21 août 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3742 du 21.08.2010
 archives : www.tunisnews.net 


AISPP: La population de Ben Gardane arrache la réouverture du point de passage Et procède à l’inventaire des pertes

Kalima: Réouverture surprise de Ras Jedir et scènes de liesse à Ben Guerdane France24: Violences dans le sud tunisien suite à la fermeture d’un poste-frontière entre la Tunisie et la Libye LTDH Section de Kairouan: Libération d´ Issameddine Bouguerra, Kalima: Le bureau légitime de l’AMT réagit aux allégations du bureau contesté Kalima: Un chef local prive d‘Iftar les indigents non affiliés au RCD à Kheniss AFP: Tunisie: baisse de 50% de la production des céréales AFP: Tunisia cereal crop halves due to dry weather AFP: Tunisie : hausse de 8,1% des investissements directs étrangers au 1er semestre Omar Mestiri: Médiafard Bilel : Glossaire Alarabiya: Viewers angry over taboo scenes in Ramadan  – Tunisia show creates uproar over kissing scenes Kamal Labidi: Is Jordon the latest enemy of press freedom online?

The Independent: Obama under pressure in test that could define presidency


La population de Ben Gardane arrache la réouverture du point de passage Et procède à l’inventaire des pertes


 

Assabilonline, Ben Gardane (Tunisie), Reportage spécial

[…]

Le comité local de suivi rend visite aux personnes lésées et suit le dossier des détenus

Au cours de la crise, s’est constitué le « Comité local de suivi des événements de Ben Gardane », qui agit en coordination avec l’Union Locale du Travail de Ben Gardane et s’est donné pour tâche le suivi du dossier des détenus et la médiatisation des événements. Il est constitué de syndicalistes : Houssine Bettaïeb, Dhiab Zaghdoud, Abdelmonaem Romma, Ammar M’hamdi, Lotfi Jari et Mohammed Zouari.

Ce comité s’est mis au travail jeudi matin et a rendu visite aux familles des détenus et dressé une première liste de noms des personnes non libérées : Adel Ben Amor Thabet, Béchir Ben Mohammed Chaouat, Abdelwahab Chaouat, Taoufik Ben Mabrouk Zaghdoud, Mohammed Ben Abdallah Jarmoud, Ali Ben Tahar Saïdi, Dhaou Ben Ali Chine, Ferhat Ben Amor Benkaïed et Moncef Ben Houssine Benkaïed. Le comité a fait le constat des dégâts dans les commerces de Zekra et a dialogué avec la population.

Une délégation ministérielle tunisienne en Libye pour discuter de la crise

D’après l’agence Reuters, jeudi 19 mars, une délégation tunisienne se serait rendue à Tripoli, composée du ministre de l’Intérieur, du ministre des Affaires Etrangères et du ministre du Commerce, ainsi que du directeur général des Douanes. De source locale, on affirme qu’Iyadh Ouederni, membre du bureau politique du parti au pouvoir et le ministre directeur du bureau présidentiel faisaient partie de la délégation […]

Une nuit sans forces de l’ordre à Zekra

Des heurts et des violations à Debdaba et Jalal

Des sources ont affirmé à Assabilonline que les jeunes en colère avaient complètement bloqué la route de Ras Jdir dans la nuit du jeudi au vendredi à Zekra, en l’absence des forces de police que l’on n’a pas vues et qui ne sont pas intervenues pour disperser les manifestants et lever les barricades. Mais à Debdaba, au sud de Ben Gardane, il y a eu des affrontements non loin du poste de la Sureté.

A Jelal, les affrontements ont été intenses, avec usage par les forces de police des gaz pour disperser les manifestants, et effraction et destruction des vitrines des commerces, comme le magasin « Helal » (produits alimentaires) et le café Elachi, le magasin de tapis Dhifallah. Des domiciles proches de la route ont été endommagés car les agents les ont visés avec des pierres […]

Fête avant l’aube

Avant l’aube du 20 août, la nouvelle non confirmée est parvenue aux habitants, de la réouverture du point de passage et de la reprise du commerce entre la Tunisie et la Libye. Les rues et les places ont été envahies par des cris et des scènes de joie et de victoire qui ont duré jusqu’au matin. La nouvelle de la libération prochaine des détenus s’est répandue, tandis que les brigades de sécurité venues en renfort quittaient la ville pour les casernes de leurs gouvernorats d’origine.

Une délégation de l’UGTT à Ben Gardane

Vendredi, une délégation syndicale composée de trois membres du bureau exécutif de l’UGTT s’est rendue à Ben Gardane et réunie avec les syndicalistes locaux. Ils se sont rendus dans les quartiers pour constater les dégâts matériels avec la population et ont entendu des témoins de ces douloureux événements ainsi que des violations subies par les gens, leurs biens et leur dignité et ont promis d’intervenir pour solutionner la question des détenus.

Des forces de police avaient sauvagement attaqué dans la nuit du jeudi au vendredi à Jalal, brisé les vitrines des magasins tout le long de la route, en pillant certains et avaient jeté des pierres sur les maisons des particuliers et s’en étaient prises à leurs biens. La localité avait été le théâtre d’affrontements sporadiques entre la population et ces forces, mais le calme y est revenu, la route est vide et obstruée par les barricades, mais vidée de la police et de ses véhicules.

