18 juin 2001

البداية

 

 

 
TUNISNEWS

Nr 397 du 1

8/06/2001

 

 .
  • LES TITRES DE CE JOUR:

    • Vérité-Action :M. Hédi Bejaoui en danger de mort !

    • Lettre du prisonnier politique MOHAMED M’SEDI
    • CDPPT – Solidarité Tunisienne – UGTEF:Ensemble pour une Amnistie générale en Tunisie

    • Pétition pour Sadri Khiari
    • C.R.L.D.H.  Tunisie:Saïda Ben Brik et son époux Khémaies Mejri comparaissent devant le tribunal
    • Dr Moncef Marzouki:L’Algérie au cœur

    • Le numéro 4 de Kalima est en ligne


     
    •  ÇáåÇÏí ÇáÈÌÇæí íäÞá Åáì ÞÓã ÇáÅäÚÇÔ

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    Comité de Défense des Prisonniers Politiques en Tunisie
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    M. Hédi Bejaoui en danger de mort !

     

    Communiqué :

    M. Hédi Bejaoui en danger de mort !

     

    Nous venons d’apprendre que M. Hédi Bejaoui est dans un état très grave et risque de périr. Il ne peut plus se tenir debout, perd conscience encore plus fréquemment et perd le quart de son poids.

    Face à cette situation, les autorités tunisiennes ne montrent aucun intérêt et réagissent avec indifférence.

    La détérioration rapide de l’état de santé de M. Hédi Bejaoui est un signe d’alerte quant aux conséquences graves qui peuvent survenir dans les jours qui viennent si les autorités poursuivent leur attitude ferme et indifférente.

    La vie de ce citoyen est en danger et nécessite la mobilisation de l’opinion publique internationale pour que lui soient rétablis ses droits aux soins, au voyage et au travail. La gravité de son état revêt deux aspects : les effets de la grève de la faim et la balle logée dans son genou. Une intervention immédiate des autorités s’avère urgente et indispensable.

    Aujourd’hui, M. Hédi Béjoui est à son 42ème jour de grève de la faim. Son médecin assistant se montre inquiet pour sa situation de plus en plus dégradante. Ne pouvant plus supporter de vivre dans la souffrance, M. Hédi Bejaoui et sa famille sont dans la détresse totale prouvant ainsi la défaillance du système et de sa politique «anti-humaniste » qui n’a pour objectif que détruire les humains voire ses propres concitoyens.

    Vérité-Action

    considère que toute aggravation de la situation de ce citoyen est la responsabilité directe du chef de l’Etat tunisien et des institutions y relevant. Ainsi, elle lance un appel à toutes les forces vives, les ONGs, les personnalités et partis politiques à exercer toutes les pressions possibles pour amener les autorités tunisiennes à répondre aux réclamations de M. Hédi Bejaoui et sa famille.

    Vérité-Action

    rappelle que seule, la promulgation d’une loi d’amnistie générale et l’instauration d’un vrai Etat de libertés peut garantir les droits fondamentaux des tunisiens.

    Fribourg, le 18 juin 2001

    Pour Vérité-Action

    Elafif GHANMI, Président

     

    LE COMITE DE DEFENSE DES PRISONNIERS POLITIQUES EN TUNISIE (CDPPT basé à paris) A TRANSMIS à TUNISNEWS LA LETTRE SUIVANTE ENVOYE PAR LE PRISONNIER POLITIQUE MOHAMED M’SEDI.
    VOICI LE TEXTE DE SON APPEL DE DETRESSE DU FOND D’UN CELLULE DE LA PRISON « IN »CIVILE DE TUNIS !

    CDPPT 
    Comité de Défense des Prisonniers Politiques en Tunisie

    Lettre du prisonnier politique

    Mohamed Ben  Abdelkader M’sedi N° 5120

    Prison civile 9 avril Tunis cp 1006

    Références ARRESTATION le 29/07/1993 écroue le 04/09/1993.

    Condamné à 27 ans de prison arrêt rendu par la court d’assises du TG1 de Tunis. Pour appartenance à un mouvement subversif et tentative de putsch .

    PROFESSIN :  Pilote de ligne totalise plus de 9600 h/vol.

    MALADIES : complication rénale, troubles cardiaques, incapacité à mouvoir, double arthrose cervicale.

      OBJET :

    APPEL DE DETRESSE   SOS

    TEXTE :  De manière informelle, je vous adresse mon cri de détresse dans l’espoir qu’il suxitera un regain d’intérêt, sans transition le 29/07/1993 à 00h30 des policiers ont fait irruptions à mon domicile afin de m’appréhender pour le motif fallacieux d’appartenance à un mouvement subversif<< la renaissance, nahda>> qui viserait à  s’emparer du pouvoir par la force, ces agents ont terrorisé ma famille, mes enfants gardent en mémoire de cette intervention une image couche mordesque dont les séquelles se font ressentir dans leur quotidiens, dans les précis fût d’obtenir mes aveux aux accusation ABRACADABRANTESQUES durant mon séjour officiellement de 3 jours, il ressort du procès verbale que j’ai été interpellé le 01/09/1993 à 15h,00, officiellement l’humanité m’impose le silence évites de relater ces 37 jours de séances de l’absurdité, ce pendant ces programmes de la terreur, au delà de la souffrance morale ont engendrés une situation qui est devenu insupportable, aujourd’hui ma santé connaît une nette aggravation favorisant une tension psychologique stressante, en fait les mots à eux seuls ne sauraient exprimer la douleur qua j’éprouve, je n’arrive pratiquement plus à me déplacer, ces complication rénale, cardiaques peuvent entraîner des choses plus sévères, d’où  mon SOS . Je n’aspire qu’à être soigné autrement dit une protection sanitaire

    Par anticipation je voudrais vous exprimer mon incommensurable gratitude pour avoir su donner un ECHO HUMAIN à mon désespoir

    Merci.

