12 novembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3095 du 12.11.2008

 archives : www.tunisnews.net  

 


ANHRI: Shame On You – On the twenty first anniversary of Arabian Pinochet takeover of Tunisia, paid propaganda disguised as impartial journalism continues AFP: Tunisie: un ex-détenu islamiste en grève de la faim pour soins et passeport Liberation.fr : Bouhjila entame une grève de la soif Le Monde: A Tunis, un opposant, gréviste de la faim et de la soif, en danger de mort AFP: Afrique : constitutions amendées, mandats présidentiels illimités AFP: Le Danemark va renforcer le contrôle des étrangers en « séjour toléré » Inside The Gulf: Ahmed Néjib Chebbi, candidat à la présidence STOP TORTURE IN TUNISIA ! Mouvement de jeunes socialistes – Sahel: Acte de fondation Le Temps: Afflux massif des Algériens, en hiver aussi, sur la Tunisie Reuters: Obama: No decision on trying Guantanamo detainees


Le site provisoire de KALIMA: http://kal.mediaturtle.com


Projet de récolte de dons en faveur des prisonniers politiques libérés

 
Après la libération des prisonniers politiques le 5 novembre 2008, Vérité-Action lance une campagne de récolte de dons en leurs faveurs, pour effectuer des contrôles médicaux. But de la campagne Récolte de dons pour la prise en charge médicale des prisonniers politiques en Tunisie. Echéances Du 6 novembre au 31 décembre 2008 Mention et coordonnées bancaires Un compte spécial est ouvert en faveur des prisonniers politiques N° de Compte CCP: 92-430942-6 Vérité-Action 1701 Fribourg IBAN (Saisie électronique): CH4509000000924309426 IBAN (Impression sur papier): CH45 0900 0000 9243 0942 6 BIC: POFICHBEXXX Adresse: Swiss Post – PostFinance Nordring 8 3030 Bern Switzerland Service des finances
Vérité-Action Mehdi Ben Hamida Tél. +41 78 715 96 35 Email: admin@verite-action.org
 

Shame On You

On the twenty first anniversary of Arabian Pinochet takeover of Tunisia, paid propaganda disguised as impartial journalism continues

Cairo on 12 November 2008 The Arabic Network for Human Rights Information today condemns the return of the phenomenon of paid propaganda posing as impartial journalism, praising Tunisian president Zein Al Abdeen Bin Ali, on the anniversary of his successful coup of 7th November 1987. Some newspapers in Egypt, Jordan and Lebanon already excel at this. The Arabic Network for Human Rights Information said: “Following the report released by the ANHRI on this phenomenon it retreated somewhat, but unfortunately it still exists. ANHRI’s defense of the freedom of the press will include criticism of the press for these practices until they give them up. It is shameful that newspapers deceive their readers in this way.” It is worth remembering that the twenty first anniversary of the president’s rise to power comes at a time when freedom in Tunisia is at its lowest ebb, with a complete absence of press freedom, censorship of journalism and blocking of internet websites on the increase. Any attempt to form a civil society has been aborted, and harassment by state security of political activists is on the increase, in an attempt to push through the president’s candidacy for a fifth term. The Arabic Network for Human Rights Information said in a statement: Once again independent and private newspapers prove that they have more respect for the citizens. We only wish that government backed and partisan newspapers who are involved in releasing such statements should follow their example, or at the very least mention the fact that these statements are paid for.” Related topics: http://www.openarab.net/ar/node/177 http://www.openarab.net/en/node/283 http://www.anhri.net/en/reports/2008/pr1112.shtml

Association des Tunisiens en France (ATF) Comité pour le respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) Ont le plaisir de vous inviter à une rencontre-débat sur

1/ L’opposition démocratique tunisienne face aux échéances électorales de 2009 2/ La question sociale en Tunisie et en particulier le mouvement social dans le bassin minier de Gafsa

avec le Premier Secrétaire du mouvement ETTAJDID, M. Ahmed Brahim, Le 18 novembre 2008 de 19h00 à 23h00 A la salle Saint Bruno, 9, rue Saint Bruno 75018 Paris (à coté de l’Eglise  Saint – Bernard), M° La Chapelle, Gare du Nord et Barbès


Chers lecteurs,

Le numéro 80 de Mouwatinoun organe du Forum Démocratique est maintenant disponible chez votre marchand de journaux.

