14 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3158 du 14.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  


AISPP: Anouar Ferjani : encore une victime de la négligence dans les prisons tunisiennes Amnesty International: Tunisian trade unionists’ appeal postponed C.R.L.D.H. Tunisie: Le procès en appel des leaders syndicaux du bassin minier de Gafsa est reporté au 3 février 2009 Presse Ocean: Des Tunisiens tentent de trouver refuge à Nantes. Chez eux, ils se disent en danger. Un ressortissant témoigne Reuters: Tunisie – Airbus confirme la construction d’une usine « low cost » AFP: Gaza: un parti tunisien appelle les Etats arabes à se retirer de l’UPM AFP: Gaza : La revue médicale the Lancet accuse Israël d' »atrocités » Reuters: Un millier de morts à Gaza en trois semaines de combats Reuters: La dégradation des conditions de vie à Gaza AFP: La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël AFP: Un élu koweïtien suggère de déplacer le siège de la Ligue arabe au Venezuela Moncef Zid: Israël Terroriste : un nouveau Holocauste Mizaanoun: Gaza: la destruction systématique de la civilisation André Nouschi: Les massacres à Gaza: l’historien André Nouschi écrit à l’ambassadeur d’Israël à Paris AFP: Les talibans sont de retour, portés par une nouvelle génération revancharde AP: Mise en garde du chef de l’église catholique portugaise contre les mariages avec des musulmans AFP: Se marier à un musulman: « un tas d’ennuis », selon le cardinal de  Lisbonne Le Monde.fr: Les bus athées partent à la conquête de l’Europe


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


 
Liberté pour le docteur Sadok Chourou Liberté pour tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 11 janvier 2008

Anouar Ferjani : encore une victime de la négligence dans les prisons tunisiennes

 
Les prisonniers politiques et ceux dits de « l’anti terrorisme » continuent de payer de leur santé et de leur vie la négligence sanitaire délibérée dont ils font l’objet dans les prisons tunisiennes, et notamment au pénitencier de sinistre réputation de Mornaguia. Il s’avère au fil des jours que la campagne dite « anti terroriste », en application de la loi du 10 décembre 2003 déborde en termes de conséquences l’aspect judiciaire et les condamnations sévères prononcées contre la jeunesse pieuse ou sympathisante de la résistance et débouche sur des tragédies familiales et sociales catastrophiques dont sont victimes les prisonniers et leurs familles. La dernière en date est la famille du prisonnier Anouar Ben Hassen ben Meftah Ben Ahmed Ferjani, condamné à deux ans d’emprisonnement dans l’affaire n°11601 le 30 août 2008, famille qui a contacté l’association aujourd’hui pour faire part de sa détresse après avoir été informée que leur fils, incarcéré à Mornaguia, était décédé aujourd’hui dans un des hôpitaux de la capitale. La famille a affirmé que leur fils s’était présenté spontanément au procès et avait informé le juge (le président de la 27 ème chambre de la Cour d’Appel de Tunis) ainsi que l’administration de la prison de Mornaguia de son état de santé. Mais il avait fait l’objet d’une négligence délibérée lui rendant impossibles soins et traitements requis. […] Pour l’association Le président Maître Saïda Akremi (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Tunisian trade unionists’ appeal postponed

13 January 2009 The appeal hearing of 33 Tunisian workers and trade union activists has been postponed until 3 February. Trade union leader Adnan Hajji and 32 others were due to have their case heard on Tuesday. A court in Tunisia handed down sentences of up to 10 years’ imprisonment against the 33 in December after an unfair trial. Trade union leader Adnan Hajji and 37 others were accused of leading unrest in the phosphate-rich Gafsa region of south-east Tunisia earlier in 2008. Amnesty International condemned the prison sentences as a « travesty of justice » and called on the Tunisian authorities to release all those arrested and tried for peacefully exercising their right to freedom of expression and assembly. Others should be retried in fair proceedings in line with Tunisia’s international obligations. Four of the accused were not in custody and were tried in absentia. Of the 38, seven received 10 years’ imprisonment. These include trade union leader and spokesperson for the Movement of Social Protest in Gafsa Adnan Hajji and trade unionist Bechir Labidi. The health of Bechir Labidi severely deteriorated while in detention. After repeated calls by his lawyers and relatives, he was later transferred to hospital where he is said to be handcuffed to his bed. The rest received prisons sentences ranging from two to six years, including 9 suspended sentences. Journalist Fahem Boukadous and France-based human rights activist Mouheiddine Cherbib received, respectively, six and two years prison sentences in their absence. Five other defendants were acquitted and released. Charges included « forming a criminal group with the aim of destroying public and private property » and « armed rebellion and assault on officials during the exercise of their duties. » They were among the hundreds arrested after a wave of protests against unemployment and high living costs that wracked the phosphate-rich Gafsa region in south-east Tunisia in the first half of this year.
 
 

C.R.L.D.H. Tunisie

 

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme

21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34

contact@crldht.org /www.crldht.org

TUNISIE….

 

Le procès en appel des leaders syndicaux du bassin minier de Gafsa est reporté au 3 février 2009

 

Bonjour, Le procès en appel qui a débuté ce matin à Gafsa est reporté au 3 février. Les avocats ont de nouveau plaidé pour la relaxe des prisonniers et également pour la présentation de Bachir Labidi, qui figure parmi les inculpés en première instance, et qui est toujours hospitalisé près de Tunis, enchaîné à son lit et sous surveillance, en raison de la tuberculose qu’il a contractée en prison. Le juge a levé la séance pour statuer sur les demandes des avocats puis a annoncé le report au 3 février en rejetant toutes les demandes. Outre une soixantaine d’avocats présents sur les 71 avocats constitués pour la défense, était présente notamment une délégation internationale venue en signe de solidarité avec les leaders du mouvement du bassin minier de Gafsa jugés :

 

De France* : 

 

La Sénatrice Eliane Assassi représentant le PartiCommuniste

La Syndicaliste Dominique Giannotti représentante du SNES-FSU

Le Syndicaliste Stéphane Enjarlan représentant SUD-Education

Le Journaliste et Syndicaliste David Duslam représentant la CNT

L’ Avocat Houcine Bardi représentant le CRLDHT et la FTCR

L’Avocat Antoine Asseda représentant la FIDHet le Barreau de Paris

 

Du Maroc :

 

M.Tass El Hassane, avocat représentant le Comité Maghrébin des Organisations des droits de l’ Homme (CMODH)

M.BENCHIKH MOHAMED LAHBIB représentant le Forum Marocain des Alternatifs Sud (Fmas) (avocat)

Mme FATNA AFID syndicaliste représentante de l’Organisation Démocratique du Travail (ODT)

M. CHBAB syndicaliste représentant la Confédération Démocratique du Travail (CDT)

 

D’Algérie :

 

Mme Nacera  GHOZELAN, syndicaliste, secrétaire générale du Syndicat Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP)

M.Abdouwahab KHODRAN, syndicaliste, secrétaire national du Conseil des Lycées d’Algérie (CLA)

M.Tahari Mohammed, syndicaliste, membre du Conseil national du Syndicat Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP)

 

Une conférence de presse aura lieu à Paris à l’Assemblée nationale vendredi à 11H (invitation jointe) avec l’ensemble des membres de la délégation venus deFrance*, ainsi que plusieurs personnalités dont nous vous ferons la liste ultérieurement. Parmi celles déjà annoncées, dont Renée Le Mignot (MRAP), Jean-François Courbe (CGT), Alain Krivine… Pour mémoire, une lettre que vous trouverez en pièce jointe a été adressée ce lundi au Président de la République française, au Premier ministre et aux Présidents des groupes parlementaires, signée par PS, PCF, Les Verts et diverses associations sur la situation des détenus de Gafsa.

 Un communiqué du CRLDHT suit d’ici demain faisant un résumé plus complet du déroulé de la première partie du procès en appel ce matin.

 

 

 Conférence de presse suite au procès en appel

des leaders du Mouvement social

au bassin minier a Gafsa en tunisie

VENDREDI 16 JANVIER DE 11H à 13H

ASSEMBLEE NATIONALE – salle 6237

126, rue de l’Université, Paris 7e

Métro Assemblée nationale et Invalides

Inscription obligatoire

Envoyer un mail avant Jeudi 17H à  karine.gantin@noos.fr

Se munir d’une pièce d’identité.

