|    TUNISNEWS    6 ème année,          N° 2091 du 11.02.2006 
 
 
 CNLT: Interpellation des membres dirigeants du CNLT ALTT: interdiction réunion           soutien à Zarzis Comité international de soutien aux internautes de Zarzis: Abdelghaffar Guiza en danger de mort ! AP: Première visite de Donald Rumsfeld au Maghreb AP: Entretien Rumsfeld-Ben AliReuters: Washington veut renforcer les liens avec Tunis, Alger et Rabat Infotunisie: Donald Rumsfeld : « La Tunisie, voix de la modération et de la tolérance »  AFP: Arrivée de Donald Rumsfeld           en Tunisie Omar Khayyâm: TNA- Donald Rambosfeld en Tunisie Le Monde: Le Canada perturbé par ses           polygames  
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 CONSEIL NATIONAL POUR   LES LIBERTES EN TUNISIE
Interpellation des membres dirigeants du CNLT
  Tunis le 10 février 2006   Le local du CNLT continue de subir une surveillance étroite qui se transforme   parfois en « siège », comme cela a été le cas le 4 février 2006 où un   déploiement policier a bouclé le quartier et interdit aux membres du Comité de   liaison qui devaient se réunir, d’accéder à l’immeuble. Cette semaine, la   persécution a touché les membres du CNLT.    
 En effet, le soir du 9 et la journée du 10 février courant,   des agents de la police politique ont interpellé quatre membres dirigeants du   CNLT.
   – Abdelkader Ben Khemis,   secrétaire général du CNLT a été arrêté devant son domicile à Monastir par des   agents et interrogé durant 3 heures au siège du district de la sûreté   nationale. Il a été libéré vers 23 heures après que des exemplaires du journal   Kalima lui aient été confisqués.
   – Lotfi Hidouri,   membre du Comité de liaison du CNLT et secrétaire de rédaction du journal   Kalima, a été interpellé vers 20 heures dans un Publinet (Internet café) où il   était en train de consulter son courriel par des agents de la sûreté de l’Etat   qui l’ont embarqué dans leur voiture et procédé à la fouille de son cartable.   Ils l’ont relâché après avoir confisqué un exemplaire de Kalima qui venait de   sortir.
 – Sami Nasr,   chercheur permanent au CNLT, a été lui aussi interpellé vers 20h30 par quatre   agents de police en civil à l’approche de son domicile, qui lui ont arraché   son sacoche des mains, puis soumis à la fouille. 
 – Mokhtar Arbaoui,   membre fondateur du CNLT, a de son côté été interpellé, alors qu’il sortait du   local du CNLT le 10 février dans l’après midi par plusieurs agents en civil   qui l’ont poussé de force dans la cage d’escalier d’un immeuble, ont procédé à   une fouille au corps et l’ont malmené.
 – Le même jour vers 18 heures,  Samia Abbou, la femme de Mohamed Abbou   ainsi que Aymen Bettibi, le   frère du prisonnier internaute Ramzi Bettibi ont été interpellés par des   agents en civil à leur sortie du local du CNLT. Ils ont fouillé le cartable de   Samia Abbou qui a été copieusement insultée et malmenée.
