateur du Tribunal Russell sur la Palestine.
 
Je prendrai le deuil pour la Nakba. Je prendrai le deuil pour la Palestine disparue que, dans sa plus grande partie je ne connaîtrai jamais. Je prendrai le deuil pour la terre sainte qui perd son humanité, son paysage, sa beauté et ses enfants sur l’autel du racisme et du mal. Je prendrai le deuil pour les jeunes Juifs qui envahissent et profanent les maisons de familles à Sheikh Jarrah , jettent les habitants dans la rue et dansent et chantent en mémoire de Baruch Goldstein , le meurtrier infâme d’enfants Palestiniens , pendant que les propriétaires expulsés des maisons avec leurs enfants et leurs vieillards dorment sous la pluie, dans la rue, en face de leurs propres habitations. Je prendrai le deuil pour les soldats et les policiers qui protègent ces méchants envahisseurs Juifs Orthodoxes sans aucun remord.
 
Je prendrai le deuil pour les terres de Bil’in et de Nil’in et pour les héros de Bil’in et de Nil’in , beaucoup d’entre eux sont des enfants de 10-12 ans , qui sans peur se dressent pour leur droit de vivre dans la dignité sur la terre de leurs pères. Je prendrai le deuil pour les Droits Humains qui ont été enterrés depuis longtemps dans ce pays , pour le sang impunément répandu, pour les meurtres commis avec la bénédiction des rabbins, pour le mythe Sioniste fallacieux dans lequel j’ai été éduquée et pour l’histoire Palestinienne dont le récit est interdit mais dont la vérité est de retour et dont les rameaux verts pointent parmi les graines des lois racistes.
 
Je prendrai le deuil pour l’ancien ministre de l’Education, Livnat qui a défendu la loi contre la commémoration du jour  de la Nakba en déclarant que «  S’il n’y a rien pour lequel ils puissent prendre le deuil, ils n’auront pas de raisons de se révolter. » paroles pires que les pires paroles de nos adversaires et que celles des plus méchants colonialistes.
 
Je prendrai le deuil pour nous tous qui ne savons pas quoi faire face à une loi qui est pure cruauté, une parmi les douzaines d’autres qui sont destinées à nous assurer les places d’honneur – sinon toutes les places – dans les Actes du Parlement de la Démocratie de l’Etat Juif.  Je prendrai le deuil pour la démocratie de ce pays dans lequel la moitié des habitants doivent vivre dans des conditions qui seraient interdites, même pour des animaux, dans d’autres démocraties.
 
Je prendrai le deuil pour les enfants. Ceux qui sont morts. Ceux qui mourront demain. Ceux qui ne supportent plus de vivre ici et ceux qui y vivent , semblables à de monstrueux golems qui se sont retournés contre leurs créateurs , êtres formés de peur, de mal, de racisme, d’amour tordu pour une terre qui n’est pas la leur, de haine pour tout ce qui n’est pas à leur  propre image, et d’appétit insatiable pour le meurtre.
 
Je prendrai le deuil le jour de la Nakba. Et aussi le jour qui le précède que nous appelons le Jour de Commémoration et qui n’est rien d’autre qu’un jour dédié à l’idolâtrie de la chair morte , et à la fin duquel chacun sort et grille d’autres chairs mortes à même les flammes, chante, danse , se goinfre et finit saoul. Je prendrai le deuil pour le jour de notre indépendance qui n’est rien d’autre que la célébration du triomphe de l’enfermement et de l’assujettissement.
 
Pour toutes ces raisons, je prendrai le deuil le jour de la Nakba. Je rejoindrai les millions de dépossédés, d’opprimés et d’humiliés qui n’ont pas désespéré du futur et qui pensent qu’il reste une chance et qui se dressent comme les témoins et comme les braises encore vives du véritable esprit humain.
 
Je prendrai le deuil le jour de la Nakba afin d’être digne d’eux, afin que mes enfants sachent de quel côté je suis et afin qu’eux aussi puissent croire qu’il y a une chance pour l’espoir et pour un futur où la justice l’emportera.
 
Traduction en français de Roseline Derrien

  Prof. Nurit Peled-Elhanan telefax: ++972-(0)2-5700112 Mobile: ++972-(0)547-578703 5b Hamitnahalim Bahar St. Ramat Motza Jerusalem Israel 96771
 

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