 

 
Vous pouvez visualiser la totalité de son contenu à partir de samedi en cliquant sur ce lien : http://www.fdtl.org/IMG/pdf/mouwatinoun_80.pdf Pour les internautes se connectant depuis la Tunisie, il est fort possible que l’accès à notre site soit bloqué pour les raisons connues par tous. Dans ce cas, la seule manière de se procurer notre hebdomadaire est de le demander à votre marchand de journaux. Vous contribuerez ainsi à aider financièrement notre parti qui en a besoin dans ces temps difficiles. Merci aussi de diffuser l’info autour de vous. Cordialement, Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org)


Tunisie: un ex-détenu islamiste en grève de la faim pour soins et passeport

 AFP 12.11.08 | 18h16  Un ancien prisonnier islamiste observe une grève de la faim depuis le 2 octobre pour réclamer des soins et un passeport, a indiqué mercredi à l’AFP sa famille et son avocate. Les autorités tunisiennes ont démenti mercredi tout refus de soins et indiqué que l’ancien prisonnier ne pouvait quitter le territoire tunisien en raison des modalités de sa libération conditionnelle. Après avoir d’abord cessé de s’alimenter, Abdelatif Bouhjila, 34 ans, a commencé lundi une grève de la faim « sauvage », cessant également de boire et de prendre du sucre, « pour protester contre l’absence de réponse des autorités à ses doléances légitimes », a indiqué à l’AFP son ancienne avocate Radia Nasraoui. Son père a expliqué que depuis qu’il a été libéré il y a un an, Abdelatif « n’arrive pas à se faire soigner malgré des visites répétées » à un hôpital public de Tunis. Selon une source officielle, « il est suivi à l’hôpital +La Rabta+ depuis 2002, date à laquelle il a été opéré, et depuis lors, y compris après sa libération conditionnelle en 2007, il a été régulièrement pris en charge et convenablement soigné dans divers services du même hôpital ». « Aucune forme de soins, d’analyse ou d’exploration ne lui a jamais été refusée », a-t-on assuré de source officielle à l’AFP. Abdelatif, atteint d’affections cardiaques et rénales et souffrant d’un handicap à la jambe, a demandé en vain un passeport pour se faire soigner à l’étranger, selon son père et Me Nasraoui. Les autorités affirment pour leur part que « l’interessé a été informé qu’il ne pouvait quitter le territoire tunisien avant que sa libération n’acquière un caractère définitif ». Un éventuel départ à l’étranger ne peut intervenir, selon la même source, qu' »au terme de la période qui lui restait à purger au moment de sa mise en liberté, outre l’exécution de la peine complémentaire ». Abdelatif Bouhjila avait été condamné en juillet 2002 à onze ans de prison et à une peine complémentaire de surveillance administrative de cinq ans pour « appartenance à une organisation terroriste dite Al-Ansar », intentions criminelles et falsification de passeports, a rappelé la source. Il a bénéficié d’une mesure de libération conditionnelle en novembre 2006. Durant ses neuf ans de prison, il a reçu la visite de délégués du comité international de la Croix rouge (CICR) et observé de longues grève de la faim pour réclamer l’amélioration de ses conditions de détention. Mercredi, son père a indiqué qu’il avait reçu la visite d’émissaires du ministère tunisien de la Santé qui lui ont promis des soins, mais il n’était pas en mesure de dire si son fils allait poursuivre sa grève après 59 jours sans s’alimenter.

Bouhjila entame une grève de la soif

Monde 11 nov. 6h51 C.A. En grève de la faim depuis début octobre, l’ex-prisonnier politique tunisien Abdellatif Bouhjila a entamé hier une grève de la soif, alors que son état de santé est très inquiétant. Il dénonce l’interdiction faite à toute personne de le visiter à son domicile, médecins inclus, ainsi que le refus des autorités de lui délivrer un passeport. La police campe en permanence devant chez lui, à Tunis. Il est impossible à Abdellatif Bouhjila de se faire admettre dans un hôpital tunisien ou de se faire soigner à l’étranger. Libéré il y a un an, il a passé neuf ans et demi en prison pour «appartenance à une organisation interdite».
(Souce: Liberation.fr le 11 novembre 2008)

 A Tunis, un opposant, gréviste de la faim et de la soif, en danger de mort

La vie d’Abdellatif Bouhjila, un ancien prisonnier politique tunisien libéré il y a tout juste un an, est en danger. Cet homme de 39 ans est en grève de la faim depuis le 2 octobre. Il y ajoute, depuis le 10 novembre, une grève de la soif. Bouhjila observe son mouvement à son domicile de Mégrine, près de Tunis, sans surveillance médicale, et sa santé se dégrade rapidement, indique son entourage.

Comme tous les ex-prisonniers d’opinion – qualificatif que leur dénient les autorités tunisiennes -, Abdellatif Bouhjila a perdu tous ses droits en retrouvant la liberté : pas d’accès aux soins, pas de travail, pas de passeport, pas de liberté de circulation… Paradoxalement, c’est pour obtenir le droit de se faire soigner qu’il s’est lancé dans ce jeûne désespéré.

« On a du mal à imaginer, en France, le sort des anciens détenus politiques en Tunisie. Quand ils sortent de prison, ils ne peuvent pas reprendre une vie normale, et sont soumis, de facto, à un régime d’apartheid. D’où ces grèves de la faim qui paraissent disproportionnées mais sont, pour ces exclus, le seul moyen de se faire entendre », explique Luiza Toscane, chargée à Paris du dossier des prisonniers politiques tunisiens auprès de plusieurs organismes internationaux de défense des droits de l’homme.

