19 septembre 2011

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TUNISNEWS
11 ème année, N°4099 du 19.09.2011


AP: Tunisie: deux blessés graves dans des troubles à Sidi Bouzid

AnNahdha Movement: Democratic Transition Declaratio​n

Luiza Toscane: Samir Feriani en grève de la faim jusqu’à son procès

Kapitalis: Tunisie. Sami Feriani va entamer une grève de la faim

Gnet: Le forcing de l’Etat face à une conjoncture pénible

TSR: Clan Ben Ali: 11 millions dans une banque à Genève

Mediapart: Salah Karker, l’oublié de la révolution tunisienne

Mosaique FM: le canada interdit la tenue des élections sur son territoire

Tunisie: deux blessés graves dans des troubles à Sidi Bouzid


Publié le 18-09-11 à 21:01
 
TUNIS (AP) — Un jeune a été grièvement blessé lors d’affrontements survenus dans la nuit de samedi à dimanche à Sidi Bouzid, dans le centre-ouest tunisien, entre des groupes de jeunes, a rapporté dimanche l’agence officielle TAP. Une autre personne a été poignardée dans la même ville par un groupe de délinquants qui lui ont dérobé son téléphone portable, a précisé la TAP
 
C’est de cette ville qu’est partie le soulèvement populaire qui a fait chuter le régime de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, lorsqu’un vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, s’était immolé par le feu le 17 décembre dernier en signe de révolte contre « l’injustice et l’humiliation » dont il s’était dit victime de la part d’agents municipaux.
 
Samedi soir, les forces de sécurité et l’armée ont fait usage de gaz lacrymogène et de tirs de sommation pour séparer les groupes de jeunes, venus des quartiers d’El Kawafel et Ouled Belhadi, qui s’affrontaient à l’aide de pierres et de gourdins, semant la panique parmi les passants.
 
Une autre jeune a été poignardée dans la même ville par un groupe de délinquants qui lui ont dérobé son téléphone portable. La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital de Sfax (sud) où son état est jugé « critique », selon la TAP.
 
Un troisième jeune a tenté de s’immoler par le feu devant les locaux de la brigade d’intervention de Sidi Bouzid, avant d’être secouru par des passants.
 
Selon la TAP, il entendait protester par son geste fatal contre l’absence de réaction des agents de la sécurité après une plainte déposée contre un agresseur.
 
Ces derniers temps, plusieurs régions du pays ont été le théâtre d’affrontements intercommunautaires qui ont fait plusieurs morts et de nombreux blessés.
 
A la suite de ces troubles, les forces de l’ordre ont mené des campagnes de sécurité qui ont permis l’arrestation de plus 400 délinquants, auteurs présumés d’agressions et d’actes de vandalisme, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur Hichem Meddeb. AP

 

Democratic Transition Declaratio​n


AnNahdha Movement has agreed to sign the document entitled « Democratic Transition Declaration » in order to advance national dialogue and the principle of consensus-building. It is principally a moral pledge clarifying the way for a smooth transition from the old government to a new one, without placing any restrictions on the National Constituent Assembly which will remain sovereign.
 
Below is a draft of the document:
 
Following the initiative of Mr. Yadh Ben Achour, the 12 signatory parties have continued their open dialogue concerning ways of ensuring the success of the electoral process and the coming transitional phase. In this context, they have agreed on the following points:
 
1. Stressing absolute commitment to the date of 23 October as the date for the National Constituent Assembly elections.
2. Re-affirming commitment to the code regulating the conduct of political parties and candidates issued by the Independent Electoral High Commission. This is to guarantee mutual respect between political rivals, avoidance of defamation and sensationalism, and neutrality of places of worship, educational and administrative institutions and places of work by keeping them free from party propaganda.
3. Agreement on the duration of one year as the maximum period of operation of the National Constituent Assembly in order for the country and its institutions to focus on addressing pressing fundamental issues, particularly on the social and economic levels.
4. Continuation of consultation and consensus-building between all parties to ensure the best management of the transition phase.
5. Establishing a flexible plan for the transfer of authority immediately following the election of the National Constituent Assembly, with the following general characteristics:
 
– for the current interim government and president to remain in place until the election of a new president by the National Constituent Assembly;
– for the interim president, folowing the announcement of the final election results, to call the National Constituent Assembly to hold its first meeting;
– for the National Constituent Assembly to immediately elect its leader to direct and manage its work, organise its meetings and form a committee to formulate its internal regulations;
 
– for the National Constituent Assembly to determine the new system for public authorities and elect the new president on the basis of that system;
– for the new president to appoint a figure to form a government after consulting groups making up the National Constituent Assembly, while the interim government continues to be the caretaker government;
 
– for the appointed prime minister to present the government’s plans to the National Constituent Assembly for approval until the formation of the new government;
 
– for the National Constituent Assembly, new government and new president to assume their responsibilities until they are granted official permanent posts on the basis of the new constitution approved by the National Constituent Assembly.

