2 août 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2263 du 02.08.2006

 archives : www.tunisnews.net


l’ACAT-France: Action urgente pour Adel Tebourski Amnesty International: Adel Tebourski risque d’être expulsé ATFD et AFTURD: Conférence de presse  » Quinze arguments de plaidoyer pour l’égalité dans l’héritage » ElKhadra: Quand va-t-on enfin libérer les tunisiens de l’emprise de la dictature, des tocards et des blaireaux , un peuple la tête entre la hache et le billot??? ElKhadra:CYBER-DISSIDENCE OU CYBER-Dégénérescence ? Ikhwaweb: Islamists And Political Activists Condemn Qana Massacre Mondher Sfar: Douce France : Fausse amie des Arabes

Sayyid Hassan Nasrullah : Vous reviendrez a vos maisons et vos villages, la tete levee et dignes

 
 Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens    

l’ACAT-France
 
FRANCE Expulsion imminente/Crainte de torture 

Intervenir en toute urgence avant le 4 août

 
 Adel TEBOURSKI va être expulsé vers la Tunisie. Condamné à six ans de prison en France en raison des ses  liens avec des groupes terroristes, le risque qu’il soit soumis à la torture en cas de retour dans son pays est très élevé.   L’ACAT-France affirme qu’aucun homme ne doit être torturé quels que soient les faits qui lui sont reprochés.     Faits    Adel TEBOURSKI, citoyen franco-tunisien, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à six années d’emprisonnement pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » dans le cadre d’une affaire liée à l’assassinat du Commandant Massoud. Quelques jours avant la fin de ses 6 années de détention, le 19 juillet 2006, le Ministère de l’intérieur déchoit M. TEBOURSKI de sa nationalité française pour « atteinte manifeste aux intérêts fondamentaux de la Nation ». Le 22 juillet, jour de sa sortie de prison, il fait l’objet d’un arrêté d’expulsion en urgence absolue, en raison des menaces qu’il ferait peser sur la sûreté de l’Etat et la sécurité nationale. Il est placé au centre de rétention du Mesnil Amelot, en banlieue parisienne.   Le même jour, M. TEBOURSKI demande l’asile. Pourtant, alors même qu’il n’a pas encore été  reçu par l’OFPRA (L’Office français de protection des réfugiés et apatrides), M. TEBOURSKI est prévenu qu’il sera présenté au Consulat de Tunisie le vendredi 28 juillet à 8h30, afin que lui soit délivré le laisser passer nécessaire à l’exécution de son expulsion !! Il est encore demandeur d’asile !   Comment peut-on présenter un demandeur d’asile aux autorités du pays dont il craint justement les représailles ? Le Ministère de l’intérieur, qui n’est pas compétent pour statuer sur les demandes de protection, avait-il déjà prévu l’issue de la demande M. TEBOURSKI ?   Parallèlement, l’ACAT-France et la Cimade saisissent le Comité contre la torture des Nations Unies (CCT). Elles obtiennent gain de cause, puisque le 27 juillet, le CCT demande instamment à la France de surseoir à l’expulsion de M. TEBOURSKI « en raison des risques de torture et de mauvais traitements encourus par ce dernier en cas de retour dans son pays d’origine ».     Le 28 juillet en début de matinée, l’OFPRA rejette la demande d’Adel TEBOURSKI. Il est donc emmené au consulat de Tunisie, où il a la stupeur de constater que les autorités tunisiennes possèdent déjà la décision de rejet de l’OFPRA exposant les motifs de sa demande d’asile !!   Ceci est parfaitement illégal et fait encourir à M. TEBOURSKI des risques accrus en cas de retour. S’il était plus que probable qu’il serait exposé à la torture en cas de retour, il n’y a plus aucun doute désormais.   M. TEBOURSKI est ramené au centre de rétention du Mesnil-Amelot. Il annonce immédiatement qu’il entame une grève de la faim et de la soif.   Samedi 29 juillet, le tribunal administratif de Paris rejette le recours déposé contre l’expulsion de M. TEBOURSKI contestant le choix de la Tunisie comme pays de destination. Aucune mention n’a été faite de la décision du Comité contre la torture des Nations Unies. Un autre recours, contre le principe même de la mesure d’expulsion, sera examiné vendredi 4 août devant le tribunal administratif.   Tunisie : une pratique courante de la torture au nom de la lutte contre le terrorisme   En cas de retour, on voit mal comment M. TEBOURSKI pourrait échapper à la torture devenue systématique dans les affaires de terrorisme ou prétendues telles. Ces deux derniers ont été atrocement torturés après leur descente d’avion. Les services du Ministère de l’Intérieur tunisien ont torturé, dans une période toute récente, des centaines de personnes lors de leur garde à vue dans le cadre d’affaires liées au terrorisme. C’est dans ce cadre que Moncef Louhichi a perdu la vie à l’issue de sa garde à vue en juin 2005. Les autorités tunisiennes disposent en effet d’un arsenal législatif, notamment de trois articles de droit pénal, punissant les activités terroristes commises à l’étranger. En vertu du code pénal, du Code des plaidoiries et des sanctions et de la loi anti-terroriste de 2003 (appliquée de façon rétroactive), plusieurs Tunisiens s’étant vu refuser l’asile en Europe sont aujourd’hui incarcérés en Tunisie (Tarek Belkhirat, Taoufik Selmi ou Adel Rahali, pour ne citer qu’eux).   La France ne doit pas renvoyer M. TEBOURSKI   Malgré l’injonction du Comité onusien contre la torture, malgré une lettre adressée au Ministère de l’intérieur, malgré trois communiqués de presse largement relayés par les médias et des appels téléphoniques aux Ministères des affaires étrangères et de l’intérieur, M. TEBOURSKI peut à tout moment être expulsé vers la Tunisie.   Les craintes de l’ACAT-France ne sont pas basées sur des hypothèses : en 2002, l’ACAT-France avait déjà tout fait pour sauver M. BRADA d’une expulsion, ce qui n’avait pas abouti. M. BRADA, algérien qui avait fui son pays après avoir été torturé pour refus de porter les armes, avait été, contre toute attente, expulsé, et ce, malgré la mobilisation des associations. Il a été réceptionné à l’aéroport par les services de police puis sauvagement torturé. A la suite de cette affaire, l’Etat français avait été condamné pour violation des articles 3 et 22 de la Convention contre la torture. Faudra-t-il recommencer avec M. TEBOURSKI?   Merci d’envoyer la lettre au Ministre de l’Intérieur par fax ou par mail   Monsieur Nicolas Sarkozy Ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire Place Beauvau 75008 Paris Cedex 08 Fax: 01 43 59 89 50 mail: laurent.solly@interieur.gouv.fr   Monsieur Nicolas Sarkozy Ministre de l’intérieur et de l’aménagement du territoire Place Beauvau 75008 Paris Cedex 08   Monsieur le Ministre,      Alerté(e) par l’ACAT-France, je vous fais part de ma vive préoccupation concernant la situation de M. Adel TEBOURSKI.    Ce dernier risque en effet d’être expulsé dans les jours à venir vers la Tunisie, où je crains qu’il soit soumis à la torture.    Le Comité contre la torture des Nations Unies vous a demandé de surseoir à cette expulsion.     En ratifiant la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants, la France s’est engagée à ne pas ne pas expulser, refouler ou extrader une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture.    Je vous demande donc, Monsieur le Ministre de l’intérieur, de ne pas expulser M. TEBOURSKI vers la Tunisie.    Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’__expression de ma très haute considération

Amnesty International

 

Risque d’expulsion

Adel Tebourski risque d’être expulsé

 
Le 28 juillet 2006, Amnesty International a demandé à ses membres d’intervenir pour empêcher le  renvoi imminent dans son pays d’un ressortissant tunisien, compte tenu des graves violations de  ses droits humains qu’il encourt, notamment des actes de torture.  
Adel Tebourski, qui détenait jusqu’à récemment la double nationalité franco-tunisienne, est actuellement détenu au centre de rétention du Mesnil-Amelot, en banlieue parisienne. Il est emprisonné en France depuis 2001 et a passé plus de trois ans en prison avant d’être jugé. En mai 2005, Adel Tebourski a été condamné à six ans d’emprisonnement pour avoir fourni des faux papiers à deux agents présumés d’Al Qaïda impliqués dans l’assassinat, le 9 septembre 2001, du Commandant Massoud, l’ancien chef de l’Alliance du nord en Afghanistan. Adel Tebourski a été libéré d’une prison nantaise le 21 juillet 2006. Le jour même, il a été déchu de la nationalité française et transféré au centre de rétention du Mesnil-Amelot, à la suite d’un arrêté d’expulsion pris par le ministre français de l’Intérieur. Celui-ci demandait son renvoi en vertu d’une procédure d’expulsion d’urgence, qui prive les intéressés du droit de bénéficier d’un sursis le temps de former un recours.
 
Le 28 juillet, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), organisme public chargé des demandes de statut de réfugiés, a rejeté la requête d’Adel Tebourski, qui sollicitait l’asile politique. Son avocat a entamé une procédure afin d’empêcher son expulsion. Adel Tebourski vit en Europe depuis vingt et un ans : d’abord en Belgique, puis en France. Il a épousé une Française en 1995, avec laquelle il a eu un enfant. Le couple a divorcé en 2004 alors qu’Adel Tebourski était en prison.  
INFORMATIONS GÉNÉRALES Depuis plusieurs années, Amnesty International reçoit un grand nombre d’informations faisant état d’actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements imputables aux forces de sécurité tunisiennes, notamment à des membres de la Direction de la sûreté de l’État du ministère de l’Intérieur, à Tunis, la capitale. Dans la quasi-totalité des cas, aucune enquête n’est ouverte et les auteurs présumés de ces actes ne sont pas traduits en justice.  
Un autre ressortissant tunisien, Adil Rahali, a été renvoyé d’Irlande en avril 2004 après le rejet de sa demande d’asile. Il a été arrêté dès son arrivée en Tunisie puis conduit à la Direction de la sûreté de l’État du ministère de l’Intérieur, où il a été détenu au secret pendant plusieurs jours et où il aurait subi des tortures. Adil Rahali, qui avait travaillé en Europe pendant plus de dix ans, a été inculpé, aux termes d’une loi de 2003 relative à la lutte contre le « terrorisme », d’appartenance à une organisation « terroriste » opérant à l’étranger. Le nom de cette organisation n’a pas été rendu public et aucune information n’a été révélée sur la nature exacte de ses activités. L’avocat d’Adil Rahali a déposé une plainte pour torture, mais à la connaissance d’Amnesty International, aucune enquête n’a été menée. En mars 2005, Adil Rahali a été condamné aux termes de la législation antiterroriste à une peine de dix ans de réclusion, ramenée à cinq ans en appel en septembre 2005. En mai 2004, Tarek Belkhirat, ressortissant tunisien, a lui aussi été renvoyé contre son gré en Tunisie, par les autorités françaises, après le rejet de sa demande d’asile. Il a été appréhendé à son arrivée et inculpé aux termes de la même loi antiterroriste. En février 2005, le Conseil d’État, échelon suprême de la juridiction administrative en France, a annulé l’arrêté de reconduite à la frontière prononcé contre Tarek Belkhirat. En mars 2005, un tribunal de Tunis l’a condamné à une peine de dix ans de réclusion, réduite à cinq ans en appel en octobre 2005. Il est toujours emprisonné en Tunisie à ce jour.  
Références : SF 06 U 0384 (EUR 21/005/2006) / AU 204/06. Action en ligne sur : http://web.amnesty.org/library/Index/FRAEUR210052006
 

 

Adel Tebourski: « on veut faire de moi un terroriste international »

PARIS, 29 juil 2006 (AFP) –
 Adel Tebourski, un Tunisien de 43 ans qui lutte contre son expulsion après avoir purgé une peine de 6 ans de prison pour avoir aidé les assassins du commandant Massoud, a reproché mardi à l’Etat français de vouloir faire de lui un « terroriste international » pour justifier son renvoi dans son pays d’origine.

