Reporters sans frontières exprime sa joie suite à la libération de Slim Boukhdir
Taïeb Moalla:Le journaliste Slim Boukhdhir enfin libre
CPJ welcomes release of internet journalist
AISPP et Vérité-Action: Campagne pour sauver la vie des prisonniers des deux décennies:Bouraoui Ben Ali Makhlouf
Liberté et Equité:Mohammed Gueloui, victime d’une entorse à la loi perpétrée par la police politique
Liberté et Equité:Nouvelles des libertés en Tunisie
Zied ELHENI :
Assemblée générale du SNJT : les photos
D.J:Le tunisien, sous terrien.
mourad regaya:y-aurait-il une mafia du savoir ausein de l’université Tunsienne!!!
bakchich info:Les menaces du clan Kadhafi contre la Suisse
Saad LOUNESL’Algérie est-elle à la veille d’une révolution démocratique ?
Bassam Bounenni:Vers une refonte du Moyen-Orient
LuizaToscane: vidéo du contre sommet du 5 juillet
Alhewar:Israeli soldier filmed shooting Palestinian
Tunisie | 21.07.2008
Reporters sans frontières exprime
sa joie suite à la libération de Slim Boukhdir
Reporters sans frontières a exprimé son soulagement à l’annonce de la libération, le 21 juillet 2008, de Slim Boukhdir, intervenue quatre mois avant le terme de sa peine. Le journaliste indépendant a souffert de conditions de détention très difficiles à la prison civile de Sfax (230 km au sud de Tunis), où il était incarcéré depuis le 26 novembre 2007. « Nous accueillons la libération de Slim Boukhdir avec une joie immense. Comme Mohammed Abbou avant lui, Slim Boukhdir n’avait pas sa place en prison. Il a été privé de sa liberté pendant 238 jours et traité comme un criminel pour avoir dénoncé les dérives du pouvoir. Nous voulons voir dans la décision des autorités tunisiennes un gage de bonne volonté », a déclaré l’organisation. « Il faut que l’Etat tunisien mette un terme au harcèlement des journalistes indépendants et de leurs familles, aux saisies intempestives de la presse d’opposition et étrangère. Les autorités doivent également permettre un libre accès à la Toile pour les internautes. Cela afin de créer des espaces de libertés et garantir la liberté d’expression en Tunisie », a ajouté Reporters sans frontières. Slim Boukhdir a été libéré le 21 juillet 2008 en fin d’après-midi. Contacté par Reporters sans frontières, le journaliste a remercié la communauté internationale qui s’est mobilisée pour demander sa libération. Malgré des conditions de détention difficiles (conditions d’hygiène insuffisantes, intégrité physique menacée par ses codétenus, privé de correspondance, de journaux indépendants), Slim Boukhdir a affirmé « avoir gardé un état d’esprit très fort ». Slim Boukhdir avait été arrêté le 26 novembre 2007 lors d’un contrôle d’identité des passagers d’un taxi collectif reliant Sfax à Tunis. Il avait été immédiatement déféré à la justice et condamné, au terme d’un procès inique, à un an de prison pour “outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”, “atteinte aux bonnes moeurs” et “refus de présenter ses papiers d’identité” par le tribunal cantonal de Sakiet Ezzit dans la banlieue de Sfax. Le jour de son arrestation, il allait à la capitale pour récupérer son passeport, dont il est privé depuis 2004. Slim Boukhdir, 39 ans, est le correspondant du journal panarabe basé à Londres Al Quds Al Arabi et du site Internet de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabiya. Par ailleurs, il publie des articles sur plusieurs sites Internet et notamment Tunisnews et Kantara.