     Le CNLT condamne avec la plus grande énergie ces   agressions et ces atteintes aux droits de ses membres ainsi que son droit à la   réunion.       Pour le Conseil   La porte-parole   Sihem Bensedrine
interdiction réunion soutien à zarzis (Tunisie)
11-02-2006 Association pour la Lutte contre la Torture en Tunisie ALTT* * Communiqué
     L’association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT) informe l’opinion   publique que la réunion de soutien aux prisonniers politiques, aux jeunes de   Zarzis et aux victimes de la loi dite “anti-terroriste” prévue pour cet après   midi, au siège du Forum démocratique pour le travail et les libertés (parti   légal) a été interdite.   Plusieurs dizaines de policiers se sont mobilisés pour interdire aux familles   de prisonniers et à tous les défenseures et les défenseurs des droits humains   l’accès au local du Forum démocratique. Cette interdiction vise à empêcher les   familles des prisonniers politiques de dénoncer publiquement les conditions   désastreuses dans lesquelles ces derniers purgent leurs peines : manque   d’hygiène et de soins médicaux, isolement, mauvais traitements, privation du   droit de visite des avocats… etc.   Faut-il rappeler que Abdel Ghaffar Guiza, condamné à treize ans de prison   ferme dans l’affaire des jeunes de Zarzis et atteint de la tuberculose, a été   obligé d’obsever récemment une grève de la faim pour exiger son transfert à   l’hopital. Quant à Omar Farouk Chalendi, condamné à la même peine dans le même   procès et souffrant du genoux, il attend depuis plusieurs mois d’être examiné   par un orthopédiste.   Abdellatif Bouhjila, condamné à dix ans de prison pour appartenance au groupe   islamiste « Al Ansar » et souffrant d’une maladie rénale, refuse depuis deux   semaines de s’alimenter pour protester contre le refus de l’administration   pénitentiaire de lui garantir les soins médicaux nécessaires. Il a totalisé,   depuis son incarcération en 1997, plus de neuf cents jours de grève de la faim.   Des centaines de prisonniers politiques purgent des peines extrêmement lourdes   sans avoir bénéficié de procès équitables, dans des conditions inhumaines et   illégales.   L’Association de lutte contre la torture en Tunisie condamne les atteintes de   plus en plus graves aux droits d’expression et de réunion et appelle la   société civile à se mobiliser pour mettre fin au calvaire des prisonniers   politiques en Tunisie.   Tunis le 10 février 2006   La présidente   *Radhia Nasraoui*
 (Source:   www.zarzis.org/ le 11-02-2006)
Abdelghaffar Guiza en danger de mort !
11-02-2006 Comité international de soutien aux internautes de Zarzis  Présidente : Hélène Flautre, Parlementaire européen Porte Parole : Térésa   Chopin, mère d’Omar Chlendi www.zarzis.org
 Communiqué
     Abdelghaffar Guiza en danger de mort
     Nous apprenons que l’état de santé de Abdelghaffar Guiza, l’un des «   internautes de Zarzis », s’est considérablement aggravé ces derniers temps au   point que sa famille craint pour sa vie. Ni son transfert à l’hôpital pour   quelques jours, ni les soins qui lui sont actuellement prodigués ne peuvent   améliorer son état de santé qui nécessite un transfert immédiat dans une unité   de soins appropriée.
     Nous rappelons que la tuberculose dont souffre Abdelghaffar Guiza a empiré   suite aux mauvaises conditions de détention et à la privation de ses   médicaments. Il a mené plusieurs grèves de la faim (cf. communiqué du   21.11.05) en protestation contre le refus de l’administration pénitentiaire de   le faire bénéficier de ses droits les plus élémentaires aux soins et à   l’assistance médicale qu’il ne cessait de réclamer vu la grave détérioration   de son état de santé allant jusqu’au vomissement de sang. Début novembre, il   avait été admis au service de pneumologie de l’hôpital de l’Ariana sans   qu’aucun membre de sa famille n’ait été informé, puis renvoyé en prison où il   avait entamé une nouvelle grève de la faim.
     Le Comité international de soutien aux internautes de Zarzis lance un appel   aux autorités tunisiennes pour que Abdelghaffar Guiza reçoive dans l’urgence   les soins appropriés à son état de santé. Il considère que l’Etat tunisien, en   ignorant les appels de Abdelghaffar Guiza et de sa famille, prend la   responsabilité des conséquences que ce refus peut avoir sur la santé et sur la   vie de ce détenu. Il rappelle les conditions inhumaines de détention de   Abdelghaffar Guiza et de ses camarades, entraînant la détérioration de leur   état de santé, comme le prouve le cas de Omar Chlendi enfermé avec 100 autres   détenus dans une cellule de 90 m2, et dont le genou nécessite une opération   urgente (cf. rapport de visite de sa mère du 6 février 2006). Il appelle les   organisations nationales et internationales à œuvrer en faveur de la   libération de ces six internautes condamnés, sans preuve, au cours du même   procès, le 6 juillet 2004, à 13 ans de prison, pour le seul « crime » d’avoir   surfé sur internet.