  « Je n’essaie pas de me dédouaner de mes délits. Je les ai assumés jusqu’au bout. Mais on veut faire de moi un terroriste international alors que je ne le suis pas », a-t-il déclaré à l’AFP depuis le centre de rétention de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne). Samedi, lors d’une audience devant le tribunal administratif de Paris

 


Association Tunisienne                                            Association des Femmes Tunisiennes   des Femmes Démocrates                                      pour la Recherche sur le Développement
 

INVITATION

 
A l’occasion du 50ème anniversaire du Code du Statut Personnel et dans le cadre de la campagne nationale pour l’égalité dans l’héritage, l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) et l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD), sont heureuses de vous convier à la conférence de presse qu’elles organisent en vue de la présentation de leur argumentaire et leurs démarches en vue de                                                                 « Plaidoyer pour l’égalité dans l’héritage »   La conférence de presse se tiendra le vendredi 11 août 2006 à 11h au siège de l’ATFD au n° 67,  Avenue de la Liberté, 1002 Tunis.

Association Tunisienne                                            Association des Femmes Tunisiennes   des Femmes Démocrates                                      pour la Recherche sur le Développement 67 Avenue de la Liberté 1002–Tunis                          Cité Sprols, Rue 7301.Imm. 09 App. 01 EL Menzah 9-Tunis Tel : 71 831 -135  Fax : 71 831 -525                         Tel/Fax : 71-870-580    Email : aafturd@yahoo.fr Email : femmes_feministes@yahoo.fr
Tunis le 31 juillet 2006   COMMUNIQUE   Cinquantième anniversaire du CSP    » Quinze arguments de plaidoyer pour l’égalité dans l’héritage »   Conférence de presse 11 août 2006
 
A l’occasion du 50ème  anniversaire du Code du Statut Personnel et dans le cadre de la campagne nationale pour l’égalité dans l’héritage, l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) et l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD), organisent une conférence de presse sur leur « Plaidoyer pour l’égalité dans l’héritage » et sur les démarches entreprises à ce sujet auprès des décideurs et instances politiques du pays.   Les deux associations ont initié, depuis l’année 2000, une réflexion plurielle sur la revendication d’égalité dans l’héritage suivie d’une campagne nationale jalonnée par plusieurs actions de sensibilisation et de recherches : pétition nationale, débats régionaux, séminaires, enquêtes et recherches sur les droits, les pratiques et les mentalités en matière successorale. La campagne se poursuit, à l’occasion de ce cinquantenaire, par l’élaboration d’un plaidoyer en 15 arguments pour l’égalité dans l’héritage.   Seront  présentés à la conférence de presse les ouvrages et brochures produits dans ce cadre par les deux associations : – « L’égalité dans l’héritage: Pour une citoyenneté pleine et entière ».  Tome I, « Histoires, droits et sociétés », Avril 2006. Tome II, « Plaidoyer pour l’égalité dans l’héritage »,  Août 2006. – « 15 arguments de plaidoyer pour l’égalité successorale entre les sexes », Août 2006.    La conférence de presse se tiendra le vendredi 11 août 2006 à 11h au siège de l’ATFD au n° 67,  Avenue de la Liberté, 1002 Tunis.                 P. L’ATFD                                                                            P. L’AFTURD La Présidente Khédija Chérif                                                      La Présidente  Souad Triki     

 

Voici le sommaire du nouveau numéro d’ELKHADRA-59 .

Bonne lectture.
 
http://elkhadra.over-blog.com/ **************** Quand va-t-on enfin libérer les tunisiens de l’emprise de la dictature, des tocards et des blaireaux , un peuple la tête entre la hache et le billot. Par Biju http://elkhadra.over-blog.com/ **************************************************** CYBER-DISSIDENCE OU CYBER-Dégénérescence ? ParSonia.D http://elkhadra.over-blog.com/ ******************************************************* LE SOUPIRAIL Par Derbali http://elkhadra.over-blog.com/ ******************************************* L’usage politique de l’incertitude nucléaire ParWATAN http://elkhadra.over-blog.com/ ************************************* Moi, je m’en vais devenir sioniste.. ParMohammed Mourras http://elkhadra.over-blog.com/ **************************************** En quête d’utopie Busheries sionistes Par HOUSSINE http://elkhadra.over-blog.com/ ******************************************** DIVERS CONSTRUCTIFS. http://elkhadra.over-blog.com/ ************************************************ Islam en mouvement. http://elkhadra.over-blog.com/ *********************************************** CHRONIQUES PALESTINIENNES. http://elkhadra.over-blog.com/ *********************************************************
Voici deux articles sortis de notre sommaire :

Quand va-t-on enfin libérer les tunisiens de l’emprise de la dictature,

des tocards et des blaireaux ,

 un peuple la tête entre la hache et le billot???  