La population attend avec une impatience croissante les prochaines heures qui devraient voir l’application de la décision de la réouverture du point de passage de Ras Jdir, suite aux sacrifices qu’elle a consentis. 21-08-2010

(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Réouverture surprise de Ras Jedir et scènes de liesse à Ben Guerdane


Proposé par Rédaction le Vendredi 20 août 2010 Aux aurores du vendredi 20 août les grilles se sont largement ouvertes à Ras Jedir, principal poste frontière entre la Lybie et la Tunisie, laissant libre accès aux personnes, véhicules et marchandises sur le territoire tunisien. Spontanément, les habitants en liesse ont envahi les rues, fêtant la nouvelle en scandant des louanges à la Tunisie, à la Libye et à leur cité. La veille au soir, jeudi 19 août, un calme précaire régnait à Ben Guerdane qui a été, tout au long de la semaine passée, le théâtre de violents affrontements entre la police tunisienne et de jeunes manifestants. Ceux-ci protestaient contre le blocage des marchandises par la Lybie dont les responsables ne cachaient plus ces derniers mois leur irritation de voir les consommateurs tunisiens profiter largement de denrées fortement subventionnées par le budget libyen. Des rumeurs non confirmées rejettent la responsabilité de la crise sur des proches du Président Ben Ali. Gestion sécuritaire des problèmes Le plus dur des affrontements avait été atteint dans la nuit du 18 suite au déploiement d’imposants renforts policiers venus de différentes régions du territoire tunisien ; vers minuit une descente de police opérée dans un local commercial de la zone de Jalel s’est soldée par le passage à tabac de tous les occupants, indistinctement. Les habitants du quartier ont vécu l’évènement comme une humiliante provocation reflétant la volonté d’escalade des autorités. Ils ont exprimé leur colère en mettant le feu à des pneus usagés, au niveau de la route principale GP1. D’autres groupes de jeunes ont mis le feu à un véhicule de transport de policiers et ont attaqué les forces de police par des jets de pierres, blessant plusieurs agents. Les policiers de leur côté ont fait un copieux usage de grenades lacrymogènes. Dès le déclenchement des récents affrontements la nuit du 14 août, les habitants avaient condamné ce qu’ils ont considéré comme un usage excessif de la force dénonçant les assauts des policiers sur des commerces dans la zone de Ras Jedir, entraînant la destruction des devantures et le saccage des marchandises. Des comportements « illégaux » des forces de sécurité avaient été stigmatisé par des habitants souhaitant des gestes d’apaisement et l’ouverture d’un dialogue. Des citoyens se sont plaints de saccages et de pillages dont se seraient rendus responsables certains policiers lors de leurs assauts contre les habitations. Les affrontements entre jeunes en colère et policiers se sont répétés les 18 et 19 août dans les quartiers de zokra et Jalel où plusieurs incendies ont été recensés. Les violences avaient gagné des quartiers épargnés les jours précédents, comme Tabai, El Amria, Moamerat, Sayah ou Chareb Arrajel. Des habitants ont indiqué que les heurts de la nuit du mardi 17 ont été particulièrement graves et ont touché la plupart des quartiers de la ville. Des agents ont également été bléssés par la réaction violente des manifestants. Les proches des jeunes interpelés ont également été touchés par la répression alors qu’ils tentaient d’organiser un rassemblement pacifique devant le siège de la Délégation pour exiger leur libération. Réactions de solidarité de la société civile Une dizaine de représentants syndicaux de la localité ont rendu public le lundi 16 aout une déclaration dénonçant «les attaques injustifiées» des policiers contre les citoyens dont plusieurs syndicalistes et réclamé la libération de l’ensemble des personnes interpellées ainsi que la levée du quadrillage policier imposé à la ville ; De même les sections de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme ont publié un communiqué commun exprimant leur préoccupation sur la dégradation de la situation à Ben Gardane et exigeant la libération des protestataires interpellés. Les partis d’opposition et les ONG de la société civile ont de leur côté demandé aux autorités de mettre fin à la gestion sécuritaire des crises sociales nées d’un choix de développement inégalitaire, à l’instar de la crise du bassin minier. La grande majorité des personnes détenues (plus de 150 dont la majorité des mineurs) ont été relâchées et les autorités locales ont déclaré que la dizaine de détenus restant seraient libérés les prochains jours.

 


Violences dans le sud tunisien suite à la fermeture d’un poste-frontière entre la Tunisie et la Libye


20/08/2010

La fermeture, il y a dix jours, du principal point de passage entre la Tunisie et la Libye a provoqué des violences à Ben Guerden, ville frontalière du sud est tunisien où les familles vivent du commerce parallèle avec la Libye.

La décision est tombée il y a une dizaine de jours, mais cela faisait déjà des mois que les autorités libyennes imposaient une taxe de 100 à 150 dollars aux voitures tunisiennes qui passaient ce poste-frontière. On ignore pourquoi ce point de passage a été fermé ni qui du gouvernement libyen ou tunisien a pris la décision. La violence s’accentue de jour en jour entre la police et la population.

L’Union générale des travailleurs tunisiens, syndicat officiel, dénonce des violences policières et tente actuellement d’intervenir auprès des autorités pour défendre les droits des habitants de la région. La presse officielle tunisienne ne mentionne pas cette affaire et les autorités n’ont fait aucune déclaration à ce sujet.

« Les agents de sécurité m’ont suivi partout dans mes déplacements »

Sofiene Chourabi est un journaliste et blogueur tunisien. Il s’est rendu sur place.