Samir Feriani en grève de la faim jusqu’à son procès


La date du procès de Samir Feriani est maintenant connue. Il s’ouvrira jeudi 22 septembre à neuf heures devant le Tribunal Militaire de Tunis.
Samir Feriani, officier de police, formateur au ministère de l’Intérieur, a été kidnappé sur la voie publique le 29 mai 2011. Les raisons et le lieu de sa garde à vue n’ont pas été signalés immédiatement à ses proches, qui l’ont retrouvé à la caserne de l’Aouina où il est depuis lors en détention préventive.
Son arrestation fait suite à l’envoi de courriers au ministre de l’Intérieur ainsi qu’au Premier ministre, dans lesquels il évoquait divers sujets, tels que la destruction d’archives au ministère de l’Intérieur, qui ont été repris par des médias.
Le juge militaire l’a inculpé d’ « atteinte à la Sûreté de l’Etat », de « diffusion d’informations de nature à l’ordre public », et d’avoir « imputé à un fonctionnaire public ou assimilé des faits illégaux en rapport avec ses fonctions, sans en établir la véracité », en vertu des articles 61, 121-3 et 128 du Code pénal.
Samir Feriani est considéré comme l’un des premiers prisonniers écroués pour leurs opinions après le 14 janvier. Son incarcération a donné lieu à de nombreuses mobilisations de rue à Tunis, ainsi qu’à une campagne via les réseaux sociaux, et sa situation est suivie de près par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, tant au plan national qu’international.
Depuis sa prison de l’Aouina, Samir Feriani a annoncé qu’il commençait à compter de lundi une grève de la faim pour réclamer un procès équitable devant une justice indépendante.
Luiza Toscane


Tunisie. Sami Feriani va entamer une grève de la faim


Samir Feriani a annoncé, dans une lettre qui circule sur facebook, son intention d’entrer en grève de la faim jusqu’à la date de sa traduction devant le tribunal militaire de Tunis.
Dans sa lettre affirme, l’officier de police affirme vouloir, par son geste, «revendiquer un procès équitable», lui permettant de se défendre face aux accusations portées contre lui par le ministère de l’Intérieur.
M. Feriani a été arrêté depuis le 29 mai et mis en détention à la caserne militaire de l’Aouina, au nord de Tunis, après avoir écrit une lettre au ministre de l’Intérieur, Habib Essid, où il parlait de certains officiels actuellement haut-placés au ministère, responsables selon lui du meurtre de manifestants pendant la révolution tunisienne, ainsi que d’autres violations des droits humains.
La lettre de Feriani accusait aussi des officiels du ministère d’avoir détruit des archives embarrassantes suite à la chute de Ben Ali, le 14 janvier, notamment des documents confidentiels prouvant une collaboration entre l’ex-président et les services secrets israéliens, le Mossad, avaient été volontairement détruits par des fonctionnaires du ministère.
Source: “Kapitalis” Le 18-09-2011
Lien: http://www.kapitalis.com/fokus/62-national/5912-tunisie-sami-feriani-va-entamer-une-greve-de-la-faim.html


