NOTRE AMI BEN CHIRAC
» Manger est le premier des Droits de l’Homme »
November 9, 2006 7:47 am
Paris- (TNA) Le président français Jacques Chirac a choisi le septième jour du septième mois de l’année 2004 pour honorer la Tunisie et les Tunisiens, toutes classes confondues. Hier, les spectateurs tunisiens qui suivaient la cérémonie en l’honneur de notre pays à l’Elysée, retransmise en direct par Canal 7, étaient au septième ciel. Au cours de cette cérémonie officielle, le président Chirac, grand ami de la Tunisie, a décoré deux héros de la Tunisie Nouvelle de la médaille de la légion d’honneur première classe. Il s’agit des deux plus illustres gargotiers de Tunis, Ould Ebba et Ould H’nifa (1) En décorant leur protubérantes poitrines, le président français a déclaré devant les micros : « Cher Monsieur Ould H’nifa, cher Monsieur Ould Ebba, La France tient à vous remercier pour votre rôle majeur dans la défense et la promotion du premier des droits de l’Homme. Des générations entières de Tunisiens ont pu, grâce à vous deux, exercer pleinement ce droit sacré et incontournable. Grâce à votre militantisme on ne peut plus concret, les citoyens tunisiens non seulement mangent à leur faim mais mangent bien aussi. » Les deux grands chefs tunisiens, très émus par ce geste inattendu de la France, étaient incapables de prononcer un seul mot en réponse aux éloges de Chirac. Pourtant, ce silence tunisien n’a pas empêché les invités de l’Elysée, une centaine de personnes, de goûter aux délices du lablabi et de la hergma, spécialement préparés par les deux cordon bleu de Tunis. Pendant que les amis de la Tunisie, tels que Philippe Seguin et Charles Pasqua, goûtaient à ces délices tunisiennes, un orchestre symphonique de mzeoudia jouait la septième symphonie de Habbouba (2). La soirée s’est conclue par une surprise à 100% tunisienne: la grande chanteuse Fatma Boussaha (3) a chanté pour un public ravi une chanson tiré du répertoire tunisois. Il s’agit de la chanson
: « يـا شيخ يا مـرنيخ خلي الاولاد تشيخ، الشيخ يحب يشيخ اعطيه كعبة بطيخ، الشيخ شاهي حاجة قوم اصليلو دجاجة، الشيخ يحب يمم ، اسلقلو حارة عظم، » (4) Chirac et ses invités ont applaudi pendant plus de sept minutes la diva tunisienne. Chirac, connu pourtant pour la modération de ses jugements, n’a pas pu s’empêcher de déclarer à notre star tunisienne, sur un ton allegro vivace: « Vous êtes, Madame, sans exagération, la Maria Callas de la Tunisie! » Frédéric Mitterand, pris en sandwich entre Ould Ebba et Ould H’nifa, a dansé en trio avec les deux grands chefs de Tunis. Frédéric n’a jamais été aussi profondément pénétré par l’amour de la Tunisie… —- 1- Ould Ebba et Ould H’nifa sont les deux gargotiers les plus célèbres à Tunis. Ils sont connus surtout pour leur lablabi, un plat typiquement tunisien à base de pois-chiches et harissa. 2- Hédi Habbouba est un chanteur bas de gamme qui était interdit d’antenne pendant l’ère de Bourguiba. Avec l’arrivée de Ben Ali, il a été reconnu comme artiste à part entière par la RTT (Radiodiffusion-Télévision Tunisienne) 3- Fatma Boussaha est une chanteuse et danseuse de la « génération Ben Ali ». Ses chansons « kitsch » à la limite de la vulgarité sont typique de la Nouvelle Ere. 4- « O grand cheikh, laisse les enfants faire un kif. Le cheikh a envie de se régaler, donnez-lui un melon. Le cheikh a envie de choyer son palais, donnez-lui un poulet [rôti], le cheikh a envie de bouffer, donnez-lui quatre œufs durs ».
Ben Arous Prod’ vous propose de découvrir le dernier ouvrage de Luiza TOSCANE : « Terres d’écueils »
Basé sur une recherche historique fouillée et précise, des témoignages directs et indirects et l’étude de cas personnels, cet ouvrage met en lumière le traitement des dossiers tunisiens dans la gestion du droit d’asile en France. Pourquoi les tunisiens demandant le droit d’asile font-ils l’objet de traitements particuliers ? Pourquoi malgré les preuves fournies, les dossiers complets, les appuis d’ONG diverses, les tunisiens demandant le droit d’asile sont-ils maintenus dans une attente interminable, un silence dramatique et des situations précaires ? Qu’est-ce qui lie les services tunisiens aux services français ou à ceux d’autres pays européens ? Ce sont quelques unes des questions auxquelles Luiza Toscane tente dans ce livre d’apporter une réponse argumentée à travers différentes situations de tunisiens en Europe. Cet ouvrage unique est consultable sur Reveiltunisien en téléchargement. Reveiltunisien publie cette semaine les trois premiers chapitres. La suite sera publiée la semaine prochaine. Bonne lecture à toutes et tous.