 

Service presse du CRLDHT

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

 


 Conférence de presse suite au procès en appel des leaders du Mouvement social au bassin minier a Gafsa en tunisie Invitation
Une délégation française composée de syndicalistes, d’avocats et de représentants de partis politiques assiste le 13 Janvier 2009 à Gafsa (400 km au Sud-Ouest de Tunis) au procès en appel des leaders syndicaux du mouvement social du bassin minier. De même participeront plusieurs représentants internationaux notam­ment du monde arabe et d’Europe. Une conférence de presse sera organisée par le collectif Maghreb Solidarité, re­groupement de partis politiques, de syndicats et d’associations en France, au retour de la délégation française, avec les membres de celle-ci : VENDREDI 16 JANVIER DE 11H à 13H ASSEMBLEE NATIONALE – salle 6237 126, rue de l’Université, Paris 7e Métro Assemblée nationale et Invalides Inscription obligatoire Envoyer un mail avant Jeudi 17H à karine.gantin@noos.fr. Se munir d’une pièce d’identité. contact : Gilles Lemaire : 0682685149 – Karine : 0683447771 Pour plus d’informations sur le mouvement social au bassin minier : http://www.citoyensdesdeuxrives.eu

Le numéro 88 de Mouwatinoun organe du Forum Démocratique est maintenant disponible chez votre marchand de journaux.

Vous pouvez visualiser la totalité de son contenu à partir de dimanche en cliquant sur ce lien :http://www.fdtl.org/IMG/pdf/mouwatinoun_88.pdf

Pour les internautes se connectant depuis la Tunisie, il est fort possible que l’accès à notre site soit bloqué pour les raisons connues par tous. Dans ce cas, la seule manière de se procurer notre hebdomadaire est de le demander à votre marchand de journaux. Vous contribuerez ainsi à aider financièrement notre parti qui en a besoin dans ces temps difficiles.

Merci aussi de diffuser l’info autour de vous.

Cordialement,

Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org)


Tunisie – Airbus confirme la construction d’une usine « low cost »

 

 
Reuters, le 13 janvier 2009 à 18h44 SAINT-NAZAIRE, 13 janvier (Reuters) – Aerolia ouvrira cette année une usine « low cost » à Tunis (Tunisie), a confirmé mardi la nouvelle filiale d’EADS (EAD.PA: Cotation) qui regroupe depuis le 1er janvier les anciennes usines Airbus de Méaulte (Somme), Saint-Nazaire-Ville (Loire-Atlantique) et les bureaux d’études de Toulouse. Ce projet inquiète les syndicats, qui redoutent à terme des suppressions d’emplois au détriment des sites français. « Notre objectif est de créer un système industriel complet, dans lequel tous les sites sont complémentaires et non concurrents les uns des autres », s’est défendu Christian Cornille, nouveau président d’Aerolia, lors d’une conférence de presse à Saint-Nazaire. « C’est d’ailleurs pourquoi nous avons créé une filiale en Tunisie, et non pas fait appel à la sous-traitance. » La filiale tunisienne emploiera 700 salariés à l’horizon 2014, a dit Christian Cornille. Elle sera spécialisée dans la fabrication de petits sous-ensembles aéronautiques. « Cette usine fait craindre une délocalisation de la charge de travail, pertes d’emplois, compétences et dumping social », craint de son coté Jean-Louis Belliot, délégué syndical central CFDT d’Aerolia. Aerolia a également fait part de son intention de diversifier assez vite son portefeuille clients. L’activité de la société, qui espère faire 800 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2009, dépend en effet actuellement à 98% de l’avionneur européen Airbus. « On rêve de faire rentrer Boeing (BA.N: Cotation) parmi nos clients, mais travailler avec Bombardier (BBDb.TO: Cotation) ou Dassault (Aviation) (AVMD.PA: Cotation) serait aussi très intéressant », a souligné Christian Cornille, qui ambitionne d’avoir « 40 à 50% » de clients autres qu’Airbus d’ici dix ans.


Cherche ville refuge

Des Tunisiens tentent de trouver refuge à Nantes. Chez eux, ils se disent en danger. Un ressortissant témoigne.

 
Il témoigne à visage découvert, faisant fi des menaces de représailles. Naceur Belkhiri, 38 ans, ne veut plus avoir peur. Il entend « abattre les murs et dénoncer la grave situation dans laquelle se trouvent les habitants de Redeyef », sa ville natale, en Tunisie (30 000 habitants). Là-bas, en juin dernier, 38 personnes ont été arrêtées pour le simple fait de manifester contre le chômage et la corruption. Depuis de nombreux mois, des habitants tentent de « s’échapper de l’enfer » et d’arriver en France. À Nantes notamment. La communauté tunisienne y compte plus de 2000 âmes. « Nantes, c’est toute la France pour moi, clame Naceur Belkhiri, qui a adopté la cité des Ducs de Bretagne en mars 1999. C’est grâce à elle que je vis et nourris ma famille. » Lui a eu la chance de décrocher une carte de séjour très vite. « En Tunisie, j’étais chef de chantier. Venir ici était plus facile à l’époque, souligne-t’il. Il n’y avait pas non plus tous ces contrôles… » La peur au ventre Désormais, l’exode des Tunisiens de Redeyef ne va pas sans revers. Ceux qui arrivent sans papiers vivent « dans la galère. Il y a la trouille permanente d’être pris lors d’un contrôle de police ». En cas d’interpellation, c’est « double peine ». Car « ceux qui osent quitter la région de Redeyef sont marqués au fer rouge et sont accusés de trahison, indique Christian Hazebrouck, membre de la Ligue des droits de l’homme. En cas de reconduite forcée au pays, c’est souvent la prison qui les attend. » « Les gens qui manifestent pour parler de la corruption de Redeyef sont tous recherchés, renchérit Naceur Belkhiri. Cet été, mon frère s’est rendu là-bas pour se marier. Il a été arrêté et est resté 45 jours en prison. Il est sorti grâce à la mobilisation des associations ici. » La ville de Redeyef, dit-il, est en état de siège. « Mes parents et huit frères et sœurs vivent toujours à Redeyef. Personne n’ose plus protester dans la ville », glisse Naceur Belkhiri. Lui a décidé de l’ouvrir. Pour « témoigner de la réalité ». Les conséquences, il ne s’en soucie pas. « De toute façon, je suis de toutes les manifestations. Je suis déjà connu comme le loup blanc. » Yan Gauchard
(Source: presseocean.fr  le 14 janvier 2009)

Assabah (Tunisie), 13 janvier 2009
 

Qui se moque de nous ?

 
Qui est-ce qui a bien pu se moquer des manifestations qui sillonnent le monde contre l’arrogance sioniste ? Qui rend le Hamas responsable de ce qui se passe actuellement dans la bande gazaouite ?
 
Je me pose ces questions, car je doute de mes capacités mentales. Commencerais- je à délirer devant ces crimes israéliens abominables ?
 
Qui a bien pu prononcer ces propos en l’air ? Est-ce vraiment Adel Imam* ou bien l’ambassadeur israélien…au Caire ?
 
Mohamed Guelbi
 
Traduit de l’arabe par Taïeb Moalla
 
Ajout du traducteur : * Adel Imam (http://fr.wikipedia .org/wiki/ Adel_Imam) est un des plus grands comédiens du monde arabe. Il a récemment qualifié « d’inutiles » les manifestations de soutien à Gaza (plus de détails ici : http://www.lexpress iondz.com/ chron/2009- 01-13/3/2179. html).

 

Gaza: un parti tunisien appelle les Etats arabes à se retirer de l’UPM

AFP, le 13 janvier 2009 à 19h27 TUNIS, 13 jan 2009 (AFP) – Un parti d’opposition tunisien a appelé mardi les Etats arabes à boycotter l’Union pour la Méditerranée (UPM) accusant les gouvernements européens de cautionner l’offensive israélienne à Gaza. « Nous appelons les gouvernements arabes à revoir leur choix de partenariat avec les Etats de l’Union européenne et à se retirer de l’Union pour la Méditerranée », indique l’Union Démocratique Unioniste (UDU, opposition légale). Dans un communiqué publié à Tunis, cette formation estime que « l’UPM vise essentiellement à conduire les pays arabes à une normalisation avec Israël » et accuse l’Etat hébreu de perpétrer des « crimes de guerre » à Gaza. L’UDU fustige ainsi l’abstention de pays européens lors du vote d’une résolution contre l’opération militaire israélienne au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU lundi à Genève. « Nous dénonçons vivement cette attitude ambiguë qui met à nu la duplicité des Etats européens en matière de respect des droits de l’Homme et les empêche de voir les corps déchiquetés des nouveaux-nés, enfants, femmes et civils » à Gaza. « Nous avons espéré voir les gouvernements européens refuser l’Holocauste à Gaza comme leurs populations, mais ils ont choisi de soutenir le terrorisme d’Israël », poursuit l’UDU (7 sièges au parlement). Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté lundi à Genève une résolution qui « condamne vigoureusement l’opération israélienne » à l’issue d’un vote qui a divisé les 47 Etats membres. Le texte a été adopté par 33 voix pour, 1 voix contre (celle du Canada) et 13 abstentions de pays européens. Le Conseil des droits de l’homme n’était pas parvenu à adopter le texte par consensus, contrairement à son habitude, car les pays occidentaux ont estimé que le document n’insistait pas suffisamment sur le rôle dans la crise des tirs de roquettes contre Israël par des miliciens du Hamas.