    Je vous pris d’agréés mes salutations les plus distinguées.

    Mohamed MSEDI

     

    L’APPEL RENOUVELE SANS CESSE A L’AMNISTIE GENERALE EN TUNISIE

    CDPPT – Solidarité Tunisienne – UGTEF.

    Ensemble pour une Amnistie générale en Tunisie

     
    Plus de mille prisonniers d’opinion croupissent encore dans les prisons tunisiennes, maltraités et dans l’isolement  total pour des dizaines d’entre eux depuis plus de dix ans. Plusieurs d’entre eux souffrent de maladies devenant chroniques, diabètes, hypertension, ulcère de l’estomac, maladies nerveuses…
    Un grand nombre d’entre eux mènent des grèves de la faim à répétition dont la dernière est en date du 04 juin 2001 et qui continue encore jusqu’à ce jour, ce qui n’est pas sans conséquence grave sur leur état de santé.
    Par cette action, ces prisonniers d’opinions dénoncent leur condition de détention et leur emprisonnement arbitraire suite à des procès arbitraire et inique et lancent un appel à tous les défenseurs des droits de l’homme à soutenir leur cause et œuvrer pour une amnistie générale.
    En dehors de l’enceinte des prisons tunisiennes, plusieurs ex-détenus d’opinion mènent une rude épreuve face à l’harcèleront quotidien de la police et au refus qui leur est imposé pour mener une vie normale. Ils sont interdits de travailler, d’avoir un passeport et privé de la carte de soin, ce qui a poussé plusieurs d’entre eux à entamer une grève de la faim pour dénoncer cette situation dramatique et réclamer leur droit à une citoyenneté normale. Parmi eux nous citons le cas de :
    – Monsieur Hédi Bejaoui ex-détenu d’opinion qui entame son 40 ème jour de grève de la faim et qui risque pour sa vie selon son médecin traitant. Monsieur Bejoui est blessé par balle par la police en 1990 et jusqu’à maintenant les autorités lui refusent le droit de se soigner pour extraire cette balle.
    – Abdessalem Smiri, est en grève de la faim depuis 10 jours pour dénoncer l’attitude de la police qui le pourchasse de tout travail qu’il occupe et subit un harcèlement au quotidien.
    Nous lançons un appel à toutes les bonnes volontés et les forces vives et tous les défenseurs des droits de l’homme pour soutenir ces braves tunisiens dans leurs rudes épreuves et à réclamer :
    – leur libération immédiate, inconditionnelle et sans exception dans un contexte d’une amnistie générale qui leur rétablira dans leurs droits civils et politiques.
    RASSEMBLEMENT…
    Pour la libération des prisonniers politiques en Tunisie…
    Pour une amnistie générale…
    Pour une Tunisie libre, démocratique et sans torture…

    Rassemblement le : 18 Juin de 18h30 à 120h

    Près de l’ambassade de Tunisie à Paris
    Bd. des Invalides – Métro Saint François Xavier – Ligne 13


    Signataire :
    CDPPT – Solidarité Tunisienne – UGTEF.

     

    Pétition d’urgence Pour  Sadri Khiari à signer et à faire signer et à envoyer

    AUJOURD’HUI (mardi 19 juin) AVANT 18h

    1) Ministère des affaires étrangères
    mail:
    mae@ministeres.tn

    2) Premier ministre
    M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre
    Fax: +216 1 510 777
    E-mail:
    prm@ministeres.tn

    3) M. Mongi Chouchane
    Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur
    chargé des Affaires régionales et des Collectivités Locales
    E-mail:
    mint@ministeres.tn

    Pétition

    Sadri Khiari, artiste-peintre, membre du Comité directeur du Rassemblement pour une alternative internationale de développement (RAID-ATTAC-Tunisie) et membre fondateur du Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT) doit absolument se rendre à Paris pour soutenir une thèse de science politique à l’Université de Paris VIII. Lui et d’autres militants du RAID ont entamé une grève de la faim le 14 juin dernier pour obtenir la restitution de leurs passeports arbitrairement confisqués par le ministère de l’intérieur. Les passeports leur ont été restitués ce samedi 16 juin mais, en prime, Sadri Khiari a été informé qu’il avait deux affaires judiciaires en cours, l’une datant de mars 2000 et l’autre de mars 97. Il est évidemment très inquiétant que cette information ne lui ait été transmise qu’au moment où son passeport lui a été rendu. Il y a tout lieu de craindre qu’il ne s’agisse là que d’un nouveau moyen de lui interdire de quitter la Tunisie. Il poursuit donc sa grève de la faim jusqu’à ce qu’il ait l’assurance qu’on ne l’empêchera pas de partir en voyage. Sadri Khiari se présentera ce mardi à l’aéroport de Tunis-Carthage dans le but de prendre l’avion pour la France. Nous, sous-signés, demandons aux autorités tunisiennes de respecter le droit de circulation, qui constitue l’un des droits humains les plus élémentaires, et de permettre à Sadri Khiari de voyager librement.