Le journaliste Slim Boukhdhir enfin libre,
Chers confrères, chers consoeurs Le Journaliste Slim Boukhdhir vient d »être libéré il y a quelques instants. Je voulais remercier toutes celles et tous ceux qui l’ont défendu et qui contribué à sa libération. Slim est joignable au: +216 98 670 881 Alerte de notre ami Lotfi Hajji, fondateur du Syndicat des journalistes tunisiens SJT, membre du Collectif du 18 octobre pour les droits et les libertés en Tunisie et correspondant non autorisée de la chaîne qatarie Al-Jazeera en Tunisie. Taïeb Moalla
TUNISIA: CPJ welcomes release of internet journalist
New York, July 21, 2008— The Committee to Protect Journalists issued the following statement regarding the release from prison today of Tunisian Internet writer Slim Boukhdhir, jailed since November 2007 on trumped up charges of insulting a public employee: “We welcome this release and are relieved that our colleague has at last regained his freedom,” said CPJ’s Middle East program coordinator Joel Campagna. “But the unfortunate reality is that Slim Boukhdhir never should have been jailed in the first place. His unjust imprisonment underscores the troubling state of media freedoms in Tunisia. We hope that with Boukhdhir’s release Tunisian authorities will halt the practice of putting writers behind bars and rid itself of its dubious distinction as the Arab world’s leading jailer of journalists over the last seven years.”
Association internationale de soutien aux prisonniers politiques
Rue AlJazeera 43 Tunis Email: aispptunisie@yahoo.fr Vérité-Action Case postale 1569 CH – 1701 Fribourg, Suisse Tél: ++41 79 703 26 11 Fax: ++41 21 625 77 20 Email. info@verite-action.org
Campagne pour sauver la vie des prisonniers des deux décennies: Pour mettre fin à la politique de la mort lente:
11- Bouraoui Ben Ali Makhlouf Sarah : « Mon père m’a laissé encore un embryon dans le ventre de ma mère et je lui rend visite en prison aujourd’hui à l’âge de 18 ans … ! » Nom et Prénom : Bouraoui Makhlouf Date et lieu de naissance : 15 janvier 1960 à Sousse Profession : commerçant Etat civil : marié et père d’un garçon et d’une fille Date d’entrée en prison : 1991 Etat de santé : une fracture au dos/ ostéoarthrite Peine : à perpétuité Lieu d’emprisonnement actuel : Monastir Coordonnées de la famille : Al-Souiss, Sousse Tél. +216 73332274 Souffrance de la famille : Bouraoui Makhlouf a laissé Moadh et Meriem pas encore scolarisés. Sarah qui était un embryon dans le ventre de sa mère, a 18 ans aujourd’hui… ! Après l’arrestation de Bouraoui Makhlouf, ses parents Ali Makhlouf et Habiba Makhlouf ont pris en charge sa famille mais ils ont décédé l’un après l’autre et à chaque décès, il était interdit d’assister aux funérailles malgré que la loi tunisienne le lui autorise. Il a entamé plusieurs grèves de la faim et à chaque fois, il subissait les déplacements abusifs et punitifs et son épouse était interdite de visite. Pour écrire à Bouraoui Makhlouf : Prison civile de Monastir, Monastir, République Tunisienne. Appel à tous ceux qui sont touchés par la souffrance des « prisonniers des deux décennies »: Faites connaitre la souffrance de ces prisonniers … Envoyez des lettres, des mots, publiez des articles … Ecrivez aux autorités tunisiennes … Appelez les familles des prisonniers pour les soutenir … Aidez leurs femmes et enfants … Pour qu’on ne dise pas qu’on ne le savait pas.