Abdellatif Bouhjila est bien connu d’ONG telles que l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et Amnesty International, qui ont déjà pris sa défense.

En novembre 2000, au terme d’un procès que l’on surnomme alors celui « des agonisants », car les prévenus, en grève de la faim depuis deux mois, sont amenés sur des brancards, Bouhjila est condamné à une peine de 17 ans de prison. Il est accusé d’appartenir au groupe islamiste Al-Ansar. Sa peine est réduite en appel à 11 ans de prison. Il en effectuera neuf.

Tout au long de son incarcération, Abdellatif Bouhjila observera des jeûnes à répétition pour se faire entendre, notamment pour obtenir le droit de recevoir des visites de sa famille. Sa santé en sera considérablement affaiblie. Aujourd’hui, il souffre de graves problèmes rénaux et cardiaques.

Le 5 novembre, une vingtaine de détenus islamistes ont bénéficié d’une libération conditionnelle, à l’occasion du 21e anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Ben Ali. Il s’agissait du dernier groupe de prisonniers membres de la mouvance islamiste interdite Ennadah. Ils sont plusieurs centaines à être sortis de prison depuis 2004, mais sans jamais recouvrer leurs droits.


Afrique : constitutions amendées, mandats présidentiels illimités

AFP, le 10 novembre 2008 à 14h40 PARIS, 12 nov 2008 (AFP) –  Avant l’Algérie, dont le parlement a amendé mercredi la Constitution, plusieurs pays d’Afrique et du Maghreb ont supprimé ces dernières années la limitation du nombres de mandats présidentiels, permettant aux chefs d’Etat sortants de se représenter aux élections. GUINEE: en novembre 2001, le général Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984, a organisé un référendum constitutionnel qui lui a permis de briguer un nouveau mandat en 2003. La réforme supprimait la limitation du nombre de mandats présidentiels et la limite d’âge du titulaire du poste, auparavant fixée à 70 ans. Le mandat présidentiel était porté de cinq à sept ans. L’opposition, qui a appelé au boycott puis rejeté les résultats, a qualifié l’opération de « mascarade ». TUNISIE: en mai 2002, le président Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, a fait amender par référendum la constitution, lui permettant de briguer un quatrième mandat en octobre 2004. Le nouveau texte prévoyait le renouvellement sans limite des candidatures à la présidence et repoussait de 70 à 75 ans l’âge limite pour postuler à la magistrature suprême. La modification a été critiquée par l’opposition, estimant qu’elle « ouvrait la voie à une présidence à vie ». Le président Ben Ali est âgé de 72 ans et une élection est prévue en 2009. TOGO: en décembre 2002, l’article 59 de la constitution qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels a été amendé, permettant au président Gnassingbé Eyadéma, au pouvoir depuis 1967, de briguer un nouveau mandat en juin 2003. En février 2005, après le décès d’Eyadéma, une modification de la constitution par les députés a permis à son fils, Faure Gnassingbé, choisi par l’armée, d’être investi président. Mais sous la pression de la communauté internationale, celui-ci a quitté le pouvoir une quinzaine de jours plus tard avant d’être déclaré vainqueur de la présidentielle d’avril. OUGANDA: en juillet 2005, le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, a fait modifier la constitution, pour se présenter une troisième fois à la présidentielle, en 2006. TCHAD: le président Idriss Deby, au pouvoir depuis 1990, a été autorisé à briguer un troisième mandat en 2006 grâce à une révision constitutionnelle adoptée lors d’un référendum controversé en 2005. Le texte supprimait la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. CAMEROUN: en avril 2008, l’Assemblée nationale a adopté une révision constitutionnelle qui donne la possibilité au président Paul Biya, 75 ans, au pouvoir depuis 1982, de briguer un nouveau mandat en 2011. Le nombre de mandats était jusqu’alors limité à deux septennats. Sévèrement critiquée par l’opposition qui a crié au « coup d’Etat constitutionnel », la nouvelle loi octroie également au chef de l’Etat une « immunité » à l’issue de son mandat. D’autres chefs d’Etat africains ont tenté vainement ces dernières années de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir: En ZAMBIE, Frederick Chiluba a dû y renoncer en 2001 sous la pression populaire et au MALAWI, le Parlement s’est opposé en 2002 à ce que le président Bakili Muluzi brigue un troisième mandat en 2004.