    Nom Profession
    Gasser Abdel Razek Avocat
    Afaf al-Sayyid Ecrivain
    Adel Wasili Ingénieur
    Aida Seif Al-Dawla Professeur Adjoint à l’université de Ain-Chams
    Khaled Ali Avocat
    Ayman Fawzi Avocat
    Dina Heshmat Journaliste et chercheuse
    Khaled Daoud Journaliste
    Hafez Abou Saade Avocat, Secrétaire Générale de l’Organisation
    Egyptienne des Droits de l’Homme (OEDH) Nihad
    Abou Al-Komsan Avocate, Centre Egyptien pour les Droits de la
    Femme
    Suzanne Fayad Médecin
    Magda Adli Médecin
    Abdallah Mansour Psychiatre
    Radhia Mohamed Shawki Al-Hirzadi Médecin
    Emma Bonino Député au parlement européen
    Gianluigi Melega Journaliste à La Republica
    Caroline Stainier Avocats Sans Frontières
    Pietro Petrucci Journaliste
    Halima Al-Gouini Enseignante (Tunisie)
    Azza Ghanmi Enseignante
    Josiane Farag Sans-profession
    Adrien Dixmier Journaliste
    Fouad Mansour Journaliste
    Omar Bouraba Ingénieur technicien
    Youssef Darwish Avocat
    Del Carmen Alvarez Periodiste
    Samer Soliman Journaliste et chercheur
    Kamal Abbass Syndicaliste
    Siham Ahmed Badawi Ecrivain
    Zoubir Sami Ingénieur (Paris)

     

    Saïda Ben Brik et son époux Khémaies Mejri comparaissent devant le tribunal.

    C.R.L.D.H.  Tunisie

    Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

    Communiqué

    Saïda Ben Brik et son époux Khémaies Mejri comparaissent devant le tribunal.

    Saïda Ben Brik, la sœur du journaliste tunisien Taoufik Ben Brik, est convoquée devant le tribunal de première instance de Tunis, le 20 juin 2001, pour répondre aux chefs d’inculpation (affaire n° 1110/137336/2001) de  » violence mutuelle et participation à une altercation… « . Son époux, Mr Khémaies Mejri est accusé quant à lui des mêmes  » faits  » auxquels s’ajoutent ceux d’une  » atteinte aux bonnes moeurs » et d’une  » atteinte aux biens d’autrui et injures  » (affaire n° 1110/13738/2001) pour lesquels il doit répondre le même jour devant ce même tribunal.

    Les faits reprochés à ce couple remontent à octobre 1999 juste avant les élections présidentielles et législatives qui ont vu M. Ben Ali réélu pour la troisième fois consécutive à 99,43% des voix. En effet, le 11 octobre 1999, Khémaies Mejri a été agressé sans raison apparente par un voisin dénommé Mohamed Chalghoum; ce dernier s’en est pris à Saida Ben Brik et à ses deux filles, Rim (12 ans) et Nour (7ans) insultes et brutalités à l’appui en se prévalant publiquement de son impunité compte tenu de sa position élevée dans la hiérarchie du parti au pouvoir (voir communiqué du CNLT en date du 13 octobre 1999) Comme on pouvait s’y attendre, la police refusa d’enregistrer la plainte déposée par Khémaies Mejri. Le même jour, Jalel Ben Brik Zoghlami, frère de Taoufik Ben Brik, est arrêté alors qu’il lui reste quelques jours pour bénéficier de la prescription à la suite d’une condamnation, en février 1992, à vingt mois de prison pour appartenance à une organisation non autorisée ( l’OCR trotskiste) et après avoir passé huit années en clandestinité. Il fut relâché le 13 octobre 1999 en présence de Taoufik Ben Brik, les autorités voulant sans doute ainsi signifier à ce dernier de se tenir tranquille compte tenu du contexte électoral. Fait plus troublant, l’affaire est relancée quelques semaines après la prestation télévisée que Taoufik Ben Brik a donnée à la télévision satellitaire en langue arabe El Moustaquella émettant de Londres.

    Cette affaire illustre une nouvelle fois les pratiques d’abus de pouvoir qui prennent en otage les familles et les proches des défenseurs des droits de l’homme et les opposants. Le CRLDHT a attiré l’attention à plusieurs reprises sur cette forme de répression perverse et de persécution dont les familles sont victimes . (voir le rapport Familles victimes et otages et le livre: la torture en Tunisie 1987 -2000, Paris, le Temps des Cerises 2000). C’est d’ailleurs l’une des causes qui a amené Taoufik Ben Brik à entamer sa très médiatique grève de la faim le 3 avril 2000.

    Le CRLDHT considère que ce genre d’affaires suscitées voire montées de toutes pièces par le pouvoir doivent cesser. Il exige que les auteurs de violences, d’agressions, de mauvais traitements et de torture soient jugés et condamnés.

    Le CRLDHT appelle l’ensemble des ONG de défense des droits de l’homme, l’opinion publique nationale et internationale à faire pression sur les autorités tunisiennes pour qu’elles se conforment , en paroles comme dans les actes, aux engagements auxquels la Tunisie a souscrits sur le plan international.

    Paris, le 18 juin 2001

     

    L’Algérie au cœur.

    Moncef Marzouki

      Pour Omar belhocet

    Cher Omar

     Ci-joint un papier avec toute ma solidarité et celle de tous les Démocrates tunisiens .

     

    L’Algérie au cœur.

    Moncef Marzouki

    Quand l’Algérie s’enrhume , la Tunisie tousse et  c’est tout le Maghreb qui a mal partout.

    Nos pères qui s’y connaissaient mieux que nous en ‘’Maghrebinité’’, disaient que  le Maghreb est  un aigle dont le tronc   est l’Algérie , les ailes le Maroc et la Tunisie . Sans le tronc les ailes ne servent à rien . Sans les ailes le tronc  ne peut s’élever au ciel

     Or  l’aigle est aujourd’hui bien  malade . Livré  depuis si longtemps aux parasites , aux tiques , à toutes ces bestioles qui piquent , sucent et infectent .

    le corps majestueux , au lieu de planer  très haut dans les cieux du monde , se trouve collé au sol , humilié et désemparé .