     Fait à Paris, le 11 février 2006   Pour le Comité Térésa Chopin, Porte parole Et mère d’Omar Chlendi
 (Source:   www.zarzis.org/ le 11-02-2006)
Première visite de Donald Rumsfeld au Maghreb
 –par Bouazza ben Bouazza– 
 AP | 11.02.06 | 16:33      TUNIS (AP) — Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld a entamé   samedi une visite de travail à Tunis, première étape d’un voyage au Maghreb   qui le conduira également en Algérie et au Maroc. 
 Le chef du Pentagone est arrivé en début de   matinée dans la capitale tunisienne en provenance de Sicile où il a participé   à une réunion de deux jours des ministres de la Défense de l’OTAN. 
 De l’aéroport de Tunis-Carthage, M. Rumsfeld dont   la première visite au Maghreb est entourée de la plus grande discrétion et de   mesures de sécurité renforcées, s’est rendu directement au ministère tunisien   de la Défense, situé à la Kasbah de Tunis, pour un premier entretien avec son   homologue Kamel Morjane. 
 Dans une déclaration à l’issue de cette entrevue,   le responsable américain a estimé que la Tunisie était « la voix de la   modération dans la région ». Il a déclaré que Washington appréciait la   coopération et le soutien apportés par le gouvernement tunisien après les   attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, rappelant que les deux pays   avaient été victimes de la violence des extrémistes, dans une référence à   l’attaque terroriste perpétrée en avril 2001 contre la synagogue de Djerba,   dans le sud tunisien. 
 Revendiquée par l’organisation Al Qaïda, cette   opération avait causé la mort de 21 personnes dont 14 Allemands, cinq   Tunisiens et deux Français. 
 « C’est dire à quel point nos deux pays sont   concernés par ces défis », a observé Donald Rumsfeld, en saluant « le rôle clé   joué par la Tunisie dans la confrontation avec les extrémistes non seulement   en Tunisie, mais aussi au niveau de la région ». 
 De son côté, M. Morjane a qualifié de « fructueux »   son entretien avec son homologue américain qui a permis, selon lui, aux deux   parties de passer en revue les perspectives de la coopération bilatérale et de   procéder à un échange de vues sur les questions d’intérêt commun. 
 « J’ai assuré à M. Rumsfeld de la volonté constante   de la Tunisie, sur directives du président Zine El Abidine Ben Ali, de   renforcer les liens d’amitié et de coopération avec les Etats-Unis », a-t-il   précisé. 
 M. Rumsfeld doit aussi rencontrer le ministre   tunisien des Affaires étrangères, Abdelwahab Abdallah, et être reçu en   audience par le président Zine El Abidine Ben Ali. 
 Son programme prévoit également une cérémonie de   recueillement au cimetière américain de Carthage, près de Tunis, à la mémoire   des soldats tombés durant la Seconde guerre mondiale qui a vu les Tunisiens   combattre aux côtés de l’armée américaine. Pour le responsable américain,   c’est là « un souvenir émouvant qui prouve que la liberté à son prix ». 
 Le secrétaire américain à la Défense a par   ailleurs jugé « excellents » le partenariat et les relations bilatérales entre   Tunis et Washington, mettant l’accent sur la volonté des Etats-Unis de   poursuivre « la coopération étroite » avec la Tunisie. 
 Il a, dans ce contexte relevé « les progrès »   économiques et sociaux accomplis par la Tunisie, remarquant que « l’histoire   nous a appris que la liberté politique et économique vont de pair et dépendent   l’une de l’autre pour asseoir la stabilité ». 
 Donald Rumsfeld faisait manifestement allusion aux   appels lancés ces derniers temps par Washington pour inciter les autorités   tunisiennes à faire des avancées plus significatives sur la voie des réformes   politiques. 
 Les Américains considèrent que la Tunisie dispose   d’une plate-forme favorable à cet effet, grâce aux performances réalisées en   matière d’éducation, d’émancipation de la femme et d’évolution   économico-sociale, avec notamment le meilleur revenu par tête d’habitant dans   la région. 
 Après Tunis qu’il s’est dit « heureux de visiter   après s’y être rendu déjà en tant que touriste », M. Rumsfeld doit se rendre à   Alger et Rabat.