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 17 juillet 2008
Mohammed Gueloui, victime d’une entorse à la loi perpétrée par la police politique
Finalement, Monsieur Mohammed Gueloui, militant des droits de l’homme a été libéré aujourd’hui, jeudi 17 juillet 2008 […]Son arrestation visait à le harceler et à le sanctionner pour son activité militante. Son emprisonnement qui a duré 17 ans ne suffisant pas, il a été arrêté à Slimane pendant trois jours pendant lesquels il a été transféré au centre de détention de Bouchoucha alors qu’il a fait état des documents pouvant qu’il n’y avait plus de mandat de recherche à son encontre, mais le commissaire de Slimane, Ramzi Gafsi, […] l’a fait transférer à Gabès. De là, il a été présenté au procureur de la République […] qui a fini par le faire libérer […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 18 juillet 2008
Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Ramzi Romdhani est en danger L’état de santé de Ramzi Romdhani, prisonnier d’opinion, s’est dégradé et inspire de l’inquiétude. Il est en grève de la faim depuis le 24 juin 2008 pour exiger sa libération […] Sa sœur qui lui a rendu visite à la prison de Mornaguia Le 15 juillet 2008 nous a informé qu’il ne pouvait pas se tenir debout du fait de son épuisement dû à vingt quatre jours de grève […] 2) Mohammed Ammar et Adel Ouni Mohammed Ammar et Adel Ouni, ex prisonniers politiques continuent leur grève de la faim illimitée pour le vingt sixième jour d’affilée. Leur état est devenu critique. Adel Ouni souffre des séquelles d’une violente agression à la tête perpétrée par le directeur de la prison, Abderrahmane Idoudi. Une délégation de l’organisation Liberté et Équité rendu visite aux grévistes de la faim cet après midi […}] 3) Lotfi Ouerghi Bouzaiane De même, Lotfi Bouzaiane continue sa grève de la faim illimitée pour le quinzième jour d’affilée. Son état s’est dégradé de façon visible. 4) Toumi Mansouri Toumi Mansouri, ex prisonnier politique, ingénieur, poursuit sa grève de la faim pour le sixième jour d’affilée pour réclamer son droit à rejoindre sa famille à Sousse, ville où il peut décrocher un emploi proche des siens, or il est astreint au contrôle administratif à Ksour dans le gouvernorat du Kef. 5) Zyed Fakraoui Zyed Fakraoui, prisonnier d’opinion poursuit sa grève de la faim illimitée depuis son arrestation le 25 juin 2008 pour exiger sa libération. Sa santé s’est dangereusement détériorée. 6) Anis Chouk Anis Chouk, un prisonnier de droit commun, poursuit sa grève de la faim illimitée pour le soixantième jour d’affilée pour exiger sa libération. Son avocat, qui lui a rendu visite à la prison de Mornag, a affirmé que son état de santé est extrêmement critique, à deux doigts de la mort. De même, son frère, qui lui a rendu une visite directe, nous a affirmé qu’il était à l’agonie. Il fait porter au pouvoir judiciaire, notamment au juge d’instruction, la responsabilité de ce qui pourrait arriver à son frère et appelle toutes les associations et organisations de droits de l’homme, ainsi que toutes les consciences vives, à se mobiliser pour sauver la vie de son frère.. Anis Chouk a été arrêté le 31 mars 2008, accusé de vol avec utilisation de la violence. Il a nié avec véhémence tout ce qui lui était imputé et ses complices supposés ont nié devant le juge d’instruction sa présence lors des faits. Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
Assemblée générale du SNJT : les photos
http://journaliste-tunisien.blogspot.com/2008/07/1.html http://journaliste-tunisien.blogspot.com/2008/07/2.html http://journaliste-tunisien.blogspot.com/2008/07/3.html http://journaliste-tunisien.blogspot.com/2008/07/4.html http://journaliste-tunisien.blogspot.com/2008/07/5.html http://journaliste-tunisien.blogspot.com/2008/07/6.html
Zied El-Heni زيــاد الهــانــي h ttp://journaliste-tunisien.blogspot.com—
Le tunisien, sous terrien
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En regardant cet après midi le débat, les interventions des différents chefs de groupe parlementaire au « congrès pour la réforme des institutions » en France, et ce en direct sur la télévision ; je me suis senti et ce en direct sur une autre planète ou plutôt un sous terrien, eu égard à ce qui se passe chez moi en Tunisie où l’on vénère un homme omniprésent, omnipotent, un « dieu » sur le sol tunisien et loin d’être le hyperprésident, qualité accordée péjorativement à Sarkozy . Et dire que l’on a aussi des parlementaires, costumés, cravatés. Et dire que l’on est au 21ème siècle. Et dire que l’on en veut faire l’union avec ces gens là, ces extraterrestres, ces hommes et femmes qui se trouvent à des années lumières de notre pays ; la Tunisie… Le carburant coûte très cher ! Il est nécessaire à tous et à toutes de l’économiser ; sauf pour ben ali. Que pour sa sécurité ou pour l’illusion de le sécuriser, on dépense sans compter des milliers de tonnes de pétrole à chaque déplacement qu’il soit réel ou fictif ce qui est souvent le cas. Il suffit de regarder le nombre de véhicules, tous les corps sécuritaires confondus (police, gendarmerie, voire militaire), jonchés ou en mouvement sur les routes et notamment sur l’autoroute Carthage-Hammamet. C’est ridicule, c’est malheureux sachant que nous l’avons plébiscité à 99,…% Pour que l’on arrête de subventionner sa sécurité, il faut tout simplement : Que l’on lui administre de l’adrénaline pour qu’il a moins peur. Que l’on lui injecte une Hormone anti-mulleriene pour nous débarrasser de sa coûteuse phobie et peur des tunisiens et tunisiennes. Et vous allez voir combien notre facture carburant sera très allégée. Tunis le 21 juillet 2008 D.J
y-aurait-il une mafia du savoir ausein de l’université Tunsienne!!!