 
Par Biju -lecture d’été , température extérieure 40 degrés , température intérieure , 37,2 le matin. La lecture d’un certain texte très bien écrit , trop sobre , trop consensuel , infantile à la mode des cercles tunisois des porteurs d’eau , la guilde des beaux parleurs et des blaireaux , je nommerais pas son auteur et je ne veux pas que cela soit perçu comme une attaque personnel, ,j’entends déjà les cris d’orfraies et les larmes bruyantes au crime de lèse-majesté .En ces temps de diète la lecture de ses perles m’ont amusé et plus , ont confirmé mes craintes juvéniles après une année assidu à la lecture de toutes les archives du net et sur ce qui se publie sur la Tunisie. que de chemin parcouru pour arriver au bout du tunnel , mais ma déception fut à la hauteur de ma naïveté , le chemin est encore long , et tant que dureront ces mineurs de fond d’un abîme tunisien sans fond , il faut se résigner à la dérision , à l’humour et à rire de tout et surtout de soi , la vie est tellement courte, et dans la noirceur de son âme ben Ali est bien tunisien , la stature mesquine de sa folie impériale inspire de plus en plus de gens .Oui ce texte et ses réponses sont un chef-d’œuvre eschatologique du tunisien , faut pas se leurrer la faillite de la dictature tunisienne n’est vraiment pas pour tout à l’heure ,un texte petit bras à la démagogie presque inspirée , voulue et stratégique , ce n’est plus la langue de bois , pire on s’écoute écrire sous l’effet aphrodisiaque de ses tourments , ses complexes , son affect et son impuissance sans avoir une once de lucidité quand aux réalités et aux vrais problèmes qui secouent en profondeur l’opposition démocratique tunisienne et l’espace politique tunisien en général , si mon texte apparaît polémique ou agressif , c’est sans importance , nous sommes arrivés à un point où l’apparat , le faux , l’usage du faux , la posture et les réputations surfaites dénoncent par leur illégitimité une ambiance général dans la société tunisienne mise sous contrôle et banalisée depuis longtemps par la dictature ,je me réjouis de mon insolence et je compatis à la morve des cons , il est alors temps de refuser les faits accomplis d’où qu’ils viennent et de perdre son temps à défoncer les portes ouvertes , crever une bonne fois pour toute l’abcès et voir ou du moins essayer de voir s’il y’a possibilité de faire et d’avancer avec les mêmes gens et avoir un point de vue différent sans pour cela déclancher une vendetta , ou le courroux des peigne-culs et des blaireaux qui squattent par le vide et le néant la « pensée » tunisienne alternative , imposer ce jeu avec une seule règle , celle de NASRALLAH « dire ce qu’il faut faire et faire ce qu’on dit » , je cite cet homme et patriote libanais sans aucune considération religieuse , il se trouve qu’avant d’être chiite , il est un des rares hommes politiques arabes digne de ce nom et qu’il en a sous la Djellaba , oui dorénavant s’arrêter à cela , du moins pour mézigue et quelques uns j’espère , ou sinon aller voir ailleurs , perdre encore du temps c’est pire pour nous tunisien que perdre sa vie , ne rien faire plutôt que mal faire et ajouter le désastre et le malheur au malheur et au désastre .Errer dans l’ennui , le désespoir et l’inquiétude c’est la certitude de se dissoudre pour ceux qui vivent à l’étranger dans les sociétés d’accueils , ou agoniser inutilement pour ceux qui vivent dans le pays.Finir dans le ventre des poissons , accros à la mauvaise moquette , à la mauvaise bière , au vinaigre local , à l’alcool à brûler , à vendre son cul , sa sœur , sa mère ou ses coït répertoriés chez les poulagats des mœurs les vrais maquereaux du pays ,et ceux là au service de l’Ubu de Carthage , je ne saurais certainement jamais s’ils usent d’une démagogie vertueuse ou vicieuse , je compte sur notre penseur de la semaine des quatre jeudis pour nous le dire , il ne suffit pas d’avoir un pseudo d’un grand général d’HANNIBAL , encore faut-il justifier de sa vivacité stratégique , mais je sais que les blaireaux à défaut d’être des tocards sont des bidons . Être en politique gentil et dur avec tout le monde , ce n’est pas faire avancer les choses et le débat , ce n’est pas faire le politique dans son sens le plus simple et le plus épuré c’est-à-dire parler de ce qui fait la société , dire l’engouement et la mobilisation et leurs vérités à ceux qui comptent vraiment : la masse des tunisiens , qui ne sont pas dans l’attente l’arme aux pieds , affirmer cela c’est non seulement faux et mensonger , mais c’est surtout faire et donner la preuve de sa nuisance ce n’est pas acte de civisme ni de réflexion qui pousse au dépassement de cette léthargie étouffante , c’est encore parler aux « élites » et passer la brosse à reluire à une tour d’ivoire limitée dans le temps et l’espace , où quelques opposants tunisiens pour la plus part inconnus du grand public, continuent à nager à contre courant et à tirer des plans sur cette fumeuse aberration virtuelle qui est la grande famille de l’opposition tunisienne où tout le monde s’aime , se congratule et solidaire sans aucune arrière pensée bien sûr, ce genre de pratiques font les sanctuaires , donc la censure , une certaine forme de dictature , une union sacrée entre des adversaires idéologiques qui limitent leur combat aux visées personnelles au dépend de la rationalité politique collective qui pourrait s’il n’est déjà trop tard de mobiliser les tunisiens , mais là vraiment marre , marre d’hurler et de pisser contre le vent et je comprends de plus en plus l’attentisme des tunisiens , le résultat de tout cela c’est une forme d’aberration politique qui pour le peuple tunisien spectateur de ces joutes auxquelles il n’a jamais été convié , justifie l’état de cette opposition de l’apparat , son état misérable et même les dérives de la dictature , le rapport de force faisant force de loi ad libitum…et mon c’est du mouton ou du pigeon ?La fameuse et fumeuse scène politique tunisienne dont l’Internet serait l’un de ses canaux d’_expression , ce qui est totalement faux , dans les rares actions , l’Internet tunisien a été toujours absent , jamais il n’ avait joué un rôle majeur , d’ailleurs plus on avance dans le temps et plus on constate que cet Internet s’embourgeoise , sonne creux à quelques exceptions prés , surestime sa force , alors qu’il n’est pas arrivé , grâce entre autres à l’incompétence , aux égoïsmes et aux délires paranoïaques de certains , à être une plate forme d’idées pratiques , un no man’s land où on fume le calumet de la paix le cul posé sur des poudrières ,personnellement je n’ai jamais compris par exemple et le bel article creux du général carthaginois confirme mes craintes , je n’ai jamais compris pourquoi qu’une opération fantastique comme Yezzi par exemple traîne autant de casseroles et de zones d’ombres , et l’une de ces zones d’ombre la plus catastrophique qui a ,à mon avis , plus ou moins et quelques part décrédibilisée cette action , c’est que la plus part de ses initiateurs , à part SBG , DRIDI et KHADRAOUI , les autres sont masqués et anonymes , pour moi c’est une preuve supplémentaire que les pratiques d’une opposition lâche et rétrograde persistent , il est évident quand on brandit sa fonction d’animateur , d’initiateur ou de dirigeant on se doit de montrer la voie à la masse , où on range les couteaux pour des débat constructifs où peuvent s’établir des projets et des propositions réactives et enrichissantes où seront désignés des responsables qui prendront vraiment leurs responsabilités , c’est logique que de simples tunisiens militants soient anonymes , c’est un simple choix sécuritaire compréhensible , que des leaders et des guides , des procureurs et des régulateurs de cette opposition le soient cela tient de la connerie la plus aveugle , et à ce rythme là autant aller prendre sa carte au RCD , il y’aurait peut-être un espoir minime de changer cette horreur de l’intérieur ou de se payer une sacré tranche de rigolade .Pour l’instant sa plus grande « qualité » à ce net pour ceux qui affirment cela et qui pétent plus haut que leurs c.. reste du domaine du virtuel au propre comme au figuré , ce n’est qu’une misérable petite force de nuisance à l’intérieur d’une petite forteresse assiégée de tous les côtés , l’opposition à la dictature, où se trouvent des généraux de l’armée mexicaine , des cadors à la mors moi le nœud qui se regardent le nombril ; ces derniers finiront par comprendre , quoique pour moi cela reste un vœu pieux , qu’ils n’arriveront jamais à toucher la masse des tunisiens par le net , que la seule alternative c’est l’engagement dans la rue et d’une façon permanente , être de tous les combats des petites gens , toujours sur la brèche , chaque jour et chaque instant , distribuer le tract d’information qui met à mal la propagande , écrire le tag qui inspire le pékin et lui fait comprendre qu’il existe des tunisiens qui refusent la dictature et qui la combattent , ces opposants je crois tout compte fait ont bien compris le topo , mais il leur manque le courage et la volonté pour ce faire , ils sont nés , ont grandis et vivent dans le compromis , faut-il alors s’étonner du mépris des tunisiens pour leur mise en scène comme pour la gabegie de ben Ali , lui au moins ne se réfère à aucune morale , ni idéologie , lui ne croit qu’en lui et en ses méthodes , et a le courage de ses saloperie , et cela malheureusement s’est avéré comme toujours payant , un vieux proverbe arabe dit « si tu te fais violer , femme , essaie d’en jouir au maximum » cela les tunisiens l’ont très bien compris , l’opposition des élites et des termites aussi il faut l’espérer. Je ne sais pas trop , mais la lecture de cet article m’a laissé un arrière goût d’inachevé , ou plutôt le dégoût d’ une construction démagogique parfaite , qui est assez révélatrice d’un état d’esprit plus que défaitiste , disons prétentieux pour rester dans la « norme » imposée par le politiquement correcte , pour pas brusquer les certitudes et tirer sur les ambulances.Je crois que le fait d’informer sur les sites tunisiens sur la Palestine ,le Liban l’Irak ect..c’est militer aussi pour la Tunisie et d’une façon ambitieuse et intelligente , encore heureux que la tunisianité puisse se reconnaître dans le combat des autres peuples , et à ce sujet la question tunisienne et à juste titre je crois pour beaucoup de tunisiens est beaucoup moins importante que la question libanaise , irakienne et surtout palestinienne.Une Palestine libre , prospère et démocratique sera le prélude de la fin de nos dictateurs , elle fera réfléchir les puissances qui soutiennent à bout de bras les oligarchies tunisiennes et arabes ,nous sommes dans le même cas de figure que la démocratisation de l’Afrique du sud et la dynamique qui s’en est suivie pour l’Afrique noire , où nous avons plusieurs démocraties qui fonctionne parfaitement et d’autres en gestation malgré les difficultés matérielles .Je dirais même plus à toute l’opposition et aux autres apprentis sorciers , si la jeunesse , les masses arabes et tunisiennes en particulier se reconnaissent dans la résistance palestinienne et libanaise avec autant de passion et d’amour , si beaucoup d’arabes et de musulmans donnent et donneraient leur vie pour ces causes.Si malgré la culture , les différences sociales ,économiques et surtout idéologiques , énormément d’arabes et de musulmans se reconnaissent et supportent au prix fort le HAMAS , le HEZBALLAH comme hier pour la révolution algérienne , avant de se reconnaître et de se sacrifier au service de l’ opposition dite démocratiques de leurs pays respectifs , c’est que justement les dirigeant du HAMAS,du HEZBALLAH se sont assumés ,ils sont l’_expression intime de leurs peuples , ils sont courageux et payent de leur personne , idem pour leur société civile , leurs journalistes et leur Internet et tout ce qui s’en suit , pour preuve de ce que j’avance les seuls fois où la dictature avait été vraiment en danger c’est face au mouvement d’ENNAHDA ,en ces temps là ses dirigeants avaient assumés leur condition et leur engagement , ils venaient du peuple et vivaient le peuple , dommage que leur cécité , leur manque de pragmatisme , leur suffisance , leur esprit borné et leur incompétence ainsi que leur conditionnement liberticide et anti -démocratiques ont bradé et floué les sentiments et les rêves de la plus part de leurs militants qui aspiraient à la libération de leur pays et non à sa mise sous scellée par une autre forme de dictature où Bourguiba et ben Ali auraient été remplacés par l’émir autoproclamé Ghannouchi.Une Tunisie libérée de ben Ali sera probablement le champ clos d’une lutte pour le pouvoir aujourd’hui aussi , sauf que désormais les tunisiens au fait de la politique ont une autre grille de lecture de ce que doit être la vie publique dans notre pays , et par les épreuves et les violences subies , la très grande majorité à mon avis du plus grand mouvement politique tunisien , l’Islam politique sans qui rien ne pourra être fait en Tunisie , recèle en son sein plus de forces de progrès que partout ailleurs .Un pays qui ne souffre pas pour sa libération ne peut être un exemple pour les autres ; pour l’instant il faut être honnête et le reconnaître sans maquillage ni littérature , ni mensonges ni impostures , peu sont les tunisiens qui sont prêts à se sacrifier pour un quelconque changement , et cela tient à beaucoup de choses , et déjà et en premier lieu , à la confusion des discours et à leur élitisme , les islamistes parlaient le langage vrai du peuple et les islamistes avaient le vent en poupe , ENNAHDA , la grosse catastrophe de ses caciques fut le plus grand parti populaire du monde arabe proportionnellement au nombre de « citoyens » de chacun de nos pays , j’ai étudié les conjonctures historiques des mouvements musulmans , et mathématiquement en terme de pourcentage , même les frères musulmans au temps de la révolutions des officiers libres ne pouvaient se frotter à elle , ben Ali et ses conseillers qui pour la plus part ont oublié d’être des cons ont compris le système et le danger qui pouvait facilement les terrasser et ont enfermé ,avec l’aide d’une gauche pétainiste bien sûr dans sa conception aliénée , fascisante et classique du politique ,dans répression aveugles ses cadres les plus progressistes , et légiféré d’une manière mafieuse et anticonstitutionnelle même leur mise à mort , il faut dire que cela n’avait pu réussir que grâce aux compromissions avec ses cadres les plus réactionnaires , donc les plus opportunistes et qui veulent le pouvoir coûte que coûte ,tous les moyens pour justifier la fin même la trahison et l’horreur ,bil fallagui jouer GANNOUCHI CONTRE KARKER par exemple et cela à marché , il faut croire que les cons dans n ’importe quelle conjoncture sont toujours les plus nombreux .Le destin politique de la Tunisie ?Il est clair , les potentialités et les courants idéologiques qui acceptent pleinement la constitution républicaine et la primauté des institutions existent , ce qui manque totalement c’est la volonté de faire et le courage de l’engagement total et radical sur des idées simples , une des preuves de cette impuissance est justement , à une toute petite échelle, la vétusté des discours et leurs intolérances , qui des tunisiens peut écrire et être critique sur les sites des partis de l’opposition par exemple , dans leur journaux ?Personne , où sont les tournées et les conférences régulières pour instaurer le débat et la mobilisation des idées et leurs proliférations ? Nada , tout est dans les non-dit et les rendez vous manqués , et le tunisien lambada du jour au lendemain et bien trop souvent se retrouve avec des porte-parole et des représentants qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam dans le sens prodromique du terme , malgré qu’ils soient des vieux chevaux de retour et qui ont pris depuis longtemps , trop longtemps racine dans l’échec , l’opportunisme et la compromission.c’est encore à ce niveau plus qu’à un autre que s’exprime dans toute sa splendeur le règne de la démagogie et de la langue de bois , relié bien sûr par les habituels canaux des suffètes qui font plus dans le paraître que dans l’être ,et vogue la galère , à ce rythme là le temps donnera raison forcément au pseudo du général carthaginois au service d’HANNIBAL qui nous brode un état de lieu avec une telle et réelle maîtrise de la démagogie et la langue de bois qu’on croirait lire ou entendre parler tous ces dinosaures de l’opposition démocratique , état de lieu qui ressemble à un paysage lunaire ,une sorte de lavage de cerveau qui tient plus du négationnisme historique que de l’argumentaire de quelqu’un qui a une véritable crédibilité à tenter de travailler à la clarification des situations et des idées.Un état des lieux où ceux qui parlent et crient au loup sans avoir les moyens ou du moins la crédibilité d’organiser des battues ne sont pas les plus valeureux et n’ont jamais fait ou donné la preuve de leur solvabilité , oui je donne raison en cela au plaisancier de KORBA , il ne sert à rien de parler quand tout a été dit , surtout que l’on connaît le remède à nos maux et qu’il faut passer à autre chose , c’est vrai que des fois le silence est d’or et que faire vraiment est la finalité honorable de tout discours ; ceci dit pour ce qui est de la démagogie et la langue de bois le vacancier de KORBA en connaît un rayon , c’est même un orfèvre en la matière, mais passons il ne s’agit de mettre en place des procès en sorcellerie , mais juste d’essayer de rendre justice à tous ces tunisiens travailleurs de l’ombre qui