Le forcing de l’Etat face à une conjoncture pénible


Par Chiraz Kefi
Quelques entreprises privées et étatiques, parmi les plus grandes du pays, ont exposé vendredi à Tunis, leur situation économique et sociale, et ont parlé de leur rôle de la création d’emploi. Créer de l’emploi, malgré l’envergure de certaines institutions n’est pas une sinécure, surtout au lendemain d’une révolution mouvementée.
Le Groupe Délice qui emploi 2600 personnes, n’ayant connu aucun jour de grève après les évènements du 14 janvier, se heurte toutefois à des sit-in comme sur son site de Boussalem où, cette semaine, une centaine de personnes exigent d’être embauchées, en bloquant l’accès à l’usine «Mais nous ne pouvons pas engager tout le monde, nous allons plutôt vers la destruction d’emplois, parce qu’on bloque la route à l’acheminement de la matière première vers nos unités de production. Les premiers qui seront lésés ce sont les agriculteurs de la région », dit un haut responsable du groupe Délice. Par ailleurs, le groupe s’est engagé sur un projet de 30 millions de dinars à Sidi Bouzid, avec un recrutement en 2011 de 300 personnes.
L’entreprise Leoni, spécialiste en câblage automobile et plus grand employeur privé en Tunisie, avec 6000 emplois à Msaken, 800 à Ezzahra et 6000 à Mateur, a quant à lui était victime d’un grand mouvement protestataire dans son usine de Mateur : « Nous avons effectué des augmentations de salaires forcées de l’ordre de 10% pour tout le monde. Et malgré cela le syndicat l’Union des Travailleurs Tunisiens a décrété des grèves sauvages, des attaques contre le site de Mateur et des violences contre son directeur. Nous avons donné 750 000 euros de primes aux employés et avions accusé des pertes estimées à 5 millions d’euros, in fine, toutes les tentatives de calmer les colères ont été vaines. Nous avons été obligés de réduire le nombre des employés de 400 », dit le directeur de Leoni. Ce que les industriels de tous bords ce sont accordés à dire, c’est que le principal souci demeure l’insécurité et l’absence d’autorités locales capables de contenir les protestations anarchiques.
Kais Dali, PDG de la société Phosphate Gafsa, a quant à lui déploré, « l’avenir flou de la compagnie, et de tous les secteurs d’activités qui l’entourent », puisque le même souci d’insécurité sévit à Redeyef et Oum Laarayess, régions concernées par l’activité minière, et de grands sit-in ont bloqué l’activité d’extraction minière et de transformation. « Nous avons porté plainte, mais ce sont les autorités qui nous demandaient de retirer les plaintes », dit Kais Dali. En somme, une situation quasi-inextricable. Il a parlé des défis auxquels est confrontée l’entreprise étatique, à savoir revenir au même volume de production d’avant le 14 janvier, comprimer les coûts et la sécurisation physique des installations : « mais aussi qu’on arrête d’accuser les hauts cadres de tous les maux du monde. Il est compréhensible que trop de frustration et un trop de plein d’attente, se sont accumulés durant ces dernières années, mais il n’est pas normal d’accuser tout le monde de malversations…alors que les problèmes sont plus structurels», dit le PDG de la SPG.
Lors de la rencontre organisée le vendredi 16 septembre 2011, autour de la situation économique des secteurs de l’industrie et de la technologie et leur rôle dans l’emploi et le développement régional, Abdelaziz Rassâa, ministre de l’Industrie, a parlé de cinq défis à relever pour le secteur de l’Industrie. Il s’agit du défi de l’investissement, moteur essentiel de l’emploi et du développement régional, le défit de l’export, celui du développement technologique, du développement régional et de la sécurité et stabilité.