Gaza : La revue médicale the Lancet accuse Israël d' »atrocités »

 

 
AFP, le 14 janvier 2009 à 17h25 PARIS, 14 jan 2009 (AFP) – La revue médicale britannique The Lancet accuse les forces israéliennes d' »atrocités » dans la bande de Gaza et reproche aux responsables médicaux du monde entier leur silence « complice » devant la destruction des systèmes de santé, dans un éditorial rendu public mercredi. La revue, une des plus respectées dans le monde médical, souligne « le fardeau injustifiable » que font peser sur les populations civiles les opérations israéliennes, affirmant que « les normes internationales du comportement humanitaire en situation de conflit ont été foulées au pied ». « Nous avons du mal à croire qu’une nation démocratique par ailleurs respectée internationalement peut autoriser des atrocités humaines aveugles de cette ampleur dans un territoire déjà soumis à un blocus terrestre et maritime », écrit le Lancet. Jugeant « non justifiées et disproportionnées les énormes pertes en vies humaines et la destruction du système de santé de Gaza », la revue accuse les forces israéliennes de « contrevenir à la quatrième convention de Genève ». « Nous sommes déçus par le silence des associations et organisations médicales nationales dans le monde entier devant la destruction et la dislocation des services de santé », indique la revue, estimant que leurs leaders, « à travers leur inaction, sont complices d’une tragédie que l’on pouvait éviter ».

Un millier de morts à Gaza en trois semaines de combats

 

Reuters, le 14 janvier 2009 à 16h45 par Nidal al Moughrabi GAZA, 14 janvier (Reuters) – Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a réitéré son appel pressant à Israël et au Hamas pour qu’ils fassent taire leurs armes, au 19e jour de leur bras de fer à Gaza qui a fait un millier de morts sans qu’aucune trêve ne soit en vue. Selon le mouvement islamiste, 1.010 Palestiniens ont été tués depuis le 27 décembre, dont 400 femmes et enfants, tandis que trois civils et 10 militaires israéliens ont trouvé la mort dans des tirs de roquettes ou dans les combats terrestres engagés par l’Etat juif pour les faire cesser. Tsahal a encore tué une demi-douzaine d’activistes, dont un chef du Djihad islamique, et plusieurs civils, dont deux femmes, au cours de la journée de mercredi. Une douzaine de roquettes sont parallèlement tombées sur le territoire israélien, sans faire de victimes. « Je répète mon appel à un cessez-le-feu immédiat et durable », a dit Ban Ki-moon au Caire, première étape de sa tournée d’une semaine au Proche-Orient, en reprenant les termes de la résolution adoptée sans opposition il y a une semaine par le Conseil de sécurité des Nations unies. Ce texte est resté lettre morte. Israël l’a dit inapplicable en l’absence de toute garantie que le Hamas ne pourra réarmer après l’arrêt des combats. Le mouvement islamiste a pour sa part exclu toute trêve avant un retrait israélien de Gaza et la levée du blocus du territoire. Les deux parties discutent néanmoins séparément avec les autorités du Caire des conditions de mise en oeuvre du plan de paix en trois volets présenté le 7 janvier par le président égyptien Hosni Moubarak, auquel Ban a apporté mercredi son soutien. Le plan prévoit un cessez-le-feu temporaire, suivi d’une longue période de trêve avec ouverture des points de passage frontaliers de la bande de Gaza, puis d’une reprise des négociations de réconciliation entre le Hamas et le Fatah du président Mahmoud Abbas. BEN LADEN PRÊCHE LA GUERRE SAINTE À GAZA Ban Ki-moon, qui doit notamment se rendre ensuite en Israël et en Cisjordanie mais n’aura pas de contacts avec le Hamas, s’est informé auprès de Moubarak de l’état des tractations en cours. Selon son porte-parole, le président égyptien espère un accord de trêve « d’ici une semaine au maximum ». Le secrétaire général de l’Onu doit également faire escale en Syrie, où le président Bachar al Assad, un des parrains du Hamas, a dit tout faire pour un cessez-le-feu, tout en récusant qu’il passe nécessairement par l’arrêt des infiltrations d’armes à Gaza via la frontière égyptienne. L’aviation israélienne a encore frappé mercredi une trentaine de tunnels creusés par les activistes palestiniens sous la frontière entre l’Egypte et Gaza, utilisant des bombes perforantes qui ont secoué le camp de réfugiés de Rafah. Dans la ville de Gaza, encerclée par les soldats israéliens, la situation humanitaire se dégrade à vue d’oeil. Les hôpitaux sont débordés; les médicaments, le carburant la nourriture et l’eau potable manquent; la population prise au piège ne sait où trouver refuge; et les organisations humanitaires tirent la sonnette d’alarme. Le nord d’Israël a été frappé mercredi, pour la seconde fois en une semaine, par des tirs non revendiqués de roquettes de type Katioucha, qui n’ont fait ni victimes ni dégâts et seraient le fait d’éléments palestiniens incontrôlés basés au Sud-Liban. Tsahal a riposté par deux salves d’artillerie. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a appelé toutes les parties à la retenue et Israël a souligné n’avoir aucune intention d’ouvrir « un second front ». Sortant d’un silence de huit mois, Oussama ben Laden a prôné la guerre sainte à Gaza, dans un enregistrement vocal diffusé sur des sites internet islamistes. A Washington, la Maison blanche a jugé que cet appel témoignait de l' »isolement » du chef d’Al Qaïda sur la scène internationale.

La dégradation des conditions de vie à Gaza

 

Reuters, le 13 janvier 2009 à 16h37 GAZA, 14 janvier (Reuters) – Les conditions de vie étaient déjà très dures dans la bande de Gaza avant même le début, le 27 décembre, de l’offensive israélienne contre le Hamas qui a fait près de 1.000 morts et 4.300 blessés parmi les Palestiniens. * Un million et demi de Palestiniens vivent sur une étroite bande côtière de 360 km2. Plus des trois-quarts d’entre eux sont des réfugiés ou des descendants de réfugiés qui vivaient autrefois dans ce qui est devenu territoire israélien et qui on fui ou ont été chassés de chez eux lors de la guerre israélo-arabe de 1948. * L’Egypte s’est emparée de la bande de Gaza lors de ce conflit mais l’a perdue au profit d’Israël lors de la Guerre des Six Jours, en 1967. Israël s’est retiré unilatéralement de ce territoire en 2005 mais a conservé le contrôle de ses accès. * La croissance démographique à Gaza est l’une des plus élevées au monde, avec 3,42%, ce qui laisse prévoir à ce rythme un doublement de la population d’ici 20 ans. L’âge médian y est de 17,2 ans. * Depuis la victoire du Hamas aux élections de 2006, un blocus israélien et des sanctions internationales ont paralysé l’économie de Gaza, en particulier depuis que le Hamas a pris le contrôle du territoire et en a chassé le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, en 2007. * La plupart des Gazaouis disposent de moins de deux dollars par jour et environ 80% dépendent de l’aide alimentaire, selon des organisations humanitaires. * L’interdiction par Israël des exportations et des importations, à l’exception des produits humanitaires, a entraîné la fermeture de 98% des industries de Gaza. La Banque mondiale estime le taux de chômage à 35%. * La guerre a accentué la pression sur des services sanitaires déjà débordés. Les vivres, les combustibles, l’électricité et l’eau courante sont devenus rares. La Banque mondiale a fait savoir la semaine dernière que le retraitement des eaux usées et presque toutes les pompes à eau avaient cessé de fonctionner en raison des pénuries de carburant et d’électricité. REUTERS

La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël

LA PAZ – La Bolivie a rompu ses relations diplomatiques avec Israël, a annoncé mercredi le président bolivien Evo Morales, en signe de protestation à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza qui a fait au moins mille morts. « Je veux annoncer que la Bolivie (…), face à des faits graves d’atteinte à la vie et à l’humanité, rompt ses relations diplomatiques avec Israël », a déclaré le président Morales. (©AFP / 14 janvier 2009 16h09)

 

Un élu koweïtien suggère de déplacer le siège de la Ligue arabe au Venezuela

AFP, le 14 janvier 2009 à 14h41 KOWEIT, 14 jan 2009 (AFP) – Un député islamiste koweïtien a suggéré mercredi de déménager le siège de la Ligue arabe du Caire pour Caracas afin de récompenser le Venezuela d’avoir expulsé l’ambassadeur israélien pour protester contre l’offensive en cours dans la bande de Gaza. « J’appelle à déplacer la Ligue arabe du Caire à Caracas », a déclaré Walid al-Tabtabai pendant un débat au Parlement consacré à l’offensive israélienne. Le président vénézuélien Hugo Chavez « a montré qu’il était plus arabe que certains Arabes » en décidant d’expulser l’ambassadeur israélien le 6 janvier, a-t-il dit. Israël avait répliqué le lendemain en annonçant l’expulsion du chargé d’affaires vénézuélien. L’Egypte, la Jordanie et la Mauritanie, seuls pays arabes à entretenir des relations diplomatiques avec Israël, ont ignoré les appels les enjoignant d’expulser les diplomates israéliens. Une section commerciale israélienne est aussi implantée au Qatar. M. Tabtabai a critiqué l’Egypte, pays hôte du siège de la Ligue arabe, pour avoir « refusé d’ouvrir Rafah », sa frontière commune avec la bande de Gaza, pour autoriser le passage de nourriture et de médicaments vers l’enclave palestinienne. Plusieurs autres députés ont aussi plaidé pour l’envoi d’une aide accrue à la population palestinienne. Cinquante membres du Parlement koweïtien ont en outre accepté mercredi de donner leurs salaires de février au profit de Gaza, soit une somme estimée à 125.000 dinars (près de 332.600 euros)  

Israël Terroriste : un nouveau Holocauste

Moncef Zid

Génocide , Holocauste , crime de Guerre , crime contre l’Humanité , …

Toutes ces qualifications sont interdites  et ne peuvent pas être utilisés  pour décrire la « terreur » à Gaza.