La décision – non officielle – de fermer le principal point de passage entre la Tunisie et la Libye n’a été relayée par aucun média. Cette décision signifie la mort de toute activité économique pour la ville de Ben Guerden puisque tout tourne là-bas autour du ‘marché maghrébin’ et donc des échanges entre commerçants tunisiens et libyens. Cette région est dépourvue de toute infrastructure économique et le commerce parallèle est la seule ressource pour les 80 000 habitants. Des commerces et des bureaux de change clandestins pullulent d’ailleurs dans toute la ville.

Le mouvement de protestation a démarré le 14 août avec une marche pacifique à Rass J’dir, une bourgade à 33 kilomètres de Ben Guerden, à la frontière tuniso-libyenne. Mais le regroupement a été violemment réprimé par les forces de l’ordre. Cela n’a pas pour autant découragé les jeunes commerçants qui ont manifesté quasi-quotidiennement depuis lundi. Lorsque les forces de sécurité dispersaient violemment les manifestants, ceux-ci allaient se cacher dans les maisons alentour pour échapper aux coups. Beaucoup d’agents ont fait du zèle en entrant de force chez les gens, insultant femmes et enfants et terrorisant les habitants. Les photos des vitres de commerces et de voitures brisées témoignent de cette violence policière. Des agents saccageaient les biens de ceux qui refusaient d’ouvrir leurs portes.

« Une trentaine d’arrestations »

Depuis mercredi, les confrontations ont gagné en violence : une voiture de la gendarmerie nationale a été brûlée et le mouvement de protestation s’est étendu à plusieurs autres quartiers. Entre temps, il y a eu plus d’une trentaine d’arrestations et les policiers ont tiré en l’air avec des balles réelles. Et si quelques personnes ont été libérées, la situation reste toujours aussi tendue.

Je suis arrivé par le bus mercredi matin, sur le coup de 6 heures. Peu avant l’arrêt, deux policiers en civil ont arrêté le bus, sont montés à bord et ont demandé à tous les passagers leurs papiers d’identité. Une fois arrivé à destination, j’ai très vite remarqué que j’étais suivi par l’un des deux agents qui avait arrêté le bus. Les agents de sécurité m’ont suivi partout dans mes déplacements, devinant sans doute l’objet de ma visite. J’ai passé une journée là-bas où j’ai parlé avec des commerçants et des victimes des violences policières. Les premiers m’ont parlé de la pénibilité de leurs conditions de vie depuis que le marché a fermé. Tous dénoncent la répression inutilement violente des forces de police. Après mon départ, mes interlocuteurs ont été inquiétés par les agents qui les ont menacés de sanctions si leur témoignage était publié par la presse ou sur le Net.

Il y a un black-out total concernant l’origine et les motivations de la décision de fermer ce poste-frontière. Mais au-delà de cela, c’est la manière avec laquelle les forces de l’ordre ont répondu à la situation qui a profondément choqué la population locale. Plus généralement, ce soulèvement a permis de faire la lumière sur une région complètement délaissée par les politiques économiques de développement. »

(Source: France24 le 20 aout 2010)

Lien: http://observers.france24.com/fr/content/20100820-violences-sud-tunisien-suite-fermeture-frontieres-entre-tunisie-libye


Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme Section de Kairouan 21 août 2010 Information

Aujourd’hui, Issameddine Bouguerra, 23 ans, étudiant en mathématiques, qui a obtenu le concours d’accès à l’institut supérieur des enseignants, a été remis en liberté. Il avait été arrêté hier après la rupture du jeûne par des éléments de la police politique ; sa famille n’avait appris son arrestation que tard dans la nuit. Il aurait été soumis à des violences et des humiliations durant sa garde à vue. Nous avons appris que son arrestation serait due à ses relations d’études avec un étudiant soupçonné d’appartenance à un mouvement religieux, bien qu’il n’ait aucune appartenance ou activité en dehors de ses études. […] Pour le comité de section Messaoud Romdhani (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Un chef local prive d‘Iftar les indigents non affiliés au RCD à Kheniss


Proposé par Rédaction le Vendredi 20 août 2010 Le président de la cellule RCD (parti au pouvoir) de Kheniss a privé d’Iftar (repas de rupture du jeune) cinq citoyens indigents de recevoir les paquets repas offerts par un mécène de la localité. Il a prétexté leur non affiliation au parti et leur fréquentation d’opposants notoires. Nous avions précédemment fait état du monopole exercé par le RCD de la distribution des aides publiques aux indigents, durant le mois de Ramadan et de son instrumentalisation à des fins partisanes.

 

 