AFP


 

Le Danemark va renforcer le contrôle des étrangers en « séjour toléré »

 
AFP, le 10 novembre 2008 à 11h08  COPENHAGUE, 11 nov 2008 (AFP) – Le gouvernement danois va présenter jeudi un projet de loi en urgence visant à restreindre la liberté de mouvement des étrangers bénéficiant d’un statut dit de « séjour toléré » et qui ne peuvent être expulsés vers leurs pays, a-t-il annoncé mardi. « Il s’agit de serrer la vis autour des étrangers en séjour toléré qui doivent désormais se présenter quotidiennement à la police pour contrôle et passer la nuit au centre de réfugiés de Sandholm (nord de Copenhague) », selon ce projet de loi de la ministre aux Réfugiés, immigrés et à l’intégration Birthe Roenn Hornbech. « Seules des conditions spéciales comme la maladie grave ou l’hospitalisation des étrangers en séjour toléré ou de membres proches de leurs familles peuvent constituer une dérogation à ces nouvelles règles », a souligné la ministre dans un communiqué. Dix-huit étrangers, condamnés à des actes graves ou soumis à une expulsion administrative bénéficient de ce statut spécial de séjour accordé aux personnes que le Danemark ne peut expulser vers leurs pays d’origine. Ce statut oblige ses bénéficiaires à un contrôle hebdomadaire à la police. Ils ne peuvent ni travailler ni recevoir des allocations d’assistance publique, mais ont le droit d’habiter seuls ou auprès de leurs familles. La révélation dimanche par le tabloïd danois B.T selon laquelle un Tunisien soupçonné d’avoir projeté un attentat contre le dessinateur d’une caricature controversée de Mahomet, habitait librement à dix minutes du caricaturiste, a suscité un vif émoi au sein du gouvernement libéral-conservateur. Les négociations sur la loi de finances 2009 ont été même suspendues dimanche à la suite de cette information qui a entraîné la présentation express ce projet de loi qui devrait être adopté sans encombre au parlement. Le ressortissant tunisien, qui a obtenu le droit d’asile, était soumis à une décision d’expulsion administrative vers la Tunisie sur recommandation des services de renseignement danois PET estimant qu’il constituait une menace pour la sécurité de l’Etat.  


Ahmed Néjib Chebbi, candidat à la présidence

 
Le Parti démocratique progressiste (PDP, légal) a entériné lundi la candidature à la présidence en Tunisie de son chef historique Ahmed Néjib Chebbi, au milieu d’une controverse juridico-politique. « Le PDP a confirmé à la majorité le choix d’Ahmed Néjib Chebbi comme candidat du parti à la prochaine présidentielle » en 2009, a indiqué cette formation d’opposition dans une déclaration à la presse après une réunion de son comité central. M. Chebbi est actuellement membre du bureau politique du PDP. « Je suis candidat à la présidence et je ne suis pas hors la loi », a lancé M. Chebbi, exigeant une refonte de la Constitution devenue « obsolète », selon lui. Chef historique du PDP qu’il a fondé il y a vingt-trois ans, M. Chebbi, avait annoncé sa candidature en février 2008 et réclamé alors l’amendement du système électoral, qui n’autorise, selon lui, que les candidats du parti au pouvoir et les « concurrents qu’il se choisit ». La Constitution en vigueur exige de tout postulant à la présidence d’être parrainé par trente élus, condition qu’aucun parti, à l’exception du parti au pouvoir majoritaire, ne peut remplir à lui tout seul. Pour contourner cet obstacle, le président Zine El Abidine Ben Ali, candidat à sa réélection, a cependant fait adopter en juillet 2008 une loi provisoire qui permet à tout opposant de postuler à la seule condition d’être le dirigeant élu de son parti depuis deux ans au moins. Cette facilité permet des candidatures parmi les dirigeants de l’opposition y compris la chef du PDP, mais ne permet pas à M. Chebbi de valider la sienne, puisque il n’assure pas la présidence de sa formation. (Source: Inside The Gulf le 10 novembre 2008) http://insidethegulf.com/central.php?o=1&s=1206&d=3&i=1428


 

STOP TORTURE IN TUNISIA !

Ça n’arrive pas qu’aux autres. Ça peut vous arriver aussi à vous, ou à l’un de vos proches ! Aucun citoyen n’est à l’abri, tant que ces pratiques ne sont pas bannies.

Tout un chacun, peut être condamné sur la base « d’aveux » pour des faits qu’il n’a pas commis! C’est quotidien!

Ça peut se passer prés de chez vous, dans un poste, où vous ne soupçonneriez pas que de tels actes puissent avoir lieu.

Une idée répandue, veut que ce sont les opposants qui subissent le plus la torture. Certes, ils en sont victimes et le seront encore. Mais si on parle davantage d’eux, c’est parce qu’ils se défendent, et apportent leurs témoignages au grand public.

Les prisonniers de droit commun, quant à eux, ils la subissent à une plus grande échelle, compte tenu de leur nombre !

Ce groupe n’est pas fait pour choquer quiconque, mais pour dire aux tortionnaires qui ont peur de la « publicité », que LA TORTURE EN TUNISIE ÇA SUFFIT !

Alors disons-le ensemble. D’une seule et même voix, on saura se faire entendre !

AUTANT NOUS SERONS NOMBREUX, AUTANT ILS COMPRENDRONT.