Le mot de passe , le password , le mot secret  qui permet  aux soldats Israéliens de pratiquer  «une  épuration ethnique propre  » contre les civiles palestiniens c’est  le « terrorisme »

Le mot de « terrorisme » est le mot clé qui permet aux israéliens de bombarder  sur tout ce qui bouge sans craindre une répression ou une menace d’un tribunal international.

Le mot de passe  « terrorisme » est aussi le même mot de passe  utilisé par les amis d’Israël (les dictateurs arabes) pour soumettre leurs peuples et les rendre  comme des  esclaves dans leurs pays.

Avec  le même mot de passe « terrorisme » Israël pratique son holocauste  à Gaza avec un encouragement de l’Occident et des pays arabes.

Des enfants bombardés par les F16 , Des familles complètes  exterminés , Des écoles bombardés , des Médecins tués , des organisations humanitaires bombardés , …

Qui possède l’autorité de qualifier  les crimes des israéliens  à Gaza ?

Qui possède le courage de dénoncer les crimes « racistes » de l’état sioniste ?

 Qui a le courage de  dire la vérité sur les chaines de télévision ?

« Pour qu’il y ait génocide, il faut entre autres que le massacre commis sur un groupe spécifique vise à sa destruction à cause de cette spécificité même (pour des raisons raciales, ethniques, religieuses, politiques) et que ce crime de masse ait été planifié par l’Etat responsable »

ce que les Israéliens disent  est clair et va dans le même sens de la définition au dessus  «  nous voulons exterminer  le Hamas »

Qui parmi « les Hommes libres » de ce monde est capable de prendre le risque de ne pas mentir et de rester fidèle  aux « valeurs humaines » ?

Qui parmi les dirigeants  arabes  et  parmi les dirigeants occidentaux est capable   , de voir les photos des enfants palestiniens « massacrés , déchiquetés , assassinés , exterminés » par les chars et les bombes de l’état sioniste Israélien , et de pouvoir dormir sans se sentir complice dans ce génocide :

Qui parmi nos savants , notre élite , nos professeurs , nos chercheurs , nos scientifiques  , prendra l’initiative pour « positiver » son témoignage sur la barbarie « israélienne » ?

Qui parmi nos savants prendra l’initiative d’aller à Gaza , dépasser  les  frontières , surmonter la peur et  les  paroles  fortes des  congrès et des débats ,  pour partager avec les enfants  et les femmes de gaza les nuits des bombardements Sionistes ?

 

Qui parmi nos peuples du Maroc jusqu’à l’Indonésie  est capable d’affronter jusqu’à la fin les dictateurs et les traitres qui nous dirigent  et qui nous traitent comme des chiens ?

 

Et puisque nos enfants et nos frères et nos sœurs à Gaza , n’ont plus aucune personne  qui peut partager avec eux leurs douleurs et leurs malheurs  dans ce monde « pourrit »  nous allons lister certaines  des fameux  « articles de la déclaration universelle des droits de l’Home » car ces articles rentrent dans les archives .

Malheureusement ces articles deviennent transparents  lorsque les victimes sont des musulmans :

Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

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1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

 

 

 

Article 3

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

 

 

Article 4

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants

Article 6

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

 

Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8

Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.             

Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

 

Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

 

Article 11

1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. 2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis.

 

Article 12

Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

 

Article 13

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

 

Article 14

1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays. 2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

 

Article 15

1. Tout individu a droit à une nationalité. 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

 

Article 16

1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution. 2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux. 3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.

 

Article 17

1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété. 2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

 

Article 18

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

 

 

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

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Article 20

1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques. 2. Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.

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Article 21

1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis. 2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays. 3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

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Article 22

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l’organisation et des ressources de chaque pays.

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Article 23

1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. 2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. 3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale. 4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

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Article 24

Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

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Article 25

1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. 2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

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Article 26

1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. 2. L’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix. 3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.

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Article 27

1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent. 2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.

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Article 28

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

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Article 29

1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible. 2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique. 3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

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Article 30

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.


Gaza: la destruction systématique de la civilisation.

 

Mizaanoun

Le texte qui suit est un témoignage, de l’une des rares voix  en occident qui arrive à se faire entendre, même d’une manière pratiquement marginale sur des sites internet ou dans des livres pour dévoiler rien qu’une petite partie de la vérité. Et surtout la vérité qui porte sur les véritables intentions des sionistes. Non seulement vis-à-vis des palestiniens, des arabes et des musulmans, mais de l’espèce humaine dans sa totalité. Tous ceux qui, dans le monde suivent de près la question, savent combien il est difficile de publier un article, un seul article qui émet la moindre critique à l’égard des israéliens. Éditer un livre qui contient une critique quelconque envers l’état sioniste, représente pratiquement toute une odyssée judiciaire souvent interminable. Tous les médias écrits, audiovisuels, ou autres ne sortent jamais du cadre des directives données directement ou indirectement par les puissantes organisations sionistes dans le monde. Beaucoup de ces médias sont sous contrôle direct des non moins puissants sionistes de par le monde y compris le monde arabe et musulman.

 

Donc l’article écrit par Norman Finkelstein qu’on peut lire ici-bas révèle d’une manière indéniable les dessous réels, non pas d’une simple guerre, mais d’un authentique ethnocide préparé de longue date et qui n’a rien à voir avec les roquettes rudimentaires qui restent insignifiantes aux côtés du  gigantesque arsenal d’armements les plus sophistiqués, les plus meurtriers, une énorme machine de mort infatigable.

 

Les faits autour de Hamas et la guerre contre Gaza

 

« Les faits sont parfaitement clairs. On peut les trouver sur le site web du ministère des affaires étrangères israélien. Les faits ne peuvent être plus clairs : Israël a bien rompu la trêve conclue entre les deux partie et ce en pénétrant à Gaza pour assassiner six ou sept résistants palestiniens. Une fois les choses ont atteint ce niveau (et ici je cite le site officiel israélien) ou bien Hamas répond par une représailles du genre ou bien par un lancement de roquettes.

 

D’après mes sources à ce sujet, à présent les choses bien claires. Selon le journal israélien Haaretz, le ministre de la défense israélien, Ehud Barak, avait déjà commencé à planifier l’invasion bien avant la conclusion de l’accord de trêve. Au fait selon le même journal d’hier (pour le 9 janvier 2009), on avait commencé à préparer les plans de l’invasion [de Gaza] au mois de mars. À mon opinion les raisons de l’invasion sont deux : Premièrement augmenter ce qu’Israël considère sa capacité de dissuasion, ce qui en termes simples signifie fondamentalement la capacité d’Israël de terroriser la région afin que tout le monde se soumette à son diktat. Car après sa déroute de juillet 2006 au Liban, Israël considère qu’il est de grande importance de transmettre le message, qu’il est toujours une force de guerre, capable de terroriser quiconque dans la région qui ose défier ses ordres.

 

Et la seconde raison principale de l’invasion est que Hamas n’avait cessé de signaler son souhait d’arriver à un accord politique fondé sur les frontières de juin 1967.  Ça veut dire que Hamas acceptait le consensus international approuvé par une écrasante majorité de la Communauté Internationale dans la recherche d’un accord diplomatique. Et à ce point, Israël s’est trouvé confronté à ce que les israéliens appellent une offensive de paix palestinienne. Et afin de mettre en échec  cette offensive de paix Israël va essayer de démanteler Hamas.

 

Comme l’écrivait David Rose dans le numéro d’avril de 2008 de la revue Vanity Fair se basant sur les documents internes des États-Unis, c’était bien l’Administration Américaine en  conspiration avec l’Autorité Palestinienne (Mahmoud Abbes en tant que président de cette Autorité et ses adjoints dont Mohammed Dahleb) qui étaient en train de préparer un coup d’État contre Hamas, mais ce dernier les a devancé. C’est un fait indéniable.