Le bureau légitime de l’AMT réagit aux allégations du bureau contesté


Proposé par Rédaction le Samedi 21 août 2010 Le bureau de l’Association des magistrats tunisiens a publié le 20 août une mise au point publique en réaction à la déclaration de Adnane Heni, président du bureau contesté, au journal Assabah paru le 15 aout 2010. Les dirigeants légitimes estiment que les déclarations de M. Heni, ne reflètent aucunement la réalité des conditions des juges tunisiens. Ils considèrent que la mutation de la juge Kalthoum Kennou, secrétaire générale de l’association, de Kairouan (170 km au sud de Tunis) à Tozeur (420 km au sud ouest de Tunis) revêt un caractère arbitraire. Mme Kennou, ayant exercé plus de 5 ans dans son affectation à Kairouan, l’usage veut qu’il soit accédé à son choix d’exercer au tribunal le plus proche de son domicile. Les membres du bureau observent également que l’affectation de la juge Kennou dans la fonction de juge d’instruction confirme le caractère disciplinaire de cette mesure; ce poste l’oblige à ne pas quitter l’enceinte de la ville même durant les weekends et jours fériés et ne peut donc jouir du regroupement de sa famille. Ils relèvent que la nomination de femmes comme juge d’instruction est exceptionnelle et n‘intervient qu’au titre de sanction. Les demandes de Mme Kennou à être déchargée de la fonction de juge d’instruction, en raison de sa pénibilité et des conséquences sur ses enfants, n’ont trouvé aucun écho. La déclaration dément également l’assertion de M. Heni sur la satisfaction de la revendication de rapprochement des conjoints concrétisée par la dernière rotation des magistrats, relevant que les mutations ayant touché Mme Wassila Kaabi et Mme Raoudha Grafi ansi que celle ayant affecté M. Hamadi Rahmani, membres des structures légitimes de l’AMT ont eu pour effet de les éloigner de leur conjoints et que toutes les demandes pour y remédier sont restées vaines. Ils ont aussi noté que les membres des structures légitimes étaient exclus de toute promotion professionnelle. Le juge Hani avait contesté dans sa déclaration à Assabah toute motivation disciplinaire dans la dernière rotation des magistrats affirmant que la satisfaction des demandes de mutation était de l’ordre de 70%, les demandes de rapprochement des conjoints avaient été avalisées à 100% et que plus de 120 juges avaient fait l’objet d’une promotion. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 21 aout 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Le-bureau-legitime-de-l-AMT-reagit-aux-allegations-du-bureau-conteste-204.html


Une légère secousse tellurique provoque la panique dans le village de Boulaaba

Proposé par Rédaction le Vendredi 20 août 2010 Les habitants de Boulaaba (village situé à l’extrême nord ouest, ont été pris de panique dans la matinée du mercredi 18 aout vers dix heures après une secousse tellurique qui n’a pas dépassé le stade 3 de l’échelle Richter selon certaines sources. Les gens se sont précipités hors des habitations. C’est la troisième secousse que connait le gouvernorat de Jendouba en un trimestre. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 20 aout 2010)


Tunisie: baisse de 50% de la production des céréales


AFP [ 21/08/10  – 13H54  ] La Tunisie a enregistré une baisse de 50% de sa production de céréales en 2010 en raison du déficit pluviométrique, a-t-on appris samedi auprès du ministère de l’Agriculture. Affectée par un temps trop sec au moment des semis, la production de céréales (blé tendre, blé dur et orge) a atteint cette saison environ 12 millions de quintaux contre 24,5 millions en 2009, a-t-on précisé. Selon la même source, la Tunisie envisage d’importer cette saison plus de 20 millions de quintaux de céréales pour répondre aux besoins locaux. Les terres irriguées contribuent à hauteur de deux millions de quintaux en moyenne à la récolte, la culture céréalière dépendant largement des conditions climatiques en Tunisie. La Tunisie s’approvisionne notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Europe.


Tunisia cereal crop halves due to dry weather


(AFP) – ‎Aug 21, 2010‎ TUNIS — Tunisia’s cereal production has halved this year due to dry weather, the agriculture ministry said on Saturday. Yields of wheat and barley were hit by a lack of rainfall at the time of sowing, and reached just 1.2 million tonnes this season compared with 2.45 million tonnes in 2009 for a country, half of which is arid. The agriculture ministry said Tunisia would import over two million tonnes of cereal this season from countries including the United States, Canada and Europe, to meet local needs. Tunisia’s cereal production relies heavily on the weather, and irrigated land contributes on average 200,000 tonnes for each harvest.


Tunisie : hausse de 8,1% des investissements directs étrangers au 1er semestre


AFP [ 19/08/10  – 17H31  ] La Tunisie a réalisé une hausse de 8,1% des investissements directs étrangers (IDE) durant le premier semestre de l’année 2010, a-t-on appris jeudi auprès de l’Agence tunisienne de promotion de l’investissement extérieur (Fipa). La Tunisie a enregistré un flux d’investissements directs étrangers estimés à plus de 446 millions d’euros jusqu’à fin juillet 2010 contre 436,3 millions d’euros dans la même période de 2009, selon la même source. Cette hausse a permis la création de 4.930 emplois dans l’industrie manufacturière, l’extension de 120 entreprises étrangères et le lancement des activités de 102 autres, a précisé la même source. La Tunisie, pays sans grandes ressources naturelles, table d’ici 2011 sur l’investissement de 7,7 milliards de dinars (environ 4 milliards d’euros), en provenance des pays arabes, pour soutenir une croissance projetée à 4,5%. Avec des engagements globaux de plus 15 milliards d’euros, les groupes des Emirats arabes unis sont les premiers investisseurs en Tunisie, suivis par la France et l’Italie.


Condoléances Nous avons appris avec tristesse le décès de SI MOHAMED ALI BEN MAHMOUD, père de notre amie Khedija Cherif, Secrétaire Générale de la fidh, ex présidente de l’ATFD et ex Vice Présidente de la LTDH . Au nom des membres du CRLDHT, j’adresse nos sincères condoléances a Khedija et a toute sa famille et nous lui réitérons l’expression de notre sincère amitié. Pour le CRLDHT Le Président Kamel Jendoubi

Médiafard*


Proposé par Omar MESTIRI le Vendredi 20 août 2010
 
Les mauvaises langues prétendent que notre bien-aimé général est un obsédé de la sécurité ; ils en sont pour leurs frais : ces derniers jours, nos médias, critiques comme jamais, ont relevé tous en chœur que le désormais irremplaçable guide s’est aussi préoccupé de culture et d’agriculture, tout en se penchant sur la télévision et la communication. Quelle énergie !  