    Humiliés et désemparés nous le sommes tous . Tant de ‘’hogra’’ associée à tant d’incompétence ! ! ! Comment cela a-t-il été simplement possible .

    Nos pères se seraient donc sacrifiés pour ça ! ?

    Le mal n’est pas Algérien , c’est le malheur commun . Ies symptômes sont simplement plus visibles  en Algérie et les réactions de défense plus vigoureuses .

     Aujourd’hui le peuple  algérien,  majestueux dans sa souffrance et sa révolte  est comme dans les années 50 en guerre .

    Et comme dans les années 50 , il se bat pour le même objectif :l’indépendance .

    Car voilà ou nos pères se sont trompés . Ils ne savaient pas qu’il y avait une indépendance à conquérir après l’indépendance , qu’en fait nous aurions conquérir non  une indépendance mais deux  .

    La première , c’est celle de l’Etat national  vis à vis  de  l’Etat étranger .

     La seconde c’est celle  du peuple vis a vis  de  l’Etat national dévoyé ou réupéré par les pligarchies  .

     Nos nouveaux occupants croient nous berner en nous parlant sans arrete  d’une  souveraineté nationale depuis longtemps confisquée à leur seul profit  .

    Quel  sens peut avoir en effet  aujourd’hui la notion de souveraineté nationale pour un peuple, qui n’a pas droit à la liberté et à la justice . Un peuple  est-il souverain parce qu’il a des ambassadeurs à l’étranger grassement payés , ou parcequ’il peut choisir librement ses dirigeants , sanctionner librement les incompétents et les corrompus , défendre ses richesses contre les pillage de toutes les maffias , compter sur une justice indépendante , des gouvernants qui servent non qui se servent .   ?

    Il y a évidemment un lien très fort entre les deux guerres d’indépendance .

     Dans la première c’étaient les étrangers qui pillaient nos richesses sous couvert de colonialisme civilisateur .

    Dans la seconde ce sont les maffias nationales , qui les pillent sous couvert de (aligner vous–mêmes les mensonges de la langue de bois dont vous vous rappelez ) .

     L’expérience , on le sait  est encore plus amere . Le poète arabe n’a-t-il pas dit ‘’l’injustice des proches est plus douloureuse que le coup du sabre le plus  affûté .

     Aujourd’hui ,c’est  cette douleur vive fait descendre le peuple à Alger et qui  fait bouillir de rage le peuple bâillonné de Tunis .

     Mais comme rien  n’a pu empêcher  la première  indépendance , rien n’empêchera la seconde : la démocratie sociale et politique .

    Alors l’aigle pourra de nouveau battre des ailes très haut dans le ciel du monde , les serres aiguisés  prêts  à lacérer tous ceux qui voudraient remettre en selle ‘’hogra’’ , pillage , torture , menottes et baillons .

    A tous les algériens , j’envoie l’affection et  la solidarité  de tous Démocrates tunisiens.

     Votre combat est le nôtre .Vous ne gagnerez pas seulement pour vous , mais pour tous les maghrébins .

    Sousse 14-062001

     

    Le numéro 4 de Kalima est en ligne.
    Bonne lecture.

    http://www.kalimatunisie.com/num4/index4.htm

     
    Sommaire
     

     
     
     

    Les nouveaux Tribunaux de l’inquisition

    Nawal El Saadawi, l’écrivaine féministe et psychiatre égyptienne (70 ans) – auteur de trente cinq ouvrages traduits en vingt-huit langues – est poursuivie en justice par un avocat obscur pour apostasie.

    Abderrahman Jhinaoui : La Mort au bout du combat pour sa dignité

    Pour Zahia Jhinaoui cette année 2001 était maudite. La première semaine du premier mois de l’année elle voit son foyer sinistré et ses 9 enfants emprisonnés le même jour

    Vincent Geisser: Une fin de règne qui n’en finit pas

    Enfermé dans une logique sécuritaire et aveuglé par un unanimisme de façade, le régime de Zine el Abidine Ben Ali va subir en cette année 1999 les revers les plus significatifs depuis son accession en novembre 1987.

    ØÈíÈÉ æ ÞÇÖí æ ÑÌÇá Ããä

    ÊÚÇæäæÇ Úáì ÊÚÐíÈ ÔÇÈ Ýí Èä ÚÑæÓ

    ÊæÝíÞ Èä ÈÑíß  ãÇ ÃÍáì ÇáÈáÇÏ ÈÏæä ÚÈÇÏ  

    ÇáÃãæÑ áÇ ÊÓÑø Ýí ÇáÈáÇÏ. ÇáÓãÇÁ áÇ ÊãØÑ æ ÇáãÎÒä ãØãæÑ ÊÍÊ ÇáÅÝáÇÓ æ ÇáäÇÓ ÎÑÌæÇ Úä ÇáØÇÚÉ æ ÈÇÊæÇ íÊßáãæä ÈÞæá æÞÍ áÇ íáíÞ ÈãÞÇã ÇáÑÆíÓ.  


     


     

     

     

     

    EXTRAITS DU Forum du CNLT:

    LE JOURNAL ACHOUROUK ATTAQUE DE NOUVEAU LA CHAINE “AL-MUSTAKILLAH” , TRADUCTION D’UN ARTICLE PUBLIE PAR CE JOURNAL DIMANCHE 17 JUIN! 

    « AL MUSTAQUILLA »: Médisances et vilénies en … Chaîne !

    « AL MUSTAQUILLA »: Médisances et vilénies en … Chaîne !