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Dans « Un conte d’hiver », W. Shakespeare fait dire à Paulina, s’adressant à Léontès, « — Quels supplices savants [what studied torments] vas-tu me réserver, tyran ? Quels bûchers ? Quelles roues ? Quels chevalets ? Où sont les couteaux qui m’écorcheront vive ? Où les chaudières, le plomb fondu, l’huile bouillante ? Quelles tortures anciennes, quels tourments inédits me prépareras-tu lorsque je t’aurai dit ce que j’ai sur le cœur ? »

Ces paroles immortelles demeurent encore, hélas, une triste réalité en ce début de 21ème Siècle, dans bon nombre de pays… ayant pourtant ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée le 10 décembre 1984 par l’AG des Nations Unies. La Tunisie en fait malheureusement partie. Et les Rapports des ONG nationales et surtout internationales (telles qu’Amnesty International, Human Wrights Watch, la FIDH, etc.), tout autant que les « décisions » rendues par la Commission Contre la Torture, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ou même le département d’Etat américain, sont réellement accablants à l’égard des autorités tunisiennes qui continuent obstinément à en nier l’existence !

Le but poursuivi par le présent Groupe n’est nullement historique, sociologique ou thérapeutique. Il est (simplement, avons-nous envie d’ajouter) militant, en ce sens où il vise, via l’activation des mécanismes internationaux de défense des droits de l’homme, à faire condamner les actes de torture dont sont victimes des citoyen(ne)s tunisien(ne)s où qu’ils/elles se trouvent (en dehors comme à l’intérieur de la Tunisie) ; la justice « locale » étant aux ordres, et de toute évidence ne présentant pas les moindres garanties d’indépendance et d’impartialité nécessaires à la punition de ces pratiques déshonorantes pour l’humanité entière. L’objectif ainsi décliné, s’inscrit donc dans l’urgence qu’il y a à faire connaître, à une plus grande échelle, le recours quasi-systématique fait à la torture [« cet art de retenir la vie dans la souffrance » M. Foucault, Surveiller et punir] par le régime en place en Tunisie.

Les procédures spéciales qui seront usitées concerneront essentiellement les plaintes individuelles, les communications et les « lettres d’allégation » (conformément aux dispositions de l’article 22 de la Convention…). Il est vraiment consternant de remarquer que les mécanismes internationaux n’ont été utilisées qu’à six (6) reprises (4 par l’association « VÉRITÉ ACTION », 1 par un représentant d’AI, qui a été déclarée irrecevable, et une personnelle) à l’encontre des tortionnaires et bourreaux tunisiens !

 

Aussi, nous nous donnons pour objectif d’accentuer le recours audits mécanismes, dans l’espoir de faire cesser les atteintes caractérisées, répétitives et systématiques qu’occasionnent cette aberration indescriptible qu’est la torture

Nous nous référons, pour ce faire, à l’article 1er de la Convention contre la torture… aux termes duquel « … (la) « torture » désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d’obtenir d’elle ou d’une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d’un acte qu’elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d’avoir commis, de l’intimider ou de faire pression sur elle ou d’intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu’elle soit, lorsqu’une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite… ». Laquelle définition a été partiellement adoptée (via la loi du 02/08/99) par l’Etat tunisien suite aux « remontrances » dont il a été l’objet (de la part du CAT)lors de l’examen de son premier Rapport périodique en 1998 (l’ancien article 101 du Code pénal parlait simplement de « violences » et non de torture…)

Et nous exigerons :

1-  l’arrêt immédiat de la pratique de la torture (sous toutes ses formes) ;

2- la reconnaissance du recours à la torture et la traduction des tortionnaires devant la justice ;

3- les excuses publiques de l’Etat auprès des victimes ou des membres de leurs familles (au cas où les victimes seraient décédées)

4- l’indemnisation des victimes et l’organisation de leur prise en charge thérapeutique ;

Autres exigences (instrumentaires) :

1-      la ratification, par l’Etat tunisien, du protocole facultatif de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (du 18/12/02)

2-      La ratification du premier et deuxième Protocoles facultatifs se rapportant au Pacte international des droits civils et politiques.

SOYONS NOMBREUX POUR EXIGER L’ABOLITION CONCRÈTE DE LA TORTURE ET LE RESPECT DE LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE HUMAINE EN TUNISIE

(Source : « Facebook », consulté le 12 novembre 2008)

Lien :http://www.facebook.com/group.php?gid=27992339390


MOUVEMENT DES JEUNES SOCIALISTE – SAHEL

ACTE DE FONDATION

 

http://mjs-sahel.blogspot.com   
                                         Charte des valeurs À une heure où la bataille des valeurs est au centre de nos combats contre une société dominée par l’autoritarisme, le capitalisme sauvage, le conservatisme et l’obscurantisme, qui aujourd’hui plus que jamais portent en eux la négation de l’homme. Il est important de réaffirmer les principes qui fondent notre action. Nous, jeunes socialistes, affirmons que le progrès social est possible et nécessaire : nous nous engageons à faire preuve d’audace réformiste pour une république autre libre, juste et moderne.