ont payé et payent le prix fort à la dictature et dont les tunisiens en majorité ignorent leur calvaire à cause justement des « tocards » désigné par le général carthaginois d’HANNIBAL le phénicien , mais pas seulement et surtout à cause des gens comme lui qui s’assument pas dans leur combat mais qui s’érigent facilement en procureur et en juge , certains sur le net tunisien , même beaucoup , se plaignent de la prolifération des sites et des forums , mais n’hésitent pas à censurer ,diaboliser , diffamer et dénigrer à tour de bras toute forme d’_expression différente , irrévérencieuse ou qui sort du cadre des ententes et des arrangements obsolètes , pour tous ceux là et cette union des démagogues , c’est merde à Vauban , autant aller voir ailleurs , nous vivons une époque formidable en tant que tunisiens , la violence suicidaire d’une dictature , et la violence désarmante d’impuissance et de médiocrité d’une opposition fragmentée en fiefs labellisés et brevetés , au milieu, s’épuisent des gens de bonne volonté , des don Quichotte contre des moulins à vent à l’énergie atomique, les prisonniers politiques , les exilés ect….Quand aux échanges et aux débats qui se sont taris à qui la faute ?Et d’ailleurs , encore la démagogie, pour débattre il faut qu’il y’est l’envie et la matière à débattre selon notre brillant analyste , pour moi si ce constat est véritable , si effectivement il n’y’a plus rien à débattre et que tout est radotage , ce sont alors les opposants à ben Ali qui sont dans la faute , dans le rouge sang , il n’y’a rien à débattre dans la situation tunisienne ? alors tout va bien , la Tunisie et les tunisiens vont bien , le régime de ben Ali est un bon régime , pourtant nos rêves , nos revendications , nos blessures et ceux des milliers des tunisiens existent , seulement ils n’étaient pas portés à la connaissance du public tunisien , et n’avaient aucun suivi dans le vital effort à refuser la déchéance , et ça , ça, c’est notre seule faute. une langue de bois verbeuse ?Par rapport une langue de bois vicieuse ?Je crois moi personnellement que la dictature ne procède ni par démagogie ni par la langue de bois , son jeu est clair et transparent , sa démarche est toujours la même depuis cinquante ans , ses pratiques aussi ne souffrent d’aucune opacité , ceux qui se meuvent dans des discours qui s’apparentent plus à une branlette intellectuelle plus loin encore des préoccupations populaires que le régime, sont ceux là qui monopolisent le discours politique et civique , qui le confinent à l’intérieur de leur petit cercle restreint d’initiés , ceux qui sont sous les sunlights et les feux de la rampe qui paradent et qui manquent de courage pour vulgariser leurs idées et celles de leurs mouvements ,ceux qui depuis toujours tiennent un discours audible par les tunisiens ? Les islamistes que le pouvoir a toujours essayé d’éradiquer et une certaine opposition de marginaliser contre toute forme d’évidence et de rationalité ; qui en Tunisie et depuis belle lurette propose , essaie , se sacrifient les HOSNI , ABBOU ect… Parce que la langue de bois et le verbiage sont le propre des discours qui ne veulent plus rien dire, ils sont devenus pour beaucoup de tunisiens la feuille de vigne pour cacher leur impuissance , leur attentisme, et pour d’autres comme moi ce supplément d’âme qui fait l’honneur à lui tout seul , les tocards et les blaireau parasitent l’espace par le misérabilisme , la pauvreté , et je suis poli alors je ne vais pas dire leur lâcheté mais je n’en pense pas moins , je dirais même plus , c’est normal d’avoir peur , de tirer des plans sur la comète et d’essayer de provoquer des tempêtes dans un dé à coudre , mais de grâce les donneurs de leçon , prenez votre mal en patience et si vous estimez qu’il y’a quelques choses à faire de tangible et qu’il faut le faire, faites le , proposez et activez sinon fermez là , trop de cacophonie donne l’illusion de la puissance , seulement l’illusion , une pâle copie de l’honneur et ne vous étonnez donc plus si les tunisiens se soumettent à une puissance tangible et meurtrière dans le désert des sentiments où ils survivent et errent , même si cette puissance est leur propre déshonneur et le seul mal endémique qui les détruit , depuis le premier jour ben Ali avait compris cela , les aliénés aussi genre CHARFI , CHAMMERI et CIE , toute cette mise en scène nous saute à la gueule à chaque instant de notre misérable vie , et vous n’avez pas encore compris cela ?Personne ne vous demande de vous mettre au même niveau de saloperie que ben Ali et utiliser les mêmes procédés que lui pour le combattre , votre honneur n’est pas dans vos états d’âme , mettez vous au niveau et même à plat ventre du peuple tunisien ou débarrasser le plancher , un avenir sans racines est à mettre dans « dar itbin » disait mon vieux , c’est à ma majorité il y’a un an que j’avais compris le sens de ce qu’il me disait , j’ajouterais qu’un avenir sans racines et sans honneur qu’il aille se faire foutre , les « tocards » et les blaireaux aussi qui sont aussi tocards que les derniers des tocards puisqu’ils incitent à une stratégie où ils n’ont aucune chance d’œuvrer utile , et sincèrement , je regrette tant que ceux qui se croient représentatifs dans l’espace politique , sur le net ou ailleurs dans l’opposition tunisienne , ne se mettent pas une bonne fois pour toute dans leurs misérables têtes qu’il n’existent qu’un seul parti qui vaut le coup et qui aura la pêche nécessaire pour sortir la Tunisie du cul de basses fosse où elle marine , le parti de la TUNISIE . Premier article de ce parti : démocratiser la Tunisie coûte que coûte. 1000eme articles de ce parti : démocratiser la Tunisie coûte que coûte. Tant que nous n’aurons pas cela en nous tous , nous subirons toujours les discours soporifiques , inconsistants d’un quelconque général carthaginois qui ferait honte à HANNIBAL ou d’une opposition qui a l’incompétence comme principe de précaution C’est la litanie perpétuelle des « on doit faire… faut qu’on » je vais vous dire moi la rumeur de la rue et je n’ai pas inventé l’eau chaude , hier encore en discutant à Tunis avec des amis on riait de cela à la lecture de l’article du carthaginois fine lame d’un HANNIBAL de pantomime et quelques autres , « on » c’est des cons , « faut qu’on » c’est faux cons en Tunisie et tout ce cirque et ces procès d’intention ne volent pas haut , « mettre noir sur blanc disait , un autre article d’une « CHAABOUNI » en jupons et bigoudis, en gros le contenu des institutions entre autres » voilà l’exemple type des individus déconnectés de leur propre réalité et pire du simple vécu de l’humanité , comme si les tunisiens qui ont choisi l’instauration de la démocratie en Tunisie doivent lui donner leur propre réalité à cette souveraineté populaire qu’est la démocratie , elle est universelle , elle a ses règles et ses immuables définitions fondamentales , choisir la démocratie et se battre pour elle c’est choisir la sauvegarde des institutions qu’elle engendre ; j’ai pris cet exemple pour justement faire la démonstration de cette apathie démagogique qui est le pense bête de certains , les procureurs d’un ordre aussi suffisant que le discours régulateur et oisif des oppositions flétries , fatiguées de la Tunisie , non pas par un excès et une d’ébauche dans l’engagement mais par une incompétence oisive et réconfortante. l’opposition ayant pour objectif la démocratisation du pays n’a pas à parler de justice sociale , de justice tout court , d’égalité ou d’autre chose , en se fixant pour objectif une Tunisie démocratique tout dans le projet est contenu , sans cela la démocratie ne peut-être , le projet rationnel d’une opposition démocratique , c’est donner le pouvoir au peuple , la parole et le choix , et le peuple le comprend ainsi , il suffit que cette opposition donne la preuve de son engagement et de ses valeurs pour définir la stratégie globale d’un changement radical , c’est-à-dire pour les super tocards assis derrière leurs claviers , faire radicalement tour le contraire de la dictature et défaire ses nœuds coulant , qui sont pour ceux qui ne le savent pas encore , la spéculation , la violence , la piraterie l ‘usurpation , l’éradication des libertés , le contrôle et la mise sous tutelle des instituions vidés de tout leur sens , ect …en fait plus que la langue de bois le pseudo anonyme , chef de clan et général Hanibalien , comme ses semblables les gisants d’un olympe qui sent le boudoir et le sapin , en remet une louche dans l’inconséquence à discuter en s’écoutant parler des lignes et des lignes de….du sexe des anges.Pour ce qui de la liberté et des acquis de la femme tunisienne là aussi c’est d’un ennui mortel , cela ne tient plus de la démagogie mais du racolage , il n’y’a pas de problèmes de femmes en Tunisie , il y’a un problème général de libertés pour tous les tunisiens , la démocratisation de la Tunisie ne pourra être totale que lorsque les institutions tunisiennes seront le socle fondamental du pays , un socle qui sera le gardien de toutes les libertés et le régulateur de tous les droits selon une justice libre et indépendante , la vie sociale n’aura de sens que quand touts les tunisiens hommes et femmes seront égaux dans tous les domaines , et que la parité et l’alternative seront la règle , je ne vois pas où se trouve le problème et qui des démocrates tunisiens remet cela en question , bien entendu les représentants du peuple élus librement auront à se prononcer sur ces sujets , mais toujours dans le cadre des institutions , Achtung !nos vieux démons et cela est valable pour toute l’humanité. Pour ce qui est de la vie économique et tout le reste , le président et le premier ministre et tout le cirque que ce ramassis de brides d’idées et de textes bien écrit nous étalent encore une fois , il sera contraire à tout acte démocratique si l’opposition à ben Ali se prononce dés maintenant sur ces questions , cela sera plus que de l’opportunisme mais de la forfaiture , cela ne doit être que les choix du seul peuple tunisien souverain et de ses représentants élus démocratiquement , tout le reste c’est du vent.Vraiment ce texte c’est tout et son contraire , un chef –d’œuvre de contradictions qui tiennent de l’affect , c’est la voix de l’opposition claustrophobe encore plus chiante que celle aliéné …… Pour ce qui est des juges tous les tunisiens savent que les juges de notre pays sont corrompus et il ne suffit pas de citer quelques cas exceptionnel qui souvent n’ont réagis que lorsque leurs intérêts ont été touchés , les idéaux ils s’en branlent, tous les juges tunisiens qui restent en place et qui ne font même pas le minimum de la lettre de M.YAHYAOUI justifient le système ben Ali , il ne suffit pas de se la raconter et nous raconter des blablabla , ce sont quand même eux qui sont à la base de tout le système répressif , leurs jugements du déshonneur font les tortionnaires et les tueurs qui sont confrontés dans une impunité plus que criminelle. Moi je suis de ceux qui imaginent l’essentiel et crois ceux qui sont droits et intégres, et rien à foutre de leur oripeaux , puisqu’ils croient aussi à cet essentiel , n’insultent pas l’avenir , et je dirais que cette démagogie qui veut nous conditionner dans le penser correct avec des rumeurs et des textes calamiteux qui valent leur poids en papier chiotte , cette démagogie qu’elle soit vertueuse ou vicieuse est un état psychique et psychologique désastreux et défaitiste , marre des supputes à la boule de cristal et au marc de café, des imposteurs et des dresseurs de bûchers , c’est toujours le même discours des cons rêver la Tunisie et non la vivre , grand bien leur fasse , ceux qui la vivent et connaissent ses blessures puisqu’elles sont les leurs vivent l’espoir , le désespoir et l’agonie c’est juste pour les lâches et les bonimenteurs , marre des atermoiements et de la malhonnêteté intellectuelle.J’ai vraiment de la peine pour toute forme de forfaiture et ceux qui ne font rien sont justement passés maître dans l’art consommé du verbiage , et moi je l’affirme si cet état de choses ne change pas illico presto il ne faudra pas s’étonner un jour que le sang coule dans les caniveaux , d’ailleurs c’est un miracle que ce n’est pas encore arrivé en Tunisie. . il est à remarquer que ceux qui font dans l’élitisme , le sectarisme et la logique des clans sont les premiers à dénoncer cela , les pauvres , ils comprennent la politique dans le carcan plus que restreint et limité , intimiste je dirais de leur penser correct .Traiter des gens comme M.MARZOUKI , HOSNI , ZOUARI , MANAÏ ou KARKER de tocards c’est grandiose et gratuit pourquoi ne pas se présenter sur la scène sans masque ni hypocrisie , mettre sur la table un projet argumenté et arriver à faire , à réussir le « peu » qu’ils ont fait ? Réunir au moins quelques militants autour de soi , chercher ainsi le respect par le travail et le respect des autres que de jouer à Zorro le justicier masqué juste avec sa bite et son couteau d’une révolution virtuelle qui fait sourire dans les chaumières .Il y’a même une révolutionnaire en dentelle , une carthaginoise aussi , avec un pseudo de reine en plus , qui veut imposer une constitution sur une période de 100 ans rien que ça et qu’elle soit inviolable aussi , un tel projet est stupide car il est antidémocratique et que dans une démocratie seul le peuple souverain et ses représentants ont le pouvoir de changer la constitution , violer est un verbe bâtard dans une démocratie , ça c’est du pur verbiage.Quand à la question du remplaçant de ben Ali au pouvoir , il n’y’a aucune question à poser à son sujet s’il est légalement élu par le peuple tunisien et amandé par des institutions démocratiques , poser ce genre de question déjà dés maintenant , c’est irresponsable , c’est du verbiage et de la démagogie aussi.Tout tunisien jouissant de ses droits civiques qu’il soit militaire ou flic pourra se présenter au suffrage universels et mettre son destin politique entre les mains des citoyens libres de la Tunisie , c’est cela aussi/surtout la démocratie , je refuse qu’on remplace une dictature de sectarisme , d’intolérance , de mensonges et de fraudes ,de violences et de crimes par une démagogique vertueuse ou vicieuse qui sous les apparats de la démocratie n’est qu’un système dévoyé par des revanchards , des débiles nostalgiques d’un désordre ancien et archaïque et des imposteurs , la justice républicaine et souveraine doit s’appliquer , et non pas la vengeance des résistants de la 25 eme heures. Effectivement cela se vaut la barbarie de la dictature et la démagogie opportuniste des imposteurs , nous avons avec des blaireaux pareils vraiment l’embarras du choix. Et voilà au fil de la lecture des mails reçus en Tunisie ,les pieds dans l’eau à TABARKA la magnifique , un des derniers refuges du mérou sauvage quand l’autre fait son humour lourd avec ses melons de BEJA , de quel calibre il est ce melon masqué et procu ? voilà que je tombe sur le texte d’une prétendue reine carthaginoise , KOUTIR ILHAM IDAHIK , KANJAT LASSAMI BIL FLOUSS… qui dit qu’elle n’a aucune confiance en la république , qu’elle préférait une monarchie , pourquoi pas sauf qu’une vraie monarchie est une autocratie au fond , oui oui l’Espagne , l’Angleterre , la hollande mais il ne reste pas moins que les chefs de gouvernement élus de ces pays ont plus de pouvoir que ces rois et reines qui inaugurent les chrysanthèmes et flattent le cul des vaches , et puis que de démagogie , de verbiage et de contradictions , le règne des beys des deys et des janissaires en Tunisie avait été la pire des infamies qui soit arrivé à ce pays , pire que la colonisation française et la dictature il faut lire l’histoire la girouette ,la destruction totale de la civilisation arabo –musulmane avait été l’œuvre de ces racistes , même l’emprise des sionistes sur la terre sainte de Palestine fut l’œuvre criminelle des turcs , des rois félons de Jordanie , d’Egypte et aujourd’hui ne parlons pas des trahisons des rois félons du golfe , de l’horreur Hassan 2 , de son fils et du roitelet Hachémite , il y’a des livres et thèses à écrire sur la question et moi je n’ai pas de temps à perdre avec les fantasmes des bourgeois qui jouent aux révolutionnaires avec au fond du cœur un mépris royal pour la plèbe (je sais que je fais de la peine à un ami « canadien » mais trop c’est trop ! ) Et en Tunisie on mettra qui comme souverain la CHAABOUNI EN KILT, BEN ALI 1er ? L’émir GHANNOUCHI ? On votera pour un roi ? c’est pas con , cela sera une première dans le monde et depuis longtemps on sait que le ridicule ne tue plus les tunisiens, pardi , et puis dans ces conditions la penseuse de GODIN sûr que ton REY et Moujira aura un seul mandat , un mandat à vie , c’est aussi comme par hasard le projet et l’ambition de ben Ali depuis toujours, qui soit dit en passant avec ce genre de penseurs visionnaires peut dormir tranquille sur son ulcère.La légitimité historique du bey ? une légitimité historique n’a rien à voir avec la démocratie c’est le slogan de Bourguiba et celui de ben Ali , pourquoi le bey mercenaire turc de la sublime porte serait plus légitime que ces deux criminels , et d’ailleurs le dernier représentant de la monarchie tunisienne , le prétendant est une tarlouze exilée à Paris qui fait les beaux jours de la set jet internationale , un vulgaire pique assiette qui ne saura même pas faire suer le burnous. C’est une alternative digne d’être examinée ? Oui pourquoi pas au même titre que la recolonisation de la Tunisie par la France non ?Laughing
(Source:  le numéro 59 d’ELKHADRA)  