Ben Arous Prod’ è http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2353 Avant propos http://www.reveiltunisien.org/IMG/pdf/avantpropos.pdf
Chapitre 1 http://www.reveiltunisien.org/IMG/pdf/chap1.pdf
Chapitre 2 http://www.reveiltunisien.org/IMG/pdf/chap1.pdf
Chapitre 3 http://www.reveiltunisien.org/IMG/pdf/chap3.pdf
Conférence de l’UIT
Le Malien Hamadoun Touré élu secrétaire général
ATS, le 10 novembre 2006 à 11h11 Genève/Antalya (ats) Le candidat du Mali, Hamadoun Touré, a été élu vendredi secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Il succédera à Genève au Japonais Yoshio Utsumi, en fonction depuis huit ans. Hamadoun Touré a obtenu 95 voix au troisième tour, soit plus que la majorité de 78 voix, devant son principal rival l’Allemand Matthias Kurth (60 voix), a annoncé une porte-parole. Le candidat suisse, Marc Furrer, s’était retiré jeudi au terme des deux premiers tours. L’élection a eu lieu lors de la 17e conférence des pays membres de l’UIT, ouverte lundi à Antalya, en Turquie. Hamadoun Touré est, depuis 1999, directeur de la section développement à l’UIT. Défaite des Européens Hamadoun Touré a mené jeudi la course dès le début devant les cinq autres candidats, avec 53 voix au premier tour, puis 72 voix au second tour. Au troisième tour vendredi, les voix du Brésilien Roberto Blois (24 voix) se sont reportées majoritairement sur le candidat africain plutôt que sur le candidat allemand soutenu par les Européens, les Etats-Unis et la Suisse. Le Soleurois Marc Furrer (55 ans), président de la Commission de la communication (ComCom) et ex-chef de la délégation suisse au sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) avait recueilli 14 voix au 1er tour et neuf voix au second tour. Diplômé en électronique et télécommunications de l’Université de St-Petersbourg, en Russie, Hamadoun Touré a travaillé à l’Office des Postes et télécommunications du Mali (1979-1985), puis pendant onze ans à Washington pour Intelsat, opérateur de satellites de télécommunications (1985-1996), avant d’entrer à l’UIT en 1999. ATS
Le ministre tunisien des télécommunications Montasser Ouali, candidat au poste de Secrétaire général de l’UIT n’avait obtenu que … 9 voix !!! Conférence de l’UIT: élection du secrétaire général
Le candidat suisse, en dernière position, se retire
ATS, le 9 novembre 2006 à18h06 Genève/Antalya (ats) L’élection du nouveau secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), basée à Genève, a démarré jeudi. Le candidat suisse, Marc Furrer, est arrivé en dernière position après deux tours de scrutin. Le Soleurois Marc Furrer (55 ans), président de la Commission de la communication (ComCom) et ex-chef de la délégation suisse au sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) a annoncé jeudi soir sa décision de se retirer de la course. « M. Furrer a été surpris par son faible résultat, alors qu’il avait postulé à la demande de pays africains et européens. Mais le jeu des alliances a joué contre lui », a expliqué le porte-parole de l’Office fédéral de la communication (OFCOM), Roberto Rivola. Le fait que la Suisse ne fait pas partie d’un groupe important a joué contre son candidat, a estimé M. Rivola. Les pays européens ont en effet voté pour son concurrent allemand Matthias Kurth, alors que toutes les voix des pays africains sont allées au représentant du Mali Hamadoun Touré. Six candidats briguent la succession du Japonais Yoshio Utsumi, arrivé au terme de ses huit ans de mandat, lors de la 17e conférence des pays membres de l’UIT, ouverte lundi à Antalya, en Turquie. Le Malien en tête Au terme du premier tour, Hamadoun Touré (Mali), actuel directeur de la section développement à l’UIT, est arrivé en tête, a indiqué le secrétariat de l’organisation, avec 53 voix. Il a été suivi de l’Allemand Matthias Kurth (45 voix), président de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications. Le candidat brésilien Roberto Blois (actuel secrétaire général adjoint de l’UIT) est arrivé 3e, avec 29 voix, devant le Suisse Marc Furrer, qui a recueilli 14 voix. Fermaient la marche le ministre tunisien des télécommunications Montasser Ouali (9 voix) et la Jordanienne Muna Nijem (cinq voix). Au second tour, Hamadoun Touré est resté nettement en tête avec 72 voix, devant l’Allemand Matthias Kurth (51 voix), le Brésilien Roberto Blois (24 voix) et Marc Furrer (dernier avec neuf voix). La bataille finale pour la direction de l’UIT se déroulera vendredi, entre le candidat du Mali et celui de l’Allemagne. Marc Furrer a demandé à ceux qui l’ont soutenu de reporter leur voix sur le représentant de l’Allemagne. Le report des voix du Brésilien restait incertain jeudi soir. NOTE: dépêche remaniée avec le retrait du candidat suisse. (SDA-ATS\/ln lp/int comt aet c5swi ge c8tur) 091806 nov 06