chers collègues, chers internautes, La plupart d’entre nous,ycompris les universitaires présente l’université comme un bastion de la construction nationale basée sur les idéaux modernes,et un porte étendard de toutes les nobles valeurs necessaires à l’emergence de la Tunisie »vraie »,la Tunisie de demain. Une expérience personnelle de bientot seize ans essentiellement à Sousse,et à la Faculté des Lettres,héritière dela sublime et grandiose ecole normale supérieure m’a permis en toute modestie d’ouvrir les yeux sur les »moeurs cachées »voire les « déboires »de la »gente » universitaire dans les sciences humaines,essentiellement l’histoire,représentée par les »patriarches »ou les »caids »accaparant par laforce du hasard et de la loi,les responsabilités »souveraines » (commissions doctorales,commissions d’habilitation,commissions de titularisation……)jugées contraignantes,peu rémunerées,mais prometteusesà plus d’un titre!!!! Les présidentsessentiellement,plus que les membres,tantot élus,tantot désignés légifèrent en toute »transparence »et prennent leurs décisions en toute équité,et tranquilité sansdérangement,ni intervention de quelque sorte soit-elle!!!! quand la faculté des Lettres de Sousse fut crée,elle se heurta de suite à l’animosité entre le collège normalien considéré comme le »légataire du savoir universel »et le collège facultaire considéré comme des « persona non grata »,certains normaliens n’ont meme pas accepté de faire bénéficier les étudiants de la nouvelle institution de leur savoir considéré »hors normes »!!!!! Etant l’un des premiers »persona nongrata » à intègrer le noyau du collège facultaire j’osai espérer(et je crois que je n’étais pas le seul!!)que la nouvelle institution volerai de ses propres ailes,et obtiendrait petit à petit sa personnalité propre en accédant par étapes,à la pleine autonomie d’enseignement,et de recherche,mais tout cela ne fut(aprèsseize ans)qu’un mauvais ,pitoyable,et lointain reve!!!! J’ai passé en revue dans le précédent article certaines des pratiques »frauduleuses »voire »mafieuses »de la »gente universitaire »(essentiellement en sciences humaines,et précisément en histoire),ces pratiques étaient jusqu’à un passé proche concentrée à Tunis,puis après la mise à niveau de la faculté de Sousse,on a eu la chance,la faveur,d’une »décentralisation des pratiques douteuses ». Nos saints patrons n’ont paseu le droit,voire l’autorisation,de construire leur propre réseau car tout se fait et ce décide,et se cree à Tunis!!!! Les normes »ISO » de ces pratiques sont monopole des »caids » de Tunis »(eux memes partagés entre la »camora du 9Avril »et la »camora de laManouba »!!!! » La mise à niveau des nouvelles recrues se fait àtravers les »groupes derecherche » les »laboratoires » constituant une vraie »pépinière de génies en herbe »,ces corps de recherche centralisés sont seuls valables à élire,et à désigner les »habilitables » après avoir leurs preuves »scientifiques »essentiellement de »loyauté »etd »obeissance envers leurs saints patrons.les »caids » de la meme spécialité se »haient »à mort,et tentant chacun de sa part de »courcircuiter » son concurrent pour devenir le « seul légataire du vrai savoir »!!!! » Notre collège »A » à nous(c’est à dire de la faculté de Sousse) a déposé les armes dès le début,et a signé un chèque en blanc aux résaux de Tunis(seuls habilités à diriger la recherche »la vraie »),une coordination »scientifique »,une complicité personnelle des plus transparentes aété entamée ,consommée.A Sousse considérée comme faculté de deuxième,voire troisième zone,on acceuille nos collègues invités de Tunis comme des missionnaires « évangélistes ».La suite automatique de tout celà aété de transformer notre département qu’on espérait » autonome »en un « grand lycée » voire »collège » qui brille par l’abscence de recherche »adulte » qui n’a le droit d’exister que par l’aval des autres décideurs!!!! merci de votre patience,de votre compassion……………. mourad regaya
Les menaces du clan Kadhafi contre la Suisse