 

La question est de savoir, si Hamas va pouvoir gouverner si Israël maintient le blocus qui constitue un obstacle devant les palestiniens pour toutes leurs activités économiques. Au fait le blocus était bien en place bien avant l’arrivée de Hamas au pouvoir. Donc le blocus n’avait rien à avoir avec Hamas.

 

Le problème réside dans le fait qu’Israël a eu toujours la ferme intention de ne jamais permettre un développement à Gaza et ne voulait non plus d’aucune solution diplomatique au conflit malgré les déclarations répétées des dirigeants palestiniens, qu’ils soient ceux qui se trouve à Damas ou ceux qui se trouvent à Gaza, de leur désir d’arriver à une solution diplomatique sur la base des frontières de 1967. Les faits ne peuvent être plus clairs.  Ils sont d’une clarté méridienne.

 

Chaque année l’Assemblée Générale des Nations Unies  fait voter une résolution qu’on appelle « Arrangement Pacifique de la Question Palestinienne  ». Et à chaque fois le vote est le même : Le monde entier se range d’un côté et Israël, les États-Unis, quelques îles du Pacifique Sur et l’Australie de l’autre. L’année dernière le résultat du vote était de 164 contre 7. Depuis 1989 (en 1989, le résultat du vote était de 150 contre 3) le monde entier est d’un côté et les États-Unis, Israël et l’État de l’île Dominicaine de l’autre.

 

On a la Ligue Arabe , avec ses 22 membres, favorable à une solution de deux états sur la base de 1967. On a  aussi l’Autorité Palestinienne pour la solution de deux états sur la même base. Et finalement Hamas qui accepte la même solution. L’unique obstacle est Israël soutenu par les États-Unis. Et là est le problème.

 

Par conséquent tous les faits démontrent que Hamas voulait bien continuer avec la trêve, mais seulement à la condition qu’Israël allège le blocus. (Même pas le lever complètement)  Bien avant que Hamas ne commence à lancer ses roquettes vers Israël, en représailles aux attaques contre les palestiniens, Gaza était confronté à une crise humanitaire résultante inévitable du blocus. L’ancienne mandataire des Nations Unies pour les Droits Humanitaires, Mary Robinson, avait décrit ce qui se passait à Gaza tout simplement comme une destruction d’une civilisation. Et ça se passait durant la période de trêve.

 

 

Quelle conclusion pourrait-on tirer de ces faits ? – Depuis plus de vingt ans que la Communauté Internationale essayait de trouver une solution au conflit sur la base des frontières de juin 1967 avec un règlement juste de la question des réfugiés. Est-ce que toutes ces 164 Nations forment réellement un front de refus ? Ou est-ce que seuls les États-Unis, Israël, Nauru, Palau, Micronésie, les Iles Marshall et l’Australie sont pour la paix ? Qui sont ceux pour le refus ? Qui sont ceux qui sont pour la paix ?

 

Les faits ne cessent de démontrer qu’à chacune des questions cruciales qui avaient surgit  durant [les négociations de] Camp David, à l’époque sous les paramètres de Clinton, et, après à Taba, sur tous ces points et sur chacun d’eux les concessions sont toujours venues du côté palestinien. Israël n’a jamais fait la moindre concession. Encore une fois toutes les concessions ont été fournies par les palestiniens. Ces derniers n’avaient jamais cessé de répéter leur désir de résoudre le conflit en vertu du droit international.

 

Et le droit international est bien clair. En juillet 2004, la plus haute instance judiciaire internationale, le Tribunal International de Justice avait tranché qu’Israël n’avait aucun droit sur la Cisjordanie et Gaza. Non plus sur Jérusalem. Selon la plus haute instance mondiale, Jérusalem est un territoire palestinien sous occupation. Par conséquent le Tribunal International avait dicté aussi sentence et  que toutes les colonies [israéliennes] en Cisjordanie étaient, en vertu du droit international, illégales.

 

En résumée, le point le plus important est que les palestiniens étaient disposés à faire des concessions. Ils ont fait toutes les concessions. Israël n’en a fait aucune.

 

Je crois qu’il est devenu parfaitement clair ce qui allait se passer. En premier lieu, les États-Unis et Israël doivent s’unir au reste de la Communauté Internationale , ils doivent obéir  au droit international. Je ne pense pas qu’on puisse s’amuser avec le droit international. Je crois que la question est très grave. Si Israël ne respecte pas le droit international, on doit l’obliger à prendre ses responsabilités exactement comme n’importe quel autre état du monde.

 

Obama doit être franc avec le peuple américain. Il doit être honnête en signalant le principal obstacle sur le chemin de la solution du conflit. Ce n’est pas du refus dont il s’agit mais de la négative d’Israël, soutenu par les États-Unis, de se soumettre au droit international et d’obtempérer devant l’opinion de la Communauté Internationale.

 

Et le principal défi pour tous nous autres, américains, c’est de ne  voir qu’à travers les mensonges. »

 

Mutation impossible d’une machine de guerre à un état normal.

 

Effectivement en tant qu’état colonial, d’une nature qui ne ressemble à aucune de toutes celles qui ont précédé dans l’histoire, la création l’état sionistes gardent des similitudes fondamentales avec la création des Etats-Unis. Et en tant que tel il ne peut, par conséquent, s’appuyer pour son existence que sur la force de plus en plus brutale et de plus en plus terrifiante. Et tant qu’il n’arrive pas à réaliser sa mutation d’une force militaire écrasante terrorisant tous les peuples qui l’entourent, à un état comme tout autre et accepté par le reste des états de la région, la seule garanti pour sa continuité provisoire, l’état sioniste reste la machine de guerre qu’il est. Les Etats-Unis ont réussi cette mutation, mais au prix  qu’on connait : l’annihilation de 100.000.000 d’êtres humains. Un génocide en attente d’être un jour jugé par l’histoire. Parmi les tentatives publiques de cette transformation, la toute dernière l’état sioniste la doit à l’un de siens, le président français Nicolas Sarkozy qui a lancé, ce qu’il appelle l’Union Pour la Méditerranée. Ce projet n’a rien d’autre comme objectif que d’aider l’état sioniste à réaliser cette mutation.  

 

Tout observateur avisé, se rend parfaitement compte que la destruction d’une civilisation dont parle Mary Robinson, ne se limite pas en réalité et uniquement à Gaza ou à la Palestine. Les sionistes en Israël et ceux qui les appuient dans le reste du monde occidental, ont bien les yeux rivés sur tout le monde arabe et musulman. Il est vrai qu’à Gaza se concentrent actuellement les efforts de guerre afin d’éliminer, ce que l’état colonial sioniste considère, comme l’avant-garde de leurs ennemis les plus proches ou du moins ce qui en reste de ceux-ci après tous les massacres et toutes les boucheries qui durent depuis presque un siècle. Mais une guerre générale, moins visible, se déroule dans toutes les autres régions arabes ou musulmanes afin de maintenir tout ce monde plongé dans la misère totale et sous-développement permanent, faute de ne pas voir pour le moment la nécessité de les asperger du haut du ciel de pluies de phosphore blanc  et de quelques « champignons » du genre utilisés par leurs alliés américains à Hiroshima ou Nagasaki. Ce que les colons sionistes militarisés n’hésiteraient, sans aucun doute pas, à le faire le cas échéant. À ce sujet, il est de connaissance mondiale qu’ils sont en possession de deux centaines de bombes atomiques beaucoup plus « performantes » que celles utilisées par les Etats-Unis contre le Japon.

 

Mais pour le moment, avec d’abord tous les dictateurs installés par leurs soins, les sionistes et leurs alliés américains ou occidentaux, puis l’infiltration tous azimuts dans tous les interstices de la société, à travers toutes ces institutions qu’on appelle internationales ou occidentales, telles que l’ONU, la Banque Mondiale , etcetera, le monde arabe et musulman dans son ensemble se trouve totalement neutralisé. Aucun élément fondamental  dans la société n’a échappé à cette infiltration sioniste, l’économique, le culturel, le moral et même le linguistique, tous font l’objet d’une guerre systématique que les élites locales corrompues jusqu’à la moelle épinière la décrivent comme une glorieuse marche vers le modernisme et le progrès. Et sans avoir à m’étendre encore davantage, en deux mots, la survie de l’état colonial sioniste, dépend inexorablement de la plus grande misère dans le monde arabe et musulman et de la continuité des dictateurs. Ce qui explique largement la position favorable aux sionistes, entre autres, de l’égyptien Hosni Moubarak qui pense à faire hériter le pouvoir bientôt à son fils, de la plus funeste dynastie en Arabie et de Ben Ali.


Les massacres à Gaza: l’historien André Nouschi écrit à l’ambassadeur d’Israël à Paris

Écrit parAndré Nouschi  
10-01-2009  
Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres : comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haiffa.

Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie .Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation ILLEGITIME  et ILLEGALE. QUI EST UN VOL.

Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive.

Honte à vous : Honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte. Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur.

Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin. Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, ceux de l’hitlérisme .Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie ?

Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à Israël. J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis..  

André Nouschi Professeur honoraire de l’Université. André Nouschi qui fut combattant de la France libre,est notamment l’auteur d’un livre,sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusqu’en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué par Tewfik El-Madanî comme « la gouttre d’eau qui s’offre au voyageur après la traversée du désert ». Il est aussi co-auteur du « Algérie passé et présent » avec Yves Lacoste et André Prenant. André Nouschi a été enseignant à l’université de Tunis, et il est professeur honoraire de l’université de Nice

(Source: « Médiaterranée.com »  un site d’actualité et de débats euro-méditerranéen le 10 janvier 2009)  

Lien:  http://www.mediaterranee.com/France/Politique/Les-massacres-a-Gaza-l-historien-Andre-Nouschi-ecrit-a-l-ambassadeur-d-Israel-a-Paris.html


Les réactions des abonnés du Monde.fr à Mezri Haddad

 
 
33 réactions
 
Les réactions des abonnés du Monde.fr à la lecture de « Gaza : la trahison des clercs, par Mezri Haddad » LE MONDE | 12.01.09 | 13h28  •  Mis à jour le 13.01.09 | 12h24
 
DAVID S. 14.01.09 | 11h25 Ce Monsieur se trompe. Les « quelques roquettes bricolées » ont fait beaucoup plus « quatre blessés et quelques dégâts matériels » et les attentats suicides beaucoup plus que « tueur plusieurs civils innocents ». Ils ont en premier lieu déshumanisé les Palestiniens aux yeux de l’opinion. Ne pas vouloir considérer ce phénomène, c’est se fermer à la compréhension de ce qui est en train de se passer.
 
 
zonek 14.01.09 | 11h17 Mais pourquoi diable Mezri Haddad omet de rappeler le fait que le Hamas utilise sciemmement les civils, femmes et enfants, comme des boucliers humains dans les combats? n’est-ce pas là la première trahison de ce groupe qui est sensé protéger sa population? Pour reprendre la phrase de Golda Meier, les activistes du Hamas haissent bien plus Israel qu’ils aiment leurs propres femmes et enfants. Il n’y aura de paix que lorsque ce paradigme changera, ou que ces gens là ne seront éloignés du pouvoir.
 
Rapheon 14.01.09 | 07h28 Enfin on souligne les connivences entre le lobby militaire israelien et les terroristes palestiniens! Il est dans l’interet de chacun qu’il y ait la guerre, et qu’elle soit sale! Si la population palestinienne est prise entre le marteau et l’enclume, les votants israeliens portent eux une lourde responsabilite ici. Eux seuls peuvent controler les militaires de leur camp! Mais les attentats d’une part et la main-mise des militaires sur les valeurs nationales israeliennes de l’autre les aveuglent.
 
Lecteur X 13.01.09 | 18h31 Comme vous citiez le prophète dans un de vos articles «l’encre du savant est plus sacrée que le sang du martyr», il faut le rappeler encore et encore. Mais peut-être que les intellectuels ne savent pas comment faire : dans ce conflit, le monde est divisé en pro/contre, donc toute prise de position ne sert qu’à renforcer une opinion, souvent déjà très tranchée voir extrême ? Le travail des intellectuels aujourd’hui ne devrait-il pas prôner l’apaisement des deux côtés ?
 
Christian 13.01.09 | 14h19 totalement d’accord avec Raph,c’estune leçonmagistrale.<<<<<Aucuneconscience au mondenepeutacceptercequisepasseàGaza.HamasestcoupablemaisIsraell’estdavantage.ParceHamasestunmouvementterroristeetIsraelunEtat »démocratique ».Commeledit sibien M.Haddales »barbares »neméritentpasuntelcarnageàvisagehumain.Labrbariesedérouleaujourd’huià Gazaet il faut la dénoncer sans réserve.
 
Hani 13.01.09 | 13h52 Merci beaucoup, à l’auteur et au Monde, pour ce texte et ce rappel de l’histoire, notament concernant Arafat. Je constate que le Gaza a déjà disparu de la Une des médias, faute de nouveautés ‘accrocheuses’ sans doute hormis des chiffres et de nouvelles images ‘impactantes’? La tuerie est entrée dans une phase répétitive, donc ça manque d’intérêt. Quel cynisme de tous côtés. Un petit oubli: Israël avait déjà rompu la trève le 4 novembre dernier, par une incursion tuant 4 militants…
 
VINCENT 13.01.09 | 13h42 « l’agresseur initial est ici le Hamas ». C’est un peu court. C’est oublié par exemple que 544 palestiniens ont été tué entre Anapolis (11/07) et novembre 2008. C’est oublié que 1.5 millions de personnes sont parqués sans le minimum vital. C’est oublié que toute l’économie et toute la société de Gaza ont été volontairement détruites. L’action du Hamas n’a aucun poids politique, c’est seulement un acte désespéré (mais l’inacceptable) face à l’oppression. Merci pour un tel article.
 
Aliette G. 13.01.09 | 12h41 Il n’y a plus d’intellectuels français, au sens philosophique du point de vue, il n’y a plus que des techniciens de l’intellect utilitaire, ou des moralistes sécuritaires. L’enfer de Gaza a révélé la hauteur d’une pensée du journalisme à l’étranger, parmi laquelle des israéliens : des gens comme Gideon Lévy, Uri Avnery, ont pris d’énormes risques extra-communautaires dans le journal Haaretz, et les analystes critiques se sont formulés en anglais dans The Guardian: Tariq Ali, Naomi Klein…
 
marc p. 13.01.09 | 12h37 Je crois que BHL revise sa jaguar et bachote les annales du bac en vue de son prochain bouquin.
 
Galahaad 13.01.09 | 12h27 c’est en lisant Mezri Haddad qu’on se rend compte que nous manquons cruellement d’intellectuels en France. Les BHL, Glucksman et autres Finkielkraut ne lui arrivent pas à la cheville.
 
http://kamizole.blog.lemonde.fr 13.01.09 | 12h23 Dans la tradition de Julien Benda – la trahison des clercs -il existe heureusement des intellectuels qui ne sont pas de pacotille: entendre médiatiques autant que sonnants et trébuchants, tel l’inepte Glucksmann récemment. Il est même rassérénèrent qu’ils fussent d’obédiences multiples: juifs, musulmans, chrétiens ou athées Ils portent les valeurs humanistes auxquelles je suis profondément attachée. Faire si peu de cas des vies humaines ne saurait être le reflet d’une société civilisée:barbarie
 
Assouline.J 13.01.09 | 12h14 Grande leçon d’humilité et d’humanité que cette tribune d’un philosophe tunisien qui mérite d’être mieux connu.Le contraste avec les positions tendancieuses de nos intellectuelshypermédiatisés estabyssale.juiftunisienmoimême j’adhère entièrementàsesproposquiflattent monpaysd’origineoùjen’aijamais connud’antisémitismeprimaireque jevoissepropagerenFranceetque certainspenseursicinefont qu’exacerberpar leuraliénationvisàvis d’Israeletdieusaitsi jenesuispasunfidéleàIsrael.Plus maintenant.
 
Naoufel J. 13.01.09 | 11h30 réponse à ceux qui font allusion au silence: relisez l’article et vous comprendrez qu’il fait allusion aux habituels « grande gueules » qui se taisent aujourd’hui…  » le silence des archanges de la liberté et des droits de l’homme qui est incompréhensible et insupportable. cela n’engage que moi mais peut-être fait il allusion à BHL, Yade, etc…
 
Raph M. 13.01.09 | 10h37 Enfin un article digne du « Monde ». Il a fallu un philosophe tunisien pour nous rappeler à nous français ce qu’est réellement la vocation de l’intellectuel : un éclaireur éclairé qui met sa plume au service de la justice et de la vérité. « La trahison des clercs » (Benda), l’article pouvait tout aussi s’intituler « J’accuse » (Zola). Dans la pure tradition française, Mezri Haddad a donné une leçon magistrale à nos philosophes aveuglés par l’idéologie et le communautarisme. Je lui dis simplement bravo et continuez.
 
Serge K. 13.01.09 | 08h15 Guerre de Bosnie: 64.000 bosniaques tués.(selon le TPI) guerre de Tchétchénie: 300.000 morts(Amnesty) alors si vous voulez vous mettre à faire des comparaisons Mr haddad, allez jusqu’au bout. Vos amis se sont-ils mobilisés, en France, avec la même ardeur, pour défendre vos « frères  » de Grozny ou Srebenica. je ne me rappelle pas avoir vu une telle agitation.. mais il est vrai qu’Israel n’était pas concerné (quel magnifique épouvantail!)
 