  AP 
Entretien Rumsfeld-Ben Ali
 AP | 11.02.06 | 20:16  TUNIS (AP) — La lutte contre le terrorisme, l’Irak et le Proche-Orient ont     été au centre de la rencontre samedi entre le secrétaire américain à la     Défense Donald Rumsfeld, et le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.         Les discussions ont également porté sur « le partenariat stratégique entre     les deux pays, conformément aux priorités nationales et au service des     intérêts réciproques ».      Selon le porte-parole officiel de la présidence tunisienne, M. Ben Ali a     plaidé auprès de son interlocuteur américain pour « la conjugaison et     l’unification des efforts de la communauté internationale pour faire face à     ce phénomène (du terrorisme) » qu’il considère comme « une menace pour     l’humanité entière ».      Il a réaffirmé « la position constante de la Tunisie en matière de lutte     contre toutes formes d’extrémisme et de terrorisme ».      Sur l’Irak, le chef de l’Etat tunisien a assuré le chef du Pentagone de « la     volonté de la Tunisie d’appuyer les efforts déployés à l’échelle     internationale pour détendre la situation dans la région et garantir les     conditions de la stabilité », a ajouté le porte-parole sans plus de précision.         MM. Ben Ali et Rumsfeld se sont en outre entretenus des « derniers     développements » concernant la question palestinienne, dans une allusion à la     victoire du mouvement Hamas aux législatives dans les territoires     palestiniens.      Le président tunisien a, à ce propos, « insisté sur la nécessité de préserver     les acquis réalisés ces dernières années, dans le cadre du processus de paix ».         Il a également jugé « nécessaire de poursuivre le soutien financier et l’aide     apportés à l’Autorité palestinienne, afin de réduire les effets des     conditions difficiles que vit le peuple palestinien ».      Il a par ailleurs appelé à « privilégier les moyens pacifiques et la légalité     dans la résolution des problématiques qui se posent, en évitant la tension     et les surenchères, de manière à renforcer le dialogue des civilisations ».     AP
     TUNIS (AP) — La lutte contre le terrorisme, l’Irak et le Proche-Orient ont     été au centre de la rencontre samedi entre le secrétaire américain à la     Défense Donald Rumsfeld, et le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.         Les discussions ont également porté sur « le partenariat stratégique entre     les deux pays, conformément aux priorités nationales et au service des     intérêts réciproques ».      Selon le porte-parole officiel de la présidence tunisienne, M. Ben Ali a     plaidé auprès de son interlocuteur américain pour « la conjugaison et     l’unification des efforts de la communauté internationale pour faire face à     ce phénomène (du terrorisme) » qu’il considère comme « une menace pour     l’humanité entière ».      Il a réaffirmé « la position constante de la Tunisie en matière de lutte     contre toutes formes d’extrémisme et de terrorisme ».      Sur l’Irak, le chef de l’Etat tunisien a assuré le chef du Pentagone de « la     volonté de la Tunisie d’appuyer les efforts déployés à l’échelle     internationale pour détendre la situation dans la région et garantir les     conditions de la stabilité », a ajouté le porte-parole sans plus de précision.         MM. Ben Ali et Rumsfeld se sont en outre entretenus des « derniers     développements » concernant la question palestinienne, dans une allusion à la     victoire du mouvement Hamas aux législatives dans les territoires     palestiniens.      Le président tunisien a, à ce propos, « insisté sur la nécessité de préserver     les acquis réalisés ces dernières années, dans le cadre du processus de paix ».         Il a également jugé « nécessaire de poursuivre le soutien financier et l’aide     apportés à l’Autorité palestinienne, afin de réduire les effets des     conditions difficiles que vit le peuple palestinien ».      Il a par ailleurs appelé à « privilégier les moyens pacifiques et la légalité     dans la résolution des problématiques qui se posent, en évitant la tension     et les surenchères, de manière à renforcer le dialogue des civilisations ».     AP  
 TUNIS (AP) — La lutte contre le terrorisme, l’Irak et le Proche-Orient ont     été au centre de la rencontre samedi entre le secrétaire américain à la     Défense Donald Rumsfeld, et le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.         Les discussions ont également porté sur « le partenariat stratégique entre     les deux pays, conformément aux priorités nationales et au service des     intérêts réciproques ».      Selon le porte-parole officiel de la présidence tunisienne, M. Ben Ali a     plaidé auprès de son interlocuteur américain pour « la conjugaison et     l’unification des efforts de la communauté internationale pour faire face à     ce phénomène (du terrorisme) » qu’il considère comme « une menace pour     l’humanité entière ».      