Prominent Gaddafi son leaves to work abroad
REUTERS, le 10 novembre 2006 à 08h55 TRIPOLI, Nov 10 (Reuters) – Saif al-Islam, a prominent son of Libyan leader Muammar Gaddafi who made a rare public criticism of the country’s political system in August, is leaving to work overseas, an official source said on Friday. Islam, in his early 30s, will work in an international economic institution, the source said, adding that it was not clear what effect his departure would have on a programme of reform and development he called for in his August speech. The source gave no explanation for the departure. Islam’s comments, in a two-hour speech to 15,000 youth activists in the town of Sirte, were among the most critical publicly expressed by any Libyan. Speaking to loud cheers, Islam criticised an array of alleged ills in Libyan public life, from the greed of « fat cats » in state institutions to the poor state of the health and education sectors, and called for a range of reforms. He said the north African country lacked a free press and its political system was not as democratic as he would like. Eleven days later Gaddafi, in a speech marking the 37 anniversary of the coup d’etat that brought him to power, urged his supporters to kill enemies if they asked for political change. Libya’s political system, established in 1977, is based on the political philosophy contained in Muammar Gaddafi’s Green Book, which combines socialist and Islamic theories. The Green Book opposes both communism and Western liberal democracy and brands the setting up of political parties as « treason » and electing a parliament « charlatanism ». In recent years Islam has been seen as his father’s most trusted representative, although he holds no government position. The official source said Islam would remain president of the Gaddafi Development Foundation, a charity group that is involved in a wide range of humanitarian and diplomatic projects. Its most recent action was intervening to secure the release of two Italian tourists freed in Libya after being kidnapped in August by an armed group in Niger. It has also helped set up a fund to organise aid for hundreds of Libyan children infected by HIV. They are at the centre of a prominent court case in which five Bulgarian nurses and a Palestinian doctor are accused of deliberately infecting them. They deny the charges. The verdict in that case in set for Dec 19. REUTERS
L’Algérie mise sur le Sahara pour attirer les touristes
Par Hassen ZENATI AFP, le 10 novembre 2006 à 6h16 GHARDAIA (Algérie), 10 nov 2006 (AFP) – Longtemps boudée par les touristes, l’Algérie entend refaire son retard sur ses deux voisins, le Maroc et la Tunisie, en développant un « tourisme de découverte et d’aventure » dans le Sahara. Le ministre algérien du Tourisme Noureddine Moussa a affiché cette ambition au cours du « Forum arabe du tourisme saharien », qui s’est déroulé de lundi à mercredi à Ghardaia, capitale du M’Zab, à 600 km au sud d’Alger. « Toutes les études indiquent que le tourisme culturel et le tourisme de découverte et d’aventure se tailleront la part du lion (sur le marché touristique international) dans les prochaines années », a déclaré M. Moussa lors du Forum, organisé en coopération avec la Ligue arabe. Et le tourisme saharien sera la « force de frappe » pour réhabiliter l’Algérie en tant que « nouvelle destination touristique » et mieux la positionner sur le marché international du loisir, a-t-il insisté. L’Algérie est depuis juin dernier président en exercice du Conseil des ministres arabes du tourisme. Sur les 800 millions de touristes recensés à travers le monde en 2005, générant près de 700 milliards de dollars de revenus, les pays arabes en ont capté à peine 5% (35 mds de dollars), a rappelé M. Moussa. « Pour faire face à la concurrence, il ne s’agit pas seulement de baisser les prix, mais aussi de diversifier le produit touristique et de faire preuve de créativité et d’innovation », a souligné le ministre. L’Algérie a défini en mars 2006 une « stratégie touristique pour l’horizon 2015 » qui, espère-t-elle, lui permettra de rattraper son retard, notamment par rapport à des deux voisins immédiats, le Maroc et la Tunisie. Le maigre flux touristique à destination de l’Algérie dans les années 80 s’est quasiment tari au début des années 90, avec l’apparition des groupes armés islamistes. En 2003, 32 touristes allemands avaient été enlevés dans le Sahara algérien, puis libérés au Mali après le versement d’une rançon à l’un des