La démocratie jusqu’au bout.

La démocratie est la fin et le moyen de la transformation sociale. Elle garantit l’égalité entre les citoyens dans les choix politiques. Elle est le seul moyen de permettre au peuple de décider librement de son destin collectif. Le débat démocratique est le seul moyen de dégager l’intérêt général : nous ne croyons pas en l’action d’une avant-garde éclairée, mais plutôt en la conviction et en la confrontation des opinions. La démocratie ne s’arrête pas au droit de vote, mais doit se manifester dans toutes les sphères de la vie économique et sociale : à l’intérieur des entreprises, des écoles et des Universités. Si notre engagement politique est notre façon de faire vivre la démocratie dans la jeunesse, nous considérons que les associations, les syndicats, les mutuelles et les instances participatives sont nécessaires à la vitalité de la démocratie. Nous proclamons notre attachement à la République, la forme institutionnelle qui permet de vivre nos valeurs et les lier de manière cohérente. La République seule peut permettre à une société disloquée par l’autoritarisme et l’obscurantisme de répondre au défi du vivre ensemble par à sa promesse d’égalité, d’intégration de tous, et d’effectivité des droits. Notre ambition est la République sociale. L’Egalité, un combat identitaire pour la justice sociale Pour nous, tous les êtres humains sont égaux en dignité par delà leurs différences. Des droits sont attachés à tous les hommes et toutes les femmes du fait de leur appartenance à l’Humanité. C’est le sens de notre engagement féministe et de notre lutte contre tous le racisme et les discriminations. Nous rejetons donc toute société de classe et affirmons que tous les Hommes et les Femmes ont le même droit à vivre dignement, à avoir accès à la vie économique, sociale et culturelle. Parce que l’égalité n’est qu’un vain mot sans égalisation des conditions de vie, nous revendiquons une juste répartition des richesses, du travail, du savoir, de l’information et du pouvoir de décision. Parce que nous croyons en l’égale dignité des hommes et des femmes, nous refusons l’aliénation et l’exploitation. Le socialisme est le combat pour la justice parvenant ainsi à concilier la liberté et l’égalité.

Pour l’émancipation : la Liberté comme idéal

En effet, pour nous socialistes, liberté et égalité sont intimement liées car il n’y a pas d’égalité véritable sans liberté et pas de liberté véritable sans égalité. La liberté, ça n’est pas la liberté d’exploiter, ça n’est pas la liberté du fort de disposer à sa guise des faibles, c’est la possibilité de faire ses propres choix dans le respect de la liberté des autres. Le mouvement socialiste a pour finalité l’émancipation de chaque être humain. Il faut libérer les hommes et les femmes du poids de l’autoritarisme et de l’obscurantisme. Les conditions de l’émancipation et donc de l’autonomie de chacun quel que soit son niveau social ou son âge doivent être garanti. La Laïcité comme combat pour le vivre ensemble et la liberté Ce combat se traduit par notre attachement à la liberté de conscience et plus particulièrement au principe de la laïcité, principe de séparation des religions et de l’Etat mais aussi affirmation que la religion ne peut guider la vie collective des Hommes et des Femmes, que la ou les religions sont du domaine privé. Elle est la condition nécessaire du vivre ensemble.

Solidarité et fraternité.

Refuser que les inégalités d’origines se figent en inégalités de destin La solidarité est au cœur de l’engagement socialiste. Notre histoire est celle des combats pour créer des mécanismes de solidarité dans la société entre territoires, entre groupes sociaux et entre générations. Le système de retraite, l’assurance chômage et l’assurance maladie en sont les meilleurs exemples. Le socialisme est la recherche d’équilibre permanent favorable à l’intérêt général. Le développement durable, l’économie de marché socialiste sont pour nous au fondement même de tout projet socialiste. Le désordre dans lequel notre planète évolue doit être violemment contré par une politique soucieuse de mettre en place des équilibres écologiques, sociaux et économiques durables. Cette solidarité est l’expression de notre rapport aux autres : la fraternité. C’est cette fraternité qui fait que nous nous reconnaissons dans chaque être humain quelle que soit leur origine sociale, culturelle, géographique. Parce que notre bonheur dépend intimement de celui des autres, notre combat pour le socialisme ne pourra prendre fin tant qu’un de nous connaîtra, l’autoritarisme, la souffrance ou l’exploitation.