La police genevoise n’a pas eu d’état d’âme. Alertée par les employés de l’Hôtel Président Wilson, qui entendaient régulièrement des hurlements sortir de la suite occupée par Hannibal Kadhafi, 32 ans, et son épouse Aline, la police a attrapé et jeté en prison le plus remuant fils du dictateur libyen. Motif : le couple séquestrait et tabassait de deux de leurs employés, une Tunisienne et un Marocain (qui a même pris un coup de couteau). La justice genevoise ne s’est pas non plus laissée impressionner : elle a mis le couple en examen pour « lésions corporelles simples, menaces et contraintes ». Seulement voilà. Le téléphone a aussitôt sonné à Berne, la capitale fédérale. Tandis que la mère de la Tunisienne était arrêtée à Tripoli. L’avocate Aicha Kadhafi, 31 ans, fille du leader libyen, s’est précipitée à Genève pour dénoncer « le comportement raciste » des autorités suisses. Elle a aussi menacé le pays des banques : « Œil pour œil, dent pour dent, celui qui a commencé à tort », a lancé Aicha dans une conférence de presse. La Libye étant le principal pourvoyeur d’or noir de la Confédération. Un miracle est alors arrivé. Après deux jours de cellule, Hannibal Kadhafi a retrouvé le ciel bleu. Le couple a payé une caution de 300 000 euros et a aussitôt quitté le lac Léman. La suite est connue : Hannibal et Aline ne répondront pas aux convocations du juge genevois, malgré leurs promesses. Et les victimes devraient empocher la caution. bakchich info (Source : «bakchich info» le 21 juillet 2008)
L’Algérie est-elle à la veille d’une révolution démocratique ?
Saad LOUNES Les jours du général Mohamed Mediene dit Toufik à la tête du DRS sont comptés. Son limogeage ou «sa démission» sont imminents. Cette fois, il ne peut survivre au terrible scandale de la révélation du journal italien La Stampa qui a décrit comment les moines de Tibhirine et l’évêque d’Oran ont été assassinés par les militaires. Le silence pesant du pouvoir algérien et de tous ses satellites, qui n’ont pas encore réagi, prouve qu’un profond malaise s’est installé à la tête de l’Etat et de l’ANP. Ce calme malsain précède la tempête qui ne va pas tarder à s’abattre dans les sphères du pouvoir ou… dans la rue. La parenthèse de 20 ans de dictature militaire depuis les événements d’octobre 88 va-t-elle enfin se refermer pour laisser le processus politique de souveraineté populaire reprendre son cours? Toufik a été nommé au département renseignement et sécurité (DRS, ex-Sécurité Militaire) en septembre 1990 en même temps que son adjoint Smain Lamari (décédé en septembre 2007). Ils ont été proposés à ces postes au président Chadli par son directeur de cabinet, le général Belkheir qui couvaient leur carrière depuis longtemps. Toufik et Smaïn n’ont dû leur longévité qu’à leur folie sanguinaire et à la protection de Belkheir, lui-même protégé par de puissants lobbies. Mais l’énormité du scandale de la tuerie des moines et l’émotion suscitée par la mise en scène de leur décapitation sont telles que ces lobbies protecteurs ne peuvent plus rien faire pour eux. Le linge sale du sang des manipulations du terrorisme doit maintenant être lavé entre algériens. L’honneur de toute une armée vient d’être bafoué par une telle infamie. Pour se maintenir à leurs postes, Toufik et Smaïn ont commis les pires crimes et exactions, contre le peuple et contre leurs propres compagnons d’arme. Déjà en janvier 92, le président Chadli voulait limoger Toufik et le général Khaled Nezzar, alors ministre de la défense. Il n’en eut pas le temps et fut destitué. Son successeur «imposé par l’armée» Mohamed Boudiaf était arrivé à la même nécessité de se débarrasser des patrons de la sécurité militaire qui géraient et protégeaient les réseaux de corruption. Il fut assassiné d’une rafale dans le dos le 29 juin 1992. En juillet 1993, Kasdi Merbah, ancien patron de la sécurité militaire sous Boumediene de 1962 à 1978, a senti un vent de changement à la tête de l’ANP avec la nomination de Liamine Zeroual qui venait de remplacer