Il a réaffirmé « la position constante de la Tunisie en matière de lutte     contre toutes formes d’extrémisme et de terrorisme ».      Sur l’Irak, le chef de l’Etat tunisien a assuré le chef du Pentagone de « la     volonté de la Tunisie d’appuyer les efforts déployés à l’échelle     internationale pour détendre la situation dans la région et garantir les     conditions de la stabilité », a ajouté le porte-parole sans plus de précision.         MM. Ben Ali et Rumsfeld se sont en outre entretenus des « derniers     développements » concernant la question palestinienne, dans une allusion à la     victoire du mouvement Hamas aux législatives dans les territoires     palestiniens.      Le président tunisien a, à ce propos, « insisté sur la nécessité de préserver     les acquis réalisés ces dernières années, dans le cadre du processus de paix ».         Il a également jugé « nécessaire de poursuivre le soutien financier et l’aide     apportés à l’Autorité palestinienne, afin de réduire les effets des     conditions difficiles que vit le peuple palestinien ».      Il a par ailleurs appelé à « privilégier les moyens pacifiques et la légalité     dans la résolution des problématiques qui se posent, en évitant la tension     et les surenchères, de manière à renforcer le dialogue des civilisations ».     AP
     TUNIS (AP) — La lutte contre le terrorisme, l’Irak et le Proche-Orient ont     été au centre de la rencontre samedi entre le secrétaire américain à la     Défense Donald Rumsfeld, et le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.         Les discussions ont également porté sur « le partenariat stratégique entre     les deux pays, conformément aux priorités nationales et au service des     intérêts réciproques ».      Selon le porte-parole officiel de la présidence tunisienne, M. Ben Ali a     plaidé auprès de son interlocuteur américain pour « la conjugaison et     l’unification des efforts de la communauté internationale pour faire face à     ce phénomène (du terrorisme) » qu’il considère comme « une menace pour     l’humanité entière ».      Il a réaffirmé « la position constante de la Tunisie en matière de lutte     contre toutes formes d’extrémisme et de terrorisme ».      Sur l’Irak, le chef de l’Etat tunisien a assuré le chef du Pentagone de « la     volonté de la Tunisie d’appuyer les efforts déployés à l’échelle     internationale pour détendre la situation dans la région et garantir les     conditions de la stabilité », a ajouté le porte-parole sans plus de précision.         MM. Ben Ali et Rumsfeld se sont en outre entretenus des « derniers     développements » concernant la question palestinienne, dans une allusion à la     victoire du mouvement Hamas aux législatives dans les territoires     palestiniens.      Le président tunisien a, à ce propos, « insisté sur la nécessité de préserver     les acquis réalisés ces dernières années, dans le cadre du processus de paix ».         Il a également jugé « nécessaire de poursuivre le soutien financier et l’aide     apportés à l’Autorité palestinienne, afin de réduire les effets des     conditions difficiles que vit le peuple palestinien ».      Il a par ailleurs appelé à « privilégier les moyens pacifiques et la légalité     dans la résolution des problématiques qui se posent, en évitant la tension     et les surenchères, de manière à renforcer le dialogue des civilisations ».     AP  Washington veut renforcer les liens avec Tunis, Alger et Rabat
    Reuters samedi 11 février 2006, mis à jour à 20:18          Donald Rumsfeld a plaidé samedi en faveur d’une consolidation des relations     que Washington entretient avec la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, au premier     jour d’une tournée au Maghreb.          Le secrétaire américain à la Défense, qui a entamé cette tournée de trois     jours par Tunis, au lendemain d’une réunion de l’Otan en Sicile, s’est     félicité du soutien de ses hôtes dans la « guerre contre le terrorisme ».     « Ils ont été attaqués par les terroristes, dans ce pays », a-t-il rappelé à     la presse, évoquant l’attentat suicide contre la synagogue El Ghriba de     Djerba, qui a fait 14 morts, en 2002.     Après la Tunisie, le numéro un du Pentagone se rendra en Algérie et au Maroc.     Les Etats-Unis entretiennent des relations militaires de longue date avec     Tunis et Rabat, et plus récemment avec l’Algérie.     « Nous allons poursuivre nos relations militaires avec chacun de ces trois     pays, d’une façon ou d’une autre. C’est quelque chose qui nous tient à coeur     et que nous voulons renforcer », avait-il souligné un peu plus tôt.     « Il y a sans doute des lieux attrayants pour les terroristes et leurs     réseaux. Ils ne ressemblent pas à ces trois-là. Il s’agit de zones qui     présentent de larges espaces incontrôlés, où les autorités sont plus     tolérantes à l’égard de l’extrémisme. Et ce n’est pas le cas de ces trois     nations », a ajouté Rumsfeld.  