Jacques B. 13.01.09 | 07h18 Politiciens de caniveaux ? Cette guerre va permettre à Kadima de gagner les élections prochaines et au Hamas de renforcer sa position politique. Il n’y a des vainqueurs… Cerise sur le gâteau le Pentagone a trouvé un champ de manoeuvre grandeur nature pour tester ses dernières trouvailles technologiques! Ecoeurant…
 
 
 
MiasteczkoBe&#322;z 13.01.09 | 00h23 D’abord les colons tels un nouveau Ku Klux Klan qui détruisent les propriétés palestiniennes, et maintenant les bombes au phosphore sur les populations civiles.
 
VISITEUR DU SOIR 12.01.09 | 23h20 Article remarquable par sa moderation, son intelligence, sa finesse! Malheureusement le net n’est pas encore devenu un espace de dialogue… Surtout quand certains réagissent avec l’esprit subtil des supporters d’équipe de foot qui joueraient… avec la mort ! Pour un Français, laic, démocrate, républicain respectueux des droits de l’homme il n’existe aucune raison de préferer un des deux belligerants. En revanche le regne de la loi du plus fort est intolerable !
 
André T. 12.01.09 | 23h02 Texte intéressant mais un peu court. En rompant la trêve et en pilonnant de roquettes le sud d’Israël, le Hamas est directement responsable des souffrances de la population de Gaza. M. Haddad, pourquoi ne pas demander au Hamas de déposer les armes, de cesser ses actions terroristes, de cesser ses attaques et de s’engager dans la voie de la négociation ? Contrairement aux cas Bosniaque ou Tchétchène, l’agresseur initial est ici le Hamas. A lui donc de faire amende honorable.
 
michel o. 12.01.09 | 22h47 Très bel article. L’observation des règles est essentielle si l’on souhaite survivre dans ce monde politiquement correct. Foin de l’universalisme et des lumières. Le calvaire est désormais chose supportable voire enviable. L’histoire future sourira de penser que Socrate et Jésus-Christ sont morts pour défendre y compris du plomb durci.
 
Serge K. 12.01.09 | 22h12 Guerre de Bosnie: 64.000 bosniaques tués (selon le TPI), guerre de Tchétchénie: 300.000 morts (Amnesty). Alors si vous voulez vous mettre à faire des comparaisons Mr haddad, allez jusqu’au bout. Vos amis se sont-ils mobilisés, en France, avec la même ardeur, pour défendre vos « frères  » de Grozny ou Srebrenica. Je ne me rappelle pas avoir vu une telle agitation… mais il est vrai qu’Israel n’était pas concerné (quel magnifique épouvantail!)
 
Antoine 12.01.09 | 22h09 Grand merci au Monde de nous offrir l’article magistral de Mezri Haddad. Il faut beaucoup d’audace une vraie foi dans la liberté d’expression qui fait si cruellement défaut à d’autres rédactions pour publier un tel article plein de sagesse, plein de vérités et malgré tout, plein d’espoir. Quelle grandeur d’âme quelle ouverture d’esprit quelle lucidité intellectuelle. Pourquoi ne voit-on pas ce philosophe sur les plateaux de télévision? Qui oserait le confronter à Glucksmann,BHL ou Finkielkraut?
 
bleu 12.01.09 | 21h59 milles fois merci pour cette prise de position humaniste et courageuse, n’en déplaise aux extrêmistes de tous bords!
 
Albe 12.01.09 | 20h45 L’auteur de cet article dit vraiment n’importe quoi : les réactions de soutien aux Palestiniens et la condamnation de l’offensive israelienne sont à peu près unanimes en France (organisations juives mises à part évidemment, mais il ne faut pas non plus trop en demander). Comment ce type peut-il venir dénoncer le « silence » qui entoure les événements de Gaza ? C’est absurde
 
Gerard P. 12.01.09 | 19h09 Quelle solution Mezri Haddad propose t’il? Il reconnait les fautes du Hamas. La rupture de la treve etcetera. Hamas a cree la guerre assymetrique. Les bombes suicides. La demande d’un millier de prisonniers pour un seul soldat, mort ou vivant. La mise d’un million d’Israeliens a 15 ou 45 secondes d’un abri. Mais il ignore the vrai probleme. Hamas est engage dans une guerre a mort avec Israel. La communaute internationale, les clercs musulsmans francais inclus le comprennent.
 
Thierry B. 12.01.09 | 18h18 Vengeance démesurée: on est en plein dedans. Qui ne nuit pas au Hamas, d’ailleurs. Mais il en faudra combien d’autres pour qu’un vrai processus de paix commence. Et pas une partie de poker menteur comme les accords d’Oslo…
 
Hervé L. 12.01.09 | 17h43 aucun autre conflit n’est autant médiatisé. on a jamais vu autant de foin pour les tchétchènes et les bosniaques. vous faites une fixation.
 
Sophie R. 12.01.09 | 16h34 Ouf! On attendait, coléreux, amers, tristes, si tristes, une réelle réaction, digne, intelligente, sobre. Un débat démocratique pourra-t-il enfin s’ouvrir ?
 
Abu_Simbel 12.01.09 | 16h16 Voilà un texte clair. Trahison est faible. Je n’ai pas lu un seul texte d’intellectuels musulmans défendant le Hamas et sa violence. En revanche des propagandistes qui se font les avocats de l’armée israélienne et de sa sauvagerie ne manquent pas. Toute la différence est là je crois. Mais il me semble qu’il y a une volonté de taire certaines voix comme celle d’André Nouschi et celle de Stephane Hessel. Rares certes. Mais qu’on ne vienne pas nous faire la leçon car leur lâcheté n’a pas de nom.
 
Naoufel J. 12.01.09 | 15h09 Merci de tout coeur Monsieur Mezri Haddad.
 
alain sager (nogent sur oise) 12.01.09 | 15h01 Laissons les « prophètes » où ils sont. Le conflit souffre trop d’être traversé de passions irrationnelles. Ca fait 40 ans que je suis ce conflit, et je vois revenir sans cesse les mêmes imprécations, les mêmes indignations, les mêmes protestations, puisque les massacres des uns répondent sans fin à la barbarie des autres, et réciproquement. La démesure passe d’un camp à l’autre, mais personne ne veut être raisonnable. Alors dénonçons, tempêtons, insurgeons-nous : qu’est-ce que ça change ?
 
 
BAADER 12.01.09 | 14h38 MERCI Limpide.. que font BHL, Glucksmann, Bruckner, Finkielkraut, Goupil,et toute la clique .. ? Les masques tombent..( s’il en était encore besoin..) J’ai honte d’être français et d’être européen..
 
Christophe J. 12.01.09 | 14h08 Oh combien vrai! Et ce silence des clercs est l’illustration de la trahison philosophique de l’état d’Israel : exister par la revendication permanente du statut de victime et en profiter pour anihiler ses propres victimes, par la « comm » et par le feu! Par le travestissement sémantique du bourreau en juste, de la victime résistante en terroriste. Les enfants battus sont les parents bourreaux de demain : en serait il de même pour les peuples? Terrible perspective pour Israel…
 

Les talibans sont de retour, portés par une nouvelle génération revancharde

 
AFP, le 14 janvier 2009 à 06h51 Par Sardar AHMAD KABOUL, 14 jan 2009 (AFP) – Donnés pour morts à la fin 2001, les talibans se sont reconstitués pour revenir sur le devant de la scène, portés par des réseaux étrangers et une nouvelle génération de combattants revanchards mobilisés contre les «envahisseurs», expliquent plusieurs analystes afghans. Lors que les talibans ont été chassés du pouvoir par la coalition militaire américaine à la fin 2001, ils étaient considérés comme finis. Mais depuis leurs refuges, notamment pakistanais, ils ont pu se regrouper, recruter avec de nouveaux discours, de l’argent et des armes fournies par leurs alliés, dont le réseau Al-Qaïda, ajoutent-ils. «Les talibans d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’ils étaient en 2001», explique Waheed Mujda, ancien responsable gouvernemental du régime des talibans, et auteur d’un livre sur leur cinq années de pouvoir. «Jusqu’à 2001, ils étaient un mouvement nationaliste qui voulait prendre le pouvoir et stabiliser l’Afghanistan» après la terrible guerre civile des années 1990, note-t-il. Mais depuis, «la plupart de leurs leaders se sont mués en dangereux islamistes radicaux qui voient désormais au delà des frontières de l’Afghanistan, et veulent se battre contre les intérêts américains dans le monde entier, comme Al Qaeda», estime-t-il. Et le déploiement de dizaines de milliers de soldats occidentaux depuis 2001 les a aidés à recruter une nouvelle génération de combattants contre l’«occupation de leur terre islamique par des infidèles», ajoute-t-il. «En Afghanistan, ce n’est jamais difficile de trouver des combattants pour faire la guerre aux étrangers, surtout s’ils ne sont pas musulmans», dit-il. Les rebelles «sont un mélange d’anciens et de nouveaux talibans», abonde l’historien et analyste politique Habibullah Rafi. «Le message taliban est : « Défendez votre pays contre l’occupation étrangère ». C’est un message fort, qui a aidé à recruter des milliers de nouveaux combattants en enflammant les villageois», explique-t-il. Les villages afghans, pour la plupart démunis, sont ceux qui ont le moins vu les effets des milliards de dollars d’aide internationale dépensés depuis 2001. Leur ressentiment, ajouté à l’absence de forces afghanes locales, a créé un réservoir de jeunes illettrés, avide d’argent et de pouvoir, mûrs pour être enrôlés par les talibans, estime un autre analyste politique, Haroon Mir. Les responsables occidentaux décrivent une galaxie rebelle divisée entre une base de radicaux islamistes influencés par al Qaïda, divers «fusils à louer» et les mafias, notamment de la drogue, qui prospèrent dans l’instabilité. Difficile dès lors de les dénombrer (ils pourraient être jusqu’à 20.000 selon des officiers américains) et encore plus de les atteindre. Si quelques anciens responsables talibans, souvent peu importants, ont répondu à l’appel à déposer les armes du gouvernement, le leader historique, le mollah Omar, est lui toujours en fuite. Le commandant adjoint de la force de l’Otan en Afghanistan, le général britannique Jim Dutton, souligne l’émergence d’une génération d’«individus moins idéologisés et moins réticents à utiliser des méthodes de combat ou de financement considérées comme non islamiques», comme les attentats suicide et le trafic de drogue, y voyant «sans aucun doute» l’influence et l’aide d’Al Qaïda. D’autres groupes rebelles ont de l’influence, comme le réseau du chef de guerre historique Jalahuddin Haqqani ou le mouvement islamiste radical du Hezb-e-Islami d’un autre leader afghan historique, l’ancien Premier ministre Gulbuddin Hekmatyar. Mais «les talibans sont toujours le principal groupe de la rébellion», note Waheed Mujda. «Nous sommes Afghans», répond le porte-parole des talibans, Yousuf Ahmadi, lorsqu’on l’interroge au téléphone sur d’éventuels camps d’entraînements et bases au Pakistan. «Les talibans ne sortent pas d’une usine. Ils sont nés de cette société et celle-ci les soutient. Nous nous battons pour nos croyances». AFP
 