Nezzar, qui avait échappé de peu à un attentat à la bombe à El Biar. Il s’est proposé à Zeroual pour reprendre du service à la tête de la SM. Il fut assassiné le 21 août 1993. En 1996, Zeroual, devenu président de la république a voulu nommer le général Saidi Fodil à la place de Toufik. Son assassinat fut maquillé en accident de la route à Ouargla où il était en poste à la tête de la 4ème région militaire. En 1997, Zeroual a voulu nommer son ami, le général Mohamed Betchine, ex-patron de la SM (88-90), comme ministre de la défense pour se débarrasser de Toufik. Ce dernier a répliqué par l’organisation de massacres de civils à grande échelle qui créèrent la psychose jusqu’aux portes d’Alger. Les souvenirs de Raïs, Bentalha, Beni-Messous, etc… ont atteint les sommets de l’horreur. Betchine, puis Zeroual furent poussés à la démission. Enfin, en avril 2001, deux ans après son élection, Bouteflika a tenté de limoger Toufik, qui a aussitôt enflammé la Kabylie avec la complicité de ses alliés dans la gendarmerie. Et pour empêcher le FFS et le RCD de récupérer le mouvement de protestation, Toufik a provoqué la création des arouch en les infiltrant. Le brasier kabyle fut entretenu jusqu’à la conclusion d’un accord sur le 2ème mandat de Bouteflika. Aujourd’hui, la situation est des plus critiques pour le pays. D’un côté, Bouteflika, malade et en fin de règne, ne présente plus aucune crédibilité ni pour le régime, ni pour la population. D’un autre côté, l’agent du DRS Ahmed Ouyahia, sentant l’aubaine du chaos, fait le forcing pour asseoir son autorité sur les appareils sécuritaires et prendre le pouvoir par la censure et la répression des opposants. Le tout nouveau mandat d’arrêt lancé contre le président soudanais, Omar El Bechir, par le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), est venu ajouter de l’huile sur le feu qui a gagné les sphères du pouvoir, complètement affolées. La vérité sur les «assassinats pédagogiques» des chrétiens en Algérie, que le DRS voulait attribuer à des «terroristes islamistes», est maintenant dévoilée au grand jour. Ce nouvel épisode de l’affaire des moines donne du crédit à toutes les autres révélations faites par des officiers du DRS et de l’ANP qu’on peut découvrir sur le site du MAOL (www.anp.org) ou dans les livres publiés par Hichem Aboud, Habib Souaïdia, Mohamed Samraoui, Abdelkader Tigha. Cela veut dire aussi que toutes les plaintes déposées contre les généraux (disparus, assassinats, torture, etc…) vont être regardées d’un autre œil et leur procédure accélérée. Mais, alors qu’on sent bien que les généraux en poste ou à la retraite s’agitent dans tous les sens, il est regrettable de constater que les opposants politiques et les intellectuels continuent à somnoler comme s’ils n’étaient pas concernés. Il faut se rendre compte que l’Algérie politique n’est ni en avance, ni en retard. Elle ne peut vivre qu’au rythme que lui imprimeront ses élites. A l’échelle individuelle, on peut parler de drames. Des intellectuels et des militants, qui étaient arrivés à maturité politique dans la période 88-92, peuvent se sentir aujourd’hui comme des vieillards aigris et dépassés qui ont raté quelque chose dans leur vie après ces vingt années de dictature. Mais à l’échelle d’une Nation, l’expérience algérienne peut se comparer à celles d’autres pays qui ont connu les mêmes troubles générationnels causés par des coups d’Etat et des dictatures militaires. Aujourd’hui, ces pays ont des régimes démocratiques stables et sont devenues des puissances régionales et économiques reconnues et respectées dans le concert des Nations. On peut citer l’exemple si proche de l’Espagne du général Franco qui a semé la terreur de 1936 à 1974, avant de laisser ce pays se reconstruire socialement et se stabiliser politiquement. Au Portugal, la longue dictature du général Salazar avait virtuellement éliminé les partis politiques, laissant un grand vide comblé par les militaires qui ont petit à petit lâché le pouvoir aux civils qui gouvernent