Internationalisme : le socialisme est un combat universaliste

Les socialistes sont unis dans leur vision d’une société mondiale pacifique et démocratique, alliant la liberté, la justice et la solidarité. Dans un monde où chaque continent est désormais dépendant des autres, nous considérons que la planète doit être l’échelle pour nos combats et qu’il est de notre responsabilité de participer au combat des jeunes socialistes des autres pays pour un monde juste et pacifié. La paix n’est pas seulement l’absence de guerre. Les causes économiques et sociales fondamentales des conflits internationaux doivent être supprimées grâce à l’instauration de la justice à l’échelle de la planète et à la création de nouvelles institutions capables d’imposer une régulation internationale des conflits armés et économiques. Notre ambition est l’avènement d’un monde juste et  pacifié sans frontières.

Un horizon et une méthode.

L’horizon de notre action est la réalisation du socialisme démocratique et donc à l’émergence d’une société dans laquelle les Hommes décident librement et de manière démocratique de leur avenir. Nous nous battons pour que chacun puisse faire des choix de vie de façon autonome et que la vie de chacun soit marquée par le progrès. Pour nous, le progrès n’a de sens que s’il est collectif et durable. Nous nous battons pour une alternative à la société bloquée, pour que les choix ne soient pas pris en fonction de l’égoïsme et la corruption mais fondés sur l’intérêt général et commun issu du débat démocratique. Nous voulons convaincre plus qu’imposer aux Hommes leur Liberté. Parce qu’il ne peut y avoir de socialisme sans démocratie, il ne saurait exister de véritable démocratie sans socialisme. Nous voulons une société où l’égalité ne reste pas qu’une affaire de droit mais devienne une réalité. La réforme est donc notre méthode d’action, la liberté et la justice sociale nos idéaux. Nous voulons briser une à une les chaînes que le l’autoritarisme forge sans cesse. Le socialisme démocratique c’est donc avant tout la défense de ce ceux qui n’ont pas libre ou qui sont exploités, non contre les autres mais dans l’intérêt de tous et du vivre ensemble. Assumer ce combat, c’est assumer et organiser le rapport de force nécessaire aux progrès social, assumer d’être le relais politique des aspirations du mouvement social.

Tous ces principes

sont indissociables et dépendant les uns des autres, ils font pour nous, le socialisme. C’est au nom du respect de chacun d’eux, sans les hiérarchiser, que les socialistes peuvent construire une pensée cohérente du monde. Jaurès disait : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ». Notre république est en crise. Les socialistes doivent y apporter une réponse en assumant ces valeurs et principes. Ce sont nos valeurs qui ont fait et feront la crédibilité des socialistes du XXIe siècle. Mouvement de jeunes socialistes – Sahel Tunisie 20/10/2008 http://mjs-sahel.blogspot.com      E-mail   mjs.sahel@gmail.com    


 

Tourisme – Une nouvelle tendance : Afflux massif des Algériens, en hiver aussi, sur la Tunisie

 

Ils ne viennent pas uniquement en été mais ils affluent en masse en hiver. Il suffit de sillonner les zones touristiques de Hammamet, Sousse et Gammarth pour voir les voitures algériennes sillonner nos artères. C’est que la Tunisie continue à fasciner les Algériens. D’ailleurs, ils sont plus que 800 mille à venir en Tunisie de janvier à août et on table à plus d’un million d’Algériens à la fin de 2008. La reprise se confirme sur ce marché. Les perspectives s’annoncent bonnes pour l’hiver surtout avec une nette reprise de demandes.  En effet, l’été enregistrera un départ massif des Algériens en cette période hivernale. Si les ventes de jour le jour ne sont pas exception du marché, la last minute permet d’entretenir l’espoir de réalisations concrètes. L’ ONTT Alger fait de son mieux pour relancer la machine et suivre de près le booking . La Tunisie représente 65% du volume total des voyagistes algériens. De ce fait, comme nous l’a dit Sami Zitouna, agent de voyages «  L’enjeu réel consisterait non seulement à renforcer ce volume mais aussi et surtout à fidéliser ce taux d’attraction sans parler de la nécessité de retenir davantage le touriste algérien. La clientèle algérienne est fortement consommatrice. Elle dépense trois fois ce que dépense l’Européen. Elle ne se contente plus du balnéaire. Mais elle vient pour la thalasso et là on a plusieurs commandes. D’ailleurs, nous venons d’éditer une brochure Spécial Tunisie, destinée à nos amis algériens. Là ils découvriront les différentes facettes du tourisme tunisien avec les « circuits découvertes », SPA, farniente, archéologie et sahara »  La Tunisie séduit de plus en plus les Algériens. « Nous sommes à deux heures de route de Tabarka. On peut même venir passer son week-end et revenir » nous dit Samira de Annaba. M.Rached Khayati, agent de voyages nous a fait remarquer «  que la Tunisie offre de bons atouts. Son produit est accessible et bon marché pour le touriste algérien qui,il est vrai, ne réserve pas tôt. Tous les touristes choisissent juillet et août pour venir nombreux en Tunisie. Il en résulte des problèmes de réservation et parfois de surbooking. Actuellement, on constate que l’Algérien veut partir en hiver. Nous avons plusieurs réservations pour la fin d’année. C’est un bon signe qui étalera la saison et consolidera les flux touristiques des différentes villes algériennes ». Pour le moment, le booking s’annonce encourageant pour l’hiver. Plusieurs Algériens ont programmé des séjours pour les mois à venir. C’est dire que le tourisme tunisien est en mesure d’améliorer davantage ses performances sur ce marché porteur en repensant les stratégies promotionnelles.  Mais faudrait -il consolider les liaisons aériennes, de diversifier l’offre et de faire montre de plus d’agressivité au niveau du démarchage et comme l’a souligné M.Abdel Mouize, directeur d’une agence de tourisme et de voyages à Constantine «  La Tunisie est très prisée par le touriste algérien. Les études relèvent que plus de 90% des Algériens sont portés sur le balnéaire. Mais il faut développer de nouvelles formules telles que le tourisme résidentiel, l’all-inclusif de plus en plus demandé sur ce marché. L’hiver est propice pour le départ de nos touristes vers la Tunisie. Nos réceptifs font de leur mieux pour garantir un meilleur séjour à nos clients. Il faut être réaliste, on est trop gâté par nos frères tunisiens. Profitons-on. »  Tous nos amis algériens sont convaincus de la richesse touristique de la Tunisie et de la qualité des prestations offertes. La preuve, ils ne viennent plus au mois d’août seulement, ils sont attirés de plus en plus par nos hôtels qui leur offrent des prix préférentiels durant cette basse saison Kamel BOUAOUINA (Source: “Le Temps” (Quotidien – Tunis), le 12 novembre 2008)  