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CYBER-DISSIDENCE OU CYBER-Dégénérescence ?

 
Par Sonia.D Plus que jamais dans l’opposition tunisienne et c’est heureux, les alarmes, les questionnements et les supputations se multiplient au sujet du net tunisien et de la cyber-dissidence en général et, le rôle qu’ils pourraient jouer dans la résistance, l’organisation et la lutte contre la dictature tunisienne qui, soyons en sûr, maîtrise parfaitement le sujet et de ce fait reconnaît sa dangerosité et son pouvoir de coercition. A ma connaissance, si on ne peut que constater l’ampleur du développement du net tunisien, peu, voire aucun article n’entre au coeur des possibilités diverses et complètes qu’offre Internet pour peser dans la lutte pour la démocratisation de la Tunisie, en matière tactique. Il est vrai que le récent SMSI et la stratégie fragmentaire de l’opposition à son sujet , stratégie qui pue l’incompétence et l’opportunisme , je tiens à revenir sur la campagne de boycott nécessaire , idée lancée par quelques tunisiens et refusée par les dinosaures de l’opposition tunisienne , ceux qui se considèrent comme les animateurs de l’opposition à ben Ali , mais dont l’heureuse frilosité est un mal nécessaire pour lui et un allié objectif de circonstance qu’il ne faut pas sous-estimer surtout , idée refusée et rejetée sans aucun dialogue dans un méprisable fin de non-recevoir par cette opposition à nulle autre pareille et ce n’est pas un compliment , sous le fallacieux prétexte qu’il ne fallait pas jouer sur les intérêts et l’image de la Tunisie et profiter de cette occasion pour se faire entendre ,soit ! mais en l’occurrence appeler à boycotter cette mise en scène propagandiste de la dictature ce n’est pas jouer contre l’image de la Tunisie et ses intérêts mais belle bien contre l’image de ben Ali et les intérêts de ses clans , quand à l’appel du boycott nous savons tous qu’il n’avait aucune chance de réussir tellement l’ONU est stérile et inefficace dans tous les domaines et en particulier celui des droits humains ,l’affaire du SMSI en est un parmi tant d’autres , tout cela n’est pas fortuit ni le fruit du hasard , il faut s’alarmer de notre état général en tant que peuple déchu et constater à quel point les tunisiens qu’ils soient des opposants virtuels , connus , masqués ou pas , engagés ou pratiquants le terrain avec une brosse à reluire face à la dictature parlent peu et même pas du tout tactique. Petit tour d’horizon des possibilités du net tunisien en l’état pour influer en politique et être une source d’espoir et une arme efficace à l’instar des mouvements de cyberdissidence en lutte partout dans le monde antidémocratique. Nous distinguons : – les sites de diffusion d’informations généralistes L’information est le nerf de la guerre politique, aujourd’hui tous les problèmes du monde se résument peu ou prou à cela. L’argent ne sert souvent qu’à diffuser des informations. Maîtriser un réseau de diffusion fut toujours au coeur de l’action politique, la dictature tunisienne l’a bien compris et elle est passée maître dans l’art de son utilisation au profit de ses stratégies. Liens avec des journalistes, achats de journaux, copinages avec des patrons de presse ou de télévision du monde qui compte ect…. Un site n’a pas besoin d’être engagé politiquement et de matraquer des messages de façon sensible, pour avoir une influence, il lui suffit d’avoir en son sein une équipe volontaire et volontaristes, efficace et complémentaire, crédible dans les formulation et le traitement des situations et de l’information générales et même universelles qui peuvent influencer une situation particulière. En tant que réseau diffusant des informations à un vaste public, il est une influence. Une information n’est jamais neutre, ni n’est traitée de façon neutre, c’est pour cela qu’un site tunisien libre ne peut-être que contre la dictature, alors autant gagner du temps à ne pas monter des procès en sorcellerie les uns contre les autres, et travailler sur l’essentiel, le travail transparent, claire et audible se chargera tout seul de séparer le bon grain de l’ivraie. L’utilisation qui peut être faite d’un site diffusant des informations généralistes, pour orienter via des liens vers tel ou tel site, ou pour faire intervenir tel ou tel invité, figurent parmi les possibilités offertes , ceci est une évidence sur pratiquement tous les sites de combat pour la démocratie sur la planète , ce n’est malheureusement pas le cas partout sur le net libre tunisien , nous n’avons pas encore acquis dans ce domaine comme dans tous les autres la culture de la vision commune à toutes les singularités citoyennes pour atteindre un objectif , avec le risque de disparaître tout simplement de la scène politique . Parfois aussi, un site d’informations peut être développé sans servir dans l’immédiat à une sensibilisation de l’opinion. Il est là pour le cas où. Il constitue une réserve de cibles (lecteurs) que l’on peut toucher rapidement en cas de besoin, pour diffuser le message qu’il faut, au moment qu’il faut. – les sites tunisiens engagés Ils offrent un accès simple et gratuit aux programmes des partis et candidats si ces derniers pouvaient les considérer. Ils peuvent ainsi devenir des sites de rassemblement, mobilisant les troupes, avec une mailing-list, un forum, un intranet, les informations sur les meetings… Le but est davantage de faire le plein de fidèles, et d’entretenir le sentiment identitaire à la cause des libertés en Tunisie, plutôt que de convaincre l’opposant ou même l’indécis. Une blogosphère de militants peut se constituer autour d’eux , sur ce plan là aussi nous autre tunisiens sommes très en retard , on colle facilement les étiquettes en oubliant le travail de fond.La plus part des pseudo leaders politiques de l’opposition tunisienne à part une ou deux exceptions prés , ignorent superbement et avec mépris ces moyens de communication.Bien sûr ils usent et abusent de TUNISNEWS , mais ce dernier n’est pas un lieu réactif de débat , c’est un panneau d’affichages d’informations et d’idées indispensable et nécessaire , mais pour ne pas être rigide il doit trouver son extension dans le mouvement et les contradictions des forums de discussion entre autres , pareil pour les sites des partis où ces leaders prêchent pour des convaincus , pas nombreux d’ailleurs et tournent en rond , leur travail serait plus évident et plus efficace en payant de leurs personnes sur les forums comme dans la rue , pour l’instant j’ai l’impression que seul M.MARZOUKI a compris cela et paye de sa personne avec ses compagnons pour taper à toutes les portes , c’est strictement cela le travail politique de fond et il ne faut jamais croire que tout est acquis d’avance et que même le peu d’acquis résistera à l’usure du temps Si le site porte-drapeau ou qui le prétend, c’est une sale habitude bien de chez nous, en fait trop, matraque ses messages avec excès, use de langue de bois plus que de raison, il risque toutefois de dégoûter le fidèle même (je ne vais pas citer le ou les sites tunisiens qui répondent à ce constat, ils se reconnaîtront). Ne plus s’y rendre, perdre confiance en son militantisme, sont des conséquences possibles, déjà constatées. ”Rien de trop” disait le sage grec. La plupart des gens ont une tolérance limite face à l’embrigadement. Il n’est pas rare de voir un site gagner des fidèles rapidement, et les perdre tout aussi vite, pour la même raison : il en fait trop, il étouffe. Je connais beaucoup de militants qui ne se rendent jamais sur le site porte-drapeau de leur mouvance, de leur mouvement ou de celui qui répond le plus à leurs choix et leurs attentes. Il faut simplement comprendre que l’influence du Web tient à sa capacité de toucher un très grand nombre de personnes rapidement, avec deux spécificités que n’ont pas les médias traditionnels : – un très grand nombre d’émetteurs de messages. A la télévision, dans un journal, seul un petit nombre de personnes diffuse des messages, lesquels sont ensuite perçus par un grand nombre. Sur le Web, se développent des millions d’émetteurs de messages. – d’une façon interactive, ce qui offre des possibilités d’influence différentes de celles de la télévision, où le spectateur est passif, ce qui le conduit à moins retenir l’information que lorsqu’il participe de façon active à sa réception, en y répondant, sous forme de commentaire dans un blog, ou de message dans un forum. Ces possibilités d’influence politique du Web butent, pour les techniques de manipulation les plus raffinées, sur le mystère de l’influence en matière humaine , d’où la nécessité et la rigueur du discours , sa crédibilité et sa ligne de conduite , malheureusement là aussi nous autres tunisiens sommes loin du compte , les réflexes claniques , les stéréotypes , les « haines » , l’incompétence , l’opportunisme et l’imposture tient encore et pour longtemps le haut du pavé dans notre façon d’aborder nos rapports avec les autres , et notre suffisance à limiter les vérités existantes à un rapport de force totalement désuet et démobilisateur.
 