Il n’en demeure pas moins, que malgré les évènements qui ont secoué le pays depuis la révolution, la valeur des exportations industrielles des 8 premiers mois de l’année aient augmenté de 9.8% par rapport à la même période de l’année 2010. Ceci est dû en grande partie à la hausse des exportations des produits agro-alimentaires de 41%, essentiellement vers la Libye.
Au même moment, les exportations des secteurs des matériaux de construction et chimiques ont régressé, respectivement de 22% et 26%.
Par ailleurs, les chiffres traduisent une situation inquiétante depuis le mois de juillet. Les exportations qui avaient repris du poil de la bête entre janvier et juin, ont dégringolé par la suite, durant les deux derniers mois (+14% au mois de juin et +9,8% au mois d’août).
Selon le ministre de l’Industrie, les investissements déclarés ont augmenté de 23.6% grâce à la hausse des intentions du nombre d’investissements supérieurs à 5 millions de dinars. Il est à rappeler que les investissements déclarés ont été cours des années précédentes d’environ 45%.
Selon les dernières statistiques du ministère, arrêtées au 05 septembre 2011, 270 entreprises ont été endommagées durant les évènements qui ont succédé au 14 janvier. Dont 136 entreprises de manière directe (incendie, vol, pillage) avec des dommages d’une valeur de 173 millions de dinars.
Tous ces remous ont imposé l’impulsion des programmes de mise à niveau. Ces derniers ont augmenté de 39% par rapport à l’année 2010.
Le secteur de l’énergie, étant celui qui été le plus touché par les grèves et les sit-in, il a vu la production des combustibles régresser de 10%. Concernant les activités minières, le secteur du Phosphate n’a pas pu profiter de la hausse des prix à l’échelle mondiale qui a succédé à la révolution du 14 janvier. La production et l’acheminement de ce produit ont été entravés par les mouvements sociaux. Bilan : baisse des exportations du phosphate et dérivés de 32%, soit une perte de 680 millions de dinars. Incontestablement la perte la plus cuisante, tous secteurs d’activité confondus.
Abdelaaziz Rassaa a annoncé un nombre de 6050 nouveaux emplois crées dans l’industrie, durant les 8 premiers mois de l’année 2011. Il est prévu que ce nombre atteigne les 9100 emplois à la fin de l’année. Le secteur des TIC procurerait 1450 postes d’emploi dont 300 dans le secteur privé et 1150 par l’accord d’autorisations pour de nouvelles entreprises.
Au même moment, les institutions étatiques s’emploient à engager 13 200 agents et cadres dans la fonction publique. La carte des emplois crées montre que plus de 50% des efforts de création d’emploi dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie des mines et des technologies concernent les régions de l’intérieur du pays.
Durant l’année 2011, il est prévu la création d’un total de 23 750 postes d’emploi. Alors que 11 000 emplois ont été perdus (momentanément) à cause de l’arrêt de plusieurs entreprises, 12 750 nouveaux emplois seront crées cette année. D’habitude, 20 000 emplois sont créés chaque année, quand la croissance économique avoisine les 5%. Cette année elle sera d’environ 0%.
Le ministère de l’Industrie et de la Technologie a entamé par ailleurs, la réalisation de quatre complexes industriels et technologiques au Kef, à Sidi Bouzid, à Kasserine et à Medenine. Ces aires d’une superficie totale de 700 hectares, comprendront un centre technologique, des zones industrielles, des centres professionnels et de travail à distance.
Une étude stratégique à l’horizon 2016 révèle qu’il est possible d’attendre les 30 millions de dinars d’exportations industrielles, à cette date-là. La moitié d’entre-elles serait à contenu technologique. Ainsi que la création de 150 000 postes d’emploi dans le secteur privé, dont 50% pour les diplômés du supérieur.
Cette rencontre fait partie d’une série d’évènements qui auront lieu du 12 au 30 septembre sur tout le territoire tunisien à l’occasion du mois de l’emploi initié par le ministère de l’Emploi et celui du Développement régional.
Source: “GlobalNet” Le 18-09-2011