Donald Rumsfeld : « La Tunisie, voix de la modération et de la tolérance »
 Samedi, 11 février 2006   « La Tunisie a toujours été la voix de la modération et de la tolérance. Elle   joue un rôle clé dans la lutte contre le terrorisme non seulement dans le pays,   mais   aussi dans la région tout entière. Les Etats-Unis d’Amérique apprécient ces   éminentes contributions », a déclaré, samedi, à Tunis, M. Donald Rumsfeld,   Secrétaire d’Etat américain à la défense, devant la presse nationale et   internationale.
 Il a, également, salué le développement et les   progrès réalisés par la Tunisie dans les domaines économique et social, se   félicitant, à ce propos, des relations de partenariat de longue date, établies   entre la Tunisie et les Etats-Unis d’Amérique et de la coopération bilatérale   « constructive » dans les domaines militaire et diplomatique. « Les Etats-Unis   d’Amérique sont très contents de se tenir aux côtés du peuple tunisien et   souhaitent poursuivre ces relations de coopération », a-t-il affirmé.
 M. Rumsfeld a aussi souligné que l’une des plus   difficiles batailles de l’armée américaine au cours de la 2ème guerre mondiale   s’est déroulée sur le sol tunisien et que le cimetière américain à Carthage   rappelle que  »la liberté a un prix et que les nations doivent rester   vigilantes pour protéger leurs peuples ».
 M. Rumsfeld a aussi mis en valeur la portée des   entretiens des présidents Zine El Abidine Ben Ali et George W.Bush sur le fait   que  »l’histoire nous enseigne que la liberté économique et la liberté   politique vont de pair et que chacune tend à dépendre de l’autre pour apporter   le développement sur le long terme ».
 Après avoir loué l’assistance et le soutien   apportés par la Tunisie aux Etats-Unis d’Amérique, à la suite des événements   du 11 septembre 2001 et de l’ouragan Katrina, le secrétaire d’Etat américain a   précisé que les Etats-Unis d’Amérique et la Tunisie ont été la cible   d’extrémistes et sont entièrement conscients des enjeux de la lutte contre la   violence et l’extrémisme.
 M. Donald Rumsfeld s’était, auparavant entretenu   avec M. Kamel Morjane, ministre de la Défense nationale, qui pour sa part,   s’est félicité de la teneur de l’entretien  »amical et fructueux » qu’il a eu   avec son homologue américain, et qui a offert l’occasion d’examiner les   perspectives de la coopération bilatérale et de l’ensemble des questions   d’intérêt commun.
 M. Morjane a, à cette occasion, réaffirmé la ferme   volonté de la Tunisie, sous l’impulsion du Président Zine El Abidine Ben Ali   de renforcer davantage les relations d’amitié et de coopération tissées avec   les Etats-Unis d’Amérique.
(Source : www.infotunisie.com , (Officiel), le Samedi 11 février 2006)
Tunisie-USA
Souci de la Tunisie de renforcer des liens d’amitié l’unissant aux Etats-Unis d’Amérique et de diversifier les domaines de coopération bilatérale
         Samedi, 11 février 2006     M. Abdelwaheb Abdallah, ministre des Affaires étrangères, s’est entretenu,     samedi après-midi, avec M. Donald Rumsfeld, secrétaire américain à la     Défense, qui effectue actuellement une visite en Tunisie.