Communication

Le perpétuel de Carthage a reçu le 17 août Abdelbaki Hermassi, président du Conseil supérieur de la communication. Il s’est enquis de «l’activité du conseil et de ses programmes d’action ainsi que des mesures permettant de concrétiser la décision du président de la République de [le] doter … de prérogatives plus larges, en lui octroyant des compétences nouvelles.» (TAP, abondamment reprise par les quotidiens et les sites web) Face aux ennemis déchaînés, les grands moyens ! Après l’arrosage de TV libanaises, site et patrons de presse moyen-orientaux, l’ATCE a engagé Le Washington Media Group, pour 420.000 $ annuels. La chambre des députés n’a pas à y mettre son nez ; les soupçons de commissions occultes sont évidemment obscènes : ça marche à la confiance, « journalistes haineux » circulez, y a rien à voir. L’image du pays est sacrée ; on ne reculera pas devant le sacrifice. Pas question de céder aux exigences insensées des suppôts de l’étranger : une Tunisie qui n’emprisonne pas ses journalistes, abolit la censure ou organise des élections imprévisibles… est une hypothèse inconcevable.  

Nessma TV

Nessma TV a été au centre de l’intérêt de notre vénéré Président.TAP (encore !) nous apprend qu’il «a pris connaissance des programmes de cette chaîne ainsi que de sa stratégie d’avenir.» Le patron, Tarek Ben Ammar, est un «homme d’affaires opérant dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel». Ce dernier a certainement dû être rassuré sur l’avenir de son audimat, du moment qu’un tel expert s’occupe de ses programmes… souvenons-nous des lumineuses réalisations de montages vidéo incriminant ses opposants, un legs culturel impérissable.  

«Newsweek»

Ah ce classement inespéré ; l’effet de la fâcheuse remontrance de l’administration Obama, suite à l’arrestation du journaliste Fahem Boukeddous, est enfin gommé. La caisse de résonnance a bien fonctionné ; à l’unisson, on claironne : premiers en Afrique. «Le magazine américain « Newsweek » vient de publier une enquête baptisée ‘‘The World’s Best Countries’’… qui comprend de nombreux indicateurs macro et micro-économiques. Il s’agit d’un classement des pays où il fait bon vivre, celui dont l’économie est la plus florissante portant sur une centaine de nations.» Selon cette enquête, la Tunisie est classée 65éme au monde (sur un échantillon de 100 pays) avec un score de 58,80 (sur 100 points possibles) … en tête des pays africains.» Les communicateurs maison expliquent ensuite que «cinq critères sont pris en considération dans ce classement… l’éducation, la santé, la qualité de vie, le dynamisme économique et l’environnement politique.» s’en suivent quelques détails : «42éme sur 100 pays, dans le secteur de la santé pour un score de 75,85 ; 58ème pour son dynamisme économique avec un score de 42,63, et 60e pour la qualité de vie pour un score de 64,79», soit seulement trois critères. Les patriotes se garderont de chercher à savoir comment cette étude, copieusement louée, juge leur pays selon le critère politique… Seuls les vendus à l’étranger auront l’impudence de vérifier sur le site deNewsweek, (pour découvrir qu’elle nous situe à une enviée 88ème place, avec une glorieuse note de 38, 90.  

IDE

Notre intarissable agence TAP n’en finit pas de se dévouer pour nous arroser de bonnes nouvelles : les investissements extérieurs étrangers sont en forte hausse : « 848,6 millions de dinars »… comparé aux 829,5 millions de dinars l’année passée (au premier semestre et selon l’Agence de promotion des investissements étrangers). Hautement imprégnée du devoir patriotique, elle a vaillamment préservé l’opinion tunisienne d’une dangereuse tentative d’intoxication. Il ne lui sera pas communiqué le venin contenu dans la dernière livraison de Risques Internationaux, publiée à Paris, qui annonce que «La Tunisie a perdu une grande part de son attractivité ces dernières années» (n. 140-141, Juillet – août 2010, pp. 15-16). Est cité le rapport de l’Arab Investment and Export Credit Guarantee Corp qui «révèle, en sens inverse par rapport à d’autres pays arabes, un autre cas très mal connu, celui du recul des flux des investissements directs étrangers (IDE) vers la Tunisie : ceux-ci représentaient 11 % du PIB tunisiens en 2006 ; ils n’ont atteint que 4,4 % de ce PIB en 2009. Ce recul est imputable en partie aux entrées de capitaux des autres pays arabes : celles-ci ont reculé de $ 213 mns en 2008 à $ 164 mns seulement en 2009. Mais les flux d’investissement non arabes vers la Tunisie ont aussi diminué de $ 900 mns environ dans la même période.» Et si on interrogeait le climat des affaires et le racket des clans au pouvoir, peut être trouverait-on une réponse à ce recul ?  

Balance commerciale

Le 18 août, de grands titres annoncent une «Croissance de 19,2% à l’export et 31,1% à l’import». Encore une fois, cette opinion publique responsable à souhait, saura ne retenir que le terme «croissance». Elle évitera toute tentation subversive d’évoquer la notion de balance commerciale et ne se préoccupera point de quel côté elle penche : ce sera toujours le bon. A quoi bon faire un calcul si compliqué, à même d’inspirer de bien sombres pensées ? D’autant que les oiseaux de mauvaise augure, annoncent des perspectives pas très réjouissantes : mauvaise récolte céréalière et marché mondial en forte hausse, saison touristique gâchée par un mois de ramadan estival… Décidemment le climat n’est pas d’humeur patriotique cette année !  