(Source:  le numéro 59 d’ELKHADRA)

 

Islamists And Political Activists Condemn Qana Massacre

A group of Islamists and political activists, including the Muslim Brotherhood,released a statement condeming the unabated massacres and war crimes committed by the Israeli forces against the Lebanese and Palestinian people. It lamented the recent Qana massacre where the Israeli war planes pounded a shelter used by civilians to protect them from the bombings, reminding us of the first Qana massacre ten years ago. The statement pointed out that the occupation forces continue their savage crimes against the people in Gaza strip and West Bank, destroying houses on the heads of their dwellers and embarking on assassinations in cold blood and in flagrant violation of all international laws
and norms. It also lashed out at the international community for turnning a blind eye while two countries, Palestine and Lebanon, come under daily bombardments with internationally banned weapons targeting civilians.     The undersigned of the statement are mainly:    MB Chairman Mohamed Mahdi Akef    MB First Deputy Chairman Dr. Mohamed Habib    MB Deputy Chairman Eng. Khairat el Shater    MB Executive Bureau Member Dr. Abdul Monem Abul Fotouh       Sheikh Rashed el Ghannoushy , the Chairman of  Tunisian  Nahda Movement (Muslim Brotherhood)       Jordanian MB Chairman Salem el Flahat       Libyan MB Chairman Suleiman Abdul Qader       Sudanese MB Chairman Sadeq Abdul Majed       Syrian MB Chairman Ali Sadruddin el Bayanoni       Lebanese MB Chairman Sheikh Faisal Molawi       Lebanese MB Deputy Chairman Dr. Ibrahim el Masry    Jordanian Secretary General of Islamic Front Action Zaki bin Arsheed    Nigerian Head of Muslim Cooperation Group Dawood Omran Malassa       Coptic political thinker Rafik Habib London – based Iraqi political analyst Anas el Tekriti       Dr. Dia’a Rashwan the renown researcher at Al Ahram Center for Political Studies.       The statement reads as follows:     Once again the Zionist war machinery has come to commit more massacres and crimes against humanity, mainly the Palestinian and Lebanese people. The Zionist war planes have come to pound even shelters accommodating children, women and the old, the recent of which took place in Qana, recalling to mind the first massacre in 1996, while the occupation forces still continue their bombardments and savage crimes against our people in Gaza Strip and the West Bank, destroying houses with their residents and committing assassinations in cold blood violating all international laws and norms.     The Zionist crimes continue everywhere under the nose of the international community which is turnning a blind eye and a deaf ear to the atrocities befalling the Palestinian and Lebanese people, while the US administration still continues its unlimited support of the Zionist entity and suppplies it with the deadly and internationally banned weapons to kill children, women and elders.       By targeting women and children, the enemy is aiming to spread panic and despair into our hearts and make up for the losses it has sustained at the hands of the brave fighters in Lebanon and Palestine, in a failed attempt to restore its already collapsed morale. By committing these brutalities against civilians, the enemy is also aiming to break our willpower, but it will also fail since these strikes will only strengthen the people’s resolve to hold fast to their rights and positions. Our People must not surrender before the Zionists, the US administration or the oppressive rulers. They also have to raise their voices in rejection of the brutalities befalling the Lebanese and Palestinian people, and to exert pressures on their governments… since this cause touches the entire Arab and Muslim, and even the entire human security. The resistance of Lebanon and Palestine is our spearhead in confrontation of the Zionist American virulent scheme which is aimed to remap the region in a way that suits their own interests.    Against all this  turmoil, doctrines of our religion as well as the moral duty makes it incumbent on us to back the resistance whatever sacrifices are, out of belief that the battle is  more over our well being than geographical borders.    While we call on the entire world to play a vital role in stopping the Zionist crimes, we hope that the world back the following demands:        – Organizing massive demonstrations throughout the world including the Western countries until the massacre comes to a halt.    – Reaching a ceasefire immediately, and conduct an immediate investigation into the massacres of the Israeli enemy  – Expelling all the ambassadors of the Israeli enemy and severing all diplomatic relations                   – If the enemy fails to stop its aggression, then the Arab rulers have to open the door of jihad , with the Arab and Muslim people regarding themselves in a state of jihad in the light of this loose Nazi savagery, and provision of all forms of material and moral aid to the victims of the Zionist – led war crime people in Palestine and Lebanon.      We also call the Arab and Muslim rulers to repent for their pathetic silence which provided a cover for the enemy to commit all its crimes, and to rise to the challenge encountered by their nations, for neither the history nor the nation will forget their position toward the agonies of the nation, and that they will be brought to account before God in the Hereafter.     We salute the courage of the resistance in Lebanon, Iraq and Palestine, who preserve our dignity and embolden us to face the aggression with bravery.  (Source: le site Ikhwanweb le 31 juillet 2006) http://www.ikhwanweb.com/Home.asp?zPage=Systems&System=PressR&Press=Show&Lang=E&ID=4863

 
Douce France :

Fausse amie des Arabes

Par Mondher Sfar mondher.sfar@club-internet.fr                       La France fait figure aujourd’hui d’une puissance amie des Arabes, cherchant à pondérer les ardeurs fanatiques des Américains dans la nième guerre israélienne.
                      Il n’en est rien. Ce n’est qu’une douce illusion. La réalité est toute autre.                       La France, c’est Israël, et Israël c’est la France, depuis bien longtemps.                       Leurs crimes d’hier, comme ceux d’aujourd’hui, sont communs.
                      Le poids majeur du lobby sioniste en France est loin d’expliquer le proisraélisme français. La France n’est pas devenue sioniste à cause du lobby sioniste. La France a plutôt adopté le sionisme. Elle en a fait un des piliers stratégiques de la République. Elle en a fait un outil efficace dans sa politique impérialiste non seulement dans le Moyen-Orient, mais aussi dans le monde arabe, en Afrique et ailleurs. La France s’est volontairement sionisée du fait de sa vocation impérialiste.
                      C’est que le sionisme est fondamentalement un pur produit impérialiste. C’est un mercenariat au service de l’impérialisme mondial. Dès ses débuts, Herzl a offert les services du sionisme aux Empires de son époque : aux Ottomans, aux Russes, et après sa mort, les mêmes services ont été offerts aux Français, aux Allemands, aux Anglais, et aujourd’hui aux Américains. Et c’est en tant que mercenaires au service de l’impérialisme occidental que les sionistes sont devenus aux yeux du monde une superpuissance en soi. Celle-ci n’est qu’une illusion et un leurre. Le sionisme n’est rien d’autre que de l’impérialisme occidental déguisé. Il en est la créature, et il ne subsiste que par son bon vouloir.
                      Dès avril 1917, et bien avant la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, la France a été la première puissance mondiale à faire appel au mercenariat sioniste dans la guerre qui l’opposait à l’Allemagne. Il s’agissait de reconnaître diplomatiquement le sionisme en contre partie de l’intervention de celui-ci auprès des Révolutionnaires russes pour empêcher une paix unilatérale avec l’Allemagne. C’est à cette occasion que le sionisme s’est hissé au rang d’un partenaire diplomatique mondial, confirmé aussitôt dans ce nouveau rôle par la Déclaration Balfour. Et c’est la France, lors de la Conférence de la Paix en 1919, qui a donné son plein appui au mandat de l’Angleterre sur la Palestine en vue de la réalisation d’un prétendu Etat « juif » au service des puissances réunies peu après au sein de la Société des Nations (SDN), dont le premier acte a été d’inscrire dans ses statuts la réalisation du projet sioniste sur la Palestine.
                      A la fin de la Deuxième guerre mondiale, la France s’est trouvée face à un grand défi : récupérer et restaurer son Empire mis à mal par la Guerre. Dès la Conférence de Dumbarton Oaks en 1944, fondatrice des Nations Unies, la France a obtenu des Etats Unis l’abandon de sa proposition du démantèlement des empires coloniaux, dont celui de la France, en contre partie de l’adoption de la règle du veto au sein du Conseil de sécurité exigé par les USA. Le nouvel ordre mondial s’est ainsi inscrit depuis 1945 dans la continuité de la politique impérialiste classique.
                      L’on s’explique dès lors que la France, n’ayant pas d’engagement direct en Palestine, mais ayant un empire à majorité arabo-musulmane à consolider, a décidé au cours du mois de novembre 1947 de s’opposer au coup de force des Etats-Unis d’imposer un Etat juif en Palestine présenté à l’ONU sous la forme diplomatique de « partage de la Palestine ». La France a donné à ses représentants des consignes pour voter contre le projet. Mais, les sionistes, et à leur tête Léon Blum, se rappelèrent au bon souvenir de la France et à ses engagements sionistes de trente ans. Sur instigation de Nahum Goldmann, président du Congrès Juif Mondial, Léon Blum, sioniste de la première heure (dès 1919 il intervient en faveur du mandat britannique sur la Palestine, et en 1937 un kibboutz est créé en son honneur en Haute Galilée) écrit à son ami Georges Bidault, Ministre des Affaires étrangères, pour faire revenir la France sur sa décision de voter contre la résolution de partage. Un télégramme de dernière minute a alors été envoyé par le Quai d’Orsay à New York donnant la consigne d’un vote favorable au « partage » de la Palestine. Et c’est grâce à ce vote français que la Résolution fatidique eut la majorité requise des deux tiers, et elle fut adoptée. Ce coup d’Etat sioniste à l’intérieur de la diplomatie française montre l’osmose établie depuis novembre 1917 entre le sionisme et la France coloniale : ils sont les deux faces d’une même pièce de monnaie : l’impérialisme.                       Cette fois-ci, la tâche impartie au sionisme est d’aider l’impérialisme américain à s’opposer au communisme bolchevique qui menaçait de damer le pion aux puissances dominant le Moyen-Orient, sans parler de leur servir de base militaire pour leurs opérations dans le monde et protéger les réserves pétrolières tombées entre leurs mains. C’est ce rôle que joue encore de nos jours le mercenariat sioniste, devenu bastion contre les mouvements de libération nationale dans tout le Moyen-Orient et en Afrique.
                      Ainsi, Israël n’a cessé d’être conforme à sa nature de joker de l’impérialisme ouvert au plus offrant. En octobre 1956, la France a offert la bombe atomique à Israël à charge à celle-ci d’attaquer l’Egypte accusée de fournir des armes au FLN. Un symbole qui ne trompe pas : l’aviation française a participé à l’expédition sous les couleurs israéliennes. Et c’est sous les couleurs israéliennes que les Européens et les Américains font aujourd’hui la guerre aux peuples de l’Orient, y compris dans la guerre actuelle contre le Liban martyre.
                      Ne nous y trompons pas. La France de Chirac, comme celle naguère de de Gaulle, reste l’ennemie – au sens militaire – de l’Orient au moyen d’un pseudo Etat qui n’a aucune autre raison d’être que la préservation des intérêts stratégiques des puissants. Croire que la France joue les modérateurs face à l’Oncle Sam, ce serait se bercer de doucereuses illusions que l’on paie au prix du sang. La France n’est pas moins sioniste que les Etats-Unis, et elle le restera tant qu’elle n’aura pas renoncé définitivement à sa politique impérialiste, et tant qu’elle n’aura pas mis fin à son empire colonial au Moyen-Orient, dans les pays arabes et africains, et dans ses confettis océaniens.
                      Ce n’est pas seulement Israël qui envahie et assassine au Liban. C’est aussi la France qui l’arme, le finance et le soutient. Et la France est moins entre les mains des sionistes, que ceux-ci sont aux mains de la France : les sionistes sont de fidèles mercenaires au service de projets impérialistes. Le sionisme, c’est comme les paradis fiscaux : l’impérialisme y prospère dans l’anonymat, à l’abri des juridictions établies, ou des lois humaines.
                      Ne nous trompons pas. Le vrai combat contre le sionisme, nous devons le mener non pas contre ‘Israël’, mais contre l’impérialisme qui se cachent derrière lui.
                      La France doit avouer sa politique coloniale et impérialiste. Elle doit s’engager solennellement à y renoncer, non seulement en rendant leur indépendance aux territoires et aux pays qui sont encore sous sa domination directe ou indirecte au moyen de ses  marionnettes, mais elle doit aussi mettre fin au contrat stratégique qui la lie aux mercenaires sionistes, ses créatures.
                      Aujourd’hui, le combat contre l’impérialisme passe par l’éradication du sionisme, son véritable alibi.
                      Loin d’être l’amie du Liban ou des Arabes, la France en a été le plus grand prédateur.
                      Nous demandons à la France de cesser son agression contre le Liban, en cessant de soutenir, d’armer et de financer ses mercenaires sionistes oeuvrant à l’intérieur de son territoire comme à l’extérieur.
Paris, le 2 août 2006                       Mondher Sfar [Pour plus de détails, lire : Manifeste pour l’éradication du sionisme, mars 2006, Collection Manifestes.]
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Annexe :