         La rencontre a porté sur les moyens de renforcer les relations bilatérales     et les opportunités qui s’offrent pour impulser la coopération entre les     deux pays, en concrétisation des importants résultats auxquels avait abouti     la visite effectuée
         par le Président Zine El Abidine Ben Ali aux Etats-Unis d’Amérique en     février 2004.
         Le ministre a souligné, à cette occasion, toute l’importance que la Tunisie     attache au renforcement des liens d’amitié séculaires qui l’unissent aux     Etats-Unis d’Amérique et à la diversification des domaines de coopération     entre les deux pays.
         La rencontre, empreinte de cordialité, a été, également, l’occasion     d’échanger les vues sur les questions régionales et internationales     d’intérêt commun.
 
  Une dépêche AFP, vue et corrigée par Omar Khayyâm
Arrivée de Donald Rumsfeld en Tunisie
 AFP 11.02.06 | 10h20       Le secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld est arrivé samedi à   Tunis, pour une visite de 24 heures en Tunisie, première étape d’une tournée   régionale qui le conduira au Maroc et en Algérie. L’avion transportant M.   Rumsfeld et sa délégation a atterri à 08H45 GMT (09H45 locales), a-t-on appris   de source aéroportuaire.   Le secrétaire américain à la Défense devait avoir aussitôt un entretien avec   son homologue tunisien Kamel Morjane, a-t-on appris de source officielle.Il   doit être reçu par le président Zine El Abidine Ben Ali, avant son départ,   prévu dimanche matin pour le Maroc, selon un programme préliminaire. La   situation dans le monde arabe et musulman, ainsi que la coopération militaire   et la lutte contre le terrorisme seront au menu des discussions.   La tournée de M. Rumsfeld intervient après sa participation à une réunion de   ses homologues de l’Otan, jeudi et vendredi en Sicile (Italie), où il avait   aussi rencontré des représentants des pays arabo-musulmans membres du   programme « Dialogue Méditerranéen » de l’Alliance. La Tunisie, l’Algérie et le   Maroc sont membres de ce programme qui comprend également la Jordanie, la   Mauritanie, l’Egypte et Israël. M. Rumsfeld est la plus haute personnalité   américaine à visiter la Tunisie après l’ancien secrétaire d’Etat Collin Powell   en 2003.   La Tunisie est considéré comme un allié stratégique des Etats-Unis en Afrique   du nord et les deux pays réunissent régulièrement leur commission militaire   mixte.   _________________
Donald Rambosfeld en Tunisie
 TNA – Le secrétaire américain à la Guerre Donald   Rambosfeld, est arrivé samedi à Tunis, pour une visite de 24 heures en Tunisie,   pour régler les derniers détails de la succession du dictateur local, le   général Zaba, atteint d’un cancer des glandes séminales.      Le secrétaire américain à la Guerre devait avoir aussitôt un entretien avec   son attaché militaire tunisien Kamel Morjane. Morjane, originaire de Hammam   Sousse, la ville natale de l’actuel dictateur, est le probable successeur de   ce dernier. Il doit être reçu par le général Zaba, avant son départ, prévu   dimanche matin pour inspecter ses bases miltaires au Maroc.      La succession du dictateur tunisien, affaibli par la maladie, ainsi que la   coopération militaire seront au menu des discussions.      La tournée de Donald Rambosfeld intervient après sa participation à une   réunion de ses subalternes de l’OTAN, jeudi et vendredi en Sicile, où il avait   aussi rencontré ses vassals arabo-musulmans, membres du programme « Dialogue   Méditerranéen » de l’Alliance atlantique. La Tunisie, l’Algérie et le Maroc   sont membres de ce programme qui comprend également la Jordanie, la Mauritanie,   l’Egypte et Israël. Le ministre de la Guerre Rambosfeld est la plus haute   personnalité américaine à visiter la Tunisie après l’ancien secrétaire d’Etat   Collin Powell en 2003.      La Tunisie est considérée comme une base stratégique des Etats-Unis en Afrique.   C’est pourquoi les USA se sentent concernés par la succession du dictateur   tunisien, gravement malade.      Omar Khayyâm www.tunezine.com/forum   
Le Canada perturbé par ses polygames
      MONTRÉAL CORRESPONDANTE          Phénomène marginal au Canada, la polygamie est devenue un sujet de débat     public, opposant les défenseurs d’une pratique associée à leur « liberté     religieuse » à ceux qui prônent le maintien de son interdiction au nom des     droits des femmes et des enfants.  