    ACHOUROUK dimanche 17 juin 2001

    Il se confirme, preuves à l’appui, que certaines chaînes arabes de télévision par satellite n’ont pas été créées pour être des tribunes vouées à une information libre, mais comme de simples instruments de propagande et de chantage, usant de la diffamation et de l’insulte, avec, en filigrane, une recherche constante du sensationnel. C’est notamment le cas de la chîne du mouvement terroriste intégriste Ennahdha et dont le propriétaire, Hachemi Hamdi, serait à tout le moins, bien inspiré d’en changer la dénomination d’indépendance (en arabe « Al Moustaquilla »), certaines figures ridées de l’extrême gauche en faillite viennent, à qui mieux mieux, soi-disant pleurer le sort de la démocratie, sur les ondes de cette même chaîne, et se lamenter sur les droits de l’Homme qu’ils disent en perdition. Ceux qui suivent les émissions de cette chaîne ont pu se rendre compte à quel point le mensonge ne peut suffire pour dissimuler la faiblesse des arguments et que les mots ronfants ne peuvent masquer l’étroitesse de l’esprit.

    Mais, pourquoi donc ceux-là se bousculent-ils au portillon de cette officine « satellitaire » stipendiée de l’intégriste « Nahdhaoui » Hachmi Hamdi, cloaque aux émanations fétides et irrespirables, puant la trahison et l’escroquerie, par-delà l’inanité et l’inconsistance du message médiatique ? Que peut-il y avoir de commun entre des personnages comme Mohamed Moaâda, au passé combien chargé, notamment de connivence avec l’étranger, Mohamed Charfi, qui fut ministre de longues années durant et est revenu à ses premières amours bolcheviques, ayant perdu tout espoir d’obtenir un poste de haut rang, ou bien encore le fonctionnaire français Kamel Jendoubi, et enfin Moncef Marzouki, ce médecin qui aurait lui-même besoin d’un médecin ? Se peut-il qu’il y ait autre chose que l’exhibitionnisme et l’égocentrisme de celui qui clame à tous vents « après moi le déluge » ? Ces personnages s’imagineraient-ils, sous l’emprise du démon, qu’ils sont porteurs d’un message ou qu’ils sont investis d’un rôle, quel qu’il puisse être, à l’heure où la scène politique nationale connaît une ouverture sans précédent ? Auraient-ils oublié qu’en Tunisie, nous savons distinguer le bon grain de l’ivraie ?

    …/…
    -2-

    Ensuite, pourquoi tant d’empressement à se confier à une chaîne intégriste vivant du mercenariat et de l’allégeance à des régimes extérieurs et dont tous les Tunisiens savent qu’elle est, pour une grande part, financée par un pays arabe dont le peuple frère est en proie aux affres des déchirements tribaux et de la famine ? Ceci sans parler des rumeurs insistantes concernant les autres sources de financement auprès de personnages impliqués dans des actes terroristes ? Pourquoi cette insistance sur la Tunisie, dans une émission consacrée au Maghreb ? Notre mercenaire patenté veut-il nous annoncer l’imminence d’un régime de cette engeance ?

    S’agirait-il d’un partage des rôles entre anarchistes et activistes, dans le cadre d’un plan ourdi par des parties étrangères qui cherchent à faire croire à chacun d’entre eux qu’il est investi du premier rôle, alors qu’ils ne sont tous que des comparses, de simples figurants, des marionnettes que ces milieux agitent à loisir, pour faire pression sur notre pays et tenter de porter atteinte aux intérêts de notre peuple ? Ou bien, ne seraient-ils, compte tenu de l’inconsistance de leur réflexion et de l’étroitesse de leur esprit, que des personnages sans consistance que l’intégriste et vendu Hachemi Hamdi, champion en transferts de dollars, a su attirer dans l’orbite du mouvement obscurantiste ?

    Ce n’est pas un simple faux-pas mais un véritable saut dans le vide que viennent de faire ces spécialistes anachroniques du louvoiement et de la propagande hypocrite, en vendant leur âme au diable, en s’alliant avec l’étranger et en misant sur la mauvaise carte, celle des intégristes, dans l’espoir de retrouver une virginité perdue et l’illusion de jouer les premiers rôles.

    Ce faisant, chacun d’entre eux dénie aux Tunisiens et à leurs élites, la faculté de discernement soumet la Tunisie à ses propres états d’âme et à ses desseins personnels. Qui donc pourrait garantir, après tout ce qui précède, que le faux témoignage apporté sur les ondes de la chaîne de Hachemi Hamdi, n’était pas commandité ? Pourquoi Hachemi Hamdi observe-t-il un mutisme aussi total que suspect concernant ses sources de financement et les parties qui se cachent derrière son projet médiatique obscurantiste ? Comment ceux-là peuvent-ils tous oublier que pour les Tunisiens, le témoignage d’un menteur corrompu ne peut être que nul et non avenu.

     

     

    ãÑÉ ÃÎÑì¡ íÝÞÏ ÇáÍßÇã Ýí ÊæäÓ ÃÚÕÇÈåã æÈÏÄæÇ ÈÔä ÍãáÉ áÊÔæíå ÓãÚÉ ÞäÇÉ « ÇáãÓÊÞáÉ » æÕÇÍÈåÇ..