depuis deux décennies. Plus loin de nous, au Brésil, les militaires ont pris le pouvoir par un coup d’Etat en 1964, avant d’en être chassés par les civils en 1985. En Argentine, après 20 ans de «péronisme», l’armée fomente un coup d’Etat en 1976 entraînant un lourd bilan de 30.000 disparus exécutés ou morts sous la torture. Les civils ont repris le pouvoir en 1983 et passé les militaires en jugement. Les expériences les plus proches de ce que vit l’Algérie sont assurément les exemples turc, grec et chilien. Dans ces pays, «l’armée a pris le pouvoir par des coups d’Etat, instauré des dictatures, suspendu la Constitution, promulgué l’état d’urgence ou d’exception, annulé des élections, dissous les assemblées, interdit les syndicats, censuré la presse, violé les droits de l’Homme, emprisonné, torturé, assassiné, etc…». Malgré ça, ces pays vivent aujourd’hui dans des régimes démocratiques modernisés et stables depuis une vingtaine d’années grâce à la résistance militante et au courage de leurs élites. Tous ces exemples si proches de notre expérience prouvent que «l’horloge politique» algérienne ne peut tourner que si les élites se hissent à la hauteur de l’Histoire de leur peuple. Et se rendent compte que la paralysie intellectuelle et militante est le résultat de la stratégie mise en œuvre par le «makhzen du DRS» de Toufik: répression, censure, arrestations, tortures, assassinats, attentats,… et corruption massive. Les élites civiles et militaires doivent maintenant créer des commissions d’enquête à l’APN et à l’ANP, demander des comptes et la dissolution du DRS. Les intellectuels et les journalistes doivent s’exprimer sur ce sujet et lancer des enquêtes. Une Nation et un système politique et social ne peuvent évoluer et se régénérer que s’ils consentent à faire des sacrifices. Du fond de leurs tombes, les têtes des moines trappistes sont revenues nous parler et demandent aux algériens de couper les têtes de ceux qui les ont mis dans le trou.
Vers une refonte du Moyen-Orient
Il est devenu proverbial que la « guerre enfante l’Histoire ». Mais, au Moyen-Orient, c’est aussi la paix qui a sa part de lion dans le traçage des contours de la région et la composition des blocs et des alliances. Car, dans une région, qui connaît une kyrielle presque non discontinue de conflits, la moindre trêve, le plus bref cessez-le-feu ou la lueur la plus éphémère d’espoir représentent en soi une donne. Un tournant. Le cours des événements va crescendo, avec une courbe tendant vers, sinon de l’accalmie, à une période de retenue. En effet, les dossiers en suspens paraissent en voie de « liquidation ». Tout a commencé avec le Liban. Des accords de Doha, à la formation d’un gouvernement gouverment d’union nationale, en passant par la confirmation de Michel Suleiman dans le poste de président Président , le spectre d’une énième guerre civile s’écarte. D’ailleurs, l’échange de prisonniers entre le Hezbollah Hizbollah et Israël a pris l’allure d’une fête nationale, avec un Walid Jumblatt évoquant l’exploit d’avoir poussé Israël à lâcher du lest et des Forces libanaises Libanaises se précipitant au chevet de Samir Qintar, ennemi d’antan. Pour ce qui est de la Syrie, le leadership a le vent en poupe. Le Sommet de Paris pour la Méditerranée a permis de sortir Damas de son isolement. Et c’est, symboliquement, la France qui a lui a jeté la bouée de sauvetage, après près de trois ans de relations glaciales. Et, cerise sur le gâteau, le président Président Bachar Assad est convié au traditionnel défilé tradionnel défil du 14 juillet, fête nationale de l’Hexagone. Cette bouffée d’air pour la Syrie intervient au moment même où la Turquie offre ses bons offices, pour une éventuelle reprise des négociations directes entre Damas et Tel-Aviv. Pour sa part, l’Iran ne semble pas en marge des événements. Après plusieurs mois de guerre médiatique avec l’Occident, le ton baisse d’un cran. Et, les Etats-Unis, quiEt, les Etats-Unis, qui se préparent à une échéance électorale majeure, s’ouvrent