 Interdite par une loi de 1892, la polygamie est     passible de cinq ans de prison, au Canada, mais elle n’a donné lieu qu’à de     rares condamnations, dans un passé lointain.  
 Avec la hausse de l’immigration, notamment en     provenance du Moyen-Orient et d’Afrique, le pays fait face à une     recrudescence de demandes de visas présentées par des hommes mariés à     plusieurs femmes. Des enfants nés de telles unions ont été autorisés à     entrer sur le territoire, mais les demandes émanant de plusieurs conjointes     sont systématiquement rejetées.
 Cependant, des groupes musulmans n’hésitent plus     à réclamer ouvertement le droit à la polygamie au nom de la liberté     religieuse, tandis que des opposants, appuyés pas l’association Femmes sous     lois musulmanes, lancent une pétition pour « stopper la polygamie au Canada ».     Homa Arjomand, militante d’origine iranienne qui s’est battue contre les     tribunaux d’arbitrage islamique à Toronto, mène aujourd’hui le même combat     contre les écoles islamiques et contre une éventuelle légalisation de la     polygamie, « crime contre les droits des femmes et des enfants qui devrait     être vraiment puni ». Pour Mme Arjomand, « polygamie rime avec barbarie ».
 En Colombie-Britannique, ce ne sont pas des     musulmans, mais un millier de membres d’une secte de mormons     fondamentalistes, installés à Bountiful, à la frontière des Etats-Unis, qui     mettent à l’ordre du jour la question de la polygamie. Ils suivent cette     pratique, « obligation religieuse suprême », en toute quiétude depuis soixante     ans. L’Utah voisin ayant renoncé à la polygamie pour être admis, en 1896, au     sein des Etats-Unis, des dissidents ont formé l’Eglise fondamentaliste de     Jésus-Christ des Saints des derniers jours, secte qui compterait dix mille     membres en Utah même, au Texas et au Canada. Leur chef spirituel, Warren     Jeffs, crédité de cinquante épouses, est recherché par le FBI pour     agressions sexuelles.
 La communauté de Bountiful fait aussi l’objet     d’une enquête de la gendarmerie royale du Canada à propos d’accusations de     crimes sexuels et d’exploitation de jeunes filles. En décembre, le ministre     de la justice de l’Utah a sonné l’alarme, affirmant qu’on s’y livrait à un     trafic transfrontalier de jeunes épouses, parfois adolescentes, aux profit     d’hommes d’âge mûr. Les autorités de Colombie-Britannique avaient longtemps     tergiversé pour intenter des poursuites, craignant que ces mormons     dissidents n’invoquent la liberté religieuse contre la loi.
 Depuis la mi-janvier, le débat s’est amplifié     avec la publication d’un rapport sur « la polygamie au Canada et ses     conséquences juridiques et sociales pour les femmes et les enfants ». On y     recommandait de décriminaliser la polygamie, afin d’aider les femmes à     dénoncer ces pratiques sans craindre d’être elles-mêmes accusées et de     clarifier leurs droits en matière de pensions alimentaires ou de réversion,     ainsi que de succession.
 L’avocat Julius Grey est farouchement opposé à     un changement de la loi, dans laquelle il voit « un garde-fou pour préserver     cette valeur occidentale fondamentale qu’est le mariage monogame,     hétérosexuel ou, désormais, homosexuel ». On n’empêchera personne d’avoir     plusieurs relations à la fois, voire de contracter plusieurs mariages     religieux, observe M. Grey. Mais on a « le droit d’imposer la monogamie » dans     le mariage civil, estime-t-il, même à des immigrants originaires de pays     polygames. Il dénonce le « multiculturalisme à outrance tel qu’il est     pratiqué au Canada, privilégiant le droit à la différence de groupes, au nom     de l’islam ou de la religion mormone, plutôt que de protéger les individus     et les libertés individuelles ». Le débat n’est pas près de se clore.           Anne Pélouas  
 (Source: Le Monde du 11.02.06)