    áßä ãÆÇÊ ÇáÇáÇÝ ãä ÇáãÔÇåÏíä ÇáÐíä ÇÓÊãÚæÇ Ýí ÇáÇÓÇÈíÚ ÇáãÇÖíÉ Åáì ãÍãÏ ÇáØÇáÈí æÓåÇã Èä ÓÏÑíä æãäÕÝ ÇáãÑÒæÞí æÇáãÎÊÇÑ ÇáØÑíÝí æÊæÝíÞ Èä ÈÑíß æÎãíÓ ÞÓíáÉ æÛíÑåã áÇ íåãåã ãä íÏÝÚ ááåÇÔãí ÇáÍÇãÏí..Èá Çáãåã ÅØáÇÚåã Úáì ÍÞíÞÉ ãÇ íÏæÑ Ýí ÈáÇÏåã ãä ÌÑÇÆã æãÂÓ.

    ãæÞÚ ÇáÌÑíÏÉ (Ýí ÇáÇãÇÑÇÊ ÇáÚÑÈíÉ ÇáãÊÍÏÉ) äÔÑ ÇáãÞÇá ÇáÊÇáí:

    ÕÍíÝÉ ÊæäÓíÉ ÊåÇÌã ÝÖÇÆíÉ ÇáãÓÊÞáÉ æÊÕÝåÇ ÈÍÇäæÊ ÝÖÇÆí ãÃÌæÑ!!
    ÈÊÇÑíÎ 16 / 06 / 2001 @ 16:05:45 ÇáãÍÑÑ: Editor

     
      ÊæäÓ /16íæäíæ/ÇáÌÑíÏÉ : ÃËÇÑÊ ÕÍíÝÉ ÊæäÓíÉ ãæÖæÚÇ ÈÇÊ ãÍá äÞÇÔ æÇÓÚ Ýí ÇáãäÊÏíÇÊ æÇáÏæÇÆÑ ÇáÅÚáÇãíÉ ÇáÊæäÓíÉ æÇáÓæÏÇäíÉ Úáì ÍÏ ÓæÇÁ æÐáß ÅËÑ äÔÑåÇ ãÇ ÞÇáÊ Çäå æËíÞÉ ÕÇÏÑÉ Úä ÅÍÏì ÇáÏæÇÆÑ ÇáÅÚáÇãíÉ ÇáÓæÏÇäíÉ æåí ÚÈÇÑÉ Úä ÃãÑ ÊÍæíá ãÇáí íÕÑÝ ÈãÞÊÖÇå ÇáÈäß ÇáãÑßÒí ÇáÓæÏÇäí ãÈáÛ ãáíæä æãÇÆÉ ÃáÝ ÏæáÇÑ áÝÇÆÏÉ ÕÍíÝÉ ÇáãÓÊÞáÉ ÃáÇÓÈæÚíÉ ÇáÊí ÊÕÏÑ Ýí áäÏä.

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    æÝÏ ãä ÇáÇØáÓí íÒæÑ ÇáÌÒÇÆÑ

     

     

    ÇáÌÒÇÆÑ – Ã Ý È – ÇÝÇÏ ãÕÏÑ ÑÓãí Çä æÝÏÇ ÚÓßÑíÇ ãä ÍáÝ ÔãÇá ÇáÇØáÓí íÞæã ¡ ãäÐ ÇáÌãÚÉ ÇáãÇÖí¡ ÈÒíÇÑÉ ÑÓãíÉ ááÌÒÇÆÑ ÊÓÊãÑ ÇÑÈÚÉ ÇíÇã. æÇæÖÍ Çä ÇáæÝÏ ÇáÐí íÑÃÓå ÇáÌäÑÇá ÏÇäÊí ãÇáãíÑí ãä ÞíÇÏÉ ÇáÇÑßÇä ÇáÚÓßÑíÉ ÇáÏæáíÉ ááÍáÝ ÇáÊÞí ÇãÓ ÇáÇãíä ÇáÚÇã áæÒÇÑÉ ÇáÏÝÇÚ ÇáÌäÑÇá ÇÍãÏ ÓäÍÇÌí. æÊÃÊí ÇáÒíÇÑÉ Ýí ÇØÇÑ ÇáÍæÇÑ æÇáÊÚÇæä Èíä ÇáÌÒÇÆÑ æÇáÍáÝ ÇáÇØáÓí¡ æÞÏ ÓÈÞÊåÇ ÒíÇÑÉ ÞÇÆÏ ÇáÞæÇÊ ÇáÈÍÑíÉ ÇáÍáíÝÉ Ýí ÌäæÈ ÇæÑæÈÇ ÇáÇãíÑÇá áæíÏÌí áíáæ.
    æßÇä ãÓÇÚÏ ÇáÇãíä ÇáÚÇã ááÍáÝ ÇáÇØáÓí ßáÇæÓ ÈíÊÑ ßáÇíÈÑ ÒÇÑ ÇáÌÒÇÆÑ Ýí ÂÐÇÑ (ãÇÑÓ) ÇáãÇÖí¡ ÊáÇå Ýí äíÓÇä (ÇÈÑíá) ãÏíÑ ÇáÈÑäÇãÌ ÇáÚáãí ááãäÙãÉ ÝæÓÊæ ÈíÏÑÇÒíäí.

     (äÞáÇ Úä ÕÍíÝÉ ÇáÍíÇÉ áíæã ÇáÇËäíä 18-06-2001 )

     

    ÊæäÓ ÊÚáä ÇáÊÒÇãåÇ ÈÊÍÑíÑ ÇáÏíäÇÑ ÊãÇãÇ

    ÊæäÓ (ÑæíÊÑÒ) – ÞÇá ãÍÇÝÙ ÇáÈäß ÇáãÑßÒí ÇáÊæäÓí ãÍãÏ Úáí íæã ÇáÎãíÓ Åä ÈáÇÏå ãáÊÒãÉ ÈÌÚá ÚãáÊåÇ ÇáæØäíÉ ÞÇÈáÉ ááÊÍæíá ÈÕæÑÉ ßÇãáÉ.