Les couleurs israéliennes de l’Armée française

Extraits de « L’Affaire de Suez 1956 », par Jean-Michel Staebler, mars 1997 http://medintelligence.free.fr/BdSuez.htm (…)
Veillée d’armes et conspirations Le 1er septembre 1956, une réunion secrète se tient chez Louis Mangin à Paris entre Christian Pineau, Bourgès-Maunoury, le général Challe et Abel Thomas, qui sera la cheville ouvrière civile de l’opération que l’on commence à envisager avec le concours britannique. Les Anglais estiment en effet, que l’inaction [après la nationalisation de la société du Canal de Suez par Nasser et l’embargo sur le passage de navires israéliens] sonnerait définitivement le glas de leur Empire et de leur influence au Proche-Orient. Ils entendent invoquer le traité de 1955 qui permet à leurs troupes de réoccuper la zone du canal, où du matériel a été prépositionné, au cas où une guerre mettrait en danger la libre circulation dans cette artère maritime vitale.
Cependant, Français comme Anglais n’entendent pas lier l’affaire de Suez au différend israélo-arabe, afin de ne pas compromettre leurs positions dans le monde arabe. Dès août, Sir George Young, porte-parole du Foreign Office a affirmé la position britannique: «Cette question est tout à fait indépendante du problème israélo-arabe. Toute tentative de faire intervenir Israël compliquera la solution de la crise.» (7) Quant à Shimon Pérès qui accompagne vers cette époque Golda Meir à Paris, il relate: «Les Français m’expliquaient qu’ils avaient à faire face à des nécessités contradictoires. Ils doivent poursuivre la guerre en Algérie et en même temps résoudre au plus vite la question de Suez tout en évitant de briser leurs liens d’association avec la Grande Bretagne.» Et plus loin, Simon Pérès rapporte que le gouvernement français affirme publiquement qu’il n’est pas à la remorque du gouvernement israélien.
Un mois plus tard, le 1er octobre, une autre réunion secrète, toujours chez Mangin, regroupe les généraux Challe et Ely, le Colonel Simon et le général Moshe Dayan qui expose son plan de conquête du Sinaï. Une délégation s’envole le soir même pour Tel Aviv afin d’étudier l’appui que la France peut apporter.
Il est alors convenu que l’armée de l’air française mettra en place un parapluie aérien pour assurer la défense de l’espace hébreux, ce qui permettra à l’aviation israélienne de traiter les aérodromes égyptiens dans un premier temps, puis de soutenir sur le terrain les forces blindées de Moshe Dayan. A cet effet, les escadres de chasseurs Mystère IV et Sabres F86 basées à Dijon et Saint Dizier, frappées de l’étoile de David, seront dépêchées sur le territoire israélien. Des unités équipées de Noratlas ravitailleront les forces de Tsahal engagées dans le Sinaï. Enfin, la Marine nationale déploiera le Kersaint, le Surcouf et le Bouvet au large des côtes palestiniennes pour en assurer la protection.
Le 22 octobre au soir, à Villacoublay, David Ben Gourion et Moshe Dayan débarquent du DC 4 que le Président Truman a offert au général de Gaulle, et qui est allé les chercher à Tel Aviv. Ils se rendent alors dans une villa de Sèvres où les attendent Guy Mollet et Selwyn Lloyd. Pour que la collusion avec l’état Hébreux n’apparaisse pas trop, le chef du Foreign Office propose au Premier ministre d’Israël le scénario suivant : L’armée israélienne attaquera l’Egypte. Londres et Paris lanceront alors un ultimatum aux deux belligérants leur enjoignant de se retirer à dix miles de part et d’autre du canal. Israël obtempérera, mais il est plus que probable que le raïs égyptien refusera. Les Franco-britanniques auront alors un prétexte pour débarquer dans la zone du canal en invoquant les clauses du traité de 1955. Réticent au départ, Ben Gourion finit par accepter ce scénario.
Tout le monde sait que le Moyen-Orient va s’embraser. La station de Rome de la CIA observe un trafic radio inhabituel et décrypte quelques messages compromettants. Le SHAPE de Rocquencourt a autorisé la base américaine de Chateauroux à fournir des réservoirs supplémentaires de F-86 et des pièces de rechange à l’aviation française, et la 10 ème division parachutiste du Général Massu a quitté l’Algérie, dans le plus grand secret certes, mais cela ne peut passer inaperçu. Le 15 octobre, le Président Eisenhower est informé qu’Israël mobilise ses réservistes et, se trouvant inopinément à l’aéroport de Lods, l’attaché militaire américain à Tel Aviv découvre avec stupeur des Sabres F-86 frappés de l’étoile de David alors qu’il sait que son pays n’a pas livré de tels appareils aux Israéliens. Ces avions ont été parqués sur le tarmac de l’aéroport civil, faute de place sur les terrains militaires. Se rapprochant des appareils, il s’aperçoit que les mécaniciens parlent français !
Le 27 octobre, la France livre deux cents Dodges 4×4. « Ils sauvent la situation » s’écrie Moshe Dayan qui, dans la nuit du 29 au 30 octobre lance son offensive dans le Sinaï selon les principes de la blitzkrieg. Ecoutons Uri Dan, journaliste proche du Mossad, alors lieutenant parachutiste : «Et je tombe sur un officier français, le colonel Simon. Il porte la tenue des parachutistes, coiffé du béret rouge. Ce n’est toutefois pas la tenue du colonel Simon qui m’intéresse mais le canon qui l’accompagne… Par cette matinée ensoleillée du 29 octobre, le colonel Simon explique le maniement du canon 106 sans recul de fabrication américaine. Nous apprenons alors par le truchement d’un interprète que des avions gros-porteurs français décolleront de Chypre pour nous larguer des canons de ce genre sur les lieux de notre parachutage… Il s’est avéré, plus tard, que la France a enfreint sur ce point ses engagements vis à vis de l’OTAN… Mais à l’époque, Paris se fiche pas mal de Washington et de la campagne présidentielle du général Eisenhower…La présence du colonel Simon réchauffe les coeurs… C’est d’ailleurs à bord d’avions de transport envoyés par la France que nous serons parachutés derrière les lignes égyptiennes… Mais ce n’est là que la partie la plus visible de la coopération franco-israélienne, la pointe de l’iceberg.» L’attaque Moshe Dayan lance son offensive dans le Sinaï le 30 octobre, après destruction au sol de l’aviation égyptienne. Comme prévu dans ce scénario cousu de fil blanc, Londres et Paris lancent leur ultimatum. A la demande de Nasser, la Syrie a fait sauter les Pipes-lines, à l’exception du Tapline, l’oléoduc appartenant à l’ARAMCO, ce qui montre la volonté du Caire de ménager les Américains. Par solidarité, le roi Séoud d’Arabie a décrété l’embargo sur les livraisons de pétrole à destination de l’Europe. Mais l’armée égyptienne oppose peu de résistance à Tsahal qui atteint ses objectifs les 3 et 4 novembre. (…)
Jean-Michel Staebler [Notre conclusion : Israël avait fonctionné comme une base arrière pour la sauvegarde de l’Empire français, particulièrement de l’Algérie.
La question que l’on se pose aujourd’hui : et si l’attaque du Liban de juillet 2006 n’est pas elle aussi une opération concoctée en partie par la France, avec l’approbation des Etats-Unis, pour des intérêts stratégiques impérialistes en faveur de son ancienne aire d’influence ? Les larmes de crocodiles de Chirac peuvent ils nous faire oublier qu’Israël est un ‘machin’ stratégique pour la France, et que la France entrerait en guerre ouverte pour le réoccuper s’il venait à être libéré par les Arabes ?
Au fait, pourquoi tant de discrétion sur le poids militaire, financier et démographique de la France en « Israël » ? Peut-être découvrions-nous le pot aux roses : que « Israël » n’est qu’un tout petit département français menacé par de grands méchants loups arabes ?
M. Sfar]
 

 