 

Obama: No decision on trying Guantanamo detainees

 
Reuters, le 10 novembre 2008 à 03h28 CHICAGO, Nov 10 (Reuters) – U.S. President-elect Barack Obama has made no decision on how try detainees at Guantanamo Bay but remains committed to closing the prison, a senior foreign policy adviser said on Monday as human rights groups urged swift action. Five human rights groups urged European governments to accept Guantanamo prisoners who cannot be sent home for fear of persecution, while a sixth group called on Obama to sign an order shutting the prison camp on the day he takes office. The global efforts are aimed at pressuring Obama to make good on his campaign pledge to close the widely reviled detention camp at the U.S. naval base in Cuba and halt the special tribunals that try foreign terrorism suspects outside the regular courts. « President-elect Obama, with a stroke of your presidential pen, on Day One of your administration, you can ensure that our government will be faithful to the Constitution and to the principles upon which America was founded, » the American Civil Liberties Union said in a full-page ad in The New York Times. « Give us back the America we believe in, » the ACLU urged Obama, who takes office on Jan. 20. Obama senior foreign policy adviser Denis McDonough said Obama agreed the Guantanamo prison should be closed but no decision had been made on how to proceed. « President-Elect Obama said throughout his campaign that the legal framework at Guantanamo has failed to successfully and swiftly prosecute terrorists, and he shares the broad bipartisan belief that Guantanamo should be closed, » McDonough said in a statement. « There is absolutely no truth to reports that a decision has been made about how and where to try the detainees, and there is no process in place to make that decision until his national security and legal teams are assembled, » the statement added. The detention camp is widely viewed as a stain on America’s human rights record. It has held more than 750 captives from around the world since opening in 2002, including many who were caught up in sweeps or sold for bounties during U.S. efforts to route al Qaeda and associated groups after the hijacked plane attacks of Sept. 11, 2001. About 255 men are still held at Guantanamo, including 50 the United States has cleared for release but cannot repatriate for fear they will be tortured or persecuted in their home countries. HUMANITARIAN RESETTLEMENT In Berlin, five international rights groups issued a joint call to European governments to help close Guantanamo by granting humanitarian resettlement and protection to those 50 captives, who are from nations that include China, Libya, Russia, Tunisia, and Uzbekistan. « This would have a double effect: helping to end the ordeal of an individual unlawfully held in violation of his human rights, and helping end the international human rights scandal that is Guantanamo, » said Daniel Gorevan, who manages Amnesty International’s « Counter Terror with Justice » campaign. Joining Amnesty in the statement were the Center for Constitutional Rights, Human Rights Watch, Reprieve and the International Federation for Human Rights. The groups issued the statement after a closed two-day meeting in Berlin. « This is a key opportunity for both sides of the Atlantic to move beyond the misguided acts of the war on terror: rendition, secret detention, and torture, » said Cori Crider, staff attorney at Reprieve, a British group that advocates for prisoners’ rights. The U.S. State Department’s legal adviser and other senior officials have been traveling around Europe, North Africa and elsewhere trying to persuade nations to take home their Guantanamo prisoners. Some governments have denied that the Guantanamo prisoners are in fact their citizens, while others have been reluctant to agree to U.S. requests to imprison or monitor Guantanamo returnees. (Additional reporting by Jane Sutton in Miami, Sue Pleming and Randall Mikkelsen in Washington, and Deborah Charles in Chicago; REUTERS  

 

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