Mise en garde du chef de l’église catholique portugaise contre les mariages avec des musulmans

Associated Press, le 14 janvier 2009 à 11h58 LISBONNE (AP) –Le chef de l’église catholique portugaise, le cardinal José Policarpo, a adressé mercredi une mise en garde à ses concitoyennes en leur demandant de réfléchir deux fois avant d’épouser un musulman. Lire la suite l’article Tout en soulignant que les chrétiens devaient apprendre davantage sur l’Islam et respecter les musulmans, Mgr Policarpo a cependant ajouté qu’épouser un musulman exposait les chrétiennes à d’énormes problèmes parce qu’elles s’assujettissent aux règles et conventions de l’Islam. Et Mgr Policarpo d’insister sur le fait que l’église portugais entretient des relations chaleureuse avec les quelque 100.000 musulmans que compte le pays. Les déclarations du cardinal ont été prononcées lors d’un débat public tard mardi soir et diffusées par les médias locaux mercredi. L’histoire récente du Portugal ne témoigne d’aucune animosité entre chrétiens et musulmans dans un pays où 85% de la population se déclarent catholiques. AP Associated Press  

Se marier à un musulman: « un tas d’ennuis », selon le cardinal de  Lisbonne

AFP, le 14 janvier 2009 à 13h42     LISBONNE, 14 jan 2009 (AFP) – Le cardinal patriarche de Lisbonne, Mgr José Policarpo, a conseillé aux jeunes Portugaises de « réfléchir à deux fois » avant d’épouser un musulman, source selon lui d' »un tas d’ennuis », dans des déclarations reprises mercredi par les médias locaux. « Attention aux amours. Réfléchissez-y à deux fois avant d’épouser un musulman, pensez-y sérieusement car c’est s’attirer un tas d’ennuis qu’Allah ne sait pas où ils finiront », a déclaré Mgr Policarpo mardi soir, lors d’un débat public à Figueira da Foz (centre). « Quand on sait qu’une jeune Européenne de formation chrétienne, la première fois qu’elle va dans leur pays, elle est soumise au régime des femmes musulmanes, on imagine ce que ça donne… », a-t-il dit. « Il n’est possible de dialoguer qu’avec qui veut dialoguer. Avec nos frères musulmans, par exemple, le dialogue est très difficile », a par ailleurs estimé le cardinal patriarche. « Nous en sommes aux premiers pas, mais c’est très difficile car, pour eux, leur vérité est la seule », a-t-il affirmé. Environ 40.000 musulmans vivent au Portugal, selon la Communauté islamique de Lisbonne, dont les responsables n’ont jusqu’ici pas réagi aux déclarations du cardinal patriarche. Face au début de polémique, le porte-parole de la Conférence épiscopale portugaise, le père Manuel Marujao, a tenté mercredi de minimiser les propos de Mgr Policarpo. « Il s’agit d’un conseil de réalisme (…) qui ne s’apparente en aucune façon à de la discrimination ou à du mépris pour une autre culture ou religion », a-t-il assuré, dans une déclaration à l’agence catholique Ecclesia.  AFP

Les bus athées partent à la conquête de l’Europe

LEMONDE.FR | 14.01.09 | 12h29  •  Mis à jour le 14.01.09 | 13h20   Après Londres et Barcelone la semaine dernière, c’est au tour de la très catholique Gênes d’être envahie par les bus athées professant l’inexistence de Dieu. A partir du 4 février, deux autobus arpenteront les rues génoises affublés du slogan suivant : « La mauvaise nouvelle est que Dieu n’existe pas. La bonne est qu’on n’en a pas besoin. » Cette campagne d’affichage, lancée par l’Union des athées et des agnostiques rationalistes, s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne initiée au début du mois sur quelque 800 autobus des villes de Grande-Bretagne ainsi que dans le métro de Londres. Le slogan – « Dieu n’existe probablement pas. Alors arrêtez de vous faire du souci et profitez de la vie » – a ensuite été traduit en catalan pour une campagne similaire lancée le 5 janvier, à Barcelone, par l’Union des athées et libres-penseurs espagnols. Elle devrait se poursuivre à Madrid et Valence, avant peut-être Saragosse et Bilbao. LA GUERRE DES BUS Si l’initiative fait plutôt sourire en Grande-Bretagne, la guerre des slogans – et des bus – a commencé en Espagne, où la polémique est commentée par la presse. Les chrétiens madrilènes ont même répliqué aux athées catalans avec leurs propres armes. Sur les bus « croyants » qu’ils ont mis en circulation dans la capitale espagnole, on peut désormais lire : « Dieu existe, profitez de votre vie avec le Christ. » La polémique s’étend aussi aux très catholiques terres italiennes. A l’archevêché de Gênes, qui avait combattu la décision des organisations homosexuelles d’organiser une Gay Pride dans cette ville le 13 juin, la campagne est perçue comme une « manifestation d’intolérance ». Dans La Stampa, Don André Gallo, un prêtre des rues, interpelle les athées qui se cachent derrière cette campagne : « Dieu existe, mais ce n’est pas toi. Alors, relaxe-toi ! » A l’origine de cette soudaine irruption des athées dans le monde de la communication, une jeune britannique de 28 ans, Ariane Sherine. Il y a quelques mois, cette écrivain et journaliste de sensibilité unitarienne universaliste (mouvement estimant que toute croyance doit être questionnée) invitait les lecteurs du Guardian à donner l’équivalent de 5 livres pour répondre aux affiches placardées à la même époque sur les bus londoniens par le groupe évangélique « Jesus said », promettant les « tourments de l’enfer » aux non-chrétiens. PUBLICITÉ MENSONGÈRE La croisade anti-prosélite de la jeune journaliste est un franc succès. Relayée par la plupart des médias britanniques (The Guardian, The Times, BBC…), elle collecte 140 000 livres (150 000 euros), pour un objectif initial de 5 500 livres. La campagne d’affichage est alors lancée début janvier avec le soutien de l’Association humaniste britannique. Elle a désormais son site officiel, et possède même un groupe sur Facebook. Mais, même en Grande-Bretagne, les chrétiens n’ont pas l’intention de s’en laisser compter. Une organisation chrétienne britannique a porté plainte, jeudi 8 janvier, auprès de l’autorité de surveillance de la publicité, arguant que la campagne était en infraction avec le code de la publicité en matière de bien-fondé et de véracité. « Il n’y a probablement pas de Dieu », affirment les slogans, mais Stephen Green, directeur national du groupe de pression Christian Voice, demande des preuves. « C’est présenté comme un état de fait et cela signifie qu’il doit être possible d’en prouver la véracité sinon cela enfreint les règles », argumente-t-il, convaincu qu’il existe au contraire « de nombreuses preuves de l’existence de Dieu, depuis les expériences personnelles des gens jusqu’à la complexité, l’interdépendance, la beauté et la conception de la nature ». (Source : « Le Monde.fr » avec AFP, le 14 janvier 2009)

 

 

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