    ÇáÇ Çäå ÞÇá Ýí ãÄÊãÑ Öã äÍæ 800 ãÓÄæá ãÕÑÝí æÑÌá ÃÚãÇá ÈÇÑÒ Ýí Ãæá ÊÚáíÞ Úáäí áå Úáì ÇáãæÖæÚ Çä ÊÍæíá ÇáÏíäÇÑ ãä ÚãáÉ ÞÇÈáÉ ááÊÍæíá ÌÒÆíÇ Çáì ÚãáÉ ÞÇÈáÉ ááÊÍæíá ÈÕæÑÉ ßÇãáÉ ãÊæÞÝ Úáì ÃÏÇÁ ÇáÇÞÊÕÇÏ ÇáÊæäÓí.

    æÇÖÇÝ Çäå ÈÊæÞíÚ ÇÊÝÇÞ ÇáÊÌÇÑÉ ÇáÍÑÉ ãÚ ÇáÇÊÍÇÏ ÇáÇæÑæÈí æÇáÇäÖãÇã áãäÙãÉ ÇáÊÌÇÑÉ ÇáÚÇáãíÉ æÖÚÊ ÊæäÓ äÝÓåÇ ÈÞæÉ Úáì ØÑíÞ áÇ ÑÌæÚ Úäå äÍæ ÊÍÑíÑ ÇáÏíäÇÑ ÊÍÑíÑÇ ßÇãáÇ.

    ÇáÇ Ãäå ÊÌäÈ ÇáÊÍÏíÏ ÇáÏÞíÞ áãæÚÏ ÊÍÑíÑ äÙÇã ÕÑÝ ÇáÏíäÇÑ ÇáÊæäÓí ÊÍÑíÑÇ ßÇãáÇ.

    æÃÚÑÈ ÃÍÏ ãäÙãí ÇáãÄÊãÑ ÇáÐí íÓÊÛÑÞ íæãÇ æÇÍÏÇ Úä Ããáå Ýí Ãä íÊã ÊÍÑíÑ ÇáÚãáÉ ÇáÊæäÓíÉ ÊÍÑíÑÇ ßÇãáÇ Ýí ãæÚÏ ãÇ ÎáÇá ÇáÇÚæÇã ÇáËáÇËÉ ÇáãÞÈáÉ ÝÑÏ ÇáãÍÇÝÙ ÞÇÆáÇ Çäå ãÊÝÇÆá áßäå æÇÞÚí.

    æÈáÛ ÓÚÑ ÕÑÝ ÇáÏíäÇÑ 4689Ñ1 ÏæáÇÑ íæã ÇáÎãíÓ.

    æÞÇá ãäÙãæ ÇáãÄÊãÑ Åä ÍÖæÑ äÍæ 800 ãÕÑÝí æÑÌá ÇÚãÇá ÈÇÑÒ åÐÇ ÇáÊÌãÚ æåæ Ãæá ãÄÊãÑ ÈÎÕæÕ ÊÍÑíÑ ÓÚÑ ÕÑÝ ÇáÏíäÇÑ íÙåÑ ãÏì ÇáÇåÊãÇã ÇáÐí ÊÍÙí Èå åÐå ÇáÞÖíÉ Ýí ÊæäÓ.

    æÊáÊÒã ÇáÍßæãÉ ÇáÊæäÓíÉ ÇáÍÐÑ ÅÒÇÁ ÊÍÑíÑ ÇáÏíäÇÑ æÞÇá ãÍÇÝÙ ÇáÈäß ÇáãÑßÒí Åä ÊæäÓ ÌÚáÊ ÇáÏíäÇÑ ÚãáÉ ÞÇÈáÉ ááÊÍæíá ÌÒÆíÇ Ýí ÚÇã 1992 æÃÕÈÍ ÇáÏíäÇÑ ÇáÇä « ÞÇÈáÇ ááÊÍæíá ÈÕæÑÉ ßÇãáÉ ÊÞÑíÈÇ ».

    æÝí ÇØÇÑ ÇáäÙÇã ÇáÑÇåä íÊãÊÚ ÇáãÓÊËãÑæä ÇáÇÌÇäÈ æÔÑßÇÊ ÇáÊÕÏíÑ ÇáãÍáíÉ ÈÍÑíÉ ßÇãáÉ Ýí ÕÑÝ ÇáÚãáÇÊ ÇáÇÌäÈíÉ.

    ßãÇ íãßä áÑÌÇá ÇáÇÚãÇá ÇáÇÎÑæä ÇáÍÕæá Úáì ÇáÚãáÇÊ ÇáÇÌäÈíÉ ÇáÊí íÍÊÇÌæäåÇ áÊãæíá æÇÑÏÇÊåã æÇíÖÇ ÚãáíÇÊåã ÇáãÑÊÈØÉ ÈÇáÊÕÏíÑ Ýì ÇáÎÇÑÌ.

    æÞÇá Úáí Çä ÇáÓáØÇÊ ãÞÊäÚÉ ÈãÒÇíÇ ÇáÊÍÑíÑ ÇáßÇãá áÓÚÑ ÕÑÝ ÇáÏíäÇÑ ÇáÇ Çäå ÍÐÑ ÇíÖÇ ãä Çä åÐå ÇáÎØæÉ áÇ ÊÎáæ ãä ãÎÇØÑ.