Clan Ben Ali: 11 millions dans une banque à Genève


Le beau-frère du président tunisien déchu détient plus de 11 millions de francs à la HSBC Private Bank de Genève. Cet homme notoirement corrompu a pu placer cette fortune en Suisse en dépit des lois et règlements en vigueur dans le pays, révèle dimanche la TSR.
Les banquiers suisses appliquent-ils avec toute la vigilance requise la loi sur le blanchiment d’argent (LBA) et les directives de la FINMA sur les « Personnes politiquement exposées »? En la matière, les révolutions arabes ont eu valeur de test grandeur nature.
La TSR a ainsi appris que HSBC Private Bank (Suisse) avait eu d’étroites relations d’affaires, durant des années, avec Belhassen Trabelsi, le beau-frère notoirement corrompu du président déchu tunisien Ben Ali. Au point de lui ouvrir un compte en banque sur les bords du Léman, compte qui abrite aujourd’hui plus de 11 millions de francs.
Au lendemain de la chute de Ben Ali, le Conseil fédéral a émis une ordonnance demandant aux banques de geler immédiatement les fonds de 40 personnalités tunisiennes, dont ceux de Belhassen Trabelsi. Les onze millions de francs que l’homme d’affaires tunisien possède à la HSBC de Genève représentent à eux seuls un sixième des 60 millions d’avoirs tunisiens bloqués en Suisse suite à cette ordonnance.
HSBC botte en touche
Contactée, HSBC n’a pas voulu réagir sur ce cas précis. Son porte-parole explique cependant que la banque « travaille depuis plus de 100 ans au Moyen-Orient et a toujours oeuvré au plus près de la loi». Il souligne « la difficulté qu’il y a à avoir une définition précise de ce qu’est un PEP », ces personnes exposées politiquement avec lesquelles les banquiers doivent redoubler de prudence avant d’accepter leurs fonds.
Belhassen Trabelsi, aujourd’hui réfugié au Canada et recherché par Interpol, appartenait clairement à la catégorie de clients à hauts risques. Bien avant la chute du président Ben Ali, de nombreux articles de presse et plusieurs ouvrages le décrivaient comme l’un des principaux rouages de la corruption en Tunisie. Homme d’affaires touche à tout, le frère de Leila Trabelsi, l’épouse du dictateur, était actif dans la banque, les transports aériens, le tourisme, l’immobilier, les médias et l’informatique.
« Voyoucratie » tunisienne
Un câble diplomatique américain, révélé par Wikileaks en décembre 2010, le présentait comme un membre éminent de la « voyoucratie » tunisienne. Le cas d’un gouverneur menacé physiquement par Belhassen Trabelsi, puis démis de ses fonctions, pour avoir exigé une police d’assurance pour ouvrir un parc à jeux, était rapporté.
HSBC aurait-elle dû refuser d’entrer en relation avec un tel client? La loi suisse n’interdit pas de compter des PEP au sein de sa clientèle. Mais lors de telles relations, les banques suisses sont tenues à une vigilance accrue. L’ouverture d’un compte doit obtenir l’aval de la direction de la banque; l’établissement doit surveiller les transactions de manière régulière et reporter à l’autorité de surveillance (MROS) tout « soupçon fondé » d’activités illicites (blanchiment d’argent lié à une activité illégale comme la corruption par exemple, etc..).
La FINMA ne commente pas
Sollicitée, la FINMA n’a pas souhaité s’exprimer sur cet embarrassant cas. Tobias Lux, son porte-parole, explique que « La FINMA vérifie actuellement si certaines banques ont bien respecté leurs obligations de diligence conformément à la loi sur le blanchiment d’argent, à la suite des annonces de blocages de valeurs patrimoniales fondées sur les ordonnances instituant des mesures de sanction ».
Depuis mars dernier, le surveillant des banques a ainsi lancé une opération de «clarification» auprès d’une douzaine d’établissements bancaires, dont HSBC fait probablement partie. Ce travail devrait aboutir avant la fin de l’année. Reste à savoir si la FINMA rendra publiques ses observations, comme ce fut le cas dans le rapport sur les fonds du dictateur nigérien Sani Abacha, ou si elle se contentera d’un simple communiqué de presse. A Berne, cette question fait l’objet d’intenses discussions.
Source: “TSR” Le 18-09-2011
Lien: http://www.tsr.ch/info/suisse/3403069-clan-ben-ali-11-millions-dans-une-banque-a-geneve.html


Salah Karker, l’oublié de la révolution tunisienne


Son ancien parti, «Ennahda», est autorisé en Tunisie, ses compagnons d’exil se présentent aux élections d’octobre. Mais malgré la révolution de janvier, Salah Karker reste assigné à résidence en France. Ex-islamiste poursuivi par le régime, Karker est considéré depuis 1993 par l’Etat français comme une menace«pour la sûreté de l’Etat et la sécurité publique». Victime en 2005 d’un grave accident vasculaire cérébral, il est pourtant très affaibli. Une situation ubuesque, qui rappelle la proximité entre la Tunisie de Ben Ali et la France.  
Source: ”Mediapart” Le 18-09-2011
Lien: http://www.mediapart.fr/journal/france/070911/salah-karker-l-oublie-de-la-revolution-tunisienne
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LE CANADA INTERDIT LA TENUE DES ÉLECTIONS SUR SON TERRITOIRE


18-09-2011 11:58:00
Suite à des rumeurs circulant, depuis la soirée du samedi 17 septembre 2011, sur les réseaux sociaux concernant le refus du Canada d’ouvrir des bureaux de votes pour les élections de l’assemblée constituante sur son territoire, Hana a contacté, Ridha Torkhani, membre du Comité des tunisiens à l’étranger au sein de l’ISIE pour nous donner plus d’informations sur ce sujet et sur les actualités des tunisiens à l’étranger au sein de l’ISIE.
Ridha Torkhani a affirmé ces rumeurs, déclarant que le Canada interdit la tenue des élections sur son territoire. Il a par ailleurs expliqué que selon la loi internationale personne ne peut interdire aux électeurs de voter dans les locaux de l’ambassade ou des consulats de la Tunisie au Canada puisqu’ils représentent la souveraineté de la Tunisie au Canada.
Source: “ Radio Mosaique” Le 18-9-2011
 

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