Garder le cap

Ce n’est pas le moment d’en rajouter, nos médias attentifs ont tenu à ne pas gâcher la sérénité de nos concitoyens ! Il est déplacé de perturber le pays en parlant des  sujets qui fâchent : jetons un voile pudique sur les évènements de Ben Guerdane, et évitons de nous empoisonner l’existence en essayant de comprendre le comportement de notre turbulent voisin et ses motivations…
____________________ * Médiafard est une chronique proposée par Omar Mestiri
 
(Source: Le site de « Radio Kalima » le 21 aout 2010)

GLOSSAIRE.

Par BILEL
 
Qui tue ? Qui  torture ? Qui diffame ? Qui viole? Qui PILLE? Qui spécule ? Qui exile ? Qui tue ? Qui MENT? Qui parjure ? Qui lancine? Qui louvoie? Qui MUTILE? Qui parasite? Qui pollue? Qui détruit ? Qui immole? Qui réduit? Qui spolie? Qui statufie ? Qui stérilise? Qui surfait? Qui se teint? Qui tiraille ? Qui blasphème? Qui désespère ? Qui torpille? Qui vampirise? Qui trahit ? Qui vend? Qui achète? Qui vessie? Qui vétille? Qui nous formole? Qui nous fossilise? Qui tyrannise? Qui nous dilapide? Qui nous dilacère? Qui nous cémente? Qui nous blesse? Qui nous brise? Qui nous attarde? Qui nous atomise? Qui nous asservit? Qui nous asphyxie? Qui nous annihile? Qui nous prostitue? Qui nous occulte?
 
Ne cherchez surtout pas des réponses à toutes ces questions, vous perdrez votre temps, il n’existe qu’une seule réponse : le dictateur ben Ali  et ses malfrats.
 
On n’a vraiment pas besoin d’imagination pour constater l’effet dévastateur et pervers de la dictature , il suffit de jauger sur le tas le désespoir et les traumatismes génératifs du peuple tunisien,il faut vraiment être aveugle et jouir de la cécité du cœur pour ignorer l’état de siége permanent des caniveaux de Tunis , et du reste du pays , qui débordent d’hommes de mains , de miliciens , de balances , de droits communs pour les basses besognes , qui viennent au coup de sifflet ,donner un coup de main zélateur et zélé à un appareil répressif ,sans aucun équivalant dans aucune dictature tiers-mondiste .Moi ce qui me sidère le plus ,  c’est le culot de ces petits Gobbels-propagandistes qui viennent sur notre exil de mort lente, qui sillonnent le pays , l’arriére pays les sites  et les forums débiter leurs petites contrevérités ,  contre tout bon sens , le nez dans la m…..ils continuent quand même à suriner et à mentir .Ces criminels n’ont peur ni du courroux divin ni de la loi humaine , et rien qu’en cela ils égalent la rapacité et la monstruosité de leur maître de Carthage , je reconnais même qu’ils sont d ‘un simple point de vue intellectuel plus intelligent que lui , ce qui à mon avis aggrave encore plus leur cas , et démontre rationnellement qu’ils n’agissent pas par principes ou convictions , mais certainement et bassement comme tous les mercenaires pour la dîme et les deniers de JUDAS                                                                          *****  MON FRERE.
 
 « soyez béni mon dieu qui donnez la souffrance comme un divin remède à nos impuretés »
 
BAUDELAIRE
 
l’expérience prouve que les imposteurs surtout en politique réussissent très bien , avant de chuter , et plus merdique est la chute …. je voudrais qu’on m’explique et qu’on me désigne une bonne fois pour toute l’objectif à atteindre en Tunisie , et si pour certains opposants s’attaquer à la dictature passe obligatoirement par le dénigrement , et même la haine de ceux qui ne partagent pas leur idéologie et leurs idées ? je viens de recevoir des nouvelles de mon demi-frère qui est selon la terminologie benaliste est « appartenance » et la haine jamoussiste « kouanji » , c’est un patriote , un homme excellent , un mélomane et un intellectuel ouvert et même progressiste , il vient avec beaucoup de ses camarades de refuser de signer  » l’amen « du dictateur pour quitter l’enfer du pénitencier , car c’est un patriote et un homme de principe , ces gens là existent dans leurs relations avec le monde extérieure grâce seulement à l’amour de leurs familles , et leurs compagnons de lutte et à des gens , des résistants de l’honneur comme monsieur Laàssad Jouhri que dieu les bénisse.J’écris cela pour essayer de faire comprendre au microsome de l’opposition sélective et de l’indignation aussi , de ne pas continuer à se tromper de combat ,diaboliser d’autres tunisiens lâchés par tout le monde du show médiatique et politicien ,  car continuer dans cette voie ,  c’est encore une fois et une fois de plus prendre position clairement contre la nation tunisienne dans son ensemble.                                                              ******* Cosa Nostra   proverbe arabe : « fends le cœur d’un homme, tu y trouveras un soleil « 
 
il est peu ordinaire ce peuple tunisien, qui génération après génération vit une vie à l’horizon incertain, mais qui garde son sourire et sa joie de vivre même si ceux-ci masquent souvent ses traumatismes et ses inquiétudes .Un peuple qui vit dans une société fragmentée et horriblement hostile sans pour autant en contester les fondements. Et pourtant …dans ce pays qui est le nôtre totalement confisqué par l’arbitraire et le népotisme , la très grande majorité des jeunes, pour ne pas dire plus, n’a pas d’emploi , en Tunisie on ne peut pas parler de crise de l’emploi mais bel et bien d’une désintégration sociale ; un pays où l’illettrisme va croissant et touche de milliers de tunisiens .Où des maladies primitives font des ravages et sont omniprésents dans les esprits et de plus en plus dans les corps .Où la drogue , le crime et le racket s’engouffrent partout de façon dramatique .Où la misère a pignon sur rue , où l’espoir s ‘atténue dans bien des cœurs au risque de décourager , paralyser et de tout détruire , des siècles et des siècles de références , de patrimoine historique et de civilisation.
 