timidement au seul survivant de l’Axe du mal. C’est, d’ailleurs, son secrétaire d’Etat adjoint, William Burns, qui siège désormais aux âpres négociations sur le nucléaire iranien. Washington n’exclut pas, non plus, l’établissement d’un bureau diplomatique à Téhéran. Face à cette ouverture américaine, l’Iran riposte fort amicalement. Dans une déclaration inhabituelle, Esfandiar Rahim Mashaie, vice-président chargé de l’Organisation du tourisme, déclare : « Aujourd’hui, l’Iran est l’ami du peuple américain et du peuple israélien. Aucune nation n’est notre ennemi dans le monde et cela est un honneur pour nous ». :p> Le diplmate américain « transfuge », John Bolton, est allé jusqu’à parler de « cuisante défaire » pour les néo-conservateurs, contraints, en fin de mandat de reconsidérer leur politique iranienne. :p> Peu importe les arrière-pensées des uns et les visées des autres, c’est tout le Moyen-Orient qui se reforme, avec deux principales modifications radicales, du moins pour le moment. :p> Primo, le trio Egypte-Jordanie-Arabie Saoudite, traditionnel allié des Etats-Unis dans la région, semble être écarté des derniers événements. En effet, l’Accord de Doha entre les différents protagonistes de la scène politique libanaise n’a pu être avalisé que grâce à une neutralisation « positive » de la Syrie, en échange d’une normalisation par étapes avec le régime alaouite. Et, c’est la Turquie qui a introduit justement Bachar Al Assad aux interlocuteurs israéliens et non le trio sus-mentionné qui, une décennie durant, a joué le rôle de médiateur principal de la région. Secundo, développements obligent, on assiste, actuellement, à la remise en cause du parrainage des blocs d’alliance d’antennes locales. Depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, en février 2005, et surtout après la prise de la bande de Gaza par le Hamas et la guerre entre Israël et le Hezbollah, pendant l’été 2006, on distinguait deux bloc : le premier avec pour membres l’Iran et la Syrie ainsi que deux antennes, l’une au Liban – le Hezbollah – et l’autre dans les Territoires occupés – le Hamas -. Le second comporte l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Jordanie avec deux antennes également, toujours au Liban, le camp Hariri et son courant du 14 Mars, et dans les Territoires occupés, le Fatah. Dans l’état actuel des choses, force serait de se demander : quel avenir pour le Hezbollah et le Hamas, avec un semblant d’ouverture américain vis-à-vis de l’Iran et une « pacification » de la Syrie ? Il est légitime, dans ce même ordre d’idée, de s’attarder sur les horizons du camp Hariri et du Fatah, en l’absence d’un parrain de taille. Face à ces revirements, il reste tout de même une constante dans la région et pas des moindres. Au moment où tout semble en voie de résolution, la question palestinienne demeure suspendue, probablement jusqu’aux élections américaines. Pourtant, c’est ce dossier-là justement qui doit être la priorité des priorités. Mais, cette perspective paraît fort lointaine, les problèmes intérieurs menaçant Israéliens et Palestiniens faisant défaut. Du coup, l’embellie « diplomatique » de la région ne profite pas aux plus profonds de ses maux. Mais, la refonte est de mise et elle ne manquera pas d’avoir des répercussions sur le conflit et les perspectives de paix. Bassam Bounenni
vidéo du contre sommet du 5 juillet
LuizaToscane
Israeli soldier filmed shooting Palestinian
http://english.aljazeera.net/news/middleeast/2008/07/200872019223738901.html An Israeli human rights group has released graphic video footage obtained during clashes between Israeli troops and demonstrators protesting against the separation barrier on the West Bank. The video has sparked outrage, as it shows what appears to be an Israeli soldier shooting a Palestinian at close range. Watch the Video: http://english.aljazeera.net/news/middleeast/2008/07/200872019223738901.html More Information: http://youtube.com/aljazeeraenglish (Source : « Alhewar» le 21 juillet 2008)