chefs du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC – islamiste). Une des otages était morte d’insolation dans le désert. Selon M. Moussa, une timide reprise a été enregistrée ces deux dernières années. En 2005, le tourisme, pour l’essentiel saharien, a rapporté à l’Algérie 175 millions de dollars, avec un demi-million de visiteurs. Le ministre compte s’appuyer sur cinq « pôles » d’attractions pour développer le tourisme saharien: Ghardaia (M’Zab – centre sud ), Saoura (Biskra – est), Hoggar (Tamanrasset – extrême sud), Gourara (Timimoun – ouest), Tassili N’adjer (Djanet – sud-est). Deux milliards de dinars (200 millions d’euros) ont été engagés pour remettre à niveau l’infrastructure de ces villes du désert. Il s’agit notamment d’une chaîne d’hôtels inspirés de l’architecture locale, conçue dans les années 70 par l’architecte français Fernand Pouillon. Ghardaia, « Perle du M’Zab », sera la plateforme aérienne pour la desserte de ces destinations, avec un aéroport international déjà en service. Parmi les projets en cours de réalisation en coopération avec le Programme des Nations Unis pour le développement (Pnud) et le soutien de l’Unesco, figure la restauration des K’sours, villages fortifiés sahariens de Ghardaia, Adrar, Béchar et Ouargla. « Ce projet vise à transformer ces villes en cités touristiques », a indiqué Nesma Brahimi du Pnud. AFP
La France a mis en péril la vie de ses soldats
Provocations militaires israélienne répétées
du 31 octobre 2006 contre les forces françaises de la Finul au Liban
Il ressort des déclarations de Douste-Blazy que :
1) La France a interdit à ses troupes toute riposte aux attaques militaires israéliennes, mettant en péril la vie des soldats français.
2) La France a caché à ses citoyens la menace israélienne contre les forces françaises pour protéger son allié militaire dans la région.
France Inter – le jeudi 9 novembre 2006
Journal de 13 heures
Patrick Boyer interroge Douste-Blazy :
Question :
Douste-Blazy (répondant à une question, termine) :
…et puis il y avait cet incident précis qui n’est pas un incident banal, qui est un très grave incident, qui lui, est autre chose et nous voulions le dire très clairement et solennellement à nos amis israéliens pour que ça ne se reproduise pas.
Question : Comment se fait-il Monsieur le Ministre que cet incident date du 31 octobre et il n’a été révélé que dix jours plus tard ?
Douste-Blazy : parce que il y a je crois dans ces conditions l’ensemble des éléments minute par minute, seconde par seconde qui compte, il faut analyser parfaitement cela, et il fallait ensuite savoir ce qui allait se passer. Il est normal qu’à un moment donné, nous puissions avertir les Israéliens qu’un tel incident fait que ce n’est pas comme ça qu’on réagit on ne réagit pas approximativement, une grande armée dans le monde réagit par des procédures, et ces procédures sont tout simplement liées à des mesures de distance entre un avion quel qu’il soit et le sol, et à un moment donné et à une distance donnée qui est connues au centimètre près par les radars il y a des procédures qui s’effectuent…
Et comme cette information, Monsieur le ministre, est révélée par le gouvernement français, au lendemain du massacre de Beit Hanoun par Israël à Gaza on peut se poser des questions…
Douste-Blazy : non, parce que les survols israéliens continuent.
Commentaire : ici Douste-Blazy tente de justifier laborieusement la mise en péril de la vie des soldats français qui manifestement auraient dû riposter effectivement aux attaques israéliennes n’eussent été les consignes reçues. Il est probable qu’une grogne s’est propagée dans les rangs des militaires, amenant aux prises de position hypocritement scandalisées des autorités françaises qui n’arrivent pas à nous expliquer pourquoi cet incident est devenu subitement « très grave » après dix jours de silence…
Cet incident n’est pas étranger à la politique sioniste de la République française depuis la première guerre mondiale, avant même la déclaration Balfour, en passant par l’intégration de l’Armée française dans les forces armées israéliennes lors de l’expédition de Suez en 1956, et la fourniture de l’armement nucléaire à Israël. Israël est véritablement une seconde France, et la Palestine une possession en partie française. Tout le reste n’est que cinéma. Que vaudrait la vie de quelques soldats français morts sous les bombes israéliennes face à une possession stratégique du Moyen-Orient disputée par les grandes puissances ? Quelques piqués israéliens sur les forces françaises ne peuvent entamer l’ « amitié » entre la France et la France.
Mondher sfar
mondher.sfar@club-internet.fr