    æÇÖÇÝ Çäå ÚäÏãÇ Êßæä ÇáÊÏÝÞÇÊ ÇáÑÃÓãÇáíÉ ÖÎãÉ æÛíÑ ãÊäÇÓÈÉ ãÚ ÍÌã ÇáÇÞÊÕÇÏ Ýãä Çáããßä Çä ÊÄÏí áÇÝÑÇØ Ýí ÇáÇÆÊãÇä æÇíÖÇ áÑÝÚ ÓÚÑ ÇáÕÑÝ ÇáÍÞíÞí æÊÕÚíÏ ÍÏÉ ÇáÖÛæØ ÇáÊÖÎãíÉ.

    æÍÏÏ ãÍÇÝÙ ÇáÈäß ÇáãÑßÒí ÇáÊæäÓí ÔÑæØÇ ááÊÍÑíÑ ÇáßÇãá ááÏíäÇÑ ÊÔãá ÊÚÒíÒ ÇáÞÇÚÏÉ ÇáÇäÊÇÌíÉ ááÇÞÊÕÇÏ æÒíÇÏÉ ÇáÇäÊÇÌíÉ æÇáÞÏÑÉ ÇáÊäÇÝÓíÉ æÊäæíÚ ÇáÇÞÊÕÇÏ.

    æÞÇá Úáí Çä ãÊæÓØ ãÚÏá Çáäãæ ÇáÇÞÊÕÇÏí Ýí ÇáÓäæÇÊ ÇáÎãÓ ÇáãÇÖíÉ ÈáÛ 7Ñ5 Ýí ÇáãÆÉ æÇä ÇáÞØÇÚ ÇáÒÑÇÚí íÓåã ÍÇáíÇ ÈäÍæ 5Ñ12 Ýí ÇáãÆÉ Ýí ÇáäÇÊÌ ÇáãÍáí ÇáÇÌãÇáí ãÞÇÑäÉ ãÚ ÃßËÑ ãä 60 Ýí ÇáãÆÉ ÞÈá ËáÇËÉ ÚÞæÏ.

    æíÓÇåã ÇáÞØÇÚ ÇáÕäÇÚí ÈäÓÈÉ ÊÈáÛ 7Ñ28 Ýí ÇáãÆÉ Ýí ÇáäÇÊÌ ÇáãÍáí ÇáÇÌãÇáí Ýí ÊæäÓ ÍíË ßËíÑÇ ãÇ íáÍÞ ÇáÖÑÑ ÈÇáÞØÇÚ ÇáÒÑÇÚí ãä ÌÑÇÁ ãæÌÇÊ ÏæÑíÉ ãä ÇáÌÝÇÝ ÇáÍÇÏ.

    æÞÇá Úáí Åä ÇáÇÓÊÞÑÇÑ ÇáÇÞÊÕÇÏí ÇáÏÇÎáí æÇáÎÇÑÌí ÇáÑÇÓÎ ÖÑæÑí áÇÓÊÞÑÇÑ ÇáÏíäÇÑ ÈÚÏ ÊÍÑíÑ ÕÑÝå ÈÕæÑÉ ßÇãáÉ æÇäå íÊÚíä Úáì ÊæäÓ Çä ÊÈÞí Úáì ÇÓÚÇÑåÇ ÚäÏ äÝÓ ÇáãÓÊæíÇÊ ÇáÓÇÆÏÉ áÏì ÔÑßÇÆåÇ ÇáÊÌÇÑííä Ýí ÇæÑæÈÇ.

    æÞÇá Çä ãÚÏá ÇáÊÖÎã íÞá Úä ËáÇËÉ Ýí ÇáãÆÉ æÇä ãÊæÓØ ÇáÚÌÒ Ýí ãíÒÇä ÇáãÚÇãáÇÊ ÇáÌÇÑíÉ ÈáÛ ËáÇËÉ Ýí ÇáãÆÉ Ýí ÇáÇÚæÇã ÇáÎãÓÉ ÇáãÇÖíÉ ÇáÇ Çäå ÃÚÑÈ Úä ÇÓÊíÇÆå ÇÒÇÁ ÇáãÓÊæì ÇáÑÇåä áÊÏÝÞ ÇáÇÓÊËãÇÑÇÊ ÇáÇÌäÈíÉ ÇáãÈÇÔÑÉ.

    æÊÇÈÚ Çä ÍÌã ÇáÇÓÊËãÇÑ ÇáÇÌäÈí ÇáãÈÇÔÑ ãÇ ÒÇá ãäÎÝÖÇ ãÞÇÑäÉ ÈÇáØãæÍÇÊ ÇáÊæäÓíÉ æÇáÇãßÇäíÇÊ ÇáÊí ÊÊãÊÚ ÈåÇ ÇáÈáÇÏ ãÞÇÑäÉ ÈÃÓæÇÞ äÇÔÆÉ ÇÎÑì ãËá Ïæá ÇæÑæÈÇ ÇáÔÑÞíÉ.

    æÞÇá Åä ÊÍÑíÑ ÇáÏíäÇÑ ÊÍÑíÑÇ ßÇãáÇ íÊØáÈ ÇÍÊíÇØíÇÊ ßÇÝíÉ ãä ÇáäÞÏ ÇáÇÌäÈí áÊãßíä ÊæäÓ ÅÐÇ ÇÞÊÖÊ ÇáÖÑæÑÉ ãä ãæÇÌåÉ Çí ÕÚæÈÇÊ ãÄÞÊÉ äÇÈÚÉ ãä åÒÇÊ ãÍÊãáÉ ÏÇÎáíÉ Çæ ÎÇÑÌíÉ ÇáÇ Çäå áã íßÔÝ ãÒíÏÇ ãä ÇáÊÝÇÕíá.

     

     
    Liste publiée grâce à l’aide exquise de l’association :
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    Tel/:(46) 8- 4648308 e-mail: fvf@swipnet.se

      



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