Sayyid Hassan Nasrullah discours du 29 juillet 2006

VOUS REVIENDREZ A VOS MAISONS ET VOS VILLAGES, LA TETE LEVEE ET DIGNES

Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux… Mes frères, mes soeurs, mes amis En ce 18ème jour de l’agression sioniste barbare sur le Liban, l’agression américano-sioniste barbare sur le Liban, il est de mon devoir de m’adresser à vous de nouveau pour exposer les nombreux points liés à cet affrontement actuel, politiquement, militairement ainsi que sur les plans populaire et officiel au Liban et dans la nation, et finalement, j’adresserai une réponse aux combattants qui ont envoyé une lettre diffusée hier. Je commencerai par la situation sur le terrain, car ce qui s’y passe représente l’élément décisif, de premier plan, sur l’évolution de l’affrontement, des faits politiques nouveaux et des tentatives de recherche d’issues à la crise. D’abord, ce sont les conséquences bienheureuses de la ténacité légendaire de la résistance au Liban, du peuple libanais et de tout le Liban, avec toutes ses confessions, ses régions, ses formations et institutions. Il est clair, jusqu’à présent, que l’ennemi sioniste n’a pu réaliser une quelconque avancée militaire, et ce n’est pas moi qui le dis, eux le disent, le monde entier le dit, et les analystes politiques et militaires le disent aussi. Lorsqu’ils parlent de la poursuite de la guerre, ils disent que l’ennemi cherche à réaliser un acquis militaire qui lui permette d’entrer dans un règlement politique. Tout le monde reconnaît jusqu’à présent que l’ennemi n’a réalisé aucun acquis militaire. Quant à la destruction de l’infrastructure, les meurtres de civils, l’exode des gens et la destruction des maisons, ce ne sont pas des réalisations militaires dans le sens militaire du terme, c’est une réalisation barbare et sauvage. Il ne faut pas l’autoriser à en profiter sur le plan politique. L’ennemi n’a réalisé jusqu’à présent aucun véritable acquis militaire, mais au contraire, il a à son actif plusieurs échecs militaires cuisants, il a reçu des coups terribles sur le plan militaire, jusqu’à présent. De manière succinte à ce niveau, le navire militaire le plus important de ses forces maritimes a été détruit, et il s’agit d’un des trois. Ceci sur le plan maritime, ses forces maritimes ont reçu un coup dur et humiliant. Pour ses forces terrestres, la principale de ses forces terrestres, qui est l’unité Golani, a subi une défaite cuisante. Même un de ses grands officiers a dit que les forces ayant été détruites sur les bords de ce triangle de l’héroïsme, de la bravoure, du courage et de la dignité, le triangle Maroun el-Ras, Bint Jbayl et Aytaroun, constituaient le sommet et de cette unité Golani, ce qui signifie que l’élite de l’armée israélienne a été détruite en entier, entre tués et blessés, et atteints psychologiquement. Vous pouvez voir quelques photos, pourquoi certains soldats ont été transportés sur des brancarts alors qu’ils dormaient sur leurs ventres, car les blessures étaient sur leurs dos, cette élite qui a fui comme des rats sur le sol de la bataille. Au niveau des forces aériennes, la limitation du mouvement des hélicoptères et l’appui total sur les avions militaires, et même les attaques, les milliers de tonnes (d’explosifs), les destructions des ponts, des autoroutes, des maisons et des routes, le meurtre des civils n’ont pas permis à l’armée de l’air israélienne d’empêcher le bombardement de leurs colonies. Au contraire, le bombardement est entré dans la phase « au-delà de Haïfa », avec une grande mesure. A cause de ses échecs et incapacités, l’ennemi a recours à cacher ses pertes. Ce n’est nous qui cachons nos pertes. Nos renseignements sur le terrain confirment  que ses pertes sont plus importantes que ce qu’il annonce par paliers. Pourquoi l’ennemi impose jusqu’à présent une censure sur les médias et  sur tout ce qui s’y dit, afin que son peuple ne le sache pas, que son peuple ne voit pas l’ampleur des pertes matérielles, humaines et morales de l’ennemi, et même les sondages d’opinions qu’il annonce, ainsi que nos renseignements de l’intérieur confirment que leurs renseignements sont fabriquées et font partie de la guerre psychologique, mais il y a des réalités que l’ennemi ne pourra cacher à son peuple, ni à notre peuple ni au monde. Quand, chers frères et chères soeurs, tout au long du conflit arabo-israélien, quand est-ce que deux millions d’Israéliens ont été obligés de se déplacer ou de rester dans des abris pour une période de 18 jours ou plus ? Ce nombre augmentera avec l’élargissement de la phase « au-delà de Haïfa », car le bombardement de Afoula et de sa base militaire n’est que le début de cette phase, et il y a de nombreuses villes dans le centre qui seront les cibles de la phase « au-delà de Haïfa », si l’agression barbare sur notre pays et notre peuple et nos villages se poursuit. Est-ce qu’il peut cacher l’ampleur des pertes financières, économiques importantes que cette entité a subi, mais je laisserai expliquer cet aspect par les spécialistes de ce domaine, mais la perte la plus importante est celle qui touche à la vision, à la confiance et au moral de cette entité envers sa direction et de son armée invincible, ses appareils sécuritaires sophistiqués, et leur capacité à affronter un peuple numériquement faible et un pays dont la superficie et les possibilités sont restreintes, et une résistance populaire aux moyens limités, tant du point de vue humain que matériel, mais ferme dans sa détermination et sa foi. C’est ce qui nous explique les paroles de Shimon Pérès affirmant qu’il s’agit d’une bataille de vie ou de mort, pour Israël. Ce qu’il veut dire, ce n’est pas que la résistance au Liban va entrer en Palestine ou va libérer la Palestine ou effacer l’entité ou l’anéantir, mais il comprend que cette ténacité libanaise formidable et ce courage, s’ils sont couronnés de victoire, va faire mourir l’arrogance, la morgue, l’insolence et l’esprit sur lesquels est basée son entité, et par conséquent, il ne restera à cette entité aucun avenir. C’est l’histoire de la vie et de mort dans la bataille que mène Israël actuellement, lorsque le peuple de cet Etat provisoire perd sa confiance dans son armée légendaire, commence la fin de cette entité, car Israël est un Etat qui a été fondé pour une armée. Israël n’a pas une armée pour un Etat, et lorsqu’ils sentent que cette armée est devenue incapable, faible, défaite et humiliée, et ratée, certainement, la question est une question de vie ou de mort. Mes frères, mes soeurs, la seule possibilité donnée à l’ennemi est de faire pression sur le Liban, sur la résistance, sur l’Etat et sur le peuple, seulement, en accroissant la souffrance humaine et sociale, en déplaçant le maximum de gens, en tuant les civils, en détruisant encore les maisons et les infrastructures. Il espère pouvoir utiliser cette souffrance pour faire pression politiquement sur tous, pour qu’il réalise par la politique ce qu’il a été incapable de réaliser par la force militaire. Et cela, vous pouvez, vous les gens, le faire échouer par votre patience, votre ténacité et votre persévérance. Et dans ce cadre, Mme Rice revient dans la région, pour essayer d’imposer à nouveau ses conditions sur le Liban, pour servir son projet de nouveau moyen-orient, et au service d’Israël. Nous devons le savoir, l’Israélien est prêt et mûr pour arrêter l’agression, car il commence à craindre l’inconnu et un enlisement plus grand, mais celui qui insiste sur la poursuite de l’agression sur le Liban est l’administration américaine. Et aujourd’hui plus que tout autre moment, Israël semble un outil malléable et exécutant le projet américain et la décision américaine. Et, afin que le Liban puisse gagner la bataille, il a besoin d’une volonté politique, ce qui signifie que le Liban a besoin d’une volonté politique qui n’est pas inférieure à celle des combattants sur le terrain, ni inférieure à celle des résistants, des déplacés et de tous ceux qui sont solidaires avec eux, parmi tous les Libanais. Le Liban a besoin aujourd’hui d’une volonté nationale qui rassemble afin que les sacrifices ne soient pas vains. Nous tenons à assurer cette volonté et cette solidarité, nous tenons, à cette étape, à ce que le gouvernement soit puissant afin qu’il assume ses responsabilités nationales en faveur du Liban et de son peuple, nous tenons à collaborer avec le gouvernement et tous les courants et forces politiques pour présenter un Liban unifié et cohérent autour de ce qui protège et assure ses intérêts nationaux, et nous agissons sur cette base, mais certainement, il est demandé au gouvernement d’agir à partir de ce qu’expriment les Libanais, la résistance, l’unité, la grandeur, lorsqu’ils surmontent leurs blessures et affirment qu’ils sont prêts au sacrifice. Nous devons savoir tous que, malgré cette destruction et à cause de notre résistance à nous tous, nous sommes face à une occasion historique pour le Liban de libérer enfin toute parcelle de sa terre, de récupérer ses prisonniers, d’assurer sa souveraineté nationale, et ni notre ciel, ni notre mer, ni notre honneur, ni notre être ne pourront être dorénavant menacés par des violations ou des agressions sionistes. A tous les Libanais L’essentiel est que nous résistions pour être victorieux, si Dieu le veut, et nous seront vainqueurs, si Dieu le veut. Et ce que j’entends et je lis depuis quelques jours à propos de la victoire, de sa mise au service de ou de la dédier à, je voudrai les commenter. J’ai lu de nombreux articles, j’ai entendu plusieurs interviews politiques, et la question posée est : qu’en sera-t-il si la résistance sort victorieuse ? Et j’ai su également que certaines personnalités de certains courants politiques, et je ne dis pas les directions de ces courants, quelques personnes essaient de susciter la peur parmi leurs bases des conséquences de la victoire de la résistance. Je répondrai de manière catégorique. D’abord, le Liban et son peuple ont une expérience de cette résistance lors de la victoire en 2000, et comment elle a agi. Ensuite, dès à présent, je confirme qu la victoire sera pour tout le Liban, avec toutes ses régions, ses confessions, ses courants et ses institutions officielles et populaires, en premier lieu, au Liban naturellement, et la victoire sera une victoire pour tout Arabe, tout Musulman, tout Chrétien et honnête de ce monde qui s’est opposé à cette agression et a défendu le Liban, par la parole ou par l’action ou par le soutien. La victoire sera, pour les gens de la résistance et son public en particulier, un puissant moteur pour l’amour et la concorde avec tous les Libanais, et notamment ceux qui les ont soutenus et les ont aidés, tant au niveau politique que médiatique, à ceux qui les ont accueillés et honorés de Saïda au Mont Liban, du nord et du sud, à Beyrouth vers le nord et la Bekaa. Cette victoire sera un catalyseur pour la reconstruction du Liban, plus beau qu’il n’était, un Liban beau mais fort, un Liban beau mais digne. Cette victoire sera un catalyseur pour l’unité et la complémentarité et non un facteur de domination et d’orgueil, cette victoire sera un puissant mobile pour concrétiser notre unité nationale que notre peuple a réalisée ces jours-ci, réalisée grâce aux valeurs de Jésus, paix sur lui, et aux valeurs du messager de Dieu, Muhammad, prières et paix sur lui, les valeurs de l’entraide, de la solidarité, de l’amitié, de la fraternité, de l’inquiétude partagée, de la coopération et de l’amour que tous les gens ont manifestés, de façon très concise et très responsable. Et j’espère que certains n’aillent pas loin dans leurs explications. J’affirme aux Libanais qu’il ne faut pas que certains d’entre vous aient peur de la victoire de la résistance, mais il faut craindre plutôt sa défaite. Ainsi se comporte toute personne patriote. Frères et soeurs, nous assistons à des mouvements populaires de plus en plus importants dans les pays arabes et musulmans, et dans les pays du monde, en solidarité avec le Liban et la Palestine. Ceci nous raffermit certainement, nous réjouit et nous rend heureux, et nous les remercions pour tout cela, et nous estimons tout ce qu’ils font. Dans ce cadre, des mots, des positions, des discours peuvent être émis pour porter atteinte à l’unité des rangs et l’esprit de la bataille. Il ne faut pas que nous en soyions affectés ou que nous soyions poussés à réagir. Je mets en garde contre toute réaction non appropriée, car des réactions erronées peuvent servir notre ennemi et l’ennemi de notre pays et de notre nation. J’adresse mes plus vifs remerciements à tous les ulémas et muftis dans le monde musulman, à tous les dirigants des mouvements islamiques dans le monde qui ont fait face à ces tentatives de sédition et de division des rangs des musulmans, et notamment au cours de cette phase sensible. Quant aux gouvernements et régimes, nous n’avons demandé à aucun de se battre avec nous ni de nous défendre, tout ce que nous leur avons demandé est de ne pas constituer une couverture à l’agression sur notre pays et notre peuple, seulement et seulement, même s’ils peuvent faire beaucoup pour le Liban, et le minimum serait de mettre leurs possibilités et leurs énergies, et de profiter de leurs amitiés pour faire cesser cette agression, sans plus. Dans tous les cas, lorsqu’il y aura une évolution positive dans l’attitude de tout Etat arabe envers le Liban et lorsque cet Etat apportera son aide et son soutien et consacrera ses efforts pour faire cesser la guerre, nous recevrons cela en toute amitié, avec tous les remerciements et l’estime. Nous ne cherchons pas les querelles ni les inimités, nous sommes à la recherche de l’unité, de la concorde, de la coopération et de la solidarité, et tout ce que nous voulons est le bien et la dignité pour notre patrie et notre nation, et pour ce but, nous dédions nos âmes et notre sang, et c’est ce que nous possédons de plus cher. Puisque nous parlons des gouvernements et des régimes, je voudrai commenter les questions critiques posées ces derniers jours, qui ne sont pas de simples questions, à propos de la Syrie et de l’Iran, des questions qui nous ont été adressées disant : où sont vos alliés dans cette dure bataille ? Je me contenterai de répondre aujourd’hui, parce qu’ils parlent de la Syrie et de l’Iran, qu’ils n’ont poussé personne contre le Liban, qu’ils n’ont participé à offrir aucune couverture à cette guerre, et qu’ils n’ont à aucun moment marchandé la résistance, ni au Liban, ni en Palestine, ni dans le passé, ni aujourd’hui, ni dans le futur, alors que les portes des marchandages sont ouvertes. Ils sont toujours, je veux dire la Syrie et l’Iran,  aux côtés du Liban, de son peuple et de sa résistance, ils ont mis toutes leurs possibilités auprès de leurs amis dans le monde, pour faire cesser l’agression sioniste sur le Liban, loin de toutes les surenchères et les exhibitions, ils ne se sont même pas intéressés à entrer dans la crise pour en profiter sur le plan régional, ils ne veulent que le bien au Liban, à son peuple et à sa résistance. Et pour notre part, nous ne voulons pas d’eux autre chose, et là, je voudrai indiquer l’accueil immense fait par la Syrie, au niveau de sa direction, de son gouvernement et de son peuple, à des dizaines de milliers de déplacés libanais. Nous recevons des informations sur le soin, l’honorabilité et l’intérêt digne qu’ils reçoivent, ce qui réclame nos remerciements et notre fierté, et c’est ce que nous en pensons. Frères et soeurs, je viens à la dernière partie de mon discours comprenant un mot pour les gens, une réponse à la lettre adressée par les combattants de la résistance, un mot à l’ennemi et au monde. Pour les gens, généreux et tenaces, résistants dans leurs villages et leurs villes, et aux déplacés par force, à tous les patients et les certains de la victoire, qui ont étonné le monde par leur patience, leur résistance, leur confiance et leur cohésion, aux vieillards, aux femmes, aux enfants et aux malades, aux familles qui dorment sous le ciel, sans que ne soit entamée leur détermination ni leur courage, que pourrai-je vous dire ? Y a-t-il une parole qui équivaut à votre droit et votre résistance ? Je vous le dis, pour moi-même et au nom de mes frères, nos âmes, notre sang et nous-mêmes sommes vos dévoués, pour vos larmes, vos blessures, votre résistance et votre fierté. Vous reviendrez à vos maisons, très chers, la tête haute, dignes comme vous l’étiez et comme vous le resterez, nous n’avons qu’une seule promesse, celle de la victoire que vous aimez. Et je vous dis que Dieu vous récompense dans ce monde et dans l’autre, vous les gens les plus nobles, les plus courageux et les plus purs. Quant aux combattants, je leur dit, votre message m’est parvenu et je vous ai entendus. Vous êtes comme vous l’avez dit, oui, vous êtes la promesse sincère, vous êtes la victoire qui arrive avec la permission de Dieu, vous êtes la liberté pour les prisonniers et la libération de la terre, vous êtes les défenseurs de la patrie, de l’honneur et de la dignité. Mes frères, vous êtes l’authenticité de l’histoire de cette nation, vous êtes la quintessence de son âme, vous êtes sa civilisation, sa culture, ses valeurs, son amour et son esprit, vous êtes sa bravoure, vous êtes la permanence de ce cèdre sur nos sommets et l’humilité des épis de blé dans nos maisons, vous êtes la fierté comme les monts du Liban. A l’ennemi et au monde je dis, quelle que soit la durée de cette guerre, nous sommes prêts, quelles que soient les sacrifices, nous en sommes issus. Dans la bataille de la volonté, nous ne serons pas défaits. A Bush et Olmert et tous les tyrans et agresseurs, je dis, agis comme tu l’entends, par Dieu, tu n’effaceras pas notre mémoire et tu ne tueras pas notre inspiration, ce qui t’a rassemblé sera dispersé, et tes jours sont comptés. Ceux qui ont agi injustement apprendront un jour quel sort funeste les attend et quelle sera l’heureuse fin à ceux qui Le craignent. Paix et miséricorde sur vous. Traduit par Centre d’Information sur la Résistance en Palestine


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