Pourtant..Il est interdit d’en douter, et partout ailleurs dans les espaces démocratiques où il peut pleinement s’exprimer, l’Homme tunisien , donne chaque jour à ses semblables en humanité , l’exemple d’une force de solidarité capable de bousculer par l’acte citoyen et civilisé , les conformismes et de promouvoir les changements qu’exige notre temps.

Viewers angry over taboo scenes in Ramadan Tunisia show creates uproar over kissing scenes


21/08/2010 By Amal Al – Hilali An unprecedented Tunisian series, Casting, has caused uproar among many Tunisian families for its flagrant and explicit airing of kissing scenes in Tunis’ public TV. Some angry viewers formed groups on the social networking site Facebook campaigning to ban the series that they claim have ‘assaulted’ Tunisian traditions of family-values and crossed all red lines with repeated kissing and bedroom scenes in the Muslim holy month of Ramadan. In Ramadan, families in the Arab World are entertained by the many TV series produced by competing countries mainly Egypt and Syria. Other Arab series also deal with subjects generally considered taboo in the Arab world, most notably the famous Egyptian series is “Zuhra and her five husbands”, but Casting has this Ramadan been in the forefront of provoking reactions. Touched a nerve A scene from the tenth episode of the show has touched a nerve of many viewers who that uphold family-values and tradition. The episode shows a teenage girl spending the night with a man in his thirties who later asks the young girl if he was the first person to ‘sleep’ with her. In the past two years a new culture has emerged in Tunisian series which includes previously prohibited subjects such as sex, drugs and rape, a far cry from previous themes Tunisians were used to watching, including rural life and patriotism. Some viewers have also expressed concern that the series will tarnish the image of young Tunisian women The series have also focused on the aesthetics as it has chosen models as caste members to attract viewers. (Translated from Arabic by Dina al-Shibeeb)
 
(Source: Alarabiya.net le 21 aout 2010)
Lien:  http://www.alarabiya.net/articles/2010/08/21/117235.html

Is Jordon the latest enemy of press freedom online?

21/08/2010

Kamal LABIDI

Jordan’s provisional law on cyber crimes, deviously adopted earlier this month, has brought the Hashemite kingdom a step closer to Iran, Syria, Saudi Arabia, Tunisia and Egypt, which are considered by international freedom of expression groups among the most notorious online oppressors worldwide.

« Will Jordan join the list of the top enemies of the internet? » This was the question angry bloggers, journalists and freedom of expression advocatesdiscussed in Amman last week.

In a letter to King Abdullah II, who has repeatedly stated that « the sky is the limit » for press freedom in Jordan, the Committee to Protect Journalists asked the monarch not to endorse this restrictive and hasty legislation and to revoke another shocking government decision preventing public sector employees from accessing nearly 50 news websites.

The vaguely worded provisionalinformation systems law was approved by ministers on 3 August. Scores of other provisional laws have been adopted by the cabinet of prime minister Samir Rifai sinceparliament was dissolved last year, amid accusations of corruption and ineffectiveness.

Many call the temporary legislation « unconstitutional » and accuse the government of acting as if the state of emergency lifted 20 years ago is still in force. The Jordan Professional Associations Complex said the government « has once again violated the constitution by issuing more temporary laws that are not of an urgent nature, as stipulated in Article 94a of the Jordanian constitution. »

Article 13 of this threatening cyber crimes law gives the police a green light to storm into the offices of websites and access their computers without prior authorisation from public prosecutors. « Under this law, bloggers committed to independent journalism are now on an equal footing with credit card thieves and individuals running websites promoting pornography or terrorism, » says Basil Okoor, co-owner and managing editor ofAmmonnews.net, one of Jordan’s most visited websites..

Like many independent journalists and human rights lawyers, Okoor firmly believes that the main reason behind the government rush to impose this infamous law is to bring those « playing a leading role in mirroring people’s reactions to the government’s policies and giving voice to its critics » under its thumb.

Unlike radio and TV stations and the print media, news websites remained, until early August, outside what Okoor called the government’s « house of obedience ». This law, coupled with the decision to keep hundreds of thousands of government employees in the dark by denying them access to nearly 50 news websites, is widely seen as a dangerous assault on freedom of expression. « The government is not targeting specific websites. The ban includes [daily newspapers’] websites as well as the government’s own news agency,Petra, » Ali al-Ayed, minister of media affairs and communication told journalists. He claimed that the decision was aimed at « boosting the performance of public employees ».

Attempts to put news websites and bloggers on a tight leashstarted to escalate in January when the court of cassation, Jordan’s highest judicial authority, issued a rather ominous ruling recommending the restrictive press and publications law be extended to online news sites and other electronic media.

In May, the state security court banned news media fromcovering corruption allegations involving the Jordan Petroleum Refinery Company and several national figures.

This ruling coincided with what many described as a « government-backed media campaign » against news websites, whose criticism of government policies and increasing influence among Jordanians seemed to have become intolerable among thin-skinned, high-ranking officials.

« One of the top priorities of this government is to silence the most vibrant and influential media outlets to please entrenched pressure groups. They want to muzzle journalists and turn the media into a government megaphone, » said Okoor.

Even figures traditionally close to the government, such as Saleh Qallab, the former minister of information and columnist for the government’s daily, al-Rai, seem disturbed by the continuing crackdown on bloggers. « Cracking down on them is not a solution, because we do not want the government to silence the voices of its critics, »said Qallab, whose declared wish 10 years ago to become Jordan’s last minister of information did not come true.

(Source: Guardian.co.uk le 21 aout 2010)

Lien:http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2010/aug/21/jordon-cyber-law-press-freedom-online


Obama under pressure in test that could define presidency


21/08/2010 By Rupert Cornwell
Politicians are stirring up opposition to a proposed mosque near Ground Zero. The result: a vital examination of American values Listening to the Great Mosque Debate, you’d imagine that minarets and domes are about to rise on the exact spot where the Twin Towers stood – and that at the appointed hour, a muezzin’s voice will soon ring out, summoning a city to bow to the faith of Mohamed Atta and his fellow hijackers. The truth is a little different. Essentially, the New York authorities have given planning permission for a proposed Islamic cultural centre that, apart from a place of worship, will contain, inter alia, basketball courts, a restaurant, and babysitting facilities, as well as a memorial to the victims of 9/11. And all this is contingent on funding being secured for the project. Moreover, the 13-storey construction would be two blocks away from Ground Zero. In a vast and variegated city, two blocks can feel like a dozen miles. But why let facts get in the way of a good story, particularly when it’s election season and there is pandering to be done, prejudices to be stirred and votes to be won? American politics is often an unedifying spectacle. But rarely has it plumbed such depths as now in the midst of this typically news-less August. Even so, were this merely a matter of party politics, the affair would not be so serious. The real risk is that it will reinforce the impression that the US, contrary to every assurance given since 9/11, is opposed to Islam, period. Which is precisely the argument of a certain Osama bin Laden. Few here are making that point. But what are politicians elected for, if not to lead? The 2001 attacks were of course a ghastly crime, still raw in the public consciousness. But no one is asking America’s politicians to commit professional suicide by playing down the atrocity of the event. All that is requested is a little honesty. Instead, especially if they are Republicans, they pander. No one used to make the point more often and more emphatically than George W Bush that Bin Laden and the 19 hijackers of 9/11 did not represent all Muslims. The 43rd president’s reputation these days may be much diminished, but a reminder from him now to this effect, apropos of the fracas over the mosque, would have been timely. Alas, from the memoir writer in Dallas, not a word – although, to be fair, some of his former aides have spoken out against the nonsense spouted by party « leaders » who should know better. Setting an especially tawdry example, predictably, has been the ever-intemperate Newt Gingrich, the former Speaker who is flirting with a 2012 presidential run. To go ahead with the project would be comparable to Nazis « putting up a sign outside the Holocaust Museum in Washington », he has declared, adding that there should be no mosque near Ground Zero so long as there are no churches or synagogues in Saudi Arabia. Sarah Palin has also chipped in, tweeting to her followers that « Ground Zero Mosque is UNNECESSARY provocation. It stabs hearts. » Mitt Romney, a near-certain 2012 contender, has taken an ostensibly more statesmanlike approach, pointing to « the wishes of the families of the deceased », and the danger of the mosque becoming a recruiting ground for terrorists. In fact, victims’ families are divided on the issue, with many arguing that the project should go ahead as planned. This chorus of competing voices, of course, bespeaks the current disarray of the Republican Party, united only in saying « no » to anything proposed by Barack Obama and Democrats. But the enduring economic crisis seems set to hand them a resounding victory in November’s congressional elections; if whipping up a Ground Zero controversy brings in even more votes, why not? And remember, this is a country where almost 20 per cent of the population believe that Obama himself is a Muslim, according to a poll this week. Sadly, the current president’s performance has been little more impressive. First he supported the project, only to backtrack the next day. He had merely been talking about freedom of religion, he explained, « not the wisdom of the decision to put a mosque there ». Harry Reid, the Democrats’ leader in the Senate, who faces a tough re-election fight this autumn in Nevada, has also come out against the mosque as « not a good idea ». Republicans do not have a monopoly of pandering. Both Obama and Reid would have done better to repeat the sentiments of New York’s mayor, Michael Bloomberg, the most eloquent defender of the project in its envisaged site – on the grounds of both freedom of religion and freedom of property. « We would be untrue to the best part of ourselves, and who we are as New Yorkers and Americans, » Bloomberg has said, « if we said ‘no’ to a mosque in Lower Manhattan. » That, incidentally, is also a defining difference between the open society of the US, and the intolerant Wahhabites in Riyadh. Perhaps a compromise will emerge, and the centre will go ahead, but a little further away, so as not to stir sensibilities unduly. That solution is advocated by Bloomberg’s Republican predecessor, Rudolph Giuliani; as the man who led the city through 9/11, Giuliani’s views may be persuasive. But they would be a cave-in nonetheless. For as David Ramadan, a Republican and an Arab-American, put it on public radio here the other day, « If two blocks is too close, is four blocks acceptable? Or six blocks? Or eight blocks? Does our party believe that one can only practise his or her religion in certain places, which define boundaries, and away from the disapproving glances of some other citizens? » If that is the case, millions more Muslims around the world will understandably take the view that America believes that Islam is an inferior faith, to be circumscribed and marginalised. The extremists will indeed find new recruits, and the meaning of 9/11 will be eroded. For Ground Zero is indeed a place of unspeakable wickedness, but not a place of Christian martyrdom. Among the victims that day were 300 Muslims as well
 

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